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Tout ce qui a été posté par herciv
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Un regretté membre de ce forum disait que la MCO de départ était toujours importante. Mais plus globalement il faudrait le détail parce que il faut rajouter à çà le coût du pilote et du pétrole et .... bref on ne sait pas comparer ce chiffre. Ca ressemble au PBL que les indiens avaient signé.
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Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Ca me semble pour le coup un vrai gros problème pour faire tourner les industries de pointe. https://www.latribune.fr/article/economie/international/53882807292351/acces-aux-terres-rares-les-entreprises-europeennes-patissent-d-un-blocage-de-la-chine -
Lisez cet article https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/pourquoi-wall-street-vote-trump-des-deux-mains-2186690 et regardez la phrase en rouge dans le lien précédent. Si le dollar dévalue trop vite WallStreet verra bien des investisseurs non US se détourner.
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Sur la faiblesse du dollar (il a quasiment touché 1,2 dollar pour un euro hier. En gros les investisseurs veulent toujours acheté US mais se méfient systématiquement du dollar maintenant. Les investisseurs mondiaux se ruent sur les couvertures pour protéger leurs investissements américains du dollar https://www.cryptopolitan.com/investors-shield-us-investments-from-dollar/ Par Jai Hamid Mise à jour : 17 septembre 2025, 11 h 35 UTC 3 minutes de lecture Contenu 1. Les investisseurs se protègent malgré la hausse des actions américaines 2. Les fonds mondiaux renforcent leur couverture face à l'affaiblissement du dollar Les investisseurs étrangers conservent leurs actifs américains mais les couvrent activement contre le dollar. Plus de 80 % des flux entrants d’ETF étrangers au cours des derniers mois ont été couverts, contre 20 % plus tôt cette année. La baisse des taux américains rend la couverture du dollar moins chère et plus attractive à l’échelle mondiale. Les investisseurs mondiaux conservent leurs actifs américains mais se précipitent pour couvrir leur exposition au dollar, témoignant d'une inquiétude croissante quant à l'impact des projets économiques de Donald Trump sur la monnaie la plus utilisée au monde. Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, le flux d'argent vers les investissements américains couverts a atteint des niveaux jamais vus depuis quatre ans, selon la Deutsche Bank. George Saravelos, responsable de la stratégie de change de la banque, a déclaré que les acheteurs étrangers « ont peut-être recommencé à acheter des actifs américains, mais ils ne veulent pas de l'exposition au dollar qui va avec », ajoutant qu'ils réduisent leurs positions en dollars « à un rythme sans précédent ». Les investisseurs se protègent malgré la hausse des actions américaines Ce comportement explique en partie la faiblesse persistante du dollar, malgré la hausse continue des actions américaines . Wall Street avait été durement touchée en avril par l'instauration par Trump de ses prétendues « journées de libération », mais le S&P 500 a depuis rebondi et affiche désormais une hausse de 12 % en dollars. Pourtant, pour les investisseurs en Europe, ce rendement tombe à -2 % en euros, car le dollar lui-même a chuté de plus de 10 % cette année par rapport aux principales devises. Au cours des trois derniers mois, environ 7 milliards de dollars ont été investis dans des ETF d'actions américaines détenus à l'étranger. La Deutsche Bank a constaté que 80 % de ce montant étaient couverts, contre seulement 20 % au début de l'année. La couverture protège les investisseurs des fluctuations de change, leur permettant de suivre uniquement la performance de l'actif, même si elle entraîne des coûts supplémentaires. Cette forte augmentation de la protection contre les fluctuations de change est un facteur clé de la baisse du dollar , qui a contribué à propulser l'euro au-dessus de 1,18 dollar pour la première fois en quatre ans. Avec la baisse des taux d'intérêt américains, le coût de ces couvertures a également diminué, les rendant plus attractives. Arun Sai, de Pictet Asset Management, a déclaré que son entreprise avait renforcé ses couvertures en dollars sur les actions américaines, anticipant une poursuite de la baisse du billet vert. « Le dollar continuera d'être le principal touché par l'érosion de la crédibilité institutionnelle », a-t-il déclaré. Il a décrit cette tendance comme s'inscrivant dans un « marché baissier séculaire » pour la devise. Les fonds mondiaux renforcent leur couverture face à l'affaiblissement du dollar Une enquête de Bank of America réalisée en septembre a révélé que 38 % des gestionnaires de fonds mondiaux prévoyaient d'accroître leurs couvertures contre un affaiblissement du dollar, contre seulement 2 % se préparant à un dollar plus fort. Meera Chandan, co-responsable de la stratégie mondiale de change chez JPMorgan, a déclaré que la tendance ne se limitait pas à une vente massive d'actifs américains. « Il ne s'agit pas de vendre l'Amérique. Il s'agit plutôt de se protéger du dollar », a-t-elle déclaré. Elle a averti que de nouvelles données économiques défavorables pourraient entraîner une baisse du dollar et inciter à une augmentation des opérations de couverture de change. Les détenteurs d'obligations se couvrent généralement plus souvent pour lisser les rendements. Jusqu'à récemment, les investisseurs en actions ne s'en souciaient pas. Mais aujourd'hui, ils affirment que les avantages de la couverture l'emportent sur les coûts. Ces dernières années, les achats étrangers d'actions américaines avaient contribué à la hausse du dollar. Cette année, ce lien a été rompu. Charles-Henry Monchau, DSI de la banque privée suisse SYZ Group, a déclaré avoir investi en mars dans des actions américaines entièrement couvertes contre le dollar. « C'était une décision géopolitique », a-t-il expliqué, rappelant la position publique de Trump contre un dollar fort. « Cette année, il faut se couvrir. » Les grands fonds de pension font de même. Les gestionnaires de fonds de pension danois ont réduit leurs avoirs en dollars non couverts de 16 milliards de dollars au deuxième trimestre, les ramenant à 76 milliards de dollars. Les fonds de pension néerlandais ont également augmenté leurs couvertures en dollars plus tôt cette année. Les fonds australiens ont pris des mesures similaires. En juin, la Banque des règlements internationaux a déclaré que les opérations de couverture de change menées par les investisseurs hors des États-Unis avaient largement contribué à la baisse du dollar en avril et mai. Les chercheurs de la BRI ont indiqué que les investisseurs asiatiques avaient été particulièrement actifs en matière de couverture durant cette période. Les investisseurs ont généralement recours aux contrats de change à terme pour se couvrir. Ces produits dérivés leur permettent de sécuriser un taux de change futur, et comme leur coût est lié aux écarts de taux d'intérêt, la baisse des taux américains les a rendus plus avantageux. Kit Juckes, stratégiste FX à la Société Générale, a déclaré que les investisseurs avaient longtemps évité de payer des coûts élevés pour couvrir le dollar. Mais aujourd'hui, « un point de basculement est assez proche », a-t-il ajouté. « On se demande : "Pourquoi n'ai-je pas encore fait cela ?" » Kamakshya Trivedi, stratège en chef des changes chez Goldman Sachs, a déclaré que la baisse des coûts de couverture pourrait encourager davantage d'investisseurs asiatiques à rejoindre la vague, ce qui pourrait conduire à une faiblesse encore plus grande du dollar.
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Et pour la zone Europe : Ce que montrent les données mondiales / américaines Le TIC (Treasury International Capital) du Département du Trésor des États‑Unis publie les portefeuilles de titres américains détenus par des étrangers, ventilés par pays ou par “catégorie officielle / privée”. Réserve fédérale+3U.S. Department of the Treasury+3U.S. Department of the Treasury+3 Par exemple, en juin 2024, “foreign official” holdings de titres US à long terme s’élevaient à ≈ 6,598 milliards de dollars, dont une partie est détenue par des institutions publiques étrangères (États, banques centrales, etc.). U.S. Department of the Treasury Dans ces tableaux, la zone Euro / Eurozone figure parfois comme ensemble régional. Par exemple les données “Foreign Residents’ Holdings of U.S. Long‑term Treasury Securities by Country & Region” montrent que pour l’Eurozone, les montants sont de l’ordre de quelques milliers de milliards USD. Par exemple : “Europe; Eurozone; Total U.S. long-term securities” pour certaines dates étaient dans les 5 000‑6 000 Mds USD. Réserve fédérale+2U.S. Department of the Treasury+2 Limites et incertitudes Ces chiffres ne précisent pas quelle fraction parmi ceux “Eurozone / Europe” appartient directement aux réserves de la BCE ou de l’Eurosystème. Une partie est détenue par des investisseurs privés, fonds, institutions financières, etc. "Officiel" dans les données TIC inclut États, banques centrales et autres entités publiques, mais ça ne dit pas nécessairement “réserves de change” gérées comme tel; cela peut inclure d’autres types de détention publique. Les détenteurs “européens” peuvent détenir les titres en nom propre ou via des intermédiaires (custodians) situés au Luxembourg, Belgique, etc., ce qui rend la localisation géographique des détenteurs peu informative sur qui réellement possède ces titres. Paperjam+1 Estimations / ordres de grandeur plausibles pour l’UE / l’Eurozone En compilant ce qu’on sait : Les données “Europe; Eurozone” dans les statistiques des holdings étrangers de titres US montrent des montants de l’ordre de 5 000‑6 000 milliards USD de titres US à long terme détenus par toute l’Eurozone à certaines dates. Réserve fédérale+2U.S. Department of the Treasury+2 Mais seule une fraction de cela peut être attribuée à des réserves officielles de banques centrales / la BCE. Le reste est dans les mains d’investisseurs privés ou publics autres que banques centrales. Donc, en l’absence de ventilation précise, une estimation prudente pourrait situer les titres du Trésor américain détenus par l’Eurosystème / la BCE dans ses réserves à probablement quelques centaines de milliards de dollars, mais moins que le total Europe/Eurozone tel que mesuré dans TIC.
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Avec un tel scénario il faut savoir qui est exposé au dollar. La réponse semble facile : tout le monde. J'ai donc regardé pour notre propre cas et posé la question à ChatGPT : Je n’ai pas trouvé de source publique fiable qui indique exactement quel montant en dollars ou obligations du Trésor américain est détenu actuellement par la Banque de France ou l’État français parmi ses réserves de devises. Je m'attendais à pire. Voici ce que j’ai pu recenser : Quels sont les réserves en dollar et en bond du trésor US de la banque de france ? Ce que montrent les données disponibles Les réserves officielles de change de la France à fin juillet 2025 s’élèvent à ~ 303,040 milliards d’euros, dont ~ 31,424 Mds€ de “réserves en devises”. Trésor Public Parmi les avoirs en devises, il est mentionné que les “titres de dette américaine détenus par les résidents français” (y compris via la Banque de France) seraient passés de ~ 535 Mds USD fin 2022 à ~ 960 Mds USD fin 2024 selon les données américaines, mais le point de vue français donne un chiffre plus modeste : ~ 384 Mds USD fin 2024. Crédit Agricole Économiques Cela dit, ce chiffre de 384 Mds USD représente la dette américaine détenue par les résidents français, ce qui n’est pas nécessairement synonyme de réserves de change officiellement libellées ou gérées comme telles par la Banque de France. Il peut inclure des investissements privés, fonds, etc.
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Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Commentaire de texte sur le Discours ambitieux de VDL sur la défense européenne. Podium du pouvoir : le discours sur l'état de l'Union de Von der Leyen confronte la préparation de l'Europe en matière de défense https://ecfr.eu/article/podium-of-power-von-der-leyens-state-of-the-union-address-confronts-europes-defence-preparedness/ Le discours sur l'état de l'Union 2025 d'Ursula von der Leyen a souligné que l'Europe est confrontée à des menaces croissantes de la part de la Russie, à l'instabilité au Moyen-Orient et à une dépendance accrue envers les États-Unis. Pour devenir une véritable puissance géopolitique, l'UE doit garantir sa défense, sa préparation et son unité. Tiago Antunes Chercheur associé principal 17 septembre 2025 Lorsqu'Ursula von der Leyen est entrée dans l'hémicycle de Strasbourg pour prononcer son discours sur l'état de l'Union européenne 2025 , elle savait que l'enjeu était de taille. La Russie a multiplié les attaques contre l'Ukraine ces dernières semaines, plusieurs drones russes ayant pénétré l'espace aérien polonais la veille. À Gaza, la situation s'aggrave de jour en jour, tandis que les États membres de l'UE ne parviennent toujours pas à s'entendre sur une position commune à l'égard d'Israël. De plus, cet été, la présidente de la Commission européenne a conclu avec le président américain Donald Trump un accord commercial que de nombreux Européens ont perçu comme une concession humiliante . Coincé au milieu Pour compliquer encore les choses, l'audience parlementaire à laquelle a fait face von der Leyen s'est avérée bien moins accueillante que les années précédentes. Elle a survécu à une motion de censure en juillet, mais deux autres (l'une du parti de gauche et l'autre des Patriotes pour l'Europe, parti de droite) se préparent déjà. Même la majorité centriste et pro-européenne, qui a longtemps soutenu sa commission, s'inquiète et remet ouvertement en question son bilan. Il était donc crucial que le discours de von der Leyen trouve le ton juste. Ursula von der Leyen n'a pas mâché ses mots, à juste titre : l'UE est engagée dans une lutte. L'ordre international, a-t-elle averti, passe d'un ordre fondé sur des règles à un ordre fondé sur la puissance. Le discours de la présidente de la Commission était puissant, voire émouvant par moments, notamment lorsqu'elle a décrit l'enlèvement d'un enfant ukrainien par des troupes russes. Son récit d'un pompier grec aux côtés de ses collègues espagnols pour lutter contre les incendies de forêt dans les Asturies a illustré de manière éclatante la solidarité européenne. Sur le fond, le discours a été marqué par une évaluation brutale de la situation difficile de l'Europe. Ursula von der Leyen n'a pas mâché ses mots, à juste titre : l'UE est engagée dans une lutte. L'ordre international, a-t-elle averti, passe d'un ordre fondé sur des règles à un ordre fondé sur la puissance. Si l'Europe veut s'affirmer comme un acteur mondial, elle doit trouver le courage de résister aux forces hostiles, ce qui implique de devenir plus forte, beaucoup plus rapidement. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Confirmer, promettre, livrer Le discours de von der Leyen, à certains égards, s'inscrivait dans la lignée des annonces sectorielles. S'il a mis en avant de nombreux instruments et programmes nouveaux, peu d'entre eux ont véritablement porté leurs fruits. Or, en matière de politique de défense, la mise en œuvre est essentielle. Concernant les équipements militaires, par exemple, la tâche est claire : acheter plus, acheter mieux, acheter plus vite, acheter conjointement – et acheter européen. Les priorités de la Commission dans ce domaine sont globalement justes, mais ce qui manque, ce sont des résultats concrets : après tout, l'UE n'a pas besoin d'un flot d'annonces éparses sans grand résultat. Elle doit néanmoins concrétiser ses promesses de sécurité, d'autonomie et de compétitivité. En matière de défense , von der Leyen a présenté cinq initiatives qui pourraient s’avérer importantes. Le premier – et le plus important – est un prêt de réparations pour l'Ukraine, financé par le solde de trésorerie des actifs russes immobilisés (sans toutefois toucher au capital des actifs eux-mêmes). Si les détails restent flous, Kiev a un besoin urgent de nouvelles sources de revenus pour résister à la puissance de feu russe. Deuxièmement, von der Leyen a annoncé une « alliance drones » entre l'UE et l'Ukraine, financée par un apport initial de 6 milliards d'euros provenant du prêt accéléré des recettes extraordinaires (ERA) du G7 . Cette évolution est essentielle pour accroître ou accélérer le soutien financier à l'effort de guerre ukrainien : le renforcement des capacités de fabrication de drones pourrait faire pencher la balance en faveur de l'Ukraine. Troisièmement, le lancement d'une « surveillance du flanc oriental ». Annoncée à la suite de l'incursion d'un drone russe dans l'espace aérien polonais (rapidement suivie par des informations faisant état d'une autre entrée d'un drone russe dans l'espace aérien roumain), cette initiative devrait permettre à l'UE de mieux surveiller ses États membres frontaliers avec la Russie afin de garantir qu'aucun mouvement de forces ne passe inaperçu. L'idée d'un « mur de drones » est politiquement attrayante et constitue un engagement fort et rassurant ; il faut espérer qu'elle sera également réalisable. Quatrièmement, une initiative visant à lancer de nouveaux projets de défense commune, assortis d'objectifs clairs pour 2030, devrait être présentée lors du prochain Conseil européen. Il s'agit d'une avancée cruciale : plusieurs projets CSP , par exemple, n'ont pas encore produit de résultats tangibles. Cinquièmement, un « semestre européen », ou la manière dont l'UE supervise les budgets et les finances publiques des États membres en matière de défense. La politique européenne étant désormais appréhendée sous l'angle de la sécurité, il est logique que la Commission adopte un cadre structuré et transversal qui coordonne les actions des États membres, émette des recommandations sur leurs priorités et supervise leurs plans pour parvenir à une certaine harmonisation. Mais cela doit entraîner des changements et éviter de devenir un échelon supplémentaire de la procédure européenne routinière. Concernant la tragédie qui se déroule à Gaza, von der Leyen est allée beaucoup plus loin qu'auparavant, espérant peut-être apaiser les tensions au sein de l'aile gauche de sa coalition parlementaire. Elle s'est engagée à suspendre le soutien bilatéral à Israël et a proposé des sanctions contre les ministres extrémistes et les colons violents, ainsi qu'une suspension partielle de l'accord d'association avec Israël sur les questions commerciales. Auparavant, la Commission européenne avait déjà proposé le gel partiel de la participation d'Israël à son programme de financement de la recherche Horizon , doté de 95,5 milliards d'euros. La balle est désormais dans le camp du Conseil. Concernant l'accord commercial avec les États-Unis , von der Leyen a cherché à rétablir la vérité, présentant un règlement à l'amiable comme la meilleure issue économique. Pourtant, il est tout aussi clair que cet accord découlait de la dépendance géopolitique et sécuritaire de l'Europe envers Washington. Cet épisode met en lumière une vérité plus profonde : l'UE doit assumer une plus grande responsabilité en matière de défense, à la fois pour protéger ses citoyens contre tous types de menaces et pour préserver son économie des effets secondaires d'une vulnérabilité militaire. Au-delà de la défense, vers la préparation Il ne fait aucun doute que davantage d'actions sont nécessaires en matière de défense. Au-delà des nouvelles orientations de von der Leyen – et des initiatives existantes telles que le livre blanc « Readiness 2030 » de l'UE pour la défense européenne, le programme « Security Action for Europe » ( SAFE ) ou le programme européen de l'industrie de défense ( EDIP ), qui se concentrent tous sur le financement et l'équipement des forces armées européennes – l'Union doit se doter d'une véritable préparation . Cela nécessite de sécuriser l'accès aux matières premières, de renforcer les capacités industrielles, d'assurer la redondance énergétique, d'assouplir les budgets et d'assouplir les procédures. Cela nécessite une approche sociétale globale, avec des pouvoirs extraordinaires et des règles juridiques solides qui permettent aux institutions de l'UE d'agir en cas d'urgence et de répondre à tout type de menace. Concernant Gaza, même des mesures modestes n'ont pas réussi à faire consensus parmi les États membres, ce qui signifie qu'il est peu probable que les nouvelles propositions contre Israël progressent. La Commission a raison de mettre ces idées sur la table – et elle mérite d'être félicitée pour cela – mais la situation sur le terrain exige plus que de bonnes intentions. Si les États membres ne parviennent pas à s'entendre sur une position commune concernant le Moyen-Orient, l'Europe ne réalisera jamais son ambition de devenir une puissance géopolitique. * Dans l'ensemble, le discours de la présidente de la Commission européenne était sérieux, parfois émouvant et globalement pertinent. Alors que la menace russe s'accentue de jour en jour et que la confiance dans le bouclier sécuritaire américain s'érode, l'UE trace une voie claire pour protéger plus largement ses États membres – et notamment son flanc oriental. Le sort de l'Europe, cependant, ne dépendra pas des belles paroles prononcées à Strasbourg. Au contraire, von der Leyen doit prouver ses intentions en assumant les choix difficiles qu'elle fait – et en mettant en œuvre les actions qu'ils exigent. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je sais pas si les russes ont voulu ou pas balancer tous ces drones mais le pekin de la rue polonais lui croit que oui. https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/09/17/7531258/ -
Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
ET il y a quoi sur le marché ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Trump demandait un arrêt clair. Il ne l'a pas obtenu. La réponse européenne est parfaitement lisible. Elle dit on fait a notre vitesse. Ca n'a rien d'une interprétation. -
C'est marrant cette histoire sur le X-guard d'ailleurs. Si les israéliens avaient voulu faire passer le rafale pour un canard boiteux il n'y se serait pas pris autrement. Pas de chance le spectra se suffit à lui-même.
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Eh bien je dirais que les indiens sont resté très correct dans leur communication de guerre sur les pakis. Là il y a escalade de la part des pakis. Probable que les indiens vont réagir avec genre une visite de Modi sur base.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
VDL va annoncer le 19ème paquet de sanctions et çà risque d'être un "F...k" (moyen mais pas gros) à Trump. L'arrêt des imports de pétrole est prévu mais çà se fera à la vitesse que les européens choisiront. https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/09/17/7531203/ -
La Place de la France dans un monde de blocs
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Forcément dans un logique de bloc le marché extérieur est très réduit mais il est par contre énorme sur le plan intérieur. Dans mon idée initiale quand j'ai ouvert le fil, il y avait un bloc occidentale ou une potentialité de bloc anglo-saxon. Je ne pensais pas que les US s'isoleraient à ce point. Le modèle des blocs demandent aussi à être affiné parce qu'il est maintenant pas improbable qu'il reste un ensemble très conséquent de pays non-alignés conduit entre autre par l'Inde qui continue à mener sa barque entre les uns et les autres. Le bloc musulman sur lequel je suis longtemps resté hésitant trouve de la cohérence avec ce qui vient d'arriver à DOHA. Il n'est pas impossible que l'Iran y trouve sa place malgré le chiisme. -
La Place de la France dans un monde de blocs
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Cà l'est mais "primaire" n'est pas une obligation vu les quantité de matières recyclabes dont on dispose dans tous les domaines. -
Fridez a toujours tenu ce discours. Il ne sera pas écouté. Pourtant je ne vois plus aucun scénario dans lequel le F-35 est un bon choix. Même l'argument d'acheter la pax americana a maintenant volé en éclat. L'argument technologique n'a pas de sens dans une guerre HI de très longue durée parce que la logistique est le vrai coeur de la réussite et la logistique du F-35 est catastrophique. Le temps de développement du F-35 est aussi tellement long que le même quand le block4 sera dispo il sera en risque d'être obsolète. A aujourd'hui maintenir le choix du f-35 est une vrai grosse erreur stratégique.
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- Force aérienne suisse
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Vu de ma chaise un pauvre type avec un peu de succès s'est fait buter par un autre pauvre type comme çà peut arriver à tous les coins de rue aux US. L'affaire est récupérer politiquement sur la scène intérieur pour installer une chasse aux sorcières (les démocrate de Bernie Sanders dans un premier temps puis tous ceux qui contestent les magas) et permettre un déploiement de la garde nationale dans plus de ville.
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Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Kubilius appel à redéfinir une architecture de l'Europe de la défense en y intégrant l'Ukraine. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le commissaire européen à l'industrie de défense appel à intégrer le savoir -faire de l'Ukraine dans la le nouveau cadre de défense européenne. Il a dit que l'Europe devait se préparer au jour X (attaque russe sur l'Europe). Je remarque qu'on ne parle plus de jour oméga (paix entre russes et ukrainiens). Kubilius appelle à une intégration rapide de l'Ukraine dans la défense européenne face aux provocations russes croissantes. https://www.novinite.com/articles/234436/Kubilius+Urges+Rapid+Integration+of+Ukraine+Into+European+Defense+Amid+Rising+Russian+Provocations UKRAINE | 17 septembre 2025, mercredi // 09:03 Envoyer à Kindle Andrius Kubilius, commissaire européen chargé de l'industrie de défense et de l'espace, a averti que ce serait une « grave erreur » si l'Union européenne n'intégrait pas pleinement l'Ukraine dans son nouveau cadre de défense . Dans une interview accordée au Kyiv Independent publiée le 16 septembre, M. Kubilius a souligné que l'expérience de l'Ukraine sur le terrain était indispensable à la sécurité du continent. Il a averti que l'Europe doit se préparer à l'éventualité d'un « Jour X », lorsque la Russie pourrait intensifier son agression directement contre les membres de l'UE . Dans un tel scénario, les forces russes ne ressembleraient pas à celles de 2022, mais plutôt à une armée bien plus puissante, aguerrie et dotée de capacités avancées, notamment le déploiement à grande échelle de drones. Kubilius a souligné que seule l'armée ukrainienne dispose d'un savoir-faire comparable, éprouvé au combat, et que la laisser en dehors du système de défense européen affaiblirait la préparation du continent. Ses propos interviennent dans un contexte de forte augmentation des provocations russes sur le flanc oriental de l'OTAN. Le 10 septembre, des drones russes ont violé l'espace aérien polonais, incitant Varsovie à les abattre – marquant la première fois en trois ans de guerre totale qu'un territoire de l'OTAN était directement défendu contre une intrusion aérienne russe. Cette violation a suscité de vives réprimandes de la part de l' UE , de l'OTAN et des dirigeants occidentaux, tout en incitant la Pologne et l'Ukraine à renforcer leur coopération en matière de lutte contre les drones, Kiev partageant les enseignements du champ de bataille. Quelques jours plus tard, le 13 septembre, Moscou a réitéré ces provocations en envoyant des drones dans le ciel roumain lors d'une frappe massive contre l'Ukraine. Ce deuxième incident a une fois de plus placé les membres de l'UE et de l'OTAN directement sur la voie de l'escalade russe, accentuant les inquiétudes quant à l'état de préparation de l'Alliance. Dans ce contexte, Kubilius a souligné que l'Europe ne pouvait se permettre de traiter l'Ukraine comme un étranger. « Nous devons trouver le moyen le plus rapide et le plus efficace d'intégrer les forces armées et l' industrie de défense ukrainiennes dans une nouvelle architecture de défense » , a-t-il soutenu. Il a ajouté que des discussions étaient déjà en cours sur la création d'une « Union européenne de défense » destinée à adapter le cadre de sécurité du continent aux nouvelles réalités. -
Israël et voisinage.
herciv a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Je dirais que l'un n'exclu pas l'autre. D'après l'article que tu avais mis il faudrait en fait comprendre 50 impacts utiles et le reste dans les fraises. Mais le résultat reste le même. Israël est vulnérable à une guerre par missile qui peut effondrer son économie et sa logistique de manière probante. A l'inverse l'Iran malgré un nombre d'impact utile bien plus élevé n'a pas donné l'impression d'avoir été sur le point de vaciller. Pour Info les iraniens déclarent que les 400 kg d'uranium enrichi sont enfouis sous les décombres et inaccessibles. je me demandais quand il allait dire çà ? Parce que c'est la meilleure façon de retirer un argument aux US et Israéliens : vos attaques ont été couronnées de succès ! Vous avez été les plus forts ! Maintenant si vous nous attaquez encore vous prouvez que l'argument nucléaire n'est que fallacieux. https://www.jpost.com/middle-east/iran-news/article-867233 C'est rigolo parce que maintenant les israéliens montrent qu'ils connaissent enfin leur tableau de Mendeleiv. Ils savent où se trouvent les 400 kg d'uranium. si . si. Bah oui parce que à part pour les grands naïfs détruire 400 kg d'uranium c'est physiquement impossible. https://www.iranintl.com/en/202509148865 -
Spatial militaire France et Europe (actualités)
herciv a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Militarisation de l'espace
Le gouvernment accélère avec CAILABS et commande 50 stations https://www.opex360.com/2025/09/16/espace-le-ministere-des-armees-veut-accelerer-sur-la-communication-optique-a-haut-debit-par-laser/ Espace : Le ministère des Armées veut accélérer sur la communication optique à haut débit par laser par Laurent Lagneau · 16 septembre 2025 FacebookXLinkedInGoogle TranslateEmailCopy LinkPartager Il y a un an, la Direction générale de l’armement [DGA] se félicitait du succès de la première liaison laser stable entre une station sol optique et le nanosatellite Keraunos, celle-ci ayant duré « plusieurs minutes ». Et d’expliquer que cette « première mondiale » allait « rendre possible l’utilisation de communications laser spatiales sur des plateformes mobiles terrestres, navales ou aériennes ». Dévoilé en 2021 lors du Forum Innovation Défense [FID], le projet Keraunos [« foudre » en grec ancien] avait été confié par l’Agence de l’innovation de défense [AID] à deux entreprises accompagnées par Definvest, le fonds d’investissement du ministère des Armées, à savoir Unseenlabs, spécialiste de la détection de radiofréquences par satellite, et Cailabs, alors connue pour avoir développé une solution permettant de « mettre en forme » la lumière dans une fibre optique afin d’augmenter significativement la vitesse de transmission des données. L’enjeu de Keraunos était alors d’expérimenter un système de communication optique à haut débit par laser entre un nanosatellite et une station au sol transportable. Ce qui a donc été réalisé pour la première fois au cours de l’été 2024. Désormais, il s’agit de transformer l’essai… Ce qui suppose de donner les moyens financiers nécessaires pour permettre à Cailabs de se développer et de lancer la production de stations de communication à lasers optiques destinées aux plateformes mobiles, qu’elles soient terrestres, navales ou aériennes. D’où la nouvelle levée de fonds réalisée en faveur de cette entreprise. D’un montant de 57 millions d’euros, cette dernière implique Definvest et le Fonds Innovation Défense, gérés par Bpifrance pour le compte du ministère des Armées, ainsi que d’autres acteurs financiers, dont NewSpace Capital, le Fonds du Conseil européen de l’innovation [EIC], Starquest Capital et CAIVE [Crédit Agricole Ille-et-Vilaine Expansion]. Cette levée de fonds « concrétise l’implication du ministère des Armées dans le développement de la filière des technologies spatiales », a souligné l’AID. Plus encore, elle « vise à soutenir la société Cailabs pour la production de 50 stations terrestres optiques par an d’ici 2027, l’expansion de l’empreinte internationale de l’entreprise et l’avancement des solutions de communications laser de nouvelle génération clés en main », a-t-elle continué. Et d’ajouter : « Les liaisons optiques offrent plusieurs avantages par rapport aux liaisons radio traditionnelles, notamment un débit élevé, une discrétion accrue et une indépendance vis-à-vis des réglementations de coordination d’utilisation du spectre radio ». L’objectif du ministère des Armées est de disposer de cette technologie dès que possible, d’autant plus que les besoins en matière de transmissions ne cessent d’augmenter, notamment avec l’essor du combat collaboratif, lequel suppose d’échanger d’énormes quantités de données en temps réel. « La réussite du démonstrateur Keraunos en 2024 a démontré la pertinence de faire appel au savoir-faire unique ainsi qu’à la créativité de nos acteurs du NewSpace. Je me félicite de la participation du Fonds innovation défense à cette levée de fonds, qui permettra d’accélérer l’introduction des solutions développées dans nos programmes patrimoniaux », a d’ailleurs fait valoir l’ingénieur général de l’armement [IGA] Patrick Aufort, le directeur de l’AID. Selon les explications fournies par Cailabs, reposant sur la propagation de la lumière dans l’espace libre, les communications optiques par laser offrent des « avantages clés » comme une faible latence, la « furtivité », une probabilité quasi nulle de brouillage et d’interception et un très haut débit, supérieur à 10 Gpbs. -
2023 Guerre de Soukhot
herciv a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
C'esr dans l'article. Il y a dzs chances raisonnable que ca se fasse tellement les opinions sont remontées. La clef ce sont l'Allemagne et l'Italie. Ce serait une suspension des accords commerciaux. C'est pas rien. Israël exporte 30% de sa marchandise vers l'Europe. -
2023 Guerre de Soukhot
herciv a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
L'UE sur le point de prendre des sanctions contre Israël. https://www.lesechos.fr/monde/europe/lunion-europeenne-va-proposer-des-sanctions-commerciales-contre-israel-la-france-favorable-2186469 Allemagne et Italie pourraient voter pour poussées par leur opinion publique. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La photo de la maison endommagée en Pologne serait dû a un missile AA tiré par un f-16 polonais.... https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/09/16/7531126/ -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.armyrecognition.com/news/aerospace-news/2025/swedish-gripen-jets-track-russian-su-30s-with-anti-radiation-missiles-and-il-20-intelligence-planes-amid-baltic-tensions En Baltique les Russes continuent a faire mumuse mais avec des armes plus visibles.