mehari
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C'est 7sur7 aussi... Pour ce que j'en sais, c'est l'équivalent web de SudPresse. Sinon, il y a combien de Xavier sur ce forum?
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En gros, c'est toute la différence entre les affirmation logiques suivantes: Soit R l'achat de Rafale, T l'achat de Typhoon, S l'entrée dans le SCAF et F l'achat de F-35. En logique booléenne, ! est l''opérateur de la négation, || l'opérateur du OU logique et && l'opérateur du ET logique. En logique mathématique, => signifie "implique" et <=> signifie "si et seulement si". Jusqu'à présent, on nous avait présenté la chose comme suit: R => S, ce qui signifie que l'achat de Rafale implique l'entrée dans le SCAF. Cependant, cette affirmation signifie que les affirmations !R == S, R==S et !R==!S sont toutes correctes. Autrement dit, si R => S, la seule vérité est que la non rentrée dans le SCAF implique que le Rafale ne peut pas avoir été choisi (parce que si R était vrai, S le serait aussi). Cependant, si R est faux, S ne l'est pas forcément parce qu'il n'est pas lié obligatoirement à R. On parle aussi de "condition suffisante mais non nécessaire". Cette présentation avait du sens, vu qu'elle fait partie du deal Rafale. Si pas de deal Rafale, pas de SCAF dans le cadre du deal Rafale mais ça ne veut pas forcément dire pas de SCAF en dehors. Une autre façon de présenter les choses est R <=> S qui signifie que l'achat de R donne S et S donne R. Autrement dit, seules les affirmation !R == !S et R == S sont correctes. Cependant, ceci n'apparaît pas entièrement vrai non plus car il semble que l'achat de Typhoon permette d'entrer dans le SCAF ce qui donnerait !R == S. En fait les seules choses qu'on peut affirmer, c'est qu'il y a deux conditions d'entrées possibles dans le SCAF: Soit R||T <=> S, ce qui signifie que le SCAF est conditionné à l'achat de Rafale ou de Typhoon. Ce n'est pas entièrement vrai vu que on a pas de confirmation de proposition SCAF de la part des vendeurs de Typhoon (et c'est difficile à faire vu que seul les allemands ont un contrôle sur la chose mais que c'est BAE qui se charge de la vente). Soit R => S et S => !F, ce qui signifie que l'entrée dans le SCAF signifie un non-achat de F-35 et que l'achat de Rafale signifie l'entrée dans le SCAF. C'est la seule proposition qui soit réellement correcte à ce stade. Cependant, on note qu'on peut aussi trouver des façons moins orthodoxes de rentrer dans le SCAF avec ces conditions mais qui impliquent toutes de reconsidérer entièrement l'ACCap. On pourrait ainsi rentrer dans le SCAF pour achat en 2035-2040 et prendre un appareil bouche-trou pour l’intervalle qui ne serait pas le F-35 ou un Rafale neuf. Des F-16V sont une option (pas de coûts de formation supplémentaires, maintenance quasi-identique, etc.) mais implique l'achat de nouveaux appareils. On pourrait aussi voir si il y a moyen de trouver des F-16E d'occasion pour cette durée (mêmes avantages sans les appareils neufs). On pourrait aussi acheter des Rafales d'occasion (d'ancien F2 ou autres) mais ça implique un coût additionnel pour la France (qui va devoir remplace 34 F2 perdus par 34 F4 flambant neuf, ce qui retardera en prime l'entrée en service du SCAF chez vous) juste pour permettre à la Belgique d'entrer dans le SCAF. On pourrait aussi faire pareil avec des Gripen C (au prix d'une perte capacitaire) ou des Typhoons allemands (de toutes façons, ils ne s'en servent pas). Bref, toutes sortes de cas de figure basés sur ce qu'on sait actuellement mais qui ont peut de chances d'aboutir. Personne ne peut abuser du système si personne ne comprend le système... https://thefreshtoast.com/wp-content/uploads/2017/02/bbc-new-meme-hood-documentary.jpg Plus sérieusement, c'est une vanne courante sur la complexité du système institutionnel belge (ou son administration) qui pourtant à l'air de tourner relativement efficacement (voire même plus efficacement en période de crise quand il n'y a pas de gouvernement...).
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Simple exemple de ce que la France aurait pu dire à la Belgique en prenant compte que la plupart des documents relatifs au F4 sont sujets à caution car dépendants de l'input belge. En gros, voici ce qu'on fait, voici ce qu'on pourrait pouvoir faire d'après ce qu'on envisage pour l'instant mais qu'on est susceptible de modifier dépendant de la façon dont vous voulez faire les choses.
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Trois choses: Il a peut-être passé trop de temps hors de Belgique et ne connaît pas forcément la situation exacte C'est peut-être pas lui qui est responsable (je crois que la communication et les négociations ont été tirés des mains de DA et sont complètement gérées par le gouvernement français). Sinon, Thales et Safran ont aussi une tonne de responsables belges qui pourraient leur expliquer comment ça marche dans ce pays Personne ne saisi vraiment complètement comment les choses marchent et c'est pour ça que ça marche.
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Il semblerait qu'il y ait eu confusion entre les deux fils mais des infos SCAF se sont retrouvées sur le fil Tempest. Voici les liens: Post de P4 avec infos sur une présentation du SCAF au PRFr et un projet de démonstrateur ainsi que la marche à suivre pour le développement. Réponse enthousiaste de Patrick: Ma propre réponse à Patrick: Dont voici le texte: C'est bien si (et ce n'est pas mentionné ici) l'équipe chasseur reste en contact avec l'équipe principale chargée de la structure et d'une bonne partie du programme (qui n'est pas qu'un chasseur) qui elle est allemande. On verra bien de toute façon et les liaisons (le principal élément d'interaction entre éléments du système) ne viendront qu'après. Sinon, je comprends la nécessité pour la DGA de se concerter avec Dassault, je ne sais pas si il est nécessaire d'impliquer directement Thales et Safran dans le jeu avant d'avoir vu les Allemands (au moins leur DGA). À moins que le lead français sur le chasseur soit complet (et pas juste Dassault comme je l'avais compris au début), est-ce qu'il ne vaut pas mieux, au moins pour sauver les apparences (parce que Thales et Safran ont de bonnes chances de se retrouver leader sur leurs segments principaux), montrer le concept aux allemands et choisir les industriels ensuite?
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C'est bien si (et ce n'est pas mentionné ici) l'équipe chasseur reste en contact avec l'équipe principale chargée de la structure et d'une bonne partie du programme (qui n'est pas qu'un chasseur) qui elle est allemande. On verra bien de toute façon et les liaisons (le principal élément d'interaction entre éléments du système) ne viendront qu'après. Sinon, je comprends la nécessité pour la DGA de se concerter avec Dassault, je ne sais pas si il est nécessaire d'impliquer directement Thales et Safran dans le jeu avant d'avoir vu les Allemands (au moins leur DGA). À moins que le lead français sur le chasseur soit complet (et pas juste Dassault comme je l'avais compris au début), est-ce qu'il ne vaut pas mieux, au moins pour sauver les apparences (parce que Thales et Safran ont de bonnes chances de se retrouver leader sur leurs segments principaux), montrer le concept aux allemands et choisir les industriels ensuite? Sinon, on est dans la mauvaise discussion: ici, c'est le projet fish and chips. Celui à base de baguette et de Wurst, il est sur un autre fil. Je lie nos postes et je propose qu'on continue la discussion là bas.
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[BREXIT]
mehari a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Ils peuvent mais si ils le font et que c'est un non, il se passe quoi? On est en juillet 2018. D'après le délai de 2 ans suivant l'activation de l'Article 50, ils sont dehors le 30 Mars (à 00:00 CET selon les "Directives pour les négociations d'un accord" de l'UE). Ça veut dire qu'ils ont bien moins d'un an pour Négocier un accord qui les satisfasse (moyennant que May garde sa majorité et ne parte pas en élection anticipée) Le soumettre à un referendum Lancer le referendum et l'organiser Faire campagne (1 mois minimum, probablement plus) Voter Tergiverser sur le fait qu'il faut appliquer ou non le résultat qui sera probablement légalement non contraignant Éventuellement reformer un gouvernement si May nous fait un Cameron Ratifier l'accord ou le refuser Quitter l'UE ou retourner à la table des négociations et recommencer le processus Si c'est pas fait d'ici Mars et qu'un seul des pays de l'UE ne veut pas continuer les négociations, ce n'est pas un hard Brexit mais c'est the hardest Brexit. Globalement, ça veut dire que même si ils ont le temps de négocier un accord et d'organiser un referendum (ou si l'UE accepte de leur donner un peu de temps en plus pour le referendum après la fin des négos), le choix n'est pas pour ou contre l'accord conclu mais bien pour une sortie avec l'accord conclu (soft or hard, doesn't matter) ou pour une sortie sans accord (hardest). Ils auraient du faire un second referendum à la seconde sur le type de Brexit où ils ont appris le résultat du referendum sur le Brexit en lui-même, ça aurait donné bien plus de légitimité à celui qui négocie plutôt que de s'écharper sur le dossier avec un gouvernement qui n'a de soutien de personne parce que Le Labour est lui-même divisé mais veut globalement un soft Brexit mais ne votera probablement pas pour un Brexit négocié par les Tories (surtout vu qu'il est foireux), sauf pour la partie qui ne votera rien vu qu'elle veut rester dans l'UE Les Tories sont divisé entre soft et hard Ses soutiens son eurosceptiques mais ne suffiront pas à boucher les trous Le LibDem, le SNP sont pour un remain (dans l'UE seulement pour ces derniers) Le Plaid Cymru est pro-européen donc probablement remain Le Sinn Féin est abstentionniste Et le UKIP n'a pas de siège Maintenant, c'est beaucoup trop tard parce qu'ils n'ont plus de choix. C'est l'accord que May obtiendra ou rien (si elle en obtient un, sinon, c'est rien). -
On note qu'il dit qu'il ne peut pas parler avec d'autres parties pendant que la procédure suit son court mais c'est exactement ça qui est prévu par le gouvernement: Evaluer la possibilité de prolongation des F-16 (ça, je crois que c'est fait) Terminer la procédure classique (donc F-35 vs Typhoon) Examiner la proposition française Signer un contrat avec quelqu'un La RfGP étant simplement un processus d'évaluation, elle ne débouche pas forcément sur une signature de contrat, permettant, une fois que la RfGP est terminée de faire ce qu'on veut. Pour ce qui est des commentaires du ministre et des fameuses clauses de confidentialités, deux choses: Premièrement, je ne sais pas pourquoi l'article parle de vendredi mais ces propos ont été tenu ce matin en Commission de la Défense Nationale. Le rapport partiel est disponible mais il est malheureusement unilingue, c'est à dire que la langue de la transcription est celle de l'orateur. Traditionnellement, le ministre répond aux questions dans la langue dans laquelle elles ont été posées. En cas de question commune de membres des deux groupes linguistique, le ministre alterne le français et le néerlandais dans son discours. Ici, on a beaucoup de néerlandais vu que le rapport contient 10 pages de joutes verbales entre Dirk Van der Maelen (spa) et Steven Vandeput (MinDef, NVA). Je me suis cependant donné la peine de passer le tout dans Google Trad. En attendant la version définitive (i.e., complètement traduite avec corrections), voici le lien de la version provisoire: https://www.lachambre.be/doc/CCRI/pdf/54/ic953.pdf Ensuite, sur cette histoire de clause, il semblerait que quelque chose, dans ce que demande les français ou dans la procédure empêche de signer les NDA tant que la procédure est en cours. Je ne sais pas si les demandes françaises sont telles que signer les NDA avec eux entraînerait automatiquement un début de négociation trop avancé pour ce que la procédure définie permet (en d'autres termes, ça engage trop le gouvernement qui veut d'abord voir le résultat de la RfGP), si la RfGP empêche la signature de NDA sur ce dossier à un autre moment tant que celle-ci n'est pas terminée (il a été fait mention que si les français avaient envoyés leurs demandent de NDA en septembre 2017 comme tout le monde ça aurait été signé direct mais je ne sais pas si ça aurait impliqué une entrée dans la RfGP ou pas) ou simplement si le gouvernement pense que commencer des négociations avec la partie qui n'a pas suivi les règles alors que les deux autres sont encore à l'évaluation ne se fait pas d'un point de vue éthique. Par ailleurs, le ministre a précisé (indirectement) que ces NDA concernaient le Rafale en tant que tel (et non l'offre en général) car il a fait allusion ajuste après ux modalités d'accès au SCAF qui semblaient être un sujet séparé. Ce que j'en conclu, c'est que d'une manière ou d'une autre, il n'est pas possible pour le gouvernement de signer les NDA tant que la procédure normale est en cours. Cependant, à aucun moment je n'ai vu le Ministre contredire le PMin sur ses déclarations du début du mois sur la RfGP (à savoir que les trois offres seraient examinées). Il faut voir si j'en tirerai plus une fois que la traduction réelle (et fiable) sera disponible. Vous répondez par rapport au F3R en précisant ce que la France a déjà prévu pour le F4 (en utilisant des prédictions sur cette base) en précisant bien que l'aviation belge est invitée à faire toute les suggestion auxquelles elle peut penser pour le F4 (et donc en mettant une petite astérisque à côté de chaque info F4). Le Rafale ayant l'avantage d'être pleinement opérationnel sur tous ses rôles (y compris le BVRAAM lointain avec le F3R), à l'inverse du Typhoon pour l'air-sol et du F-35 pour tout (sauf la parade), il est aisé de dire ce qu'il en est pour l'instant. Le seul point difficile est la doctrine car elle peut changer grâce aux nouvelles capacités du F4 et ne peut être durablement établie qu'une fois que ces capacités le sont. Cependant, comme le F3R est déjà opérationnel et que l'évolution vers le F4 ne signifiera pas un retrait de capacité mais un ajout, il est aussi possible de fournir la doctrine actuelle, en joignant un document détaillant les évolutions possibles suivant l'évolution des capacités. Ainsi, si la France traite une batterie de S400 grâce à un vol de 4 Rafales en TBA suivi du lancé de 24 AASM 250 IR en F&F pour par le volume créer un effet de suppression sur la batterie, elle pourrait dire que l'arrivée du F4 équipé d'AASL pourrait provoquer soit Le remplacement des 4 F3R par deux appareils (24 AASL) L'équipement des 4 F4 en AASL (48 AASL) L'équipement de 2 ou 3 F4 en AASL (24-36 AASL) et du dernier/des deux derniers en Exocet (ou autre missile équipé d'un senseur radar passif + senseur IR/RF actif) se verrouillant sur le radar des S400 qui essaie d'éliminer les AASL (2-4 Exocet)1 *Insérez idée* Dans ce cas, précisez juste la configuration pour un vol F3R et ce que permettrait éventuellement les capacités déjà décidées pour le F4. 1 Moyennant bien sûr reprogrammation de l'Exocet pour accepter ce nouveau mode d'usage uniquement terrestre et contre SAM. À noter qu'on pourrait faire pareil avec des JSM en utilisant les emports doubles vus sur les rendus de Gripen E, augmentant l'emport de missiles à 4 mini-missiles de croisière furtifs équipés d'autodirecteur IR + RF passif. Le même missile pourrait au passage servir d'alternative légère au SCALP et de missile anti-navire aéroporté. Là, par contre, on est dans la prospection complète.
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Pour ce qui est des contrats en cours, rien ne va changer à la nouvelle année pour la SABCA. Les F-16 resteront en service opérationnels (le temps que le successeur soit déclaré FOC) pendant un peu moins de 10 ans, ce qui veut dire que la SABCA a encore pour quelques années de travail. Après ça, vient effectivement la question de l'après 2027-2030 et ça, c'est l'inconnue. Si pas Rafale, la SABCA devra se débrouiller pour trouver du travail (encore qu'il y a moyen avec le Typhoon, j'ai entendu dire que les Allemands avaient plein de Typhoon à faire maintenir...) mais ça, c'est après. Et si Dassault ne veut pas investir dans sa filiale, tant pis. En attendant, les contrats liés aux F-16 ne vont pas s'évaporer pour autant... Quand la France se dit "intéressée" par des morceaux de R&D belge sur les IA, ça veut dire que quelque part, elle a vu des technologies qu'elle pourrait exploiter à l'avenir et dans un état supérieur à ce qu'elle a à la maison. Donc, ça veut dire que, quelque part, il y a un belge qui fait mieux le job que le français. Est-ce que le français ne peut pas finir par le faire aussi bien? Bien sûr qu'il peut, mais ça coûtera plus cher parce qu'il faudra payer plus de recherche. In fine, ça veut dire qu'il vaut mieux aller voir le belge. Cependant, si la Belgique ne veut pas rentrer dans le programme Rafale (parce que c'est bien de ça qu'on parle, pas juste un achat), il vaudra alors mieux aller voir le français, surtout dans ce domaine stratégique (à noter cependant que ce ne serait pas la première fois que la France sous-traite des composants du Rafale à l'étranger (cf. Hensoldt)). Pour le reste (centre de maintenance Falcon, smart cities, R&D maintenance prédictive, etc.), il vaut mieux, sauf existence de base établie dont Dassault/Thales/Safran veulent profiter de faire ça à la maison si la Belgique n'achète pas.
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Les accords existants vont rester. Typiquement, la SABCA ne va pas s'arrêter de bosser sur les F-16 parce que Dassault (son actionnaire majoritaire) n'a pas eu son contrat. Cependant, les accord conclus explicitement dans l'optique de l'achat d'un système n'ont plus lieu d'être si le dit système n'est pas choisi. C'est le plus évident sur les contrats spécifiques aux appareils achetés (maintenance, pièces détachées, etc.). Ça l'est un peu moins dans la R&D promise sur l'appareil acheté mais ça reste compréhensible. Typiquement, le consortium Rafale s'est dit intéressé par les travaux d'entreprises belges dans les intelligences artificielles et ses implications pour le Rafale et probablement le SCAF. Si Thales a signé un contrat avec eux mais que le Rafale n'est pas sélectionné, rien n'empêche l'entreprise belge de mener à bien le contrat mais son annulation paraît compréhensible dans une optique "on garde la R&D à la maison/parmi les partenaires" et le contrat devrait d'ailleurs contenir une clause de validité le liant à l'achat de 34 Rafale par la Belgique. Là où ça devient plus tendu, c'est les propositions annexes. Dassault avait proposé un centre de maintenance Falcon, Thales de la R&D sur les "smart cities". On a aussi dans cette catégorie les projets liés au Rafale mais qui peuvent de façon très évidente être appliqués à d'autres appareils (Falcon par exemple) comme la R&D sur la maintenance prédictive proposée par Dassault. Dans ces cas-là, il devient plus difficile de justifier une annulation à cause d'un non-achat de Rafale par la Belgique. En effet, qu'est-ce qui relie la création d'un centre de maintenance Falcon ou des "smart cities" à l'achat de Rafales? Rien si ce n'est qu'il sont tous les trois dans la même proposition faite au gouvernement belge. De nouveau, je suppose qu'il faut s'attendre à une clause de validité dans le contrat même si son existence devient difficile à justifier mais qui est difficilement réfutable une fois le contrat signé. Ou alors, on a affaire à des MoU et autres LoI non-contraignants.
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Ce qui me fait penser que sans Rolls Royce, il n'y a plus de fabricants de moteurs pour avions de ligne union-européen. Tant Safran que MTU bossent seulement sur partenariat.
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Parce que ce n'est pas la partie intéressante, les propriétés ondulatoires étant ce qui détermine les caractéristiques du radar (bande, taille, etc.) et le comportement des echos (réflexion, diffraction, interférométrie (pour les ESA entre autres), analyse fréquentielle et filtrage, etc.). Le photon en lui-même représente une partie plus quantique de la théorie sur les rayonnements électromagnétiques sans être associé plus particulièrement avec une bande ou une autre. Je suppose que ce nouveau type de radar doit faire appel à des propriétés quantiques de la lumière et non simplement à ses propriétés ondulatoires mais lesquelles et de quelle manière?
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Tu as oublié une DB germano-néerlandaise (1 Panzerdivision1) et un corps des marines néerlando-allemand. Par contre, la flotte belgo-néerlandaise, tu es en retard d'une guerre: l'ABNL existe depuis 1975 et est en place en temps de paix depuis 1995 (pour les opérations conjointes). À ça, il faut ajouter le commandement commun BE-DEN-NL pour les SF dans le cadre de l'OTAN. Par contre, j'avais lu une rumeur (je sais plus où) disant que les NL voulaient créer un Bn Ranger séparé de leur 11 Luchtmobiele Brigade (qui a toujours été une unité aéroportée/héliportée "classique" et non une unité commando comme les Para-Cdo belges) à la façon du SpecOps Reg belge. 1 3 brigades allemandes (2 BrB et une BrIM) et une néerlandaise (dont le bataillon blindé est constitué de 3 Cmp allemandes et une néerlandaise). Total: 4 Bn Recce Fennek (3 DEU (avec UAV KZO)et 1 NL), 4 Bn Blindés Leopard (3½¼ DEU et ¼ NL), 4 Bn IMech Puma, 2 Bn IMech CV9035NL, 3 Bn IMot Boxer (tous DEU), divers Bn de signaux, de génie, etc et l'artillerie divisionnaire.
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Le photon est un quantum énergétique associé aux ondes électromagnétiques, un type d'onde dont le spectre va des ondes radioélectriques aux rayonnements gamma en passant par l'infrarouge, la lumière visible, l'ultraviolet et les rayons X. Pour rappel, un radar, un GSM ou un micro-onde utilise le même type d'onde (et d'énergie) que la lumière visible, simplement à une fréquence différente (plus faible). D'une certaine manière, un Radar est un Lidar fonctionnant entre 3kHz et 300GHz (radio) et l’œil est un Lidar passif fonctionnant entre 430 et 750 THz (lumière visible), si on considère que "lumière" renvoie à tout type de rayonnement EM étant donné qu'on doit préciser "visible" pour parler de ce que l'œil peut voir. Bien entendu, dans Lidar, "light" sous entend "visible light". De la même manière, le nom MICA EM, par opposition au MICA IR, n'a pas de sens d'un point de vue physique vu que l'infrarouge est aussi un rayonnement EM. Le nom MICA RF (radio frequency) a bien plus de sens.
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C'est la deuxième fois que je vois ce terme. Quelqu'un peut me dire ce qu'est un radar radio-photonique? Parce que si c'est un radar qui utilise des ondes radios et des photons, j'ai une nouvelle pour eux: c'est littéralement tout les radars depuis l'invention du truc...
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Je ne suis pas certain des avantages et désavantages du design a manche central, mais d'après ce que je peux voir, les F-15, F/A-18, MiG-35, Su-35S et Typhoon ont tous un manche au centre. Rafale, F-16, F-22 et F-35 ont des manches sur la droite.
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En soi, tu auras beau t'amuser à chercher, il n'y a pas grand chose qui soit potentiellement compatible avec le Queen Elizabeth, le seul super-porte-avion STOVL au monde...
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A mon sens, il est important de garder une certaine diversité dans l'offre européenne, en termes d'avions, de radars, missiles, fusils, canons, véhicules, bateaux, etc et d'éviter à tout prix les monopoles, même si je sais que beaucoup sur le forum aimeraient voir tout le monde se joindre en adoration devant trinité Dassault-Safran-Thales France. A ce titre, j'apprécie pas mal de voir un projet concurrent au SCAF mené par la Grande-Bretagne, potentiellement en coopération avec un autre européen (Suède ou Italie). Les autres pays pourraient alors rejoindre le projet qui leur convient plus, qu'ils complémentent le plus, etc. Ceci dit, encore faut-il que les deux projets aboutissent et je doute que les Anglais aient pour le moment les moyens d'engager autant de moyens sur un projet militaire. A moins que... 350M GBP vous avez dit? Ça ne rappelle rien?
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Je te renvoie au début du fil (autour de la page 6) pour ça. Moi, j'avais dit "Brise".
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Ce projet n'est pas Italo-Britannique. Si Leonardo est impliqué, je pense que c'est la branche de BAE que Leonardo a racheté il y a quelques années (donc une branche britannique) plutôt que tout le groupe Italien ou même le gouvernement italien. Pour l'instant, aucun partenariat n'a été annoncé avec un quelconque pays européen même si on parle de la Suède
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Actualité ,principales commandes et MCO du navaliste Naval Group Ex DCNS/Thales/Piriou/CMN/
mehari a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Anti-Navire Léger -
[Identification matériel militaire] Qui sait ce que c'est que ce machin là?
mehari a répondu à un(e) sujet de Tallmike dans Quiz identification
En lisant des articles sur mil.be, je suis tombé sur cette photo: Or, je ne reconnais pas le lanceur à l'image. La photo a été prise en République Tchèque lors d'un entraînement, apparemment seuls, du 12/13 de Ligne. A ma connaissance, ça ne correspond pas à des éléments actuellement en service dans l'armée belge ou tchèque. Quelqu'un a une idée? -
Je crois qu'on peut le voir de deux manières différentes. Churchill a déclaré qu'il fallait créer des United States of Europe mais aussi qu'entre l'Europe et le large, la Grande-Bretagne choisirait toujours le large. Il aurait par ailleurs été plus partisan de la méthode "unioniste" (intergouvernementale avec entités consultatives) que "fédéraliste" (celle qui a été choisie et puis constamment modérée). Ceci pourrait signifier soit que Churchill était pour une union continentale mais ne voulait pas que son pays y rentre ou alors il était en faveur de l'adhésion de son pays mais savait très bien que sa classe politique (encore plus à l'époque où l'empire est toujours là) ne suivrait pas.
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Il dit rien. C'est pas son armée et pas ses soldats mais ceux de l'Union. Si le gouverneur de Californie dit qu'on ne peut pas déployer ses soldats en Irak, ça veut pas dire que la 1e Marines ne va pas partir. Le président/gouverneur d'un état fédéré (parce qu'à ce moment là, on est plus vraiment un état: plus d'armée, plus de politique monétaire, plus de politique étrangère, des forces de sécurité ayant probablement un équivalent européen, etc.) n'a rien a dire sur ce qui ne ressort pas de ses compétences (ou plutôt, il peut dire ce qu'il veut, ça n'aura pas d'impact concret avant les prochaines élections). Si l'armée est toujours de son ressort, alors on est encore dans un modèle foireux comme le modèle actuel et rien ne sera décidé sans unanimité au Conseil. Du coup, si le Conseil dit oui mais qu'il dit non, c'est un faux cul parce que quelque part, il aura dit oui. Le Parlement peut alors dire ce qu'il veut, ce n'est pas de son ressort. Concernant la neutralité des Suédois (ou des Finlandais ou Autrichiens ou ...), il est évident que si il existe encore une Suède, celle-ci ne peut pas, à moins de réviser sa neutralité, participer à une UE prétendant avoir une politique étrangère un minimum unie et active. Au pire, ils prendront l'opt-out.
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Il y a une erreur dans ton raisonnement: si les armées sont mutualisées et passent sous contrôle du Parlement européen, les états n'ont plus d'armée. Si les états n'ont plus d'armées, les chances sont faibles qu'ils n'aient par ailleurs quasiment plus de politique étrangère (outre ambassade de promotion du tourisme/coopération au développement/etc.). Autrement dit, le seul pouvoir de décision que les états gardent sur ce sujet est, au mieux, un Sénat européen élu, au pire un Conseil européen condamnant l'Europe à l'autodéfense. Pour prendre une analogie, imagine que les députés français puissent voter sur une intervention à l'extérieur et que les députés d'Occitanie votent contre, ça ne veut pas dire que soudainement, les unités basées là-bas ne devront pas participer. Pareil ici, si le Parlement européen vote une intervention, les soldats des forces armées européennes seront déployés, qu'ils soient nés à Huy, Orléans ou Münster. Dans le cas où les Etats membres gardent contrôle sur leurs forces armées, il n'y a pas lieu à parler de forces armées européennes et les seules interventions européennes qui seront décidées le seront avec l'accord du Conseil européen et donc des Etats membres, la question ne se pose donc pas non plus. Je pense que si les paras étaient morts au combat et non assassinés, le choc aurait été moins grand. Ici, il est vrai que personne ne veut revoir ça et aucun politicien belge ne veut être responsable du "nouveau Rwanda".