mehari
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Il était donné pour moins cher mais à ma connaissance, il n'y avait rien d'intégré dedans. Une fois qu'on fait rentrer tout l'équipement, ça fait une différence. Après, même si il est moins cher, ça ne veut pas dire que son emploi est à la portée du 61 RA. C'est un plus gros appareil, et par conséquent les besoins en personnel sont différent. Pour prendre une comparaison MQ-1C Predator par rapport au Reaper, le Predator s'opère dans l'US Army à raison de 12 appareils par compagnie (|) tandis que le Reaper s'opère dans l'US Air Force à raison de 12 par escadrons (||).
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Peu probable. L'Aarok est 5 fois plus gros que le Patroller (similaire au Reaper). On est pas du tout sur la même catégorie de système.
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Clem s'est trompé je pense, et voulait citer @hadriel. On ne parle pas d'autre chose. On parle de la même chose sauf que vous insistez à limiter la discussion aux seuls engins brouillables. Alors, oui, forcément, si on se limite à ça, les brouilleurs vont fonctionner. Sauf que ça oublie que certains vont utiliser ce brouillage comme un phare pour viser la frégate avec une attaque saturante contre laquelle elle ne sait pas se défendre sans utiliser ses moyens hard kill qui vont rapidement s'épuiser. Et ce n'est pas une technologie hypothétique mais bien une technologie maîtrisée. D'ailleurs, il n'y a pas plein de missiles anti-navire qui utilisent du home-on-jam? C'est quoi la parade contre eux (outre l'Aster)?
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Mauvais exemple vu que la balle de fusil n'a pas d'intelligence la guidant (oui, c'est insensible au brouillage mais c'est pas tout à fait pareil). Pour ce qui est des trucs comme les Harpy. Imaginons un papillon de nuit. Il est attiré par la lumière des lampes. Il se fout pas mal de l'information portée par la lumière, c'est la lumière elle-même qui importe. Ainsi changer la couleur émise par la lampe ne va rien changer, seul l'éteindre fonctionne. Tu ne peux pas perturber quelque chose qui renifle les émissions EM en lui balançant plus d'émissions EM. Tes seuls espoirs sont de leurrer en créant une source d'émissions séparée du navire ou de tout éteindre et attendre que ça passe (ou d'envoyer de l'EM d'intensité telle que tu grilles le senseur mais là on est plus dans le brouillage mais bien dans l'armement à énergie dirigée).
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Pour compléter, une frégate à laquelle il manque son radar, c'est un mission kill. Dans le meilleur des cas, elle se trouve dans un groupe dont la couverture radar est suffisante et elle peut asservir son système de combat au reste du groupe pour que celui-ci utilise ses missiles et équipements (plus l'hélicoptère est toujours là). Sinon, c'est retour au port et ça suppose que l'adversaire laisse la frégate rentrer au port. Mettre le radar hors d'état de nuire et suivre avec un anti-navire plus classique est aussi une possibilité. Elle pourrait être détectée et suivie. Le problème est d'engager et on ignore si le 76, tel que configuré actuellement sur les FREMM 1 à 6, est effectivement capable d'engager une cible de ce type. FDI et FREMM-DA ont normalement une conduite de tir radar ce qui facilite la chose. Mais avec un seul canon, il est possible de lancer suffisamment de munitions à la fois sur le problème pour le faire disparaître.
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C'est des Harpys dont je parlais
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Ce qui pose la question de ce qu'il va se passer quand quelqu'un va mettre un home-on-jam sur une munition rôdeuse. La genèse des munitions rôdeuse, c'est l'anti-radar après tout...
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Ce que tu décris n'est pas un Ascalon. C'est juste un canon de 120mm NATO en plus léger dont les performances sont supérieures à celle du M256, lui-même un système déjà inférieur aux CN120-26 et Rh120 L/55. L'Ascalon est un système tirant des munitions "télescopée" ou semi-télescopée. Une version 120mm suivrait cette architecture et serait fondamentalement incompatible avec un canon de 120mm NATO. On est sur deux projets aux objectifs très différents.
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Pour quoi faire?
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Si je me souviens bien, la convention dans ce genre de truc est d'attribuer une part du workshare à des pays plutôt qu'à des boîtes. Les compagnies reçoivent ensuite des tâche en fonction de ce qu'elle font et du pays auquel elles appartiennent. La France reçoit donc ~33% du workshare, qui est à diviser ensuite entre ses différentes compagnies. À moins que Leonardo et Rheinmetall n'aient beaucoup de filiales françaises, ils ne toucheront pas au workshare français. Après bien sûr, le workshare français est à diviser entre différentes boîtes et Thalès, Safran et d'autres vont essayer de tirer leur part du gâteau. Par ailleurs, de leur point de vue, si Rheinmetall rempli toutes les tâches que Nexter ferait normalement, ils y gagnent vu que ça veut dire plus de travail pour eux. Cependant, même si le MGCS était 100% franco-français, Nexter ne ferait pas 100% du travail et devrait sous-traiter à d'autres compagnies (Thales, Safran, quelqu'un pour les moteurs, etc) parce que Nexter n'est pas une compagnie assez diverse pour faire tout ça). Donc non, la France ne va pas faire 10% de 1000 chars. Elle va faire 33% de 1000 chars. Nexter pourrait finir avec 10% ou moins de ces 1000 chars mais seulement parce que Thales, Safran et autres se sont barrés avec les 23% (ou plus) restants. Et si mes maths ne me trompent pas, 0.33×1000 > 250. Si on part bien sur une répartition 33/33/33. Sans compter que KNDS (dont Nexter fait partie) va probablement être la plus grosse boîte dans l'affaire à cause de la combinaison de KMW et Nexter jouant dans deux pays.
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Ou à l'inverse avec plus d'unités produites. C'est une question de point de vue.
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C'est une façon très orientée de voir la chose. Les QE sont des portes-aéronefs multi-fonction et la possibilité d'y accueillir des drones MALE peut être un atout. À côté de ça, il font toujours voler des F-35B, des Merlin, des Chinook, des Apache, etc. Et je suis sûr que si vous pouviez échanger quelques Rafales contre des MALE pour certaines missions sur le CdG, vous le feriez. Le vrai problème est que l'airwing des QE est limitée à un maximum de 36 F-35 et que la Royal Navy va opérer ses navires principalement à sous capacité d'un point de vue aérien. Est-ce qu'un CATOBAR aurait résolu la situation? Pas forcément si ces choix sont avant tout économiques. Par ailleurs, pour ce qui est du débat CATOBAR/STOBAR/STOVL, je ne pense pas qu'il y ait grand monde qui suggère le remplacement du CdG par un appareil STOVL. Le STOBAR doit au moins être considéré, même si il n'est pas retenu (foncer sur une solution sans considérer les autres n'est pas un bon design process), mais, au final, ça dépendra des caractéristiques des appareils qu'on veut mettre dessus, à savoir le NGF, ses drones et tout ce qu'il y a autour. Par contre, l'usage de systèmes STOBAR/STOVL en auxiliaire du PANG sur le remplacement des Mistrals est aussi à considérer.
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Les dernières versions du 76mm ne sont pas pénétrantes. Pour celles qui sont sur les FREMM, il semble que le 76mm se trouve sur une zone rehaussée. Quant à l'espace occupé par deux hélicoptères au lieu d'un, je crois qu'on avait dit que la Marine française avait fait le choix de plus d'espace disponible dans le hangar (facilitant les opérations de maintenance par exemple) par rapport aux italiens mais je ne pourrais pas d'où je tiens ça.
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Ils l'ont fait. Mais la couverture du truc, c'est ~7km et je crois que c'est assez orienté C-RAM comme système. On ignore les performances contre des cibles plus classiques. Mais clairement, si on peut faire un SR-SAM capable de C-RAM et relativement peu cher, ce serait le top. Surtout que je crois qu'on est un peu nulle part de ce côté là en Europe (Rheinmetall market le Skyknight mais c'est émirati comme truc). Sinon, simplement remplacer les Aster 15 par des CAMM/CAMM-ER et utiliser exclusivement l'Aster 30 pour les cibles à plus haute valeur augmenterait déjà les réserves de munitions à bord et coûterait moins cher, sans compter les solutions mentionnées précédemment (CIWS, laser, conduite de tir pour le 76, Mistral, etc.). Le problème est qu'on va devoir faire des convois assez petit pour entrer dans la Mer Rouge si on ne veut pas avoir à gérer une bulle complète pour laquelle seuls des Aster 30 feront l'affaire. Même avec des missiles dédiés "bon marché", au plus on veut augmenter la taille de la bulle de protection, au plus on va payer.
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La critique n'est pas contre l'équipage. Je crois que la critique est contre la Marine qui ne crée pas de stock de réserve (on sait que les stocks d'Aster ne sont pas larges) et ne prévoit pas de solution d'engagement bon marché. C'est une situation où un adversaire peut saigner la Marine à blanc pour pas cher en vidant simplement son stock de missiles.
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J'avais manquer ce truc mais il faudrait au moins 4 Mistral à la place des 2 MMP pour quelque chose de crédible. Il faut voir si c'est possible. Et gaffe au contraintes de taille. Le Mistral est 56cm plus long que le MMP.
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On aura probablement pas la réponse très vite mais le scénario d'attaque qui s'est présenté ici n'est pas indicatif de la menace potentielle. Si quelqu'un décide un jour de lancer une vingtaine d'analogue au Harop/Harpy, est-ce qu'on a de quoi contrer? Par ailleurs, quelle est la vulnérabilité des brouilleurs aux senseurs anti-radiation? Limitée ou non, si elle est bien placée, elle peut être suffisante pour un mission kill. Une munition anti-radar du type Harpy n'emporte qu'une charge de 32kg mais, si elle frappe en plein milieu du radar, c'est un mission kill et une frégate qui rentre en France pour se faire remplacer son radar. Alternativement, si une frégate est forcée de dépenser ses 16 Aster, c'est aussi un mission kill et elle doit rejoindre un port capable de faire le ravitaillement. Dans les deux cas, elle devient extrêmement vulnérable à une attaque plus classique.
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En théorie, on peut coupler missile et canon si on veut mais il faut développer le système (et je ne pense pas que Nexter l'ait fait pour l'instant) et il y a aussi un problème d'espace. Vu la compacité du Narwhal, je me demande si l'espace qu'ils occupent n'a pas été designé au plus juste et permet le remplacement pas quelque chose de plus volumineux. On pourrait mettre le truc directement sur le hangar mais il faut faire gaffe à l'interférence avec le Terma Scanter qui s'y trouve aussi et pourrait du coup devoir être déplacé aussi.
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Le Simbad RC, c'est le summum du pansement sur la fracture ouverte. Si tu prends l'article cité par @Claudio Lopez, Cabirol parle bien d'attaque saturante de drones. Ça va être drôle de chercher à affronter une attaque saturante avec 2 missiles en batterie. Il faudrait un retour du Sadral ou alors aller chercher du côté du lanceur multi-usage de NavalGroup avec une combinaison de Mistrals et de roquettes guidées mais ça pose la question de savoir où on les met. On pourrait aussi chercher à remplacer les Narwhal par quelque chose capables de défense AA plus crédible voire doté de missiles en coaxial. La tourelle MSI Seahawk Sigma avec canon de 30mm Mk44 et LMM est une suggestion. Le canon n'est pas idéal pour de l'AA (la cadence de tir est pas énorme) mais les 7 LMM vont certainement aider. Alternativement, on pourrait demander à Nexter de faire une version du Narwhal avec roquette guidéé/Mistral. Ou alors, plutôt que d'aller chercher à ajouter des trucs en plus, on pourrait capitaliser sur les systèmes existants et chercher à doter le 76mm d'une conduite de tir correcte. L'upgrade de toutes les FREMM avec le STIR des FREMM AA serait une idée. On pourrait aussi chercher à intégrer les obus DART italiens...
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Et pourtant, dans cette même région, quelqu'un s'est donné la peine d'envoyer 9 missiles sur l'USS Ponce. C'est déjà arrivé et il n'est pas impossible que ça arrive encore. Et de l'autre côté, tous les senseurs du monde ne servent à rien si tu n'as rien pour taper ce que tu détectes derrière.
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On est un peu loin des capacités d'un Sea Ceptor, sans parler du CAMM-ER. Un Harop, ça vole à >400km/h mais je vois ce que tu veux dire. Cependant, ce ne sont pas les seules menaces qui traînent et l'envoi d'une masse de missiles de croisière n'est pas non plus un impossibilité. Edit: Note qu'on a critiqué la cadence de tir du Rapidfire par le passé pour de l'anti-aérien.
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Il n'y a pas de recensement linguistique en Belgique donc c'est sujet à extrapolation. En théorie, on est quelque part entre le 40-60 et le 45-55 (les germanophones étant globalement dans les décimales). Si on veut s'amuser un peu, 57.6% de la population vit en Flandre et 31.8% en Wallonie. Le reste vit à Bruxelles mais il est impossible de dire quoique ce soit dessus vu que Bruxelles est légalement bilingue. Bruxelles est saturée de résidents étrangers présents à cause des diverses institutions qui s'y trouvent (UE, OTAN). Il faut aussi décompter les habitants des communes à facilités linguistiques en Flandre et Wallonie, prendre en compte tout ceux qui n'habitent pas dans une commune correspondant à leur langue maternelle, etc. Sans compter les wallons qui ne sont pas francophones, les néerlandophones qui ne sont pas flamands (bruxellois néerlandophones), ceux qui se considèrent plus brabançons ou limbourgeois que flamands, etc.
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Plusieurs points: Au sein de l'armée, seules deux langues sont utilisées (français et néerlandais), la communauté germanophone étant trop petite pour soutenir ne fut-ce qu'une unité. Tous les officiers sont par ailleurs trilingues (FR, NL, EN), sans exception. Le degré de connaissance des deux langues d'usage interne doit également augmenter avec le grade. Le choix de la langue utilisée est dynamique, dans les éléments bilingues. Pour un discours, celle-ci est généralement alternée. Pour une réunion ou une discussion plus informelle, elle dépend des personnes qui sont présentes, de qui initie la discussion et ça peut changer en plein milieu aussi. Je soupçonne fortement que ce mode de fonctionnement soit d'application dans l'ensemble de l'administration fédérale. L'auteur du tweet n'est pas un membre du gouvernement ou d'une quelconque administration mais un journaliste de la VRT (la radio et télévision publique néerlandophone belge). Il écrit pour son public habituel (néerlandophone) et exceptionnellement pour un public potentiellement international, d'où l'anglais.
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Et pourquoi est-ce que vouloir donner un rôle "de cavalerie" à un char léger le transformerait en MBT? D'ailleurs, qu'est-ce qu'on entend par "rôle de cavalerie" en France? Parce que c'est aussi le problème. Un américain considérerait que le rôle de la cavalerie est la reconnaissance, la sécurité (contre-reconnaissance, screening, etc.) et peut-être le harcèlement. Ils séparent cet élément des opérations blindées pures qui est un rôle de combat, percée, exploitation dans l'arrière, appui feu en support de l'infanterie et création d'un effet de choc. Cependant, d'un point de vue matériel, le char joue dans les deux catégories vu qu'il participe aux missions de reconnaissance et sécurité de la cavalerie en plus des missions de combat, d'où la présence des Abrams dans les ACR, les Cavalry Squadrons ainsi que dans les Combined Arms Battalions. À ce titre, le MPF n'est pas un char léger du point de vue américain à cause d'une objection doctrinale à son usage en reconnaissance, même si il en est capable (ce qui est étrange car les futures Infantry Division ne devraient à priori pas avoir de capacité de reconnaissance en dehors du bataillon MPF). Je soupçonne d'ailleurs qu'il ne sera pas présent en nombres suffisants pour remplir le rôle de percée et d'exploitation (sauf si ils ont déviés du schéma initial avec la possibilité d'assigner le bataillon complet à une des brigades). Le M10 n'est pas un véhicule d'appui feu. C'est un char léger qu'on a décidé de n'utiliser que pour l'appui de l'infanterie.
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Armoured Engineering Vehicle (e.g, AEV 3 Kodiak, EBG) Armoured Recovery Vehicle (e.g. Bergepanzer BPz3 Büffel, AMX-30D)