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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Eh ben croises les doigts pour que çà soit une vrai bouée pour les gazaouis parce qu'ils en ont besoin.
  2. Les échelles entres les deux conflits n'ont rien à voir. Et dans un des cas on assiste à la décimation d'une population qui n'a pas la possibilité ni le droit de se défendre. Pour moi ce plan est bon à prendre plutôt que ce qui les attend sinon. C'est probablement la seule fois que les US ne prendront pas honteusement le partie d'Israël. Je ne pense pas qu'une autre occasion se présentera.
  3. Ils ont besoin de troupes. Le versant messianique ne sert à rien si ils sont perçus eux-même comme la cause des problèmes. Pour moi ils sont face à une vrai alternative.
  4. Les djihadistes oui. Mais le reste de la population a tout à gagner à l'acceptation de ce plan. La conséquence pour le Hamas est un risque de s'aliéner la population qui doit être au bout du rouleau maintenant.
  5. A ce stade il n'y pas mieux. C'est la meilleure propal que les palestiniens vont recevoir. A mon avis même le hamas regardera sérieusement. Mais évidemment il y a du flou notamment sur la perspective d'un état.
  6. Je cite l'article du figar : À mesure que le redéveloppement de Gaza progressera et que le programme de réforme de l’Autorité palestinienne sera mis en œuvre, les conditions pourraient enfin être réunies pour ouvrir une voie crédible vers « l’autodétermination et la création d’un État palestinien », que « nous reconnaissons comme l’aspiration du peuple palestinien ».
  7. Regardes bien c'est écrit en toute lettre se base sur la propal franco saoudienne.
  8. Ben à ce stade vu que bibi a dit Ok ils sont piėgés.
  9. Oui c'est aussi mon avis. Mais Israël fait une croix sur la conquète de Gaza et doit accepter la perspective d'un état palestinien. C'est pas rien.
  10. Bon je viens de relire le plan de paix proposé par les USA. Sincèrement c'est plutôt pas mal. On sent que les israéliens se sont fait tordre le bras genre fin des appro en munition si pas d'accord. Dans le fond c'est reconstruction + état palestiniens + échange de prisonniers et otage + garanties internationales + Israël qui évacue le territoire le tout chapoté par Trump lui-même + le hamas disparait des tablettes Bibi a dit OK ainsi que la Chine, la Russie et j'ai rien vue pour les Français et les saoudiens dont la proposition d'état est reprise dans le plan de Trump. Trump pour chapoter tout çà montre qu'Israël et les USA ne sont plus sur la même longueur d'onde. https://www.lefigaro.fr/international/ce-qu-il-faut-retenir-des-20-propositions-du-plan-trump-pour-la-paix-a-gaza-20250929
  11. Article sous Paywall mais il m'intéresserait bien. Ce que je perçoit c'est que Trump a rendu un accord transpartisant plus compliqué à obtenir pour éviter et maintenant terminer le shutdown. Il a tellement brusqué tous ses opposants democrates que ceux-ci ne lui concède plus rien. D'un autre côté çà montre aussi que la démocratie est toujours active. C'est pas forcément une mauvaise nouvelle sauf si on considère que Trump a voulu cette situation et va en profiter. https://www.latribune.fr/article/economie/international/16651798039310/etats-unis-cette-fois-ci-le-shutdown-va-etre-plus-difficile-a-debloquer
  12. Une bonne nouvelle pour la démocratie US. Le congrès existe encore : Avec le retrait de la nomination d'Antoni à la tête du BLS, Donald Trump trouve les limites de son pouvoir https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/avec-le-retrait-de-la-nomination-d-antoni-a-la-tete-du-bls-donald-trump-trouve-les-limites-de-son-p-ce7d5bd9df8bff21 Alors que le shutdown monopolise l'attention et devrait entraîner la fermeture du Bureau des statistiques du travail (BLS), l'annonce du retrait de la nomination d'EJ Antoni passe un peu inaperçue. Pourtant, elle illustre les limites du pouvoir de Donald Trump et devrait rassurer les investisseurs quant à la succession de Jerome Powell à la tête de la Fed. Antoine Alves d'Oliveira Publié le 01/10/2025 à 16:28 Début août, Donald Trump avait limogé la directrice du BLS, Erika McEntarfer, accusée de manipuler les chiffres en faveur des démocrates. Il mettait notamment en cause les révisions à la baisse. Or, les révisions sont un processus statistique classique : au fur et à mesure du temps, plus de données sont collectées, ce qui permet d’affiner les prévisions. En réalité, il était simplement mécontent de chiffres de l’emploi décevants, qui n’allaient pas dans le sens de son narratif, lui qui répète à l’envie que les Etats-Unis ne se sont jamais aussi bien portés que sous sa présidence, et qui adore porter sa casquette "Trump avait raison sur tout". Dans la foulée, il avait annoncé la nomination d’EJ Antoni, pour la remplacer. Une nomination controversée, puisque celui-ci est l’actuel chef économiste de la Heritage Foundation, sans doute le plus influent think tank conservateur américain. La Heritage Foundation est à l’origine du "Projet 2025" un document de 900 pages souvent considéré comme la feuille de route du mandat de Donald Trump. Un projet qui vise notamment à transformer l’administration fédérale. Le Congrès a son mot à dire Avec cette nomination, les économistes redoutaient une remise en cause de l’indépendance statistique du BLS. Or, il est essentiel que les investisseurs puissent faire confiance aux statistiques officielles des Etats-Unis. Comme pour de nombreuses agences aux Etats-Unis, la nomination d’un responsable dépend du président, mais doit ensuite être confirmée par le Sénat. Si Donald Trump a retiré la nomination d’Antoni, c’est parce qu’il savait qu’il n’obtiendrait pas le soutien du Sénat. En effet, la majorité républicaine est étroite (53-47) et plusieurs élus républicains semblaient réservés sur cette nomination. Ce qui est intéressant dans cette séquence, c’est que Donald Trump trouve là une limite à son pouvoir, lui qui semblait avoir tous les leviers depuis son retour à la Maison Blanche : une administration totalement fidèle et préparée (contrairement au premier mandat), une majorité au Congrès tenue d’une main de fer, des grands patrons qui lui font la cour, une Cour suprême à majorité conservatrice… Une bonne nouvelle pour la Fed C’est surtout une bonne nouvelle pour la Fed, parce que cela montre que le président ne peut pas nommer n’importe qui, et qu’il doit trouver des candidats suffisamment crédibles pour avoir l’aval du Congrès. Une problématique d’autant plus aigüe lorsqu’il s’agit du patron de la Fed, soit la personne la plus importante du monde pour les investisseurs. En effet, le mandat de Jerome Powell expire en mai 2026 et Donald Trump devra choisir son remplaçant dans les prochains mois. Durant son premier mandat, deux candidats de Donald Trump, nommés pour des postes de gouverneurs de la Fed, s’étaient finalement retirés. Les deux avaient fait face à l’opposition des Républicains au Sénat.
  13. Je pense que l'accord n'est pas destiné au Palestiniens mais a la communauté internationale. Ils n'ont aucune représentation citée autre que dans un futur sous condition. En fait cet accord créé un pays diffėrent de la Palestine et sans représentation démocratique élue.
  14. Bon y'a plus intéressant que ce discours : Plus de 100 000 fonctionnaires fédéraux démissionnent mardi face à la menace d'une fermeture du gouvernement https://thenationaldesk.com/news/americas-news-now/over-100000-federal-workers-to-resign-tuesday-amid-looming-government-shutdown-trump-administration-management-and-budge-employment-doge-elon-musk-government-congress-republicans-democrats-lay-offs# Par TAYLOR FISHMAN | Le National News Desk Mardi 30 septembre 2025 à 9h29 WASHINGTON (TNND) — Plus de 100 000 fonctionnaires fédéraux démissionneraient mardi, le Congrès n'ayant pas réussi à parvenir à un accord pour éviter une fermeture du gouvernement. Le temps presse à Washington, DC Si le Congrès et le président Donald Trump ne parviennent pas à un accord d'ici minuit mardi, le gouvernement fédéral fermera ses portes - une mesure qui aurait des conséquences immédiates dans toute la région. La semaine dernière, le Bureau de la gestion et du budget a demandé aux agences fédérales de préparer des plans de réduction des effectifs en prévision de licenciements massifs lors d’une éventuelle fermeture du gouvernement. Il s’agira de la plus forte baisse de l’emploi fédéral en une seule année depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon un rapport des démocrates du Sénat, le programme de démission coûtera 14,8 milliards de dollars. Le Bureau de gestion du personnel a déclaré que ce coût unique contribuera à réduire les dépenses du gouvernement fédéral à long terme. Tout au long du second mandat de Trump, des fonctionnaires fédéraux ont été licenciés suite à des mesures de réduction des effectifs imposées par l'administration. En février, Trump a émis un ordre demandant aux agences fédérales de s’attaquer au « gaspillage, au gonflement et à l’insularité » de la bureaucratie. Le ministère de l’Efficacité gouvernementale a aidé l’administration Trump à mettre en œuvre des gels d’embauche et a procédé à des licenciements pour réduire les dépenses inutiles. Le programme de démission différée, appelé Programme de démission différée, a été proposé aux fonctionnaires fédéraux en février. Les employés avaient le choix entre accepter une indemnité de démission ou risquer un licenciement ultérieur. L'indemnité de départ offrait aux fonctionnaires fédéraux le versement de leur salaire jusqu'à fin septembre. Plus de 200 000 travailleurs ont choisi de percevoir l'intégralité de leur salaire et de leurs avantages sociaux pendant une période pouvant aller jusqu'à huit mois durant leur congé administratif. Au total, il y a plus de 2 millions de travailleurs fédéraux, selon le Bureau of Labor Statistics.
  15. Je parlais vis-à-vis des étoilés. Manifestement il a besoin d'eux.
  16. Oui plein de trucs aussi intéressant que çà ...
  17. Il est respectueux voir on se tourne un peu les pouces. Pour l'instant du blabla, il veut que les US refabriquent des navires bon...
  18. Trouvé https://www.france24.com/en/americas/20250930-donald-trump-hegseth-to-address-top-us-commanders-at-secretive-quantico-meeting
  19. Une simple note aurait suffit et le secret pourquoi ? AH j'avais pas vu la partie sur Trump. Donc Hegseth fait juste le chauffeur de salle en fait.
  20. Je met le détail ici. Mais dors et déjà le plan semble recevoir des soutiens importants. Il reprend aussi des éléments de la proposition franco-saoudienne. Je ne vois pas non plus comment Bibi à pu accepter un texte pareil sans se faire méchamment tordre le bras. https://www.lefigaro.fr/international/ce-qu-il-faut-retenir-des-20-propositions-du-plan-trump-pour-la-paix-a-gaza-20250929 Ce qu’il faut retenir des 20 propositions du «plan Trump» pour la paix à Gaza Par Adrien Jaulmes Gaza: si le Hamas rejette l’accord, Israël aura le «soutien total» de Donald Trump La Maison-Blanche a publié le plan du président américain pour Gaza, allant du désarmement du Hamas à la création d’une force internationale. Le président Trump dirigerait un Conseil de paix chargé de superviser la reconstruction de Gaza. Les premiers points du plan pour la paix à Gaza présenté par Donald Trump lundi à la Maison-Blanche, assez vagues, décrivent l’objectif de faire du territoire palestinien une « zone déradicalisée, exempte de terrorisme, qui ne représentera plus une menace pour ses voisins », et « reconstruite dans l’intérêt de sa population ». Sa mise en œuvre prévoit ensuite un échange d’otages et de prisonniers, et des corps des tués. - Les forces israéliennes se retireront jusqu’à une ligne convenue afin de préparer la libération des otages. Pendant ce temps, toutes les opérations militaires, y compris les bombardements aériens et d’artillerie, seront suspendues, et les lignes de front resteront gelées jusqu’à ce que les conditions soient réunies pour un retrait complet par étapes. - Dans les 72 heures suivant l’acceptation publique de cet accord par Israël, tous les otages, vivants ou décédés, seront rendus. - Une fois tous les otages libérés, Israël libérera 250 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité ainsi que 1700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023, y compris toutes les femmes et tous les enfants détenus. Pour chaque otage israélien dont la dépouille sera restituée, Israël restituera les dépouilles de 15 habitants de Gaza tués. À lire aussi EN DIRECT - Proche-Orient : Benyamin Netanyahou annonce soutenir le plan de Donald Trump pour Gaza Désarmement et amnistie du Hamas et aide humanitaire à Gaza - Une fois tous les otages rendus, les membres du Hamas qui s’engagent à coexister pacifiquement et à déposer les armes bénéficieront d’une amnistie. Ceux qui souhaitent quitter Gaza bénéficieront d’un passage sûr vers des pays d’accueil. - Dès l’acceptation de l’accord, l’aide humanitaire sera envoyée dans la bande de Gaza, incluant, comme prévu dans l’accord du 19 janvier 2025, la réhabilitation des infrastructures (eau, électricité, égouts), la réhabilitation des hôpitaux et des boulangeries, et l’entrée des équipements nécessaires pour déblayer les décombres et ouvrir les routes. - L’aide sera distribuée par les Nations unies et ses agences, le Croissant-Rouge ou d’autres institutions internationales n’ayant aucun lien avec l’un ou l’autre des belligérants, et le point de passage de Rafah rouvrira dans les deux sens. Un Conseil de paix dirigé par Trump et une zone économique spéciale Un gouvernement transitoire temporaire sera assuré par un «comité palestinien technocratique et apolitique», chargé d’assurer le fonctionnement quotidien des services publics et municipaux. Il sera composé de Palestiniens qualifiés et d’experts internationaux, sous la supervision et le contrôle d’un nouvel organe international de transition : le «Conseil de paix», qui sera dirigé et présidé par le président Donald J. Trump, avec d’autres membres et chefs d’État qui seront annoncés ultérieurement, dont l’ancien premier ministre Tony Blair. Cet organisme gérera la reconstruction de Gaza jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne ait achevé son programme de réforme, conformément à la proposition franco saoudienne, et puisse gouverner Gaza de manière sûre et efficace. Un plan de développement économique visant à reconstruire et à dynamiser Gaza sera élaboré par un groupe d’experts ayant déjà contribué au développement des villes modernes du Moyen-Orient. Il devra «attirer et faciliter» des investissements qui créeront des emplois et permettre le développement de Gaza. Une zone économique spéciale sera créée, avec des tarifs douaniers et des taux d’accès préférentiels. Pas de départ forcé de populations palestiniennes Personne ne sera contraint de quitter Gaza, et ceux qui souhaitent partir seront libres de le faire et de revenir. «Nous encouragerons les gens à rester et leur offrirons la possibilité de construire une Gaza meilleure», dit le plan. Le Hamas désarmé et démobilisé Le Hamas et les autres factions ne joueront aucun rôle de gouvernement à Gaza, «que ce soit directement, indirectement ou sous quelque forme que ce soit». Toutes les infrastructures militaires, y compris les tunnels et les installations de production d’armes, seront détruites et ne seront pas reconstruites. Un processus de démilitarisation de Gaza sera mis en place sous la supervision d’observateurs indépendants. Il comprendra la mise hors service définitive des armes, soutenu par un programme de rachat et de réintégration financé par la communauté internationale, le tout vérifié par les observateurs indépendants. La nouvelle Gaza s’engagera pleinement à construire une économie prospère et à coexister pacifiquement avec ses voisins. Une force internationale de stabilisation Pour s’assurer que le Hamas et les factions respectent leurs obligations et que Gaza ne représente aucune menace pour ses voisins ou sa population, les États-Unis et leurs partenaires arabes et internationaux déploieront immédiatement «une force internationale de stabilisation temporaire (FIS ou ISF en anglais)». Elle formera et soutiendra les forces de police palestiniennes à Gaza, avec l’aide de la Jordanie et l’Égypte. Cette force collaborera avec Israël et l’Égypte pour aider à sécuriser les zones frontalières de Gaza, avec la participation des forces de police palestiniennes nouvellement formées. Il est essentiel d’empêcher l’entrée de munitions à Gaza et de faciliter la circulation rapide et sécurisée des marchandises afin de reconstruire et de revitaliser Gaza. Un mécanisme de désescalade sera convenu entre les parties. Pas d’occupation de Gaza et retrait des forces israéliennes Israël n’occupera pas et n’annexera pas Gaza. À mesure que l’ISF établira le contrôle et la stabilité, les forces israéliennes se retireront progressivement en cédant le territoire de Gaza qu’elles occupent aux FSI (Forces de sécurité intérieure). Elles se retireront à terme complètement de Gaza, à l’exception d’une présence dans le périmètre de sécurité qui restera en place jusqu’à ce que Gaza soit sécurisée contre toute menace terroriste renaissante. Même si le Hamas retarde ou rejette ce plan, les mesures humanitaires seront quand même mises en œuvre dans les zones transférées par l’armée israélienne aux ISF. Déradicalisation et perspective d’un futur État palestinien Un processus de dialogue interconfessionnel sera mis en place pour «tenter de changer les mentalités et les discours des Palestiniens et des Israéliens» en mettant l’accent sur les avantages que peut apporter la paix. À mesure que le redéveloppement de Gaza progressera et que le programme de réforme de l’Autorité palestinienne sera mis en œuvre, les conditions pourraient enfin être réunies pour ouvrir une voie crédible vers «l’autodétermination et la création d’un État palestinien», que «nous reconnaissons comme l’aspiration du peuple palestinien». «Les États-Unis établiront un dialogue entre Israël et les Palestiniens afin de convenir d’un horizon politique pour une coexistence pacifique et prospère», conclut le plan.
  21. Ambiance stressante pour les généraux à Quantico qui ne savent absolument pas à quelle sauce ils vont être mangés. https://www.france24.com/en/americas/20250930-donald-trump-hegseth-to-address-top-us-commanders-at-secretive-quantico-meeting Trump et Hegseth s'adresseront aux hauts commandants américains lors d'une réunion secrète (?) à Quantico Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a convoqué en toute hâte des centaines de commandants militaires à Quantico mardi pour une réunion en personne, à laquelle le président Donald Trump devait également prendre la parole. Le Pentagone n'a fourni aucune raison officielle pour cette réunion, alimentant les spéculations sur son ampleur, son caractère secret et son objectif. Publié le :30/09/2025 - 07:47 Le président américain Donald Trump et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth prévoient de s'adresser en personne à des centaines de responsables militaires américains mardi après que le Pentagone a soudainement demandé aux hauts commandants du monde entier de se réunir sur une base en Virginie sans révéler publiquement la raison. Le rassemblement sur la base du Corps des Marines à Quantico, près de Washington, a alimenté d'intenses spéculations sur le but et l'intérêt de réunir un si grand nombre de généraux et d'amiraux en un seul lieu, dont beaucoup sont stationnés dans plus d'une douzaine de pays, notamment dans des zones de conflit au Moyen-Orient et ailleurs. Les rencontres entre hauts gradés militaires et dirigeants civils ne sont pas nouvelles. Mais les experts soulignent que l'ampleur de ce rassemblement, la précipitation avec laquelle il a été convoqué et le mystère qui l'entoure sont particulièrement inhabituels. « L'idée que le secrétaire va parler aux généraux et leur donner sa vision de la gestion du département – et peut-être aussi de la stratégie et de l'organisation – est parfaitement raisonnable », a déclaré Mark Cancian, conseiller principal au Centre d'études stratégiques et internationales et colonel des Marines à la retraite. « Ce qui est déconcertant, c'est pourquoi cela se produit dans un délai aussi court, pourquoi cela se passe en personne et ce que cela pourrait impliquer d'autre », a-t-il déclaré. L'incertitude survient alors que le pays est confronté à une possible fermeture du gouvernement cette semaine et que Hegseth, qui a insisté sur l'importance de la létalité et de ce qu'il appelle « l'éthique du guerrier », a pris plusieurs mesures inhabituelles et inexpliquées, notamment en ordonnant des réductions du nombre d'officiers généraux et le licenciement d'autres hauts dirigeants militaires. La nouvelle de cette réunion programmée de manière inattendue a éclaté jeudi, et le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, l'a confirmée mais a refusé de divulguer davantage de détails. Trump ne semblait pas au courant lorsque les journalistes le questionnèrent lors d'une apparition dans le Bureau ovale plus tard dans la journée. Le président répondit qu'il serait « présent s'ils le souhaitent, mais pourquoi est-ce si important ? » Un responsable de la Maison Blanche a déclaré dimanche que Trump prendrait également la parole lors de cette réunion. Le président a déclaré à NBC News que lui et Hegseth « parleraient de la qualité de nos performances militaires, de notre excellente forme et de beaucoup de choses positives ». Le vice-président JD Vance a affirmé la semaine dernière que les médias avaient transformé l’affaire en « une grande histoire » et qu’il n’était « pas particulièrement inhabituel que des généraux qui rendent des comptes à » Hegseth viennent lui parler. L'amiral italien Giuseppe Cavo Dragone, président du Comité militaire de l'OTAN, a qualifié la réunion d'inhabituelle et a déclaré aux journalistes samedi après une réunion de l'OTAN à Riga, en Lettonie, que « depuis mes 49 ans de service, je n'ai jamais vu cela auparavant ». Le manque d'informations détaillées a incité de nombreux participants à Washington à spéculer sur l'objet de la réunion. Quel qu'il soit, Michael O'Hanlon, de la Brookings Institution, a déclaré qu'il soupçonnait un élément dramatique, « aussi important que tout élément de fond ». « L'ampleur même de ce phénomène nous amène à nous demander quel type d'interaction significative peut avoir lieu », a déclaré O'Hanlon, directeur de recherche en politique étrangère à Brookings. « Cela ressemble donc davantage à du théâtre ou à une tentative d'imposition qu'à une tentative d'échange de points de vue. » Bryan Clark, chercheur principal et directeur du Centre pour les concepts et technologies de défense de l'Institut Hudson, a déclaré qu'il s'attendait à ce que la réunion soit axée sur l'évolution de la politique de défense de l'administration Trump. L'armée américaine devrait se concentrer moins sur l'Europe et l'Asie et davantage sur l'hémisphère nord, un changement qui rompt avec des décennies de pratique, a-t-il ajouté. Hegseth a défendu le rôle de l'armée dans la sécurisation de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, en se déployant dans les villes américaines dans le cadre des renforts de forces de l'ordre de Trump et en menant des frappes sur des bateaux dans les Caraïbes qui, selon l'administration, ciblaient les trafiquants de drogue. « Je pense qu'ils essaient de donner le ton, de définir le contexte, pour que ces généraux et amiraux disent que la stratégie que nous avons mise en place est très différente de celle à laquelle vous êtes habitués – nous avons besoin que vous soyez tous d'accord avec elle », a déclaré Clark. Les visioconférences à travers le monde sont difficiles car les dirigeants sont répartis sur plusieurs fuseaux horaires, a déclaré Clark. Les obliger à assister à la réunion en personne permettra de bien saisir le message. « C’est une façon de démontrer que c’est important », a déclaré Clark.
  22. Alors aujourd'hui au menu nous avons : https://www.npr.org/2025/09/30/g-s1-91242/up-first-newsletter-government-shutdown-trump-netanyahu-gaza-pete-hegseth-meeting - un shutdown dès minuit (quasi inévitable à ce stade) et potentiel volonté de Trump de vague de licenciements. - une réunion de plusieurs centaines de généraux à Quantico en Virginie. Cette réunion est unique en raison de la vaste répartition géographique des participants , ainsi que des contraintes logistiques et sécuritaires liées à leur rassemblement, explique Quil Lawrence de NPR. Le message de Trump, qui présente l'événement comme un discours d'encouragement, a fait chavirer certains analystes militaires et anciens officiers, troublant que des officiers généraux soient retirés de la liste pour se faire dicter leur conduite par Hegseth, qui n'était pas considéré comme un poids lourd de la défense avant sa nomination. Cette réunion a également suscité des spéculations selon lesquelles Hegseth chercherait à licencier certains dirigeants militaires.
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