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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Non c'est en train d'évoluer. Les US ne cherche plus la suprématie aérienne, mais la domination aérienne. Il passe d'une notion de permanence à une notion de supériorité temporaire et géographiquement limitée.
  2. Les sanctions sont la cause directs de la magnitude de ces difficultés. Il y a avait peut-être des prémices avant le 23 février à ces difficultés mais il y avait aussi des prémices à la guerre donc décorrélé les deux est un exercice compliqué. Mais l'accélération est bien venu du votre des sanctions particulièrement en Europe. Le truc c'est que les sanctions contre la Russie ne semblent pas réversibles avant longtemps. Je pense qu'on va vers un état de guerre permanent. Avec isolement des deux camps. Il n'y a pas que la Russie dans ce camp. Il y a beaucoup des pays des brics, certains comme l'Inde tentant de rester non aligné d'ailleurs. Inconditionnel peut-être pas. Mais utiliser des outils spécifiques mis en place par l'autres camps, il y a de bonne chance. Idem Arabie Saoudite ou Egypte ou Inde ..
  3. Ou celui-là il compte. Et donc fin du statut quo. Mais de toute façon l'Algérie s'y attend sûrement si elle choisi la Russie.
  4. Les echos : https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/la-russie-a-perdu-une-grande-partie-de-ses-armes-lourdes-1866725 Guerre en Ukraine : la Russie a perdu une grande partie de ses armes lourdes La Russie a perdu en Ukraine l'équivalent de la moitié de ses chars d'assaut opérationnels. Un bilan sans précédent historique en à peine sept mois de guerre. La flotte et l'aviation n'ont toutefois perdu qu'environ un dixième de leurs armes lourdes, en s'impliquant moins dans les combats. Les territoires ukrainiens sont devenus le cimetière des blindés russes. (Genya SAVILOV/AFP) Par Yves Bourdillon Publié le 6 oct. 2022 à 7:14Mis à jour le 6 oct. 2022 à 9:51 Un dixième de son aviation, de sa flotte et de ses batteries de missiles, et jusqu'à la moitié de ses chars opérationnels et 40 % de ses blindés d'infanterie disponibles : voilà la proportion approximative d'armes lourdes et équipements que l'armée russe a perdus en sept mois de guerre en Ukraine, selon des sources recoupées. Des pertes variables suivant le type de matériel considéré, mais qui montrent un dispositif militaire dégradé dans des proportions sans précédent en si peu de temps, hormis peut-être au début de la Seconde Guerre mondiale. Un cimetière de blindés Alors que l'aviation et la flotte russe ont limité les dégâts en réduisant leurs opérations, les pertes sont très importantes dans l'armée de terre, surtout parmi les blindés (chars d'assaut, véhicules de combat, transports de troupes), indispensables aux mouvements et protection des fantassins. Ce qui obère les capacités de la Russie à tenir des territoires, comme l'illustrent les revers majeurs des derniers jours. L'Ukraine est devenue un véritable cimetière de blindés russes. Le site de référence Oryx comptabilise 1.250 chars d'assaut dont la perte peut être authentifiée par photos de smartphone datées et géolocalisées. Ce bilan est déjà neuf fois supérieur au nombre total de chars perdus en dix ans en Afghanistan… Et dépasse le total de l'inventaire opérationnel combiné des armées française, britannique et allemande. Pour ce qui est des autres blindés, notamment véhicules de combat d'infanterie (IFV) à la puissance de feu nettement inférieure à celle des chars, au moins 2.200 ont été détruits, selon Oryx. Des analystes estiment même, au vu du retour d'expériences sur d'autres champs de bataille, que le nombre réel de blindés perdus serait de 45 % supérieur, compte tenu de ceux dont la carcasse n'a pas été repérée ou a été trop détruite pour être identifiable. Plus assez de chars pour tenir le terrain A raison de 120 bataillons russes impliqués, comptant chacun 10 chars et 30 autres blindés, les pertes documentées de chars sont donc d'ores et déjà supérieures au nombre de ceux déployés au début de l'invasion (des renforts ont été acheminés depuis). Le ratio de pertes pour les autres blindés est d'environ 60 % de ceux déployés initialement. La plupart des spécialistes estiment qu'un corps expéditionnaire ne peut plus opérer efficacement quand il a perdu plus de 40 % de ses armes lourdes. Moscou dispose, certes, de près de 8.000 chars en réserve, mais dont une forte proportion est de conception trop ancienne pour les rendre utiles au combat ou parqués à l'air libre depuis quarante ans, sans entretien, et ne constitue désormais plus qu'un réservoir de pièces pour réparer des chars opérationnels. L'Ukraine a aussi perdu beaucoup d'armes lourdes, par exemple 277 chars… mais en dispose d'un nombre plus élevé qu'au début de la guerre, compte tenu des livraisons de ses voisins et des 421 chars russes capturés. L'aviation et la flotte prudentes mais peu impliquées Les pertes sont bien moins élevées dans l'artillerie, avec par exemple 118 lance-missiles multiples Grad et Uragan détruits sur 1.300 en inventaire. De même pour l'aviation, qui est beaucoup plus prudente depuis l'été, en raison du déploiement en Ukraine de systèmes antiaériens performants. Moscou a perdu 22 chasseurs bombardiers Soukhoï 25 sur 196 opérationnels, une douzaine de Soukhoï 30 sur 145 et 15 Sukhoï 34, les plus modernes, sur 123. Les pertes sont encore moins importantes pour les hélicoptères, une cinquantaine sur un inventaire de 1.500, dont à vrai dire seulement 400 étaient déployés en Ukraine. La flotte russe est aussi relativement préservée : après le traumatisme de la perte d'un de ses trois seuls croiseurs lance-missiles, le « Moskva », en avril, elle s'est repliée vers le port russe de Novorossiysk. Elle ne participe presque plus aux combats, hormis le lancement de temps en temps d'un missile Kalibr. Elle a perdu trois navires d'assaut amphibie sur les sept déployés en mer Noire. Sa flotte de quinze frégates est, en revanche, intacte. Vers une pénurie de missiles Voilà pour les pertes, auxquelles s'ajoute un grand nombre d'obus et missiles tirés. Evaluation impossible, notamment du fait qu'il est plus facile de cacher aux satellites occidentaux des dépôts de munitions que des croiseurs. Le stock de missiles de croisière, cruciaux en raison de leur précision et de leur difficulté à intercepter, touche vraisemblablement à sa fin, puisque l'Ukraine estime avoir été frappée par 2.500 d'entre eux et que les services de renseignement occidentaux évaluaient le stock à 3.000. Ils sont virtuellement impossibles à remplacer faute de composants électroniques très particuliers importés habituellement d'Occident. Ce qu'illustrerait le fait que la Russie se résigne à tirer depuis peu des missiles Tochka, peu employés jusqu'ici.
  5. Le bruit du moteur qu'on entendait sur la video correspondait à un missile pas à un drone.
  6. Ouaip c'est un peu la segmentation que j'ai en tête. Mais l'utilisation du porte-Grenade c'est plutôt le chien de chasse qui rentre dans un terrier pour faire sortir le lapin par un autre bout.
  7. Ce drone là il faut qu'il soit au-dessus de toi pour pouvoir te faire du mal : il suffit de le repérer à quelques centaines de mètres pour avoir un préavis. SI on dit qu'il fait 0,5 m de large avec détection à 500 m par exemple çà demande une résolution horizontale de 10-4 rad/pixel. C'est pas le bout de monde quand même. Le moindre téléphone avec un capteur 8 mpix manque cette cible d'un facteur 3 fois çà quand il est en dézoomé et observe un arc de Pi /2 . EN normale il atteint presque la bonne résolution mais il faut utiliser 2 fois plus de capteurs parce qu'il observe un angle de pi/4.
  8. Pour moi il y en a une quatrième. Un front permanent pendant de longues années avec des affrontements de temps en temps et des attentas, sabotages, bombardement à coût de missiles ballistiques, attaques CYBER, actions corsaires sur les mers le cas échéant. Chacun vivant de son côté avec son bloc. L'histoire des stocks des deux côtés va dans ce sens là. C'est-à-dire moins de haute intensité.
  9. Donc je résume les gars attendaient le passage du bestiau qui de toute façon ne va très vite et l'allume à coup de MANPAD. Moi çà me parait raisonnable comme tactique. Bon si je résume les MANPAD servent à allumer : - drones - missile de croisière - avion Tu m'étonnes que Zelensky réclame de moyens anti-aérien supplémentaires rapidement. Pour les deux premiers des lasers comme HELMA-P pourraient avoir un effet intéressant je suis moins sûr pour un avion.
  10. Surtout que le missile est rattrapé à la course. Donc il ne devait pas être très rapide.
  11. D'un autre côté on peut faire à la fois les constats que les position russes et ukrainiennes sont irréconciliables et constater aussi que la situation économique occidentale n'est pas la meilleur, qu'il y a des risques importants de pénuries énergétique dans plusieurs pays d'Europe (moins pour la France grâce à ses centrales nuke) et que même les US pourrait subir un peu d'agitation si d'aventure les prix de l'essence repartaient dans le mauvais sens cet hiver. Il y a bien deux sujets la guerre elle-même en Ukraine et l'accès aux ressources conséquence des sanctions et tous les jours on voit que les sanctions ont un impact considérable qui descend jusqu'à nous tous les jours un peu plus.
  12. J'ai surtout l'impression que "l'opération spéciale" n'a plus besoin d'être appelé comme çà.
  13. «Il est très difficile de les voir sur les radars», expliquait récemment une militaire ukrainienne à la télévision américaine, demandant la fourniture de plus de matériels radars et antiaériens. Identifiés par les experts militaires, les appareils en question sont de fabrication iranienne. Les Shahed-136, des drones qui auraient une portée de 2000 km et une vitesse maximale de 180 km/h, jouent le rôle de missile. «Avec l'aide d'un autre drone qui observe et cible, les Shahed-136 fonctionnent comme des missiles guidés», explique Igor Delanoë, directeur adjoint de…
  14. Le Figaro : https://www.lefigaro.fr/international/en-direct-guerre-en-ukraine-trois-fortes-explosions-entendues-a-kiev-20221010 L'Ukraine accuse la Russie de lancer des drones iraniens depuis la Biélorussie L'état-major ukrainien accuse ce lundi la Russie d'avoir lancé des drones d'attaque iraniens depuis la Biélorussie, en plus de frappes de missiles et de bombardements aériens des forces russes sur une grande partie de l'Ukraine. «L'ennemi a utilisé des drones iraniens de type Shahed-136 depuis le territoire de la Biélorussie et de la Crimée temporairement occupée», a indiqué l'armée ukrainienne sur Facebook, assurant que neuf d'entre eux avaient été détruits
  15. ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________ La Russie bombarde l'infrastructure énergétique de l'Ukraine (Zelensky) 10/10/2022 | 11:20 Kiev (awp/afp) - La Russie a lancé lundi une campagne de bombardement de l'infrastructure énergétique de l'Ukraine, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, faisant état de dizaines de missiles et d'attaques avec des drones iraniens. "Ils veulent la panique et le chaos, il veulent détruire le système énergétique", a-t-il dit dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, ajoutant que les frappes avec "des dizaines de missiles" et de drones iraniens Shahed ont visé le pays du nord au sud et d'est en ouest, touchant Kiev, ainsi que les régions de Khmelnytskiï, Lviv, Dnipro, Vinnitsia, Zaporijjia, Soumi, Kharkiv ou encore Jytomyr. "Des coupures de courant temporaires sont possibles, mais il n'y aura pas d'interruption de notre confiance en la victoire", a-t-il martelé, dans une vidéo filmée à l'extérieur, dans le centre-ville de Kiev. "L'ennemi veut qu'on ait peur, que les gens fuient, mais nous ne pouvons aller que de l'avant et nous le montrons sur le champ de bataille", a-t-il ajouté, appelant les Ukrainiens à rester dans leurs abris. L'armée ukrainienne a affirmé que la Russie avait lancé 75 missiles sur l'Ukraine lundi matin, lors d'une campagne bombardements sur plusieurs villes du pays. "Dans la matinée, l'agresseur a lancé 75 missiles (dont) 41 ont été abattus par notre défense aérienne", a déclaré sur Telegram le commandant en chef ukrainien, Valeriï Zaloujniï, précisant que la Russie avait aussi employé "des drones de combat". M. Zelensky a lui fait état de 38 missiles abattus. A Kiev, la circulation du métro a été partiellement interrompue alors que les stations ont été converties en abris anti-aériens. La circulation automobile a aussi été bloquée en centre-ville, selon le maire Vitali Klitchko.
  16. ZOnebourse UKRAINE-VOLODIMIR ZELENSKY DIT AVOIR DISCUTÉ AVEC EMMANUEL MACRON DU RENFORCEMENT DE LA DÉFENSE ANTI-AÉRIENNE DE L'UKRAINE 10/10/2022 | 11:24 Concrètement on peut faire quoi ?
  17. Ok je prends tes arguments mais çà n'empèche pas d'observer et l'attitude des algériens et l'attitude US qui pourrait pousser les algérien à faire un choix.
  18. Moi ce qui m'inquiète c'est quand même qu'il arrive à mobiliser les satellites de la Russie et plus largement un certain nombre de pays producteurs de pétroles gaz alors que son invasion pourrait mettre le doute sur l'efficacité de sa stratégie.
  19. Moi je vois surtout que la mise en oeuvre du drone n'est pas aisée : La grenade n'est pas stable et çà complique la visée. Ca force le drone à une longue station et a se rapprocher. L'effet final ne semble pas autre chose que un impact sur la trappe de sortie et la peur de l'équipage qui se sait repéré. Par contre le drone semble stable malgré le vent. On se dit aussi que le tank semble sans soutien qui l'informerait de cette visite. Une simple caméra de veille 360 suffirait.
  20. Sisi mais pas encore son entourage qui était en mode toutou simplement. Maintenant ce sont des toutous enrâgés.
  21. L'attaque de Kerch va faire passer Poutine en mode bersek : https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2022/10/putins-regime-faces-the-fate-of-his-kerch-bridge/671693/
  22. Sur le ton de l'article et son biais je suis d'accord. Mais ce qu'il rapporte sur le congrès US est intéressant. Ce qui m'intéresse c'est que le congrès US pense à activer des sanctions alors que l'Algérie est la roue de secours d'une partie de l'Europe. Je cite l'article : La semaine dernière, un groupe de membres bipartites du Congrès a en effet adressé une lettre au secrétaire d’Etat Antony Blinken en exprimant leur « préoccupation concernant les récents rapports sur les liens toujours plus étroits entre la Fédération de Russie et la République algérienne démocratique et populaire », pour l’appeler à activer des sanctions contre les responsables algériens. Pourtant l'Algérie pourrait être l'alternative dont l'Europe a besoin : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220420-énergie-le-gaz-algérien-sur-le-marché-mondial-une-alternative-face-à-la-russie Énergie: le gaz algérien sur le marché mondial, une alternative face à la Russie? Publié le : 20/04/2022 - 06:41 Un rapport du ministère algérien de l'Énergie et des Mines indique l'augmentation de l'exportation de gaz algérien de 25% sur une année, entre février 2021 et février 2022 et affirme qu'elle augmentera encore son exportation de 25% d'ici février 2023. (Image d'illustration) © Getty Images/Philipp Berezhnoy Texte par :RFISuivre 2 mn Les répercussions de la guerre en Ukraine sur le marché de l'énergie sont, selon plusieurs experts, une opportunité pour l'Algérie qui s’est repositionnée sur le marché mondial. Face à l'augmentation de la demande et aux tensions géostratégiques, mais aussi aux pressions de l'UE qui cherche à réduire sa dépendance énergétique à la Russie, l'Algérie paraît être une alternative « proche » et « fiable ». Les réserves de gaz algérien sont énormes, mais faute d'infrastructures d'acheminement, l'Algérie ne pourra pas subvenir aux besoins européens. PUBLICITÉ L'Algérie ne dispose pas aujourd'hui d'une quantité disponible et suffisante de gaz pour subvenir aux besoins européens bien que ses réserves soient énormes. Faute d'investissements, durant les quinze dernières années, les capacités d'exportation algériennes en gaz ont baissé. Alger essaie de renverser la tendance. Un rapport du ministère algérien de l'Énergie et des Mines du début de mois d'avril indique l'augmentation de l'exportation de gaz algérien de 25% sur une année, entre février 2021 et février 2022. Le ministère affirme qu'elle augmentera encore son exportation de 25% d'ici à février 2023. Une alternative à court terme Selon plusieurs experts, l'augmentation du prix du pétrole et les récentes découvertes vont permettre à l'Algérie d'accélérer les investissements dans le domaine de l'énergie. Sonatrach, la société nationale algérienne pour la production et l'exportation du pétrole et du gaz, a annoncé un programme d'investissement de 40 milliards de dollars pour la période entre 2022 et 2026. Un récent rapport de l'organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Owapec) note que l'Algérie « était première dans la prospection du gaz parmi les pays arabes durant les deux premiers tiers de l'année 2022 ». À court terme, l'Algérie dépanne. Ses livraisons de gaz à l’Italie, par exemple, vont augmenter de 10 milliards de mètres cubes par an.
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