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AIR-DEFENSE.NET

mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. On notera que la 2FA par SMS n'est pas du tout sûre. Il n'y a aucune mesure de sécurité dans le protocole SMS. C'est mieux que rien mais pas vraiment au niveau des autres méthodes.
  2. Je crois me souvenir avoir lu quelque part que le but de la brigade à 5 régiments était de déployer une brigade "formée" à 4 GTIA max mais je ne suis plus sûr.
  3. mehari

    Drone aérien

    @Hubisan Je ne sais pas pourquoi on agit comme si l'attaque ukrainienne contre les bases russes n'avait pas de parades très simples. Pour ce que l'on en sait, les drones étaient pilotés en RF, supposément via le réseau cellulaire local (contrôle à distance par 5G), donc brouiller ou (si la piste cellulaire se confirme) éteindre le réseau local aurait éliminé l'attaque. Certes, ça suppose que toutes le futures attaques seront basées sur cette technologie et ce modus operandi mais ce n'est pas comme si il n'y avait pas des moyens de protéger les bases: Senseurs dispersés autonomes (radars mais pas que) Brouilleurs Effecteurs DEW (lasers, micro-ondes) Effecteurs hard-kill (canons, missiles, drones intercepteurs) Tous ces systèmes peuvent être dispersés sur une base aérienne et offrir une protection à relativement faible coût (i.e. peut de personnel à engager) vu qu'ils peuvent s'intégrer directement dans l'infrastructure de gestion de l'espace aérien local de la base. Ça ne règle pas la question de tous les autres trucs à protéger mais c'est déjà quelque chose. Vis à vis de l'Aarok portant des roquettes lasers, je suis dubitatif. On ignore la vitesse maximale de l'Aarok pour l'instant mais on peut supposer qu'on a un système assez lent sur lequel on voudrait mettre un panier de RGL (avec assez peu de portée). Les US font la chasse au drone au chasseur avec des pods similaires et de ce que je peux comprendre, ce n'est pas la joie. Les chasseurs doivent s'approcher si près de la cible qu'ils risquent de se prendre les débris de l'explosion dans la gueule après le tir. Ça a conduit à une méthode d'interception où un chasseur désigne la cible pour un autre qui doit tirer et immédiatement changer de cap (demandant donc deux chasseurs) et au développement d'un autodirecteur IR pour APKWS. Alors certes l'Aarok est plus lent, ce qui pourrait l'aider un peu mais il va aussi prendre plus de temps à rejoindre sa cible. Personnellement, j'aime bien l'idée du LOAD proposé par Airbus mais il me faudra plus d'informations pour me faire une idée ferme de ses capacités.
  4. Plutôt que de penser en nombres de RC et RI, il pourrait aussi être intéressant de voir ce à quoi une brigade ressemble en ordre de bataille. Quels sont les GTIAs générés, par exemple? Ceci informe le nombre et la composition des différents régiments présent dans la brigade. Sinon, dans ton dernier modèle il manque toujours les éléments logistiques et je ne suis pas sûr de savoir comment la taille des éléments de cavalerie et d'infanterie pourraient être identiques quand on sait que les sous-éléments ont des tailles très variables.
  5. Si je ne me trompe pas, c'est déjà comme ça qu'on faisait les choses en Afghanistan donc de notre côté, ça ne change pas grand chose. Et surtout elle en a un paquet. L'US Navy peut se permettre de maintenir deux flottes parce qu'elle a plus de Super Hornet que vous n'avez d'avions. Le F/A-18E/F conserve aussi quelques avantages comme l'emport en grand nombre de munitions par rapport au F-35. C'est un problème qui a été régulièrement soulevé aux US et qui a conduit aux diverses initiatives de micro-missiles air-air. Ça ne change pas grand chose pour un utilisateur de F-16 mais ils ont l'habitude de pouvoir emporter plus sur leurs appareils.
  6. Peu importe. Le but de l'exemple est de dissocier l'appareil du choix. Je suis curieux de savoir comment le choix grec est plus dicté par la pratique. Parce que en suivant la liste que tu donnes, le F-35 est aussi prévu pour le CAS, le bombardement, la police du ciel, la frappe nuke et le combat anti-navire et les deux sont interchangeables. Pour rappel, un "chasseur-bombardier" était in fine tout ce qu'on demandait... Alors oui, le choix grec peut être en partie conçu pour éviter cette dépendance mono-source mais ce choix a été fait au dépends de l'efficacité logistique interne ce qui est un choix éminemment politique.
  7. La "division" française modèle 1984 était une brigade: 2 RCS: 1 C Transmissions 1-2 C Transport 1 C Maintenance 1 C Médicale 1 C QG 2 RC 3 E Reconnaissance ou 3 E Blindés 1 E AT (absent dans le cas des régiments blindés) 1 E QG 2 RI 4 C Infanterie 1 C QG 1 RA 3 B Artillerie 1 B DSA (seulement pour 6DLB et 9 DIMa) 1 B QG 1 RG 3 C Génie 1 C QG Au total, on a 16 compagnies de mêlee, 3 d'artillerie, 3 du génie. C'est plus de sous-éléments de mêlée que dans pas mal de brigades de l'OTAN mais en pratique, c'est quasiment identique.
  8. Je ne dis pas le contraire. Mais quoiqu'on en pense, l'achat de F-35 par la Belgique n'est pas une décision qui compromet l'aspect pratique de la chose. D'un point de vue purement pratique, le Rafale et le F-35 sont équivalents. Oui, il y a quelques différences ici et là, des capacités présentes ou absentes ou des façons différentes d'aborder un problème mais in fine, ce sont tous les deux des chasseurs multiroles qui feront très bien l'affaire. En conséquence, le côté politique du choix a plus d'impact mais ne compromet pas l'aspect pratique. Dans le cas grec, on est sur un cas où l'aspect politique empiète sur l'aspect pratique. Ils avaient chasseur A et ont besoins de plus de chasseurs. D'un point de vue pratique, chasseur A faisant tout à fait l'affaire, passer une seconde commande de A aurait le plus de sens mais pour des raisons politiques, chasseur B est choisi malgré le fait que ce choix est plus problématique d'un point de vue pratique. On est pas sur un cas où chasseur B est choisi parce que le politique a demandé à la Force de remplir une certaine mission que seul B peut remplir. On est sur un cas où B a été choisi parce que le politique a décidé que B soit choisi pour le principe d'acheter B.
  9. @cych66 Tu devrais jeter un œil à la 6.5mm LICC.
  10. Les Forces Armées Helléniques sont des armées de conscription, ça aide un peu. Et je soupçonne fortement une décision politique derrière l'achat de (très) petits nombres de Rafale et de F-35, plutôt qu'une décision basée sur des considérations purement pratiques.
  11. À moins d'avoir une flotte assez large pour permettre un dédoublement. Mais typiquement, ça doit être justifié d'une manière ou d'une autre (différences de rôle ou de capacités) et, idéalement, il faudrait des éléments en commun comme l'armement. Mais on est loin de là en Belgique.
  12. Ça va faire un énorme RCS (au moins 8 compagnies) avec des éléments aux rôles très disparates posant tout une série de problèmes du point de vue du span of control, de l'administration et de l'entraînement. Une solution serait de faire comme les américains l'avaient fait avec le "Special Troops Battalion" (STB). Lors de la brigadisation de l'Army, ils ont du attribuer aux nouvelles "BCT" toute une série d'éléments qui leur étaient précédemment étranger (logistique, génie, transmissions, renseignement, artillerie). L'artillerie et la logistique étaient des cas facile à régler et reçurent leurs propres bataillons (Fires Battalion et Brigade Support Battalion (BSB)) mais les 3 derniers éléments étaient trop petits pour justifier un bataillon en propre et furent donc grouper dans les nouvellement créés STB. Lorsque les BCT reçurent une compagnie de génie additionnelle, ces STB furent renommés en Brigade Engineer Battalion. Aujourd'hui, on pourrait tout à fait concevoir que des compagnies GE, LAD et DSA de brigade soient regroupées dans un bataillon spécifique. Alternativement, pour faciliter l'entraînement, on pourrait à la place créer des bataillons divisionnaires de GE et DSA dont le rôle serait de maintenir des compagnies à attacher aux brigades lors des déploiements. Cependant, il faut aussi se poser la question de savoir ce qui devrait être organique aux bataillons, brigades et divisions. Est-ce que la LAD doit vraiment être maintenue au niveau de la brigade ou faudra-t'il probablement l'intégrer directement au niveau du bataillon (sans parler de la LAD très bas niveau qui devra être conduite par chaque peloton indépendamment du reste)? Cette dernière question pose aussi la question de l'aspect inter-arme des RC et RI. Certains pays intègrent directement une solide composante artillerie, défense sol-air et génie à leurs bataillons. On a par exemple les bataillons mécanisés suédois qui incluent 2 pelotons de mortiers 120mm (8 mortiers au total), 1 peloton SPAAG (4 Lvkv90) et 1 peloton de sapeurs (3 escouades sur CV90 et 1 véhicule pontonnier) tandis que chaque compagnie dispose des ses propres observateurs d'artillerie, ARV et véhicules de maintenance de façon organique. Alors certes, ces bataillons sont des bataillons inter-armes purs et durs (2 compagnies d'infanterie, 2 compagnies de chars) et donc pas forcément le meilleur exemple mais les britanniques incluent aussi un peloton de sapeurs dans leurs bataillons d'infanterie. Avec le retour des mortiers de 120 et des pelotons de reconnaissance dans les RI, est-ce qu'il faudrait pousser l'expérience en ajoutant des éléments DSA et génie directement dans ceux-ci?
  13. Pas vraiment. Ça fait 8 compagnies d'infanterie. Il y a des armées dont les BB sont à 6 compagnies voire 3 (US, Italie par exemple). Alors certes, par rapport aux brigades actuelles à 3-4 RI, ça peut sembler peu mais c'est loin d'être inhabituel. Même dans l'histoire française, c'est assez normal. En 1989, la 9e "Division" d'Infanterie de Marine disposait de 2 RI pour un total de 8 CI. Pareil pour les 6e, 12e et 14e DLB.
  14. C'est bien gentil de dire que les départements seront très contents d'accueillir des bases militaires, sources d'activités et autres, mais est-ce que les engagés seront contents d'aller dans ces bases? Est-ce que leurs familles vont suivre? Je me souviens avoir lu quelque part qu'un régiment croulait sous les candidats tandis que le 16e Bat de Chasseurs avait des problèmes de recrutement pour un raison bien simple: le premier était à côté d'une grande ville tandis que le second se trouve à Bitche, Moselle, en plein milieu du Parc Naturelle des Vosges du Nord. Si un nouveau régiment doit être créé, il ne peut pas être basé au milieu de nulle part. Le problème est que les endroits qui seraient attirants sont aussi ceux où il y aura le plus de compétition pour obtenir le terrain.
  15. PULS a été annulé aussi? Là, il y a peut-être un coup à jouer pour la France si elle peut embarquer l'Espagne dans son programme MRL mais je suppose que ça dépend de l'urgence ressentie par l'armée espagnole (sinon, ce sera MLRS/HIMARS...)
  16. Sans parler de l'armement potentiel du SIRTAP. Edit: Je ne pense pas que l'Akeron LP soit le meilleur choix pour armer le SIRTAP (ou le Patroller) mais c'est une discussion qui peut avoir lieu entre les deux pays.
  17. El Espanol ne me semble pas être un journal spécialisé défense donc on peut excuser le fait de ne pas connaître le relativement récent et peu connu Akeron MP. Dans l'imagerie populaire, le Javelin a certainement une place plus importante, surtout après l'Ukraine. Dommage que le journaliste n'ait pas fait ses recherches de façon plus approfondie mais le cœur de l'article n'est pas vraiment le futur remplacement du Spike LR. C'est plutôt l'abandon des technologies israéliennes. Par contre c'est vrai que le MMP est conceptuellement plus proche du Spike que ne l'est le Javelin...
  18. Peut-être mais ça reste un facteur. Les gens n'achètent pas de SAMP/T en partie à cause des craintes vis-à-vis de la supply chain et du faible nombre d'utilisateurs. Si on augmente le nombre d'utilisateur de l'Aster et la capacité de production, que ce soit grâce à une vente de SAMP/T ou une vente de système naval, ça renforce la crédibilité de la proposition Aster. Est-ce que c'est suffisant pour causer des achats de SAMP/T? Certainement pas. Mais ça aide. Le GM200 MM est un radar de DSA (les batteries NASAMS-3 néerlandaises l'utilisent), même si probablement pas d'ABM. Pour le reste, il y a le GM400 qui se vend. Pour ce qui est des autres radars, c'est plus difficile à dire. L'Arabel n'a jamais été considéré comme étant crédible, même dans le cadre du SAMP/T donc je doute que quelqu'un l'ait acheté en dehors de ça. De son côté, le GF300 est tout nouveau (et à nouveau très orienté SAMP/T) donc difficile à dire de ce côté. Et je n'arrive pas à trouver quoique ce soit sur le GS1000.
  19. mehari

    AASM

    À priori, le guidage des SmartGlider devrait être multi-mode (ce qui veut probablement dire une combinaison de radar, IIR et laser, au moins). On peut s'amuser à mettre ça sur AASM mais ça va faire gonfler le prix de la munition alors qu'il s'agit à la base d'un armement supposément bon marché.
  20. L'un n'est pas l'autres mais des ventes d'Aster 30 navals aident les chances de ventes de SAMP/T vu que ça augmente la confiance dans la supply chain. Pour ce qui est des radars, je ne m'inquiéterais pas trop. Thales a déjà quelques commandes de GM200 MM et je ne serais pas surpris si la Belgique n'en commandait pas un ou deux pour suivre les Pays-Bas.
  21. mehari

    Défense sol-air multicouches

    Je crois avoir vu qu'ils ont une munition airburst en 25 mais j'arrive pas à le retrouver. La solution "idéale" serait de créer un 30mm Supershot sur la base du 25 pour obtenir un canon relativement léger, avec une vitesse à la bouche décente, une bonne payload, la possibilité d'intégrer de l'électronique sans trop se compliquer la vie et la possibilité de tirer de l'AP pour un usage sol-sol. Mais ça demanderait du budget de développement...
  22. C'est dommage mais peu surprenant. MBDA partait avec un désavantage dans ce cas-ci à cause de la volonté belge de s'associer avec des pays voisins pour ses achats. Les Pays-Bas disposant d'une défense sol-air plus intégrée et étant le partenaire privilégié de la Force Aérienne (ou est-ce que c'est toujours "Composante Air"?), c'était le choix le plus probable. Sans compter qu'on pourrait réutiliser les anciens AIM-120C des F-16 sur le NASAMS. Si il y a un effort à faire, il est plus large que celui visant à simplement rafler des contrats à droite à gauche. MBDA a un vrai coup à jouer dans le domaine naval par exemple où on sait que certains états (Pays-Bas) se posent des questions sur la possibilité de continuer à acheter US mais ils pourraient aussi perdre ces contrats si l'offre VLS européenne est aussi problématique (VLS assez mono-fonction, pas de 4pack). La vente des FDI à la Grèce a un peu aidé à augmenter l'userbase du système mais difficile de dire si les Grecs ont été séduit par le navire, le partenariat politique avec la France ou le système anti-aérien. Même combat dans le cas d'une éventuelle vente à la Norvège.
  23. @rogue0 En théorie, l'AARGM est capable de toucher un navire et est supersonique. Je ne pense pas qu'on puisse appeler ça un missile "lourd" (361kg) et la portée est assez limitée (150km) mais il est en service. Sinon, il y aura bientôt l'AARGM-ER dont la masse passe à 467kg et la portée à 300km. Ça compte?
  24. Les brigades vont potentiellement devoir s'alourdir un peu pour accepter d'autres moyens comme la guerre électronique ou la défense anti-aérienne organique aux brigades voire aux bataillons mais le fait reste que la brigade OTAN est plus légère malgré le fait qu'elle dispose généralement d'une logistique organique. On notera que certains pays (en fait un pays, les US) abandonnent le concept de la brigade indépendante (qu'ils étaient parmi les derniers à adopter) pour renvoyer des capacités sous la responsabilité de la division: diminution des capacités de reconnaissance organiques, disparition de l'artillerie et du génie. Je ne pense pas que ce soit une bonne décision mais ça reste celle qui semble prise. Pour ce qui est de la taille des pelotons et compagnies, il me paraît difficile de faire une conclusion définitive de ce point de vue. Le peloton à 30 est un très vieux truc dicté en partie par la mise en œuvre d'un peloton à 3 véhicules, de la taille de ces véhicules, de petites escouades (8-9 personnes au total) et de l'utilisation quasi-généralisée du concept fusilier-motorisé. Rares sont les éléments russo-soviétiques qui ne disposent pas d'un moyen d'appui direct lourd et le truc le plus léger mis en œuvre par une force conventionnelle est le BMD. L'infanterie légère qui aurait besoin d'une escouade et d'un peloton d'appui n'existe simplement pas. On pourrait envisager certaines transformations cependant, surtout pour les brigades lourdes où les exemples Suédois et Néerlandais me paraissent intéressant. Mais le plus important devrait être de traiter chaque capacité différemment et de structurer les bataillons et brigades d'après les capacités et contraintes qui lui sont propres. Un peloton mécanisé US n'a pas d'escouade d'appui parce que la puissance de feu fournie par ses véhicules est largement supérieure à celle dont dispose un peloton Stryker et un bataillon BMP russe n'a pas d'élément ATGM dédié parce que chaque véhicule est équipé d'ATGM. Donc pourquoi les RI devraient-ils tous identiques? On pourrait très bien envisager un RI blindé où les groupes comprennent 9 personnes (3+6) et où les compagnies ne disposent pas de peloton d'appui mais un RI médian ou léger plus proche de ce qu'on connaît aujourd'hui. Peut-être qu'il faudrait spécialiser les RC avec un RC par brigade orienté sur la reconnaissance (ou autres tâches de cavalerie comme les tâches de sécurité) tandis que l'autre servirait à la création de GTIA à l'instar des RI (mais maintenant des escadrons de chars/EBRC plutôt que des compagnies d'infanterie).
  25. Ce qui doit faire la vraie différence entre les moyens de l'AdT et de l'AAE, ce sont les capacités de chaque effecteur. Même si on mettait des ATGMs sous Patroller, on aurait une forte disparité entre celui-ci et un Reaper, Aarok (sans parler de l'Euromale): nombre de munitions emportées, portée d'action, vitesse, plafond, senseurs, etc. mais aussi, dans l'autre sens, facilité d'opération depuis des bases plus simples, maintenance, déploiement, etc. En théorie, un Reaper a besoin de beaucoup plus de moyens derrière son déploiement qu'un appareil du calibre du Patroller. Cependant, vis-à-vis du choix de la roquette de 68mm, je pense qu'on est face à un problème de manque d'option dans l'arsenal français et d'un manque de volonté, de budget ou d'imagination pour créer ou intégrer d'autre trucs. La roquette est là parce qu'on la développe pour le Tigre mais sinon qu'est-ce qu'il y a d'autre? L'Akeron LP est un candidat potentiel mais on est limité à deux missiles par drone à cause de sa masse. On pourrait envisager des Akeron MP mais la fibre optique est un problème. Rafael a fait un proposition de Spike-LR avec datalink RF avec l'Aerospike pour palier à ce problème mais ça veut dire payer pour le développement d'un missile qui ne serait utile qu'au Patroller. On pourrait envisager divers système de micro-munitions planantes ou non (à l'instar des MAM turques) mais il y a assez peu de projets (HUSAR franco-allemand et je crois que c'est tout ce qui me vient en tête). Dernier candidat, les munitions rôdeuses lancées par drone. Safran avec un projet avec le Warbler mais j'ignore si ça avance quelque part et ce n'est pas l'effecteur le plus rapide qui existe. Le vrai problème je pense est que pour l'instant les budgets et l'attention sont ailleurs. Ça aurait pu être réglé en prolongeant le Sperwer ou en achetant un stop gap. Dans tout les cas, je ne pense pas que le 61RA ait jamais eu l'exclusivité de l'expérience drone. Ça fait combien de temps que l'artillerie des brigades déploie des DRAC ou SpyRanger dans ses propres BSA? En ce qui concerne l'acquisition et le transfert de compétence, je suppose que ça dépend de la manière dont c'est fait. Pour reprendre l'exemple du JtP/ChACh, ça fait quelques années que les détachements belges partant en déploiement se sont vu attaché une équipe du bataillon ce qui garanti l'acquisition d'expérience et mais aussi une certaine familiarisation pour le personnel du détachements vis-à-vis de la présence des drones. Cependant, on avait l'avantage de disposer de drones pouvant être mis en œuvre à petite échelle (Raven, Puma, Mavic), quelque chose in fine d'assez difficile avec des SpyRanger plus gros.
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