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On pourrait envisager le développement de munitions à fusée de proximité pour 40×53mm pour augmenter les chances de succès mais ça pose la question du mix de munitions disponibles pour le système (pas de dual feed sur AGL et je doute que la fusée de proximité soit bon marché...).
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Donc il peut avoir des avantages, soit. Mais est-ce que ça vaut la peine de rajouter ces éléments logistiques au train d'une brigade? Pour les légers, les arguments de mobilité ont du sens mais pour le reste?
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Pourquoi des 105? Autant continuer au 155 dans l'artillerie.
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Pas les Alpins, juste le 4e. C'est une unité Ranger appartenant aux Commandement des Forces Spéciales de l'Armée Italienne. Pas d'Evolys pour les forces conventionnelles (pour l'instant du moins)
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C'est en cours mais ça prend du temps. En théorie, l'UE va bouger vers le système ERTMS (dont ETCS fait partie) et le projet TEN-T pousse dans cette direction. Pour le reste, c'est difficile à dire. L'UE encourage le déploiement du système, surtout via une obligation pour toutes les lignes financées par l'UE (et au moins une partie des états transitionnent vers celui-ci), mais j'ignore si il y a une quelconque obligation (que ce soit en général ou simplement pour les lignes internationales). Pour ce qui est de l'électrification, c'est plus compliqué. Il y a quatre systèmes différents en usage dans l'UE (et parfois plusieurs en usage dans le même pays) mais il semble qu'il y ait un effort pour une standardisation sur du 25kV AC. Cependant, ça ne concerne que les lignes à haute vitesse. Enfin, il y a 4 écartements en usage dans l'UE (standard, ibérique, irlandais et russe (techniquement il y a un écartement russe et un écartement 5ft utilisé en Finlande et Estonie mais la différence est de 4mm donc c'est relativement inter-opérable). Ici aussi il y a un effort de standardisation mais ça ne concerne que le transport à haute vitesse. Et tout ceci sans compter les différences de hauteur de plateforme, gabarit, etc. Les problèmes d'électrification et d'écartement sont surtout présents pour des raisons d'inertie et sont les plus compliqués à résoudre. Chaque pays a commencé son réseau ferroviaire dans son coin (sans réellement penser à être compatible avec celui du voisin) et les choix qui ont été fait à la création du réseau sont largement resté. Par exemple, l'Allemagne utilise du 15kV AC parce que c'est ce qui a été choisi en 1912 (plusieurs décennies avant que le 25kV n'arrive). Une fois le réseau établi, il devient très difficile de changer les choses parce que ce faire implique non seulement de mettre des lignes hors service pour une durée non négligeable mais aussi de remplacer une grande partie du matériel. Économiquement, l'intérêt est douteux. D'ailleurs, les Finlandais ont récemment pris la décision de changer leur écartement pour le remplacer par un écartement standard mais ils sont entièrement clairs sur le fait qu'il s'agit principalement d'une décision militaro-politique et non économique. Un changement à l'écartement standard faciliterait les échanges avec la Norvège et la Suède et l'arrivée de matériel par cette voie tout en empêchant l'usage du réseau finlandais par les russes en cas d'invasion. https://yle.fi/a/74-20161606
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Placer un 40×53mm en RWS pourrait aider aussi. Il y a juste la question du senseur.
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Le JHC est un cas un peu bizarre parce que les Britanniques ont placé leurs hélicoptères de façon assez bizarre. Ce n'est pas un cas où ils ont simplement mis les hélicos sous un commandement unifié mais quelque chose de nécessaire pour fonctionner. Contrairement aux autres pays européens de taille similaire, chaque branche ne gère qu'un nombre limité de types d'appareil qui lui sont propres (à une exception que sont les Wildcats mais les HMA2 Navy ne sont pas inclus dans le JHC). L'armée britannique ne dispose que d'Apache et de Wildcat. Si elle veut conduire des opérations héliportées elle a besoin soit des Chinooks de la Royal Air Force or des Merlin du Fleet Air Arm. Inversement si les Royal Marines veulent disposer d'appui feu aérien pour leurs opérations, ils doivent demander à l'Army Air Corps. Je ne suis pas sûr de voir l'intérêt de la chose. Ça simplifie la RH et la logistique vu que chaque branche ne gère les charges associées qu'à un seul appareil mais ils auraient pu obtenir le même résultat en donnant tous les hélicoptères à une seule branche (comme le font de nombreux petits pays (et la Russie)). Je suppose que ça permet de maintenir les traditions des différentes branches (AAC et FAA) en vie...
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Je ne pense pas que les anglais maintiennent une seule unité inter-arme en service. Avant la mise en place des BCT (qui ne sont d'ailleurs pas vraiment complètement inter-arme non plus), les divisions ne disposaient même pas d'artillerie ou de génie. Selon les plans Future Soldier, il y a bien une brigade inter-arme (en dehors de la 16AA) mais pour le reste le génie et l'artillerie sont maintenu au niveau divisionnaire. Et pas de bataillon inter-arme. En général, c'est assez rare en Europe. Les Suédois et Norvégiens sont les seuls auxquels je peux penser qui disposent de quelque chose de la sorte.
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Pour de l'anti-drone simple, c'est vrai que ça pourrait être un peu cher (encore qu'on a des obus prox pour 30×113mm dans ce rôle mais les contraintes sont peut-être différentes) mais le RapidFire n'aura pas que ce genre de cibles face à lui et, en anti-missile, ça doit être utile. Il faut voir la différence de coût exacte cependant. Pour ce qui est de l'efficacité relative, il y a quelques pays qui ont fait le pas vers du 40mm en CIWS donc je suppose que ça doit avoir du mérite, d'une manière ou d'une autre.
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Il y a une autre question logistique: comment gère-t'on les stocks? C'est bien gentil de dire qu'un CAESAR peut tirer des obus à 150km mais comment est-ce qu'on attribue ces obus? Ces CAESAR, disponibles en nombres limités, ont une capacité de stockage tout aussi limitée et doivent continuer à remplir leurs missions normales d'appui aux forces de manœuvre. Donc on enlève quoi? Les HE, SMK, ILLUM, BONUS, obus guidés GPS/laser, etc.? Pour un truc qui embarque 50-60 coups en réserve comme les K9 ou PzH2000 je veux bien mais pour un CAESAR, c'est peut-être plus problématique. À moins qu'on se mette à créer des unités d'artillerie canon divisionnaires (ce qui n'est probablement pas une mauvaise idée en général).
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Moins de concurrence mais aussi moins d'utilisateur et avec des nombres de munitions beaucoup plus faibles comparé au 155mm. Qui plus est, le 155mm est aussi plus utilisé en opération, y compris dans des conflits asymétriques.
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La vitesse initiale baisse de 100m/s. Les HE pèsent 0.98kg et partent à 1000m/s. Le KE-AB pèse 1400kg et part à 900m/s. En ce qui me concerne, je ne suis pas sûr de savoir pourquoi ils n'ont pas simplement réutilisé les obus HE 3P du Bofors 40mm et dont les caractéristiques masse/vitesse initiale sont similaires à celles des obus GPR et qui auraient probablement pu faire l'affaire.
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Moins. On a ~28% d'augmentation de la quantité de mouvement et ~16% d'augmentation de l'énergie par rapport aux obus HE.
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Ils en ont peut-être sorti de la réserve pour l'exercice ou en stop-gap d'urgence.
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Le Spike ne fait pas tant une bulle anti-drone mais permet de contre-attaquer l'opérateur. Si la localisation à partir des signaux détectés est effectivement possible, c'est quand même plus efficace que d'éliminer les drones attaquants un par un. Cependant, je ne pense pas que le Spike est le vecteur le plus adaptés. Il est surtout là parce qu'il est disponible. Je ne suis pas entièrement sûr. J'ignore ce qu'il en est pour le radar du Trophy mais celui de l'Iron Fist semble être aussi utilisé pour faire du C-UAS. Les radars doivent fonctionner si on veut que l'APS serve. Je ne pense pas que les drones élimine le besoin de réaction rapide contre un RPG à 50-100m et un FPV peut de toute façon surgir au coin de la rue ou derrière un mur à très courte portée. Une solution pleinement passive avec un temps de réaction court est compliquée. La seule différence est que pour pouvoir détecter des drones à plus longue distance, il faut émettre plus.
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@hadriel Une autre option pour la lutte C-UAS depuis les MBT, on a cette proposition israélienne (montée sur 4×4 mais pouvant probablement être adaptée): https://www.edrmagazine.eu/defea-2025-rafael-unveils-its-latest-c-uas-proposal C'est un système intégré comprenant les éléments suivants: Senseurs SIGINT pour détecter les drones en approche (ceux utilisant du un datalink RF en tout cas) et apparemment permettant de trouver leurs opérateurs Capacité de spoofing Une paire de missiles Spike pour éliminer les opérateurs détectés par le système SIGINT 4 radars (probablement ceux du Trophy) Un canon de 30×113mm Un lanceur quadruple de drones C-UAS Viper Interceptor par Spear UAV (payload 1.3kg, portée 2km) Les capacités SIGINT et spoofing sont probablement moins utiles maintenant que la fibre optique devient plus courante mais je doute qu'elle soit inutile (la fibre-optique n'est pas non plus la plus simple à mettre en œuvre) et l'usage du Spike, si il est intéressant, est probablement limité (il faut absolument que l'opérateur adverse se trouve dans un rayon de 5km et la portée de certains FPV est supérieure à ça). On pourrait cependant considérer que certaines munitions rôdeuses propulsée par turbine soient plus appropriées (Coyote Block 2, Coyote (Block 3) LE SR) par exemple. Cependant, je pense que les Viper Interceptor sont la partie la plus intéressante dans le cadre de la protection de MBT. Un nombre d'entre eux pourrait être placé sur un MBT et utiliser les radars de l'APS pour la détection et le guidage. Le problème avec ces systèmes est qu'ils restent massivement émissifs et un char cherchant à se protéger contre un FPV pourrait signaler sa position à tout le monde risquant alors d'attirer des frappes d'artillerie. On pourrait considérer qu'avec la transparence du champ de bataille qu'on voit actuellement, chercher à rester discret est futile mais je doute que ce soit vrai à ce point. Affaire à suivre, je suppose.
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Pas vraiment, du moins à en lire ce forum. On parle beaucoup de moyens ici: chars, EBRC, VBAE, etc. Et quand on parle de ces moyens, on parle avant tout d' "véhicules/engins/systèmes de cavalerie" comme si le but premier de la cavalerie était de fournir les fournir à une formation. On parle rarement de ces moyens comme étant ce qui permet de fournir une capacité à ces formations. Bref, on a l'impression que la cavalerie est plus la branche qui fournit des blindés que celle qui fourni des capacités de reconnaissance, screening, appui-feu, etc.
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Avec une exception notable, il s'agit partout de systèmes haute pression.
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Il faut se dire qu'il n'y a pas de diplôme minimum requis pour entrer à l'armée. Demander un bilinguisme, c'est réduire fortement le nombre de candidats possible pour les volontaires (et potentiellement les sous-officiers, je ne suis pas sûr dans ce cas-là). Seuls les candidats-officiers doivent avoir un niveau de bilinguisme minimal au recrutement. Quant à la formation aux deux langues façon Légion Étrangère, c'est théoriquement possible mais ça rajoute une difficulté et un coût qu'on peut éviter. L'armée demande la connaissance d'une des deux principales langues nationales au recrutement, peu importe la provenance des candidats. On est pas non plus dans un cas de figure où on prend n'importe qui comme la Légion le fait.
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Ça dépend de l'unité je suppose. La plupart des unités son unilingue et un petit nombre sont bilingues (SFG, CHaCH, 6CIS, etc.). En théorie, tous les officiers sont aussi bilingues, en particulier à haut niveau où les exigences de bilinguisme sont plus prononcées. Dans ce cas-ci, plus ou moins la moitié des unités qui seraient formée dans le cadre de CaMo sont unilingues néerlandophones. L'usage de l'anglais dans la formation paraît du coup plus indiqué.
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C'est la tourelle du Stryker. Elle est notoirement foireuse. Sinon, on peut envisager de ressortir le MRAAS mais ça veut dire un nouveau calibre incompatible avec le reste (105CT plutôt que 105 OTAN).
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Il faut une combinaison je pense. Le combat urbain ne va pas disparaître et dans ce contexte, un FPV qui débarque au coin de la rue ou un RPG par la fenêtre, c'est pas très différent (surtout qu'un FPV peut utiliser plein de trucs pour se mettre à couvert). Personnellement, je pense que les Suédois/Sud-Africains avaient un concept avec le LEDS-150 et les Mongoose-1/3. Ça donne un lanceur multiple avec plusieurs types de projectiles: un non guidé pour la défense contre les projectiles proches (<20m) et un autre, guidé, à une distance plus large (portée max de 300m). Il faut voir si ça vaut le coup en terme de prix par contre. Sinon, dernière option, on peut essayer de voir si des lance-grenade de 40mm (×46, ×51 ou ×53mm en fonction de ce qui marche) peuvent fournir ce dont on a besoin. C'est pas idéal pour de la défense de zone mais pour un truc localisé (à 100-200m), ça pourrait peut-être marcher. Une boîte sud-africaine (Centauri) à l'air de proposer quelque chose avec un lanceur sextuple de 40×51mm pour ce rôle.
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Outre la portée lors des lancements à basse altitude mentionnée par @clem200, il y a aussi une question de coût et de modularité/flexibilité. Avec son mode de guidage multi-mode, un SmartGlider a la garantie d'être cher par rapport à une bombe planante plus simple (SDB I ou JDAM-ER) ou même une bête bombe guidée (Paveway ou JDAM). Alors certes, une AASM avec son booster n'est pas non plus bon marché (surtout comparée aux bombes guidées US qui bénéficie en plus de séries de production beaucoup plus larges) et il est difficile faire une prédiction sur ce que la différence va donner mais c'est là que la modularité entre en jeu. Une AASM n'est pas obligée d'utiliser un booster si on en a pas besoin et on peut changer le guidage en fonction des besoins de la mission ce qui peut rendre un tir beaucoup moins cher alors qu'un SmartGlider emportera toujours son guidage multi-mode, même pour un tir sur coordonnée GPS. Disposer de système bon marché est très important. Ça semble d'ailleurs être l'obsession US pour l'instant où ils modifient plein de trucs et lancent des projets de développement d'effecteurs pas cher. Un exemple assez pertinent pour cette discussion est probablement la PJDAM: une JDAM-ER de 250kg à laquelle on a collé un turbo réacteur bon marché. C'est moins perfectionné qu'un JASSM et ça tape moins dur mais c'est aussi vachement moins cher.
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Et une fois acheté, ça a plus de sens de continuer à acheter le système en usage que de changer radicalement: le personnel est déjà formé à l'usage et la maintenance, l'infrastructure est disponible, la doctrine est en place, etc. Mais on a aussi un cercle vicieux: l'achat de SAMP/T n'est pas forcément séduisant parce que les capacités de production ne sont pas suffisantes mais les capacités de production n'augmenteront pas si on a pas de demande.
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Ça ne rentre pas sur l'Europuls (~5m max). On ne sait pas vraiment ce que le Foudre utilise mais si c'est bien un pod (au dimmensions du) MLRS (et c'est plus que probable), on a une limite de 4m.
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