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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Le moins qu'on puisse dire c'est que les européens sont méfiants vi-à-vis de ce sommet : Via lefigaro La situation «aussi incertaine» que jamais, selon la première ministre danoise La première ministre danoise Mette Frederiksen a appelé samedi à la prudence, estimant la situation «incertaine» après le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. «À mes yeux, nous sommes dans une situation au moins aussi incertaine que nous l’avons toujours été», a-t-elle estimé dans un entretien avec la télévision publique DR. «Il n’y a pas eu de cessez-le-feu, et il n’y a pas eu d’accord. En revanche, les Russes ont bombardé toute la nuit, et pour moi, c’est une preuve claire que la Russie ne veut pas la paix», a souligné Mme Frederiksen. Ses déclarations font écho à celles du président français Emmanuel Macron qui a appelé à la vigilance et à maintenir «la pression» sur la Russie. Pour la dirigeante danoise, dont le pays occupe la présidence tournante de l’Union européenne jusqu’à la fin de l’année, il importe de continuer à soutenir militairement l’Ukraine et à influer pour réarmer de l’Europe. «Quand je me suis réveillée ce matin, ma première pensée a été que nous devions nous dépêcher encore plus de nous réarmer», a-t-elle insisté.
  2. Pour moi il y a deux choses qui ressortent dans les commentaires : - la montagne accouche d'une souris concernant la guerre en Ukraine. En gros Trump n'a rien obtenu de Poutine sur ce sujet. - Poutine revient dans le concert des nations. Mais en fait pas tant que çà puisqu'il est toujours infréquentable par les européens qui sont dors et déjà les interlocuteurs principaux de l'Ukraine. Bref Trump se serait fait ballader par Poutine sur l'Ukraine et pèse de moins en moins sur le dossier ce que STARMER résume très bien en disant : «Les efforts» de Trump «nous rapprochent plus que jamais» de la fin de la guerre en Ukraine. Oui mais voilà est-ce que Trump a vraiment prévu de servir de strapontin à Poutine sans contrepartie ? J'ai des doutes et par exemple sur le dossier arctique ils en sont où les deux lascars ?
  3. herciv

    Marine Norvegienne

    4 - C'est du lobbying qui a deux objectifs : maintenir la pression et préparer les contre-attaques politiques et médiatiques le cas échéant le choix de la FDI et donc les articles et les plaintes inhérentes à un tel choix. Le principal argument étant que "L'industrie soutient ce deal" et se mouille dors et déjà.
  4. herciv

    Marine Norvegienne

    Pour moi c'est un article très favorable à la FDI. Il s'agit de rendre les Type 26 difficiles à porter politiquement et médiatiquement parlant à cause des équipements israéliens. A l'inverse l'article montre que l'industrie norvégienne attend que la FDI soit désignée et que politiquement çà serait très porteur. L'article va jusqu'à couper l'herbe sous le pied des T26 en disant qu'un simple changement d''équipement serait contraire à la notion de standardisation des équipements dans l'OTAN. J'aime bien aussi quand l'article mentionne que "VG" a fait des recherches sur l'équipement israélien comme si ils indiquaient être en guerre pour la FDI. WESTCON semble être le financeur de ce lobbying très actif vu comment il est cité en tête de l'article.
  5. herciv

    Le F-35

    C'est ce que j'ai compris aussi. Cette architecture est très courante dans le civile et a des avantages. Tu noteras d'ailleurs que l'indépendance n'est pas ce qui est recherché mais bien l'interdépendance. Le problème c'est qu'il y a un os quand l'hébergeur commence à montrer les dents ou a des problèmes pour mettre à disposition les données.
  6. herciv

    Le F-35

    C'est un article différent de ce que je met d'habitude mais il pointe bien les difficultés des US a mettre en place des programmes complexes et utilse ALIS et ODIN comme marqueur de ces difficultés. Moi je résume çà à une incompétence des gens d'arme par rapport à des ingénieurs drivé par des structures Ad hoc comme la DGA pour suivre ces programmes. Pause de café: la maison de Madhouse armée – Le problème avec ALIS Publié le 12 août 2025 par Haig Hovaness Le jet de chasse F-35 est le programme d'armes le plus cher de l'histoire des États-Unis, mais l'un de ses plus grands échecs n'est pas en l'air - c'est sur le sol. Le système d'information logistique autonome (ALIS) du Pentagone, conçu comme un plan ambitieux pour révolutionner la maintenance des avions de chasse et la logistique, s'est effondré sous le poids d'une mauvaise conception, d'une mauvaise coordination et d'incitations perverses qui récompensent l'échec aussi facilement que le succès. Son successeur troublé, le réseau de données opérationnelles intégrés (ODIN), est tombé hors de la porte, révélant un syndrome plus profond et récurrent dans les programmes technologiques du gouvernement américain - une incapacité systémique à mettre en œuvre des projets à grande échelle et à coût élevé, où l'échec n'est pas seulement courant, mais structurellement cuit dans le processus. Cet article utilise l'augmentation et la chute d'ALIS, et l'effort de remplacement chancelant d'ODIN, pour illustrer le fonctionnement de ce syndrome et pourquoi il persiste. ALIS en blunderland L'effondrement d'ALIS n'était pas le résultat d'un seul défaut, mais d'une accumulation d'échecs qui l'ont sapé de la conception au déploiement. Conçu comme le système nerveux numérique du programme F-35, ALIS était destiné à suivre les pièces et la maintenance en temps réel, à rationaliser les réparations, à prévoir les défaillances avant qu'elles ne se produisent et à connecter une flotte mondiale avec une efficacité sans faille. En réalité, il est devenu un fardeau tentaculaire, fragile et chroniquement peu fiable. Les mises à jour logicielles ont systématiquement brisé les fonctions existantes, les équipes de maintenance ont passé autant de temps à dépanner le système que l'entretien de l'avion, et les pilotes étaient au sol non pas par une action ennemie, mais par de mauvaises données et d'erreurs de système. Ce qui a été présenté comme un multiplicateur de force est devenu un passif coûteux - une étude de cas sur la médiocrité de l'architecture, la faiblesse de la surveillance et l'incitation biaisée peuvent paralyser même les capacités les plus critiques. Il dit non à ALIS Peut-être l'acte d'accusation le plus révélateur d'ALIS ne provenait-il pas d'une audience du Congrès ou d'un audit du Pentagone, mais des choix opérationnels de l'un des partenaires militaires les plus proches de l'Amérique. En 2016, lorsque l’État hébreu a reçu ses premiers combattants « Adir » du F-35I, il a refusé de les connecter au réseau mondial ALIS. Au lieu de cela, l'armée de l'air israélienne a construit ses propres systèmes indépendants de logistique, d'entretien et de mission pour soutenir les avions à réaction. Officiellement, cette décision a été formulée en tant que question de souveraineté et de cybersécurité - il voulait s'assurer qu'aucune entité étrangère ne pouvait surveiller ou entraver ses opérations aériennes. Officieusement, il était également reconnaissant de ne pas avoir à s'appuyer sur ALIS, tel qu'il était livré, pour assurer un soutien rapide, précis ou sûr. Pour un programme dont le principal argument de vente était une base logistique intégrée à l'échelle mondiale, l'un de ses premiers clients étrangers a effectivement voté « sans confiance » et s'est éloigné, créant un précédent que d'autres partenaires ont connu discrètement. La réponse du Pentagone à une telle insatisfaction croissante était ODIN - un nouveau départ de nom, mais comme les événements le montrerait rapidement, un système destiné à hériter de nombreux défauts qui ont condamné ALIS. Israeli F35I Adir – Ne demandez pas à ALIS ODIN: Le remplacement qui a trébuché En 2020, le Pentagone a annoncé qu'ALIS serait progressivement supprimé et remplacé par le réseau de données opérationnelles intégrés (ODIN), un système «moderne, natif du cloud» promettant des mises à jour plus rapides, une cybersécurité plus forte et une conception modulaire plus légère. Mais presque immédiatement, ODIN a commencé à présenter les mêmes défauts qu'il était censé corriger. Les pénuries de matériel ont retardé le déploiement initial, l'intégration avec les anciens pipelines de données F-35 se sont révélés plus complexes que prévu, et le transfert des besoins, associés à un financement incertain, a provoqué des décalages de calendrier répétés. Plus révélateur, la dépendance d'ODIN à un patchwork de gouvernement, Lockheed Martin, et les équipes de sous-traitants ont recréé la responsabilité fracturée qui avait entravé ALIS dès le début. En 2023, le Département de la Défense a discrètement reconnu que l'ODIN ne remplacerait pas complètement ALIS pendant des années, et dans certains cas, les deux systèmes fonctionneraient en parallèle indéfiniment. Cette configuration hybride a perpétué les inefficacités mêmes ODIN était censée éliminer - les responsables de la maintenance devaient encore se lier avec de multiples interfaces, des données incohérentes et des flux de travail dupliqués. En effet, ODIN est devenu moins un remplacement propre qu'un patchwork en cours, pesé par des défauts de conception hérités, une inertie bureaucratique et les mêmes incitations perverses qui ont récompensé l'activité visible par rapport à la capacité réelle. Conséquences de l'échec Malgré environ 1 milliard de dollars dépensés pour ALIS et des centaines de millions d'autres à ODIN, le taux de capacité de mission de la flotte F-35 reste bloqué à environ 55 %, bien en dessous de l'objectif de 85 à 90 %. Les échecs d'ALIS – et le retard de déploiement d'ODIN – ont contribué à des retards chroniques d'entretien, à des coûts de soutien logistique gonflés et à une disponibilité opérationnelle réduite, ce qui a sapé la capacité du F-35 à répondre aux besoins essentiels de la mission. De l'ALIS au problème plus grand: le projet gouvernemental s'estompe La débâcle d'ALIS – et la tentative d'arrêt de la rédemption d'ALIS – n'est pas un échec isolé mais une pathologie récurrente dans les grands programmes technologiques du gouvernement américain. Ce syndrome d'échec plus large, que l'on peut appeler projet de sablage, prospère dans des environnements où les incitations perverses récompensent les progrès lents, les délais prolongés et l'inflation budgétaire sur une livraison rapide et efficace. Dans ces programmes, l'échec nuit rarement aux sous-traitants ou aux organismes concernés; au contraire, il devient un prétexte pour obtenir un financement supplémentaire, des contrats prolongés et une relémentation de la responsabilité. La complexité même qui justifie des budgets massifs protège également les programmes de la surveillance, ce qui permet de recadrer les retards et la sous-performance comme les coûts inévitables de « gérer le risque » dans des projets ambitieux. Trop souvent, les progrès sont mesurés en étapes théoriques et en crédits de financement plutôt qu'en termes de capacité. ALIS est simplement un exemple particulièrement frappant de la façon dont le sac de sable érode la disponibilité, gaspille les ressources et normalise l'échec - un destin partagé par d'autres grands projets technologiques du Département de la Défense. Lorsque les sacs de sable sont retirés: SpaceX vs. NASA L'écart entre SpaceX et le programme SLS/Orion/EGS de la NASA dirigé par le Congrès est une rare expérience naturelle en matière d'incitations. Dans le cadre d'accords sur l'espace à prix fixe, SpaceX a mis sur place Falcon 9/Heavly and Crew Dragon et a construit plusieurs prototypes de vaisseau sur des cycles rapides; la NASA, en revanche, a dépensé plus de 55 milliards de dollars pour les systèmes SLS, Orion et au sol jusqu'à la date prévue d'Artemis II, avec une production/opérations par lancement estimé à environ 4,1 milliards de dollarsunsustainable. Les travaux COTS/CRS/Commercial Crew de SpaceX ont lié les paiements aux résultats opérationnels vérifiés (par exemple, la livraison de fret et l'équipage de l'ISS), le Bureau de la NASA estimant qu'il estime 55 millions de dollars par siège Dragon contre 90 millions de dollars pour Starliner. En revanche, le Congrès a demandé à la NASA de construire des SLS avec le patrimoine de la navette/constellation et des contrats hérités du passé - verrouillant la dynamique du coût-plus, la responsabilité fragmentée et la faible pression concurrentielle. Alors que SLS est conçu pour des missions habitées par l'espace lointain et qu'il est donc confronté à des marges de sécurité plus élevées, son coût et son calendrier avec SpaceX reflètent toujours une disparité marquée dans les incitations structurelles: une voie récompense la fourniture et l'efficacité, l'autre maintient le retard et la croissance budgétaire sous la bannière du « risque de gestion ». Cette disparité est l'essence de la mise en place d'un projet de sablage - un système où les progrès sont mesurés par des étapes théoriques et des crédits de financement, et non en capacité. Conclusion L'échec d'ALIS n'est pas un accident rare - il s'agit d'une étude de cas dans un mode de défaillance chronique du gouvernement américain. Il reflète une tendance récurrente : la responsabilité fragmentée, la domination des entrepreneurs, une gouvernance aversion pour le risque et des progrès décisifs qui se substituent au processus de performance. Comme de nombreux programmes fédéraux de TI, il a été construit sous contrat de coût-plus, isolé de l'innovation perturbatrice, et a permis de persister malgré la méfiance des utilisateurs et le dysfonctionnement opérationnel. La transition lente et incomplète vers ODIN n'a pas résolu ces défauts - elle les a retranchées. L'héritage d'ALIS est plus que le blocage logistique du programme F-35 ; c'est un avertissement que sans réforme structurelle dans les domaines de l'approvisionnement, de la surveillance et des incitations, les projets technologiques critiques continueront à transformer les sacs de sable tout en consommant de vastes ressources publiques. Si les programmes futurs - y compris ceux qui sont maintenant sur la planche à dessin - doivent éviter le même sort, le coût de l'inaction doit être compris comme mesuré non seulement en dollars, mais en capacité perdue. La lutte contre la pratique bien ancrée du sablage des projets nécessitera des réformes qui modifient à la fois les mesures d'incitation et les structures de responsabilisation qui la soutiennent. Les mesures suivantes portent sur le schéma de défaillance des incitations et des défaillances de surveillance qui ont condamné ALIS et qui entravaient désormais ODIN : Attribuer le profit des contractants aux résultats opérationnels, et pas seulement aux résultats attendus. S'éloigner des contrats à coût plus pour passer à des paiements d'étape liés à des performances vérifiées en cours d'emploi. Cela subordonne le profit au fait que le système fonctionne réellement comme promis. Appliquer des audits techniques indépendants à plusieurs étapes du projet. Vérifier par une tierce partie les progrès, la fonctionnalité et l'état de préparation avant d'approuver un financement supplémentaire. Les auditeurs devraient faire rapport directement au Congrès ou à un autre organisme de surveillance, en contournant la chaîne de commandement du bureau du programme. Adopter des exigences modulaires et à l'architecture ouverte. Concevoir des programmes afin que les composants puissent être mis à niveau ou remplacés indépendamment. Cela réduit le verrouillage vers les sous-systèmes défectueux et encourage l'approvisionnement concurrentiel. Instaurer des « clauses d'extinction » pour les programmes de réussite. Fixer des seuils prédéfinis pour le coût, le calendrier et la disponibilité; en cas de disparition, le programme doit être recompté, restructuré ou terminé. Cela fait de l'échec un risque pour les implémentateurs, pas seulement pour les combattants. En déplaçant les incitations vers une mise en œuvre fonctionnelle en temps voulu, ces mesures rendraient plus difficile pour les parties prenantes de tirer profit des retards et des sous-performances. L'expérience ALIS et ODIN du F-35 montre quels résultats sont en l'absence de tels garde-conservateurs : des efforts coûteux et longs qui érodent la disponibilité tout en fournissant beaucoup moins que promis. C'est la leçon centrale d'ALIS et d'ODIN, et c'est pourquoi une réforme systémique est essentielle. Tant que les sacs de sable ne seront pas retirés, les États-Unis continueront de se tromper en faveur de progrès et de payer une prime pour échec.
  7. En volià une alternative au SCAF intéressante. En gros les clients du rafales sont des partenaires potentiels.
  8. Pour info : la leçon est violente sans aucun doute. Keller-Sutter raconte comment Trump a balayé l'accord avec la Suisse https://www.watson.ch/fr/suisse/karin-keller-sutter/752691522-voici-comment-trump-s-est-comporte-avec-karin-keller-sutter Elle croyait en ses bons rapports avec Donald Trump. Mais cela n’a pas suffi. Ce n’est pas la faute des négociations, affirme la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter dans son premier grand entretien après le choc des droits de douane. 39%, c'est le taux des droits de douane punitifs que le président des Etats-Unis a imposés à la Suisse à la veille du 1ᵉʳ août. Une semaine plus tard, ils sont entrés en vigueur. La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter et le ministre de l'Economie, Guy Parmelin se sont rendus à Washington, mais en vain. Aucun revirement de dernière minute. Au moins, le dialogue avec l'administration Trump a été renoué. Depuis son entretien téléphonique infructueux avec son homologue américain, la Saint-Galloise fait l'objet de critiques. Elle aurait «commis de graves erreurs», aurait été trop naïve, à la fois trop sûre d'elle et trop complaisante, se serait trop peu préparée et aurait trop compté sur ses soi-disant «bonnes relations» avec Donald Trump. Guy Parmelin et Karin Keller-Sutter.Keystone Elle s'était déjà présentée devant les médias à Berne jeudi avec son collègue, Guy Parmelin. Lundi soir, elle a accordé sa première longue interview depuis le diktat douanier. C'était dans l'émission TeleZüri-Sommertalk. La présidente en interview avec Oliver Steffen, rédacteur en chef de Telezüri.Image: Piero Fumagalli/TeleZüri Elle a refusé de dire que les négociations auraient été mal menées. Selon KKS, la Suisse a très bien discuté et est parvenue à un accord. Mais cela n'avait manifestement «aucune importance» pour le président américain, a constaté Keller-Sutter. Une allusion à leur entretien téléphonique: «En quelques minutes, on a compris que cela ne l'intéressait pas et qu'il rejetait cet accord» Ce que la Suisse peut apprendre de «celle qui murmure à l'oreille de Trump» On savait déjà qu'il aurait le dernier mot et qu'avec lui, tout peut arriver: «Mais là, on était loin de ce qui avait été convenu». Keller-Sutter ne prend pas personnellement le fait que Trump se soit, semble-t-il, agacé de son ton après leur conversation. Selon certaines sources, il l’aurait trouvée condescendante. Pour elle, les États-Unis ne cherchaient qu’à obtenir le maximum: «C’est du pur rapport de force» Contrairement à Trump, elle n’a pas le pouvoir de promettre «à la volée» 100 ou 200 milliards de plus. La Suisse cherchera désormais à améliorer son offre, mais pas à n’importe quel prix: «On ne peut pas se contenter de payer, de détériorer notre attractivité économique et, en plus, de subir un droit de douane élevé. A un moment donné, il faut que l’équation soit équilibrée.» A gauche et dans une partie du camp bourgeois, on réclame des contre-mesures: renoncer au F-35, des droits de douane compensatoires et des actions en justice devant l'OMC. La présidente de la Confédération n'y semble guère sensible. Pour proférer des menaces, il faut des arguments. La Suisse est un petit Etat doté d'une économie innovante. Mais «politiquement, elle ne fait absolument pas le poids». Cassis estime qu'il faut du temps Lors d'une conférence de presse, lundi, en marge du Festival du film de Locarno, le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis a également rejeté les accusations selon lesquelles lui et son département seraient restés trop passifs dans ce dossier, et dans les relations avec les Etats-Unis. «Celles-ci relèvent d'une stratégie globale du Conseil fédéral et concernent donc les sept départements», a déclaré le ministre tessinois. «Voici ce que nous allons faire pour défendre les salaires suisses» La responsabilité se répartit entre les différents départements en fonction du sujet, et sur la base de l'expertise respective. Le département de Cassis assure la coordination; il a lui-même présidé dix réunions du groupe central et du groupe de pilotage: «Ce n'est peut-être pas très spectaculaire ni très photogénique, mais il faut le faire» Il lance un appel au calme. Et invite, dans quelque temps, les Etats-Unis à un deuxième cycle de négociations sur les droits de douane. Selon lui, il est normal que l'objectif ne soit pas atteint du premier coup. Ignazio Cassis refuse par ailleurs de rencontrer le secrétaire d'État américain, Marco Rubio. Celui-ci n'a en effet aucune compétence dans le conflit douanier. «Je rencontre volontiers toutes sortes de personnes, en tout temps, si cela a un sens», a déclaré le conseiller fédéral. Mesures d'économie Karin Keller-Sutter reste sur la réserve à propos d'autres mesures envisagées. On pourrait suspendre l'impôt minimum de l'OCDE, mais cela signifie simplement que l'argent s'en irait à l'étranger. Une initiative isolée de la Suisse ne lui semble pas très judicieuse. Ce canton est la plus grande victime de Trump en Suisse La Suisse paie déjà le prix de son indépendance. Ce dont elle a besoin aujourd'hui, c'est d'un «renforcement interne». Il faut «mettre de l'ordre dans son propre foyer» afin de pouvoir soutenir l'économie en cas de besoin. Si nécessaire, cela passe aussi par des mesures d'économie: «Il faut alors renoncer à certaines choses».
  9. J'ai peur que çà soit la leçon que les suisses sont en train d'intégrer. D'ailleurs j'ai pas regardé comment les taxes de Trump s'appliquent sur les paradis fiscaux dans leur ensemble. J'ai juste regardé ce matin comment les pays producteurs de pétroles étaient impactés. Pour l'instant rien. Mais les commentateurs donnent l'impression que c'est un sujet quand même en laissant le mot "temporaire" apparaitre. Trump regarderait l'inflation de près et donc le pétrole.
  10. herciv

    L'Inde

    J'ai dit qu'on avait aucune indication que les capacité AA du rafale ont été utilisé. J'ai pas ajouté "ou pas" mais du coup çà n'aurait rien changé au sens de la phrase puisque justement il n'y a aucune indication. Eh bien autant que de dire qu'il n'y a pas eu de perte de rafale dans l'armée française le mois passé. En l'absence d'indications contraires c'est l'hypothèse vraisemblable. Pourquoi faudrait-il que notre bon pays soit impliqué dans la mise à jour des menaces de la bibliothèque des menaces des rafales indiens ? Ca serait un sérieux coup de canif à l'autonomie des indiens. Pour moi cette hypothèse, si elle est plausible dans le cas du F-35, ne l'est absolument pas avec le Rafale justement pour vanter une autre façon de faire.
  11. Bon je sais pas pourquoi il y a une tellle différence mais les exports d'électricité ont littéralement explosé depuis l'année dernière qui ne tournait guère au-delà de de 10 GW. Cette année on atteint quasiment le 20 GW. https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere# Quant aux prix ce sont les prix français qui sont les moins chers. Donc quand un réacteur doit se mettre à l'arrèt à cause de méduse. Tout de suite les prix augmentent partout en Europe. https://www.rte-france.com/eco2mix/les-donnees-de-marche#
  12. Bon alors la fameuse taxe à l'exportation de Trump commence à faire couler de l'encre. Déjà elle n'est pas constitutionnelle. En inventant une taxe à l'export, Trump efface la frontière entre sécurité nationale et enjeux commerciaux Les restrictions à l'exportation imposées à Nvidia et AMD sont justifiées par des motifs de sécurité nationale. En monnayant des exemptions, Donald Trump bafoue un principe fondamental de la diplomatie américaine. https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/en-inventant-une-taxe-a-lexport-trump-efface-la-frontiere-entre-securite-nationale-et-enjeux-commerciaux-2180955 La Maison-Blanche étend son emprise sur les entreprises américaines. La taxe de 15 % imposée par l'administration Trump à Nvidia et AMD sur leurs ventes de semi-conducteurs en Chine en échange de licences d'exportation ouvre un nouveau front dans la guerre commerciale américaine. Le président est prêt à négocier directement avec des sociétés et à conclure des « deals » sur des produits spécifiques, pour un juste prix. La mise en place d'une taxe sur les exportations est en toute apparence contraire à la constitution. « Aucun impôt ni redevance ne seront prélevés sur les articles exportés depuis un Etat », est-il indiqué dans la neuvième section du premier article de la constitution américaine. (..)
  13. herciv

    L'Inde

    Comme signalé un peu partout, toutes les capacités du rafale n'ont pas été dévoilé pendant ces 4 jours. On n'a par exemple aucune indication que ses capacités AA ont été utilisées puisque la plupart des victoires aérienne ont été attribuées aux S400s. D'autre part faire, tester et refaire des plans c'est le travail des états-majors c'est pas en soit un problème. On voit bien que depuis Balakoth le champs des possibles de l'état-major indien s'est considérablement accru grâce à l'arrivée du Rafale et d'une DSA particulièrement efficace. Ce qui est intéressant dans ce qui s'est passé c'est que le Pakistan n'a plus le profondeur stratégique pour mettre à l'abri ses moyens et ca rend la Chine également plus vulnérable. L'autre enseignement c'est que si l'enfouissement d'une parti des moyens du Pakistan est nécessaire il faut qu'il soit pensé de façon plus pro. Bref pendant un certain temps le Pakistan est vulnérable et va devoir limiter ses opérations "terroristes". AUtre enseignement le rafale semble apprendre très vite puisque 2 jours après la première perte il n'y a plus eu de nouvelle perte. Ca c'est plus compliqué à prendre en compte pour tout pays devant affronter le rafale particulièrement si chacun des pays met à disposition des autres sa bibliothèque ce qui n'est pas une évidence. Je remarque que le débât sur l'absence de solutions SEAD/DEAD du rafale n'a plus de raison d'être puisque de très nombreux site radar, C2 et DSA paki ont été rayé de la carte par SCALP ou Hammer. Le tout avec juste 50 munitions. Le statut de l'armée indienne est brusquement passé au stade d'armée moderne avec laquelle il faut compter. C'était peut-être évident aux yeux de gens très averti mais beaucoup moins aux yeux du plus grand nombre particulièrement les politiques (Chinois et US en premier lieu).
  14. Vous connaissiez les taxes à l'importation. Il y a aussi les taxes à l'exportation. (15% pour NVIDIA ET AMD pour exporter en Chine) https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/washington-va-prelever-15-des-ventes-de-puces-ia-d-amd-et-nvidia-en-chine-ce7c5ed2db8ff027
  15. Ca a l'air épais les coques des bateaux gris chinois.
  16. Pour signer une paix, il faut être deux. EN 2022 il n'y avait personne. En 2025 une partie des Ukrainiens et peut-être une partie des russes mais ce sont les gouvernements qui décident. VZ peut-être (sûrement pas à ln'importe quel prix) mais sûrement pas VP.
  17. Les financements dans l'IA atteignent des ordres de grandeurs gigantesques mais n'arrivent pas à suppléer le problème énergétique. Il y a un gros déficit d'offre à ce sujet, très gros même qui risque de faire grimper fortement les tarifs de l'électricité. Heureusement que la France a une longueur d'avance sur ce sujet. Le problème n'est pas que l'électricité mais toute la chaine logistique qui permet l'acheminement de cette électricité. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/impactfull-weekly-la-ruee-vers-l-or-de-l-ia-la-fin-d-une-epoque--ce7c5ed2dc8aff20 La ruée vers l'or de l'IA - La fin d'une époque ? Ce qui avait démarré comme un récit séduisant et limpide – l'intelligence artificielle exige des infrastructures informatiques inédites → créant un boom numérique qui ferait flotter tous les bateaux de l'écosystème des data centers – se heurte aujourd'hui aux lois immuables de la physique. En d'autres termes : une force irrésistible rencontre un obstacle inamovible. Le secteur nécessite des dépenses très élevées - Source : Deloitte Les résultats du deuxième trimestre 2025 de géants comme Equinix et Amazon révèlent une vérité inconfortable : on ne peut pas "télécharger" plus d'électricité, on ne contourne pas une pénurie de transformateurs avec du capital-risque, et l'euphorie cède le pas à des contraintes opérationnelles que des milliards de dollars de CapEx ne peuvent résoudre dans l'immédiat. Notre analyse révèle les premières fissures visibles dans ce que beaucoup considéraient comme un boom imparable des infrastructures, les leaders du marché étant confrontés à une compression de leurs marges malgré des investissements records et des dépenses sans précédent des hyperscalers. Peu de sources d'énergie correspondent aux délais des centres de données - Source : Deloitte En observant les forces à l'œuvre derrière ce grand réajustement, où des entreprises comme Equinix affichent des revenus records mais voient leurs cours chuter en raison de prévisions d'investissements élevés, on s'aperçoit qu'AWS admet des contraintes de capacité malgré plus de 100 milliards de dollars de dépenses prévues, et le secteur est confronté à des goulets d'étranglement du réseau électrique que sept ans de retard dans les connexions en Virginie du Nord ne peuvent résoudre par la seule ingénierie financière. Equinix montre les premières fissures Les résultats du deuxième trimestre 2025 d'Equinix ont présenté un paradoxe qui illustre parfaitement la situation difficile dans laquelle se trouve le secteur. La société a réalisé ce qui aurait dû être un tour d'honneur : un chiffre d'affaires de 2,26 milliards de dollars (en hausse de 5% par rapport à l'année précédente), des marges EBITDA ajustées atteignant 50% pour la première fois dans l'histoire de la société et 345 millions de dollars de réservations brutes annualisées. La société a conclu 4 100 contrats avec plus de 3 300 clients, et ses revenus d'interconnexion ont franchi pour la première fois le seuil des 400 millions de dollars. Cependant, les prévisions révèlent des tensions sous-jacentes. Alors qu'Equinix a relevé ses prévisions de chiffre d'affaires pour 2025 de 58 millions de dollars, ses dépenses d'investissement ont atteint le niveau sans précédent de 3,8 à 4,3 milliards de dollars, soit environ 42 à 47% du chiffre d'affaires prévu. Si l'on compare ce chiffre aux 20 à 25% du chiffre d'affaires que les opérateurs de centres de données consacrent généralement à leurs dépenses d'investissement, la compression des marges apparaît clairement. L'économie traditionnelle des centres de données tablait sur des racks de 8 à 10 kilowatts. L'IA nécessite 120 kilowatts ou plus. Il est désormais question d'une refonte complète de l'infrastructure. Chronologie des générations de GPU NVIDIA avec les densités maximales et moyennes prévues pour les racks, montrant l'augmentation des besoins en énergie des pods d'IA et des installations industrielles. Source : Vertiv Le PDG Adaire Fox-Martin a reconnu directement le défi à relever, déclarant : "Nous avons été conçus pour ce moment", tout en révélant que la société avait 59 projets majeurs en cours dans le monde, dont 12 projets xScale. Les dépenses d'investissement non récurrentes de l'entreprise ont bondi de 54,9% en glissement annuel pour atteindre 934 millions de dollars au deuxième trimestre, et environ 450 millions de dollars de dépenses liées à xScale devraient être remboursées plus tard en 2025. Ces chiffres ne sont pas ceux d'une entreprise qui surfe sur une vague de croissance, mais ceux d'un secteur aux prises avec des contraintes physiques fondamentales et qui doit absolument doubler sa capacité d'ici 2029 pour répondre à la demande en infrastructures d'IA. Equinix - Source : MarketScreener - ProRealTime AWS met en avant les défis liés à l'évolutivité Si Equinix a été la première fissure visible, la conférence téléphonique d'Amazon sur ses résultats du deuxième trimestre 2025 a constitué une véritable confession de la part du géant du cloud computing. AWS a enregistré un chiffre d'affaires trimestriel de 30,4 milliards de dollars, conservant ainsi sa place de leader mondial des fournisseurs de cloud computing. Cependant, les investisseurs ont entendu le PDG Andy Jassy faire un aveu embarrassant : "AWS continue de développer une activité importante, en forte croissance, avec un taux de croissance annuel à trois chiffres et un chiffre d'affaires de plusieurs milliards de dollars, dont la demande est supérieure à notre offre actuelle". Les chiffres sont décevants. Le chiffre d'affaires d'AWS n'a augmenté que de 17,5% en glissement annuel au deuxième trimestre 2025, loin derrière les 31% de Microsoft Azure et les 32% de Google Cloud. Pour une entreprise qui affichait autrefois régulièrement des taux de croissance supérieurs à 40%, ce ralentissement est douloureux. M. Jassy a cité trois contraintes spécifiques : les puces provenant de partenaires tiers qui arrivent "un peu plus lentement qu'auparavant", les contraintes énergétiques et les goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement pour des composants tels que les cartes mères. La réponse d'Amazon est d'investir massivement dans le problème. L'entreprise prévoit de consacrer 105 milliards de dollars à des dépenses d'investissement en 2025, contre 83 milliards en 2024. Cependant, même cette somme astronomique s'accompagne de réserves. Amazon réduit la durée d'amortissement de ses serveurs de six à cinq ans, reconnaissant que le développement de l'IA rend les infrastructures obsolètes plus rapidement que prévu. À lui seul, ce changement comptable réduira le résultat d'exploitation de 2025 de 700 millions de dollars. Source : Synergy Research Group - Statista Quand la physique rencontre la demande du marché Les goulets d'étranglement se répercutent sur l'ensemble du système comme un choc électrique. Selon Goldman Sachs Research, la demande mondiale en électricité des centres de données augmentera de 165 % d'ici 2030, pour atteindre 165 gigawatts, soit environ la consommation totale de l'Argentine. Gartner prévoit que 40% des centres de données IA seront confrontés à des contraintes opérationnelles liées à la disponibilité de l'électricité d'ici 2027. Taux d'occupation historiques et prévisionnels des centres de données (2022-2031), montrant que l'offre atteindra son pic au milieu de la décennie avant de diminuer progressivement. Source : Goldman Sachs La crise de la production d'électricité est déjà visible. Les nouveaux raccordements en Virginie du Nord, le plus grand marché mondial des centres de données, sont désormais confrontés à des retards pouvant aller jusqu'à sept ans. Dublin et Amsterdam ont mis en place des moratoires sur la construction de nouveaux centres de données. Singapour n'a levé que récemment une interdiction de quatre ans. Il ne s'agit pas de goulets d'étranglement temporaires, mais de contraintes structurelles que des milliards de dépenses d'investissement ne peuvent résoudre immédiatement. Source : Rapport « AI Changes Big & Small » de Bain & Co Les délais d'approvisionnement pour des composants essentiels tels que les transformateurs ont atteint près de deux ans. Les équipements spécialisés nécessaires aux systèmes de refroidissement liquide, indispensables aux charges de travail IA à haute densité, connaissent des retards similaires. Le secteur américain de la construction compte des centaines de milliers d'emplois à pourvoir, avec une pénurie aiguë dans les métiers de l'électricité. La construction d'infrastructures adaptées à l'IA nécessite une expertise spécialisée qui n'existe tout simplement pas à grande échelle. La chaîne d'approvisionnement en semi-conducteurs constitue une autre vulnérabilité. Plus de 60% des semi-conducteurs avancés sont fabriqués à Taïwan, ce qui crée un risque de concentration dangereux. Les retards de fabrication deviennent endémiques, les projets de construction de centres de données connaissant des retards dans 9 cas sur 10, avec une prolongation moyenne de 34%. Pour un projet de centre de données typique de deux ans qui s'étend sur trois ans, les coûts liés aux retards peuvent atteindre 14,2 millions de dollars par mois pour une installation standard de 60 MW. L'ampleur des investissements a atteint des niveaux sans précédent et potentiellement insoutenables. Microsoft (80 milliards de dollars), Amazon (100 milliards de dollars), Meta (67,5 milliards de dollars) et Google (75 milliards de dollars) ont engagé plus de 322 milliards de dollars en dépenses d'investissement combinées pour 2025. Cela représente des dépenses d'investissement des hyperscalers en pourcentage du chiffre d'affaires dépassant 22%, soit près du double de la moyenne historique de 11 à 16%. Un article intéressant de Bernie Ahkong, directeur informatique chez UBS O'Connor, l'un des plus grands multistrat internes, conclut que les entreprises technologiques affichant les taux de croissance des dépenses d'investissement les plus rapides ont sous-performé leurs pairs du secteur d'environ 7% par an depuis 2022 (environ le début de la ruée vers l'or des dépenses d'investissement dans l'IA).
  18. herciv

    La Force aérienne suisse

    Un article dans politico. Pas grand chose de neuf si ce n'est que le sujet pourrait être à l'ordre du jour de la session parlementaire suisse courant septembre. L'article montre aussi un repositionnement de la Suisse à l'égard de l'UE et des US. Les législateurs suisses se retournent contre l'accord F-35 après la bombe tarifaire de Trump https://www.politico.eu/article/switzerland-f-35-deal-donald-trumps-tariff-bombshell-trade-war-eu-us-jets/ La décision de Trump de frapper la Suisse avec un taux de droit de douane massif de 39 % amène à repenser l'achat ou non du chasseur d'avions américains. Les Lockheed Martin F-35 devraient être livrés à l'armée de l'air suisse entre 2027 et 2030. Dean Lewins/EPA Par Chris Lunday et Jacopo Barigazzi Une commande de 36 avions F-35 pourrait devenir une victime de la guerre commerciale de Donald Trump contre la Suisse alors que l'opposition politique à l'encontre de l'accord de plusieurs milliards de francs sur la défense à Berne. La réaction fait suite à la décision du président américain de frapper les exportations suisses avec un droit de douane de 39 % - le plus élevé appliqué à tous les pays développés et plus du double du taux imposé à l'Union européenne. Les Lockheed Martin F-35 devraient être livrés à l'armée de l'air suisse entre 2027 et 2030. La Suisse a opté en 2021 pour les F-35 au profit du Drassault Rafale, qui aurait bouleversé le président français Emmanuel Macron. Sur le plan intérieur, le projet de 6 milliards de francs n'a fait qu'un référendum avec un soutien de 50,1 %, une marge mince pour un razor pour un approvisionnement militaire majeur. Puis vint la mauvaise nouvelle. Le mois dernier, Washington a informé Berne que l'avion pourrait coûter plus d'un milliard de francs de plus que prévu. Et contrairement à d'autres accords européens à prix fixe, les États-Unis. Le cadre de vente des militaires étrangers n'offre aucune garantie de prix. « Les États-Unis ne garantissent que les acheteurs comme la Suisse paient les mêmes conditions que l’armée américaine », a déclaré Balthasar Glattli, un législateur des Greens suisses, dans un courriel à POLITICO. « Mais ces prix peuvent encore augmenter – surtout maintenant que les composants importés aux États-Unis sont frappés par les droits de douane. » Le parti des Verts suisses a déposé une motion officielle au Parlement au début de cette année pour annuler l'ordonnance F-35. La motion, présentée en mars, fait valoir que les États-Unis sont devenus un partenaire de sécurité peu fiable et que la Suisse devrait plutôt envisager une « alternative souveraine » alignée sur les partenaires européens. La décision tarifaire ajoute au scepticisme à l'égard des combattants américains. « Les avions de chasse F-35 sont à nouveau redevenus une question politique », a déclaré aux médias suisses Hans-Peter Portmann, un législateur libéral du même parti que le président Karin Keller-Sutter. "Dans la situation actuelle, nous ne pouvons pas continuer comme si de rien n'était. La question est de savoir si nous devrions tirer le ripcorde", a-t-il déclaré. "Soit nous acceptons une perte et résilions le contrat - ou nous ne prenons que la livraison de ce que nous avons déjà payé, nous arrêtons les prochaines tranches de livraison des États-Unis et employons nos lacunes en matière de défense avec des achats en Europe. Il faut maintenant examiner attentivement cette question.» Jusqu'à présent, le gouvernement ne change pas de cap. « Le Conseil fédéral a affirmé à maintes reprises qu’il s’en tenait au F-35. Si nous ne faisions pas cela, nous n’aurions pas de défense aérienne », a déclaré Keller-Sutter. Mais les tarifs changent de mentalité. La Suisse a opté en 2021 pour les F-35 au profit du Drassault Rafale, qui aurait bouleversé le président français Emmanuel Macron. Photo de Pool de Ed Jones via l'EPA « Le pays est sous le choc », a déclaré Oscar Mazzoleni, professeur de sciences politiques à l’université de Lausanne. « Pour de nombreuses raisons, les Suisses se considéraient comme un allié privilégié des États-Unis. Comme Londres, la Suisse, par exemple, représente les États-Unis en Iran au niveau diplomatique », a-t-il déclaré. Il a ajouté que le tarif de Trump « produira des effets qui sont actuellement imprévisibles étant donné que dans la politique suisse, il y a un repositionnement en cours à l'écart des États-Unis et un rapprochement avec l'UE ». La Suisse n’est pas la seule à reconsidérer les F-35. L'Espagne vient d'exclure l'achat du F-35, confirmant qu'il choisira plutôt entre l'Eurofighter de fabrication européenne et le futur système aérien de combat, un projet franco-allemand avec la participation industrielle espagnole. Le Portugal se fait également refroidir les pieds sur les combattants. Après que Trump eut menacé d'annexer le Canada et de le frapper avec les droits de douane, Ottawa a commencé à repenser ses propres achats de F-35, bien qu'une récente revue de la défense ait trouvé qu'il était logique de poursuivre avec les avions à réaction américains. En mai, le gouvernement suisse a officiellement recommandé que le parlement rejette la motion des Verts. Mais il a souligné qu'il était encore en vie. Les Verts font pression pour que la mesure soit mise à l'ordre du jour de la prochaine session parlementaire du 9 au 26 septembre. Interrogé sur le commentaire, Lockheed Martin a déclaré: « Les ventes militaires étrangères sont des transactions de gouvernement à gouvernement, et cette question est mieux traitée par le gouvernement ou le gouvernement suisse ».
  19. J'ai pas fait les comptes mais il y aura une petite dizaine de pays n'ayant pas déjà reconnu la Palestine qui vont le faire à cette occasion à la fureur de Trump d'ailleurs.
  20. herciv

    L'Inde

    Disons que oui. Ca y ressemble. L'IAF a mis du temps pour aligner les étoiles mais maintenant elle y est. Et la loi indienne a été changé il n'y a pas si longtemps pour permettre une accélération des acquisitions.
  21. J'avais pas vu ton lien. Il est plus factuel que ce que tu résumes. l'IAF va faire une demande formelle d'acquisition du rafale pendant le conseil d'acquisition de défense dans deux mois. Elle posera une AoN soit la première étapes formelle d'une acquisition qui conclura le MRFA. La compétition sera donc terminée. EN plus de la mention que le rafale a été très utilisé pendant l'opération Sindoor pour les frappes. On sentait bien que çà allait venir après les différentes annonces de Dassault avant même l'opération Sindoor concernant le Make In India, les constatations du comportement du rafale pendant Sindoor et la brouille avec les USA. Je ne crois pas impossible que l'Inde se comporte également en apporteur d'affaires dans la région pour valider des alliances lui permettant de mettre en place son propre containment contre la Chine mais aussi contre les USA.
  22. herciv

    L'Inde

    L'IAF demandera cette acquisition pendant le prochain conseil d'acquisition de défense dans deux mois. Read more at: http://timesofindia.indiatimes.com/articleshow/123223125.cms?utm_source=contentofinterest&utm_medium=text&utm_campaign=cppst
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