mehari
Members-
Compteur de contenus
7 413 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
8
Tout ce qui a été posté par mehari
-
C'est la même chose en France que dans les autres pays européens (sauf la Pologne): la Division est le groupement administratif de trois brigades. À mon sens, il s'agit aussi d'un QG disponible pour commander des opérations multi-brigades. Pour avoir un niveau divisionnaire qui ait vraiment un sens, il faut que le niveau ait des capacité C2 mais aussi d'appui qui correspondent. Et ce n'est pas vraiment le cas. Au delà de ça, c'est aussi une question de comment les unités/formations doivent se déployer, comment le front est segmenté, quelle profondeur est-ce que chaque niveau a sous sa responsabilité, etc. Et de quels appuis chaque niveau a besoin pour évoluer. En général, en Europe, on estime que le bataillon est l'échelon à privilégier pour les opérations COIN tandis que la brigade est le niveau minimum pour des opérations combinées. Le niveau divisionnaire a l'air de servir de coordination et d'appui à plusieurs brigades. Vos brigades font plus ou moins 1.5 à 2 fois la taille de beaucoup de brigades de l'OTAN et n'intègrent même pas les éléments logistiques nécessaires à son opération. Si on fait la somme des deux, on arrive à quelque chose comme 8500 à 9000 hommes par brigade. Si on réduit la taille des brigades et des régiments, on peut augmenter le nombre de brigades (et au passage comme je l'ai dit précédemment, augmenter les appuis) et potentiellement recréer un niveau divisionnaire. Si je compte bien, en faisant la somme des effectifs actuellement présents au sein des 2 divisions et du commandement logistique, on a plus ou moins 2 fois 25000 plus ~5000 soit 55000. En supposant une brigade ayant une taille de 4500 hommes en moyenne, on pourrait recréer une dizaine de brigades (45000 hommes) et avoir ±10000 hommes pour recréer des appuis de corps ou de division. Ces brigades pourraient être organisées en 3 lourdes sur Leclerc et IFV chenillés (groupées en 1 division), 3 légères sur VBCI et VBMR (aussi en une division) et une parachutiste, une de montagne, une de troupes de marine et une de la Légion sur Serval. Tu peux faire 3 batteries 155mm. Les roquettes sont un cas un peu bizarre. Pour l'instant, les 227mm partent à 70-90km (portée à laquelle on étend l'artillerie) et on parle d'étendre ça à 150km. Un peu loin pour ce que la brigade est censée couvrir. C'est plus quelque chose pour le Corps ou la division. Si on parle de 122 ou 160mm en revanche, c'est une autre histoire. Je crois que la portée est de ~50km ces temps-ci, ce qui pourrait correspondre à une brigade. Mais en ce qui me concerne, je me concentrerais sur 3 batteries de CAESAR.
-
Pour rappel, un GTIA c'est un bataillon renforcé. Si tu en mets juste 7 dans une division, tu n'as pas une division, tu as une brigade. Par ailleurs, "GTIA", c'est bien beau mais quel GTIA? Quel moyens dedans? Un GTIA à 5 compagnies comme GTIA 2 (Serval 02-05/2013) ou à 7 compagnies comme le GTIA 3? Ou est-ce que c'est un GTIA avec des CAESAR ou des mortiers? Compagnie entière du génie ou juste un peloton? Ou est-ce que c'est le GTIA aéroporté totalement dépourvu d'artillerie ou de cavalerie? Avec de la cavalerie? Si oui, avec quelle cavalerie? Reconnaissance ou appui-feu? Et qu'en est-t'il des autres moyens généralement non employés au sein des GTIA? La logistique à grande échelle, les senseurs et drones d'artillerie, les MLRS, le génie lourd, etc. Dire que quelque chose comprend un GTIA, c'est dire que quelque chose comprend un élément non spécifié de la taille d'un bataillon renforcé qui comprend au moins des compagnies d'infanterie et peut-être mais pas forcément, des éléments de taille non spécifiée du génie, de la cavalerie et de l'artillerie.
-
Bon. Après moult recherches, j'ai trouvé une ou deux organisations qui pourraient satisfaire aux demandes émises. Malheureusement, elles vont aussi faire résonner les mots "guerres de chapelle". Premièrement, on a le bataillon mécanisé suédois qui forme le gros de leur forces de manœuvre. Mais avant de détailler le bataillon, il paraît opportun de détailler l'environnement dans lequel il évolue. Le bataillon suédois se compose ainsi: 1 compagnie de QG et support, 2 compagnies de chars, 2 compagnies d'infanterie mécanisée, 1 compagnie logistique. Elle sont composées comme suit: On note l'absence de missiles anti-char (des NLAW sont disponibles mais je crois que c'est tout mais il y a plein de chars), de snipers (sauf si l'élément de reconnaissance a une équipe disponible) ou de mortiers de 81 (mais ils ont 8 mortiers de 120). Les Pelotons sont assez petits (3 chars, 3 IFV), tout comme les groupes d'infanterie (6 personnels débarqués). Il n'y a par ailleurs pas de groupe d'appui feu dans le peloton. Autre exemple, les Russes et leurs bataillon d'infanterie motorisée. Le bataillon s'intègre dans la structure suivante (infanterie motorisée): Le bataillon se structure alors ainsi: QG Plt Transmissions Plt Génie Plt Support logistique Plt Médical Plt Lance-grenade automatique Plt Anti-char (absent sur les bataillons équipés en BMP vu que ces derniers ont leurs propres missiles) Plt Reconnaissance (chenillé blindé) Batterie de Mortiers (120mm ou 2B9 82mm automatique) Tous les éléments ne sont pas très clair mais on a ici la compagnie d'infanterie De nouveau, pas de sniper visibles et pas de mortiers de 81 (mais un paquet de mortiers au bataillon). Voilà qui devrait satisfaire @Jésus. Un bataillon qui ne doit pas s'occuper de recevoir des éléments d'autres unités pour fonctionner. Entre les deux, je préfère l'organisation suédoise qu'on pourrait modifier pour passer adapter à des formations médianes ou légères (parce que quelque chose me dit que les chars ne marcheront pas). Cependant, je pense aussi que ceux qui craignent les guerres de clocher vont faire une crise cardiaque. On a ici un unique bataillon avec de la cavalerie (reconnaissance), des blindés (qui en France tombent sous la cavalerie), de l'artillerie, de l'infanterie, du génie et de la logistique. Il ne manque plus qu'un élément d'hélicoptère et toutes les branches seront représentées. Je ne pense pas cependant que ce soit la meilleure organisation qui soit. Je préférerais probablement avoir des pelotons d'appui au sein des compagnies par exemple. Mais avant de commencer à inventer une organisation, il faut d'abord savoir ce qu'il se fait ailleurs.
-
Tant qu'on est dans ces discussions, on devrait peut-être aussi se demander comment intégrer des munitions rôdeuse dans les formations européennes. Celles-ci offrent un mix intéressant de capacités de reconnaissance et potentiellement anti-char qu'il serait malavisé de négliger. Les sections anti-char régimentaires me semblent de bons candidats pour de tels éléments. Un porteur comme celui ci-dessous pourrait fournir une capacité intéressante par exemple. Le contrôle se ferait via un 4×4 (VLTP-P?) avec lequel l'/les UGV porteurs opéreraient. En parlant d'UGV, je suppose qu'un Type-X pourrait servir de porteurs aux canons d'appui ou systèmes AA cités précédemment.
-
Comme je l'ai dit, il existe des calibres permettant une augmentation de la portée sans augmentation de la masse et avec une augmentation marginale du recul. Le problème est de mettre ces calibres en service. D'un côté, les US vont refuser et insister que leur prototype de fusil d'assaut en 12.7mm explosif soit adopté (ou une connerie du genre), de l'autre les autres vont demander combien ça va coûter et dire que toute leur logistique est en 5.56/7.62 et qu'ils ont la flemme. Ce n'est pas une histoire de capacité technologique mais de volonté à mettre des changements en place lorsqu'on se plaint d'un problème.
-
C'est une quadrature qui a déjà été résolue cependant. La guerre de clocher est une contrainte qui revient à chaque fois que la discussion de reformater les formations française a lieu. À un moment, il faut passer outre et essayer d'établir ce qui marche. On a discuté précédemment de l'inter-arme. Mais l'inter-arme à la française, c'est la création de task force à partir des éléments de la brigade quand c'est nécessaire. Dans d'autre pays, l'inter-arme est bien plus poussé que ça. Et ces pays ont des bataillons "inter-armes" avec des chars, de l'infanterie, des mortiers de 120, de l'artillerie anti-aérienne et des éléments du génie et ça n'a l'air d'embêter personne. Par ailleurs, je rappelle qu'aux US, la cavalerie est une arme séparée des blindés, dont certaines unités contiennent des blindés et des mortiers de 120 dans deux rôles différents (les mortiers sont dans les troupes de reconnaissance, les tanks dans une troupe tank).
-
Là où je pense que je verrais bien un 120mm direct, c'est la cavalerie US. Leurs troupes (pelotons) de reconnaissance sont tous équipés d'une paire de mortiers de 120 motorisés pour faire de la reconnaissance par le feu ou juste éliminer quelque chose de suspect. Pour faire du screening, ça doit aussi avoir son usage. Dans ce contexte, avec un élément assez réduit à supporter (2 sections de reconnaissance), un mortier de 120 capable de faire du tir direct pourrait être utile. Sinon, pour ce qui est du 81mm, le grand avantage du 81, c'est qu'il est assez léger et que c'est une capacité bon marché. Si on commence à le mettre sur une tourelle, ça augmente vite la facture alors que certains n'hésitent pas à mettre leurs équipes de 81 dans de simples APC 4×4. Je ne dis pas que c'est inutile mais je demande juste si c'est une capacité qui vaut le surcoût qu'on va payer pour l'avoir. Par ailleurs, @g4lly avait remis en question la capacité des munitions de 81mm dans un usage direct comparé à d'autres systèmes quand j'avais émis l'opinion (on notera cependant que g4lly ne jure que par la tourelle BMP3 lorsqu'il s'agit d'appui feu). Typiquement, dans un usage direct, est-ce que ça a un réel avantage comparé à un CGM4 transportable qu'on peut caser dans section? Les Russes ont un prototype cependant, le 2S14 Drok https://www.armyrecognition.com/army-2019_news_russia_online_show_daily_media_partner/army_2019_uralvagonzavod_unveils_2s41_drok_82mm_4x4_mortar_carrier.html Sinon, pour le 60mm et son HE de 2.2kg (pour une des versions), il a probablement été très intéressant en son temps (où les auto-cannons faisaient du 20mm max) mais aujourd'hui ses capacités en tir direct seraient probablement dépassées par une rafale de CT40 (un HE de CT40 pèse 980g). Et certainement dépassé par un obus de LShO-57 russe et son obus/grenade de 2.6kg (et le LShO-57 est un lance-grenade automatique/canon moyenne pression).
-
On notera que ça n'a pas l'air de perturber les américains, italiens, russes, suédois et tous les autres pays qui ont des 120mm au sein de leurs bataillons d'infanterie ou de cavalerie.
-
Il fallait se douter que c'était du bullshit. Équiper les nouvelles frégates avec des SM-3 aurait été non seulement hors de prix mais aussi complètement inutile. Le SM-3 est un intercepteur exo-atmosphérique. Depuis Zeebruges ou la Mer du Nord (ou même l'Atlantique), il ne peut pas intercepter quoique ce soit...
-
Je comptais répondre quelque chose du genre donc je ne vais pas le répéter. Le CGM4 est un poids pour l'escouade, demandant deux hommes pour son maniement et en l'employant dans le système français, on crée en fait une équipe AT à la place d'une équipe de choc. Cependant, l'AT4 est moins polyvalent que le CGM4. À cause de sa nature jetable, il n'emporte qu'un seul type de munition et une fois sur le terrain, les options sont faibles: pas question de passer du HEAT, à un HE, un anti-structure ou un fumigène par exemple. Et chaque munition alternative prend beaucoup de place. Le CGM4 en revanche est polyvalent. C'est un canon et tel un canon, il change de munition à volonté. HE, HE airburst, SMK, HEAT, ILLUM, anti-structure et même munitions guidées. Cependant, le besoin d'une paire de soldats pour l'opérer qu'il n'est pas idéal pour les groupes de combat. Mais il y a un autre groupe qui utiliser l'AT4 et qui pourrait aisément passer sur du CGM4: le groupe d'appui. Ce dernier est supposément AT mais ces dernières années, ça a rarement été le cas (et il aurait sorti des mitrailleuses à la place). Si on accepte de faire passer le groupe d'appui d'un rôle appui anti-char à un rôle appui feu multifonction, on pourrait échanger l'AT4 pour du CGM4 et fournier alors au groupes de combat un appui HE, ILLUM, SMK ou anti-structure à distances plus importantes que ce qu'un AT4 peut fournir. Bien sûr, ça pose un problème. Les munitions de CGM4 offrent une pénétration inférieure aux nouveaux AT4 (AT4-HP à 600mm contre FFV751 à 500mm). Un peut compliqué pour équiper un groupe également censé offrir un support AT. Cependant, le groupe d'appui peut toujours s'équiper d'AT4 si il le souhaite mais je suggérerais une piste alternative. Il existe de nos jours des missiles très légers et offrant une portée décente. Un missile comme le Spike-SR par exemple pèse moins de 10kg et a une portée de 2km. On pourrait envisager une dotation situationnelle, le groupe étant alors équipé selon le théâtre (voire la mission) de Spike-SR ou de CGM4. Edit: J'ai lu ta suggestion de faire des super régiments et je ne sais trop quoi penser. Ça ferait des régiments énormes mais il faut que je réfléchisse à une alternative. Il faut aussi considérer les formations dans lesquelles le régiments vient s'insérer
-
@Gibbs le Cajun a posté l'image il y a deux jours, voici la vidéo: Ça me paraît décemment correct.
-
Ça a l'air de correspondre. Les chefs d'équipes gagnent bien un UGL chacun. J'avais vu un truc sur le fait que les français aimaient leurs HE et avec 2 lance-grenades, 1 mortier et 2 lance-roquette, ça n'avait pas l'air exagéré... (Le commentaire originel parlait aussi de grenade à fusil et parlait d'un contexte Seconde Guerre et conflits consécutifs mais ça a l'air d'être resté). Notez qu'on pourrait faire plus. Je sais que les Suédois par exemple n'ont pas d'attribution fixe des AT4 et si il y a un groupe AT dédié qui emporte soit une paire d'AT4 soit un Carl Gustav (agissant en paire tireur-assistant), les autres membres de l'escouade peuvent aussi en emporter suivant la situation (ça inclue le DMR/secouriste et le chef d'escouade adjoint (qui a aussi un lance-grenade)). D'autres pays font ça mais avec les M72 (un tantinet plus léger).
-
La Doha semble être la meilleure d'un point de vue compatibilité des armements: réutilise l'Aster et les cellules SYLVER. À 3300t cependant, est-ce que ça compte toujours comme une corvette? Étrange la mention du Panther pour la proposition de Damen. La Grèce n'en a pas et on sait que la SIGMA peut supporter des appareils de 10tonnes. Le choix d'un 35mm est aussi intéressant alors que la Grèce a des RAM et que la SIGMA peut en utiliser également.
-
Le choix de proposer des CAMM(-ER) est intéressant. Pourquoi proposer ça et pas des ESSM? Pas envie de donner quelque chose à Raytheon? Mais alors pourquoi mettre le NSM (proposé par Raytheon aux US) plutôt que le LRASM (fait par LM)? Tentative d'européaniser la proposition?
-
De nouveau, pendant que ton Mistral se promène à 20kts, peut-il conduire des opérations amphibies. Il serait problématique que le ravitaillement d'un drone empêche à un EDA-R/S de rejoindre le navire. Certes, si tu lances ton Mojave en avance, ce n'est pas un problème mais avec 4h d'autonomie, il va revenir en plein milieu de l'opération (sauf si pour une raison quelconque l'opération fait moins de 4h mais j'ai des doutes). Ces navires disposent tous d'un certains nombres de spots situés spécifiquement hors de l'axe de la piste. 3 des 9 spots d'un America ne sont pas affectés par l'usage de la piste. Le Juan Carlos en a un ou deux (j'ai du mal à voir sur les images). Pour le Trieste, il semblerait qu'il y ait 2 ou 3 points. Tu peux définitivement bosser sur des hélicoptères à cet endroit là pendant qu'un drone se prépare à lancer. Justement, l'intérêt des mini-munitions est de ne pas avoir besoin d'une plateforme de 3 tonnes pour lancer plus de deux munitions. Un Bayraktar TB2 pèse juste 650kg (MTOW) et emporte 4 MAM-L de 22kg chacune. Un Patroller avec ses 80kg d'emport par pylône pourrait emporter 2 GBU-69/B SGM sur chaque aile. Ou autre chose si on s'amuse à faire plus petit. Alternativement, il y a des trucs comme le MAM-C ou le Fury FFLMM qui pèsent 6kg permettant encore plus d'emport.
-
10h, sans armes, depuis un navire de la "taille d'un porte-avion". Si on se réfère aux chiffre de 10h, on a effectivement une piste de 200m. Donc on décolle (tout juste) d'un Mistral. Tu mentionnes effectivement la vitesse du navire pour augmenter la capacité potentielle du drone. Mais à quelle vitesse exactement est-ce qu'un Mistral peut avancer tout en maintenant sa capacité à embarquer et débarquer? Et qu'en est-il des opérations héliportées? Un America, un Trieste ou un Juan Carlos aura des spot pour opérer ses hélicoptères pendant que la piste est en utilisation. Sur un Mistral, il n'y a pas exactement la place... Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas investiguer la capacité. Des appareils plus petits (le Mojave fait quand même 3T MTOW) pourraient peut-être décoller d'un Mistral. On sait par exemple que le Bayraktar TB3, apparemment 2 fois plus léger que le Mojave, sera opéré depuis l'Anadolu. Ce dernier est plus long (d'une trentaine de mètres) et doté d'un tremplin mais c'est peut-être à garder à l'esprit. Alternativement, il existe des appareils VTOL qui pourraient faire l'affaire, tant pour l'ISR (comme le Penguin C VTOL mentionné précédemment) que pour la frappe. J'ai mentionné le HSVTOL par le passé mais on peut imaginer d'autre systèmes convertibles, un extrême étant le V-247, qui pour le coup prendra la place d'un NH90. Mais il n'est pas impossible de trouver quelque chose entre les deux. Par ailleurs, on se concentre sur l'incroyable emport en Hellfire mais ce n'est pas exactement optimal. Un Hellfire, c'est une charge de 8 ou 9kg sur un missile de 49. Mais un domaine qui devient très intéressant, c'est celui des micro-munitions comme les MAM-C/L ou les GBU-69B Small Glide Munition. Ces dernières sont des bombes planantes de 27kg emportant une charge de 16. Bref, le concept des UAVs embarqués sur navires, que ce soit dédiés façon helicopter cruiser ou sur pont plat conventionnels, est intéressant et mérite investigation. Mais tenter de faire tant bien que mal rentrer un gros UAV déterminé (le Mojave) sur une relativement petite plateforme déterminée (Mistral) n'est pas forcément la meilleure manière d'étudier le problème.
-
[Belgique]
mehari a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Si c'est fait par le fédéral vu que ses actions ne peuvent pas être faites d'une manière qui ne soit pas indiquée dans la constitution. Cependant, les pouvoirs locaux (provinces et communes) peuvent pour les compétences qui leur sont attribuées. Mais ça ne nous avance pas. -
[Belgique]
mehari a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Sauf que dans ce cas, tu fais voter l'ensemble du pays. À ce stade, autant implémenter une LEZ sur l'ensemble du pays. Ceci dit, l'interdiction des Diesel est loin d'être quelque chose de nouveau. L'année passée déjà, les diesel aux normes Euro 3 et inférieure avaient été banni de la capitale. En 2025, ce seront les Euro 5 qui seront banni et enfin en 2030, tous les véhicules diesels. Côté essence, les véhicules Euro 2 seront banni en 2025, tous les véhicules sauf les Euro 6d en 2030 et l'objectif est d'arriver à une absence de moteurs essence dans Bruxelles en 2035. D'autres plans prévoient l'interdiction des motos (progressive entre 2025 (toutes diesel et essence Euro 3 et inférieur) et 2035 (essence Euro 6)) et les transporteurs lourd (avec les transporteurs à la norme Euro VIe toujours autorisés post 2035) tandis que les bus et minibus sont déjà sous le coup de certaines interdictions. Infos complètes ici: https://lez.brussels/mytax/en/practical?tab=Agenda -
[Belgique]
mehari a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Et comment est-ce qu'on établi ça? On sait très bien que Bruxelles dépasse, de loin, les frontières de la Région et la zone métropolitaine couvre entre 2.2 et 3.3M d'habitants (entre 1/4 et 1/3 du pays) s'étalant sur les 3 régions et, selon les estimation, sur 2 à 8 des 10 provinces. Il y a des gens qui travaillent à Bruxelles et vivent à Gand, Anvers ou Namur. -
[Belgique]
mehari a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je veux bien que Bruxelles soit capitale européenne mais Bruxelles n'est certainement pas un district fédéral européen... Et, si fédération européenne il y a (ce que j'espère), par pitié, n'importons pas la pratique du district fédéral à l'américaine. Il n'y a rien de plus anti-démocratique que de supprimer l'accès au vote à la Chambre et au Sénat aux habitants de la Capitale... Les tracteurs ne sont pas considérés comme des voitures Diesel. Tout comme les transport de marchandise de plus de 3.5t, les motorhomes ou les motos. Voici un "petit" résumé des règles: https://www.rtbf.be/info/regions/detail_quels-vehicules-diesel-interdits-a-bruxelles-et-quand-va-t-on-verbaliser?id=10002714 -
[Belgique]
mehari a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Absolument pas. Tu es libre de circuler dans Bruxelles. Cependant, si tu veux circuler en voiture, ta voiture doit être conforme aux codes réglementant la circulation automobile. De façon similaire, tu n'es pas autorisé à circuler à Bruxelles avec une voiture qui n'est pas équipée de freins ou de rouler à contre sens. Et maintenant tu ne seras plus autoriser à rouler avec une voiture diesel ayant un standard d'émission Euro 4 ou inférieur. -
Le Mojave. Si on veut utiliser sa configuration à 12 Hellfire, le minimum requis pour décoller est de ~1050ft soit 320m en unités civilisées utiles métriques et ça donne une endurance de 4h (pour rappel, le CdG fait 261m). Si on veut faire mieux que ça (disons une dizaine d'heures), il faut ~1650ft soit 502m. En configuration ISR en revanche, il lui faut un minimum de 121m pour décoller et donnera une endurance de ~3h. Un Mistral fait 200m de long, soit 656ft ce qui donnerait au mieux (en supposant qu'on puisse utiliser toute la longueur du Mistral) 11h d'autonomie. Mais c'est une configuration sans armement et dans ce cas le Mojave ne peut faire qu'assurer la conduite de tir pour de l'artillerie, ou des missiles. À moins de vouloir guider un MdCN, la capacité de communication satellite avec un contrôle à 2500 nmi (4000km) est un peu gâchée. Et si on veut juste de l'ISR et de la conduite de tir à portée du groupe amphibie, on peut utiliser des trucs plus petits comme du RQ-7 ou du Penguin C VTOL. Ce dernier est un petit drone letton (32kg) décollant verticalement comme un quadcopter avant de plier ses hélice et d'utiliser une plus grosse hélice horizontale pour se propulser. Endurance de 14h (et plus) et portée de 180km (ça fait des plombes que je me dit que je devrais le poster dans le fil approprié donc j'en profite). https://uavfactory.com/en/products/commercial/penguin-c-vtol/tech-specs Après, on peut aussi utiliser la même astuce que les porte-avions: se mettre face au vent ou en créer un en avançant dans une direction. Cependant, dans ce dernier cas de figure, un Mistral est quand même un tantinet plus lent qu'un CdG et doit aussi assurer les opérations des hélicoptères et surtout du matériel amphibie qui doit pouvoir entrer et sortir du well deck pendant ce temps pour amener les troupes de marine et leurs véhicules à terre. À mon sens, le Mojave n'est ici pas une option. Cependant, l'idée d'opérer des drones depuis les plateformes amphibies fait son chemin. En Russie, la rumeur veut que le S-70 serait embarqué sur les nouveaux LHD de la série 23900 (qui font quand même 40000t). En Turquie, la nouvelle version du Bayraktar TB de Baykar (TB3) est spécifiquement conçu pour opérer depuis l'Anadolu tandis que le MIUS (UCAV supersonique) est aussi attendu à bord. Il est peut-être temps de bosser dessus chez nous aussi. Les Mistral seront peut-être trop court ou pas assez bien dotés pour accueillir de tels engins (peut-être qu'il va manquer un tremplin) mais ce n'est pas la seule option. Bell avait proposé le HSVTOL qui pourrait être une solution. Une part de ces engins devait être conçu comme un UAV de ~1000kg. Si l'endurance est au rendez-vous (ou juste suffisante), ça peut-être une piste à poursuivre.
-
Hélicoptères de transport lourds. HTH et autres projets.
mehari a répondu à un(e) sujet de Berkut dans Hélicoptères militaires
Certains considèrent le Super Frelon comme un hélicoptère lourd. Pareil pour l'AW101. C'est dit tel quel sur Wikipedia d'ailleurs. En français: Et en anglais: Je ne sais si c'est la triple motorisation qui leur fait dire ça mais à l'époque déjà, le HH-53B décolait à 20t. Le CH-47A cependant, n'était qu'à 15t. Bien sûr, les choses ont changé depuis. Le CH-47F décolle à 22t et le CH-53K à 39. On peut aussi comparer en capacité d'emport. J'ignore celle du Frelon mais à l'époque, le CH-47A avait une capacité de 4500kg et le CH-53 3600. Un NH-90 aujourd'hui lève 4200kg et un AW101 en lève 5500. Mais de nouveau, les temps changent et un CH-47F lève plus de 10t tandis que le CH-53K en lève 16... (Et le Mi-26 en lève 20 et pèse au plus 56 tonnes mais c'est un peu une catégorie à part) -
Le problème est que la structure de l'armée française implique un faible nombre d'appui, de l'artillerie notamment, comparé à la masse des forces. Une brigade française, c'est 5 régiments de manœuvre (généralement 2 cavalerie, 3 infanterie), 1 régiment d'artillerie, 1 régiment du génie. Si on découpe plus loin, on a, au sein des éléments de manœuvre: 2× régiments de cavalerie 3× escadrons de cavalerie 2× ERI 1× escadron de commandement et de logistique 3× régiments d'infanterie 5× compagnies d'infanterie 1× compagnie d'appui 1× compagnie de commandement et de logistique Au total, ça nous fait 5 éléments de commandement/logistique, 15 éléments d'infanterie, 3 d'appui d'infanterie, 4 d'éclairage et 6 de cavalerie, soit un total de 33 (28 si on néglige les CCL). Pour appuyer ça, le génie possède une compagnie de commandement/logistique, 4 compagnies de combat et une compagnie d'appui (certains régiments ont une compagnie additionnelle pour de l'anti-mine ou pour du franchissement). Et enfin, pour l'appui feu, on a 1 batterie de commandement, 1 batterie d'acquisition et de surveillance, 3 batteries sol-sol et 1 batterie sol-air. 3 batteries sol-sol pour supporter 28 compagnies de combat, ça fait peu... On notera également que la brigade française est dépourvue d'éléments logistiques qui sont conservés au niveau de l'Armée. Malgré ça, elle comprend 8000 hommes répartis entre 46 compagnies (avec la compagnie de commandement de brigade). Comparons ça à la brigade US. La brigade US (supposons Armored) comprend 1× Brigade HQ Company 2× Armored Battalion HHC 2× Tank companies 1× Mechanised infantry company 1× Forward support company (attached from BSB) 1× Mechanised infantry battalion HHC 2× Mechanised infantry company 1× Tank company 1× Forward support company (attached from BSB) 1× Cavalry squadron (reconnaissance battalion) HHT 3× Cavalry troop (company) 1× Tank company 1× Forward support company (attached from BSB) 1× Engineer battalion HHC 2× Combat engineer company 1× Signals company 1× Military Intelligence company 1× Forward support company (attached from BSB) 1× Artillery Battalion HHB 3× Fires battery 1× Target Acquisition platoon 1× Brigade Support Battalion (BSB) HHC 1× Medical Company 1× Maintenance Company 1× Distribution Company Total, 35 compagnies, dont 13 de manœuvre avec un nombre total de personnel supposément situé autour de 4700. On notera que comparé aux brigades françaises, les brigades US incluent les éléments logistiques. On notera aussi l'absence de défense anti-aérienne mais aussi la réduction de la capacité d'acquisition de l'artillerie à un peloton. Cependant, il faut se rappeler que la compagnie de renseignement est équipée de drones et que chacun des bataillon est doté de ses propres observateurs d'artillerie. Cependant, cette comparaison ne montre pas l'étendue de la différence entre les deux systèmes. En France, la batterie sol-sol comprend 8 pièces, obusiers ou mortiers de 120mm. Aux US, les batteries comprennent 6 pièces, uniquement des obusiers. Un élément en faveur de la France? Pas vraiment car les US incluent des mortiers de 120 au niveau du bataillon. Chaque bataillon inter-arme est doté de 4 mortiers de 120 tandis que chaque troupe de cavalerie en a deux. Ça veut dire que les US ont un total de 38 pièces d'artillerie par brigade, contre 24 pour la France, pour supporter des éléments de combat moitié moins nombreux... Et ce ne sont pas les seuls à se comporter de la sorte. Les Italiens travaillent de façon similaire avec 4 compagnies de combat ou d'appui par bataillon de chars ou d'infanterie, 3 escadrons par groupe (bataillon) de cavalerie, 2 compagnies de sappeurs, 1 compagnie de construction, 1 compagnie de franchissement par bataillon du génie et 3 batterie d'artillerie par bataillon. Chaque batterie a 6 obusier et chaque bataillon d'infanterie a 4 mortiers de 120mm, soit entre 4 et 12 mortiers par brigade (quelque part entre 3000 et 5000 hommes par brigade). D'un autre côté, ça aurait pu être pire. On sait que les Allemands ont quelque chose comme 13 batteries de 8 obusiers pour leur armée entière (et 4 de 8 MLRS). On sait que l'artillerie est une énorme lacune des armées occidentales mais difficile de dire comment résoudre le problème unique que pose l'organisation française. Première possibilité, on pourrait augmenter le nombre de batteries par régiment français d'artillerie. Si on pousse le nombre à 4 ou 5, on peut significativement augmenter la puissance de feu disponible. Seconde possibilité, on pourrait transférer les mortiers de 120 aux régiments d'infanterie pour servir dans les compagnies d'appui et laisser aux régiments d'artillerie les seuls obusiers. Troisième possibilité, on pourrait transformer complètement l'armée française en réduisant la taille des régiments d'infanterie et de cavalerie (pour en faire des bataillons plus ou moins normaux) ainsi que celle des brigades et utiliser l'effectif ainsi récupéré pour créer de nouvelles brigades. Ça aurait pour effet de réduire le nombre de compagnies à supporter pour chaque unité d'artillerie. Ça aurait aussi pour effet de permettre un retour du niveau divisionnaire en tant qu'élément tactique en France en permettant d'avoir un nombre plus important de brigades distinctes d'un certain type (on pourrait par exemple avoir 3 brigades blindées, groupées au sein d'une division blindée, 3 brigades médianes au sein d'une division blindées médiane et des brigades séparées de parachutistes, montagne, infanterie de marine et/ou de la légion (à grouper dans une division légère/commandement d'action rapide?). Cependant, c'est peut-être aussi la plus compliquée d'un point de vue ressources humaines: si une partie des effectifs libérés par la réduction de taille des régiments formera de nouveaux régiments de cavalerie et d'infanterie, il faudra aussi de nouveaux artilleurs et ils ne sortiront pas de nulle part...
-
Du changement aux US. La brigade va perdre de son importance au profit de nouvelles divisions: