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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. herciv

    Le F-35

    Un petit débât sur la motorisation du F-35 avec Vallery Insinna. https://breakingdefense.com/2025/05/the-f-35s-future-the-power-and-cooling-competition-which-could-change-everything-video/
  2. Pour le coup je ne crois pas. L'or est bien sur acheté par les Chinois depuis aussi longtemps qu'ils n'achètent plus les T-bunds. Les quantités ainsi acheté sont difficiles à suivre mais la hausse des cours sur l'or est continu depuis plusieurs années. Les plafond techniques sont enfoncés régulièrement malgré les prévisions. Je me souviens encore d'une prévision disant que l'un des plafond qui résisterait le plus était 3100 dollar l'once. Il a été explosé avec les blagues de Trump. Depuis 2022 l'or n'est presque pas redescendu, depuis mars 2024 l'or enfonce record sur recond surtout contre le dollar, mais c'est visible aussi sur l'euro. https://www.veracash.com/fr/cours-or
  3. C'est sûr que les choses vont changer. Elles sont déjà en train de le faire. Côté chinois je n'ai aucun doute que la stratégie est en place et tourne depuis quelques années. Comme l'un des article le signale le modus operandi est la discrétion de façon à faire passer le reminbi comme une alternative au dollar mais sans provoquer de panique. J'écoutais une interview d'un ancien directeur de la banque de France qui voyait bien cette stratégie se dérouler mais lui avait en tête un résultat probable final avec trois monnaies principales dont l'euro, le dollar et donc le Yuan. Je vois les tensions aux USA sur l'attractivité de la dette comme une conséquence de la stratégie chinoise. Ils étaient l'un des plus gros acheteur de dette US il y a quelques années et actuellement ils la vende. Pas forcément à marche forcée puisque il n'y a pas 15 jours ils en ont racheté ... un peu. Bref la dette US a perdu un de ses très gros acheteurs. Forcément çà rend les adjudications plus compliquées et force les taux US à la hausse ce qui a déjà des conséquences locales puisque l'investissement est plus compliqué. L'argent ne coule plus à flot.
  4. herciv

    Le F-35

    Ca date de quand ?
  5. herciv

    Le F-35

    Fais attention à garder un fil directeur. Avec un tel volume de vidéo tu risques de perdre tes spectateurs en cour de route. C'est pour çà que je te proposais la roadmap initiale.
  6. herciv

    Le F-35

    A mon avis pour ton ouvrage le bon fil directeur c'est la roadmap initiale. Il faut que tu intègres qu'à chaque nouvelle direction il y a eu des écarts de spécifications sur l'engin final mais que les sous-ensemble eux ne se sont pas tous écartés de cette roadmap. Par exemple le nouveau radar arrive dans les temps mais ne peut pas être alimenté par le moteur actuel, le TR3 aurait dû être dans ce cas si il n'avait pas eu ses soucis de mise au point, l'optronique aussi.
  7. herciv

    Le F-35

    Oui.
  8. herciv

    Le F-35

    Absolument. Mais le principe de la concurrency a été effectivement une de ces réformes décidée en cour de route alors qu'elle avait une incidence majeure sur le programme. Si je me souviens bien c'est Bogdan qui l'a accepté. Encore une fos chaque directeur veut avoir sa marque dans le programme. Les réformes de ce programme vont toute dans la même direction : accélérer les livraisons. Et ce qui freine les livraisons ce sont les tests et des spécifications trop dures à atteindre en l'état de la technique (le cas du moteur sous spécifiés dès le départ du programme alors que manifestement les besoins seraient dépassé). Les directeurs de programmes ont les mêmes objectifs que LM de ce point de vue. Il n'y a que le DOT&E qui va faire entendre un son de cloche différent sur les plan techniques et programmatiques, le GAO et le CBO. sur les plan financiers et programmatiques. Mais il n'y aura pas de réforme profonde consistant à mettre le DOT&E en maitre d'ouvrage avec un directeur ayant un plan de carrière ne passant pas par LM. Tu dois avoir en tête que LM va mettre 14 ans pour livrer un block4 complet alors que Dassault met 7 ans pour livrer un F4. Ils n'ont pas des ingénieurs pires qu'à Dassault. Ils ont des ingénieurs qui se tirent les cheveux à force de devoir modifier leurs specs et de faires passer un mamouth par le chas d'une aiguille.
  9. herciv

    Le F-35

    Le processus de concurrency est directement la conséquence de cette volonté de tout faire en même temps. C'est-à-dire produire et développer. Mais ce qu'à toujours négligé LM et le JPO c'est que ce processus qui fonctionne dans le civil, par exemple chez Airbus, est toujours mis en place à partir d'une base saine ayant subit un processus complet de cycle en V c'est à dire avec des spécifications stables sur plusieurs années, des tests rigoureux et éventuellement un retour au logiciel de CAO si besoin. Cette partie de test est très difficile à faire rentrer dans les mentalités d'un corp d'officier qui ne voit que la date de mise en service. Le résultat est que le JPO n'a jamais poussé à des campagnes de tests importantes. On voit ainsi au JPO que chaque directeur tâche d'amener sa propre marque à l'édifice en réformant à la fois le fonctionnement ou le cahier des charges. Le block4 a ainsi été réformé passant de 40 sous ensemble à plus de 80. En pensant faire gagner du temps à l'arrivée des nouvelles spécification, ils ont retardé la mise en service du reste tout en sous spécifiant des caractéristiques comme la puissance électrique nécessaire et le refroidissement. Le F-35 dans une configuration stable ne peut pas arriver avant le nouveau moteur. Il est une condition sine qua non du fonctionnement du block4 et de son refroidissement. Le résultat est ce qu'on voir aujourd'hui : un décalage de plus important entre ce qui est livré et le besoin des aviateurs. Actuellement LM livre des avions uniquement bon pour faire de la formation, même pas de l'entrainement a part dzs missions simplistes, et encore pas sur tous les champs (bah oui la GE est ce qui consomme le plus électriquement parlant, donc je doute qui'il y ait beaucoup d'exercice sur ce sujet). LM doit faire tourner ses lignes de production coûte qu coûte.
  10. herciv

    Le F-35

    C'est le terme utilisé par le JPO pour définir la version du TR3 qui était accepté en livraison et ce qui devait être livré mi 2025 et pouvant joindre une zone de combat. Rien de ce qui est livré actuellement ne peut servir au combat.
  11. Quelques articles en parle : https://www.letemps.ch/economie/finance/le-dollar-entre-ajustement-conjoncturel-et-remise-en-cause-structurelle https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/12/la-baisse-de-l-influence-du-dollar-a-commence_6605530_3234.html ET un autre sur le YUAN vs le dollar vs l'or. Il parle de monétisation de la dette vs l'adossement à un actif physique comme l'or. https://fr.investing.com/analysis/la-chine-remet-discretement-en-cause-la-domination-mondiale-du-dollar-us-avec-ses-achats-dor-200452435 " Conclusion L’évolution monétaire de la Chine n’est pas une révolution, mais un rééquilibrage. Grâce à l’accumulation calculée d’or et à la lente montée en puissance du yuan dans le commerce mondial, Pékin crée un effet de levier, au lieu de le faire exploser. L’objectif n’est pas de renverser le dollar du jour au lendemain, mais de réduire l’exposition, de se protéger contre la coercition financière et d’offrir discrètement une autre option au monde. Dans cette stratégie, l’or est plus qu’une couverture ; c’est un outil diplomatique, un stabilisateur et un message à la communauté internationale. Associé à une monnaie disciplinée et contrôlée par l’État, il permet à la Chine de défier l’ordre fondé sur le dollar sans déstabiliser sa propre économie ni s’exposer à des représailles. Le monde n’est peut-être pas prêt à abandonner le dollar, mais il est de plus en plus disposé à envisager d’autres solutions. Alors que l’inflation, les sanctions et la dette remodèlent la finance mondiale, la stratégie de la Chine en matière d’or et de yuan la positionne non seulement comme un rival de la puissance économique américaine, mais aussi comme l’architecte de la prochaine ère monétaire, un système moins dépendant de la confiance et davantage fondé sur la valeur. Que cette transition s’accélère ou s’étale sur plusieurs décennies, une chose est sûre : la Chine ne se contente plus de participer au système financier mondial, elle en réécrit discrètement les règles. "
  12. Petit article intéressant sur le sujet. Il est interressant de constater que l'auteur juge que les taux sont la solution pour ramener Trump à la raison. Resteront-ils longtemps à ce niveau ? Pour l'instant je constate que les doutes sur l'économie US et leur état mental s'accumule et que çà ne va pas arranger les flux monétaires vers les USA. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Plus-que-jamais-le-marche-obligataire-a-les-cles-50042138/ Plus que jamais, le marché obligataire a les clés Publié le 22/05/2025 à 19:15 Par Antoine Alves d'Oliveira Partager Mercredi le S&P500 a perdu plus de 1.5% après une adjudication du Trésor américain où la demande pour les obligations à 20 ans a été faible. Dans un contexte d’endettement élevé et de craintes inflationnistes, ce sont désormais les taux qui donnent le ton. Une séance calme puis un décrochage soudain. C’est le résumé de la séance de mercredi aux Etats-Unis. Après une ouverture proche de l’équilibre, les indices ont plongé pour finir la séance à -1.61% pour le S&P 500. Les adjudications à suivre de près La raison derrière cette baisse, c’est une adjudication du Trésor américain - 16 milliards de dollars d’obligations à 20 ans - où la demande a été faible. Habituellement, les émissions sur le 20 ans sont peu suivies car c’est une maturité peu prisée des investisseurs, qui préfèrent le 10 ans ou le 30 ans. Il y a donc peu de liquidité sur ces obligations. Les émissions sur cette maturité avaient même été abandonnées en 1986, avant d’être réintroduite en 2020 par Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor du premier mandat de Donald Trump. Mercredi, pour la première fois depuis 2020, le taux sur cette émission a dépassé les 5%. Dans la foulée, les taux longs se sont tendus et les actions ont trinqué. Dans un contexte de fort endettement des Etats-Unis d’une part et de moindre appétit pour les actifs américains d’autre part, les émissions du Trésor sont maintenant particulièrement suivies par les investisseurs. C’est un peu l’heure de gloire des gérants obligataires, et les concepts de tail (qui mesure l'écart entre les prix moyens et les prix les plus bas acceptés), ou de bid to cover (le ratio qui mesure le rapport entre l’offre et la demande pour une émission) vont rentrer dans notre vocabulaire quotidien. Un niveau pivot Au-delà de la seule question des émissions, nous sommes désormais dans un contexte où les mouvements sur les marchés obligataires donnent le ton et en particulier pour les actions. Et de ce point de vue, nous arrivons dans une zone de danger sur les taux longs. Les équipes de recherche macro de Zonebourse ont mené une étude pour évaluer la performance moyenne du S&P500 selon le niveau des taux d’intérêt. L’étude couvre la période entamée en octobre 2022, moment où le 10 ans américain a dépassé à nouveau les 4%. Sur cette période, nous avons calculé la performance du S&P 500 selon le seuil au-dessus duquel se situe le rendement du 10 ans. Source : recherche macro Zonebourse Ce que l’on constate, c’est que 4.5% est le niveau pivot. Depuis octobre 2022, sur les 101 jours où le 10 ans se situait au-dessus, le rendement moyen annualisé du S&P 500 a été négatif. Pour autant, il faut rappeler qu’avant la crise financière de 2008, le 10 ans américain était au-delà de ce seuil et même bien au-delà, et que cela n’a pas empêché les actions de performer. La période de taux bas que nous avons connu pendant une quinzaine d’années est davantage l’anomalie que la norme. Le problème et la solution La conclusion de tout cela, c’est que les actions préfèrent les taux bas dans l’absolu mais peuvent vivre avec des taux plus élevés. Ce qui compte, c’est le sens du voyage et la vitesse des mouvements. Car ce qui est très mauvais pour les actifs risqués, c’est lorsque les taux remontent brutalement. Un schéma qui se produit notamment lorsque les inquiétudes sur le niveau d’endettement d’un état sont élevées. Ou plus précisément sur la trajectoire de l’endettement, car les niveaux absolus sont déjà très élevés pour de nombreux pays. C’est ce que l’on avait observé au Royaume-Uni en 2022. A l’époque, Liz Truss avait proposé un plan comportant d’importantes baisses d’impôts non financées. Les taux s’étaient envolés, obligeant la Banque d’Angleterre à intervenir, et la Première ministre à démissionner. Un épisode qui fait écho aux débats en cours au Congrès américain, où la Chambre vient d’adopter le plan de baisses d’impôts de Donald Trump. Pour un pays comme les Etats-Unis, qui a un tel niveau d’endettement et qui dépend en partie du reste du monde pour le financer, on se doit de faire attention à ne pas faire trop n’importe quoi, au risque d’être sanctionné par les marchés. C’est exactement ce que nous a montré la séquence de l’annonce des droits de douane réciproques, début avril. La hausse des taux avait contraint Donald Trump à reculer et à annoncer une pause de 90 jours. Pour le restant de son mandat, il y a une forte probabilité pour que le marché obligataire soit à la fois le problème et la solution. Le problème parce que ce sera de là que viendront les turbulences sur les marchés. Et la solution car les mouvements de taux obligeront Donald Trump à revenir sur des positions plus raisonnables, que ce soit sur le front commercial, ou sur la politique fiscale. Le marché obligataire sera donc le marché à suivre pour les investisseurs. Pour reprendre une formule couramment employée aux Etats-Unis : "the bond market is in the driver seat".
  13. herciv

    Le F-35

    Comme le dit Pic la frontière entre LRIP et FPR était devenu trop fine. De toute façon la notion même de test n'avait plus de sens puisque LM estimaint maitriser les process pour mettre à jour les F-35 dejà livré au fil de l'eau. Le problème c'est qu'à force de ne rien tester ils ont fini par accumuler les problèmes non résolus. Normalement on devrait avoir un TR3 combat ready qui doit arriver avant fin juin.
  14. L'assouplissement était possible dans un monde globalisé qui acceptait de souscrire à la nouvelle dette ainsi créée. On n'est plus dans ce monde. Le mot clef en finance est confiance et les US l'ont oublié.
  15. Demain on rase gratis. Bref si le pekin doit être soulagé du paiement de ses dettes, je crois que de moins en moins d'investisseurs institutionnels le feront. Le résultat est visible. Plus personne n'achète de T-Bond. Les adjudications sont désespérément non souscrites. Cape Diem. A mon avis il va découvrir que non finalement le montant n'est pas infini.
  16. Avis de tempète à l'eau glacial sur l'économie US : Bon ben encore une adjudication des bon du trésor qui se passe mal. Le résultat est boursier mais surtout fait que les taux d'intérêt US ne peuvent pas baisser et ne peuvent que grimper : https://www.zonebourse.com/cours/devise/EURO-US-DOLLAR-EUR-USD-4591/actualite/Devises-le-faiblit-1-135-E-malgre-taux-US-qui-flambent-50028688/ Devises : le $ faiblit (1,135/E) malgré taux US qui flambent Publié le 21/05/2025 à 20:04 Partager Le Dollar qui avait prix un mauvais départ ce mercredi (-0,5% au moment de l'ouverture de Wall Street) accélère son repli depuis 19H : le '$-Index' perdait -0,75% vers 19H30, à 99,35 (99,45 à 19H45) et il achève d'effacer tous ses gains depuis le 6 mai dernier. Pourtant, la rémunération du Dollar ne cesse de progresser depuis cette date et les rendements flambent aujourd'hui avec un '10 ans' qui prend +10Pts à 4,600%, le '30 ans' prend 11,5Pts à 5,0820% (pire niveau depuis plus de 20 ans) et le '2 ans' campe au-dessus des 4,00% (vers 4,02%), comme si les investisseurs avaient renoncé aux espoirs de baisse de taux en juillet, sinon à la rentrée . Aux Etats Unis, aucun chiffre, aucune déclaration de Trump ou d'un membre de la FED n'explique ce coup de tabac sur l'obligataire... mais la tendance baissière du Dollar se renforce avec -0,55% face à l'Euro, -0,4% face à la Livre et -0,7% face au yen vers 143,5. Quand au Japon, le krach obligataire continue -dans l'indifférence générale-avec un '30 ans' à 3,15% (un nouveau record inscrit à 3,200%) et un '40 ans' à 3,63% (pires niveaux de l'histoire)... mais le Yen se montre robuste contre toutes devises. La Bank of Japan semble complètement prise au dépourvu, entre une croissance disparue (le japon est en récession), une inflation persistante, des déficits qui s'accumulent: les 'taux marché' dictent leur loi et la BoJ semble avoir perdu le contrôle. Une adjudication de bons du Trésor à '20 ans' n'a pas trouvé preneur mardi matin, ce qui a fait exploser le taux de 2,41 vers 2,55%, alors que le rendement était de 1,915% le 7 avril. La Livre semble un peu plus faible, malgré des 'Guilts' à 4,80%, suite à l'envolée de l'indice des prix à la consommation du Royaume-Uni (+0,9%), à 3,5% sur un an en avril (par rapport à 2,6% en mars) contre 3,3% attendu. Copyright (c) 2025 CercleFinance.com. Tous droits réservés. Ca aurait pu passer inaperçu au temps de superman mais là c'est plus possible compte tenu de l'immense abruti qu'ils ont mis à leur tête : https://www.zonebourse.com/cours/indice/S-P-500-4985/actualite/Wall-Street-cesse-enfin-d-ignorer-la-degradation-des-taux-50033959/ Wall Street : cesse enfin d'ignorer la dégradation des taux oudain ressorti d'un climat de complaisance que rien ne semblait pouvoir dissiper vers 19H en découvrant une adjudication mal souscrite de Treasuries à '20 ans'. C'est ce qui a soudain aggravé la situation sur le compartiment obligataire américain, lequel ne cesse de se dégrader dans l'indifférence générale depuis le 7 avril (début du 'rallye' des indices US) et surtout le 1er mai, avec +45Pts sur le '10 ans', lequel explose de +11Pts à plus de 4,600% tandis que le '30 ans' affiche +10,5Pts à 5,0800%. Les pertes marginales du début de la séance ont soudain pris de l'ampleur et au final, le S&P500 lâche -1,6%, le Dow Jones -1,9% et le Nasdaq s'enfonce de -1,4% malgré les +2,8% d'Alphabet. Mais c'est le Russell-2000 qui a littéralement dévissé avec -2,8% et qui efface tous ses gains depuis le 9 mai (perte annuelle de plus de -8%). Coincidence troublante, mardi matin, c'est également une adjudication de bons du Trésor à '20 ans' au Japon qui n'avait pas trouvé preneur, ce qui avait fait exploser leur taux de 2,40 vers 2,55% (alors que le rendement était de 1,915% le 7 avril). Depuis 4 semaines, les acheteurs, majoritairement des particuliers pour qui les marchés obligataires appartiennent à un autre univers, ne se sont pas préoccupés des taux, ni des révisions à la baisse des bénéfices et des objectifs de vente (ne comptait que les trimestriels 'meilleurs que prévu' et l'appétit pour les '7 fantastiques', ou le 'top-10' du S&P500 qui pèse de nouveau 37% de l'indice). A noter que le VIX, retombé sous les 20% depuis le 9 mai dernier a bondi de +16% vers 21. 'Le rebond massif des actions auquel nous assistons depuis quelques semaines soulève des interrogations légitimes sur sa solidité, tant les valorisations et l'environnement dans lequel il intervient est différent de 2018 ou de 2020', selon des experts d'IG France. Signe d'un certain regain d'aversion au risque de quelques investisseurs, l'actif refuge par excellence qu'est l'or avait fortement progressé ce mardi, le métal jaune s'établissant ainsi au-dessus des 3.300 dollars l'once, et 3.320 ce mercredi soir. 'Les inquiétudes persistantes concernant la santé budgétaire américaine et les risques macroéconomiques plus larges ont continué de lui offrir un soutien', expliquait Quasar Elizundia, expert research strategist chez Pepperstone. Ce dernier pointe aussi des récents commentaires de membres de la Fed, qui ont insufflé de la prudence quant à des baisses de taux au second semestre, ainsi qu'une situation géopolitique qui 'ajoute à la complexité'. Signe que le contexte 'risk-on' n'est pas complètement hors de propos, le Bitcoin, arraché à la hausse par Michael Saylor, le PDG de Microstrategy qui recommande dans un tweet d'acheter le Bitcoin au plus haut comme lui (afin de faire sauter la barre des 109.000$ du 20 janvier dernier), a effectivement établi un nouveau record absolu à 109.500$. Parce que à la toute fin il s'agit de financer le train de vie des US et le projet de budget actuel va rajouter entre 10 à 15 % de rab à la dette US actuelle. Ca rend nerveux les grands investisseurs internationaux qui voient bien que Trump ne veut pas faire porter la casquette à sa population et fait voter des baisses d'impôts colossales et dans le même temps un moindre financement de Medicaid. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-projet-de-loi-de-Trump-sur-les-reductions-d-impots-fait-l-objet-d-un-test-de-resistance-inhabi-50018625/ Le projet de loi de Trump sur les réductions d'impôts fait l'objet d'un test de résistance inhabituel pendant la nuit avec les républicains de la Chambre Publié le 21/05/2025 à 06:01, mis à jour le 22/05/2025 à 05:20 Le projet de loi sur les réductions d'impôts et les dépenses du président Donald Trump sera soumis à un test de résistance crucial mercredi, alors que les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis tentent de surmonter leurs divisions internes sur les coupes dans le programme de santé Medicaid et les allégements fiscaux dans les États côtiers où le coût de la vie est élevé. La commission des règles de la Chambre des représentants, qui fait office de gardienne, a prévu une audience inhabituelle à 1 heure du matin (5 heures GMT), qui devrait se prolonger jusqu'en début de journée, au cours de laquelle les membres débattront des détails de la mesure. Si elle est adoptée par le Congrès, elle réduirait certaines prestations de santé et alimentaires pour les Américains à faibles revenus, annulerait des programmes d'énergie verte et allouerait des dizaines de milliards de dollars à l'application des lois sur l'immigration. M. Trump s'est réuni mardi avec des parlementaires pour tenter de persuader les récalcitrants de son parti de se rallier à ce qu'il qualifie de « grand et beau projet de loi », mais cette visite n'a pas réussi à convaincre les nombreux parlementaires qui s'opposent à certaines dispositions spécifiques. Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, n'a guère de marge de manœuvre, car son parti ne dispose que d'une faible majorité de 220 voix contre 213, et une poignée de votes négatifs de son camp pourrait faire échouer le projet de loi, que les démocrates jugent favorable aux riches et préjudiciable aux programmes sociaux indispensables. Les faucons budgétaires ont bloqué le projet vendredi dans une autre commission, avant de céder tard dimanche soir. Ce scénario pourrait se reproduire au sein de la commission des règles, qui comprend plusieurs républicains qui réclament des coupes plus importantes dans le programme de santé Medicaid, qui couvre 71 millions d'Américains. Le projet de loi prolongerait les réductions d'impôts de 2017, qui ont été la principale réalisation législative du premier mandat de Trump, et ajouterait également des allégements fiscaux sur les revenus provenant des pourboires et des heures supplémentaires, qui faisaient partie de son programme populiste pendant la campagne électorale. Selon des analystes indépendants, cela pourrait ajouter entre 3 000 et 5 000 milliards de dollars à la dette fédérale, qui s'élève déjà à 36 200 milliards de dollars. S'il est approuvé par la commission, Johnson pourrait demander un vote à la Chambre dès mercredi. Medicaid s'est avéré être un point de discorde majeur, les faucons budgétaires poussant à des coupes pour compenser en partie le coût des mesures fiscales du projet de loi, qui, selon les républicains modérés, nuiraient aux électeurs dont ils auront besoin pour les élections de mi-mandat de 2026. Le projet de loi se heurte également à l'opposition d'une poignée de parlementaires républicains centristes issus d'États à forte fiscalité, notamment New York et la Californie, qui souhaitent assouplir le plafond de 30 000 dollars applicable aux déductions fiscales au titre des impôts locaux et régionaux. M. Trump cherche à obtenir le soutien unanime des républicains et a déclaré mardi que les récalcitrants pourraient être exclus du parti. La semaine dernière, l'agence de notation Moody's a retiré la note maximale au gouvernement américain, invoquant l'endettement croissant du pays. Si le projet de loi est adopté par la Chambre des représentants, il sera ensuite soumis au Sénat, où les républicains détiennent une majorité de 53 sièges contre 47. Cela ne devrait pas se produire avant le mois prochain, car le Congrès s'apprête à quitter Washington la semaine prochaine pour une semaine de vacances. (Reportage de Bo Erickson et David Morgan, rédaction d'Andy Sullivan ; édité par Scott Malone et Rod Nickel)
  17. Les grosses explosion de nitrate d'amonium ont pu générer ce genre de champignon. Mais là il y a une grosse montagne et l'explosion primaire du missile est bien visible c'est l'explosion secondaire qui interroge sur la capacité de maintenir un tel espace en sécurité.
  18. Une telle explosion est visible au sismographe même très loin.
  19. Ou alors les US se sont abstenu de mettre toutes la communauté au parfum de même que toux ceux capable d'émettre une recommandation histoire de ne pas mettre les pakis dans l'embarras.
  20. Gros stock d'explosifs ou explosion nuke contenu par la montagne ?
  21. herciv

    Marine Norvegienne

    Je crois que les norvégiens n'ont pas le choix dans ce qu'il y a au catalogue actuellement compte tenu des capacités qu'ils cherchent. Je rappel que le critère non écrit est celui de prendre la relève des nansen alors qu'elles auront à peine fait la moitié du taf pour lequel elles étaient prévues. Alors pour moi si il y a un biais dans la prise de décision, il peut se résumer à cette contrainte de prise de suite. Et les conséquence sont : - un budget très contraint beaucoup plus que ce qui parait là parce que il y a un réarmement en cours et les Nansen sont un boulet de ce point de vue. - une masse salariale très peu élastique et un temps de formation le plus réduit possible - des quais qui ne peuvent être modifiés qu'à la marge. - des missions à assurer dans la continuité Tout çà plaide pour la FDI.
  22. herciv

    Marine Norvegienne

    Je rappel que les norvégiens ont la contrainte de pouvoir naviguer dans les fjord et que la Nansen avait été choisi entre autre sur ce critère de la taille. Je rappel également que la taille de l'équipage ne doit pas être supérieur à celui des nansen. Je ne crois donc aps que les norvégiens cherchent plus grand.
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