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Ca a l'air d'être aussi sympa que chez nous le vote du budget !! https://www.france24.com/en/video/20251007-us-shutdown-crisis-deepens-after-senate-rejects-spending-plans
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2023 Guerre de Soukhot
herciv a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Bibi, un poil en PLS, rappel aux US qu'ils ont besoins d'alliés. C'est pas faux mais lui aussi et il semble l'avoir oublié à force de massacrer les gazaouis. https://www.news18.com/world/superpowers-need-allies-netanyahu-warns-trump-cites-irans-missile-programme-threat-9619286.html -
Trump refait parler de lui : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/07/trump-menace-d-instaurer-l-etat-d-urgence-et-d-envoyer-l-armee-dans-les-villes-americaines_6644872_3210.html
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L'Or est quasiment à 4000 dollars l'once. Je pensais être pessimiste quand je disais 4000 avant la fin de l'année. Que nenni. Ca sera avant la fin du mois voir même de la semaine. Les taux d'intérêt US baissant çà aide à faire monter le cour.
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Ce qui fait la valeur de ce casque ce sont les optiques qui doivent faire la passerelle entre la verrière du f-35 et les yeux du pilote. C'est aussi dans le casque que sont les optiques adaptatives indispensables pour corriger / compenser les déformations / oscillations de de la verrière pendant le vol. L'interprétation de @Picdelamirand-oil est possible compte tenu de ces optiques adaptatives à conditions de bien connaitre les caractéristiques des yeux du pilotes. Techniquement çà me semble possible. Reste le cadre contractuel. Qu'est-ce qui a été négocié entre le fabricant de ces casques et le JPO.
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2023 Guerre de Soukhot
herciv a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Ca s'appelle une humiliation. Et là c'est infligé à une personne connue internationalement. C'est donc une cible de choix pour tout pékin. Il est particulièrement anormal que les autorités israéliennes ne l'aient pas pris en compte et montre à quel point l'image qu'Israël offre au reste du monde n'importe pas. -
Pour l'instant les contrats que j'avais vu c'est en moyenne trois casques par F-35. Pour le reste il faudrait que je vois les travaux faits sur les optiques pour réadapter les casques et chez qui ils les fonts (armées ou industriel). Pour moi c'était un casque par pilote. Je vais chercher l'info sauf si tu l'as.
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2023 Guerre de Soukhot
herciv a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Le ministre suédois des affaires étrangères seraient une mauvaise source ? Ou tu n'as pas lu le lien ? "Elle n’a pas reçu suffisamment d’eau et de nourriture. Elle a également déclaré avoir développé des éruptions cutanées qu’elle soupçonne d’être causées par des punaises de lit», a indiqué le ministère suédois des Affaires étrangères dans un courriel destiné à ses proches" -
2023 Guerre de Soukhot
herciv a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Greta va garder un mauvais souvenir de tout çà. La réalité européenne est loin de la réalité du reste du monde. https://www.lefigaro.fr/international/flottille-pour-gaza-des-proches-de-greta-thunberg-affirment-qu-elle-est-maltraitee-pendant-sa-detention-en-israel-20251005 Et d’après les dires des militants, c’est la célèbre Greta Thunberg qui a été la plus touchée. Cette dernière a elle-même décrit un traitement dur, selon un responsable suédois qui lui a rendu visite ainsi qu’à huit autres Suédois en prison. La jeune femme de 22 ans a «signalé une déshydratation. Elle n’a pas reçu suffisamment d’eau et de nourriture. Elle a également déclaré avoir développé des éruptions cutanées qu’elle soupçonne d’être causées par des punaises de lit», a indiqué le ministère suédois des Affaires étrangères dans un courriel destiné à ses proches, que le Guardian a pu consulter. La militante a également «parlé de traitements violents et a déclaré être restée assise pendant de longues périodes sur des surfaces dures.» Publicité Prise en photo avec des drapeaux Lorenzo D’Agostino, un journaliste activiste italien, a déclaré après avoir été transféré à Istanbul que Greta Thunberg avait été «enveloppée dans le drapeau israélien et promenée comme un trophée». Une autre détenue aurait raconté à une autre ambassade avoir vu l’activiste suédoise être forcée de tenir des drapeaux - dont la nationalité n’a pas été précisée - pendant qu’on la photographiait. Greta Thunberg se demandait si des photos d’elle avaient été diffusées. La situation aurait également été infligée à un autre membre de la flottille, selon le quotidien britannique, qui assure que ces accusations ont été confirmées par au moins deux autres membres de la flottille. L’équipe juridique italienne de la flottille a affirmé que les détenus ont été laissés sans nourriture ni eau pendant des heures, à l’exception d’un «paquet de chips remis à Greta (Thunberg) et montré aux caméras». L’ambassade d’Israël en Suède a réfuté les allégations de mauvais traitements, affirmant qu’il s’agissait de «mensonges complets». «Tous les détenus de la provocation Hamas -Sumud ont eu accès à l’eau, à la nourriture et aux toilettes ; ils n’ont pas été privés de l’accès à un avocat et tous leurs droits légaux, y compris l’accès aux soins médicaux, ont été pleinement respectés.» Et d’ajouter : «Israël est et restera un État de droit, déterminé à défendre les droits et la dignité de tous les individus conformément aux normes internationales». -
Trump compte bien utiliser le SHutdown comme opportunité de réforme : https://www.latribune.fr/article/economie/international/34677068072389/licenciements-massifs-coupes-budgetaires-trump-met-la-pression-sur-les-democrates-avec-le-shutdown Licenciements massifs, coupes budgétaires… Trump met la pression sur les démocrates avec le shutdown Le président américain multiplie les menaces au deuxième jour de la paralysie budgétaire pour faire plier l’opposition. Les démocrates réclament, de leurs côtés, la prolongation de certains programmes sur l’assurance santé. Margot Ruault Publié le 03/10/25 à 17:45 Le président élu des États-Unis, Donald Trump, s’adresse aux membres des médias dans le hall principal de la Trump Tower à Manhattan, New York, États-Unis, le 6 décembre 2016. p compte tirer pleinement parti du shutdown. Depuis mardi soir, les États-Unis sont en paralysie budgétaire après que les démocrates ont refusé de voter une extension du budget portée par les républicains. Concrètement, les activités de l’état sont bloquées, hormis certains services essentiels comme les forces armées. La majorité des fonctionnaires sont au chômage de manière temporaire, environ 750 000, et les salaires de ceux toujours en poste sont gelés. « La dernière chose que nous voulons avoir est un shutdown, mais il peut avoir beaucoup d’avantages », a déclaré un peu plus tôt Donald Trump mardi dans le Bureau ovale. « Nous pouvons nous débarrasser de beaucoup de choses dont nous ne voulions pas. Et ce seraient des choses démocrates. » Et le président américain n’a pas mis longtemps avant de mettre ses menaces à exécution. L’administration compte déjà supprimer des fonds fédéraux de quelques milliards de dollars pour des projets à New York et en Californie, deux États aux mains des démocrates. Le premier devait recevoir 18 milliards pour un projet de transports publics, le second concerne un projet de réseau de production d’hydrogène vert pour une enveloppe de 1,2 milliard de dollars. Licenciements massifs en vue Outre la suppression de ces fonds, l’administration met aussi la pression sur les emplois. Des licenciements massifs de fonctionnaires pourraient arriver plus vite que prévu. « Le bureau du Budget (de la Maison-Blanche) travaille avec les agences fédérales pour identifier les coupes qui peuvent être faites et nous pensons que des licenciements sont imminents », a ainsi déclaré Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche. De son côté, le président américain a affirmé qu’il allait rencontrer Russ Vought, le chef du budget, en vue de supprimer des « agences (fédérales) démocrates dont beaucoup sont une ARNAQUE politique », a écrit le républicain sur son réseau Truth social. Faire pression sur le camp adverse Avec ces menaces, le président américain compte bien faire plier les démocrates et les forcer à voter l’extension du budget sur sept semaines proposée par les républicains. Il lui faut l’aval d’au moins huit sénateurs démocrates. Pour rappel, les démocrates tentent de faire plier le gouvernement sur la question des dépenses de santé, notamment concernant le programme d’assurance santé « Obamacare ». De son côté, l’administration Trump fait porter la responsabilité entière du shutdown sur les démocrates. Sur son site, la Maison-Blanche évoque ainsi une « pression irresponsable exercée par les démocrates pour prendre en otage le gouvernement » qui a « entraîné un arrêt des activités paralysant, privant de salaire les travailleurs essentiels et les militaires, mettant en péril des programmes et laissant sans financement des services clés ». Et si les démocrates ont posté sur leurs réseaux sociaux une vidéo de chatons expliquant avec ironie les raisons du shutdown selon eux, Donald Trump a, lui, posté des deepfakes (vidéos modifiées avec l’intelligence artificielle) sur Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, les deux leaders démocrates au Congrès, qui ont rapidement été taxés de « racistes ». Mais la pression sur les démocrates va bien au-delà de la seule question du shutdown. Lors de son discours tenu devant des hauts gradés de l’armée américaine en début de semaine, Donald Trump n’a pas hésité à qualifier « d’endroits dangereux » les villes « gérées par les démocrates de la gauche radicale ». Avant de compléter : « Nous allons les remettre en ordre une par une » et « nous devrions utiliser certaines de ces villes dangereuses comme terrain d’entraînement pour nos militaires ».
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République tchèque
herciv a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
ET c'est lui qui l'emporte. Il admire à la fois Trump et Orban. C'est pas çà qui va rajouter de la clarté au niveau Européen. https://www.rfi.fr/en/international/20251005-trumpist-billionaire-andrej-babis-wins-czech-elections-spelling-shift-on-ukraine -
co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Ouah avec des éclats de marrons ou de châtaignes dans ton beurre. Géniale il va falloir que je teste.- 2 405 réponses
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co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Miam cuite au beurre et à l'estragon- 2 405 réponses
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co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
T'as de la chance d'en faire encore. Moi ma dernière date d'il y a au moins 15 ans. Elle avait été miraculeuse en coquilles Saint-Jacques.- 2 405 réponses
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Lui parlait d'un dispositif portatif destiné à la suppression de la menace donc pas le MURIN.
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Coût au alentour de 20 millions d'euro mais en fait, vu qu'il faut changer l'unité de puissance tous les trois ou quatre ans, il faut majorer ce coût. Pour le radar, il est dans le contrat avec LM. Mais les casques n'y sont pas. Il faut en compter au moins 3 à l'achat. Et un pilote pilote max une dizaine d'année. Donc sur 70 ans ... Je cherche toujours l'info pour les verrières qui sont extrêmement sensibles à la chaleur et qui à chaque passage au délà du mach sont susceptible d'être changée.
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co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Il y a érosion sans forcément être dû à la hauteur de l'eau. Près de Morlaix on parle depuis feu ma grand-mère d'une propriété qui perd ses rangs de patattes régulièrement. Ici à Toulon l'eau est au raz des quai et elle y est depuis des centaines d'année. Par contre l'ensablement est un sujet qui coute cher. Olbia est un site de l'ère romaine qui a été un port et qui aurait pu avoir la place que tient Toulon actuellement mais l'ensablement incontrôlable a trop modifié le trait de côte.- 2 405 réponses
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SPectra semble avoir été particulièrement efficace contre les PL-15.
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Je viens d'apprendre que les artilleurs français avait reçu des dotations avec des LAD à énergie dirigé portatif (?) depuis deux ou trois ans en plus des mistrals. (dixit un artilleur qui en utilise, comme d'habitude je ne pose pas trop de question).
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Il y aura la chaine Indienne qui sera ravi d'absorber une partie de la charge.
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Je pense surtout que si la Chine brusque trop les choses avec l'Europe ou avec Taïwan, c'est une décision que la France pourrait prendre et qui rendra l'invasion de Taïwan compliqué vu les résultats du rafale en Inde. EN montant les cadences à 5/mois Dassault et la France pourrait livrer les 60 en un an en plus de justifier une nouvelle montée en cadence des rafales et atteindre les 6 / mois.
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2023 Guerre de Soukhot
herciv a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
La réponse du Hamas et les commentaires du Figaro : https://www.lefigaro.fr/international/plan-de-paix-pour-gaza-ce-que-le-hamas-a-repondu-ou-non-a-chacun-des-20-points-de-trump-20251004 Plan de paix pour Gaza : ce que le Hamas a répondu, ou non, à chacun des 20 points de Trump Par Jeanne Sénéchal Dans un communiqué publié le 3 octobre, le Hamas dit «saluer les efforts» du président américain, tout en gardant ses distances. S’il approuve les volets humanitaires du texte, il reste silencieux sur les clauses les plus sensibles. Présenté à la Maison-Blanche le 29 septembre, le plan de Donald Trump pour la «paix à Gaza» trace les contours d’une sortie de guerre encore incertaine. En vingt points, il promet notamment un cessez-le-feu immédiat, la libération de tous les otages et la reconstruction du territoire sous supervision internationale. Quatre jours plus tard, le Hamas publie sa réponse. Le mouvement islamiste dit «saluer les efforts» du président américain et de ses alliés arabes, tout en s’en tenant à une ligne prudente voire équivoque. S’il valide les volets humanitaires du plan, comme l’aide, l’échange de prisonniers ou encore le retrait israélien, il passe sous silence les aspects les plus contraignants : le désarmement, la tutelle internationale et la présence d’une force étrangère sur le terrain. Le Figaro résume, point par point, le «oui mais» du mouvement palestinien. Les réponses du Hamas en résumé Propositions du «plan Trump» La réponse du Hamas Cessez-le-feu et retrait israélien : Le Hamas salue les efforts pour mettre fin à la guerre et réaffirme son rejet de toute occupation. Libération des otages et prisonniers sous 72 heures : Approuve le principe et se dit prêt à négocier via les médiateurs au sujet des détails, mais évoque des «conditions de terrain» nécessaires à la mise en œuvre. Négociations et médiation : Se déclare «disponible à entrer immédiatement» dans des négociations par l’intermédiaire des médiateurs afin de discuter des modalités. Administration de Gaza : Approuve la remise de l’administration de Gaza à un «organisme palestinien d’indépendants» basé sur un consensus national et soutenu par un appui arabe et islamique. Aide humanitaire et reconstruction : Salue les efforts visant à autoriser une entrée immédiate de l’aide, sans autre précision sur ses modalités ou sa supervision. Occupation et souveraineté : Refuse toute présence militaire et exige un retrait complet de Gaza. Statut de Gaza et avenir politique : Renvoie ces questions à une «position collective nationale», conforme aux résolutions internationales, qui sera discutée dans un cadre palestinien global auquel le mouvement participera. Principe de souveraineté palestinienne : Réaffirme les «droits inaliénables» du peuple palestinien et rejette toute solution imposée. Approche collective et cadre national : Affirme que toute décision doit être prise «dans un cadre national palestinien global», conforme aux résolutions internationales, avec la participation pleine et responsable du Hamas. Le cessez-le-feu et le retrait israélien Le plan Trump prévoit la suspension immédiate des opérations militaires, le gel des lignes de front et un retrait progressif des forces israéliennes, effectué par étapes à mesure qu’une force internationale prendra le relais. Israël n’occupera ni n’annexera Gaza, mais maintiendra une présence dans un périmètre de sécurité jusqu’à ce que le territoire soit «stabilisé» et jugé exempt de toute menace terroriste. Dans son communiqué, le Hamas «salue les efforts» du président américain et des pays arabes pour «mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza». Il réaffirme son opposition à toute occupation et au déplacement de la population palestinienne. Le mouvement réaffirme son rejet de toute occupation et appelle à un retrait complet de la bande de Gaza. Il ne détaille toutefois ni le calendrier souhaité ni les mécanismes de contrôle d’un tel retrait, laissant planer une ambiguïté sur les garanties exigées. Libération des otages Le plan Trump prévoit la libération de tous les otages israéliens, vivants ou morts, dans un délai de 72 heures après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, en contrepartie de la remise par Israël des prisonniers palestiniens listés dans l’accord. Le Hamas, dans son communiqué, affirme «approuver la libération de tous les prisonniers d’occupation, vivants ou dépouilles, selon la formule d’échange contenue dans la proposition du président Trump». Il se dit prêt à engager «immédiatement» des négociations via les médiateurs pour en discuter les détails, mais subordonne cette mise en œuvre à des «conditions de terrain» non précisées. Un haut responsable du Hamas, Moussa Mahmoud Abou Marzouk, a qualifié ce délai de 72 heures de «théorique et irréaliste dans les circonstances actuelles». Négociations et médiation Le plan confie aux médiateurs régionaux (l’Égypte, le Qatar et les États-Unis) la supervision de la libération des otages, du cessez-le-feu et du suivi des engagements. Washington présente ces intermédiaires comme les garants du respect des clauses par les deux parties. Le Hamas «réaffirme sa disponibilité à entrer immédiatement, par l’intermédiaire des médiateurs, dans des négociations pour discuter des détails». Il ne rejette donc pas la médiation, mais ne précise ni calendrier ni modalités de suivi. Administration de Gaza Washington propose la création d’un comité palestinien technocratique et apolitique, chargé de gérer la bande de Gaza pendant la transition, sous la supervision d’un «Conseil de paix» présidé par Donald Trump, auquel participeraient plusieurs dirigeants étrangers, dont Tony Blair. Cette instance aurait autorité sur la reconstruction et sur le redémarrage des services publics. Le Hamas se déclare favorable à la remise de l’administration de Gaza à un «organisme palestinien d’indépendants (technocrates)» fondé sur un consensus national et soutenu par un appui arabe et islamique. Il ne mentionne cependant pas de participation internationale à cette transition, comme le prévoyait le plan américain. Aide humanitaire et reconstruction Le plan Trump prévoit une entrée immédiate de l’aide humanitaire, la réhabilitation des infrastructures essentielles (eau, électricité, hôpitaux, boulangeries...) et la création d’un fonds international de reconstruction, supervisé par les États-Unis, l’Égypte et les États du Golfe. L’objectif affiché est de relancer l’économie locale et de garantir la stabilité sociale de Gaza. Le Hamas «salue les efforts (...) appelant à autoriser une entrée immédiate de l’aide». Il ne formule aucune réserve sur ce point, mais ne précise ni les modalités ni la supervision envisagée pour cette assistance humanitaire. Occupation et souveraineté Le plan américain stipule qu’Israël n’occupera pas Gaza mais qu’il conservera un périmètre de sécurité autour du territoire jusqu’à sa «stabilisation complète», afin d’éviter une résurgence du Hamas ou d’autres factions armées. Le Hamas salue «le rejet de l’occupation de la bande et le refus du déplacement de notre peuple palestinien de ce territoire». Il réaffirme ainsi son opposition à toute présence militaire dans Gaza et ne mentionne pas de dispositif sécuritaire transitoire. Statut de Gaza et avenir politique Le plan Trump évoque la «déradicalisation» de Gaza, sa démilitarisation complète et, à terme, la création d’un État palestinien démilitarisé, à condition que la bande soit pacifiée et dirigée par des institutions réformées. Ce volet se veut une ouverture politique conditionnée à la stabilité du territoire. Le Hamas, de son côté, renvoie ces questions à une «position collective nationale», conforme aux résolutions internationales et à discuter «dans un cadre national palestinien global». Le mouvement laisse entendre qu’il ne souhaite pas se prononcer seul sur l’avenir institutionnel ou sécuritaire de Gaza. Approche collective et cadre national Cette idée de cadre collectif revient plusieurs fois dans la réponse du Hamas. Le mouvement insiste sur le fait que toute décision doit être prise «dans un cadre national palestinien global», réunissant l’ensemble des factions et conforme aux résolutions internationales. Il rejette toute démarche unilatérale ou imposée de l’extérieur, privilégiant un processus fondé sur le consensus national, soutenu mais non dirigé par les puissances étrangères. Les points passés sous silence Le communiqué du Hamas reste muet sur plusieurs points essentiels du plan Trump : désarmement, amnistie des combattants, présence d’une force internationale ou supervision américaine de la reconstruction. En validant les volets humanitaires – cessez-le-feu, aide, retrait israélien – tout en éludant les aspects militaires et institutionnels, le mouvement islamiste cherche à apparaître ouvert au dialogue sans renoncer à son autonomie politique et militaire.