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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Des SAMP/T NG ne feraient pas de mal pour protéger leur ciel ...
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L'Écosystème de l'IA en France & Europe face aux géants Chinois, Américains ...
Titus K a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Economie et défense
ASML rentre au capital de MitralAI. L'entreprise française Mistral, spécialisée dans l'intelligence artificielle, annonce être valorisée à près de 12 milliards d'euros https://www.franceinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/l-entreprise-francaise-mistral-specialisee-dans-l-intelligence-artificielle-annonce-etre-valorisee-a-pres-de-12-milliards-d-euros_7481935.html Sa dernière levée de fonds a été conclue par l'entrée au capital du géant néerlandais ASML, qui fabrique des machines de pointe pour les semi-conducteurs. Mistral a le vent en poupe. La jeune pousse française dit avoir réalisé une nouvelle levée de fonds pour un montant de 1,7 milliard d'euros dans un communiqué(Nouvelle fenêtre)publié mardi 9 septembre. Cela lui permet de porter sa valorisation à 11,7 milliards d'euros (13,7 milliards de dollars), confortant son statut de champion européen de l'intelligence artificielle. Le nouveau partenariat a été noué avec le géant néerlandais des technologies ASML, un fabricant de machines de pointe pour le secteur des semi-conducteurs. L'entrée de cet important actionnaire permet à Mistral de devenir la première "décacorne" française, relèvent Les Echos(Nouvelle fenêtre), un terme qui désigne les start-ups dont la valorisation atteint entre 10 et 50 milliards de dollars. L'alliance entre les deux entreprises "a pour objectif de générer une forte plus-value pour les clients d'ASML grâce à des produits et solutions innovants dopés à l'IA et offrira des pistes de recherche commune", a commenté le patron d'ASML, Christophe Fouquet, cité dans le communiqué. Avec désormais 15% du capital, selon Le Figaro(Nouvelle fenêtre), le groupe néerlandais devient le premier actionnaire de la start-up après chacun des fondateurs, qui contrôlent encore très majoritairement la société. Encore modeste face aux rivaux américains L'entreprise Mistral a été lancée en juin 2023 par Arthur Mensch, polytechnicien et normalien, avec deux autres Français anciens chercheurs chez Meta, Guillaume Lample et Timothée Lacroix. Elle a notamment conçu le chatbot Le Chat, concurrent de ChatGPT d'OpenAI. L'entreprise fournit aussi des grands modèles de langages portés sur la génération de texte et des modèles spécialisés capables de traiter des images, transcrire de l'audio ou générer du code. Si Mistral est la start-up d'IA à la plus haute valorisation en Europe, ses capacités financières restent modestes face à ses concurrents américains. La start-up américaine Anthropic, dont le modèle Claude est l'un des principaux rivaux du ChatGPT, revendique une valorisation de 183 milliards de dollars. Le leader OpenAI serait lui en pourparlers pour permettre à ses employés d'encaisser leurs actions, ce qui valoriserait l'entreprise à environ 500 milliards de dollars, selon plusieurs médias américains. Dans cette grande compétition internationale, Mistral n'est pas encore gagnant. -
Nouvelle voilure pour le TP15 , et son fuselage ressemble finalement beaucoup au SCALP. @LetMePickThat toi qui voulait voir une formule finale Le RJ10 n'est pas encore représentatif du design final par contre. MBDA met en avant la « maturité » de sa conception en dévoilant la forme du missile de croisière furtif destiné au programme FC/ASW https://www.flightglobal.com/defence/mbda-highlights-design-maturity-as-it-reveals-shape-of-stealthy-cruise-missile-for-fc/asw-programme/164423.article?utm_source=rss&utm_medium=Sendible&utm_campaign=RSS Le fabricant d'armes multinational MBDA a dévoilé la forme définitive du missile de croisière furtif qu'il développe dans le cadre du programme Future Cruise/Anti-Ship Weapon (FC/ASW), initialement destiné à la France et au Royaume-Uni, puis à l'Italie. Auparavant, MBDA n'avait montré que des rendus numériques de la munition, mais « maintenant que le programme est suffisamment abouti, nous sommes en mesure de montrer le produit réel », a déclaré un responsable du développement commercial aux journalistes avant le salon DSEI. FC_ASW - DSEI 2025 - ©MBDA (EMBARGO jusqu'au 9 septembre 2025) Le missile de croisière furtif (ci-dessous) fait partie d'une paire d'armes développées dans le cadre du programme FC/ASW. Composé en réalité de deux armes distinctes, le programme FC/ASW travaille à la fois sur un missile de croisière supersonique de précision et sur un missile furtif à vitesse réduite. Selon MBDA, les deux systèmes sont « complémentaires » et « adaptables, afin de pouvoir faire face aux menaces futures », tout en étant « interopérables et coopératifs ». « Nous pensons que cette paire de missiles complémentaires nous apportera la résilience nécessaire pour faire face aux menaces et à leur évolution future », explique le dirigeant. Bien qu'il n'y ait que peu de points communs entre les deux armes au niveau des sous-systèmes, « la principale raison pour laquelle nous continuons à parler d'un « programme unique, deux missiles » est que nous souhaitons les concevoir comme une paire de missiles complémentaires », explique le responsable. « Notre vision pour l'avenir est que vous aurez besoin des deux types de missiles pour obtenir les effets que vous souhaitez. » Les deux missiles pourront être lancés à partir de navires ou d'avions, avec une « feuille de route » vers une capacité de lancement au sol si les clients le demandent. MBDA rassemble « les meilleures compétences » des trois nations participant au programme, précise le dirigeant. La France et le Royaume-Uni se sont engagés dans la phase de développement du programme au début de l'année dans le cadre de leur déclaration Lancaster House 2.0, tandis que « les démarches visant à accueillir l'Italie dans le programme avancent à grands pas ». MBDA refuse de préciser le calendrier de développement du FC/ASW, mais indique qu'il « travaille selon les délais fixés par ses clients ». La France et le Royaume-Uni ont pour ambition de mettre en service les deux missiles vers le début des années 2030 afin de remplacer leurs munitions MBDA SCALP-EG/Storm Shadow, Exocet et Boeing AGM-84 Harpoon existantes.
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Le seul gros désavantage par rapport a un missile dans un pod c'est qu'on perd la liaison de donnée avec fibre optique. On ne peut plus changer de cible ou annuler un tir en cas de risque de dommages collatéraux. Par contre je me demande si on pourra tirer sur une cible designée par un drone ?
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Apparement c'est une version "heavy" du oneway effector type Shahed dévoilé au Bourget.
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De grandes nouvelles de DSEI alors que UK BAE Systems Falconworks et Skunk Works de Lockheed Martin annoncent une collaboration pour développer une famille CCA/drone polyvalente et modulaire. Pourront être lancés depuis les air, la surface ou larguée à l'arrière d'une rampe d'avion de transport. Premier rôle - EW
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Nouveau IFV basé sur l'AJAX L'IFV de la famille AJAX s'appuie sur la coque AJAX, légèrement allongé d'environ 30cm à partir de l'ARES de base Chenilles souples composite 40 mm CTA 1 ? JAVELIN (pas d'Akeron...) MIOS avec intercepteurs IRON FIST 3 + 8 pax Plus d'info sur la tourelle -->
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Ce qui est encore plus curieux, c’est que NG propose une gamme de drones de surface embarqués sur frégates. C’est typiquement le genre d’option qui plaide pour une frégate plus grande, avec des zones modulaires. On a vu dans la dernière vidéo de Naval News que le Seaquest-S est aujourd’hui proposé à l’export avec les FDI… Le problème, c’est que cela occupe la place d’un RHIB. D’ailleurs, c’est le même problème sur les FREMM Une flex zone d’environ 9 m permettrait d’embarquer des drones sans avoir à réduire le nombre de RHIB embarqués. Avec 2 RHIB + 2 Seaquest sur une FDI de 130 m, ça commence à être sérieux. Par contre pour les danois qui semblent vouloir beaucoup de VLS, pas sur que la Jumboïsation permette d'augmenter leur nombre.
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
En tout cas a DSEI 2025 si MBDA montre toujours un CAMM / CAMM-ER Quad-Pack et un CAMM-MR Twin-Pack dans les lanceurs Sylver, c'est que ca doit être possible... Edit : C'est des Mk41 -
Nouveau missile de croisière low cost MBA à DSEI --> https://defence-industry.eu/mbda-in-talks-to-demonstrate-crossbow-a-new-low-cost-long-range-cruise-missile-concept/ « Nous parlons à un certain nombre de clients en ce moment », a déclaré le responsable. Également appelé One Way Effector (Heavy), le missile est conçu pour fournir une charge utile allant jusqu'à 300 kg (660 lb) à une portée supérieure à 800 km (497 mi.). Pesant environ 750 kg et mesurant 5,3 m de long, avec un diamètre de 350 mm et une envergure de 3 m, le système à turboréacteur s'intègre dans un conteneur ISO de 20 pieds. Il est destiné à voler à des vitesses subsoniques élevées pour frapper des cibles fixes et de grande valeur telles que les nœuds logistiques profondément derrière les lignes ennemies. Pour réduire les coûts, MBDA s'est appuyé sur des composants commerciaux et militaires prêts à l'emploi, en s'associant au producteur tchèque de turboréacteurs PBS Group, au fabricant de drones Modini et au spécialiste des onges Nammo. L'approche vise à contenir les coûts et à permettre une mise à l'échelle rapide de la production.
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Un nouveau venu dans la famille Akeron --> https://www.forcesoperations.com/un-nouveau-venu-dans-la-famille-akeron/ Compatible avec tout les canons 120mm âme lisse Masse autour de 20 à 25 kg. Système EO/IR passif pour le suivi d’objectif. Capacité « top attack » exploitera ce qui reste un point faible des véhicules blindés : leur toit. Ni poudre, ni déclenchement « classique » donc, mais une propulsion assurée par un moteur de roquette qui permettra à la munition d’atteindre le bas du spectre supersonique. « ce missile ne doit pas seulement neutraliser les chars mais toute plateforme ennemie présentant une menace significative pour les forces amies ». La portée théorique maximale ~5km, soit la ligne de vue d'un char moderne Entrée en service « d’ici quelques années » Premier tir de démonstration pourrait être réalisé dès l’an prochain.
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C'est ce qu'on impose à 60% des militaires belges pourtant avec notre offre "francophone ou rien"
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Roadmap vers 2040 de la marine indienne -->https://www.navalnews.com/naval-news/2025/09/india-unveils-15-year-technology-and-capability-roadmap-for-navy/
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Leonardo tente le coup aux philippines avec une offre de 32 Eurofighter
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Extrait sur le PANG --> https://www.meretmarine.com/fr/defense/entretien-avec-l-amiral-nicolas-vaujour-chef-d-etat-major-de-la-marine-nationale En effet, ce qu’on mettra sur un porte-avions en 2040 sera totalement différent de ce qu’il y a aujourd’hui à bord. Évidemment, pour nous, cela commencera par du Rafale mais, pour pénétrer des défenses adverses, un drone de combat sera utile. Pour aller plus loin, un drone ravitailleur comme les Américains ont développé ce sera aussi utile et je trouve d’ailleurs ce concept très intéressant car cela permet de faire remplir une mission basique à un engin non-piloté. De la même manière, plutôt que de dépenser un avion autour du porte-avions pour surveiller et bien un drone catapulté remplira cette mission. Et d’autres drones, plus petits, auront une fonction de protection. L’objet porte-avions est donc une plateforme qui vient projeter de la puissance aérienne, avec des objets qui seront différents demain de ce que l’on connait aujourd’hui. Le PA-NG sera donc adaptable et en réalité très innovant. Il faut d’ailleurs noter que ces questions de drones embarqués impliquent des steps technologiques importants, comme l’appontage automatique sur lequel nous travaillons déjà avec Dassault Aviation et Naval Group pour le standard F5 du Rafale, de manière à anticiper l’arrivée des drones de combat. Il est intéressant aussi de remarquer qu’on a tout fait pour avoir des avions multi-rôles, comme le Rafale, et qu’avec les drones revient à du mono-mission. Chaque drone a des capacités spécifiques selon sa mission, ce qui n’est pas sans complexifier l’équation puisqu’on aura finalement plusieurs flottes à bord du futur porte-avions. Sur le Charles de Gaulle on a du Rafale, du Hawkeye et de l’hélicoptère. Sur le PA-NG on aura du Rafale, du Hawkeye, de l’hélicoptère, du drone de combat, du drone de surveillance, du drone d’attaque… Ce n’est pas simple mais on y croit ». Sur la question de l’achat de catapultes et brins d’arrêt américains et de la formation des pilotes de l’aéronautique navale aux États-Unis Comme pour le Charles de Gaulle, le futur porte-avions français sera équipé de catapultes et brins d’arrêt fournis par les États-Unis. Développés par General Atomics, ces systèmes EMALS et AAG de nouvelle génération, identiques à ceux équipant les porte-avions de la classe Ford, emploieront la technologie électromagnétique, adaptée à la mise en œuvre d’appareils plus lourds et de drones aériens. Malgré les soubresauts de l’administration Trump, le ministère des Armées et la Marine nationale se montrent confiants sur le sujet. Quant à la formation des pilotes français de Rafale Marine et d’E-2C Hawkeye, qui est en partie conduite aux États-Unis depuis la fin des années 90, elle est encore moins considérée comme un problème en cas de brouille éventuelle avec Washington. AMIRAL VAUJOUR : « Il y a de fait des endroits où on accepte de faire confiance à un certain nombre de pays et on partage un certain nombre de choses de façon à éviter de tout développer par soi-même. Pour ce qui concerne directement la marine, les Américains sont un grand partenaire et restent un grand partenaire. On travaille de manière normale avec eux sur tous les océans du monde aujourd’hui et même en très grande confiance sur certains domaines pour une plus grande efficacité opérationnelle. Il est vrai que, sur les systèmes de catapultes et de brins d’arrêt du porte-avions, ce sont des technologies américaines, qu’il s’agisse du Charles de Gaulle ou de son successeur. Mais la réalité, c’est que c’est nous qui faisons la maintenance de ces systèmes. Dans les contrats que l’on passe avec les Américains, on demande le transfert de la capacité de maintenance à l’industriel français de manière à éviter une trop grande dépendance. C’est ainsi que sont construits aujourd’hui les contrats avec les Américains. Un autre exemple, l’E-2C Hawkeye, qui est un avion américain embarqué sur le Charles de Gaulle, est entretenu à 100% en France par des industriels français. La seule dépendance réside dans quelques pièces un peu critiques si jamais on ne les a pas dans le stock et qu’il faut en demander aux Américains. Objectivement, de ce point de vue-là, ça fait quelques années maintenant qu’on opère le Charles de Gaulle, même en période crise, on n’a jamais eu de problème avec les Américains. Ce sera la même chose pour le futur porte-avions, que ce soit pour les catapultes, les brins d’arrêt et l’E-2D Advanced Hawkeye. Ces contrats permettent d’élargir aux industriels français les capacités de maintenance de façon à ce que l’on conserve notre autonomie souveraine. Quant aux pilotes, on est capable de les former en France, ce n’est pas le sujet. C’était moins cher aux États-Unis, voilà tout. On préfère les former pour partie aux États-Unis. C’est plus simple car notre flux de formation de pilotes de l’aéronavale est relativement faible, on en fait pas beaucoup tous les ans et donc créer une école rien que pour ça, c’est cher. Bénéficier d’une école à l’étranger, c’est beaucoup plus efficace. Par ailleurs, cela garantit que tous les pilotes de l’aéronavale parlent anglais à la fin, ce qui n’est pas un mal non plus. Tant qu’on peut faire on fera et si jamais ça se réduit et bien on réinternalisera, mais ça nous coûtera plus cher ».
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Il faut un general belge pour faire comprendre ca aux industriels français ? Général Pierre Schill. - Le SICS, le Système d'Information du Combat Scorpion, n'est disponible qu'en français pour le moment. Le général-major Baugnée voit dans un système en anglais le moyen de ne pas contraindre les néerlandophones à travailler sur un système français, ainsi qu'une garantie supplémentaire pour le vendre à l'étranger. Moi qui pensait que le modele Scorpion/CaMo pourrait convenir aux irlandais ...
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Ils en ont commandé 3 supplémentaires pour monter à 8 corvettes C'est pas du NavalGroup mais elles embarquent quand même beaucoup d'équipement Thales et aussi 16 VL Mica chacune.
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La tendance a changé depuis ce message ? Parce-que les version "long range" des EPC dans la vidéo sont bien moins armées un seul 40 CTA a l'avant pas de sonar pas de VLS Je les trouves presque toutes sous-armées ces EPC... Meme les "full-combat" n'ont que 8 VLS
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Le programme belge F-35 expliqué : interview avec le colonel aviateur Roeland Van Thienen, F-35 Capability Director https://www.mil.be/fr/news/le-programme-belge-f-35-explique-interview-avec-le-colonel-aviateur-roeland-van-thienen-f-35-capability-director/ 4 septembre 2025 L’acquisition des avions de combat F-35 par la Belgique est l’un des investissements de la Défense les plus commentés de la dernière décennie. Si le coût reste une source de débats (et de malentendus), quelle est précisément la plus-value du F-35 pour la Défense et pour la Belgique ? Le colonel aviateur Roeland Van Thienen, directeur du programme F-35 de la Force aérienne, a répondu à nos questions. Pourquoi le F-35 est-il un investissement essentiel pour la Défense belge ? Le F-35 est crucial pour le contrôle de la troisième dimension – l’espace aérien – qui conditionne toutes les autres opérations militaires. En temps de paix, ces avions assurent une surveillance permanente de notre ciel. À côté de cela, ils jouent un rôle clé pour neutraliser des cibles loin derrière les lignes ennemies, et pour soutenir les forces terrestres et navales. La guerre en Ukraine montre les conséquences de l’absence de supériorité aérienne : attaques incessantes, coûts énormes et nombreuses victimes. Un appareil de cinquième génération comme le F-35 est précisément conçu pour garantir cette supériorité. L’importance du F-35 explique aussi pourquoi des pays comme la Russie et la Chine développent leur propre équivalent. Cela explique la mise en place de strictes mesures de sécurité : toutes les capacités ne sont pas rendues publiques afin de préserver l’avantage stratégique. Comment faut-il comprendre le coût global ? Pour avoir une vision complète et réaliste, il faut aller au-delà du simple prix d’achat. L’investissement comprend notamment la formation des pilotes, les infrastructures adaptées, les mises à jour, le personnel nécessaire, le carburant et la maintenance des appareils. Le concept de Total Cost of Ownership, qui reflète la dépense totale sur l’ensemble du cycle de vie du programme (quarante ans), offre une vision plus transparente de la valeur réelle et de l’efficacité de cette capacité. Il s’agit donc d’un investissement considérable ? Bien sûr, mais il est important de replacer les montants dans leur juste contexte. Beaucoup de chiffres circulent dans les médias, mais il faut comparer ce qui est comparable. Il faut toujours se demander : que recouvre ce montant ? Tous les coûts sont-ils inclus, comme la formation et l’entretien ? La seule manière correcte de comparer est d’évaluer le Total Cost of Ownership. La Belgique et douze autres pays européens ont procédé à cette analyse, et à chaque fois, le F-35 s’est révélé l’option la plus économique, la plus efficace et la meilleure en termes de capacités. L’investissement est important, mais relativement avantageux au regard de ce qu’il apporte. On parle souvent du coût par heure de vol. Est-ce une mesure pertinente ? Pas entièrement. Quand par exemple un avion est de permanence durant tout un week-end sans décoller, dans le cadre de la Quick Reaction Alert, les coûts de personnel et d’infrastructure continuent de courir. Les calculs montrent que le F-35, malgré sa technologie avancée, revient moins cher que des avions plus anciens tels que le Rafale, l’Eurofighter Typhoon, le Gripen ou le F/A-18. Les coûts peuvent-ils encore grimper à l’avenir ? Le programme intègre déjà des fluctuations de prix : inflation, hausse du coût des matières premières, du transport et du personnel, ainsi que les variations de change. Des marges sont prévues pour absorber ces évolutions. Les hausses récentes liées au COVID, à la guerre en Ukraine et à l’inflation mondiale ont un impact, mais ce phénomène touche tous les systèmes d’armes, pas uniquement le F-35. Quels sont les avantages de rejoindre un programme international ? Au total, plus de trois mille F-35 seront construits dans le monde. Cette production de masse réduit le prix unitaire et rend également l’entretien, les pièces de rechange et les mises à jour plus abordables. La Belgique n’investit donc pas seulement de manière efficace, elle opte aussi pour un appareil largement soutenu en Europe. Alors que l’on déplore souvent la prolifération de systèmes d’armes différents sur le continent, le F-35 fait figure d’exception. Quelle est le retour économique pour le pays ? L’acquisition génère aussi un retour pour l’industrie belge. Le SPF Économie suit de près ce rendement socio-économique, qui correspond jusqu’ici aux prévisions initiales. Pour chaque F-35 produit – plus de 1.100 à ce jour – les entreprises du groupe belge Syensqo (anciennement Solvay) génèrent environ deux pour cent de la valeur. Par ailleurs, BeLightning fabrique actuellement quelque 400 empennages horizontaux. Si la production se poursuit sur ce rythme, le retour économique dépassera à terme la valeur du marché initial. Grâce au mécanisme des « intérêts essentiels de sécurité », l’industrie de défense belge a en outre obtenu un accès privilégié aux technologies de précision de cinquième génération, renforçant ainsi sa position future. Pour conclure, pourquoi le F-35 est-il selon vous le choix logique pour la Belgique ? Du point de vue des coûts à long terme, des économies d’échelle, des retombées technologiques et de la plus-value stratégique, il n’existe aujourd’hui aucune alternative offrant une telle capacité de combat aérien à ce prix. Le F-35 est donc le choix le plus judicieux, non seulement sur le plan militaire, mais aussi budgétaire et économique.
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4 à 5 C-390 pour ~600 Millions $ Signature d'ici fin-2025 Livraison 2027 https://www.aerotime.aero/articles/morocco-embraer-kc390-transport-aircraft-talks
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Forces aériennes et de défense aérienne d'Ouzbékistan
Titus K a répondu à un(e) sujet de MH dans Asie / Océanie
En espérant que l'achat de 2 A400M par le voisin kazakh au nord joue en la faveur de notre avion qui en a bien besoin. -
ALEXANDRA FOTAKI : Vous avez récemment annoncé la fin du service militaire dans la marine et l'armée de l'air. NIKOS DENDIAS : Cela est également inclus. ALEXANDRA FOTAKI : Pour éviter les « mauvaises pratiques » du passé et, bien sûr, les nouveaux navires et les nouveaux systèmes ne peuvent pas... NIKOS DENDIAS : Ils sont un peu plus sophistiqués. ALEXANDRA FOTAKI : Comment allons-nous y parvenir ? NIKOS DENDIAS : C'est très simple. Aucun conscrit ne servira dans la marine ou l'armée de l'air s'il ne possède pas des compétences très spécifiques correspondant aux besoins de ces deux armes. ALEXANDRA FOTAKI : Et sur les frégates, les nouvelles frégates ? NIKOS DENDIAS : C'est un peu difficile pour l'instant. Les nouvelles frégates ont un équipage beaucoup plus réduit que les frégates existantes. Elles sont plus grandes, mais leur équipage représente 60 % de celui des frégates actuelles, soit environ 120 personnes, alors que les MEKO actuelles en comptent 180. Cependant, ces 120 personnes sont très bien formées et ont des spécialités très spécifiques, donc si quelqu'un n'est pas capable de « prendre la relève » d'un tel poste, cela n'a aucun sens. Nous n'allons pas prendre quelqu'un dans la rue et lui dire d'aller sur un « Belharra » d'un milliard d'euros pour manipuler des systèmes qui, chacun d'entre eux, nécessitent une spécialisation énorme et valent des dizaines de millions. ALEXANDRA FOTAKI : En outre, nous négocions également des systèmes avec l'Italie, notamment des frégates. NIKOS DENDIAS : En effet, les deux « Bergamini ». ALEXANDRA FOTAKI : Où en sommes-nous ? NIKOS DENDIAS : J'espère que dans les 45 prochains jours, nous pourrons parvenir à un accord avec la partie italienne et signer un protocole d'accord.
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Message de Mitsotakis à la Turquie : « Le casus belli doit disparaître – Tant qu'il existera, nous bloquerons Ankara du programme SAFE » https://www.onalert.gr/ellinotourkika/minyma-mitsotaki-stin-toyrkia-prepei-na-fygei-to-casus-belli-oso-yparchei-tha-mplokaroyme-tin-agkyra-apo-to-programma-safe/638397/ Lors de la conférence de presse à l'Exposition internationale de Thessalonique (TIF), Kyriakos Mitsotakis a été interrogé sur des questions concernant la Turquie, telles que sa politique étrangère agressive, le casus belli, mais aussi l'implantation de l'industrie turque de la défense sur le marché européen des technologies de défense et des équipements militaires. Dans un premier temps, Kyriakos Mitsotakis a souligné que la politique étrangère est dynamique et s'adapte aux situations changeantes, déclarant notamment : « Je recherche la tranquillité, mais à partir d'une position de force et de confiance en moi, sans jamais faire de concessions sur les intérêts nationaux, la souveraineté et les droits souverains de notre patrie ». Il a ensuite ajouté : « Je pense que par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvions il y a un an, les choses ont beaucoup changé sur le terrain ». Le Premier ministre a ensuite souligné que « la Grèce a pris des mesures qui peuvent susciter des réactions, mais les projets de la Grèce ne sont pas soumis à l'approbation de la Turquie et elle a prouvé qu'elle exerçait ses droits souverains d'une manière différente, comme les parcs marins et les recherches sur les hydrocarbures au sud de la Crète ». Interrogé sur ses relations avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan, Kyriakos Mitsotakis a répondu : « Je continuerai à dialoguer avec M. Erdoğan afin de maintenir des canaux de communication ouverts et d'être très franc avec lui sur les questions qui nous préoccupent ». Concernant la levée du casus belli qu'il a demandée à Ankara, le Premier ministre a déclaré catégoriquement : « Il existe depuis 30 ans, depuis 1995, et si nous voulons une autre relation avec la Turquie et entrer dans son cercle, alors le casus belli doit être retiré de la table et tant qu'il existera, la Grèce bloquera la participation de la Turquie au programme SAFE ». Dendias : J'espère que dans les 45 prochains jours, un mémorandum sera signé pour les frégates Bergamini – Un projet de loi « décisif » pour les forces armées est en préparation https://www.onalert.gr/enoples-dynameis/yetha/dendias-elpizo-tis-epomenes-45-meres-na-ypografei-mnimonio-gia-tis-fregates-bergamini-erchetai-nomoschedio-tomi-gia-tis-ed-vid/638385/ Le ministre de la Défense nationale, Nikos Dendias, a participé hier, samedi 6 septembre 2025, à une discussion sur les questions de défense et l'« Agenda 2030 », au Forum de l'« Ekonomikos Tachydromos » et de in.gr, dans le cadre de la 89e Exposition internationale de Thessalonique. Voici la discussion avec les journalistes Alexandra Fotaki, Eleni Stergiou et Yiannis Baskakis. ELENI STERGIOU : Nous avons avec nous Alexandra Fotaki et Yiannis Baskakis. Et bien sûr, aujourd'hui samedi, c'est le premier week-end de la Foire internationale de Thessalonique. Nous attendons que le Premier ministre annonce les mesures qui vont changer notre vie, d'après ce que je comprends du discours du gouvernement. Comment voyez-vous le climat pour la Nouvelle Démocratie, le gouvernement et les électeurs ? NIKOS DENDIAS : Je pense qu'il est préférable d'attendre le discours du Premier ministre avant de porter un jugement. Voyons ce qu'il a à dire après l'été, ce que nous pouvons annoncer, ce que peut apporter le nouveau contexte qui se crée, et ensuite nous jugerons. ELENI STERGIOU : Quelle est l'ambiance que vous ressentez lors de votre tournée ? NIKOS DENDIAS : En août, l'ambiance n'est pas très précise. En août, les Grecs sont à la plage. Ils ne s'intéressent pas à la politique, les grandes villes sont vides... ELENI STERGIOU : Et les questions nationales ? Les questions nationales ne sont pas en reste. Ils s'intéressent aux questions nationales. NIKOS DENDIAS : Ils s'intéressent effectivement aux questions nationales, où qu'ils se trouvent. ALEXANDRA FOTAKI : Et les équipements militaires ? Parce qu'il y a tout un débat sur le « SAFE », sur l'industrie de la défense, sur les opportunités, vous en avez parlé au Parlement. Où cet argent sera-t-il investi ? NIKOS DENDIAS : Mais nous l'avons annoncé. L'armement du pays a été annoncé pour la première fois. Il y a une transparence totale sur ce qui va se passer au cours des vingt prochaines années. Ainsi, toute personne souhaitant investir dans la défense nationale – et nous faisons ici référence à un écosystème grec – est la bienvenue. ALEXANDRA FOTAKI : Il y a donc de la place pour l'industrie de la défense grecque, même pour les systèmes à double usage ? NIKOS DENDIAS : Madame Fotaki, c'est là notre objectif principal. Créer un écosystème capable de répondre aux besoins des forces armées, mais aussi de créer des produits exportables. La Grèce s'est effondrée en 2009-2010 pour deux raisons principales, l'une d'entre elles étant le déficit de la balance commerciale ou, pour le dire simplement afin que tout le monde comprenne, nos importations sont beaucoup plus importantes que nos exportations. Si nous parvenons donc, par le biais de la défense nationale et des besoins des forces armées, à créer un écosystème qui, en plus de servir les forces armées, exporte également des produits, c'est-à-dire à améliorer ce déséquilibre, je pense que cela rendrait un très grand service à l'économie et à la société grecques. ALEXANDRA FOTAKI : Dans une situation géopolitique telle que celle que nous vivons actuellement, avec deux guerres en cours dans notre voisinage et deux superpuissances dont les dirigeants sont qualifiés d'« imprévisibles », je dirais, comment voyez-vous la relation entre Erdogan et Trump et la position de la Turquie dans la région ? NIKOS DENDIAS : La Turquie est un acteur géopolitique important. La Grèce respecte la Turquie, la prend en considération, mais cela ne signifie pas pour autant que la taille de la Turquie obligera la Grèce, quel que soit le gouvernement grec en place, à renoncer à ses positions nationales établies. GIANNIS BASKAKIS : Mais la nouvelle ère Trump et les relations avec Erdogan vous inquiètent-elles ? NIKOS DENDIAS : Nous avons connu le président Trump pendant quatre ans et je dois vous dire que mon expérience à cette époque n'a pas été mauvaise du tout. J'ai signé un accord avec Mike Pompeo et nous avons eu une entente claire avec l'administration Trump dans des conditions très difficiles pour les relations gréco-turques. Je me souviens de l'été 2020, de l'été 2021. Donc, même si tout le monde doit rester prudent, je dois vous dire que le passé nous enseigne que nous pouvons avoir une très bonne coopération. Il y a bien sûr une différence entre « nous pouvons avoir » et « nous avons ». ALEXANDRA FOTAKI : Vous avez annoncé à la commission de la Chambre des députés la création d'une administration des moyens non pilotés dans la marine de guerre et la création d'un centre de formation aux drones dans l'armée de l'air. Vous avez souvent dit que nous devons changer notre façon de voir les forces armées. NIKOS DENDIAS : Qu'est-ce qui vous surprend ? ALEXANDRA FOTAKI : Sommes-nous sur le point de procéder à de telles embauches ? Non seulement en matière de systèmes, mais aussi en matière de ressources humaines ? NIKOS DENDIAS : Vous avez tout à fait raison. Le problème ne réside pas principalement dans les systèmes, même si nous voulons produire des systèmes ici, nous ne voulons pas aller acheter des systèmes. Si j'avais le temps, je vous expliquerais pourquoi il est indispensable d'avoir des lignes de production. Les besoins changent très rapidement et si vous n'avez pas la possibilité d'effectuer vous-même les changements et que vous attendez de passer commande à l'extérieur, etc., vous êtes perdu. ALEXANDRA FOTAKI : Et c'est là que l'industrie grecque de la défense veut s'implanter. NIKOS DENDIAS : Tout à fait. Tout à fait. Elle doit s'implanter et nous l'encourageons à le faire, c'est ce que fait l'ELKAK. Si vous le souhaitez, nous l'aidons à s'implanter. Et nous disposons des fonds nécessaires pour cela. Mais au-delà de cela, il est évident que ces changements auraient dû être effectués. Madame Fotaki, nous avons pris du retard, c'est la vérité. Notre espoir réside dans ce que les Anglo-Saxons appellent le « Jump Start », c'est-à-dire sauter, aller plus loin dès le départ. Pourquoi ? Parce que nous pouvons tirer les leçons des erreurs des autres. Mais si nous ne le faisons pas et si nous continuons à servir la Défense avec les formations de l'époque napoléonienne - divisions, armées, choses, miracles, mécanismes - nous n'irons nulle part. ALEXANDRA FOTAKI : Par conséquent, des cadres du secteur privé peuvent-ils être invités à rejoindre les forces armées dans un premier temps ? NIKOS DENDIAS : Nous créons un système dans lequel les conscrits qui ont des qualifications professionnelles élevées ou des connaissances dont nous avons besoin – des doctorats dans les nouvelles technologies – effectueront un service « spécial » et seront mis à profit. Au-delà de cela, nous avons encore la possibilité (vous le verrez dans un projet de loi à venir) même nos officiers à la retraite qui ont des connaissances technologiques et ont terminé leurs études dans des universités étrangères aux frais de l'État grec, qui leur a donné un savoir-faire important, de les associer à cet effort de création d'une nouvelle réalité pour les forces armées. Nous ne sommes même pas 11 millions d'habitants. Nous avons besoin de tout le capital humain que nous pouvons mobiliser. Personne n'est superflu. ELENI STERGIOU : Cette nouvelle voie, en complément de ce que vous dites, qui apporte de nouvelles technologies et la partie relative à la cybersécurité, peut également ouvrir la voie à l'attraction de cadres dans les forces armées et en dehors des cadres militaires, n'est-ce pas ? NIKOS DENDIAS : Et en dehors ? ELENI STERGIOU : En dehors des académies militaires. C'est-à-dire provenant du marché. NIKOS DENDIAS : Nous avons une possibilité qui se concrétisera dans certains cas précis. Nous ne parlons pas de grands nombres. Nous pourrons recruter des personnes qui ont des connaissances spécialisées et qui ne sont pas issues des écoles militaires. Tout à fait. ELENI STERGIOU : Toujours dans le secteur de la technologie, je comprends. NIKOS DENDIAS : C'est ce que font toutes les armées avancées dans le monde. L'erreur est que nous ne l'avons pas fait. ALEXANDRA FOTAKI : Et comment allez-vous endiguer la vague de démissions que nous avons connue récemment en raison des salaires ? NIKOS DENDIAS : Madame Fotaki, ne nous moquons pas. Nous devons faire deux choses. La première est d'améliorer les salaires. Nous le faisons déjà. ALEXANDRA FOTAKI : Y aura-t-il des annonces ? NIKOS DENDIAS : Le Premier ministre le dira aujourd'hui. Je l'ai annoncé il y a longtemps. À partir du 1er octobre, il y aura des augmentations de 13 à 25 %, qui, je tiens à le préciser, ne proviennent pas de fonds supplémentaires du Trésor public. Elles proviennent d'économies réalisées dans notre propre budget. D'argent qui existait déjà. Le contribuable grec n'est pas pénalisé. Et aussi, de meilleures conditions de vie. Un programme de logement qui, après 2030, donnera un logement à chaque cadre muté. Cela représente une augmentation de salaire de l'ordre de 30 à 40 %. Nous savons tous combien coûtent les loyers en Grèce aujourd'hui. Sans parler des îles, où il est impossible de trouver un logement. Et il est clair qu'avec les économies supplémentaires que nous pouvons réaliser, nous pourrons probablement passer dans un an ou un an et demi à un nouveau cycle d'augmentations salariales des cadres des forces armées à partir des fonds déjà disponibles. Sans compter ce qui pourrait être accordé au ministère grâce à la croissance générale de l'économie grecque. Notre modèle n'est pas le modèle habituel, où l'on se rend à la Comptabilité générale de l'État, où l'on se plaint, où l'on fait pression et où l'on attend de voir ce que l'on va obtenir. C'est un modèle dans lequel nous créons le bien de la sécurité du citoyen grec, mais nous rémunérons mieux nos cadres grâce à nos propres économies internes. ALEXANDRA FOTAKI : Par conséquent, le projet de loi qui sera présenté sur le service militaire viendra compléter tout cela. NIKOS DENDIAS : C'est un projet de loi énorme. Il concerne la carrière des officiers, des sous-officiers, des EPO, le nouveau barème des salaires, les écoles militaires, le service militaire, la réserve et comprendra diverses autres dispositions complémentaires. La justice militaire, le nouveau grand programme de logement des forces armées, qui s'étendra jusqu'en 2030 et au-delà, jusqu'à ce que nous puissions répondre pleinement aux besoins, à 100 %. Tel est l'objectif. Et il existe un financement interne pour cela. Les économies nécessaires ont été trouvées. Il s'agira donc d'un projet de loi très important que nous présenterons au Parlement. Nous sommes ouverts aux commentaires des autres partis et de la société grecque dans le cadre de la consultation. Mais j'aspire à ce que ce soit une loi révolutionnaire pour les forces armées et une loi fondamentale de l'« Agenda 2030 ». ELENI STERGIOU : Quand est-ce prévu, Monsieur le Ministre ? NIKOS DENDIAS : Il sera présenté au Conseil des ministres en septembre. De notre côté, il est presque prêt. ELENI STERGIOU : Et il sera ensuite soumis à consultation ? NIKOS DENDIAS : Il sera soumis à consultation, puis présenté au Parlement. J'espère qu'il sera voté d'ici la fin du mois d'octobre. Nous devrions avoir terminé début novembre. ALEXANDRA FOTAKI : Ce projet de loi inclura-t-il également le service militaire des femmes ? NIKOS DENDIAS : Oui, il inclut également le service militaire des femmes. Je vous ai dit qu'il devrait y avoir un service militaire volontaire pour les femmes, avec une approche plus détaillée que celle qui existe déjà dans le cadre législatif. ALEXANDRA FOTAKI : Vous avez récemment annoncé la fin du service militaire dans la marine et l'armée de l'air. NIKOS DENDIAS : Cela est également inclus. ALEXANDRA FOTAKI : Pour éviter les « mauvaises pratiques » du passé et, bien sûr, les nouveaux navires et les nouveaux systèmes ne peuvent pas... NIKOS DENDIAS : Ils sont un peu plus sophistiqués. ALEXANDRA FOTAKI : Comment allons-nous y parvenir ? NIKOS DENDIAS : C'est très simple. Aucun conscrit ne servira dans la marine ou l'armée de l'air s'il ne possède pas des compétences très spécifiques correspondant aux besoins de ces deux armes. ALEXANDRA FOTAKI : Et sur les frégates, les nouvelles frégates ? NIKOS DENDIAS : C'est un peu difficile pour l'instant. Les nouvelles frégates ont un équipage beaucoup plus réduit que les frégates existantes. Elles sont plus grandes, mais leur équipage représente 60 % de celui des frégates actuelles, soit environ 120 personnes, alors que les MEKO actuelles en comptent 180. Cependant, ces 120 personnes sont très bien formées et ont des spécialités très spécifiques, donc si quelqu'un n'est pas capable de « prendre la relève » d'un tel poste, cela n'a aucun sens. Nous n'allons pas prendre quelqu'un dans la rue et lui dire d'aller sur un « Belharra » d'un milliard d'euros pour manipuler des systèmes qui, chacun d'entre eux, nécessitent une spécialisation énorme et valent des dizaines de millions. ALEXANDRA FOTAKI : En outre, nous négocions également des systèmes avec l'Italie, notamment des frégates. NIKOS DENDIAS : En effet, les deux « Bergamini ». ALEXANDRA FOTAKI : Où en sommes-nous ? NIKOS DENDIAS : J'espère que dans les 45 prochains jours, nous pourrons parvenir à un accord avec la partie italienne et signer un protocole d'accord. ALEXANDRA FOTAKI : Parce que nous parlions aussi du « Dôme » et qu'il semblait qu'en raison des systèmes, du moins dans le dôme anti-aérien, Israël serait l'une des forces principales. À l'heure actuelle... NIKOS DENDIAS : La Direction générale de l'armement, qui est désormais dirigée par un officier en service sélectionné par le GEETHA, et non par un officier à la retraite choisi par le ministre parce qu'il est son ami et qu'il le connaît bien, est également l'une des mesures de transparence que nous avons prises. Elle négocie avec une série d'entreprises, des systèmes qui pourraient répondre aux besoins du « Tholos » qui est en cours de conception, nous savons ce que nous voulons. C'est une question de prix et aussi de coproduction. Pour le « Tholos », nous demandons une coproduction. Nous ne demandons pas simplement d'acheter quelque chose pour l'apporter en Grèce. ALEXANDRA FOTAKI : C'est pourquoi les entreprises grecques critiquent le fait que le ministère devrait les intégrer dans la chaîne de production plus large des systèmes et non pas de manière occasionnelle pour les commandes nationales. Il y a une telle... NIKOS DENDIAS : Je vais vous dire. ALEXANDRA FOTAKI : Parce que cela coûterait très cher si nous demandions que quelque chose soit fabriqué exclusivement pour les programmes grecs. NIKOS DENDIAS : Pour nous, lorsque nous choisissons un partenaire étranger pour nos systèmes avancés, l'un des éléments sur lesquels nous basons notre décision est l'investissement et le transfert de savoir-faire en Grèce. Nous faisons donc de notre mieux, et pour la première fois, nous avons fixé à 25 % la moyenne pondérée pour tous les systèmes. Nous avons annoncé l'Exposé afin d'assurer la transparence, nous faisons donc de notre mieux. Au-delà de cela, je tiens à clarifier une chose : tout se fera dans la transparence. Ce qui s'est passé dans le passé, qui a blessé le ministère, qui a blessé le monde politique, qui a blessé la société grecque, qui a conduit des ministres en prison, qui a ébranlé la confiance des citoyens grecs dans la façon dont nous gérons leur retard, ne se reproduiront pas ici. ALEXANDRA FOTAKI : Le centre d'information en cours de modernisation a éveillé mon intérêt. À quoi ressemblera ce « nouveau service de renseignement du ministère », pour ainsi dire ? NIKOS DENDIAS : Mais les besoins sont différents. Il existe deux sources principales, les sources humaines et les sources électroniques. Nous devons atteindre un certain niveau dans les deux domaines afin d'avoir une image claire de la diversité qui nous entoure, nous ne pouvons pas avancer à l'aveuglette. Vous savez, sinon, vous étiez confronté à un monde sans conflits, où vous espériez que tout serait en grande partie paisible, que l'économie continuerait à se développer, que tout le monde s'entendrait, mais nous sommes dans un monde rempli de guerres et d'instabilité. Nous sommes obligés d'avoir une vision claire. Ici, dans notre région immédiate, il y a déjà deux « États défaillants », la Syrie et la Libye. En Afrique subsaharienne, qui nous affecte également, et pas seulement en raison des flux migratoires, se trouve le « paradis » des djihadistes. Le Caucase du Sud est également instable. L'Iran, l'Irak, où que vous tourniez la tête, vous voyez des sources d'instabilité et des problèmes, vous ne pouvez pas avancer à l'aveuglette. Vous êtes obligé d'avoir une vision claire du terrain qui vous entoure. Pourquoi ? Parce que votre travail consiste à comprendre les défis afin d'assurer la sécurité des citoyens grecs. ELENI STERGIOU : Cette discussion a été très intéressante et, en vérité, nous avons dit beaucoup de choses en peu de temps. Nous attendons donc le projet de loi qui, comme vous l'avez dit, sera présenté au Conseil des ministres immédiatement après le retour de toute la Government du Salon international de Thessalonique. Vous vous réunissez pour travailler par ministère, puis il y aura le vote à la Chambre. Nous vous remercions donc vivement, Monsieur le Ministre, pour cette discussion. NIKOS DENDIAS : Je vous remercie chaleureusement. ELENI STERGIOU : Je tiens également à remercier mes collègues ici présents pour cette discussion, Alexandra Fotaki et Yiannis Baskakis. -
Forces aériennes et de défense aérienne d'Ouzbékistan
Titus K a répondu à un(e) sujet de MH dans Asie / Océanie
Ce serait pas plutôt des A400M pour remplacer les Il-76 et des C390 pour remplacer les An-12 ? -