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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Les retours semblent très positifs ! Les soucis du premiers de serie, l'Oostende, ont été pris en compte et réglés, le navire se comporte bien et plait au chef de projet néerlandais. L'essai du Vlissingen « toujours passionnant » https://premium.marineschepen.nl/proefvaart-vlissingen-toch-spannend/ Le navire militaire néerlandais Vlissingen a pris la mer pour la première fois. Entretien avec le chef de projet. Le Vlissingen a quitté la France hier après-midi pour son premier essai en mer. Le nouveau navire de lutte contre les mines a été construit par les chantiers navals Kership et Piriou, sous la direction de Naval Group. Marineschepen.nl s'est entretenu avec le chef de projet. « Vous êtes dans les temps », a déclaré KTZ Eric Toebast par téléphone depuis le pont du Vlissingen. Le programme de construction neuve est dirigé par un chef de projet belge, mais un chef de projet du Commandement du matériel et des technologies de l'information (COMMIT), originaire des Pays-Bas, est également attaché au projet. L'ancien commandant de groupe du service des mines a le temps de faire une brève mise au point à Marineschepen.nl entre deux affaires. En effet, l'essai devait commencer dans la nuit de mercredi à jeudi, mais a été repoussé à la fin de la matinée de jeudi. « Tout le monde est à bord et informé, les remorqueurs arrivent et nous sortirons bientôt », explique Toebast. Différent des Pays-Bas Ces derniers mois, nous avons régulièrement écrit sur les essais en mer du Den Helder. Toebast précise d'emblée que ces essais en mer sont différents. Lors des essais du Den Helder, nous avons vu que Damen, en tant que chantier naval, devait prouver d'emblée que le navire répondait aux exigences, en l'occurrence lors du voyage de la Roumanie aux Pays-Bas. Les chantiers navals français qui construisent les navires de déminage organisent d'abord leurs propres essais en mer. "Ce sont des tests pour l'industrie elle-même. Nous sommes autorisés à regarder, mais nous n'avons pas le droit d'en penser quoi que ce soit. Bien sûr, nous pouvons poster des commentaires et participer à des discussions, mais ce n'est pas la raison d'être de ces tests. Viennent ensuite les essais en présence de témoins : les sociétés de classification vont dire ce qu'elles pensent du navire et nous sommes là aussi. Viennent ensuite les essais d'acceptation au port et les essais d'acceptation en mer. C'est à ce moment-là que le chantier naval doit nous prouver que tout fonctionne comme prévu." De plus, le Vlissingen sera navigué par un équipage civil français et non par le futur équipage du navire, comme c'est le cas pour le Den Helder. Beaucoup de navigation Comme nous le savons, c'est la première fois que le Vlissingen navigue, mais l'Ostende a eu la primeur en juillet 2024. Entre-temps, l'Ostende a navigué à de nombreuses reprises, explique Toebast. "Si vous rencontrez un problème, il peut être résolu immédiatement et pris en compte lors de la prochaine campagne d'essai et des prochains navires. L'Ostende étant le premier navire, il a fait l'objet de plusieurs tests. Plusieurs problèmes sont apparus sur ce navire, mais ils ont déjà été résolus sur le Vlissingen, précise M. Toebast. Pour le Vlissingen, les tests pourraient être plus courts. Il n'en reste pas moins que c'est passionnant. « Le navire n'est pas encore terminé », déclare Toebast. "Tout se passe pour la première fois. Il y a donc eu quelques avertissements. Il y aura des détecteurs de fumée ici et là. Mais c'est une journée passionnante". En termes de performances, Toebast ne s'attend pas à rencontrer de problèmes : « Je ne m'attends pas à ce qu'il y ait beaucoup de problèmes de propulsion aujourd'hui, ni pour atteindre les vitesses, et encore moins pour la manœuvrabilité, car celle-ci est exceptionnelle pour cette machine. ». Il s'agit là des principaux points testés au cours de la première campagne d'essais. D'autres sujets seront également abordés, notamment les mesures visant à déterminer si le navire ne vibre pas trop, si le loch fonctionne et si l'ancre sera également testée. Ce premier essai ne durera qu'une journée. Rouille Sur les photos du Vlissingen, la rouille ressort. « Le chantier utilise un concept différent », explique Toebast, ce qui le différencie des autres navires qui avaient déjà l'air complètement propres pendant les essais en mer. "Le navire est encore plein de câbles, ils sont encore en train de souder et de poncer. Ce n'est qu'au cours de la toute dernière phase que le navire recevra son système de peinture final. Les navires sont ensuite mis à quai et reçoivent un vernis cosmétique". Après tout, les navires doivent être livrés propres, car cela fait également partie des exigences. Essai retardé, pas de livraison retardée Nous n'en sommes pas encore là. En tout cas, pas pour le Vlissingen, qui doit d'abord effectuer un essai de navigation. Toebast confirme qu'il était prévu de le faire en janvier. Cependant, l'essai en mer a dû être reporté. Cela n'a pas eu d'incidence sur la date de livraison prévue, précise le chef de projet. "Ils étaient en avance dans d'autres domaines avec ce navire. Certains problèmes rencontrés avec l'Ostende n'existaient pas avec le Vlissingen." "La date de livraison de l'Oostende est toujours fixée au 23 juillet, à Zeebrugge. Le Vlissigen sera livré le 23 novembre. Toujours à Zeebrugge". Le Vlissingen ne sera donc pas livré aux Pays-Bas, mais passera d'abord entre les mains des Belges : DGMR, l'organisme belge chargé de l'équipement et homologue de COMMIT, se verra remettre le navire par le consortium de construction. Ensuite, le navire devrait être remis à COMMIT. Ensuite, il n'y aura plus autant de travail d'intégration de tous les systèmes, comme c'est le cas pour le Den Helder après son transfert à COMMIT. En fait, le consortium français dirigé par Naval Group et Exail est responsable de l'intégration. Boîte à outils Le navire doit être livré avec les systèmes de lutte contre les mines sans équipage. Cette boîte à outils est déjà fournie progressivement, par lots. « Le premier lot est déjà en cours de test avant l'intégration physique à bord des navires », explique Toebast, « le deuxième est utilisé pour la formation des équipages. » Par la suite, d'autres lots suivront rapidement. Enfin, le test intégral de la boîte à outils sera effectué sur l'un des navires. "Ce test est prévu, mais nous pourrions avoir besoin de plus de temps. Nous pourrions également avoir besoin de l'assistance d'Exail et de Naval Group après la livraison, afin de tirer le meilleur parti des systèmes. Mais tout a été testé avant la livraison à Zeebrugge". Un autre système qui vient d'être livré est le radar NS54 de Thales. Toebast : « Ils ont été testés à terre sur un banc d'essai et ils sont maintenant sur l'Ostende et le Vlissingen. » Coopération binationale Le projet MCM ne ressemble à rien d'autre pour les Pays-Bas. Un navire n'a pas été développé conjointement avec l'industrie, mais la quasi-totalité de la responsabilité du développement a été confiée à l'industrie. Les fabricants doivent fournir des systèmes qui répondent aux exigences fixées, dans le respect du budget et des délais. Cela signifie qu'ils disposent d'une plus grande marge de manœuvre pour faire des choix. En outre, le contrat a été conclu avec la Belgique et non avec les Pays-Bas. « Nous avons une bonne coopération », explique M. Toebast, "mais il est évident qu'il s'agit d'un contrat entre la Belgique et Belgian Naval & Robotics, qui se compose de Naval Group et d'Exail, ainsi que des sous-fournisseurs. Bien que les contacts soient nombreux, le chef de projet néerlandais est un peu en retrait. En outre, vous êtes tributaire des processus en cours en Belgique". C'est également à ce moment-là que les différences entre les deux pays apparaissent au grand jour. Toebast pense que cela a son charme et qu'une routine s'installe. "Les contrôleurs financiers savent désormais clairement comment fonctionne la coopération binationale. Si vous vous comprenez, les choses se passent beaucoup mieux". Il est également parfois difficile pour le consortium de faire des affaires avec deux pays en même temps, explique M. Toebast. "Tout prend un peu plus de temps. Il faut d'abord passer par le système belge, puis par le système néerlandais. Ce n'est qu'ensuite que la décision est prise. Dans le domaine du drone volant, le Skeldar, la coopération internationale a également été plus difficile qu'il n'y paraît de l'extérieur. "C'est une histoire compliquée", déclare Toebast. "Je pourrais parler pendant une journée de la complexité de la certification d'un drone pesant plus de 150 kilogrammes, mais le problème a été résolu depuis." En bref, une partie du problème était liée au fait que les autorités de l'aviation militaire des Pays-Bas, de la Belgique et de la France suivaient des réglementations différentes. Les Pays-Bas passeront aux règles européennes de l'AESA, rejoignant ainsi la Belgique et la France. Le Skeldar sera livré cette année, mais il ne pourra pas voler immédiatement à partir d'un navire en raison de ces réglementations. Cela se fera par étapes, la première version, une version d'entraînement, ne pouvant être pilotée qu'en Belgique sur une section fermée. Plusieurs étapes suivront et, d'ici la fin de l'année 2026, le Skeldar embarquera à bord des navires. Fantastique Malgré tous les obstacles que le projet doit surmonter, Toebast peut se réjouir de son premier jour en mer avec le Vlissingen. « C'est fantastique », déclare-t-il. "Le temps est magnifique, nous avons un drone dans les airs pour prendre des images en un rien de temps. J'ai déjà vécu cela avec le Willemstad [chasseur de mines] qui prenait la mer pour la première fois, et plus tard avec De Zeven Provinciën. On ne l'oublie jamais. Chaque fois que l'on voit le navire, on se dit “j'étais là quand le premier virage a été pris”". Six heures en mer Grâce à l'AIS, la croisière d'essai en mer du Vlissingen a été facile à suivre sur Internet. Vers 12h00, le navire a quitté le port de Concarneau. Le navire a ensuite navigué pendant plusieurs heures, à quelques milles des côtes bretonnes. Des vitesses de 17,2 nœuds sont transmises via l'AIS. Vers 18h00, le navire s'amarre à nouveau à Concarneau. Les premiers rapports en provenance du navire sont favorables. Le chef de projet a indiqué que le VLSN est une "plate-forme très stable, silencieuse et agréable à naviguer".
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Oui, je me demandais si le passage au NG nécessiterait beaucoup de modification des systèmes achetés en urgence pour les JO ... ayant trouvé la réponse j'ai décidé de la partager. Rien de plus
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https://newsroom.mbda-systems.com/mbda-lance-le-nouveau-systeme-de-defense-aerienne-vl-mica-ng/ Les dimensions de la munition MICA NG restent inchangées, ce qui permet de l’intégrer aux systèmes VL MICA actuels. Les dispositifs de liaison de données missile actuels sont compatibles avec l’accroissement des performances cinématiques des missiles. Les systèmes VL MICA actuels pourront ainsi être portés au standard VL MICA NG par de simples mises à jour logicielles.
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Depuis le début, le projet c’est de relancer une ligne d’assemblage en France … c’est ça qui te choque ou le fait qu’il y ait un appel d’offre ? https://www.defense.gouv.fr/actualites/paris-bruxelles-renforcent-leur-partenariat-militaire-defense#:~:text=Projet commun sur les munitions de petit calibre&text=L'objectif est donc d,auprès de l'industrie belge. Paris et Bruxelles renforcent leur partenariat militaire de défense Sébastien Lecornu, ministre des Armées, a reçu, mardi 21 mai, son homologue belge Ludivine Dedonder. A l’issue d’un entretien bilatéral, les ministres ont signé une lettre d’intention concernant l’approfondissement du partenariat CaMo (Capacité Motorisée) entre nos deux pays et ses déclinaisons industrielles concrètes. Explications. …. ….. Projet commun sur les munitions de petit calibre La filière petit calibre française a disparu. L'objectif est donc d'en recréer une en s'appuyant sur les compétences belges. Le premier volet de ce partenariat entre les deux pays passe par la création d'une ligne d'assemblage de munitions en France. Le second par l'achat de munitions auprès de l'industrie belge. Les industriels travaillent déjà sur l'optimisation du financement de cet investissement, pour un démarrage du projet dans les prochains mois.
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https://www.rid.it/shownews/7205/i-progressi-dell-rsquo-aster-30-b1-nt-e-i-piani-per-introdurlo-sui-type-45-della-royal-navy Séparément, du plan d'affaires de l'OCCAR pour 2025, nous apprenons néanmoins que le Royaume-Uni se dirige également vers l'acquisition de l'ASTER 30 Block 1 NT. Au cours de cette année, l'OCCAR communique en effet que « des activités supplémentaires sont prévues pour l'intégration du Block 1 NT dans le système SEA VIPER du Type 45 de la Royal Navy.
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Ça semble se confirmer pour le P1 en Italie, j’avais oublié mais les achats au Japon son couverts par le plan "Rearm Europe" @gianks pour les 2 DDX, ce serait en remplacement des 2 horizon ou en complément (4ddx+2hrz) https://www.rid.it/shownews/7195/rearm-europe-quanto-si-spendera-in-italia-e-le-priorita-delle-forze-armate L'armée de l'air a déjà ramené chez elle de nouveaux F-35 et de nouveaux Eurofighter TYPHOON. Il y a le besoin, conjointement avec la Marine, d'un nouvel avion de patrouille maritime - la solution identifiée semble être celle du P-1 japonais "italisé" avec système de mission ATOS - et ensuite celle de l'acquisition d'un substitut de l'UAV PREDATOR. Non seulement cela, l'AM, comme l'EI, a également besoin de renforcer la défense anti-aérienne, mais, nous ajoutons, il ne serait pas mal d'acheter des M-346 FA pour des tâches d'attaque légère et, surtout, de défense aérienne locale et anti-drone. Enfin, nous voici à la Marine. La première priorité concerne les aéronefs de patrouille maritime. Ensuite, il y a les programmes navals : MM pourrait décider d'acheter 2 FREMM EVO et 2 DDX supplémentaires, ainsi que 2 sous-marins U-212 NFS supplémentaires. De lancer le plus tôt possible le programme d'acquisition d'un nouveau grand drone sous-marin, après l'annulation du BLUE WHALE, et d'accélérer l'industrialisation des drones de surface. Sur la table, la question du convertisseur d'avions et du porte-drones est également sur la table.
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[Démonstrateur RACER By Airbus Helicopters]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Belle présentation du Racer au Airbus summit avec séance de questions-réponses À 5:02:40 --> -
[Chine] J-36 : Avion de Chasse Prochaine Génération
Titus K a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Asie / Océanie
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Si le Danemark choisi bel et bien du SAMP/T on pourrait être en droit d'espérer des missiles MBDA sur ces 4 nouvelles frégates. Ça pourrait d'ailleurs être une opportunité de coopérer avec les pays-bas sur leur programme d'achat de 4 frégates FuAD. Les Pays-Bas confieront aussi sérieusement les missiles MBDA. Il va être temps de le developper ce Sylver Mk2 D'après les dernières rumeurs, la marine danoise va obtenir 4 nouvelles frégates de défense aérienne de zone et rétrogradera la classe 3 Iver Huitfeldt en "general purpose frigates", tandis que la classe 2 Absalon resteonta dans un rôle de luute anti-sous-marine.
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Quelques petites références au SCAF à partir de 3:20
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Bon article --> https://legrandcontinent.eu/fr/2025/03/21/notes-pour-une-armee-nouvelle/ Notes pour une armée nouvelle Selon l’un des plus brillants officiers de l’armée française, qui écrit sous pseudonyme, réarmer l’Europe est possible — à condition d’enclencher une révolution culturelle. -
Comment peut-on former "18 systèmes bi-couche, basés sur le couple SAMP NG et VL MICA" avec seulement 12 SAMP/T NG ?
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L'Écosystème de l'IA en France & Europe face aux géants Chinois, Américains ...
Titus K a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Economie et défense
IA : Helsing et Mistral veulent lancer une offre commune pour la défense européenne https://www.lefigaro.fr/societes/ia-helsing-et-mistral-veulent-lancer-une-offre-commune-pour-la-defense-europeenne-20250210 Helsing, entreprise européenne spécialisée dans l'IA de défense s'est associée à Mistral AI, groupe français d'IA générative, pour développer les systèmes d'intelligence artificielle de nouvelle génération dédiés à la défense européenne. Ce partenariat combine l'expertise d'Helsing en matière de technologies militaires basées sur l'IA - avec, entre autres, ses drones d'attaque utilisés en Ukraine et ses capacités de guerre électronique sur l'Eurofighter - aux modèles génératifs de pointe développés par Mistral AI. Il a été présenté à l'occasion du sommet international sur l'IA organisé en ce début de semaine à Paris. «L'Europe doit affirmer son rôle d'acteur géopolitique majeur, et son leadership en intelligence artificielle est au cœur de sa puissance, de sa sécurité et de sa prospérité future. Avec Mistral AI, nous avons l'ambition de jouer un rôle moteur dans la conception des systèmes de défense de demain», a souligné Gundbert Scherf, cofondateur de Helsing, cité dans un communiqué conjoint des deux sociétés. Accélérer la prise de décision «Nos “Large Language Models” (grands modèles de langage, des algorithmes d'apprentissage qui servent à traiter et générer du langage naturel grâce à l'intelligence artificielle, ndlr) seront au cœur des nouveaux systèmes de défense, garantissant un avantage stratégique décisif sur la scène internationale», a pour sa part commenté Arthur Mensch, PDG de Mistral AI. Les travaux issus de ce partenariat serviront à aider les armées à mieux analyser leur environnement, à interagir avec les militaires et à faciliter des prises de décision dans des contextes opérationnels complexes. La robotique et l'IA travaillant «en complémentarité avec l'humain» vont «transformer la conduite des opérations militaires en optimisant l'efficacité, en réduisant les risques et en accélérant la prise de décision dans des environnements contestés», analyse Antoine Bordes, vice-président de l'IA chez Helsing. -
ôte moi d'un doute ... les Néerlandais vivent aux Pays-Bas hein, pas au Danemark
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Les pays-bas ont littéralement le pire ratio € Contribué / € Reçu de toute l'Europe à 3/1 ... 2 fois pire que la France. Les pays-bas sont juste devenu ces dernières années le plus gros client européen de la bitd française ...
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Il a débuté ses essais ! EDIT : Retour à Concarneau après un peu plus de 5h d'essais de ~ 11h30 à 16h30
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Des bonnes nouvelles en vue pour l'A400M d'après Le Figaro 37 avions pour l'AAE horizon 2028 (+14) des dizaines de commandes européennes en commun Augmentation de la cadence, bien plus que 8 possible (le max c'est 20) Nouvelles commandes en vue pour l’Airbus militaire A400M https://www.lefigaro.fr/societes/nouvelles-commandes-en-vue-pour-l-airbus-militaire-a400m-20250326 Le coup de pression de Guillaume Faury a porté ses fruits. Fin février 2025, le président exécutif d’Airbus avait alerté : faute de nouveaux contrats, il serait contraint d’arrêter le programme d’avion de transport militaire A400M dès 2028. Décision aux lourdes conséquences : fermeture du site d’assemblage final de Séville en Espagne et baisse de charge des usines fabriquant les ailes (Fulton et Brighton, au Royaume-Uni), des éléments de fuselage (Méaulte, dans la Somme, en France) et les assemblant (Brème, en Allemagne). Sans oublier l’impact sur les centaines de sous-traitants auxquels Airbus achète entre 70% et 80% de la valeur de l’avion. « Nous devons obtenir plus de visibilité, au-delà de l’horizon des trois ans à venir », avait insisté Guillaume Faury. Aujourd’hui, il ne reste plus que 48 appareils à produire en carnet de commandes, Airbus en ayant livré 130 exemplaires. Compte tenu des risques pesant sur le plan de production, le géant européen a inscrit une charge nette de 121 millions d’euros dans ses comptes 2024. Au total, ce sont 10 milliards qui ont été provisionnés sur ce programme, marqué par des retards, des dérapages budgétaires et des problèmes techniques. « C’est un avion que les armées clientes ont attendu longtemps. Mais les problèmes techniques sont derrière nous. Il est à maturité. Il est totalement polyvalent », assure Jean-Brice Dumont, directeur Air Power au sein d’Airbus Defence & Space. Confirmation de l’armée de l’air et de l’espace (AAE), qui ne tarit pas d’éloges : « L’A400M est notre avion de transport d’assaut (ATA). Il est désormais technologiquement et opérationnellement mature. Il donne entière satisfaction (…) et révolutionne la projection de forces par voie aérienne. » L’A400M est un couteau suisse volant. Depuis 2022, les avions disposent des capacités promises : transport stratégique et logistique, long rayon d’action (7800 km), souplesse et maniabilité grâce à ses commandes de vol électriques, capacité - unique au monde - à se poser sur n’importe quel terrain, y compris une plage. L’A400M peut ravitailler en vol des avions de combat et des hélicoptères. Et transporter plus de 35 tonnes d’armement (un canon Caesar ou hélicoptère de combat Tigre, par exemple). Les « derniers A400M livrés disposent de la capacité de suivi de terrain automatique à très basse altitude sans visibilité, une première mondiale pour un avion de transport, qui témoigne de l’excellence européenne en matière d’innovation », souligne l’AAE. Cette dernière doit annoncer, en juin, la qualification des dernières capacités tactiques, dont le largage de parachutistes à très haute altitude. Problème, les engagements de commandes pris par les sept États n’ont pas tous été tenus. L’Allemagne a réceptionné 47 avions sur les 53 prévus, l’Espagne, 14 (sur 27), et la France, 24 (sur 50). La cible a été ramenée à 30 A400M puis relevée à 37, à horizon 2028, dans le cadre la loi de programmation militaire 2024-2030. Mais les lignes bougent face au grand basculement géopolitique. L’Europe veut se réarmer. Elle accuse un déficit en capacité de projection aérienne : les pays membres de l’Otan disposaient, fin 2023, de 145 avions de type A400M, dont une majorité de C-130, contre 232 pour les États-Unis, selon plusieurs études. Dans le cadre de forums, les armées de l’air se concertent afin de faire converger leurs besoins pour proposer aux États un plan conjoint d’achats. En France, l’AEE prend en compte les impacts sur la capacité d’accueil de la base aérienne d’Orléans-Bricy, QG de l’A400M et suggère de positionner des avions dans les DOM-TOM et de former de nouveaux pilotes. De bonne source, l’AEE espère que l’État se réengage sur 50 A400M et que le tempo des livraisons accélère. Airbus devrait pouvoir compter sur « plusieurs dizaines de commandes supplémentaires » en Europe, de source militaire. D’autant que d’autres pays européens non clients envisagent de l’acquérir. Aussi le constructeur se prépare à relancer la machine. Ce qui est loin d’être simple. « Notre préoccupation est de maintenir un rythme de production le plus stable possible, assurant un minimum vital - estimé à 8 A400M par an - pour maintenir les compétences et être capable de remonter en cadence », explique Jean-Brice Dumont. Airbus peut produire bien plus : « Le système de production a été conçu pour livrer 20 appareils par an. La question est : dans quels délais pouvons-nous retrouver ce niveau après avoir tourné à petit régime ? », indique le directeur d’Air Power. Airbus a lancé une étude à cet effet, prenant en compte l’impact sur ses fournisseurs et l’effort de financement et de recrutement nécessaire. Une remontée nécessaire pour servir aussi les commandes internationales. Une vague de renouvellement des flottes, mises en service dans les années 1970 et 1980, s’annonce. L’A400M, acheté seulement par trois pays - la Malaisie (4 A400M), l’Indonésie (2) et le Kazakhstan (2) - voit s’ouvrir une fenêtre de tir. Car l’offre s’est raréfiée. Boeing a arrêté la production du C-17 en 2015. Le C-130 est en fin de vie. L’ukrainien Antonov n’est plus en capacité de produire.
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Petite erreur de meretmarine il me semble Le modèle proposé à la Norvège est celui notamment vendu à l'Egypte Petite Norvège souhaite nouer un partenariat pour acheter la même frégate que le pays partenaire, donc la F127 de Tkms pour l’Allemagne D’ailleurs : https://euro-sd.com/2025/03/major-news/43336/tkms-and-ulstein-sign-loi/ The signing took place at the tKMS stand at the show in front of a model of the company’s F127 frigate, which tKMS is pitching for the Norwegian frigate requirement. Joachim Wacker, head of product sales and strategy at tKMS, and Lars Lühr Olsen, managing director of Ulstein Verft, emphasised the benefits of the collaboration in their brief statements.
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Comme par hasard, 2 entreprises européennes étaient présélectionnées : Exail et Saab … on annule plus facilement quand les US ne sont pas dans le coup https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/laustralie-vient-dabandonner-lappel-doffres-pour-des-drones-sous-marins-chasseurs-de-mines-un-coup-majeur-porte-a-exail-technologies-2089692 -
L'essai du chasseur de mines Vlissingen est imminent https://premium.marineschepen.nl/proefvaart-mijnenbestrijder-vlissingen-is-aanstaande/ Marineschepen.nl a appris de ministère de la Défense que les essais en mer du Flessingue devraient commencer tôt jeudi matin. Comme l'Oostende, le Flessingen effectuera ses essais à partir de Concarneau, situé au sud de la Bretagne, dans le golfe de Gascogne. Les essais en mer du Vlissingen commencent plus tard que ce que Naval Group Marineschepen.nl avait annoncé en septembre. Le directeur du programme de lutte contre les mines de Naval Group, Eric Perrot, avait alors déclaré que le navire prendrait la mer en janvier. Un porte-parole de Naval Group a informé ce site web en janvier que ce n'était pas le cas et a parlé de « début 2025 ». On ne sait donc pas s'il y a eu un retard. Selon le dernier calendrier publié, le Flessingen devrait être livré en décembre de cette année. Le Vlissingen était visible via l'AIS en début d'après-midi. (Source : Marinetraffic)
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La 3ème FDI Formion sera mise a l'eau en mai par Naval Group La 1ère FDI Kimon va débuter ses essais en mer mi-2025 avec livraison toujours prévue fin 2025.
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
La Suède va augmenter fortement ses dépenses de défense pour les porter à 3,5 % du PIB https://www.ft.com/content/2a272144-6203-40bb-97f4-8000a64b2f94 L'augmentation financée en grande partie par l'emprunt permettra de financer le réarmement le plus important depuis la guerre froide, selon le premier ministre La Suède a déclaré qu'elle porterait ses dépenses de défense à 3,5 % du PIB d'ici 2030, devenant ainsi le dernier pays européen à proposer une forte augmentation, en raison de la guerre menée par la Russie en Ukraine et des incertitudes quant à l'engagement des États-Unis. Le premier ministre de centre-droit, Ulf Kristersson, a présenté mercredi cette augmentation de 2,4 %, qui sera financée en grande partie par des emprunts, et qui a été approuvée par les quatre partis qui soutiennent son gouvernement. « Il s'agit du plus grand réarmement de la défense suédoise depuis l'époque de la guerre froide », a déclaré M. Kristersson à la presse. Les pays européens s'empressent d'augmenter leurs dépenses militaires sous la double menace de l'agression russe et du président américain Donald Trump qui les avertit qu'ils doivent assumer une plus grande part du fardeau de leur propre défense. Les États de la ligne de front de l'OTAN, tels que l'Estonie, la Lituanie et la Pologne, visent tous à consacrer 5 % de leur PIB à la défense à partir de l'année prochaine, ce qui correspond à l'objectif le plus agressif de M. Trump. De nombreux diplomates pensent que le sommet de l'OTAN qui se tiendra à La Haye cet été augmentera probablement l'objectif de l'alliance militaire de 2 % actuellement à environ 3,5 %. M. Kristersson a déclaré que le niveau actuel des dépenses de la Suède n'était « pas suffisant ». Il a ajouté : "Nous estimons que l'OTAN, et en particulier les pays européens qui en font partie, devront faire un grand pas en avant dans les années à venir [...]. Nous faisons pression en Europe pour qu'un nouvel objectif plus élevé pour l'OTAN soit décidé... entre 3 et 4 pour cent". La Suède s'est longtemps enorgueillie de ne pas avoir fait la guerre depuis plus de 200 ans. Jusqu'à récemment, elle a également adopté une position neutre. Mais l'invasion massive de l'Ukraine par la Russie en 2022 a entraîné un revirement complet de l'opinion publique et de la pensée politique, et la Suède a rejoint l'OTAN en tant que 32e membre de l'alliance de défense l'année dernière. Le pays scandinave a déjà considérablement augmenté ses dépenses de défense après des décennies de sous-investissement en raison des « dividendes de la paix », et a remilitarisé l'île de Gotland, en mer Baltique, qui est d'une importance capitale. Selon les diplomates, le rôle de la Suède dans les nouveaux plans de défense de l'OTAN pour les pays nordiques et baltes consisterait principalement à servir de zone logistique pour soutenir les lignes de front ailleurs. Mais la Suède - et son principal fournisseur de matériel de défense, Saab, contrôlé par la famille d'industriels Wallenberg - possède une longue expérience en matière d'avions de chasse, d'avions de surveillance et dans des domaines tels que la lutte anti-sous-marine. La Suède envoie également des troupes en Lettonie et des avions de chasse Gripen en Pologne dans le cadre des opérations de l'OTAN. M. Kristersson a déclaré que la Suède emprunterait environ 300 milliards de couronnes suédoises (30 milliards de dollars) d'ici à 2035 pour financer le réarmement, dans le cadre d'un accord approuvé par les trois partis de sa coalition et par le parti nationaliste des Démocrates de Suède. La Suède a l'un des ratios dette/PIB les plus bas d'Europe, ce qui lui donne une grande marge de manœuvre pour emprunter davantage. -
Niger
Titus K a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
Niger : le général Tiani au pouvoir au moins pour les cinq prochaines années https://www.jeuneafrique.com/1672307/politique/niger-le-general-tiani-au-pouvoir-au-moins-pour-les-cinq-prochaines-annees/ La charte de la Refondation promulguée ce mercredi permettra aux militaires de se maintenir à la tête du pays au moins jusqu’en 2030. Abdourahamane Tiani s’est également autopromu général d’armée et a dissous tous les partis politiques nigériens. Cette charte, affirmant désormais sa « valeur constitutionnelle », s’impose aux Nigériens comme « la loi fondamentale devant régir les pouvoirs publics pendant la période de la Refondation ». Au sommet de ses priorités, elle étend la durée de la transition pour 60 mois, soit cinq années, propulsant ainsi les putschistes au pouvoir jusqu’à la date du 26 mars 2030. Une durée qui pourra cependant être prolongée « en fonction de la situation sécuritaire, du cahier des charges de laRefondation et de l’agenda de la Confédération des États du Sahel ». Édictant en ses valeurs cardinales « le patriotisme, la discipline et le civisme », la charte a aussi été l’occasion de décréter une nouvelle règle dans la façon de gérer la présence de forces étrangères sur le territoire national. Cela se fera dorénavant par « voie de référendum », autrement dit après consultation du peuple, lequel est toujours dans l’attente de l’organisation de nouvelles élections qui semblent aujourd’hui définitivement écartées. Ce référendum pourra toutefois être contourné « en cas d’urgence avérée ». Alors, le président de la République autorisera par décret l’implication d’une force armée étrangère, après avis du Conseil consultatif de la refondation, et cela pour une durée qui « ne [pourra] excéder le temps nécessaire pour stabiliser la situation ». Après la cérémonie militaire de remise de ses nouveaux galons, le chef suprême a réservé une dernière surprise : la signature d’une ordonnance actant la dissolution de tous les partis politiques nigériens. Désormais, au Niger, il faudra s’adresser au chef des putschistes du 26 juillet 2023 en employant cette formule : « Président de la République du Niger, chef de l’État, chef suprême des armées, chef de l’administration, grand maître des ordres nationaux, le général d’armée Abdourahamane Tiani. »