mehari
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On notera que ce n'est pas toujours facile. Les bases dotées d'un champ de manœuvre (un minimum) important seront difficiles à placer à côté d'une ville. Le Camp San Gregorio (Espagne) est plus l'exception que la règle (même si il est extrême).
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Mais parfois j'ai l'impression que certains veulent nous renvoyer directement aux années 1930...
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C'est l'ironie de la Belgique: elle possède de grands ports et en dépend fortement (même si au final, pas plus que le reste de l'Europe) mais elle ne se considère pas comme une nation maritime comme le sont les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France ou l'Espagne, probablement à cause de la taille de ses côtes, de sa ZEE très faible et de son absence de territoires ultramarins. Même quand le pays disposait de colonies, il ne disposait pas de côtes (sérieusement, la RDC dispose d'une côte de 37km (moins que la Belgique)).
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La Turquie ne reconnaît pas l'existence de la RCh tandis que personne sauf la Turquie ne reconnaît la RTChN. C'est un des rares cas où un membre des Nations Unies n'est pas reconnu par un autre membre des Nations Unies. Les autres sont Arménie (pas reconnu par le Pakistan) Chine (11 états ne reconnaissant pas la RPC) Israël (28 états) Corée du Nord (pas reconnu par la Corée du Sud) Corée du Sud (pas reconnu par la Corée du Nord)
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Les RI ne sont pas à 4 CI normalement? Ou est-ce que les BCA sont des exceptions?
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À noter que la section "d'attaque électronique" n'est pas un élément de guerre électronique mais (si j'ai bien compris) une section de munitions rôdeuses (ou "télé-opérées"). Maintenant, explique donc ce qu'est une SAED, un GCM, un GCP, un GAEA et la différence entre les 4.
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Je suppose que ça dépend de ce qu'on appelle une "FOB" mais n'oublie pas que l'opération de quelque chose comme le SIRTAP implique le maintien d'une piste d'aviation (même si rustique), d'un peloton et de l'infrastructure pour un "système" de plusieurs appareils. Ce n'est pas forcément le genre de truc que tu déploies sur la base d'un SGTIA ou même d'un GTIA. Je pense que pour le support d'un GTIA, on est probablement plus dans la catégorie des TUAS, de préférence VTOL, comme ce que j'ai mentionné plutôt de manière détachée en provenance de la brigade (vu qu'il est improbable de pouvoir caser un unique appareil et le personnel requis sur chaque FOB). Pour le reste, les SpyRanger semblent indiqué pour le support organique des GTIA avec quelque chose de plus petit pour les SGTIA. En Belgique, on a pour l'instant une combinaison de Raven, Puma et Integrator/Blackjack au sein du bataillon ISTAR (JtP/ChÀCh) et des équipes UAV sont systématiquement attachées au éléments déployés (équivalent à un SGTIA en général). Une commande en cours de Puma signifie que les Raven actuellement en service vont être reversés dans l'infanterie et à l'avenir, il est prévu d'avoir 1 élément 4copter/µdrones par peloton, 1 élément Raven par compagnie et 1 élément Puma par bataillon (les commandes de µdrones sont en cours).
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Moins l'appui direct et plus la possibilité de tirer à l'horizontale voire un peu en dessous. L'élévation est dans l'intervalle[-5,+85], ce qui peut être utile contre un appareil approchant à basse altitude, surtout si le système est sur un promontoire pour augmenter son champ de tir. C'est certainement que la proposition de 40CT sur camion, même si ça induit son lot de complexité.
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J'ai un peu du mal avec cette partie là. Un MALE de 1t me semble assez contraignant pour un élément bataillon (sans parler de la compagnie). Pareil pour un élément de 3-5t à la brigade. Attacher un élément MALE à une brigade en opération "fixe" comme au Mali ou en Afghanistan est une chose. L'attacher à une brigade en mouvement en HI en est une autre. Les US considèrent le drone de brigade comme étant le RQ-7 Shadow (200kg), bientôt remplacé par un appareil plus léger (vraisemblablement ~100kg) et surtout VTOL. Les divisions de leur côté disposent d'une compagnie de MQ-1C de 1600kg et de capacités aéro assez larges en général (Combat Aviation Brigades).
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"Jusqu'à 40h" pour l'Eurodrone contre ">30h" pour le MQ-9B Sea Guardian et "30h" pour le MQ-4C Triton mais il faut voir ce que ça inclut en tant que payload dans chacun des cas pour faire une comparaison propre. Note que l'autonomie allongée peut être utile si le territoire est vaste et peu peuplé comme la Polynésie française.
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
mehari a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Si tu augmentes le nombre de brigades mais diminue la taille de celles-ci, le problème peut s'annuler. Ça suppose qu'il faille effectivement une batterie par bataillon de mêlée, ce qui n'est pas forcément le cas. La "norme" OTAN est de 3 à 4 bataillons de mêlée par brigade, avec un bataillon d'artillerie à 3 batteries, généralement avec 6 obusiers/batterie (US, Italie, Espagne, Pologne (dans une certaine mesure), Pays-Bas, Norvège (plus ou moins), Suède, etc.). Souvent, le 4e bataillon est un élément de cavalerie parfois remplacé par un élément de reconnaissance de la taille d'une compagnie ou par bataillon/régiment de cavalerie divisionnaire. Les larges brigades pouvant aligner 4 à 6+ bataillons (en ajoutant les éléments de réserves) sont un truc qu'on retrouve plus en Allemagne, au Royaume-Uni et en France (même si d'autres pays disposent de ce type d'arrangement). Dans le cas de la "brigade OTAN" (définie comme 3 bataillons de combat à 3 ou 4 compagnies et 1 bataillon de cavalerie), on peut considérer que les bataillons de cavalerie et artillerie sont là pour supporter la brigade (les escadrons de cavalerie servent à former l'écran de la brigade et fournissent le renseignement, l'artillerie fournit l'appui feu lorsque requis mais aussi les feux offensifs) et chacun des bataillon de combat dispose de ses éléments de reconnaissance et artillerie pour agir de son côté (sous la forme d'un peloton de reconnaissance et d'un peloton/batterie de mortiers). Lorsque la brigade se divise en GTIA (ou équivalent), elle en forme 3 et chacun reçoit une compagnie de cavalerie et d'artillerie pour son augmentation. Du coup, il n'est pas forcément nécessaire d'avoir 5 batteries pour 5 Rgt, si on considère que la brigade ne doit pas fournir d'appui à 5 GTIAs (je crois que ce n'est pas le cas pour l'instant). Par contre, il faut pouvoir fournir des mortiers de 120 en suffisance (soit organiquement, soit par délégation). Un problème qui semble en passe d'être réglé même si tous ne seront pas mécanisés. Si on reprends l'exemple du projet 7e DMR, la brigade disposait de 3 régiments interarmes (AMX-13+AMX-VTT), 1 régiment de cavalerie (Panhard EBR), 1 groupe d'artillerie (batteries attachées à chacun des RIA). Normalement, le RC disposait de 3 escadrons, tout comme la brigade disposait de 3 RIA. Lorsque l'Armée décida d'augmenter la taille de la 7e DMR à 4 RIA, un escadron de cavalerie additionnel fut ajouté au RC (note que le 4e RIA ne fut jamais ajouté et la 7e DMR n'a jamais été déployée comme telle). Enfin, si on considère que la brigade ne déploie que 4 GTIA, on notera que si on a pas 4 batteries à attacher, on a bien 4 pelotons. Si la batterie peut pleinement se diviser en deux (i.e. deux élément de ravitaillement et deux postes de commandement), le contrat est plus ou moins remplis. Sinon, on peut aussi augmenter le nombre de batteries mais diminuer leur taille. Pour autant que je puisse dire, la batterie de 8 est assez récente vu qu'en 1989 et dans les années 50-60, les RA opérait avec des batteries de 6. Donc, on pourrait avoir 4 batteries de 6 obusiers par brigade (4×6×6=144 obusiers, plus la réserve et la formation). Côté allemand, il faut considérer qu'ils prévoient de créer 5 bataillons d'artillerie de 0 pour supporter leurs brigades et leur division légère et qu'ils prévoient de maintenir une artillerie divisionnaire (sans compter l'artillerie fournie la Brigade Franco-Allemande). Ça leur fait un total de 9 bataillons à fournir, même si il y a des MLRS qui traînent là dedans. -
Il faut voir ce qui est inclus dans le prix proposé. Si il faut ajouter à ça le coût des senseurs, des systèmes de communication, des pods, etc. pour rendre le système utilisable, ça pourrait être différent. On verra bien. Cependant, le Patroller va continuer à avoir un sens vu son empreinte plus faible (en théorie). Un engin de 5t impose des contraintes différentes de celles d'un d'une tonne.
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Ça ressemble à ça mais si il le tire dans cette configuration, il va y avoir des morts. "Clear backblast", tout ça...
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L'Aarok est dans une catégorie assez différente, non? Plus proche du MQ-9 que du Patroller. C'est quoi les alternatives dans cette catégorie? Leonardo Falco?
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Il est difficile de manœuvrer des missiles à ces vitesses sur des intervalles de distance aussi courts. Ça te limite à du LOS ou du quasi LOS. Sauf si quelque chose comme le MRM-KE permet d'atteindre les vitesses escomptées mais je n'ai pas d'informations à ce sujet. Sur ce point là, je suis d'accord, raison pour laquelle j'en mets quelques-uns par compagnie mais pas vraiment dans les pelotons.
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Il reste à voir ce que cet effecteur sera mais à ma connaissance, on est plus sur du LOS. Si on parle bien d'un missile hypersonique, la manœuvrabilité sera probablement trop faible pour permettre un bon usage NLOS. Ceci dit, l'artillerie ne rend pas le missile NLOS inutile. Le MMP par exemple garde son utilité et on peut se demander si on ne verra pas un lance-missile de ce type sur la tourelle du char comme ce qu'on peut voir sur le projet K3 ou sur KF-51 (ainsi que quelques projets de chars légers). Des éléments NLOS de compagnie ne sont pas à exclure vu que ça réduit la boucle de décision et communication (pour sortir une frappe LRM, il faut contacter l'artillerie divisionnaire qui doit autoriser le tir, frapper sur coordonnée GPS à une distance de 70km (voire plus)). C'est pas le genre de truc que tu sors de ton chapeau pour une frappe légère. Mon plus gros problème est l'organisation du peloton et la facilité de dispersion de celui-ci. Dans un peloton "uniforme", il est assez aisé de disperser les éléments pour les attacher à des pelotons d'infanterie ou pour former un écran, vu que tout a des capacités identiques. Si on commence à avoir des mix canons-missiles, ça complique la donne. Une solution serait d'avoir des éléments de compagnie qui soient déplacés en fonction de la situation. Par exemple, Coy Blindée QG de Coy Char de CO Char de XO Véhicule de commandement/transmissions (Coy NCO) Véhicule porte-drone/C-UAS/porteur NLOS (en fonction de ce qui est choisi sur ce véhicule in fine) Section de maintenance/recovery Ambulance 3 Pelotons blindés 4 véhicules canons Section missile 2 véhicules missiliers C'est juste une idée bien sûr mais il y a plus dans un char que la simple capacité à détruire d'autres chars et ça doit être pris en compte.
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Si tu veux retourner à la situation pre-1945, tu peux. On a vu que ça marchait super bien. Dans ce cas, autant supprimer la marine. La fonction de garde-côte peut être remplie par quelques patrouilleurs et la défense côtière par quelques batteries de Marte-ER à terre, des hélicoptères et les chasseurs. Et si tu veux couvrir les sous-marins passivement, on peut ajouter des senseurs au fond de la Mer du Nord. Notre zone n'est pas super large donc ce serait assez simple à couvrir.
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Pour faire quoi? La Belgique a une ZEE ridicule à défendre, la plus petite de toutes les ZEE de l'Union Européenne à l'exception de la Slovénie et la 144e au monde (sur 152). Nous sommes par ailleurs entourés d'alliés qui ont un intérêt à garder nos ports ouverts (parce que si Anvers ou Zeebruges sont fermés par blocus, Rotterdam, Londres, Southampton ou le Havre le sont aussi) ce qui fait qu'on pourrait en fait ne même pas s'encombrer d'une marine. Du coup, les seules missions qui restent le sont sur des théâtres plus lointains, comme le maintien du traffic maritime vers l'Amérique du Nord (en temps de guerre) ou vers le reste du monde (en temps de paix). Ce qui veut dire contre-piraterie dans des endroits très éloignés (Golfe d'Aden, Golfe de Guinée) par exemple. Dans les deux cas, ce ne sont pas des missions que nous entreprenons seuls et donc la Marine est condamnée à agir en coalition au profit d'autres pays. Je ne sais pas si ça fait partie d'un engagement auprès de l'OTAN mais du coup, fournir des combattants de surface à des flottes néerlandaises, françaises, US ou autres est un objectif raisonnable. C'est certainement avantageux en termes de politique étrangère et ces deux frégates remplissent le contrat. Est-ce que c'est le meilleur choix? Peut-être pas mais c'est un choix qui remplis nos engagements et c'est ce qu'il faut. S’équiper à l'Israélienne en revanche ne rempli pas ce contrat vu que la portée ne nous permettrait tout simplement pas d'arriver sur le théâtre d'opération, encore moins d'y patrouiller (sans compter les capacités bien plus faibles de détection ASW). C'est très bien si tu veux patrouiller la Méditerranée Orientale ou la Baltique mais ce n'est pas du tout ce que nous cherchons à faire.
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Tu te limites à certaines définitions du régiment ou du bataillon alors que celles-ci peuvent varier de pays en pays, de branche en branche voire d'arme en arme. Comme je le dis, au Royaume-Uni, un régiment de l'infanterie est composé de bataillons tandis qu'un régiment de la cavalerie ou de l'artillerie est une unité équivalent au bataillon. De même, il faut noter qu'un bataillon n'a pas forcément la même taille selon les fonctions. L'exemple le plus criant peut se trouver aux US avec un peloton de marines à 43 personnes tandis que le peloton de blindés de l'USMC en avait 16. Autre exemple à noter, l'USN a une définition différente du Wing et du Group par rapport à l'USMC et à l'USAF. Au final, ce genre de considérations sur la nomenclature n'a d'intérêt que si elle contredit la convention s'appliquant à une unité donnée sans justification. Or, dans ce cas-ci, il n'y a pas de convention vu que la Marine n'avait pas d'unité de ce type avant.
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Ça dépend de comment tu envisages un "régiment". Le régiment américain ou d'infanterie britannique va chercher dans les milliers mais le régiment français ou britannique (hors infanterie) est plus petit. On est toujours à ~1000 dans les branches de mêlée en France mais pour le reste, c'est plutôt quelques centaines.
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Bonne capacité ASW (c'est un CAPTAS 4) mais plus grosse (>8000t), plus demandeuse en équipage, moins capable en AAW, plus chère, etc.
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Les senseurs placés sur le navire ne sont pas non plus comparables. On est sur un radar inconnu mais probablement du calibre du NS-100 (ou du SMART-S Mk2) côté turc et sur un système bibande avec une portée supposément plus large du côté de chez nous ce qui impose des demandes en termes de puissance électrique, systèmes de refroidissement et de capacité de traitement de signaux. Plus important, les frégates BENESAM disposeront d'un VDS/TAS ce qui n'est pas le cas des Istanbul (sonar de coque uniquement). D'autres facteurs ne sont pas aussi facilement examinables. Le confort des équipages en est un (les turcs ont des équipages (partiellement) conscrits et quasi exclusivement masculin), tout comme la taille des réserves à bord, la taille du hangar (prévus pour des hélicoptères de même taille mais quel est l'espace disponible autour de ça), l'emport d'un UAV additionnel, etc. Je m'étais posé la même question en comparant les FREMM et les Gorshkov russes et c'est plus ou moins la réponse que j'avais reçu. En ce qui me concerne, je m'interroge sur le choix des senseurs par rapport à l'équipement à bord (est-ce qu'un NS-100 n'aurait pas été suffisant?) mais je suppose qu'ils veulent faire de la fusion de senseurs avec le reste de la flotte.
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16 cellules est beaucoup si on considère que ce sont des ESSM dedans, que la frégate n'a pas de missions AA à remplir et que nous n'utilisons pas de LACM ou de missiles porte-torpilles. 16 cellules, ça fait 64 ESSM prêts au tir. Auxquels il faut rajouter les 21 RAM (et le 76mm et les 2 40mm). Ça fait un certain paquet et même si ce n'est pas ce que j'aurais préféré, c'est beaucoup mieux que ce qu'on trouve à bord des navires de certains autres pays...
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C'est une question de perspective. Toutes les catégories de navires prennent du poids de nos jour. Regarde ce que les FREMM remplacent.
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Une troisième frégate est effectivement un meilleur plan. Ça coûte moins cher en terme de personnel aussi. Alternativement, on peut regarder du côté d'un navire de soutien additionnel ou d'un motehrship UAV/USV/UUV au profit de la flotte BENESAM ou d'une flotte UE ou OTAN.