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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Dans le fil stratégie de la france dans un monde de bloc j'ai déjà émis l'hypothèse que l'Inde sera la seule à pouvoir résister à l'attraction de l'un des deux autres blocs. Et que derrière elle pourra entrainer d'autres pays. A l'époque je ne pensais pas que l'Europe aurait une opportunité stratégique d'exister en dehors de l'aire US.
  2. Ca va faire mal çà aussi : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/des-consequences-graves-pour-les-etats-unis-pourquoi-la-chine-a-suspendu-ses-exportations-de-terres-rares-20250414 «Des conséquences graves pour les États-Unis» : pourquoi la Chine a suspendu ses exportations de terres rares Par Adrien Bez Publié le 14 avril 2025 à 17h52, mis à jour le 14 avril 2025 à 21h12 Sujets terres rares Copier le lien Une exploitation de terres rares dans un port à Lianyungang, dans la province du Jiangsu, en Chine. CHINA STRINGER NETWORK / REUTERS DÉCRYPTAGE - En réponse aux droits de douane de Donald Trump, Pékin a accentué son contrôle sur les ventes de ces métaux, indispensables à plusieurs industries de pointe, de la défense au médical, en passant par le numérique. L’information est passée presque inaperçue, mais ses conséquences sur l’économie mondiale sont gigantesques. Le 4 avril dernier, dans sa salve de représailles contre les droits de douane des États-Unis, la Chine ne s’est pas contentée de taxer les importations américaines. Elle a également suspendu les exportations de sept catégories de terres rares : le samarium, le gadolinium, le terbium, le dysprosium, le lutécium, le scandium et l’yttrium, ainsi que leurs alliages, leurs oxydes et leurs composés. Cette arme, Pékin n’avait même pas osé la dégainer en 2019, lors du premier mandat de Donald Trump, malgré plusieurs menaces. C’est dire à quel point le pays prend très au sérieux la guerre commerciale en cours. La Chine frappe là où ça fait mal : les terres rares sont indispensables pour plusieurs secteurs économiques clés, de la défense au médical, en passant par le numérique - téléphones portables, disques durs, écrans - et l’énergie. Les moteurs de voitures électriques et hybrides en ont également grandement besoin. Or, le géant asiatique occupe une position de quasi-monopole, puisqu’il est à l’origine à lui seul de 70% du marché mondial des terres rares, selon l’institut des études géologiques des États-Unis (USGS). Et 70% des importations américaines viennent de Chine… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 77% à découvrir. Vous avez envie de lire la suite ? Débloquez tous les articles immédiatement. TESTEZ POUR 0,99€ Déjà abonné ? Connectez-vous La rédaction vous conseille
  3. La Chine continue de sortir l'artillerie lourde : La c'est Boeing qui s'en prend plein la gueule. latribune.fr Publié le 15/04/25 à 06:31 Photo d'illustration La Tribune Boeing : la Chine s'est« rétractée »sur un« énorme accord »selon Trump × La Chine s'est « rétractée » sur un « énorme accord avec Boeing », déclaré Donald Trump sur Truth Social. « Ils viennent juste de se rétracter sur l'énorme contrat avec Boeing, disant qu'ils "ne prendront pas possession" d'avions pleinement engagés », a affirmé le président américain. Cette déclaration intervient après que Bloomberg a révélé que le constructeur s'était vu interdire ses livraisons d'avions et de pièces détachées aux compagnies chinoises, sur ordre du gouvernement. Cette annonce fracassante de Pékin sonne Boeing, dont 25 % des exportations se faisaient en Chine.
  4. herciv

    Marine Norvegienne

    Dans ce cas inutile de le crier sur tous les toits. Là c'est du lobbying de bas niveau sauf à penser que tous les officiers norvégiens pensent de cette manière. Ensuite il y a aussi le niveau politique qui a son mot à dire.
  5. herciv

    Marine Norvegienne

    L'argumentaire met au même niveau les équipages de toutes les frégates, alors qu'on sait que c'est un point critique en ce qui concerne les constellations, l'argumentaire omet ostensiblement le tonnage de la FDI, et omet également les délais de livraisons de la FDI pourtant jugés éliminatoire dans le cas de la F-127. Il passe sous silence la possibilité d'avoir 6 FDI pour le prix et la masse salariale de 5 constellations. Quand au passé coloniale des allemands et au possesions des anglais dans le monde tout çà est passé sous silence. Clairement la FDI est en pôle position compte tenu de la médiocrité des arguments.
  6. herciv

    L'Inde

    - Pour la surconsommation c'est tout avion à basse altitude mais le f-35 a une grosse trainée à cause de sa soute - Pour les couches minces, ce sont les revètements de ses différentes surfaces exposée à l'abrasion des couches d'air basses, particulièrement les bords d'attaque mais pas seulement. - Pour les optiques et particulièrement la verrière en PMMA, si la température s'élvève à plus de 100° elles s'opacifient. C'est classique mais sur le F-35 la verrière est monobloc, il faut dont la changer en entier. - Pour la chaleur du réacteur et de tout le reste de l'avion le F-35 a absolument besoin de trouver des couches d'air froids sinon il surchauffe.
  7. herciv

    Armée Suisse

    Ce que je veux dire c'est que concevoir une défense aérienne sur la base unique IRIS ne me semble pas raisonnable.
  8. herciv

    Armée Suisse

    C'est là ou je pense que le débât sur le blindage va revenir. Le principe est d'intercepter les munitions qui ont un gros pouvoir destructeur et encaisser les autres. Le débât n'est pas forcéments aussi important pour un bataillon terrestre qui peut faire plus facilement de la MCO, mais il est crucial pour une flotte. Ensuite il y a le problème des cibles civils et des cibles stratégiques. Comment les défendre ? Pour moi une défense par missile (patriot, aster, iris ..) n'est pas soutenable. On peut espérer survivre à quelques vagues grâce aux stocks mais si l'adversaire fabrique plus de munition que toi rapidement tu seras dépassé. Il faut du low-cost par tir, donc canon ou arme à énergie dirigées.
  9. C'est très fort parce qu'ils s'en prennent directement aux marques US voulant profiter de la taille du marché chinois ... ce qui sera impossible maintenant sauf si les marques abandonnent leur siège social des US (ne payent plus leur impôts au US donc). Bien vu. NB : vu la taille de son marché les européens pourraient faire la même.
  10. herciv

    L'Inde

    Et cà un f-35 il ne peut pas a cause de la densité et de la charge en particules de l'air. Il surconsome, érode beaucoup plus vite ses couches minces, échauffe sa verrière monobloc et toutes les pièces optiques (pmma surtout) bien plus vite et enfin et surtout ne trouve pas les couches d'air froid nėcessaire a son refroidissement.
  11. herciv

    L'Inde

    Vu la quantité d"article et de commentaires de généraux clef de l'IAF il y a aussi une préparation de l'opinion en cours. Et çà porte sur des arguments dont les concurrents ne peuvent pas se targuer (le rafale est un vecteur stratégique qui mobilise les moyens chinois + la dispo du rafale est excellente et le rend apte à la guerre HI). Vu ce qui s'est passé avec Rahul on comprend que c'est crucial pour tous les acteurs de réussir cette campagne, Modi et l'IAF en particulier.
  12. herciv

    Armée Suisse

    Ce qui est dit dans Opex c'est que les systèmes allemand sont plutôt bon au combat mais pas adaptés a la haute intensité. Le cas du pz2000 très précis mais usure trop rapide du canon. Le cas du Iris-t trop cher et trop long à produire par rapport aux cibles qu'on lui assigne. A l'inverse le guepard fonctionne avec des canons utilusant des munitions qui se fabriquent vite et pas (trop) chères. Bref on en revient au débât qu'il y a depuis le début entre la guerre avec des munitions pas cher et facile a produire que pratique les russes et celle que l'OTAN a préconisé pendant longtemps. Attention dans le débât a ne pas mélanger munition et pièces d'usure du matériel avec le matériel lui- même. Attention aussi a intégrer les problêmes d'encombrement des munitions. Le problème est crucial par exemple pour une frégate évoluant loin de sa base et qui peut vider ses stocks en peu de temps. Elle doit pouvoir se réarmer rapidement et en mer si possible. Que vaut une fdi loin de sa base si elle ne peut pas se réarmer en Astet, mu90 ou exocet grâce a son helico par exemple. On peut même pousser le débat et dire que les structures d'un matériel comme une frégate ou un vci douvent être en mesure d'encaisser une attaque par drone porteur d'une charge de 1kg de symptex (exemole donné au pif) afin qu'un chef de char ou un commandanr de fregate puisse choisir de ne pas intercepter une munition et de la laisser impacter pour ne pas tirer les précieuses munitions. Les fameuses normes stanag. Faut-il les revoir ?
  13. Celle-là aussi est sympa ... pour la plupart des pays prétendument protégés par les US «Vous ne commencez pas une guerre contre quelqu’un 20 fois plus grand que vous» : Trump s'en prend de nouveau à Zelensky
  14. Trump a relancé son cycle anti VZ. Il est responsable des millions (sic !) de morts ukrainiens. https://www.digitaljournal.com/world/trump-blames-zelensky-for-millions-of-deaths-in-russian-invasion/article
  15. Le dossier de la dette US est central donc je pense qu'un suivi hebdomadaire vaut le coup. Il semblerai que la Chine (Pourquoi elle uniquement d'ailleur) ait dégainée la vente de bond du trésor pour faire peur à Trump histoire de rappeler les liens réciproques. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Taux-Il-y-a-t-il-un-adulte-dans-la-salle--49608291/ Taux : Il y a-t-il un adulte dans la salle ?
  16. Comme les moteurs pour bateaux ? MTU pour les fdi (https://www.meretmarine.com/fr/defense/mtu-fournira-les-moteurs-des-fregates-francaises-du-programme-fti) par exemple ou les hélices chez les norvégiens.
  17. C'est repris un peu partout. https://www.latribune.fr/economie/international/horrible-et-lache-les-allies-de-l-ukraine-horrifies-par-l-attaque-barbare-de-la-russie-a-soumy-1022810.html Ca va permettre d'isoler VP sur le plan diplomatique. Ca va aussi permettre de mettre le groupe des 33 au clair sur le discours à tenir. Ca va tenir Trump à l'écart de VP. Et surtout ca va donner des billes à Macron et Starmer pour monter l'escalade d'un petit cran.
  18. herciv

    La Force aérienne suisse

    Les suisses (le peuple pas les politiques) ne veulent plus du f-35. https://www.latribune.fr/economie/international/defense-les-suisses-se-prononcent-contre-l-achat-des-f-35-americains-sondage-1022804.html
  19. Le mécanisme que j'avais décris à l'élection de Trump s'est mis en place. Les US n'avaient absolument pas compris que leur économie ne venait pas de leur grandeur mais du fait que le reste du monde les alimentait. Je crois qu'il ne l'ont toujours pas compris. https://www.zonebourse.com/cours/action/JPMORGAN-CHASE-CO-37468997/actualite/Les-actions-le-dollar-chutent-les-obligations-sont-de-nouveau-malmenees-alors-que-la-guerre-comme-49592451/ Les actions, le dollar chutent, les obligations sont de nouveau malmenées alors que la guerre commerciale perturbe les marchés Le 11 avril 2025 à 23:42 Partager Les actions mondiales se sont effondrées et le dollar a continué de chuter vendredi, tandis qu'un effondrement maniaque des obligations s'est installé dans une fin brutale de la semaine des tarifs douaniers mondiaux qui ont alimenté les craintes d'une récession profonde et ébranlé la confiance des investisseurs dans les actifs américains. L'anxiété a provoqué une ruée vers les valeurs refuges, faisant grimper le franc suisse à son plus haut niveau depuis dix ans face au dollar, et l'or à un nouveau sommet après un bref mais massif rallye de soulagement à la suite de la décision du président américain Donald Trump d'abaisser temporairement les droits de douane sur de nombreux pays. Le repli des bons du Trésor américain s'est accéléré pendant les heures asiatiques, le rendement des bons à 10 ans passant à 4,475 %, gagnant plus de 40 points de base au cours de la semaine, soit la plus forte hausse depuis 2001, selon les données du LSEG. Les analystes et les investisseurs du monde entier ont souligné que la vente massive des bons du Trésor et la faiblesse du dollar cette semaine montrent que la confiance dans la plus grande économie du monde a été ébranlée. "Il y a clairement un exode des actifs américains. Une baisse de la monnaie et du marché obligataire n'est jamais un bon signe", a déclaré Kyle Rodda, analyste principal des marchés financiers chez Capital.com. "Cela va au-delà de la prise en compte d'un ralentissement de la croissance et de l'incertitude commerciale. En Asie, le Nikkei japonais a chuté de 4,5 % sur la journée, tandis que les actions en Corée du Sud ont baissé de 1,7 %. L'indice MSCI le plus large des actions de l'Asie-Pacifique hors Japon était en baisse de 0,5 %. Les contrats à terme américains pour le S&P 500 et le Nasdaq ont chuté d'environ 1 % chacun après une forte baisse au cours de la nuit. "Les perspectives à court terme pour les actifs à risque mondiaux restent incertaines compte tenu des préoccupations en matière de croissance et d'inflation, des sentiments fluides et des évolutions rapides sur les fronts commerciaux et tarifaires", a déclaré Vasu Menon, directeur général de la stratégie d'investissement à l'OCBC Bank à Singapour. Les investisseurs sont préoccupés par l'escalade de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis après que M. Trump a augmenté les droits de douane sur les importations chinoises, les portant effectivement à 145 %. La Chine a riposté en augmentant ses droits de douane sur les États-Unis à chaque augmentation de Trump, ce qui fait craindre que Pékin n'augmente les droits de douane au-delà des 84 % actuels. Les actions chinoises ont démarré en demi-teinte ce vendredi. L'indice CSI300 a perdu 0,5 %, tandis que l'indice de référence Hang Seng de Hong Kong a baissé de 0,38 %. James Athey, gestionnaire de titres à revenu fixe chez Marlborough, a déclaré que les perspectives restent plus sombres et plus incertaines qu'elles ne l'étaient il y a un mois. "Il y a encore beaucoup de questions sans réponse et sans réponse possible. LE DOLLAR PERD SA COURONNE Le dollar américain a fait l'objet de ventes incessantes au cours des dernières semaines, les opérateurs cherchant refuge auprès du yen japonais, du franc suisse et de l'euro. Vendredi, le dollar a atteint son niveau le plus bas depuis 10 ans face au franc suisse et son niveau le plus bas depuis six mois face au yen. L'euro a fait un bond de 1,7 % pour atteindre 1,13855 dollar, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis février 2022. Le Dollar Index, qui mesure le billet vert contre six autres unités, est tombé sous la barre des 100 pour la première fois depuis juillet 2023. La baisse du dollar a soulagé certaines devises des marchés émergents, notamment le ringgit. Les marchés ont pour la plupart ignoré les données du département américain du travail qui ont montré que les prix à la consommation ont baissé de manière inattendue en mars, bien que l'amélioration de l'inflation ne soit pas susceptible d'être maintenue dans le sillage des tarifs douaniers. Entre-temps, la chute brutale des bons du Trésor américain cette semaine, évoquant la "ruée vers les liquidités" de l'ère COVID, a ravivé les craintes de fragilité sur le plus grand marché obligataire du monde. Les rendements des obligations à trente ans ont atteint 4,90 %, en passe de connaître leur plus forte hausse hebdomadaire depuis au moins 1982, selon les données du LSEG. Dans le secteur des matières premières, le prix de l'or a atteint un niveau record en raison des flux de valeurs refuges. Il était en hausse de 1,25 % à 3 214 dollars l'once. Les prix du pétrole ont glissé dans les premiers échanges vendredi après avoir baissé de plus de 2 dollars par baril jeudi. Les contrats à terme sur le pétrole West Texas Intermediate ont baissé de 0,48%, tandis que les contrats à terme sur le pétrole Brent ont baissé de 0,46%.
  20. Tu mets les USA en préalable à ce système. Ils n'en ont été que le porte-drapeau. La nature ayant horreur du vide (dans ce cas ce sont surtout les investisseurs) il y aura très probablement une alternative. Sincèrement l'Europe a une carte a jouer sur ce coup-là et j'ai l'impression qu'elle a commencé à la jouer justement.
  21. Les vendeurs de dollars sont plus nombreux que les acheteurs. C'est pas forcément mauvais pour Trump. Je dirais même qu'il le souhaitait. Ca rendra sa dette plus facile a restructurer avec des T-bonds moins chers pour les détenteurs de devises autres que le dollar.
  22. Cette brèche est pourtant visible depuis longtemps. La dette totale de l'état US : 36000 milliard de dollar dont 29000 seront appelés pendant la mandature Trump. Tu m'étonnes qu'il est nerveux le pépère. Ca a beaucoup fait rigoler @Stark_Contrast, qui n'a pas voulu ouvrir les yeux sur ce problème crucial, mais les votes (tous les 4 mois maintenant) pour repousser le plafond de la dette matérialise ce danger par excellence pour les US. Le problème c'est que même pour restructurer cette dette il vont avoir besoin de trouver des acheteurs. Donc là ils se sont tirés une sacré balle dans le pied. C'est délirant plutôt que de faire baisser les rendements de leur dette le plus possible pour avoir moins à rembourser, ils découvrent que la perte de confiance fait monter les rendements et donc qu'ils vont avoir besoin de encore plus de sous. Il ne fallait absolument pas que le monde perde la confiance dans la capacité de super puissance des US et ils ont mis à leur tête le gars le plus improbable pour conserver cette confiance. Le résultat est là : la dette est boudée. @Stark_Contrast, pourtant cultivé, est à mon avis symptomatique de l'état de cette nation : incapable d'ouvrir les yeux sur l'énormité de leur problème et sur les conséquence quant aux politiques qu'ils devaient mener. https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/trump-face-au-mur-de-la-dette-2159375 Il faut avoir en tête que du point de vue des investisseurs le problème n'est pas uniquement Trump mais bien celui globale de la nation US. Quand on est fatigué de s'occuper des autres il est normal que le statut de "super" disparaisse et donc de redevenir une nation normal le temps de résoudre le "léger" problème de la dette accumulé jusqu'à là. Il va donc y avoir un moment où les US vont être relégué à l'état de "sous" nation. Bref le prochain faux pas sera tellement catastrophique que les US risquent l'implosion. La Californie a déjà prévenir qu'elle était encore plus fatiguée que les autres et qu'elle ne voyait pourquoi elle devrait donner de l'argent à la fédération. DT est sous cette menace permanente et çà rend cette histoire de Groenland et de Canada totalement surréaliste. La seule politique que Trump peut se permettre maintenant si il veut sauver son état c'est que les US disparaissent des radars pendant quelques années. Je ne suis pas inquiet le stealth ils connaissent. Ce qu'il y a de bien dans cette histoire c'est qu'à l'inverse les investisseurs vont chercher de nouveaux pôles de stabilité. Evidemment l'Europe et évidemment la nation qui rassure en ce moment sur le plan politique et sa capacité à anticiper c'est plutôt la France. Malheureusement il y a le problème du déficit budgétaire.
  23. Guerre en Ukraine : les alliés de Kiev se réunissent, Washington prend ses distances La cinquantaine de pays alliés de l'Ukraine, dont tous les membres de l'Otan, se réunit ce vendredi à Bruxelles, mais sans la présence des Américains. Une première. Par Yves Bourdillon Publié le 11 avr. 2025 à 07:00Mis à jour le 11 avr. 2025 à 14:32 Tout un symbole : le chef du Pentagone va bouder pour la première fois la réunion des alliés de l'Ukraine ce vendredi. Pete Hegseth ne participera pas à la vingt-septième réunion du Groupe de contact sur la défense de l'Ukraine, qui rassemble une cinquantaine de pays, c'est-à-dire tous les membres de l'Otan plus une vingtaine d'autres. Il s'agit notamment d'éviter les doublons, identifier les besoins les plus criants et piloter la hausse de la production d'armements parmi les alliés. La Maison-Blanche n'a pas fourni d'explications à l'absence du chef du Pentagone, qui était jeudi au Panama pour signer avec les autorités locales un accord sur la sécurisation du canal. Washington ne précisait pas, jeudi, s'il n'enverrait aucun représentant, de quelque niveau que ce soit, à la réunion du groupe de contact. Mais, malgré une intervention en vidéo, vendredi, de Pete Hegseth, le signal d'une distanciation américaine semble clair. D'autant plus que, en tant que principal contributeur en matière d'aide à l'Ukraine, Washington avait présidé toutes les réunions de Ramstein … jusqu'au retour au pouvoir de Donald Trump. Depuis février, c'est le Royaume-Uni, de loin le deuxième plus important contributeur auprès de Kiev, qui préside la réunion dite « en format Ramstein », du nom de la base militaire américaine de Ramstein, en Allemagne, où le Groupe de contact se rassemblait habituellement, même si c'est désormais à Bruxelles. Une force de réassurance sur la table Conscient de l'approche essentiellement transactionnelle de Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que son pays était prêt à acheter une prochaine tranche d'aide militaire des Etats-Unis de 30 à 50 milliards de dollars : « Nous n'avons pas demandé que le prochain paquet soit gratuit ». Donald Trump a autorisé le transfert à l'Ukraine des tranches d'aides décidés par l'administration Biden, mais n'a approuvé aucun nouveau paquet depuis son retour au pouvoir. Le Royaume-Uni a annoncé vendredi matin l'octroi d'une nouvelle aide de 350 millions de livres sterling à l'Ukraine comprenant des systèmes radar, des mines antichars et des drones, cette dernière arme étant responsable actuellement des trois quarts des pertes russes sur le front. Les autres contributeurs n'ont pas précisé leur aide supplémentaire, vendredi après-midi. Poutine se sert des négociations pour renforcer sa position Bruxelles a aussi accueilli, jeudi, les ministres de la Défense de la « coalition des volontaires » prêts à participer, en cas de cessez-le-feu, à une force dite de réassurance en Ukraine, chargée de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau. La réunion était coprésidée par Paris et Londres, qui ont d'ailleurs envoyé une mission de leurs chefs d'état-major en Ukraine le même jour pour évaluer « ce que sera le format de l'armée ukrainienne ». Cette force de réassurance ne serait assimilable ni à une force d'observation d'un cessez-le-feu, avec patrouilles le long d'une ligne de contact, ni à une force d'interposition, censée faire tampon entre deux belligérants, a expliqué Paris. Il s'agirait d'un contingent très en arrière de la ligne de front et censé dissuader la Russie de reprendre la guerre ultérieurement. Le bon vouloir du Kremlin Le dossier est toutefois délicat. Il est entendu que la force de réassurance ne serait déployée sur le sol ukrainien que dans le cadre d'un accord de paix pour minimiser les risques de voir la France, le Royaume-Uni et consorts devenir cobelligérants aux côtés de l'Ukraine face à une Russie nucléaire. Dès lors, même si Emmanuel Macron a assuré que « selon le droit international il n'appartient pas à la Russie de déterminer ce qui se passe sur le sol ukrainien », le déploiement de cette force serait de facto suspendue au bon vouloir du Kremlin. En effet, une réalité désagréable de l'histoire des conflits est que les accords de paix sont signés entre ennemis et doivent donc tenir compte de leurs exigences. On voit mal Vladimir Poutine accepter le déploiement dissuasif de forces européennes en Ukraine. Quel mandat ? Quel objectif ? Il s'agit de déterminer « quelle est la mission potentielle, quel est son objectif, quel est le mandat, que ferons-nous en fonction des différents scénarios ? », a résumé le Néerlandais Ruben Brekelmans. La France, la Grande-Bretagne, les trois pays baltes et les Pays-Bas ont manifesté leur disponibilité, parmi la trentaine de pays de la coalition. Mais nul ne sait encore combien de militaires cette force « de réassurance » pourra comprendre et où exactement elle serait déployée, en Ukraine ou aux abords immédiats de ce pays. Autre développement diplomatique, la Russie et les Etats-Unis ont mené jeudi en Turquie des discussions en vue du rétablissement de certaines activités de leurs ambassades respectives, qui avaient été considérablement réduites à la suite de l'invasion de l'Ukraine. Mais la Maison-Blanche a souligné qu'il n'y avait « pas de questions politiques ou de sécurité à l'ordre du jour, et l'Ukraine n'est absolument pas à l'ordre du jour », ajoutant que la normalisation complète des relations bilatérales ne pourrait survenir que quand la paix serait revenue. Le rétablissement des liaisons aériennes directes entre les Etats-Unis et la Russie serait toutefois à l'ordre du jour, selon le Kremlin.
  24. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/En-bourse-le-yoyo-continue-49593262/ Toutes les grandes classes d'actifs principales sont dans le rouge en 2025, sauf l'or. Les actions européennes, les actions américaines, les actions émergentes, l'immobilier coté, les obligations à haut rendement, les obligations de qualité, les matières premières et le bitcoin. Tout le monde baisse. Même la hausse historique de Wall Street mercredi (+10% pour le S&P 500 sur une séance) n'a pas suffi à rétablir l'équilibre outre-Atlantique. La tempête déclenchée par les droits de douane de la Maison Blanche, puis les voltes-faces et les controverses qui ont suivi, ont cassé durablement quelque chose dans les relations économiques internationales. Les actions américaines ont rebaissé hier assez fort (-3,5% pour le S&P 500) malgré la poursuite des signaux de détente entre Washington et la plupart des pays qui avaient été foudroyés par la salve de tarifs douaniers que Donald Trump a fini par mettre en pause. Reste la question chinoise, avec une escalade un peu puérile de surtaxes délirantes, qui tourne au concours de quéquette. Oui maman, j'ai osé écrire le mot quéquette dans cette chronique. Deux fois, du coup. Trump a même ressorti sa vieille rengaine cette nuit, en parlant de son "ami" Xi, avec qui il aimerait conclure un accord commercial. Avec des amis comme ça, pas la peine de chercher des ennemis. Xi, pour sa part, va aller prêcher pour sa paroisse au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge la semaine prochaine, histoire de marquer son territoire. Pékin a aussi mis le holà sur les importations de films hollywoodiens. Moins de visas pour les superhéros. Pas facile de se positionner en tant qu'investisseur dans une telle configuration. Au final, un accord entre les deux superpuissances reste le scénario le plus probable, mais les dégâts dans les relations internationales sont considérables, au-delà même de l'opposition sino-américaine historique. Le moteur derrière tout ça, c'est la perte de confiance dans l'administration américaine. Les décisions irréfléchies annoncées dernièrement ont accru le malaise. La stratégie de la Maison Blanche pour réduire les coûts de fonctionnement des Etats-Unis et courber la dette du pays repose sur la réussite de plusieurs tactiques juxtaposées. Or certaines d'entre elles sont en train d'échouer, ce qui explique cette impression d'improvisation, que l'on pense ou pas qu'il y a un plan structuré derrière tout ça à l'origine. Il n'y a qu'à regarder la sidération du représentant du commerce américain, Jamieson Greer, auditionné par une commission de la chambre des représentants mercredi, pour comprendre que tout n'est pas maîtrisé. Dans une vidéo devenue virale, il semble découvrir, médusé, que Donald Trump a suspendu sans le lui dire les droits de douane pour 90 jours, alors que Greer est censé être au centre du jeu commercial. Comme nous l'avons beaucoup expliqué dernièrement, il faut regarder de très près le marché obligataire américain pour anticiper les coups suivants. Pour que le scénario ciel bleu de la Maison Blanche fonctionne, l'un des piliers est la baisse du rendement des bons du Trésor. Or après avoir reculé, ils ont réexplosé à la hausse de façon brutale et spectaculaire. C'est même la plus forte hausse hebdomadaire constatée sur le 10 ans US depuis 2001. Cette évolution est inquiétante parce qu'elle est la conséquence de ventes massives d'obligations américaines suite à des besoins en liquidités et à la perte de confiance des investisseurs, notamment des porteurs non-américains. Une tendance confirmée par la glissade violente du dollar. Cette situation n'est pas forcément durable, mais elle n'est pas tenable longtemps. Si la "période de transition" évoquée par Donald Trump, c’est-à-dire la période pendant laquelle les Américains seront en souffrance, dure trop longtemps, une spirale négative infernale pourrait se mettre en action. D'ailleurs, plusieurs voix influentes, à Wall Street, ont rappelé dernièrement que les Américains n'encaissent pas très bien la douleur. Le temps joue donc contre Trump, même s'il n'a pas abattu toutes ses cartes.
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