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herciv

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  1. Pour la production d'obus de 155mm on sera à 2millions/an d'ici la fin de l'année pour l'Europe https://www.kyivpost.com/post/51635 Bonne nouvelle pour les artilleurs d’artillerie ukrainiens : plus de canons, plus d’obus L’argent dépensé pour la mise à niveau de la production donne des résultats en Ukraine et en Europe. Aujourd’hui, l’Ukraine est l’un des fabricants d’obusiers les plus prolifiques au monde. par Stefan Korshak | avril 28, 2025 5:30 Partager Un militaire ukrainien de la 24e brigade mécanisée prépare des obus pour tirer un obusier M-109 « Paladin » de 155 mm vers une position russe sur la ligne de front près de Chasiv Yar, dans la région de Donetsk, le 20 juillet 2024, dans le cadre de l’invasion russe de l’Ukraine. (Photo de Handout / Service de presse de la 24e brigade mécanisée / AFP) Partager Chiquenaude Un an après qu’un embargo américain sur les livraisons d’armes a laissé les artilleurs ukrainiens à court de munitions et de canons, l’artillerie des forces armées ukrainiennes (FAU) se gonfle avec des centaines d’obusiers modernes fabriqués dans le pays et une chaîne d’approvisionnement européenne en plein essor qui alimente ces canons – jusqu’à présent – à un rythme supérieur à 100 000 munitions individuelles par mois. Jana Černochová, ministre tchèque de la Défense, a déclaré dimanche soir dans le programme d’information national Otázky Václava Moravec qu’une coalition dirigée par Prague pour l’approvisionnement en munitions d’artillerie de gros calibre à l’Ukraine au cours des quatre premiers mois de 2025 avait livré 400 000 obus à l’armée ukrainienne, et que le financement pour plus de munitions à ces volumes avait été sécurisé jusqu’à l’automne. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken (à gauche) et la ministre de la Défense de la République tchèque Jana Cernochova (à droite) prononcent un discours devant du matériel militaire (vu à l’arrière) lors d’un événement sur les capacités de défense tchèques qui s’est tenu à l’aéroport de Prague-Kbely, à Prague, le 30 mai 2024. (Photo de Petr David Josek / POOL / AFP) Fin 2023, la Tchéquie a proposé un effort transcontinental pour s’approvisionner sur les marchés européens et internationaux en munitions d’artillerie pour l’armée ukrainienne. L’initiative a reçu un soutien au cours de l’année 2024, le Canada, la Norvège, le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas, entre autres, contribuant au financement ou à la capacité de production nationale de coquilles pour répondre aux nouvelles commandes. Autres sujets d’intérêt « Les armes traditionnelles, c’est de l’histoire ancienne » – les drones changent la guerre, dit Zaluzhny Zaluzhny a déclaré que les drones ont révolutionné la guerre, rendant les armes lourdes et les tactiques traditionnelles obsolètes dans les conflits d’aujourd’hui. Fin novembre 2023, les États-Unis ont interrompu tous les transferts d’armes vers l’Ukraine, y compris pour les munitions d’artillerie. Cet embargo a pris fin en mai 2024. L’Ukraine, par le biais de l'"Initiative tchèque pour les munitions », a reçu environ 1,5 million d’obus d’artillerie de différents calibres en 2024, a déclaré Černochová. Les généraux des FAU ont déclaré que l’aide européenne en munitions comblait en partie un vide dangereux laissé par le refus de Washington d’envoyer des munitions pour les cinq premiers mois de cette année-là, aidant à prévenir l’effondrement des défenses dans certains secteurs. Publicité La plateforme en langue tchèque Prime News, dirigée par CNN, citant le ministre des Affaires étrangères Jan Lipavský, a déclaré que grâce aux efforts collectifs européens pour livrer des obus en quantité à l’armée ukrainienne, l’avantage de la puissance de feu de l’artillerie russe, autrefois dominante, a été considérablement réduit – d’environ dix obus russes contre un ukrainien lors des batailles passées, à environ deux contre un en 2025. Les militaires russes et ukrainiens disent généralement que le poids des tirs d’artillerie ukrainiens et russes est à peu près égal, les forces de Moscou ayant un peu plus d’obus à tirer, mais les artilleurs de Kiev tirant à plus longue portée et avec plus de précision. Dans un rapport publié le 24 avril intitulé « Ammunition Breakthrough : The Math Behind Europe’s Artillery Surge », le groupe de recherche militaire basé en Ukraine Conflict Capital a déclaré que l’Europe avait remplacé de manière décisive les États-Unis pour devenir le principal fournisseur d’obus de l’Ukraine, et que les volumes de production étaient en passe d’augmenter davantage. Une nouvelle usine de fabrication, exploitée par la société de défense britannique BAE Systems, près de la ville de Glascoed, devrait être mise en service à l’automne 2024 et, une fois pleinement opérationnelle, sera capable de produire chaque année un demi-million d’obus d’artillerie de 155 mm – un calibre standard de l’OTAN largement utilisé par les unités d’artillerie ukrainiennes. L’installation devrait multiplier par 16 la production de munitions d’artillerie du Royaume-Uni, selon le rapport. Publicité Deux employés de BAE Systems inspectent un obus d’artillerie de 155 mm alors que la tête de la douille est tournée pendant son processus de fabrication à l’usine BAE Systems de Washington, près de Newcastle upon Tyne, dans le nord-est de l’Angleterre, le 8 novembre 2023. BAE Systems, le plus grand entrepreneur de défense d’Europe, a un partenariat de longue date avec le ministère britannique de la Défense d’une valeur de plus de 2,4 milliards de livres sterling. Le site de Washington, au Royaume-Uni, effectue le forgeage, l’usinage et le traitement de mortiers de gros calibre, d’artillerie et de munitions de chars, en utilisant sa forge sur site de 250 tonnes, l’une des plus avancées technologiquement de son genre. (Photo par Oli SCARFF / AFP) Les plans annoncés fin 2023 par l’énorme fabricant d’armes allemand Rheinmetall pour augmenter la production d’obus d’artillerie sont également en bonne voie, selon le rapport, et les installations principalement en Allemagne et en Espagne fabriqueront probablement 750 000 obus de tous types d’ici 2025, avec une augmentation à une capacité annuelle de 1,1 million d’obus d’ici 2027, selon le rapport. Ces chiffres correspondaient aux déclarations publiques de Rheinmetall. Publicité Le rapport de Conflict Capital indique que la société française Nexter-KNDS sera, en 2025, probablement en mesure de livrer 100 000+ obus finis et 96 000 douilles à assembler ailleurs, la PGZ polonaise visera un volume de 150 000 obus et la STV tchèque stabilisera probablement la production à 150 000 unités par an. Collectivement, les fabricants d’obus européens produiront probablement, selon ces données, environ deux millions d’obus d’artillerie en 2025, soit environ le double du chiffre de 2024. Les principaux goulets d’étranglement comprennent les matériaux explosifs tels que le TNT, le RDX, l’IMX-104 et la nitrocellulose pour les ergols, mais il est possible que la production continentale atteigne 2,4 millions d’obus en 2026 et même s’accélère par la suite, selon le rapport. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, les États-Unis ont envoyé à Kiev environ deux millions d’obus, en grande partie tirés des stocks existants, soit environ 600 000 obus par an. D’après ces chiffres, une éventuelle interruption des livraisons de munitions d’artillerie fabriquées aux États-Unis à l’Ukraine – plus récemment, l’administration Trump a arrêté tous les transferts d’armes à Kiev pendant environ deux semaines en mars 2025 – pourrait être plus que couverte par l’augmentation de la production européenne, indique le rapport. Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky écoutent le vice-président JD Vance (à droite) lors de leur rencontre dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025. Publicité « En seulement trois ans, l’Europe est passée d’une production « presque artisanale » en 2022 à des niveaux de production rivalisant avec ceux de la Chine », indique le rapport. Un rapport publié le 24 avril par la chaîne estonienne ERR News indique que la construction d’une installation militaire d’explosifs utilisant du pétrole de schiste comme matière première commencera dans le comté de Pärnu en 2025 et commencera la production de RDX – un explosif d’obus largement utilisé – en 2028. Le coût de démarrage sera de 8,17 millions de dollars (7,2 millions d’euros) et le coût total sera de 120 à 130 millions de dollars (120 à 130 millions d’euros), et la production annuelle sera de 600 tonnes de RDX par an, selon le rapport, citant le ministre de la Défense Hanno Pevkur. Une ligne d’obus de 155 mm conjointe Rheinmetall-Ukroboronprom est déjà en service en Ukraine, qui vise à produire entre 80 000 et 100 000 obus en 2025. Les plateformes d’information ukrainiennes affirment que la nouvelle installation financée par Rheinmetall complétera la production d’obus de calibre soviétique (152 mm et 122 mm) fabriqués en Ukraine depuis des décennies. Publicité Un technicien de l’entreprise d’armement et équipementier automobile allemand Rheinmetall travaille sur des munitions de 155 mm qui seront livrées aux forces ukrainiennes pour le Panzerhaubitze 2000 (obusier blindé 2000). (Photo d’Axel Heimken / AFP) Les producteurs ukrainiens d’obusiers ont également augmenté leur production pour donner à l’AFU, pour la première fois de son existence, un approvisionnement important en pièces d’artillerie modernes et aptes au combat. À certains égards, les canons sortent si vite que l’Ukraine est devenue l’un des principaux fabricants de systèmes d’artillerie au monde, selon certains médias. Un rapport publié vendredi par le groupe de recherche Army Technology indique que la production ukrainienne de l’obusier Bohdana de 155 mm développé dans le pays est, depuis l’invasion russe à grande échelle, passée de six systèmes par mois à plus de 20 par mois, et que la production pourrait atteindre 36 systèmes par mois. Obusier à roues robuste, similaire au système d’artillerie français César, le Bohdana est populaire auprès des artilleurs ukrainiens pour sa simplicité de construction, sa facilité d’utilisation et son canon de haute qualité et son équipement de visée permettant des tirs précis à longue portée. L’Agence nationale ukrainienne d’approvisionnement en matière de défense a attribué à l’investissement de l’État européen dans la fabrication d’artillerie ukrainienne l’augmentation de la production de Bohdana et les matrices et outils avancés nécessaires à la fabrication d’un système d’artillerie conforme aux normes de l’OTAN, entièrement capable de tirer toute la gamme des munitions modernes de 155 mm, indique le rapport. Gunners from 43rd Separate Mechanized Brigade of the Armed Forces of Ukraine fire at Russian position with a 155mm self-propelled howitzer. (Photo by AFP) Ces chiffres de production, qui se traduisent par un nombre théorique de 432 Bohdana fabriqués en Ukraine par an, se comparent favorablement à l’obusier à roues PCL-181 de la Chine sortant d’une ligne de la République populaire à environ 200 unités par an, ou à l’obusier chenillé K-9 de la Corée du Sud, actuellement fabriqué par Hanwa Aerospace à environ 240 unités par an, a rapporté dimanche la plate-forme d’information militaire ukrainienne OSINT. « La capacité (de produire des obusiers Bohdana), en particulier la production de canons bruts, est un immense bond en avant pour l’industrie de la défense ukrainienne », indique en partie le rapport.
  2. Un petit point de situation pour la France et L'Espagne sur le black-out : https://www.lefigaro.fr/international/en-direct-panne-d-electricite-massive-le-trafic-ferroviaire-interrompu-dans-toute-l-espagne-20250428#28-04-2025-14-34-41 En France, RTE indique avoir identifié de brèves coupures au Pays basque, mais le réseau reste «sécurisé» En France, quelques coupures ont eu lieu au Pays basque, rapidement résolues, rapporte le gestionnaire du réseau électrique RTE. «Le réseau ibérique a été déconnecté automatiquement du réseau européen de 12h38 à 13h30, heure à laquelle a été remis en service la ligne électrique 400 kV entre la Catalogne française et espagnole. En France, des foyers ont été privés d’alimentation électrique pendant quelques minutes dans le Pays basque. L’ensemble a été rétabli», détaille-t-il, dans un communiqué.
  3. Black-Out en Espagne et au Portugal et un peu en France : https://www.lefigaro.fr/societes/l-espagne-le-portugal-et-le-sud-de-la-france-touches-par-une-coupure-d-electricite-massive-20250428 Une enquête est en cours sur les causes de cet incident qui questionne la vulnérabilité énergétique du continent européen. Une panne d’électricité massive a touché toute l’Espagne ce lundi 28 avril 2025, provoquant des coupures de courant généralisées ainsi que des perturbations sur le réseau téléphonique. Certaines régions du Portugal et du sud de la France, interconnectées au réseau espagnol, ont également été affectées. La ministre de la Transition écologique, Sara Aagesen, s’est rendue au centre de contrôle de Red Eléctrica pour superviser les opérations de rétablissement, tandis que Red Eléctrica a mis en œuvre un plan d’urgence pour rétablir l’alimentation électrique progressivement, en commençant par le nord et le sud de la péninsule. Le gouvernement espagnol a également convoqué une réunion de crise, rapporte le journal espagnol El País. Nous «activons des plans de rétablissement de l’approvisionnement électrique en collaboration avec les entreprises du secteur après la panne survenue dans le système de la péninsule», a annoncé la compagnie espagnole sur son compte X, précisant que «les causes sont en cours d’analyse». L’aéroport de Barajas, ainsi que les métros de Valence et Barcelone, sont paralysés, rapporte le média espagnol El Mundo. Cette panne a également affecté les systèmes de paiement et paralysé certaines infrastructures essentielles. Les principales compagnies d’électricité espagnoles n’ont pour l’instant pas fourni d’explication officielle. Les autorités indiquent que les causes de cet incident majeur sont encore en cours d’identification. Une rupture des exports de RTE est d'ailleurs visible aujourd'hui : https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere#
  4. Refus d'un jour, permission le lendemain. Tout çà est à géométrie variable et s'adapte à la diplomatie du moment. Moi je vois juste que la "défense de l'Europe passe par la défense de l'Ukraine" et que ce discours commence à avoir de la constance en plus de sa cohérence autant que celui de Poutine. Je remarque également qu'il est prononcé en pleine négo entre les Ukrainiens et les Russes. Enfin Poutine a bien pris soin de répondre au Européens la semaine dernière sur le fait d'envoyer des troupes est un casus belli pour lui. Dans ces condition affirmer que l'Europe n'est ne fait pas parti des négo me semble au mieux un cache misère. Parce que dans le fait sans l'Europe pour l'appuyer VZ n'aurait que ses yeux pour pleurer.
  5. Un tel discours ne peut amener qu'une seule conclusion. Il y aura des troupes européenne en Ukraine paix ou pas paix. Je sais que Poutine menace l'Europe mais l'Europe est quand même très claire sur son but stratégique. Pour l'instant donc Poutine a escaladé mais n'a pas encore reçu de réponse européenne qui laisse je pense une chance à Trump de s'en sortir avec les honneurs mais sans se faire d'illusion pour la suite.
  6. herciv

    L'Inde

    Les indiens aiment bien se projeter et avec l'administration Trump c'est ... comment dire ? ... D'autre part ils ont un agenda stratégique eux-aussi et se mettre dans la main des américains sans IP çà va pas être possible.
  7. Je sais vraiment pas quelle solution ils vont trouver pour gérer l'équilibre du bestiau à chaque rupture d'emport de charges.
  8. Je suis pas loin de le penser. Les marines sont globalement très gênées par le paramètre emport quand il faut intervenir loin de leur base particulièrement sur les munitions anti-aériennes. Les munitions d'un railgun sont faciles à stocker et beaucoup moins volumineuses. Contre des cibles faiblement manoeuvrantes (exemple navire) elles peuvent être utilisées de très loin. Je rappel que la vitesse de déplacement de ces munitions c'est 4km/s. Ensuite contre les cibles moyennement manoeuvrantes forcément la portée utile est moins importante mais rien ne t'empèche d'avoir des munitions airbust même pour un railgun. D'ailleurs il y a des présentations de telles munitions qui ont déjà été faites. Donc un railgun contre des drone ou des missiles pas trop manoeuvrants c'est complètement valable. Donc il reste surtout les missiles ballistiques et là effectivement il faut garder des missiles adaptés.
  9. Encore des qui découvre qu'avoir un seul grand frère çà peut faire mal quand le grand frère détourne les yeux.
  10. Le problème n'est pas de taper l'adversaire de temps en temps. Le problème c'est le rythme d'emploi, la MCO quoi. Et là il n'est vraiment pas bon le bouzin.
  11. Et un avion pour faire la guerre il y ont pensé ?
  12. Avec 16 ou 32 missiles pour moi le problème est entier. Les navires n'emportent pas de munitions donnant aux marines modernes des capacités de durer longtemps sur des zones éloignées de leur zone d'avitaillement. La taille du magasins de munitions est juste fondamentale et les missiles sont d'autant plus un handicap qu'ils prennent de la place à bord, qu'ils sont long à fabriquer et qu'ils sont chers. Je pense que rapidement la guerre en mer va changer avec surtout les railguns. Et çà va se faire très vite grâce à la construction modulaire.
  13. Pour les mêmes raisons j'espère que l'ISL testera rapidement en Ukraine son railgun terrestre en solution anti-aérienne. L'interception de missiles fabriqués en grande quantité ne peut pas reposer sur des missiles fabriqués en petite quantité avec des budgets de plusieurs ordre de grandeurs différents des munitions à intercepter. En attendant il faut éviter de rentrer en guerre avec des nations comme les Houthis. https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/guerre-futur-arme-futur-ce-canon-electromagnetique-tirera-fleches-14-400-km-h-abattre-missiles-hypersoniques-117280/ Arme du futur : ce canon électromagnétique tirera des « flèches » à 14 400 km/h pour abattre des missiles hypersoniques ! Sur le salon Euronaval à Villepinte, Futura a découvert une version miniaturisée du futur démonstrateur du railgun européen. Développé par l’institut franco-allemand de Saint-Louis, ce canon électromagnétique pourra être embarqué à l’avant d’un navire de la marine nationale pour servir de défense anti-missile. au sommaire Des projectiles hypersoniques Un tir à 4 000 m/s À lire aussi À Euronaval, sur le vaste stand du ministère des Armées et des Anciens combattants, de nombreuses technologies innovantes sont présentées. Parmi elles, Futura a pu voir le projet de railgun européen baptisé Thema, pour TecHnology for Electro-Magnetic Artillery. Sous une épaisse vitre, un modèle miniature de tourelle dotée d'un canon placé sur la proue d'un navire tire des projectiles de 5 x 5 mm à une vitesse de 120 m/s sur une photo de drone suicide. Effet garanti pour ce modèle réduit qui ressemble à un jouet. Ce n'en est cependant pas un puisqu'il fonctionne exactement comme le prototype de railgun à l'échelle réelle en cours de développement. Si ce salon de l'armement n'est pas un endroit où l'on parle facilement aux journalistes, notre interlocuteur a bien voulu donner quelques détails de cette future arme défensive prévue pour équiper un navire ou un véhicule terrestre. Des projectiles hypersoniques Le démonstrateur du canon électromagnétique est actuellement développé par l'Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis (ISL). Il devrait être capable de réaliser ses premiers tirs de projectiles d'ici 2025. Pour le moment, le laboratoire dispose de plusieurs démonstrateurs, notamment le canon NGL-60 (New Generation Launcher), un lanceur de calibre 60 mm permettant de tirer des projectiles de l'ordre du kilogramme, ainsi que le canon Rafira (RApid FIre RAilgun). Celui-ci peut tirer des salves rapides de projectiles de calibre 25 mm. Les deux calibres de projectiles sont capables d'atteindre des vitesses initiales, c'est-à-dire à la sortie de la bouche du canon, allant respectivement entre 2 000 m/s et 3 000 m/s. Le démonstrateur prévu pour 2028 devra les tirer à 2 000 m/s, c'est-à-dire 7 200 km/h. De quoi étendre la portée d'une frappe à plus de 200 km et assurer une défense aérienne rapide grâce à la réduction du temps de vol. Selon l'ISL, la létalité augmente également en raison de la forte vitesse à l'impact. À terme, l'objectif est de parvenir à concevoir des défenses antimissiles, basées sur des tirs en rafales de projectiles avec une vitesse de 4 000 m/s, soit 14 400 km ! De l'hypersonique pour atteindre des missiles, eux aussi, hypersoniques. Vidéo simulant l’utilisation d’un railgun de défense anti-missile à partir d’un navire. Le tir en salve permet d’intercepter plusieurs missiles. © ISL Un tir à 4 000 m/s Dans tous les cas, les munitions ne sont pas explosives. Un atout pour garantir la sécurité d'un navire en pleine mer. Il s'agit de flèches composées de matériaux conducteurs. Pour fonctionner, le canon électromagnétique nécessite d'alimenter avec un courant de forte intensité deux rails conducteurs pour créer le champ magnétique. La force de Laplace fait le reste du travail en appliquant une énorme accélération au projectile. Une puissance qui lui permet de sortir de la bouche du canon à une vitesse hypersonique ! L'ISL a expliqué à Futura que l'un des problèmes principaux à résoudre reste l'usure des matériaux en raison des importantes contraintes mécaniques. Le laboratoire planche sur ce sujet. Des améliorations ont déjà eu lieu, notamment pour ce qui est du projectile qui dispose désormais d'un coffrage qui s'en libère en sortie de canon. L'autre nouveauté est la création par l'ISL d'un générateur portant l'appellation de XRAM. Contrairement aux générateurs habituels qui fonctionnent en série, cette source inductive de puissance pulsée, est alimentée en parallèle. Le générateur est de forme circulaire et ce procédé dispose de deux atouts : une compacité améliorée et surtout la possibilité de disposer immédiatement du reste de l'énergie non consommée par un tir. En conséquence, ce système améliore la rapidité des tirs en salve. La France et ses partenaires européens ne sont pas les seuls à plancher sur les railguns. Les États-Unis étaient très en avance sur ce type d'arme, mais ont finalement mis en pause son développement pour se consacrer aux missiles hypersoniques et aux canons laser ou encore à impulsion électromagnétique. Comme Futura l'avait déjà évoqué, le Japon développe également une arme de ce type et l'a d'ailleurs testé depuis un navire. Enfin, la Chine affirme avoir également mis au point des railguns.
  14. As-tu remarqué combien de temps MBDA met pour fabriquer un seul aster ou un seul MDCN ? Ces missiles sont donc à réserver pour des missions de tirs sur des cibles de haut de spectre. Il n'y a pas de stocks et encore moins de capacités suffisantes de fabrication pour que ces munitions soient utiles très longtemps. Ca veut donc dire qu'une guerre de haute intensité en mer ne peut pas reposer sur ces munitions. L'architecture d'une marine de guerre HI doit en tenir compte. Je pense donc qu'on va rapidement voir des railgun, des armes haute intensité et des drones remplacer les missiles pour la défense aérienne voir l'affrontement entre navires. Je pense aussi que les missiles qui prennent trop de place dans un navire vont être remplacé par des munitions plus petites mais plus nombreuses et que l'approche d'une cible se ferra grâce à la discrétion. (petite taille). Bref qui dit petit missiles dit moins de carburant.
  15. Ce que je veux dire c'est que modifier l'armement des navires de la marines revient à modifier les missions de notre marine. Actuellement elle fait le job, sous tension certe, mais elle fait le job contrairement aux marines avec beaucoup de silos sur les navires. Dit autrement si tu mets ton budget pour avoir beaucoup de silos sur un navire dont tu n'est pas capable d'assurer la MCO, ta marine ne sort jamais et n'effraie personne et ne sert donc à rien (cf la marine allemande ou la danoise). Si tu vois où je veux en venir.
  16. On parle plus de taupe à ce niveau c'est du sabotage. Je pense en plus que le pentagone est un tel mammouth avec des responsabilités tellement diluées que personne ne prendra de risques pour fragiliser Trump.
  17. C'est fait. Les Forges de Bretagne sont reprises par EUROPLASMA. La production de munitions de moyen calibre va pouvoir être boostée. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/reprise-de-la-fonderie-de-bretagne-decision-finale-du-tribunal-attendue-aujourd-hui-1022966.html
  18. EH bien il faudrait savoir à quelle type de guerre la MN va être confrontée dans les 20 ans qui viennent. Je rappel que la principale contrainte de notre marine est d'opérer loin de ses bases principales. QUi dit loin veut dire aussi longtemps et probablement de manière autarcique, c'est-à-dire sans pouvoir compter sur des ravitaillement réguliers en munition et sur une MCO efficiente. Faut-il des navires lourds qui emportent de nombreuses munitions (croiseurs 10000T avec une centaine de missiles) ou de nombreuses unités légère pouvant avitailler facilement avec quelques munitions pour blanchir une zone un temps plus court mais facilement relevable ? Perso je ne sais pas répondre. Et je crois que cette réponse ne peut pas facilement être tranchée tant que ces navires n'auront pas de systèmes de défense low cost comme des armes à énergie dirigées ou des drones anti-drone récupérables et à réaction rapide ou quoi d'autre qui permettrait à notre marine de durer sur un théâtre éloigné. Soit dit en passant nos adversaires ont les mêmes contraintes.
  19. Qui pour le remplacer et surtout quelle institution. Vu l'état du secrétariat à la défense et du Pentagone c'est pas là qu'il faut chercher : https://www.politico.com/news/magazine/2025/04/20/pentagon-chaos-ullyot-hegseth-00205594 L’ancien porte-l’ître du Pentagone Détails « Mois de l’Enfer » à l’intérieur de l’Agence
  20. Plus de détails ici : https://www.tagesschau.de/investigativ/ndr-wdr/ruestungsgueter-deutschland-bundeswehr-ukraine-100.html État d'avancement : 10.04.2025 17:00 L'expérience de l'Ukraine en matière d'armes allemandes a été mitigée. Selon un document interne de la Bundeswehr, qui est présenté par le NDR, WDR et le S-, posent des problèmes majeurs avec les équipements modernes à grande échelle. Qu'est-ce que cela signifie pour l'achat futur de matériel de défense? Par Florian Flade, WDR, Tamara Anthony et Reiko Pinkert, NDR Les responsables militaires de la Bundeswehr sont formés à l'école du sergent de l'armée en Saxe de Delitzsch. Les sergents et les sergéries apprennent ici les bases de la défense du pays et de l'alliance. Le 30. Un invité inhabituel s'est intensifié autour de 200 soldats: l'attaché militaire adjoint de l'ambassade d'Allemagne à Kiev a donné une conférence sur les expériences de l'Ukraine dans la lutte contre les forces armées russes. Le diplomate de la Bundeswehr a rapporté ce qu'il avait appris en Ukraine sur le style de combat des Russes, a parlé d'un « sacrifice inimaginable » de soldats russes, de la guerre des drones omniprésente, des défis de la logistique et de l'approvisionnement médical sur le front ukrainien. Étonnamment claire et dans des mots plutôt non diplomates, l'attaché militaire a également décrit les expériences que les Ukrainiens avaient eues ces dernières années avec du matériel de guerre allemand. Vulnérabilité technique, trop peu de munitions C'est ce qui ressort clairement d'un protocole classifié de la conférence, qui est à la disposition du Gouvernement de la République fédérale de Corée, de la République démocratique du Congo et de la République démocratique du Congo, d'un document qui n'est pas destiné au public. Le document traite de huit systèmes d'armes que l'Allemagne a mis à la disposition de l'Ukraine. Selon le bureau-citerne de 1988, le Panzerhaubitze avait une « vulnérabilité technique si élevée que le service de la guerre est fortement remis en question ». Le char de bataille Léopard 1A5 a été considéré comme « fiable », mais n'a souvent été utilisé que comme une artillerie temporaire en raison d'un blindage trop faible, l'exigence de réparation est élevée dans le nouveau Leopard 2A6, et souvent aucune réparation sur le terrain, c'est-à-dire une réparation à l'avant, est possible. La BND et la Bundeswehr avertissent clairement que rarement le risque d'une attaque russe sur le territoire de l'OTAN. plus Le système de défense aérienne IRIS-T est très efficace, cependant, le prix des munitions était trop élevé et il n'était « pas disponible dans le nombre nécessaire ». Le système de défense aérienne PATRIOT est aussi essentiellement un « système d'arme à équivalent », mais « impropre à un usage militaire, parce que le véhicule porteur est trop vieux et plus aucun approvisionnement en pièces de rechange par les fabricants ». Selon le protocole, la conclusion de l'attaché militaire donne un peu plus de mal à la guerre : « Illimité de la guerre n'est guère un important engin allemand ». La conclusion est également la suivante: "Le dispositif compliqué reste inutilisé (...) L'utilisation d'équipements ultramodernes et complexes à grande échelle est faible si les troupes ne peuvent pas effectuer de réparation sur place." Conséquences pour les marchés publics? Qu'est-ce qu'un jugement aussi clair signifie sur l'utilisation de ces systèmes d'armes pour l'Allemagne? Quelles sont les conséquences pour les plans de la Bundeswehr? Et les connaissances acquises pendant la guerre en Ukraine sur les différents systèmes se répercutent-elles sur les futurs projets d'achat et les nouveaux projets d'armement suffisamment et suffisamment rapidement? Un porte-parole du Ministère de la défense ne voulait pas s'exprimer sur le document interne et sur l'expérience de l'Ukraine qui y a été décrite. Il n'a expliqué que les autorités ukrainiennes à tous les systèmes d'armes livrés, à la réparation et à la fourniture de pièces détachées et à la fourniture de munitions en échange constant. Au plus tard depuis l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, le réarmement a été un terme socialement viable. plus "Vous devez entrer dans un dialogue étroit avec l'Ukraine dans le cadre d'un partenariat étroit et examiner ces lacunes et également tenir compte de ce synonyme de marchés publics futurs", déclare la porte-parole du groupe des Verts, Sara Nanni. Il demande que les enseignements tirés de la guerre en Ukraine soient rapidement intégrés dans la formation, la planification et les achats. Manque d'expérience des systèmes occidentaux? De la Bundeswehr, on dit que l'Ukraine se trouve dans une situation particulière: par le fait que de nombreux États occidentaux ont fourni différents engins ces dernières années, les forces armées ukrainiennes sont considérablement forcées. Il n'y a pas d'expérience dans le traitement des systèmes occidentaux, les soldats sont souvent entraînés en très peu de temps. En outre, les armes seraient parfois utilisées différemment de ce qui serait prévu pour la Bundeswehr en cas de guerre. D'autre part, il n'est pas signalé: le champ de bataille en Ukraine se déroule maintenant avec un test pratique pour les systèmes d'armes, qui étaient auparavant utilisés par la Bundeswehr principalement dans des conditions d'entraînement - et qui ont souvent été développés il y a longtemps pour des scénarios de guerre dans lesquels des développements récents tels que l'utilisation massive de drones, par exemple, n'ont pas été pris en compte. Toutefois, le chef adjoint du bureau présidentiel ukrainien, Pawlo Palissa, a également souligné les possibilités de la situation actuelle dans un entretien avec le studio de l'ARD à Kiev. «Je vois l'avantage que les pays partenaires, dont l'Allemagne, ont la possibilité de tester les capacités de combat réelles de leurs armes, de leurs équipements, de les adapter au domaine de combat moderne et d'être préparés aux défis de sécurité de l'avenir», déclare M. Palissa. "Cela signifie la production de systèmes d'armes et d'équipements qui seront pertinents à la fois sur le champ de bataille actuel et dans un avenir proche." Conditions strictes En Ukraine, les conditions sont plus strictes, car la livraison d'armes, l'entretien et la réparation sont organisés par les États d'appui de différentes manières. Par exemple, la réparation de grands dispositifs endommagés ou défectueux continue de poser un défi immense. Par exemple, les réservoirs ne peuvent pas être réparés près du front, principalement en raison de la menace de drones. Les installations de réparation, appelées "Repair Hub", qui exploitent désormais des sociétés de défense occidentales telles que Rheinmetall en Ukraine, sont situées à l'ouest du pays, loin du front, ou dans les États voisins comme la Pologne. Dans les cercles de la Bundeswehr, on suppose que l'Allemagne pourrait probablement aussi être confrontée à des problèmes similaires en cas de guerre à l'Ukraine: bien que les conditions préalables fondamentales dans le domaine de la réparation soient bien meilleures et au moins la planification théorique entraîne des temps de réparation plus courts, des pièces de rechange suffisantes et une logistique sans heurt. Cependant, la réalité pourrait rapidement sembler différente, avertissant les initiés de la Bundeswehr, par exemple si une attaque contre les États baltes a déclenché l'affaire de l'alliance et les forces de la Bundeswehr devaient y aller à la guerre. À la demande du R défense, de la République démocratique du Congo et de la République populaire démocratique de Corée, tant Rheinmetall que d'autres sociétés de défense ne voulaient pas exprimer leurs difficultés dans l'utilisation des systèmes d'armes. Problèmes de bureaucratie Bien que le personnel ukrainien soit également formé à la réparation, il faut souvent des mois pour que des systèmes d'armes tels que des obus obus puissent être réparés. Les représentants de la Bundeswehr ne sont pas en retard, les représentants de la Bundeswehr font en outre qu'il serait plus difficile de rendre la bureaucratie allemande avec des licences d'exportation compliquées et parfois longues pour les armes. À Panzerhaubitze, 2000 est connue depuis un certain temps que le système est considéré comme vulnérable: les problèmes logiciels ou le canon du canon viennent rapidement surchauffer et doivent être remplacés, selon l'Ukraine. Le obusier est généralement considéré comme un système d'armes puissant et précis. Du protocole interne à la présentation de l'attaché militaire allemand adjoint de Kiev, on peut voir qu'en Ukraine, les anciens systèmes d'armes allemands sont probablement valorisés - l'une de toutes les choses que la Bundeswehr a retirée. Le char anti-flash "Papared", qui est utilisé devant tout le monde contre les drones et les missiles de croisière russes, est considéré comme "le système d'arme le plus populaire, le plus efficace et le plus fiable", dit le journal. L'attaché a fait rapport sur le véhicule blindé de transport de troupes "Marder": "Très populaire véhicule de combat sans restriction". "Mass et haute technologie" nécessaire Cependant, on ne peut pas fondamentalement tirer la conséquence de renoncer à des systèmes d'armes modernes, même de haute technologie à l'avenir, dit l'ancien général Hans-Lothar Domrose : Bien que les systèmes d'armes plus anciens soient souvent plus fiables en termes réels d'utilisation, il faut néanmoins aligner les scénarios de guerre futurs plus modernes, explique Domre. "Nous avons besoin à la fois de masse et de haute technologie." Selon l'ancien général, la guerre en Ukraine montre à quel point l'utilisation et la défense des drones et la rectification des drones et la reconnaissance dans le champ électromagnétique, c'est-à-dire la radio et les signaux, sont importantes à l'avenir. Une conclusion importante de l'Ukraine, le responsable de la politique de défense verte, Nanni, met en garde contre le taux élevé de défaillance des matériaux, plus de systèmes d'armes devraient simplement être disponibles: "Mais il est également clair que nous ne pouvons plus penser avec des quantités aussi faibles, mais plutôt supposer que les véhicules ont une longue période de temps, même après un dommage, où ils doivent être maintenus." Ce vendredi, le groupe de contact pour la défense de l'Ukraine (UDCG) se réunira à nouveau à Bruxelles, le groupe de contact des pays qui soutiennent les pays qui fournissent à l'Ukraine des armes, des équipements et une aide à la formation. On discutera à nouveau des systèmes d'armes qui peuvent être fournis. Jusqu'à présent, le groupe de contact ukrainien s'était réuni à la base militaire américaine de Ramstein en Rhénanie-Palatinat, en particulier à l'invitation des États-Unis. Plus récemment, le Royaume-Uni a dirigé la réunion de février.
  21. On parle souvent de la qualité du matériel militaire allemand. Voici un rapport allemand qui tourne actuellement sur certains de ces matériel "combat tested mais non "combat proven". Je tiens à mettre le focus sur le problème de la MCO qui en font des matériels inutilisables et .. toute l'OTAN qui achète à tour de bras ces matériels .... ou le matos US qui a des tares équivalentes (cf le F-35). L'expérience de l'utilisation de l'équipement militaire allemand en Ukraine s'est avérée décevante et « dégrisante », selon un rapport de l'attaché militaire adjoint de l'Allemagne. Ce rapport, qui n'est pas destiné au public mais qui a été présenté à l'école de la Bundeswehr à Delitzsch, a été obtenu par les médias allemands NDR, WDR et Süddeutsche Zeitung. Il examine en détail l'utilisation des équipements militaires fournis à l'Ukraine par l'Allemagne. Voici les caractéristiques de certaines des armes que Berlin a fournies à Kiev : - Obusier automoteur PzH 2000 - « très grande vulnérabilité technique », ce qui « remet en question sa pertinence ». - Char Leopard 2A6 - très coûteux à réparer, et impossible à réparer sur le front, en grande partie à cause des drones d'attaque. - Le char Leopard 1A5 s'est avéré « fiable », mais en raison de la faiblesse de son blindage, il n'est souvent utilisé que comme support d'artillerie. - Le système de défense aérienne IRIS-T est efficace, mais ses munitions sont très chères. - Le système de défense antimissile américain Patriot, que la Bundeswehr utilise elle-même et qu'elle a fourni à l'Ukraine, est « excellent » mais « inutilisable » parce que son véhicule porteur est trop vieux et que le fabricant ne fournit plus de pièces de rechange. Le rapport indique que des modèles plus anciens, qui ne sont plus utilisés par la Bundeswehr ou qui sont considérés comme obsolètes, se sont révélés bien meilleurs. Il s'agit notamment de l'affût antiaérien Gepard et du véhicule de combat d'infanterie Marder. Autre conclusion du rapport de l'attaché militaire allemand en Ukraine : les conditions d'utilisation du matériel allemand en Ukraine sont plus difficiles que les conditions d'une éventuelle guerre sur le territoire allemand. Tout d'abord, les Ukrainiens ont moins d'expérience dans l'utilisation des armes occidentales. Deuxièmement, la logistique des équipements endommagés en Ukraine est compliquée, car les centres de réparation (y compris ceux de l'entreprise allemande Rheinmetall) sont situés à une grande distance du front - Deutche Welle Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
  22. Ouiap. C'était prévisible vu le début de mandat. Il n'arrive pas à mettre en place son planning à l'international alors il va tenter de le mettre en place chez lui. C'est les atlantistes qui vont se faire du mouron, eux qui espère attendre 4 ans que le pouvoir change de main.
  23. C'est intéressant de vois la marine néerlandaise s'intéresser à des systèmes autonome de positionnement.
  24. Oh merde. Paix à son âme et soutien à sa famille.
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