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mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. Je pense qu'il y a un point à soulever quand on parle des Marines: leurs groupes sont énormes. Les nouvelles squads (dans les futurs bataillons de combat littoral) comportent 14 personnes: Chef d'escouade Assistant 2 teams de 6 Dans ces conditions, ils peuvent se permettre de donner un rôle UAV à l'assistant. Ce n'est pour l'instant pas explicite mais on sait qu'ils envisagent que l'assistant soit formé Joint Fires Observer (JFO) et que l'escouade reçoive des drones et des munitions rôdeuses (sans précisions là dessus) donc ce n'est pas forcément absurde. Sinon, si il faut absolument mettre une 9e personne dans le véhicule, en Chine, les conducteurs d'APC des bataillons HIMOB ont le double rôle conducteur/gunner RWS. Je doute que ce soit une bonne idée mais ça vaut la peine de le garder à l'esprit. Cependant, je crois que l'idée de g4lly est meilleure. En attendant, commençons peut-être par proprement équiper les compagnies et pelotons en drones avant de parler d'en équiper les groupes. Le NX70 est bien pour les groupes MMP mais il serait probablement aussi très utile pour les pelotons de combat. Au niveau de la compagnie elle-même, quelque chose du style du RQ-11 serait probablement intéressant aussi. Enfin, plutôt que le NX70, des Black Hornet Nanos pourraient être plus intéressants au niveau du groupe, au vu de leur masse et volume.
  2. Je suppose que c'est mieux que rien mais je pense que ce genre d'armement sur un MALE est un gâchis. Il faudrait créer une famille de micro-munitions guidées comme les MAM turques. Si j'ai bien compris, ils les ont créées en prenant une missile ou une roquette, éliminant le bloc propulsif et en plaçant les surface de contrôle nécessaires. La MAM-C est basée sur une roquette CIRIT (70mm), la MAM-L sur un missile UMTAS (Mizrak-U). Ça donne une munition légère, plus courte, ce qui augmente le nombre qu'ils peuvent emporter et elles peuvent servir sur UAV plus légers aussi. Textron avait fait pareil avec le LMM de Thales pour créer les Fury. Une version Thalès partirait d'une roquette de 68 ou 70mm, en récupérerait la charge (4.3kg pour la FZ71 HEGP) et le module de guidage mais modifiant les contrôles pour fournir de la portance au passage. Pour le plus gros, on partirait d'un Akeron LP mais il faudrait remplacer le guidage par un simple récepteur pour guidage laser semi-actif. Certes, ça paraît anecdotique pour un appareil du calibre de l'EuroMALE mais ça permettrait de réutiliser les munitions sur Patroller ainsi que d'augmenter l'emport ou diminuer la charge. Plus spécifique, les US ont aussi créé la GBU-69/B SGM qui est une bombe planante de 27kg. La portée est de plus de "20miles" soit probablement 32 à 40km. Plus cher mais également intéressant. On notera cependant que les Turcs ont poussé leur concept plus loin avec la MAM-T basée sur une roquette TRG-230 à laquelle ils ont ajouté un kit de guidage et des ailes pliantes pour en faire une bombe volante de 94kg. On pourrait faire pareil avec des roquettes M31 mais je crois qu'ici il serait plus simple de juste prendre le SmartGlider de MBDA. Il faudrait aussi être plus ambitieux sur la gamme d'armes embarquées. Pourquoi se limiter à des ATGM alors qu'on pourrait embarquer quelques AASM, Marte-ER voire Exocet, missile anti-radiations (si on en fait un un jour) voire un missile de croisière (ou deux)? Mais bon, réjouissons-nous au moins de les voir équipés... L'Akeron-LP est prévu pour 20km max, d'après MBDA. Tout dépend de l'altitude de largage bien sûr.
  3. Peut-être qu'il parle de l'Oblast. Cette tendance ukrainienne a donner le même nom à absolument tout est assez perturbante...
  4. Difficile à dire vu que ça dépend du BTG. Le BTG est formé en attachant une compagnie d'un type à un bataillon d'un autre. Un BTG de fusiliers motorisés se voit par exemple adjoindre une compagnie de chars. À ma connaissance, les régiments et brigades de fusiliers motorisés formant ces BTG peuvent être soit sur BMP, BTR (APC et IFV) ou sur MT-LB. Additionnellement, le BTG reçoit des obusiers autopropulsés (tous chenillés en Russie) et des Grad (sur roues), de la défense AA (Pantsir, Strela-10, Sosna, Tunguska) où ça varie et divers éléments d'appui où, de nouveau, ça varie. Plus les inévitables camions.
  5. C'est plus compliqué que ça. Le BTG est l'organisation normale de l'armée russe pour le déploiement et n'est au final pas très différent du modèle GTIA français: on prend des bataillons mono-armes dans la brigade et on mélange les éléments pour créer des unités interarmes. Dans ce cas-ci, un BTG de fusiliers motorisés sera formé en lui attachant une compagnie blindée, plusieurs batteries d'artillerie (obusiers et MLRS 122mm), etc. Cette philosophie est utilisée en France, Grande-Bretagne et dans la plupart des pays en fait. Les seules exceptions auxquelles je peux penser sont les US, la Suède, la Norvège et la Chine (et encore dans le cas US au moins, il reste un paquet de personnel attaché (observateurs d'artillerie, sapeurs, etc.). Cependant, là où chaque GTIA et SGTIA français passe par une période d'entraînement pour se rôder avant tout déploiement, les Russes se sont déployés directement. Par ailleurs, comme tu le mentionnes, ils ont du mélanger toutes leurs unités pour éliminer les conscrits. J'ignore à quel niveau ce mélange à du se faire mais ça a du compliquer les choses. Plus important, au début du conflit en tout cas, les BTG se sont déployés en tant qu'unités indépendantes. Je ne sais pas exactement si elles étaient attachées à des divisions ou des armées directement mais ça a fait que le micro-management était la norme. Par ailleurs, et je pense que ça va être un des principaux RETEX de ce conflit, la boucle d'appui feu ukrainienne est beaucoup plus rapide que ses équivalents russes et occidentaux. Les Ukrainiens sont simplement capables d'appeler de l'appui feu très rapidement sur des positions spécifiques alors que les Russes sont moins réactifs à ce sujet. Apparemment, nos boucles sont contraintes pas l'expérience de la basse intensité demandant une examination plus approfondie des demandes de feu pour éviter les pertes civiles et donc plus lentes (je n'ai plus les chiffres exacts mais ils sont dans le fil quelque part). Enfin (et c'est un point qui ne s'applique qu'assez peu aux Ukrainiens), les forces aériennes Russes seraient assez peu intégrées aux forces terrestres rendant l'appel de CAS difficile. Je pense que c'est plus VBL et AML qu'AMX-10RC. Le post précédent décrivait des Jeeps et un Kozak ce qui voudrait dire des VBL ou des VLFS couplés à un VAB ou un Sherpa APC. On pourrait imaginer que les Jeeps montent/emportent des HMG et/ou des ATGM tandis que le Kozak porte une section d'infanterie pour fournir du volume. Les Jeeps ouvrent la marche et s'assurent que l'APC passe pour ensuite couper la route là où c'est nécessaire. Un véhicule type CRAB pourrait aussi être envisageable mais je pense qu'on est vraiment plus sur des groupes VBAE que Jaguar. L'emphase est sur le léger. Si la masse était plus importante, le Kozak aurait probablement été remplacé par un BTR, mieux équipé.
  6. Il doit y avoir quelques unités en Arménie, non? Plus les unités en Géorgie qui ne peuvent pas vraiment être déplacées. Si je ne me trompe pas, je pense que c'est la responsabilité des 49e et 58e Armées
  7. Plus une forme de garde nationale à l'Américaine je pense. Des unités militaires de réserve établies sur un territoire spécifique. Contrairement à la garde nationale, ce sont uniquement des unités légères, ne dépendent pas des gouvernements régionaux et ne sont pas disponibles pour déploiement extérieur mais c'est l'idée.
  8. Peut-être mais c'est à mon avis en partie dû à la structure de force ukrainienne. Chaque brigade (4-5 bataillons de mêlée) compte un groupe artillerie avec 2 bataillons d'obusiers, 1 bataillon anti-char, 1 bataillon MLRS donc ils partent d'emblée avec une artillerie puissante pour chaque brigade. Mais chaque commandement régional dispose d'une brigade d'artillerie avec 3-4 bataillons d'obusiers, un bataillon anti-char, un bataillon de reconnaissance d'artillerie, un bataillon d'infanterie (sécurité probablement), une compagnie du génie, un peloton CBRN et des éléments logistiques. Si ils veulent, ils peuvent déplacer ces éléments si ils le veulent sans dégarnir des brigades de leur artillerie et d'avoir une bonne présence sur plusieurs fronts. Enfin, je pense qu'ils peuvent détacher et renforcer un groupe de brigade pour l'utiliser ailleurs. Ça s'est vu avec le groupe de la 10e Brigade qui a été utilisé pour l'offensive de Kharkiv (d'après les cartes de Jomini) mais je me demande si le reste de la brigade n'était pas au repos.
  9. L'oblast de Kherson certes mais le canal prend sa source à Kakhovka sur la rive gauche. J'ignore le type d'installation mais à mon avis difficile à couper depuis Beryslav (ou alors il faut faire sauter les installations ou vider le bassin de la centrale hydroélectrique mais ça me paraît peu probable). Tant que les ukrainiens ne traversent pas, il me paraît peu probable que le canal soit en danger.
  10. Beryslav est sur la rive droite. Nova Kakhovka est sur la rive gauche. Vu l'état des ponts, il me paraît compliqué pour les Ukrainiens de prendre quoique ce soit sur la rive gauche. De plus, administrativement, la moitié est de la zone occupée par les Russes appartient au raion (district) de Beryslav. On ne l'appelle secteur de Kakhovka qu'à cause du pont et de la centrale hydroélectrique qui portent ce nom.
  11. C'est assez fréquent en fait. Depuis toujours, les armées ont poursuivi les forces en retraite pour éviter qu'elles ne se regroupent. La seule différence est qu'ici ce n'est pas la cavalerie qui poursuit mais l'artillerie qui pilonne. Une situation similaire me vient en tête avec la Poche de Falaise où les Alliés avaient fait feu sur les allemands s'échappant de la poche et réalisé un carnage. La question des crimes de guerre ne se pose que si ils sont prisonniers ou si il y a des civils (à ma connaissance). Ici, on peut être raisonnablement sûr qu'il y en a eu du côté ukrainien, ne serait-ce que parce que ce genre de chose arrive dans tous les conflits, dans toutes les armées (le plus souvent au moment de la capture, avant que les prisonniers ne soient transférés aux MPs (même si ça arrive aussi dans des camps de POW avec notamment l'exemple du Massacre de Salina dans l'Utah où un garde avait ouvert le feu sur les tentes et tué 9 prisonniers)). D'une certaine façon, c'est inévitable. Le vrai problème à mon sens arrive quand la hiérarchie autorise ces crimes, soit explicitement, soit implicitement (en ne sanctionnant pas les coupables de façon appropriée par exemple) systématique.
  12. Sauf que l'automne est là et que la boue va tuer le momentum opérationnel. Si offensive il y a, elle ne se fera pas avant la seconde moitié du printemps. L'hiver pourrait donner lieu à de petites offensives, le gel resolidifiant le sol, mais rien d'énorme vu que le printemps va annoncer le retour de la boue. Ces deux périodes boueuses ne permettront que du grappillage. Ceci dit, Melitopol est une cible tentante si il s'agit de couper le front en deux grâce à son bras de mer et à une forte activité partisane (d'après les cartes du moins). L'approvisionnement d'une éventuelle poche entre Melitopol et le Dnipro est compliqué par le fait que les Russes n'ont que quelques points de passage hors de Crimée qui pourraient être mis sous le feu de l'artillerie. Cependant, ça suppose la prise de la rive droite du Dnipro, surtout au niveau de Kakhovka pour pouvoir mettre Armiansk sous le feu des HIMARS (distance de 70km entre les deux), ce qui ne règle pas tout vu qu'il faudra s'avancer à l'Ouest de Melitopol pour pouvoir menacer ceux de Chonhar. Ça laisserait un petit pont au niveau de Vasylivka. Ceci dit, malgré ces bottlenecks, on ne pourra pas couper le ravitaillement comme à Kherson vu qu'il s'agit ici d'Isthme dans un cas et d'un détroit très étroit dans l'autre. De plus, avec la destruction des ponts sur le Dnipro, les ukrainiens se retrouveraient avec le même problème que les Russes ont maintenant: difficile de traverser pour maintenir une offensive. Kurylivka, non? C'est juste à l'Est de Kupiansk-Vuzlovyi.
  13. En théorie, il faudrait que l'appui reste. Dans les 6 on devrait avoir le trinôme de commandement, le chauffeur du Serval au moins ainsi que probablement son gunner. Les deux derniers sont ré-assignables pour l'aéroporté mais ça veut dire qu'il reste une personne en plus au rôle fixe. Un observateur de feu? Un medic? L'infanterie US en reçoit aussi. Les deux personnels de la team véhicule pourraient alors se voir assigner une MAG. Il y a des pays qui fonctionnent avec de l'armement disponible au niveau de la section de peloton mais ça pose un problème: pourquoi enlèverait-on le groupe d'appui de la composante la plus légère alors que l'infanterie médiane et mécanisée (qui en a bien moins besoin) en a un? Si elle est variable, la composante d'appui débarquée devrait augmenter au fur et à mesure que la capacité des véhicules à fournir le-dit appui diminue, pas l'inverse. Ceci dit, je connais un pays avec un peloton para à 36 pax, l'Allemagne. 3 sections de 10 et une section de peloton de 6. Chaque section comprend un chef, adjoint et deux groupes comprenant un fusilier, grenadier-voltigeur, grenadier et mitrailleur. La section de peloton comprend le CO, son opérateur radio, 2 fusiliers, 1 grenadier et 1 mitrailleur. Apparemment pas de 2IC.
  14. Si c'est ça, il faudrait 3x10 + 7 + 3, non? Vu qu'il faut 5 personne débarquées pour le groupe d'appui, 2 personnes pour conduire le véhicule, ce qui passe le groupe à 7 lorsqu'on est à pieds (un binôme de plus ou une structure à 2 trinômes pour emporter plus de munitions) et il faut aussi les 3 personnes du QG de section (CO, 2IC et opérateur radio).
  15. STANAG 4. C'est autant que le Griffon. C'est même 9 pour les 120mm des troupes de cavalerie, avec 4 hommes par M1060
  16. Un truc que j'avais pas noté mais il semblerait qu'Arkhanhelske (Oblast de Kherson) soit contestée. Si elle chute, c'est la deuxième des trois plus grosses villes en amont de la poche de Davydiv Brid que les Russes perdraient après Vysokopillia. La dernière, et aussi la plus grosse, serait alors Velyka Oleskandrivka. Cependant, Bruskynske étant aussi notée comme contestée, il serait que son ravitaillement soit compliqué par la perte de contrôle sur la T-22-07 (les Russes devraient alors passer par des petites routes à l'intérieur des terres). Les cartes montrent aussi une avancée entre Vysokopillia et le Dnipro.
  17. J'ai pas l'article mais au vu de la façon de procéder de la France (très mono-arme), les éléments AA devraient se trouver dans les RA de brigade ou division et attachés à l'infanterie uniquement pour les déploiements. Ils n'apparaîtraient donc pas dans la structure de la CieI ou du RI mais uniquement dans celle d'un GTIA ou SGTIA "type". Bien sûr on pourrait voir des brouilleurs apparaître sur les véhicules (un peu comme ce que l'USMC prévoit pour ses futurs véhicules de reconnaissance) et difficile de dire si ça apparaîtrait dans l'article (surtout sans le lire). Sinon, ils disent quelque chose sur l'usage de drones par les RI et leurs compagnies?
  18. La tête de pont s'est élargie mais rien de nouveau de ce côté en soi. Plus significatif à mon sens, c'est la reprise de Vyskopillia au Nord-Est du front de Kherson vu que cette ville a longtemps été le principal point d'ancrage des défenses russes dans ce coin.
  19. Le truc c'est que l'Euromale armé a des usages très restreints pour l'appui direct, généralement limités à la basse intensité. C'est une plateforme trop utile pour lui faire faire ce qu'un Reaper a fait en Afghanistan face à une armée équipée AA. En HI, je pense que son rôle principal sera la reconnaissance, un rôle similaire à celui joué pour l'instant par le Global Hawk en Ukraine, soit visuelle, soit radar, soit ELINT. En HI, si on l'arme ce sera alors plutôt avec des armes à portée standoff, le drone servant alors de porteurs à des armes à plus longue portée que ce qu'on met pour l'instant sur TB2 ou même Reaper. Les SmartGlider/Cruiser viennent en tête par exemple mais on peut aussi imaginer des missiles anti-navire comme le Marte ER ou l'ANL, des missiles anti-radar, missiles de croisière, etc. Les Turcs mettent à peu près tout ce qu'ils ont sur leur Akıncı, y compris des missiles AA et il ne serait pas absurde de penser qu'on pourrait faire pareil avec l'Eurodrone. On pourrait aussi imaginer qu'un Eurodrone serve de plateforme de lancement à des remote carriers. L'appui direct des forces, en entrant dans la zone de combat serait à mon sens plus le rôle des Patroller équipés avec des micro-munitions comme les GBU-69/B ou les MAMs qui ont une portée et un plafond plus restreint. Le coup de ces appareils les rend plus sacrifiables et rend possible l'usage à plus bas niveau. Aux US, chaque division a une compagnie de MQ-1C (12 appareils) mais je serais d'avis que c'est encore trop lourd pour ce niveau (1.5x le Patroller, 3x le TB2) mais la raison de sa présence est probablement qu'ils ont rentabilisé le développement en le basant sur le Predator. Bref, ça fait une paire avec des rôles distincts suivant la situation. Cependant, pour les remote carriers, l'Europe devrait en avoir autour de ces dates (en supposant que le SCAF aboutisse...) mais pour l'instant, la vraie faille, c'est l'absence de projet de loyal wingman. Je ne suis pas sûr d'avoir vu passé quelque chose à ce sujet pour l'instant. Ceci dit, l'histoire des drones en Europe se résume à une série d'occasions manquées (on aurait pu avoir une sorte de MQ-20 Avenger en service aujourd'hui si on avait accepté de continuer sur le projet Talarion...) probablement du à la très mauvaise image politique qu'a renvoyé le mot "drone" pendant longtemps (grâce au frappes des ères Bush-Obama principalement). Il y avait un manque de volonté politique pour la coordination du développement de gros systèmes. Ceci dit, pour les plus petits trucs (du RQ-11 au TB2 globalement), c'est entièrement la faute des états qui auraient pu financer ça de leur côté si ils le voulaient. Mais il n'y avait évidemment pas le budget... Personnellement, je ne suis pas trop inquiet pour l'Euromale en haute intensité. Tant qu'on essaie pas de lui faire jouer le rôle d'un TB2, ce ne sera pas un problème (en supposant un certain degré de contrôle de l'espace aérien bien sûr). Le truc, c'est qu'il faut aussi quelque chose qui puisse remplir le rôle du TB2...
  20. Les Arméniens vont apprécier je pense, vu que personne n'est venu les aider quand ils se sont fait attaquer...
  21. Question rapide ici vu que les effets exacts des nukes sont assez nébuleux pour moi, est-ce que des retombées radioactives d'une explosion nuke en Ukraine sur un pays de l'OTAN pourrait être perçus comme une attaque radiologique contre le dit pays OTAN ou est-ce que ce serait tiré par les cheveux? Pareil pour un réacteur qui exploserait à cause des combats.
  22. Un régiment russe, c'est une brigade OTAN (plus ou moins). 4 bataillons de mêlée, une compagnie de reconnaissance, un bataillon d'artillerie, une batterie AA, une compagnie du génie, compagnies médicales, maintenance et ravitaillement et pelotons ou compagnies des transmissions, police militaire et CBRN. Je dirais qu'on doit être dans les 3 ou 4000 hommes. Après ça, un régiment peut servir de base à une brigade indépendante où il reçoit des éléments d'appuis renforcés (mais garde les mêmes éléments de mêlée) ou être intégré dans une division. Infos de BattleOrder:
  23. Oui mais imaginons que tu aies des équipes de maintenance en sous-effectif et une réserve de pièces détachées sous-dimensionnée pour le nombre d'appareils opérant sur ta base. Si pour une raison quelconque, le nombre d'appareils diminue, toutes autres choses étant égales, la capacité à maintenir ce qu'il reste en état s'améliore.
  24. Les débris permettent peut-être de déterminer de quoi il s'agit. Cependant, il n'y a pas forcément besoin d'un émetteur. Les HARM ont été intégré sur les appareils ukrainiens à la va-vite et ne sont pas capable de communiquer avec la suite EW desdits appareils. Ils fonctionnent donc à "l'aveugle" avec un mode exclusivement LOAL ce qui est moins efficace. Il est tout à fait possible qu'un HARM ait échoué à obtenir un lock après son lancement ou l'ait perdu en cours de route. À partir de ce moment-là, il faut bien qu'il tombe quelque part... En 89, un pilote soviétique avait perdu le contrôle de son MiG-23 et s'était éjecté. Sauf qu'au lieu de se crasher, le MiG avait continuer à voler avant de tomber à court de fuel et de s'écraser sur une maison près de Kortrijk, en Flandre Occidentale, tuant une personne.
  25. mehari

    MICA IR et Meteor

    Est-ce que l'IR est aussi intéressant pour un MR-SAM? Je ne connais pas beaucoup de missiles dans cette catégorie qui en soit équipés.
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