
mehari
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Peut-être mais apparemment, le Tomahawk TL n'est plus produit et ça a suffit à justifier l'abandon de l'intégration aux Orka. Sinon, vous avez proposé des MdCN sous-marins aux Grecs?
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Ton post initial parlait bien de la version aéroportée. C'est à ça que je fais référence. Le savoir-faire a beau être présent, ça ne veut pas dire que la capacité de production est encore là. C'est ce qui s'est passe avec le Leclerc: si la France est technologiquement capable de faire un MBT ou de refaire des Leclercs, l'outil de production n'est plus là, faute de commandes.
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Ils prennent un missile anti-navire, ce qui est quelque chose dont la présence peut très facilement se justifier. Et par ailleurs, est-ce qu'on sait si ce besoin de missile anti-navire est nouveau ou pas? Tu présentes la chose comme si l'existence du MdCN invalidait le choix de tout anti-navire sur sous-marin. Vous avez arrêté de mettre des Exocet sur vos SSN, vous?
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Je suis désolé mais je connais assez peu de missiles anti-navires portant à 500km. Surtout ceux qui datent des années 60. J'ai du mal à voir le lien. Ça peut tout à fait avoir été des missiles en provenance du stock.
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Médiocre? Ce sont des performances assez sympathiques pour un missile qui pèse moins de 420kg. Oui, c'est pas un MdCN. Et alors? Sinon, est-ce que le MdCN sous-marin est toujours en production active?
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C'est le Starstreak
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En parlant d'AASM, de wingkit et de SDB, les Russes ont un missile relativement similaire: le Kh-38. Contrairement à l'AASM, le Kh-38 n'est pas un kit de guidage/propulsion posé sur un corps de bombe classique mais un missile en tant que tel. Ceci dit, ce dernier reste modulaire (même si j'ignore si il peut être assemblé "au vol") et dispose entre autre d'options de guidage (radar actif, GNSS, laser semi-actif, infrarouge) et de la possibilité d'installer des charges différentes (HE-FRAG, cluster, pénétrante). Côté propulsion, c'est un moteur à poudre double étage avec une portée de ~70km. En gros, ce n'est pas sans rappeler l'AASM. Là où ça rappelle la SDB, c'est que les Russes en ont aussi fait une version planante appelée Grom (aussi désignée Kh-36). La Grom suit le même principe que la Kh-38 sauf qu'à la place d'un moteur, elle utilise des ailes pour obtenir une bombe planante. La charge principale semble être celle de la Kh-38 et le système peut être équipé d'une charge secondaire (incendiaire, explosive) à l'arrière. De nouveau la portée est de ~65km. Et c'est ici qu'on a l'intersection SDB-AASM: cette charge secondaire peut aussi être un module de propulsion. J'ignore si il s'agit de celle de la Kh-38 mais c'est en tout cas un moteur de type roquette permettant d'obtenir une portée de ~120km. Le profil de vol alors obtenu est probablement similaire à celui de la GLSDB: une trajectoire ascendante fournie par la roquette permettant de placer la bombe planante à l'altitude optimale pour le début du vol planant. On pourrait imaginer un système similaire avec l'AASM où le propulseur à poudre, plutôt que de permettre un "simple" tir lobé, permettrait à un Rafale volant à relativement basse altitude de mettre son AASM ailé à une bonne altitude pour obtenir une bonne portée en planant. On aurait alors 6 scénarios en fonction de la situation et des demandes: Lisse, non-propulsée: simple bombe guidée Lisse, poudre: AASM actuel Lisse, jet: AASM XLR (j'ignore ce qu'ils envisagent pour celle-là) Wing-kit, non-propulsée: équivalent JDAM-ER, frappe à moyenne portée en environnement relativement permissif Wing-kit, poudre: tire à basse altitude, bonne portée ou extension de portée pour les tirs à plus haute altitude Wing-kit, jet: équivalent PJDAM, missile de croisière bon marché Si on rajoute les différentes options de guidage et si on peut produire en quantités, on pourrait en tirer une boîte à outils assez variéé de moyens pas trop chers.
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Peut-être mais à quel point est-ce linéaire? Par ailleurs, le nouveau drone utiliserait le M88 du Rafale. Ça veut dire que le personnel de maintenance du M88 d'un escadron Rafale est déjà familier avec le système et peut faire la maintenance des deux. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas de personnel en plus mais ça aide en RH. Si on a un appareil plus petit qui utilise un autre moteur (disons le F124-GA-200 du L-159, M346), il faudrait alors soit engager du personnel en plus et/ou ré-entrainer le personnel existant. Est-ce qu'on y gagnerait vraiment? Et c'est sans compter les problématiques de multiplication de chaînes d'approvisionnement et de gestion de stocks. Ça ne veut pas dire que disposer d'un drone plus petit (XQ-58A, YFQ-42, YFQ-44) n'est pas aussi une bonne idée.
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C'est pas le seul problème. Il va falloir disposer du personnel pour maintenir ces drones.
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Si on veut qu'il puisse embarquer de l'armement, en soute qui plus est, il va falloir qu'il fasse une certaine taille.
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Je ne dis pas le contraire mais un kit d'aile permettrait une portée beaucoup plus importante (la PJDAM cible ~500km) tandis qu'une version purement planante permettrait offrirait une portée décente sans avoir à se payer un moteur à poudre ou un turbojet. La JDAM-ER n'a pas une portée énorme (72km) mais l'autre truc qui n'est pas énorme est son prix.
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Obtenir les mêmes trajectoires que l'AASM normal n'est probablement pas le but. La question que je me pose c'est pourquoi on ne voit toujours pas de wing kit. Ça aurait été une bonne occasion pour créer un missile de croisière (relativement) bon marché et une bombe planante. Bonne question. Le truc m'a l'air super compact pour ce que c'est censé être. Si on compare ça à la PJDAM présentée par Boeing (la base est un Mk82):
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[Union Européenne] nos projets, son futur
mehari a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
En anglais, on dirait matured -
Je ne sais pas si c'est nécessaire mais c'est certainement utile. Cependant, ça a aussi un coût. On voit ce que ça va demander aux Chinois de disposer de soutes de 8m de long sur leurs appareils et on peut se demander si c'est suffisamment utile pour justifier ce coût pour la France. Le J-36 va être tout simplement énorme et je ne sais si une dronisation permettra d'obtenir un appareil beaucoup plus petit. Il y a certes des compromis qui peuvent être faits pour réduire ces coûts (réduction de portée, appareil exclusivement subsonique, etc.) mais j'ignore si on veut faire ces compromis (la réduction de portée paraît être un mauvais plan vu que le J-36 est quelque chose qui semble avant tout prévu pour porter loin) et j'ignore si ça va permettre d'obtenir des gains suffisants. Quand je vois le besoin Français d'UCAV, je vois avant tout le besoin de quelque chose qui peut être produit et acquis en nombre suffisants et quelque chose qui peut être navalisable. Je doute qu'un appareil du calibre du J-36 corresponde. Il est tout à fait possible que je me trompe mais je ne m'attends pas à voir quelque chose de beaucoup plus gros que le Rafale lui-même.
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Certes mais ça va être un énorme machin. Janes estime le truc à 23m de long soit la taille d'un Su-34 ou d'un F-111. Est-ce qu'on veut vraiment partir sur un truc de ce calibre pour l'UCAV?
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Spy'Ranger et DT46. En théorie, il y aura aussi le SDTL mais c'est un peu plus gros et probablement moins "consommable".
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À la marge, oui. Je crois me souvenir que Cockerill avait testé les capacités anti-drones de cette tourelle ou de la 3030 par le passé. Ceci dit, c'est pas vraiment prévu ou optimisé pour.
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@hadriel Puisqu'on parlait de 25mm en LAD, on a un petit nouveau en provenance de Turquie. Aselsan a annoncé le Korkut 100/25 SB pour la lutte anti-aérienne et spécifiquement la lutte anti-drone. Le système semble comprendre 4 petit radars dispersés sur le véhicule hôte, ce qui ressemble à un système EO/IR sur l'arrière et une RWS équipée d'un canon de 25mm utilisant supposément les munitions airburst ATOM. On a qu'un rendu pour l'instant donc difficile de savoir ce qu'il en est réellement mais le système a été montré sur Ejder 4×4 (ca. 14t). https://armyrecognition.com/news/army-news/2025/tuerkiyes-aselsan-rolls-out-korkut-100-25-sb-drone-killer-redefining-hard-kill-tactical-air-defense Le truc EO/IR à l'arrière me perturbe un peu. On dirait qu'il est monté sur un mat mais difficile d'être sûr.
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Oui. MARS veut dire Système de Roquettes d'Artillerie Moyen. Je ne suis pas sûr de ce qu'est la version 1 exactement mais MARS II est le nom donné par les allemands à ce que vous appelez le LRU (je soupçonne que MARS était le M270 avant la mise à jour qui a donné le LRU/MARS2). MARS 3 serait du coup le 3e Système de Roquettes d'Artillerie Moyen du point de vue de l'armée allemande tandis qu'EuroPuls serait le terme marketing pour la vente.
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On a aussi le Su-75 qui a l'air d'avoir une assez grande soute malgré son (gros) moteur central mais je crois que cette soute est plus remarquable par sa largeur que sa longueur. Cependant, je crois que la question de la simple ou double motorisation va surtout être posée par la masse du système. Un ou deux M88 ne conduisent pas du tout au même type d'appareil. Si on était encore en train de débattre du type de moteur, on pourrait choisir entre un moteur bien puissant ou deux plus petits mais permettant une soute centrale mais en l'état, ça devient plus une question de dimensionnement de l'appareil lui-même. Ceci dit, plutôt que d'essayer de faire rentrer des armements de >8m de long en soute (ce qu'à a connaissance personne ne fait), peut-être vaudrait-il mieux envisager le développement de missiles dont le form factor rentre dans des soutes de tailles semi-standard. Tant les US que les Russes sont passés par là (AAM, missiles de croisière légers, missiles anti-navire, missiles anti-radars, bombes planantes, etc.) et il va falloir y songer en France. Et je dirais qu'il faudrait également songer à développer une gamme d'armement low-cost tant pour mettre sur l'UCAV que sur d'autres système. Les US travaillent pour l'instant là dessus (ERAM, SCM, MACE pour les programmes officiels et CMMT, Barracuda, PJDAM pour les concept privés) mais je n'ai encore rien vu en Europe.
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C'est surtout un héritage de la 2GM et des doctrines américaines de l'époque en matière de chasse de char et de reconnaissance. Lors de la seconde moitié de la seconde guerre mondiale, un bataillon de chasseur de chars comprenait les moyens suivants (d'après FM 18-5): HHC 3 compagnies de chasseurs de chars (TD) Peloton de commandement 2 pelotons de TD lourds Peloton de TD légers 1 compagnie de reconnaissance Peloton de commandement 3 pelotons de reconnaissance Peloton de pionniers Chaque peloton de reconnaissance disposait de 2 sections avec dans chacune 1 M8 Greyhound et 2 Jeep 4×4 1/4-ton (TO&E 18-28). Du côté des pelotons de TD, on avait 2 section de 2 TD et une section de sécurité disposant d'une paire de M20 Armored Utility Cars ainsi que d'une Jeep 4×4 1/4-ton (TO&E 18-27). À noter que la pratique à l'époque était souvent d'avoir une Jeep pour l'officier commandant. Additionnellement, BattleOrder précise que le RBFM qui remplissait ce rôle au sein de la 2e DB française avait apparemment souvent 5 Jeep par peloton. Du côté de la reconnaissance, l'escadron US de l'époque contient (FM 2-30), dans les divisions blindées: HHT 4 troupes de reconnaissance (FM 2-20) Peloton de commandement 3 pelotons de reconnaissance 1 troupe de canons d'assaut 4 pelotons de 2 canons 1 compagnie de chars légers Chaque peloton de reconnaissance se compose d'une section de 3 M8 Greyhound et d'une section d'éclaireurs avec 6 Jeep 4×4 1/4-ton (dont 3 portent des mitrailleuses .30 tandis que les 3 autres emportent des mortiers de 60mm) (TO&E 2-27). Ce ratio 1/2 entre les M8 et les Jeep est volontaire et on peut le retrouver encore aujourd'hui dans les pelotons de reconnaissance Centauro italiens (sans les mortiers). À l'époque en tout cas, ça avait du sens et si on veut un exemple de la chose en action, il y en a quelques-un dans la vidéo de BattleOrder sur la bataille de Dompaire. Cependant, si cette pratique de mixer des éléments lourds et légers se retrouve dans les unités de reconnaissance et de TD, elle est complètement absente des pelotons blindés normaux de l'époque. Un peloton de Sherman disposait de 5 Shermans et c'est tout. Si on avance un peu dans le temps, cette pratique se maintient au moins jusqu'à la fin des années 50. Sous ROCID, une troupe de cavalerie dans une division d'infanterie disposait de 3 pelotons de reconnaissance avec Section de char (2 M41) Section d'infanterie (M59, 10 fantassins) Section d'éclaireurs (4 Jeep 1/4-ton) Section de mortier (M59, mortier de 81mm) La question est de savoir si cette pratique descendant de la 2GM et originellement destinée aux éléments de reconnaissance et de chasse de char est Toujours d'application à l'ère de l'IFV et du drone Utile dans les unités blindées Utile en dehors du contexte de la reconnaissance pure Par ailleurs, est-ce que la France a toujours maintenu cette pratique de façon universelle dans ses escadrons blindés? Quand on attachait une Jeep à chaque EBR, faisait-on pareil à chaque AMX-30 ou AMX-13?
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En général, les chars sont toujours accompagnés, même si ce n'est pas marqué comme tel dans le TO&E. Normalement, ça se fait par dispersion des chars, dispersion de l'infanterie ou par échange d'éléments entre pelotons de chars et de VCI. L'avantage de la méthode française est que ça libère l'infanterie pour d'autres trucs vu qu'elle n'a pas à couvrir les blindés. Le désavantage c'est que ça prend beaucoup plus de personnel.
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Je dis ça comme ça mais à la fin de la Guerre Froide, les régiments mécanisés français (AMX-10P) disposaient de 3 compagnies d'infanterie et d'une compagnie blindée. Si je ne me trompe pas, les CAB médians chinois disposent d'un ration équivalent de compagnies d'infanterie et de canons d'assaut. Aux US, le concept d'utilisation pour le Booker était d'avoir un bataillon par brigade, permettant d'assigner une compagnie par brigade et un peloton par bataillon d'infanterie en cas de distribution uniforme (la façon de distribuer les éléments restait le choix du commandant de division et attacher le bataillon entier à une brigade restait une option). Le Stryker MGS n'était pas loin de ça quand il existait encore. Pareil chez les Marines qui devaient disposer d'un peloton de char par MEU constitué. C'est un concept qui n'a jamais réellement disparu.
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Le 40CT a un arc d'élévation total de 85°, ce qui veut dire (par exemple) -10° à +75° et non une élévation maximale de +85°. https://www.cta-international.com/assets/uploads/2025/03/brochure-avril-2024-digitale.pdf (page 7)
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Ça a été assez bien expliqué par BattleOrder et sur certains aspects, je pense que ça peut être assez utile. Outre l'assistance à la maintenance, le fait que les VBL peuvent assister les Leclercs dans les tâches de sécurité, libérant de l'infanterie pour d'autres tâches. Cependant, les autres avantages (formation d'un mini-écran pour les autres véhicules entre autres) sont peut être plus intéressants pour les unités plus légères. Si on se mettait à maintenir et systématiquement associer 1 peloton VBL (4 VBL) à chaque peloton Leclerc, on finirait soit avec des escadrons de taille beaucoup plus large (6-8 pelotons) ou il faudrait réduire le nombre de Leclercs (2 pelotons par escadron). Alternativement, on peut adopter le modèle US de troupe de cavalerie blindée avec des pelotons AFV de reconnaissance (Bradley dans le cas US) et des pelotons de chars (sans 4×4). Mais ça n'invalide pas l'utilité des 4×4 en reconnaissance, même blindée, et il semblerait que les US vont en introduire dans leurs futures troupes de cavalerie blindée (2 peloton de chars, 2 peloton Bradley, 1 peloton 4×4). Difficile de dire ce qui est idéal. La vidéo de BattleOrder pour référence: