mehari
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@g4lly Je devine 64 lanceurs sur l'avant personnellement. 32 sur l'arrière? Ou 48 quand même?
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@Bon Plan Je crois que tu auras du mal à mettre le Mica VL ou le CAMM sur un véhicule pour une utilisation en mouvement ou même mobile. Un Crotale Mk3 paraît plus vraisemblable mais il faudrait sérieusement le moderniser (guidage surtout) pour rendre ça viable. Personnellement, je pense qu'il faudrait avoir un peloton de SPAAG (ou SPAAS si on combine gun et missile (40mm plus Mistral par exemple)) au niveau du bataillon (ceux de combat au moins). La plateforme exacte étant déterminée par la specialisation du bataillon et les bataillons aéroporté ou similaire ont la possibilité d'échanger les SPAAG contre des MANPADS pour les opérations ou un véhicule de 10 ou 15 tonnes n'est pas une option. À l'échelon supérieur, on devrait avoir une compagnie par brigade avec au moins deux pelotons de lance-missiles comme le 9M337 Sosna que les russes sont en train de sortir ou un missile occidental dans les 50kg au plus. Cette compagnie pourrait comporter un troisième peloton mais j'hésite entre un peloton senseur, un peloton C-RAM avec des canons ou un élément laser. Enfin, au niveau de la division, on aurait un ou deux bataillons avec des moyens à plus longue portée (CAMM(-ER) ou MICA-NG), plus de systèmes pour de la dispersion, un poste de commandement pour la coordination des éléments AA de la division, des senseurs ou des systèmes C-RAM.
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@Teenytoon Le TTH s'avère très cher à l'emploi et les relations avec le fabriquant ne sont pas au top il semblerait. Les NFH restent. Ils doivent être remplacés par "14 hélicoptères légers et 4 plus lourd". Les 14 légers pourraient être des H145M, des H160M, des AW139 ou des AW169. Difficile à dire pour l'instant mais le H145M semblait favori l'année passée. Les plus lourd sont un cas curieux. Ils semblent plus orientés comme un remplacement direct au NH90 donc on a probablement dans les candidats le H225M, l'AW101, le Black Hawk ou le S92. Apparemment, ces 4 plus lourds devraient aussi participer au SAR à la côte pour permettre au NFH de se concentrer plus sur la mission ASW sur les frégates. On pourrait donc aussi avoir des trucs un peu plus légers comme le H175M ou l'AW149. On notera enfin que malgré le fait qu'elle abandonne le TTH, l'Armée conserve le NFH. Est-ce que celui-là apporte satisfaction? Est-ce que les performances sont jugées irremplaçable par un autre appareil? Est-ce que le fait que les Néerlandais aient 20 NFH joue? Difficile à dire. Ce serait génial si l'Armée achetait alors juste 4 NFH en version cargo/SAR (version NFH soutien française?) mais il faut voir pour quelles raisons l'Armée conserve le NFH. Quoiqu'il en soit, dommage. Personnellement, j'adore l'appareil (je le trouve magnifique et remarquablement silencieux) Pour le plus (outre l'augmentation de 14 du nombre d'hélicoptères), on a apparemment des Griffon supplémentaires (alors que la France largement réduit sa commande au profit du Serval...) et l'entérinement de la participation au VBAE. On aurait aussi l'augmentation des capacités Cyber, l'achat potentiel d'une deuxième batterie CAESAR, drones, SAM, participation à un MRTT en plus, une frégate en plus, des missiles de partout, etc. (notez que plus on avance dans la liste, plus on est dans les trucs qui sont de moins en moins probables). On notera aussi que la ministre voudrait apparemment faire passer l'armée de 25000 à 29000 hommes (dont 15% civils) et l'effort budgétaire à l'horizon 2030 à 1.6% du PIB contre 1.3 selon le plan précédent. Les nouvelles ne sont pas que mauvaises... EDIT: J'avais manqué le passage où ils disaient que les 4 hélicoptères "plus lourds" devaient pouvoir transporter ensemble une compagnie (soit une centaine de personne pour reprendre le chiffre de la Libre). Ça exclu une bonne quantité de candidats dont le H225M, un autre NH90 (même si cette option semblait déjà peu probable), etc. Candidats possibles: l'AW101, le CH47, le CH-53. Mon choix serait soit un AW101 parce que probablement un rien moins cher et européen (si on ne veut pas s'en servir comme cargo) ou le CH47F qui permettrait de faire un pool avec les néerlandais (qui en ont une vingtaine). Les hélicoptères SAR seraient peut-être une commandé séparée. Soit des appareils plus légers, soit des AW101 ou NH90 NFH supplémentaires pour éviter les micro-flottes (parce que sinon, on se dirige vers 4 NH90, 4 AW101/CH-47, 4 hélicoptères SAR et 14 hélicoptères légers (vraisemblablement H145M))
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@hadriel Tu as peut-être raison. Il y a l'ai d'y avoir 8 lanceurs sur la plage avant. Ce qui pose la question: qu'est-ce que le Destroyer Payload Module? Je crois que le hangar est dans le chapiteau arrière. Tu peux mettre plein de truc au dessus d'un hangar. Certains y mettent des canons et CIWS, d'autres un radar SMART-L
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@hadriel Je note surtout le 32 Mk41 vers 12 Large Missile Launcher. On dirait que les US prévoient de lancer des hypersoniques depuis leurs futurs destroyers. Pas d'info sur le second groupe de VLS. On dirait que c'est dans le Destroyer Payload Module Option (nom qui ressemble étrangement au Virginia Payload Module) mais le nom laisse entendre que c'est remplaçable par autre chose ou facultatif. Par quoi est-ce qu'ils voudraient remplacer les VLS? Et est-ce qu'ils envisageraient vraiment de promener leurs nouveaux destroyers avec 32 (ou juste 12) VLS?
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@hadriel Je disais secondaire car j'ai considéré que ton article se concentrait principalement sur les effecteurs et non les détecteurs. Pour le passif, je me suis posé la même question sur les flux mais je pense que même si les flux continus ne deviennent pas nécessaires, le drone ne peut pas complètement cessé d'émettre. Il doit régulièrement communiquer avec sa base pour faire état de sa position et de l'autonomie restante par exemple. Similairement, il doit avoir une méthode d'auto-localisation, ce qui veut probablement dire GPS et doit vérifier sa position par rapport à son lanceur pour s'assurer qu'il puisse rentrer à la base sur sa propre puissance. Donc même si ils intermittents, il y aura des signaux qui vont devoir être envoyés et reçu. Mais impossible de dire si ce sera suffisant pour la détection. Je me souviens d'un test de l'armée belge sur un sujet similaire. Un groupe de Chasseurs Ardennais devait aller chercher un disque dur quelque part et ensuite se rendre à un point sûr. Pour cette mission, ils avaient été autorisés à emporter leurs GSM et à l'utiliser pour s'orienter et communiquer. L'OPFOR de son côté était équipé de moyens SIGINT en provenance du SGRS et ils se sont fait piégé. Je ne sais pas exactement quels genres de signaux ont été détectés ou si il s'agissait de quelque chose d'entièrement passif (le système était calibré pour traquer le smartphone des Chasseurs mais je ne sais pas si il se contentait d'écouter les émissions ou si il faisait un ping) mais c'est à méditer. http://www.opex360.com/2020/02/26/la-defense-belge-demontre-quutiliser-un-telephone-portable-personnel-peut-mettre-en-echec-une-operation-militaire/
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@hadriel J'ai lu ton article et j'ai quelques remarques. Premièrement, dommage que tu n'aies pas parlé plus largement de la détection, pourtant une des grandes problématiques de l'anti-drone. En soi, je comprends que ça puisse apparaître secondaire mais ça empêche la mention de solution comme le DeDroneSensor, un capteur passif détectant les émissions de drones dans un rayon de 5km fabriqué par une boîte allemande. En placé un par peloton de véhicules équipé de canons automatiques permettrait d'établir une capacité de détection-neutralisation basique à l'échelle la plus basse. Ensuite, je pense (c'est un détail mais je le pense quand même) qu'il aurait été intéressant de mentionner le LMM. C'est pour l'instant un peu entre la roquette et le missile. C'est moins cher qu'un MANPADS classique mais aussi plus manœuvrant qu'une roquette guidée et doté d'un dual pulse motor. Pour les applications légères, ça devrait être à considérer. Enfin, je pense que tu as raison sur le 2S38 et son manque de radar mais il faut mettre ça en contexte. Les Russes ont omis les radars sur leurs derniers systèmes anti-aériens auto-propulsés (SPAA), le 2S38 et le Sosna, car d'un côté le fonctionnement passif réduit les chances de détection par les éléments SIGINT adverses et de l'autre, ils ont déjà des radars de partout et un IADS très poussé qui fait qu'ils n'ont peut-être pas besoin de radars sur ces véhicules et peuvent juste utiliser les infos venant d'ailleurs. La partie sur le fonctionnement passif est d'autant plus importante alors qu'une partie des munitions rôdeuses qui traînent pour l'instant est spécifiquement conçue avec un auto-directeur anti-radar (IAI Harpy et Mini-Harpy). Il serait cependant aisé d'ajouter un petit radar sur un mat télescopique sur l'arrière comme le MHR de Leonardo que l'utilisateur peut allumer ou éteindre selon la situation. Très bon article sinon. Autre missile sur lequel je suis tombé récemment, le SkyKnight, développé par une compagnie émiratie du nom de HALCON (ou EDGE, je ne suis pas sûr) qui fait beaucoup de Precision Guided Munitions et aussi depuis peu un missile anti-navire. C'est un missile de 2.2m de long pour 35kg avec une portée, selon les cibles, de 4 (RAM) à 10km (avions, hélicoptères, UAV). Vitesse et charge explosive inconnues, tout comme le guidage (qui est à mon sens soit radar soit par commande). La partie fun est que le missile est proposé avec un lanceur vertical placé dans ce qui ressemble à un container 20-pieds standard. Chaque container (Missile Launcher Unit) comprend 60 missiles. Le système est prévu pour être intégré dans le système Skynex de Rheinmetall qui peut comprendre 4 radars, 4 canons Oerlikon Mk3 de 35mm (ceux avec la cadence de tir à 1000cps/min) et 4 MLU (soit 240 missiles). Le système peut contrôler en vol 20 missiles par MLU et 80 au total et est manifestement prévu pour faire face à des attaques saturantes. Cependant, au vu de la portée au regard de la masse, je me demande si il ne serait pas possible de faire un missile sous les 50kg, avec une portée supérieure à 10km (idéalement autour de 15) pour un usage sur lanceur oblique façon Sosna (mais avec autodirecteur et plus de portée) pour avoir un missile avec un rien plus de portée sur véhicule pour suivre les forces mécanisées.
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Notez bien que l'objectif n'est pas que la Belgique fournisse une frégate en permanence mais que l'amirauté Benelux fournisse des frégates. Et pour le coup, il y en a 8. D'ailleurs, on sait combien de temps nos frégates passent au port? Je crois me souvenir qu'un néerlandais avait une fois dit qu'on voyait rarement les deux Karel Doorman ensemble à Zeebrugge mais je ne sais pas à quel point c'est vrai. Ceci dit, la Leopold I est à Den Helder pour l'instant. La Louise-Marie a l'air d'être à la mer (Marine Tracker dit position inconnue).
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@Patrick Sauf si, comme le LMM, on a un propulseur dual pulse.
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Donc en gros, il faudrait séparer le Mistral en deux missiles: un missile léger tirable à l'épaule et un missile plus lourd monté sur véhicule. On a une idée du coût individuel du Mistral comparé au Stinger ou au Piorun? Sinon, une adaptation du Lightweight Multirole Missile pourrait donner des résultats intéressants. Il a été conçu pour être une alternative bon marché aux ATGM (et plus manœuvrable qu'une roquette guidée) pour hélicoptères mais a été testé avec succès en tant que SAM.
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Pas exactement. True Velocity prétend avoir une réduction de "plus de 30%" comparé à une munition équivalente de construction conventionnelle. Or, il est presque certain qu'une telle munition soit au moins 2 fois plus lourde que la 5.56 actuelle. On est donc quand même face à une augmentation de la masse des munition de 30 à 40% de la masse des munitions. Et il faut ajouter la variation de la masse des chargeurs. Mais ce n'est pas ce que je voulais dire par volume de feu. L'augmentation significative du recul fait que, si la munition et l'optique offrent une précision accrue, la cadence de tir va fortement en pâtir car le tireur va passer plus de temps à recentrer et réacquérir sa cible qu'avec un calibre moins puissant. Bien sûr, le NGSW-AR a un mécanisme d'absorption du recul, tout comme un des candidats NGSW-R, mais le fusil de SIG en est dépourvu.
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Ils ont même mis une boussole dedans... C'est lourd mais d'un autre côté, il y a une lunette 1-8x30 dedans. Rien que ça, ça pèse. Les optiques commandés pour le programme de DMR français (Schmidt & Bender PMII ShortDot Dual CC 1-8×24), qui sont des 1-8x24 font 625g. Et le nouveau Trijicon VCOG 1-8×28 des Marines fait 893g d'après le site de Trijicon. Bottom line, les optiques c'est lourd, parce que le verre, c'est assez lourd. Ajoute à ça le télémètre et ça fait déjà quelque chose de non négligeable. Chez Steiner, il y a l'ICS qui est un 6×40 fixe avec un télémètre et système de point de visée mobile comme sur le NGSW-FC pèse 788g. On notera aussi que le truc inclut des lasers de visée infrarouge et visible. Si c'est effectivement le cas, ça pourrait aussi être un remplacement partiel (ou total, qui sait?) des modules lasers généralement localisés au bout du garde main. On notera que les US ont cette tendance à une précision accrue depuis pas mal de temps déjà. Ils ont commencé avec l'arrivée de l'ACOG et des viseurs en tous genres, ce qui a été suivi par d'autres pays qui ont commencé à refiler des RDS ou des optiques à grossissement à tout le monde (ou les deux). Ensuite, on a eu l'arrivée de la M27 qui était censée remplacer le volume de feu de la M249 par une précision accrue du feu. Puis ils ont commencé à donner à tous leurs Marines un viseur 1-8×30. C'est clairement pas un fait nouveau. On se souviendra aussi qu'un désir de conserver la précision à longue distance avait été donné comme étant l'une des justifications US au choix de la 7.62×51 et non d'un calibre intermédiaire. Par ailleurs, la capacité de feu à 600m sera grandement facilitée par leur nouvelle munition qui devrait tirer beaucoup plus droit et être moins susceptible au vent que la 5.56 et la 7.62 OTAN. Ce n'est pas comme si ils avaient tenté de faire le truc avec un fusil en 5.56mm. En ce qui me concerne, je pense que toute cette entreprise, même si elle a quelque bonnes idées (munition à haut BC, munitions allongées, mitrailleuse allongée, même la lunette est une bonne idée), est un plan à la con. Leur recherche de la précision à tout pris a fait passer le volume de feu à la trappe à cause de la puissance beaucoup trop importante de leur munition. J'en ai déjà parlé par le passé, je pense qu'il aurait été plus raisonnable de prendre quelque chose comme le 6mm ARC ou même, si il le fallait absolument .264 USA, plutôt que de renverser complètement le changement de paradigme qui a eu lieu avec l'arrivée des calibres intermédiaires. C'est une question de paradigme. Les US ont l'air de faire l'emphase sur la précision à distance et la perforation de protection balistique (ce qui pourrait ne pas être possible il se trouve). D'autres auront l'idée de développer les capacités de combat de nuit. Difficile de dire qui a le plus raison. Mêler les deux en revanche est problématique. Il semble difficile d'obtenir de bon résultats en IR à distance dans un petit paquet (le XTRAIM a l'air d'être considéré comme utilisable à 400m au plus) tout en travaillant en plus avec une voie en lumière visible en parallèle. Donc il faut faire un choix. Meilleur optique et précision à distance ou capacité à détecter les cibles en IR à proximité?
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On parle des véhicules de la section mortiers du peloton d'appui. Dans la configuration actuelle, ils ne transportent que le mortier, ses servants et ses munitions. Rien de plus.
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@BPCs Si tu veux vraiment t'amuser, les turcs ont mis la tourelle CSE90LP sur leur Akrep II. Ça fait 15 tonnes mais ça ressemble beaucoup à un gros CRAB... https://www.armyrecognition.com/idef_2021_news_official_online_show_daily_media_partner/idef_2021_otokar_showcases_akrep_ii_fire_support_vehicle_with_john_cockerill_defense_90mm_turret.html Mais il y a moyen de faire mieux. Cette tourelle est au final l'évolution directe d'un ancien système de 90mm placé par le passé sur un châssis britannique assez répandu, le Scorpion, avec une masse totale de moins de 9 tonnes (notez que si vous demandez à CMI, ils seraient capables de vous monter le truc sur un VBL ou le nouveau LuWa). Au passage, ce système est apparemment capable d'élévation de 30° (insuffisant pour notre application) mais donnant une portée HE de 6km en indirect). Mais revenons à nos moutons. Quand on fait se genre de chose, il faut aussi se demander quelle pénalité on a en terme d'emport de munitions. Est-ce qu'on serait capable d'emporter autant que si le mortier était d'un design plus conventionnel? Le 2S41 emporte apparemment 40 coups. Qu'en est-il des équipes de mortiers actuelles? Et que se passe-t'il si on veut/doit utiliser un mortier dans un usage débarqué? Est-ce qu'on stocke un mortier de 81 en plus dans le véhicule? Après tout, ça ne pèse qu'une 40-aine de kilos. Les US embarqueraient apparemment des mortiers de 60 ou 81 (dépendant de l'échelon) dans leurs Stryker mortier de 120mm pour cet usage. Ça pose la question du double emport de munitions qui n'arriverait pas ici. Autre possibilité à côté du 2S41, l'ADIM développé par les US. Comme d'habitude avec eux, le projet est complètement dingue (et beaucoup trop cher) mais à noter. Il s'agit d'un mortier doté en tourelle téléopérée. Le machin est prévu pour opérer en tir plus ou moins automatique (30rpm) et doté d'un solide mécanisme d’absorption de recul pour ce faire. Il y a un chargeur de 20 coups solidaire au canon. Mais ce mécanisme d'absorption est ce qui est vraiment important ici car il permet de faire tenir l'engin sur la plateforme arrière d'un HMMWV: Notez cependant la taille du machin... La question du passage au vol de munitions HE à des munitions ILLUM ou SMK est à se poser cependant. Article de The Drive: https://www.thedrive.com/the-war-zone/20077/army-shows-off-awesome-automatic-mortar-system-thats-still-too-expensive-to-field Le truc n'a aucune chance d'être mis un jour en œuvre mais ça montre que quelques-uns se posent la question du tir direct de 81mm côté occidental aussi. Encore que sur le dos d'un UGV...
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Je ne sais pas quelle est la situation en France mais on notera que certains pays (les US notamment) ont des Fire Support Teams (FiST) dans chaque compagnie. En Finlande, ils mettent même un observateur d'artillerie dans chaque peloton.
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Attention à l'impact logistique. Un obus de 81mm pèse ~4kg. Un obus de 120 pèse 14kg. Au plus on rapproche les 120 de la ligne de front (en les mettant au niveau de la compagnie par exemple), au plus il faudra faire attention à l'impact que ça a sur la réserve de munition de l'équipe mortier et le besoin de retourner ravitailler auprès du bataillon/de la brigade. Après, certains pays ont l'air d'accepter ce trade-off. Les US mettent des 120mm au niveau de la compagnie et du bataillon dans leurs unités Stryker par exemple.
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Pas exactement, la fosse avec les lanceurs verticaux se trouve derrière le lanceur visible sur la droite.
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Je ne pense pas que ce soit tout à fait exact. Les T-14 et T-15 ont 3 types d'APS (en fait 2 mais disons 3 pour faire simple) faisant partie du système Afghanit. La première de ces parties est hardkill et est représentée par les gros tubes placés en arc sur la tourelle du T-14 et sur la coque du T-15. Ces tubes ne fonctionnent que sur un arc prédéterminé. Il semblerait qu'il y ait 10 tubes sur le T-14 et le T-15 et qu'il existe aussi une variante plus petite de ce système visible sur Kurganets-25. La seconde partie (ou les deux autres parties dépendant de la façon de compter) est softkill et comprendrait des grenades fumigènes multi-spectrales mais apparemment pas de leurres IR ou UV (même si il est toujours possible que ça change). Il y a deux types de lanceurs. Le premier est un lanceur pivotant avec 12 coups visible sur la tourelle du T-14 et derrière les tubes du T-15. Le deuxième lanceur est celui placé verticalement. Sur T-14, 24 tubes se trouvent sur la tourelle tandis que sur T-15 ils se trouvent sur l'arrière de la coque, de part et d'autre de la rampe arrière. Il est généralement considéré que seul ces derniers lanceurs sont capables d'interférer avec des munitions top-attack (et encore, seulement avec leur guidage). Si un obus arrive à la verticale en étant non guidé ou guidé par GPS, il fera mouche. Pareil pour un EFP détonné avant que le système ne mette en œuvre ses contre-mesures.
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Je ne pense pas que ce soit des capacités différentes à proprement parler. Comme on le voit, il s'agit dans tous les cas de 35M. À mon sens, il s'agit d'un simple HUMINT Collector qui a reçu une formation sommaire en contre espionnage en plus. De la même manière qu'un designated marksman n'est pas un sniper, il a juste un tout petit peu plus d'entraînement et un meilleur fusil mais reste au final un fantassin.
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Je crois que c'est lié à l'organisation originelle de la BCT. Je crois qu'à la base, la BCT ne devait avoir qu'une compagnie du génie. Celle-ci était assignée à un "Brigade Special Troops Battalion" qui comprenait aussi la compagnie des transmission et celle du renseignement militaire. En 2013, quand ils ont ajouté une compagnie de génie à chaque brigade, ils ont juste renommé le BSTB en Brigade Engineer Battalion. Leur génie est assez faible cependant: seulement deux compagnies par brigade. Les Brits ont l'air d'avoir 3 compagnies, tout comme les Allemands. Les Italiens en ont 4 (notez que le type de compagnie change de pays en pays donc la comparaison est compliquée).
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Chez vous peut-être mais pas aux US. Chez eux, la lettre S est utilisée pour tous les staffs d'éléments dirigés par un colonel ou inférieur (ce qui peut être le cas d'une BTC). Ça inclut les brigades divisionnaires, régiments, groupes, bataillons et escadrons. Apparemment, le terme exact est executive staff section La lettre G est utilisée pour les staffs commandés par un officier général (general staff section), ce qui serait plutôt le cas d'une division ou d'un Corps. Ici, le S2 est la section renseignement d'un QG de brigade attachée à une division, régiment ou bataillon. Notez que S et G ne s'appliquent qu'à l'Army et aux Marines. Tu es libre de vérifier la source. Il s'agit d'une publication de l'US Army de mars 2021. La répartition exacte des différents postes est à la page 25. HUMINT Collection Teams E6 35M3L E5 35M2L E4 35M1L E3 35M1L Les E3-6 correspondent au rangs d'engagés (Enlisted) 3 à 6, soit Private First Class (E3), Specialist ou Corporal (E4), Sergeant (E5) et Staff Sergeant (E6). Le 35 indique que la personne appartient au renseignement militaire. Combiner le 35 au M indique qu'il s'agit d'un Human Intelligence Collector. Le 4 caractère indique le rang (1 pour E1-4, 2 pour E5, 3 pour E6). Je ne sais pas trop pour le dernier caractère. Il s'agit d'un special qualification identifier mais je ne sais pas trop lequel. Donc il sont définitivement 4. Pour la partie counter-intelligence, il y a deux MOS qui correspondent à ce rôle: 35L et 35Y, Counterintelligence Special Agent et Chief Counter Intelligence Sergeant, qui appartiennent alors à l'Army Counter Intelligence. Cependant, l'ACI a un job différent de celui que pourrait remplir une équipe HUMINT sur le terrain. Il s'agit plutôt d'une force de police (law enforcement agency). Il se peut tout à fait que l'un des membres de l'équipe HUMINT ait un entraînement additionnel en counter intelligence. Comme je l'ai dit, je n'ai pas pu recouper cette dernière partie qui vient d'une autre source.
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Super bizarre comme organisation. Et le poids logistique de 16 hélicoptères n'est pas à négliger. Surtout le NH90 qui est critiqué pour sa très lourde maintenance. Tant que j'y suis, un élément souvent négligé mais bien utile chez les US, la compagnie de renseignement militaire (MI Coy). Chaque brigade combat team en a une au sein du bataillon du génie (tout comme la compagnie des transmissions). Elle se compose de Military Intelligence Company (MI Coy, 110 troops) Company HQ (5 troops) Brigade Intelligence Support Element (BISE, 29 troops) HQ Platoon (2 troops) Analysis and Fusion Section (11 troops) Intelligence Processing Team (6 troops) IEW Systems Integration Section (10 troops) US Air Force Staff Weather Operators (USAF SWO, 4 troops) Intelligence Collection Platoon (33 troops) Platoon HQ (2 troops) Operations Management Team (16 troops) HQ (4 troops) 3 HUMINT Collection Teams (3×4 troops) Technical Control and Analysis Cell (15 troops) HQ (6 troops) 3 SIGINT Collection Teams (3×3 troops) Electronic Warfare Platoon (14 troops) Platoon HQ (2 troops) Electronic Warfare (TLS) Team (12 troops) Tactical Unmanned Aircraft System (TUAS) Platoon (25 troops) Platoon HQ (4 troops) Mission Plan and Control Section (8 troops) Launch and Recovery Section (13 troops) D'après ce que je peux comprendre, le rôle de la MI Coy est de supporter le S2 (officier de renseignement du QG de brigade) pour permettre la planification des opérations. Ses différents éléments sont attribués les tâches suivantes. Le BISE est chargé de l'analyse des renseignement recueilli par les 4 autres éléments mais aussi par les autres éléments de la brigade (notamment le peloton radar de contre batterie du bataillon d'artillerie et le squadron de cavalerie mais aussi toute information potentiellement rapportée par les bataillons de manœuvre) ainsi que des renseignements venant des échelons supérieurs afin de proposer une image cohérente des informations disponibles au commandement de la brigade. Les 4 USAF SWO sont chargé de l'analyse de la météo ainsi que de la prédiction de son influence sur les opérations, tant de la brigade que celle des unités de support (aérien notamment) dans la zone de la brigade. Le peloton de collecte de renseignement comprend deux branches distinctes. La branche HUMINT comprend 3 équipes de collecte de renseignement d'origine humaine. Une source signalait que chaque team comprenait trois personnels chargés du renseignement et une personne chargée du contre-renseignement mais je n'ai pu corroborer. Une des manières de collecter l'information est l'interrogation et l'identification des personnes détenues par la brigade. Cette équipe peut apparemment être renforcée par des éléments spécialistes de la région (notamment d'un point de vue linguistique). La branche SIGINT fait la même chose mais sur base des émissions EM dans le secteur d'opération. Pour des raisons évidentes, cette branche collabore fortement avec le peloton EW. Le peloton EW est chargé de l'analyse des émissions adverses, de la localisation des émetteurs ainsi que de fournir au commandement des options pour perturber les signaux adverses. Finalement, le peloton TUAS opère 4 RQ-7B Shadow. La mission est je pense assez claire et se passe donc de plus de détails. Source: https://irp.fas.org/doddir/army/tc2-19-01.pdf C'est une capacité qui a le mérite d'être étudiée plus en profondeur. Je pense que je mettrais la compagnie de renseignement dans un bataillon de commandement cependant (avec la compagnie des transmissions) plutôt qu'avec le bataillon du génie. On notera que les US ont aussi des RQ-11 et RQ-20 au niveau de la compagnie. Il est difficile de savoir qui les mets en œuvre mais j'ai lu quelque part qu'il s'agissait des éléments d'observation de tir attachés du bataillon d'artillerie. Difficile d'être sûr cependant.
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À l'avenir on pourrait avoir des porteurs d'arme sur plateforme robotisées. Un Type-X estonien pourrait monter une tourelle de 25, 30 ou 40mm et faire feu sur la position désignée par le chef de peloton. Bien sûr, il y a la question de l'autonomie de ces machins et de leur résistance au brouillage, spécialement dans des rôles avancés. Sinon, je me souviens que les US avaient originellement prévu 3 MGS par compagnie Stryker. Ils ont laissé tombé le plan par la suite (je ne sais plus pourquoi). On notera qu'ils ont aussi deux mortiers de 120mm à ce niveau.
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Il y a une bonne vidéo de Battle Order sur le sujet. En gros, chaque squadron (bataillon) de reconnaissance blindée US est composé d'une Headquarters & Headquarters Troop (HHT), 3 Cavalry Troops, 1 Armor Company, 1 Forward Support Company (provenant du bataillon logistique). Chaque Cavalry Troop est un élément de reconnaissance comprenant Troop HQ M2A3 (commandant et Operations NCO) M113 (Troop NCO, NBRC NCO et un medic si il y en a un qui est attaché) M557 Command Post (adjoint, Signals NCO) servant à l'analyse des données récoltées LMTV Cargo Truck (Supply NCO, Supply specialist) M7A3 Bradley Fire Support Vehicle (attaché du bataillon d'artillerie) Mortar Section HMMWV (section leader) 2 M1064 120mm Mortar Carrier (4 hommes) 2 Scout Platoons Les Scout Plt. ont changé récemment donc je vais donner les deux. Auparavant, on avait HQ Section M1151A1 HMMWV (Platoon leader, gunner, driver) M1151A1 HMMWV (Platoon Sergeant, gunner, driver) 3 Recon Sections M2A3 Bradley (Section leader, gunner, driver, 3 dismounted scouts) M1151A1 HMMWV (Squad leader, gunner, driver, dismounted scout) La structure exacte du peloton est assez flexible et il peut y avoir du mix à l'intérieur, suivant les situations. Cependant, il y avait plusieurs problèmes avec cette configuration. Tout d'abord, les niveaux de protection et l'armement des véhicules sont différents ce qui fait que l'un est plus vulnérable que l'autre et que l'un ne sait pas couvrir l'autre. Par ailleurs, la mobilité était considérée comme problématique car le HMMWV est moins mobile que le Bradley ainsi que la plupart des véhicules de la brigade qu'il est censé screen, éclairer ou supporter. Par ailleurs, le nombre de dismounts (12) était considéré insuffisant. Le nouveau peloton ressemble à ça HQ Section M2A3 (Plt leader, Team leader, driver, 3 scouts) M2A3 (Plt sergeant, driver, gunner, dismount team leader, 2 scouts) 2 Recon Sections M2A3 (Section leader, driver, gunner, dismount team leader, 2 scouts) M2A3 (Mounted team leader, driver, gunner, 3 scouts) Ça porte le peloton à 18 éclaireurs et 6 Bradleys, ce qui augmente aussi le nombre de TOWs disponibles. La compagnie blindée en revanche est tout ce qui a de plus classique pour les blindés US. Elle se compose de Coy HQ M1A2 (commandant, gunner, driver, loader) M1A2 (adjoint, gunner, driver, loader) M1165A1 HMMWV (signals NCO) M1165A1 HMMWV (master gunnner) M113 (company NCO, driver) LMTV Cargo Truck (Supply NCO, Supply specialist) M7A3 Bradley Fire Support Vehicle (attaché du bataillon d'artillerie) Autres éléments logistiques attaché de la Forward Support Company et du Sqn HQ 3 Tank Platoons 2 Tank Sections M1A2 (commandant/adjoint, gunner, driver, loader) M1A2 (chef de char, gunner, driver, loader) La vidéo complète de BattleOrder est intéressant car elle inclut pas mal d'infos sur les rôles de chaque élément ainsi que sur les configurations internes du squadron.
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C'est la même chose en France que dans les autres pays européens (sauf la Pologne): la Division est le groupement administratif de trois brigades. À mon sens, il s'agit aussi d'un QG disponible pour commander des opérations multi-brigades. Pour avoir un niveau divisionnaire qui ait vraiment un sens, il faut que le niveau ait des capacité C2 mais aussi d'appui qui correspondent. Et ce n'est pas vraiment le cas. Au delà de ça, c'est aussi une question de comment les unités/formations doivent se déployer, comment le front est segmenté, quelle profondeur est-ce que chaque niveau a sous sa responsabilité, etc. Et de quels appuis chaque niveau a besoin pour évoluer. En général, en Europe, on estime que le bataillon est l'échelon à privilégier pour les opérations COIN tandis que la brigade est le niveau minimum pour des opérations combinées. Le niveau divisionnaire a l'air de servir de coordination et d'appui à plusieurs brigades. Vos brigades font plus ou moins 1.5 à 2 fois la taille de beaucoup de brigades de l'OTAN et n'intègrent même pas les éléments logistiques nécessaires à son opération. Si on fait la somme des deux, on arrive à quelque chose comme 8500 à 9000 hommes par brigade. Si on réduit la taille des brigades et des régiments, on peut augmenter le nombre de brigades (et au passage comme je l'ai dit précédemment, augmenter les appuis) et potentiellement recréer un niveau divisionnaire. Si je compte bien, en faisant la somme des effectifs actuellement présents au sein des 2 divisions et du commandement logistique, on a plus ou moins 2 fois 25000 plus ~5000 soit 55000. En supposant une brigade ayant une taille de 4500 hommes en moyenne, on pourrait recréer une dizaine de brigades (45000 hommes) et avoir ±10000 hommes pour recréer des appuis de corps ou de division. Ces brigades pourraient être organisées en 3 lourdes sur Leclerc et IFV chenillés (groupées en 1 division), 3 légères sur VBCI et VBMR (aussi en une division) et une parachutiste, une de montagne, une de troupes de marine et une de la Légion sur Serval. Tu peux faire 3 batteries 155mm. Les roquettes sont un cas un peu bizarre. Pour l'instant, les 227mm partent à 70-90km (portée à laquelle on étend l'artillerie) et on parle d'étendre ça à 150km. Un peu loin pour ce que la brigade est censée couvrir. C'est plus quelque chose pour le Corps ou la division. Si on parle de 122 ou 160mm en revanche, c'est une autre histoire. Je crois que la portée est de ~50km ces temps-ci, ce qui pourrait correspondre à une brigade. Mais en ce qui me concerne, je me concentrerais sur 3 batteries de CAESAR.