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Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. On verra dans une semaine si les ukrainiens ont véritablement repris leur offensive terrestre, mais j'ai des doutes... Je suppose qu'ils attendent diverses garanties en terme de soutien économiques et militaires pour apprécier le niveau de pertes et donc de risques qu'ils peuvent prendre durant l'été.
  2. un pont cassé soit, mais les russes vont bricoler des solutions et progressivement le réparer, donc au final l'interruption réelle sera de durée limitée. Cette attaque me donne la même impression que les destructions de certains gros dépôts de munitions ou de centre de commandements : on utilise des munitions très précieuses, mais sans effet stratégique apparent. Je ne comprends pas le timing de ces opérations, pour des objectifs peu ou pas mobiles. Les stratèges ukrainiens se parlent entre eux?
  3. Bon parfois on se dit que l'on a un boulot pénible ou une vie peu gratifiante, etc, mais là avec un peu de réflexion, je me dis que : i) certains ont vraiment un job de merde, pour devoir expliquer au monde entier que dans le doute, il vaut mieux balancer des bombes atomiques, [un petit garçon avec sa maman] [le petit garçon] "dis maman, pourquoi tonton Sergueï veut faire exploser une bombe atomique?' [la maman] "euh.... ben non en fait... tonton Sergueï ne veut pas vraiment faire exploser une bombe, il veut juste faire peur aux mauvaises personnes. Finis ta soupe mon chéri." [le petit garçon] "ben moi, je vais appeler tonton Sergueï le tonton atomique" [la maman] " FINIS TA SOUPE" ii) voire ont de la merde entre les oreilles : [le petit garçon] "dis maman, tonton Sergueï va faire exploser une bombe atomique et m'a dit qu'il va m'offrir un gâteau d'anniversaire avec des pastilles d'iode au goût fraise' [la maman] "euh.... ben non en fait... tonton Sergueï ne va pas faire exploser une bombe, ce n'est pas possible, seul le président peut le faire. Finis ta soupe mon chéri." [le petit garçon] " ben moi, je n'aime pas trop le goût fraise, tu peux demander à tonton Sergueï des pastilles au goût chocolat?" [la maman] " FINIS TA SOUPE" Sur un plan moral les raisonnements du type "L’émergence des armes nucléaires est le résultat de l’intervention du Tout-Puissant", c'est quand un peu l'argument du type "Dieu est tout-puissant", si je fais n'importe nawak c'est donc de sa faute". Une opposition entre l'Occident et l'Orient est peut être inéluctable, mais ce ne sont pas des arguments boiteux et faussement spirituels qui génèreront de la sympathie pour la Russie en Asie
  4. j'entends ces arguments sur la possible entrée de l'Ukraine dans l'Otan, sachant que l'Ukraine souhaite une garantie de sécurité et que la Russie y verrait une atteinte à la sienne... C'est aussi potentiellement une monnaie pour le jeu diplomatique... Je m'interrogeai sur la perception des occidentaux d'une guerre au delà de 2023 ; je ne suis pas sur que tous aient la même. Cela ne doit pas faciliter la tâche de l'Ukraine.
  5. deux annonces ont été faites récemment qui me semblent lourds de sous-entendus sur un plan diplomatique : - Jens Stoltenberg (secrétaire général OTAN) sur CNN je crois déclarait que plus l'Ukraine reprendrait de territoire, plus sa position dans les négociations avec la Russie serait favorable ; - Thierry Breton (commissaire européen au marché intérieur) dans une interview donnée au Parisien "Nous nous organisons pour faire comme si cette guerre allait durer encore plusieurs mois, voire davantage" Au delà des évidences qu'expriment ces paroles, le contexte militaire pourrait conduire à deux lectures différentes : - côté Otan, l'Ukraine manque de temps, elle devrait regagner au plus vite du terrain... - côté Europe, on l'aidera jusqu'à la victoire, on se prépare à une guerre qui continue en 2024... Sachant que l'Europe est fort volontaire... avec les équipements américains... Comme des doutes sérieux existent sur la faculté de l'Ukraine de reprendre de vastes pans de son territoire durant cet été, se pose la question de savoir si cela pourrait être mieux en 2024 avec de nouveaux matériels, étant signalé qu'elle en perdra aussi d'ici là... Et si l'Ukraine échoue à repasser à l'offensive, que va t il se passer? L'UE elle même pourrait elle résister à un effondrement militaire ou social de l'Ukraine?
  6. les photos montrant le lit à sec du réservoir de Kakhovka doivent être prises avec prudence. Sous la légère couche de terre sèche, la terre doit être spongieuse, je ne pense pas que l'on puisse y faire rouler des véhicules lourds avant quelques semaines. Et bien sur le Dniepr n'a pas disparu même s'il a rétrécit
  7. nous sommes d'accord sur le fait que rien ne justifie la barbarie et le sadisme, et que rôle des officiers et sous-officiers est également de veiller au comportement décent des troupes à l'égard des civils 'ennemis'. C'est d'autant plus vrai lorsque les gradés sont animés de conviction religieuse, sinon c'est le risque d'une défaillance morale en plus d'une défaillance opérationnelle (on génère une révolte) et sociale (il faut gérer les fondus du bocal post guerre)... Néanmoins, le comportement des militaires envers les populations civiles est un sujet permanent qui traverse l'histoire, laquelle demeure écrite par les vainqueurs... L'histoire militaire européenne est entachée de période immensément sombres sans qu'il y ait besoin de recourir à quelques versions modernes des invasions barbares... La défaillance de l'encadrement russe est sans doute réelle et considérable, mais la nomination de Guerassimov me semble suffisamment crédible pour porter le discours "on arrête les conneries, maintenant on se bat". Les russes ont quand même un rapport particulier à la violence, mais je n'arrive pas à savoir avec certitude si au final elle est pire que celle générée par les occidentaux, notamment lorsque l'on apprécie celle-ci dans la durée et ses conséquences variées. Les guerres russes semblent conduire à une violence intense qui s'arrête plus vite, alors que les guerres des occidentaux plus propre sur la méthode ont tendance à durer faute de solution réelle... Le discours poutinien sur la dénazification génère à lui seul un sérieux facteur de risque, mais je pense qu'en 2022 ce discours n'était pas trop écouté par la troupe qui se demandait bien ce qu'elle allait faire en Ukraine...
  8. Je suis globalement en accord avec ces propos même si j'y apporterai un bémol : chaque armée contient en germe une faculté à partir en sucette - y compris les beaux gosses américains et nos propres troupes, donc attention au jugement de valeur. Pour l'armée russe, cette faculté est plus bien grande, à la fois de part cette brutalité intrinsèque dont sont aussi victimes les soldats russes, mais aussi parce que l'armée génère des conditions inacceptables pour ses propres soldats (logistique défaillante, guerre non souhaitée par les soldats, etc...) souvent sans le vouloir. Une troupe laissée à elle même face à une population hostile, est prédisposée à faire des conneries. Bien sur cela ne justifie pas la violence gratuite et les viols. Côté ukrainien, il y a eu je pense des erreurs considérables dans l'enthousiasme nationaliste de début de guerre : rappelez-vous ces images du bon père de famille qui s'engage et se retrouve avec sa parka personnelle (absence d'uniforme) et une Ak47 à garder quelques point de contrôle à l'entrée de Kiev, ou encore ces paysans ukrainiens qui insultent les colonnes blindées russes à l'arrêt, ou la youtubeuse locale qui fait sa vidéo depuis l'intérieur d'un blindé abandonnée, etc... Les médias occidentaux ont adorés ces séquences de "résistance populaire". Les soldats russes ont par ailleurs très longtemps utilisés leur smartphone sur le front - en dépit des risques de sécurité - et ont probablement vécu très négativement cette absence de neutralité civile sur les réseaux sociaux.. Au delà et de manière sans doute rare, il y a bien une poigné d'ukrainien pour tenir des propos hallucinants, du genre "les russes sont des animaux", y compris devant des médias occidentaux... Les ukrainiens sont bien placés pour connaître les défauts de l'armée russe, c'est aussi à eux de prendre des mesures pour s'en protéger en soignant leur communication.
  9. pas faux... mais cela doit être un peu stressant à remplir d'explosif avec tout les pétards volants dans le ciel, plus le risque qu'il se prenne un missile ou un tir d'artillerie en traversant ses propres lignes... Comme c'est utile pour les concentrations d'infanterie, il faut attendre les bonnes conditions pour l'envoyer. Bref, il faut les nerfs solides et on doit surtout être soulagé quand il est à plus de 100 mètres de ses propres lignes.
  10. une conséquence possible de l'approfondissement des liens entre Iran et Russie.. probables livraisons à venir de matériels russes à l'Iran
  11. les ukrainiens peuvent remporter quelques victoires tactiques locales et ainsi grignoter des blocs de terrains et je ne crois pas trop à une immobilisation du front sur la ligne actuelle durant l'été. Je ne suis pas convaincu que les russes soient aussi confiants qu'ils ne le laissent paraître... Chacun a probablement placé la barre très haut... Je ne sais pas qui à sorti la phrase "fusil à un coup" pour qualifier l'offensive ukrainienne, mais ce n'est pas un cadeau pour ceux qui l'exécutent... Dans son billet récent, M. Goya indiquait que les pertes humaines et matérielles sont lourdes des deux côtés, mais demeureraient à un niveau soutenable pour l'offensive d'été. Côté effectifs, il cite : 12 brigades de manoeuvre de premier échelon, 10 de second échelon et 5 de réserves stratégique, sans compter la territoriale. Il indique que le premier échelon dispose d'un équipement en dessous de l'ordre de marche théorique avec 1200 véhicules de combat, mais néanmoins conséquent. Il signale des manques en équipement en lutte anti-drones, moyen de franchissement ou en quantité d’obus d’artillerie, mais pas en véhicules de combat. Ses estimations de pertes humaines reposent sur un bricolage s'appuyant sur les destruction répertoriées sur Oryx, probablement un moyen d'habiller des informations plus étayées obtenues d'autres sources. Sa formule effacée par mégarde CL : M x (H x C)² explique pourquoi cela se passe mieux d'attaquer une obscure unité russe motorisée que les forces spéciales et Spetsnaz, mais demeure trop réductrice pour aborder le minage russe qui joue potentiellement sur chacun des 3 facteurs M, H et C. Le minage massif retravaille la géographie utile du front ; il offre aussi des opportunités tactique aux ukrainiens si ceux ci déterminent l'emplacement des champs puisque les mines gênent aussi les manoeuvres russes. Néanmoins, à chaque zone conquise, le déminage de routes secondaires doit être long et éprouvant... Des progrès territoriaux par à coups demeurent possibles. L'efficacité de la méthode, un rythme a peu près régulier et un niveau de pertes "acceptable" peuvent éventuellement avoir un effet plus sensible sur un plan social et diplomatique que le seul gain territorial. Il est très difficile de se faire une idée des pertes des uns et des autres, on voit beaucoup de photos et vidéos non répercutées sur oryx. C'est potentiellement un danger pour les ukrainiens, car si on ne voit pas de pertes de pièces sensibles, pourquoi on n'avance pas? Enfin un autre bémol, si les ukrainiens découvrent des recettes utiles pour franchir les lignes russes.. il est tout à fait possible qu'elles donnent des idées aux russes en vue d'offensives futures...
  12. merci d'avoir retrouvé le texte! Cela me rassure, si j'ai des visions je préfère que ce soit des danseuses du ventre ... J'ai la même impression vu que Goya évoque le M plus loin dans l'article modifié.
  13. je relisais ce billet et sauf erreur de ma part, je ne revois plus la formule détaillée avec M, C et H de mémoire. Ces mes yeux ou quoi?
  14. on pourrait imaginer une guerre lente - un peu comme une cuisson à feu doux en cuisine - mais cela supposerait une doctrine militaire et une organisation économique et sociale adaptée. Peut être que les opinons pacifistes de Jaurés pourraient conduire à de telles doctrines ultérieurement, mais actuellement la durée de la guerre me semble bien plus préjudiciable à l'Ukraine qu'à la Russie. Alexis avait d'ailleurs signalé il y a quelques semaines que l'Ukraine risque de perdre les quelques millions d'habitants actuellement dans l'espace européen : femmes exerçant un emploi, enfants scolarisés... Souhaitons faire revenir ses enfants dans un pays ravagé par la guerre et structurellement disfonctionnel? Il est bien possible que la générosité des européens fasse bien plus mal à l'Ukraine que la brutalité russe..
  15. A moins d'une solution à court terme plausible pour contrer les engins de brouillage russe, les ukrainiens vont essayer de progresser malgré ce handicap.
  16. cela donnerait une stratégie type pelure d'oignon, prudente, avec une multiplicité d'axes attaque et une rotation fréquente des unités de choc. Le rythme serait plus régulier et plus lent qu'une attaque visant à créer une brèche suffisante pour peser sur les flancs des unités russes voisines et forcer un recul d'un pan du dispositif. Les russes auraient ainsi une faculté d'adaptation plus grande. Dans cette hypothèse, les bridages de réserves ukrainiennes doivent se répartir sur la longueur du front. Cette stratégie serait adaptée pour la formation pratique de nouvelles brigades et pour les unités qui manquent de moyens mécanisés (on n'en est pas là). il n'est pas sur qu'elle soit moins coûteuse en hommes et matériels qu'une concentration sur quelques axes, mais elle renforcerait le sentiment d'effort collectifs des deux côtés. Je n'ai pas lu la partie de l'article du monde qui traite de l'effet limité des hélicos russes. Ces derniers me semblent avoir le plus d'effet pour frapper une pointe avancée sans support AA réel. La simple existence des hélicos oriente donc la stratégie ukrainienne. Des stratégies mixtes sont possibles et il reste à déterminer comment franchir la seconde ligne de défense.
  17. Après une bonne semaine de contre-offensive ukrainienne, nous pouvons maintenant essayer d’en dresser une première image. Les deux camps se battent avec rigueur et acharnement, ce qui augure malheureusement d’un été sanglant… Mon impression est qu’à ce stade, chaque camp conserve la faculté d’attendre des objectifs significatifs. L’avancée ukrainienne n’est pas gigantesque mais semble solide. Les réserves ukrainiennes sont probablement significatives et l’armée ukrainienne est contrainte à tester la défense russe. Les premiers écueils doivent à mon avis être relativisés : la colonne de bradleys détruite, c’est dommage, mais c’est potentiellement un bien si cela engendre une forme de prudence à tous les étages, laquelle semble terriblement manquer côté russe... Un minage intensif, un dispositif défensif à plusieurs couches, des russes plutôt combatifs et des troupes peu expérimentées à l’assaut : la montée en puissance ukrainienne est contrainte à être progressive, mais cela ne préjuge pas de l’issue. Les problèmes majeurs pour l’Ukraine me semblent : - la contrainte temporelle : globalement tout va s’arrêter début octobre pour cause de météo et de fatigue… A 100 km² par semaine, cela ferait une reprise de 1500 km², soit un échec majeur. Si les choses peuvent aller bien plus vite, les mines ralentissent toutes les manœuvres [mines = perte de temps]… - une communication ukrainienne potentiellement auto-intoxicante : Si la communication du Kremlin est souvent cosmique, celle de Kiev ne me met pas très à l’aise non plus : notamment le « chut on a des plans » [i.e. on préfère que les gens se taisent plutôt qu’ils n’abordent les sujets militaires] ou « le léopard vaut son pesant d’or » [i.e. on risque de limiter son emploi, le profil apparent des pertes de matériels a évolué ces derniers jours sur Oryx] ou « quand on attaquera, tous le sauront » [i.e. on va se démoraliser si des résultats ne sont pas rapidement visibles] - un manque de stratégie apparent. Là, je suis plus inquiet. Cela fait un mois que le dispositif russe devait être testé ; les guignoleries belgorodiennes ont donné l’impression que l’on souhaite contourner l’obstacle défensif russe, conduisant à un rappel à l’ordre américain… A ce stade, je ne vois pas de raison justifiant l’incursion du côté de Belgorod, avant l'offensive actuelle. Les ukrainiens génèrent des opportunités qui semblent mal exploitées : ex. on décime l’état major russe sur un front, c’est le moment d’attaquer, ce qu’on ne voit pas vraiment. Les généraux russes de remplacement seront plus prudents... Un manque de soutien AA sur la pointe avancée ukrainienne. En absence d’aviation, il faut avancer du missile et du radar, quitte à en perdre. Or cela donne l’impression que l’on protège l’arrière et la logistique en priorité. On retombe ici dans le sujet de communication : si les attaques russes sur l’arrière désorganisent profondément le dispositif militaire, il faut l’assumer publiquement. Si c’est pour dire à la planète on bloque 99.8 % des missiles russes et que le MRAP en position avancée se fait décapsuler par les Ka52, c’est à mon avis pas audible longtemps pour le malheureux fantassin... Après une semaine de combat, l’EM ukrainien va probablement ajuster son approche et ses objectifs, avec peut être une nouvelle semaine pour que cela soit visible…
  18. j'avais demandé l'information avec une interrogation pratique sur un plan militaire : peut-on traverser le fleuve plus facilement depuis la destruction du barrage? Mais effectivement les enjeux non militaires de sa destruction sont majeurs.
  19. pour les russes je ne sais pas car ils prennent cher, mais pour bien des autres pays c'est très probable. De nombreux pays constatent qu'avec des drones assez peu couteux on peut faire beaucoup.
  20. merci Titus, c'est quand même impressionnant... Le niveau devrait encore un peu baisser mais les zones découvertes vont être des masses spongieuses pendant plusieurs semaines sauf canicule à venir. A voir s'il y a du courant dans le bras principal du fleuve...
  21. nous avons des photos satellites très récentes du Dniepr, histoire d'apprécier la largeur actuelle du fleuve?
  22. un article d'un intérêt modéré, les journalistes sont peut être un peu agacés de n'avoir pas d'info à révéler et le manque de précision i.e. "for many months to come" pourrait être formulé plus précisément, puisque la Raspoutista fera taire les armes.. Un missile Kalibr touche une infrastructure civile à Odessa, bon c'est triste, mais l'enjeu de la guerre n'est pas là. je ne suis pas convaincu par le stratégie de "chut on a des plans", mais on peut vous développer longuement pourquoi les russes sont les méchants... Côté ressenti, j'ai l'impression qu'une intense pression pèse sur l'Ukraine venant d'Occident, avec le sous-entendu "il faut du résultat" .. Sur le fond, les progressions territoriales ne sont pas linéaires. Cela peut stagner puis s'effondrer, etc...
  23. je ne sais pas non plus quoi penser de la stratégie de contre offensive russe, si ce n'est qu'elle semble en "cohérence" avec les propos de Poutine qui parlent de pertes élevées (on ne se planque pas)... j'ai du mal à croire qu'elle n'ait pas une raison précise compte tenu de la formidable défense mise en place en terme de mines et de fortifications. Serait-ce un test à l'image de l'offensive ukrainienne qui n'est pas encore à plein potentielle? Ou encore qu'elles répondent à un objectif tactique pertinent si nous étions à la place des russes? Visent-elles à juste gagner du temps? Les russes subissent de lourdes pertes, les ukrainiens communiquent en ce sens et apparemment n'économisent pas les munitions, Il est possible que nous subissons un biais si nous n'avons de données sur les pertes ukrainiennes. La fréquence des MAJ sur le site Oryx c'est quoi?
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