mehari
Members-
Compteur de contenus
7 413 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
8
Tout ce qui a été posté par mehari
-
J'avais cru comprendre que ce serait 4 autres hélicoptères qui feraient le SAR naval, donc pas dans les 4 hélicoptères légers destinés à l'Armée. L'Armée et la Marine n'ont pas d'hélicoptères, ils appartiennent plus à la force aérienne. La raison pour le maintien des NFH est assez vague pour l'instant mais je soupçonne une coopération accrue avec les NL
-
Rien de bizarre là dedans. Les hélicoptères lourds sont là pour transporter une compagnie de Para-Cdo en un coup. Les H145M serviront d'autres rôles que le transport pur. Comme tu le postes, il est possible qu'ils servent à l'attaque, à l'évacuation sanitaire ou à l'insertion d'équipes du SFG. On verra ce que l'Armée décide effectivement de faire avec mais les deux derniers rôles sont très probable. Le premier un peu moins, même si c'était un des rôles initiaux des A109 (avec des TOW à l'époque).
-
Ça ne rentre pas dans un Griffon mais il y a effectivement des candidats pour un véhicule de cette taille, surtout dans les 6×6 comme le VAB Mk3, le Titus ou le nouveau Patria Mk3. Ceci dit, comment est-ce qu'on transforme ça pour rentrer dans un 4×4 comme le Serval? Par ailleurs, comment organiserais-tu, pour revenir à ma question initiale, une section d'infanterie blindée (prévue pour rentrer dans un Lynx ou CV90)?
-
Comment organiserais tu alors une section d'infanterie blindée ou d'infanterie légère?
-
Le coup des douilles qui se logent du côté du piston c'est nouveau mais apparemment vite fixé. Par contre, il y a quelques trucs qui me font tiquer. Le coup de la différence "bolthandle"/"charging handle" par exemple est juste une connerie. Si il veut faire une différence entre les deux alors le SCAR va dans la même catégorie que l'AK car, si la poignée est effectivement détachable, elle est aussi mécaniquement solidaire du bolt carrier et ne peut bouger indépendamment. Il n'y a pas de degrés de libertés linéaire relatifs au bolt carrier. Sinon, le chargeur n'est pas propriétaire. C'est ceux de FN mais c'est juste un chargeur STANAG pur et simple. La différence avec le chargeur GI utilisé par les US à l'époque, c'est que le chargeur de FN est en acier pour être plus solide et donc plus lourd que ceux en aluminium. Sinon, il est conforme à la spécification STANAG. Le PMAG Gen 2 en revanche ne l'était pas exactement et était en fait plus conçu pour rentrer dans une AR-15 que pour être conforme à la spec. Enfin, le rail du bas n'est pas fixé au canon. Il est fixé à la chambre. Le canon est flottant.
-
Non, j'ai juste oublié le ⸮ à la fin de ma phrase. Ceci dit, il est difficile de nier que la France était un pays fortement multilingue jusqu'à au moins la Révolution.
-
C'est beau les gens qui découvrent les pays multilingues... Bien sûr, ils n'auraient pas forcément à les découvrir si la France n'avait pas passé les 2 derniers siècles (moins quelques décennies) à effacer toute langue régionale
-
Le point qui m'a le plus surpris est la capacité de mise en place de mines navales. Je ne m'attendais pas à ça.
-
À mon sens le pourvoyeur participe directement à l'opération de la pièce. Sur un mortier, un pourvoyeur est celui qui prépare les munitions (les sort des rangement et prépare les charges en fonction des besoins). Sur une mitrailleuse, il est en charge des changements de canons et d'une partie du rechargement, souvent avec un usage sur trépied. Sur un canon sans recul, il est en charge du rechargement. Cependant, les munitions additionnelles d'une arme personnelle sont dispersées au sein de l'unité. Je ne serais pas surpris par exemple si le TP porte quelques grenades de 51mm ou une poche de munitions pour la mitrailleuse avec lui. Lorsque ces munitions sont nécessaire, le porteur va alors les déposer chez le tireur et repartir mais l'interaction se limite à ça. On est pas vraiment sur un rôle dédié. On notera que la section d'infanterie française est aussi ternaire (on ne compte pas les appuis), même si elle compte 4 véhicules. Beaucoup de pays ont aussi une organisation ternaire quand il s'agit de leur organisation de bataillon (3 compagnies de combat, une ou deux d'appui) ou de brigade (3 bataillons de combat, plein de compagnies et bataillons d'appui (cavalerie (reconnaissance), artillerie, génie, logistique, AA, etc.). Plus sérieusement, ce ne sont pas les seuls à avoir cette organisation à 3 véhicules/pelotons. Les Russes, si je me souviens bien, font pareil avec des pelotons équipés de 3 APC/IFV ou MBT mais je suis d'accord. Le truc, c'est que rajouter des chars et augmenter les pelotons va augmenter la charge en personnel et matériel du bataillon et j'ai du mal à évaluer les conséquences. En terme de personnel, on passe de 29 à 42 (selon mon organisation) par peloton d'infanterie ce qui monte la compagnie d'infanterie (en supposant que rien d'autre n'y change) de 121 (dont 4 du peloton médical et 9 du peloton de maintenance) à 160. En multipliant ça par deux, on passe de 242 à 320 hommes pour les compagnies d'infanterie (en comptant les détachements médicaux et de maintenance attachés) Si on applique ça aux compagnies blindées, le peloton passe à 4 chars ce qui veut dire qu'on ajoute 4 hommes au peloton, soit 12 à la compagnie. Le changement est donc ici plus faible et on passe de 70 à 82 par compagnie soit de 140 à 164 par compagnie (avec les éléments attachés). Ceci dit, ça suppose des Léopard 2. Si on prend un char avec un chargeur automatique (au hasard, le Leclerc), on peut enlever une personne par char et on réduit ça à 68 personnes et donc on diminue de 2 la taille en personnel de la compagnie. En combinant les deux, on a la composante de combat du bataillon qui passe de 312 à 456. Dans les éléments restants, on a, en faisant des suppositions sur les tailles, Bn HQ: 29 personnes Compagnie de commandement et d'appui: au moins 101 personnes, probablement dans les 150 Peloton de commandement: supporte le HQ et fourni le soutien transmissions Peloton de commandement et logistique: contrôle et fourni le soutien logistique à la compagnie de commandement et d'appui (~12 éléments?) Peloton de reconnaissance: 4 CV90 + commandement de peloton. En sachant qu'un CV90 emporte probablement 3+6 et que le QG fait max 3-6 personne en lui-même (chef, adjoint, radio et quelques auxiliaires spécifiques au rôle), taille de 39 à 42 (pourrait être remplacé par un peloton de reconnaissance à la française avec 8 VBAE (24 personnes (+QG?)) ou américaines (6 CV90, 36 personnes ou 12 HMMWV, 36 personnes)) 2 Pelotons de mortiers 120mm: 4 Mjolner avec un équipage de 4 personnes plus un élément QG de 2 ou 3 hommes, difficile de dire si il existe aussi un élément d'observation d'artillerie indépendant de ceux présent dans les compagnies (5 personnes). Total 16 + 2(3) (+ 5) = 18 à 24 personnes (à multiplier par deux pour les deux pelotons soit 36 à 48. Peloton AA: 4 Lvkv90 plus un élément de commandement de 2-3 hommes (et peut-être un radar indépendant?). Chaque Lvkv a 7 opérateurs (d'après le site de la défense suédoise soit 24 + 2-3 = 26-27 personnes (plus peut-être un élément additionnel?) Compagnie logistique: au moins 23 personnes, probablement au delà de 50-60 Peloton de commandement et logistique: contrôle et fourni le soutien logistique à la compagnie de logistique (~12 éléments?) Peloton de ravitaillement fuel & munitions Peloton de maintenance: largement déjà attaché aux compagnies de combat (36 personnes), QG et élément additionnels restants? Peloton médical: largement déjà attaché aux compagnies de combat (16 personnes), QG et élément additionnels restants? Peloton génie: 3 CV90 avec équipes de sapeur (3+6 chacun?), un Panzerschnellbrücke 2 (2 personnes), QG (2-3?) et peut-être d'autres éléments soit au moins 22-23 personnes En supposant 150 personne pour la CCA et 60 pour la CL, on obtient 551 personnes dans le bataillon. Pas énorme mais appréciable. En prenant notre augmentation de taille des compagnies de combat, on passe à 695 et j'ai probablement sous-estimé certains trucs (sauf si quelqu'un veut passer sur mes chiffres et donner son avis) donc on est peut-être quelque part entre 700 et 750 voire plus. À titre de comparaison, le CAB Infantry de l'US Army, malgré le fait qu'il lui manque une compagnie comparé à ici, compterais 686 hommes. Dans les changements qu'on pourrait apporter aux autres éléments, le remplacement des Lvkv90 par quelque chose de plus moderne permettrait certainement de faire de la place et il n'y a vraiment pas de raison pour qu'un SPAAG demande 7 membres d'équipage (Gepard, 2S38, PGZ-09, PGZ-95, Pantsir, Type 87, ZSU-23-4MP Biała ont tous 3 hommes d'équipage tandis que le Biho en a 4). Le passage à des éléments de reconnaissance soit plus légers (4×4 VBAE à la Française) soit équipés avec plus de véhicules (6 véhicules à l'Américaine) pourrait aussi être intéressant. Par ailleurs, il faut voir si le peloton génie est indispensable ou si il vaut mieux que cette capacité soit fournie par le bataillon génie de la brigade. On notera que, au vu de leur dispersion, les bataillons suédois ne peuvent être assurés d'opérer avec le support d'une brigade. C'est parce que les régiments sont éparpillés du Nord au Sud du pays et chacun doit fournir un bataillon à chacune des deux brigades. Ça veut dire que les bataillons doivent globalement traverser le pays entier (dans la longueur) pour pouvoir espérer rejoindre leur brigade. Ainsi, un bataillon du Régiment Norrbotten peut s'attendre à combattre sans support du génie ou couverture anti-aérienne parce que ces éléments n'ont pas parcouru les ~900km qui les séparent de Boden. Inversement, les bataillons du Régiment de Skåne du Sud peuvent s'attendre à combattre sans artillerie. Bien sûr, ces problèmes s'estompent un peu quand on a un peloton AA, un peloton génie et quasiment une batterie de mortier de 120 dans son bataillon. Quoiqu'il en soit, avec 750 hommes par bataillon, 3 bataillons de combat par brigade, on a 2250 hommes dans les bataillon de combat par brigade. Si on table sur une brigade de ~5000 hommes, ça nous laisse ~2750 hommes à répartir entre un bataillon du génie, un de l'artillerie et un de logistique sans oublier le QG et un élément de reconnaissance (escadron ou idéalement bataillon de cavalerie). À cela, on pourrait ajouter une compagnie des transmissions et une compagnie de renseignement pour assister le QG et une compagnie AA pour protéger la brigade au delà de ce que couvrent les pelotons AA. À méditer... C'est une approche que je salue. Elle facilite l'entraînement et le redéploiement sur un autre véhicule. La question qu'il faut alors se poser est qu'en est-il des appuis de compagnies? Si les pelotons sont ± identiques, les compagnies d'infanterie blindée ci-dessus sont dépourvues d'appuis anti-char ou mortier. Ça se justifie chez les suédois qui comptent 2 compagnies de char pour l'anti-char et 2 pelotons de 120 pour l'appui indirect mais si la compagnie ne peut pas déployer avec ces moyens, les choses se corsent un peu. Est-ce qu'on doit alors considérer que les appuis viennent d'ailleurs (un autre bataillon d'infanterie, médiane cette fois-ci, qui fourni une section AT à la compagnie d'infanterie blindée se déployant en basse intensité par exemple? (encore que le peloton de reconnaissance pourrait aussi être équipé/formé AT BLOS)) ou est-ce qu'on essaie tant bien que mal de se déployer avec les éléments d'appui ordinaires?
-
D'un patrouilleur supplémentaire ou d'une frégate. Pas sûr. Patrouilleur certainement pas, notre ZEE est trop petite, sauf si on fait un accord avec les néerlandais pour la surveillance commune des ZEE métropolitaines. Frégate, peut-être (personne ne crachera dessus en tout cas) mais en l'état, le contrat est de 2 frégates ASW. Donc c'est plus chouette à avoir qu'absolument nécessaire Personnellement je pense que l'idée d'un mothership UUV/USV/UAV binational avec les néerlandais serait plus intéressant On notera cependant que Mr Pillen est échevin à Bruges. Tout investissement de la Marine dans de nouveaux vaisseaux retombe favorablement sur sa commune.
-
Il faut voir si la solution est vraiment intéressante par rapport à un mortier de 120mm, qui a plus ou moins la même portée. Un 122mm long je pourrais comprendre (ça tape à ~50km) mais de nouveau, on commence à avoir ça avec des 155mm comme l'Excalibur (qui a tiré 46km du CAESAR) et le Katana qui vise les 60km. À mon sens, il vaut mieux disperser une partie des appuis au sein des unités d'infanterie ou de cavalerie (dont les 120mm) d'un côté et de l'autre de leur fournir une capacité munition rôdeuse. On a discuté précédemment du 120mm en régiment d'infanterie, comme ce que font les US ou les Italiens ainsi que de remplacer les MMP de la compagnie d'appui. Bien sûr, ce faire va déclencher la fameuse guerre de chapelle évoquée à chaque fois qu'on parle de donner à une arme des capacités qui ressemble un peu trop à celles d'une autre mais tant pis.
-
Ça me semble plus raisonnable. Ceci dit, je m'abstiendrais de faire des précisions sur les missiles pour le long terme. Si les néerlandais finissent effectivement par abandonner les missiles US, qui sait ce qu'on aura. Par ailleurs, mauvais fil, non?
-
Sauf si on se met à mettre des RGL sur H160M. Dans ce cas, un EuroFlir ou un truc du genre est nécessaire.
- 1 344 réponses
-
- alat
- helicoptere
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Il y a de la place sur le pont mais est-ce qu'il y en a en dessous?
-
On notera que l'Amiral Hofman (l'actuel CHOD pour ceux qui ne savent pas) a déclaré dans la Libre qu'il refusait tout commentaire avant la publication du plan détaillé par la Ministre à la fin de la semaine. Par ailleurs, si ce plan doit servir de mise à jour de la vision stratégique pour 2030, ça doit encore passer le Parlement pour être réellement appliqué. L'accord gouvernemental fait que ça ne devrait pas être trop problématique mais on ne sait jamais.
-
Peut-être mais ça doit aider aussi de pouvoir récupérer un chargeur quelque part en cas d'urgence, même si ça dégrade l'efficacité. Cependant, la différence match/standard est accentuée par le fait que la 5.56 et la 7.62 sont toutes deux très peu performantes d'un point de vue balistique. D'autres calibres ont plus de place d'emblée pour des balles plus efficientes, aidant à réduire cette différence. C'est en partie ce que fait la 6.8 NGSW mais on peut penser aussi à la 6mm ARC.
-
@fjojo032 On allait jamais avoir tout ce que la ministre proposait et la 3e frégate était honnêtement le moins probable dans toute la liste. Cependant, avec ce nouveau budget approuvé je serais surpris si la marine ne reçoit pas effectivement les 2 lanceurs Mk41 dont elle a besoin.
-
@FoxZz° Les AT4, GLI et Minimi sont des armes personnelles. Pas besoin de pourvoyeur. Sinon, je suis d'accord avec toi, j'aime beaucoup leur structure similaire aux anciens bataillons combinés US mais avec une taille de peloton réduite et des appuis renforcés (génie, anti-aérien, 2 pelotons de mortiers de 120). Attention à ce que ton groupe rentre dans leurs CV90 (encore que les derniers CV90 ont une capacité de 8), sauf si tu pars sur du VBCI bien entendu. On notera que si on veut ajouter un véhicule, le plus simple est de rajouter un groupe débarqué de 6 sur leur modèle. Sinon, on peut utiliser le modèle français actuel mais ça pose la question du sens de l'usage des appuis. Des mitrailleuses pourraient paraître superflue si on a des IFV pour fournir le feu tandis que des AT en plus pourraient paraître superflu si on a des missiles sur l'IFV. L'un ou l'autre pourraient cependant être utiles si on veut augmenter l'autonomie du groupe débarqué. À voir. Ceci dit, mettre une organisation standard au niveau du peloton permettrait de passer aisément un peloton d'infanterie mécanisée à infanterie motorisée si un déploiement a besoin de forces mais pas forcément d'IFVs. La question est alors de savoir comment le changement au niveau des appuis de la compagnie affecte le tout. Sinon, les Suédois ont un fusilier au moins entraîné Combat Life Saver et une équipe d'observateurs d'artillerie équipée d'un CV90 adapté au niveau de la compagnie (avec une ambulance). On notera aussi qu'il y a eu des proposition pour équiper des véhicules d'UAV ou de munitions rôdeuses à divers endroit et je crois que certains pays donnent des UAV à leur observateurs d'artillerie. Personnellement, ma structure est plutôt (supposant un IFV capable d'accueillir 3+8 personnes) IFV A: Élément embarqué Adjoint au chef de peloton Tireur Chauffeur Élément débarqué, Équipe Feu Chef de groupe débarqué Grenadier Mitrailleur Tireur de précision Élément débarqué, Équipe choc Chef d'équipe Mitrailleur Tireur AT Tireur AT IFV B/C: Élément embarqué Chef de véhicule Tireur Chauffeur Élément débarqué, Équipe Feu Chef de groupe débarqué Grenadier Mitrailleur Tireur de précision Élément débarqué, Équipe choc Chef d'équipe Mitrailleur Tireur AT Tireur AT IFV D: Élément embarqué Chef de peloton Tireur Chauffeur Élément débarqué, Groupe d'appui Chef de groupe d'appui 4 hommes d'appui Opérateur radio La place du chef de peloton et de son adjoint peut être inversée (par défaut le chef est avec son opérateur radio). Le peloton peut opérer selon plusieurs configuration, selon la préférence du chef de peloton pour la situation. Par exemple, chaque groupe peut opérer de concert avec son véhicule pour lui désigner les endroits où se déplacer et où tirer. Dans ce cas, chaque véhicule se trouve sous l'autorité du chef de groupe débarqué associé. Alternativement les éléments embarqués et débarqués peuvent opérer séparément. Dans ce cas là, la règle générale dirait que le chef ou son adjoint débarque et prenne le commandement de l'élément débarqué tandis que l'autre reste aux commandes de l'élément embarqué. La paire ayant un chef de véhicule manquant se retrouve alors sous le commandement du chef de véhicule restant. Si la paire de commandement débarque complètement, le commandement est versé chef de char restant avec le plus d'expérience. Inversement, si la paire de commandement reste embarquée, le commandement de l'élément débarqué est donné au chef de groupe avec le plus d'expérience. On notera par ailleurs, qu'il reste 2 places dans l'IFV D pour des éléments attachés. Ceux-ci peuvent inclure un traducteur, un observateur de feu, un médic (et pas juste un secouriste), un opérateur UAV (même si personnellement je préférerais un système (semi-)autonome intégré à la tourelle) ou autre. Alternativement, si ce siège n'est pas occupé, c'est des munitions ou un système d'arme en plus pour le groupe d'appui. Ce dernier est laissé volontairement blanc car son équipement dépend de la mission et des préférences du chef de peloton. Il peut être équipé de mitrailleuses (MAG, Minimi 7.62 ou même MG338), d'ATGM à courte portée (Spike-SR), d'un canon sans recul Carl Gustav ou même d'un mortier commando de 60mm (genre RSG-60). Je considère que le peloton travaille selon un concept arms room permettant de se reconfigurer au besoin. Par exemple, un groupe pourrait se voir reconfiguré en deux équipes choc par exemple et agir en groupe choc pendant que les deux autre groupes servent d'appui et de protection sur les flancs.
-
Le truc c'est qu'on continue à penser en GTIA peu importe le contexte. Hors, d'autres pays commencent à repenser leurs formations comme des éléments déployables. Les US avaient déjà la BCT qu'ils sont en train de repenser pour augmenter la rôle des divisions. Les allemands sont en train de réévaluer leurs structures pour avoir à terme des divisions utilisables (avec les appuis qui vont bien (même si je ne suis pas encore sûr de la structure exacte)). Même les anglais sont enfin en train de se réorganiser pour fournir des brigades (ou du moins ils essaient parce que c'est pas brillant). Le truc c'est qu'utiliser les brigades pour générer des GTIA pour des opérations au Mali n'empêche pas forcément l'usage de la brigade en tant que formation en tant que telle. Le truc est de pouvoir générer une force de la taille appropriée: SGTIA, GTIA, brigade ou division. Sinon, autant laisser tomber complètement les brigades utiliser des commandements par arme d'où on tire compagnies et régiments pour créer des unités déployables, à la Sud-Africaine. Sinon, vu qu'on discute de ça, une petite présentation sur la future brigade médiane française. Point intéressant, c'est présenté aux allemands (et donc en allemand). Je ne suis pas entièrement sûr de la source mais ça porte les insignes de l'Armée de Terre et du Commandement de l'Armée allemande donc supposons que ce soit fiable. Ça commence avec la structure de la brigade. On note la présence d'une compagnie de commandement, une compagnie de transmissions et une compagnie de reconnaissance au niveau de la brigade. La compagnie de reconnaissance en particulier est notée comme provenant "d'un bataillon Jaguar". Sinon, on a 2 unités Jaguars, 2 unités Griffon, 1 unité génie et 1 unité artillerie. Les 4 unités infanterie/cavalerie sont notées comme étant des "battlegroups tirés des bataillons organiques". À cela, on ajoute une unité logistique. On a ensuite la structure des régiments Griffon et Jaguar. Le régiment Griffon consiste de 4 compagnies de combat composées comme les actuelles, une compagnie de QG et une compagnie d'appui avec un peloton AT, un peloton de tireur de précision, et deux autres respectivement marqués d'une flèche et des lettres SRo. Je suppose que l'un doit être la section SAED tandis que l'autre est peut-être un élément de reconnaissance? Le régiment Jaguar contient, outre l'escadron QG, 3 escadrons Jaguars contenant chacuns 4 pelotons de 4 Jaguar et 4 VBAE ainsi que 1 ou 2 escadrons de reconnaissance (4 pelotons de 8 VBAE). Le 1 ou 2 veut peut-être dire que l'un des régiments en a deux mais en sacrifie un au profit de la brigade. Cette compagnie serait alors administrativement sous la responsabilité du régiment mais toujours employée par la brigade. Inversement, il s'agit pourrait y avoir 2 escadrons par régiment mais un des deux régiments en sacrifie un au profit de la brigade. La première option me semble cependant plus probable. Le régiment du Génie se compose de la compagnie QG, de 4 compagnies de génie de combat comprenant 3 pelotons de pionniers et un peloton de 6 MAC (marqués "APP") ainsi que d'une compagnie d'appui dotée d'un peloton EOD, d'un peloton marqué "Schw" (je vais supposer que ça veut dire plongeurs) et d'un peloton marque "WIT" (aucune idée de ce que c'est). Le régiment d'artillerie enfin se compose de la batterie QG, de deux batteries CAESAR, d'une batterie MEPAC, d'une batterie Mistral et d'une batterie senseurs. La batterie CAESAR est dotée d'un peloton d'observateurs d'artillerie (5 Griffon VOA) et de deux pelotons de 4 CAESAR. La batterie MEPAC est identique si ce n'est qu'elle comprend deux pelotons de 6 MEPAC. On notera qu'il semblerait que 4 Servals tirant des mortiers de 120 peuvent apparemment être ajoutés. La batterie Mistral comprend 3 pelotons Mistral équipés d'un radar et 6 postes de tir chacun ainsi que d'un peloton anti-drone. Enfin, la batterie senseurs est dotées d'un peloton renseignement radar, d'un peloton renseignement par imagerie (UAV ou juste analyse d'autres échelons), d'un peloton SLAS (Section Légère d'Appui Spécialisée) et deux pelotons d'observateurs d'artillerie.
-
Le problème est logistique ici. Avec le fusil de précision, on introduit une arme d'un calibre différent au sein du groupe avec le TP et on augmente le problème avec une Minimi 7.62. Ça n'a pas l'air d'en embêter certains mais c'est quelque chose à garder à l'esprit. Personnellement, j'aurais dit qu'on devrait tout passer en 6mm ARC pour le groupe mais c'est pas comme si ça allait arriver. Sinon, on peut effectivement, en reconfigurant un peu le groupe, passer à 2 mitrailleuses. Équipe véhicule Chauffeur Chef de véhicule Tireur (sur VBCI) Équipe feu Chef de groupe Mitrailleur 1 Grenadier Tireur de précision Équipe choc Chef d'équipe Mitrailleur 2 Fusilier/AT 1 Fusilier/AT 2
-
Difficile de dire ce que la M27 aurait du être. Entre autres, je suis à peu près sûr que les Marines voulait un magazine-fed plutôt que belt-fed. Par ailleurs, il y avait une grosse insistance sur la précision, ce qui fait que FN avait proposé un mécanisme passant automatiquement de culasse fermée à ouverte pour avoir la précision accrue de la culasse fermée en coup par coup et le refroidissement de la culasse ouverte en automatique. Ici, c'est absent et même si il y a un sélecteur de tir, la culasse est toujours ouverte. Ça montre un focus différent dans le design.
-
La division française fait ~25000 hommes pour l'instant. On sait ce qu'il va arriver aux ~10000 hommes qui vont disparaître? Nouvelle brigade? Formation d'appuis divisionnaires plus réguliers?
-
L'IAR n'est qu'un fusil d'assaut. Malgré tout ce que l'USMC peut en dire, c'est juste une 416 16" avec un garde main modifié et quelques accessoires (optique, poignée, bipied) qui est attribuée à un membre de l'escouade qui emporte plus de munitions plutôt qu'un M72 ou un truc du genre. Avec vos 416F, vous avez grosso modo le même fusil et pour preuve, l'USMC a fini par décider de donner des 416 à tout ses fusiliers. La nouveauté pour les US, c'est que c'est un fusil automatique (les M4 et M16 à l'époque sont à rafale (le passage de l'Army à la M4A1 ne commence qu'en 2011)) et doté d'un canon flottant améliorant la précision. C'est tout. L'EVOLYS de l'autre côté est équipée d'un canon plus épais pour plus de masse thermique, d'un mécanisme à culasse ouverte pour plus d'aération et d'une alimentation à bande pour un feu moins interrompu.
-
Une petite comparaison de la batterie d'obusier autopropulsé américaine et de son équivalent russe. La batterie russe (2S19 Msta-S): La batterie russe d'obusier lourds se compose comme suit L'1V14M (véhicule de reconnaissance et de commandement d'artillerie) du peloton de contrôle agit comme un observateur avancé. Le 1V13M (véhicule de commandement FDC) de la section de gestion de batterie (au sein du premier peloton) agit comme un Fire Direction Centre, recevant les demandes de feu, établissant les solution de tir et assignant les ordres de tir au pièces des deux pelotons. Chaque Msta-S est servie par 5 hommes et dispose d'une réserve de 50 coups, généralement composée de 39 à 47 HE-Frag, 3 à 7 obus guidés (Krasnopol) et jusqu'à 6 munitions "spéciales", pouvant inclure des obus fumigènes, d'illumination ou même des brouilleurs. On notera que les russes disposent d'obus de 152mm nucléaire 3BV3 d'une portée de 17km et équipés d'une charge de 1kt hérités de l'URSS. Ils étaient supposés être retirés il y a deux décennies mais il en reste peut-être quelques uns qui traînent. Si la batterie fait partie d'une brigade d'artillerie (présente en Russie au niveau de l'Armée (équivalent à un Corps), elle peut aussi être dotée d'une section de ravitaillement équipée de 3 camions (probablement des Ural 6×6). La batterie est par ailleurs supportée par les éléments logistiques du bataillon, plus exactement le peloton de support matériel composé d'une section de maintenance (1 Ural), une section de transport (7 Ural dont 4 avec remorques), d'une section fuel (4 Ural) et d'une section mess. Au total, la batterie a un effectif de 49 hommes, dont 4 officiers. Plus d'informations: https://www.battleorder.org/rus-152mm-spg Encore plus d'informations (en vidéo): https://www.youtube.com/watch?v=P-EY-6YHG_0 La batterie américaine (M109A6): La batterie US est organisée comme suit: Contrairement à la batterie russe, les US n'incluent pas d'observateurs dans leur batteries. Ceux-ci sont fournis par le bataillon et généralement attachés aux compagnies d'infanterie/cavalerie/blindés. Autre différence, chaque peloton dispose de son propre FDC. Si côté russe, l'unique FDC est capable de créer des solutions de tir sur deux cibles différentes pour les deux pelotons, cette configuration à 1 FDC par peloton rend le peloton probablement plus indépendant de la batterie. La différence la plus visible cependant est la présence des véhicules de ravitaillement d'artillerie M992, un par M109. Les M109 originels étaient dotés de seulement 28 coups rendant indispensable la présence d'un véhicule capable de les ravitailler rapidement. La version M109A6 Paladin dispose de 39 coups mais le M992 reste. Parmi ces 39 coups, généralement, 37 sont des munitions conventionnelles et 2 des BONUS. Le M992 dispose de son côté de 96 munitions conventionnelles et 4 BONUS. On notera qu'un véhicule type M992 n'a pas l'air d'être mis en œuvre par beaucoup de pays utilisant d'autres obusier, quelque chose peut-être lié à l'emport de munition plus important. Comme dis précédemment, le Msta-S emporte 50 coups, le Koalitsiya-SV supposément 60 à 70, le PzH-2000 60, etc. On notera cependant que les Coréens emportent 48 coups dans leurs nouveaux K9 et disposent du K10, similaire au M992. Les Japonais ont aussi quelque chose du genre mais je ne connais pas l'emport de leurs obusiers Type 99. Dernier point, et non des moindres, chaque batterie dispose de 2 sections de ravitaillement en munitions disposant de 3 camions M1074 10×10 plus remorque chacune. Le concept est que les M992 suivent les M109 et les ravitaillent en munitions tout en faisant des allers-retours entre la section de ravitaillement et les pièces. Ainsi, contrairement à d'autres véhicules, les obusiers n'ont jamais à quitter leur secteur d'opération pour se ravitailler en munition augmentant le temps d'opération. De plus, la batterie en elle-même dispose de plus d'emport de munition que son équivalent russe, sans compter évidemment l'existence de la compagnie de support avancé à l'échelon supérieur. Le désavantage cependant est que la batterie américaine compte 90 hommes dont 5 officiers, soit pas loin du double de la batterie russe. Plus d'infos: https://www.battleorder.org/post/usa-battery-155sp
-
On savait qu'on aurait pas tout. Cependant, 1.54 n'est pas une augmentation négligeable comparé à l'objectif initial de 1.3 (c'est une augmentation de 18%). Personnellement, en attendant de voir les détails du plan, je suis satisfait.