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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Le DGA confirme en audition que les Houthis ont bien mis une FREMM dans une position très inconfortable. "plus en mesure de poursuivre sa mission" On a également quelques information sur l'effort et la rapidité des services pour venir recharger la frégate en missiles à Djibouti. Vers ~1:38 -->https://videos.assemblee-nationale.fr/video.15607320_671908a0e7344.commission-de-la-defense--m-emmanuel-chiva-delegue-general-pour-l-armement--mme-alice-rufo-dire-23-octobre-2024 "La premiere frégate qui a tiré ses missiles s'est retrouvée dans une situation ou elle n'avait plus que les missiles nécéssaires, et le nombre est classifié, pour assurer son auto protection et donc n'était plus en mesure de poursuivre sa mission. Or les missiles aster n'étaient qualifiés pour une aerotransportabilité, normalement on ne pouvait pas les transporter en A400M. En 1 semaine la DGA a été saisie de l'affaire ... pour qualifier en urgence le fait de pouvoir transporter des missiles en A400M. La frégate est revenue le samedi a Djibouti, le dimanche les missiles étaient a bord. "
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Je trouve le Zumwalt absolument magnifique sur cette mer calme
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C'est a dire ?
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[Le monde des opérateurs du H225M/EC 725 Caracal]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Comme le Brésil est aussi un grand utilisateur de H225 et produit le C-390, si c'est possible ca aurait beaucoup de sens de certifier cette opération pour eux aussi ! -
Ils ont été le repêcher ce pauvre sous-marin ??? On enverra le premier Barracuda NL le couler a l'occasion de son premier déploiement alors ... comme a la bonne époque
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Dans la D-Brief parlementaire sur l'achat de 46 Leopards 2A8, nouvel appel du pied néerlandais au MGCS L'innovation Le bataillon de chars sera aussi tourné vers l'avenir que possible, avec un rôle prévu pour les systèmes non montés. Il s'agit des systèmes déployés par le bataillon, qu'ils soient aériens ou terrestres. Les systèmes non montés peuvent jouer un rôle important dans la réduction des vulnérabilités des systèmes de combat, y compris des chars. Envisagez des systèmes non montés qui peuvent apporter une contribution supplémentaire à la lutte contre les drones ou les véhicules blindés ennemis. En outre, des systèmes permettant de franchir de (petits) obstacles et des systèmes dotés de capteurs très performants pour la détection et la reconnaissance devraient être mis sur le marché. La technologie nécessaire à une capacité sans pilote comparable à celle d'un char de combat moderne piloté devrait apparaître après 2035. Cette évolution est parallèle au développement technologique prévu pour le système franco-allemand de combat terrestre principal (MGCS), dont la première livraison est attendue à partir de 2040. Avec l'innovation dans le domaine des systèmes non tirés, les Pays-Bas veulent encourager l'accélération de ce développement. Avec ce projet Leopard-2A8, les Pays-Bas visent à créer leur propre capacité non armée, à exploiter et à développer les connaissances et la technologie dans le domaine des systèmes d'armes non armés et de la coopération des systèmes non armés pilotés. Ce faisant, la défense vise à prendre une longueur d'avance sur ses adversaires potentiels et à occuper une position clé en matière de connaissances en Europe. La défense développe la conception de cette innovation de sorte que le programme d'exigences (PoR) pour la capacité non flottante devrait être mis sur le marché d'ici la fin de 2025. Une validation avec un ou plusieurs fabricants suivra dans la seconde moitié de 2026. Cette validation est également un critère pour la décision de la Défense de rappeler ou non les six chars. L'innovation dans ces systèmes non montés se poursuivra même si la Défense décide de renoncer aux six chars. Le projet franco-allemand Main Ground Combat System (MGCS) vise à fournir un système de combat européen de nouvelle génération à partir de 2040, en remplacement des chars de combat Leopard-2 et Leclerc. Conformément à la motion Hoffer (document parlementaire 35 570-X, n° 53), les Pays-Bas souhaitent participer à ce programme.
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... et enfin D Brief sur l'achat de Leopard 2A8 https://www.tweedekamer.nl/debat_en_vergadering/commissievergaderingen/details?id=2024A06089 Besoin quantitatif Le besoin quantitatif en chars est basé sur le besoin opérationnel d'un bataillon de chars complet, ainsi que sur les chars pour l'entraînement et l'exercice et pour la réserve logistique. Le besoin néerlandais précédemment élaboré pour un bataillon complet de chars comprend 52 chars de combat. Étant donné que la défense, comme le souligne le document de défense 2024, souhaite compléter une partie de ses capacités de combat dans les domaines terrestre, aérien et maritime par des systèmes non montés, le besoin initial est de 46 des 52 chars de combat. Les 46 Leopard-2A8 représentent le nombre minimum de chars de combat requis pour un bataillon de chars disposant d'une capacité opérationnelle, d'une capacité d'entraînement et d'une réserve logistique suffisantes (avec ou sans équipage). Il fournit également les pièces de rechange, le contrat de maintenance, les outils et équipements spéciaux, la formation en usine et la documentation nécessaires. La défense vise à inclure un espace d'option dans le contrat pour les six chars de combat restants. En fonction de la faisabilité technologique et du délai dans lequel l'industrie de la défense peut développer et produire des systèmes non armés déployables sur le plan opérationnel, la défense décidera de rappeler ou non ces six chars. Afin de disposer d'un bataillon de chars à part entière d'ici 2030 au plus tard, la Défense prendra cette décision au plus tard en 2027. Le budget de l'option restera disponible jusqu'à cette décision. Finances Pour acquérir les chars de combat, y compris les pièces de rechange, le contrat de maintenance, les outils et équipements spéciaux, la formation en usine et la documentation, un budget a été estimé avec une fourchette financière comprise entre 1 et 2,5 milliards d'euros (niveau de prix 2024). Ce montant inclut la TVA, la réserve de risque, l'exploitation des matériaux et les effets de2e et3e ordre. Ce budget sera imputé au budget de la défense. L'annexe commercialement confidentielle (BS2024030544) contient des informations financières sur la répartition du budget du projet. Planification L'acquisition, la réalisation du projet et la livraison des chars de combat sont prévues entre fin 2024 et 2030. La première livraison est prévue trois ans après la signature du contrat. Si la clôture du contrat a lieu en temps voulu, la défense prévoit de prendre livraison des derniers systèmes en 2030.
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[Le monde des opérateurs du H225M/EC 725 Caracal]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Le parlement NL sous-entend que ce serait possible ... Dans l'évaluation des besoins, la défense a formulé un certain nombre d'exigences de nature innovante. Le ravitaillement en vol des hélicoptères (HAAR) en est un exemple. Cette capacité permet de ravitailler les hélicoptères en vol. Cette capacité est nouvelle pour les Pays-Bas et augmente les capacités d'opérations avec l'hélicoptère Caracal, car elle offre davantage d'options d'action dans la planification et l'exécution des opérations des forces spéciales. Comme l'hélicoptère Caracal sera acheté dans le commerce et non par le biais de ventes militaires à l'étranger (FMS), la forme du contrat et la plateforme offrent la possibilité de mettre rapidement en œuvre des solutions innovantes. L'Embraer C-390M peut être techniquement adapté au soutien de cette capacité HAAR. -
D-Brief sur l'achat de 12 H225M pour les forces spéciales https://www.tweedekamer.nl/debat_en_vergadering/commissievergaderingen/details?id=2024A06089 Un hélicoptère utilitaire moyen (MUH) est un hélicoptère capable de mener des opérations des forces d'opérationsspéciales (SOF) sur terre et en mer. Les HUM sont essentiels au succès de ces types d'opérations en raison de leur capacité à déplacer des troupes et du matériel avec rapidité et souplesse, dans des conditions difficiles et de plus en plus complexes. Besoin qualitatif La phase de recherche a montré que seul l'hélicoptère H225M Caracal d'Airbus Helicopters répond aux exigences fixées par la Défense. La défense achète l'hélicoptère Caracal en tant que nouveau MUH pour répondre aux exigences de plus en plus complexes des opérations SOF, pour lesquelles une capacité aérienne spécialisée est cruciale. En effet, la défense déploie la nouvelle capacité MUH principalement pour ces types d'opérations. L'hélicoptère devrait permettre aux Pays-Bas de contribuer rapidement et de manière indépendante à des situations de conflit, en particulier dans un contexte international. Cela permettra aux Pays-Bas de fournir cette capacité rare et spécialisée d'hélicoptère SOF dans le cadre de collaborations avec des partenaires internationaux. En optant pour un hélicoptère éprouvé (« combat proven ») dans des conditions de déploiement, la défense s'assure d'une capacité d'aviation fiable adaptée aux défis uniques des opérations des forces d'opérations spéciales. Pour répondre à ce besoin, le MUH doit disposer d'un équipement de mission spécifique aux FOS. Outre la mission des forces d'opérations spéciales, la défense souhaite également pouvoir déployer le MUH dans le cadre d'opérations conventionnelles dans les domaines terrestre et maritime. Cela inclut, par exemple, l'aide humanitaire. Le projet comprend également une capacité de simulation temporaire nécessaire à la formation initiale, au recyclage et à l'entraînement du personnel navigant pendant la transition vers le nouvel hélicoptère. La défense prévoit en outre d'acquérir des simulateurs pour la formation dès qu'elle disposera de la nouvelle capacité MUH. L'acquisition de cette capacité de simulation permanente fait partie du projet « Simulation SOF Air Rotary Wing », pour lequel votre Parlement devrait recevoir une lettre A en 2025. Collectivement, ces capacités permettent à la défense de s'adapter à la nature changeante des missions militaires modernes. Besoin quantitatif Pour répondre à ses besoins, la Défense acquiert 12 hélicoptères Caracal, y compris l'équipement de mission nécessaire pour mener des opérations SOF. La défense acquiert suffisamment d'équipements de mission pour équiper neuf appareils. Cet équipement peut être intégré ou retiré, ce qui permet à la Défense de disposer en permanence de neuf appareils déployables dans la bonne configuration. En outre, la Défense acquiert une capacité de simulation pour la formation, le recyclage et l'entraînement pendant la période de transition opérationnelle (2029-2032). Dans la lettre A/B, la Défense a annoncé son intention d'acquérir 14 hélicoptères, ce qui lui permettra de soutenir simultanément deux missions des forces d'opérations spéciales pendant une période de six mois. Lors de la phase D, il est apparu que le budget prévu à cet effet n'était pas suffisant en raison des coûts supplémentaires liés à l'adaptation de l'hélicoptère Caracal aux exigences de la défense pour les opérations des forces d'opérations spéciales. Du point de vue de la confidentialité commerciale, les informations financières sont incluses dans l'annexe confidentielle commerciale ci-jointe. La réduction à 12 hélicoptères signifie qu'une mission SOF peut être soutenue à long terme et éventuellement une deuxième mission SOF à court terme. Grâce à cet équilibre entre la configuration minimale requise et le nombre d'appareils à acquérir, la mission des forces d'opérations spéciales peut être remplie efficacement, mais avec une limitation de la capacité de poursuite souhaitée. Dans l'évaluation des besoins, la défense a formulé un certain nombre d'exigences de nature innovante. Le ravitaillement en vol des hélicoptères (HAAR) en est un exemple. Cette capacité permet de ravitailler les hélicoptères en vol. Cette capacité est nouvelle pour les Pays-Bas et augmente les capacités d'opérations avec l'hélicoptère Caracal, car elle offre davantage d'options d'action dans la planification et l'exécution des opérations des forces spéciales. Comme l'hélicoptère Caracal sera acheté dans le commerce et non par le biais de ventes militaires à l'étranger (FMS), la forme du contrat et la plateforme offrent la possibilité de mettre rapidement en œuvre des solutions innovantes. L'Embraer C-390M peut être techniquement adapté au soutien de cette capacité HAAR. Le Caracal est une version perfectionnée du Cougar, dotée de moteurs similaires et d'un système de rotor à cinq pales au lieu de quatre. Son niveau de bruit est presque identique à celui du Cougar. L'utilisation d'une simulation de haute qualité dans le cadre de ce projet permet d'augmenter considérablement le nombre d'heures de formation, tout en conservant les mêmes niveaux d'émissions et de bruit. Le nombre d'heures de formation prévues sur le simulateur passera de 700 heures pour le Cougar à 2000 ou 3000 heures pour le Caracal. Une grande partie du déploiement de ces hélicoptères pour l'entraînement et les opérations des forces spéciales devrait avoir lieu à l'étranger. La Défense adaptera l'impact sonore total à l'espace sonore disponible. La Défense tiendra la région autour de la base aérienne de Gilze-Rijen informée du remplacement du Cougar. Aspects financiers Le budget d'investissement total du projet vMUH se situe dans la fourchette du DMP de 1 à 2,5 milliards d'euros, y compris la réserve de risque (niveau de prix 2024). Ce budget est imputé au budget d'investissement de la Défense. La différence dans les coûts d'exploitation est limitée et sera imputée au budget du projet. L'annexe ci-jointe, confidentielle sur le plan commercial, contient des informations financières supplémentaires. Planification Les premiers hélicoptères H225M Caracal devraient être livrés au début de l'année 2030. Les 12 hélicoptères seront livrés au début de l'année 2032. Ce calendrier diffère de celui qui figure dans la lettre A/B. Les principales raisons en sont la complexité technique du projet et la nécessité d'améliorer la qualité du service. Les principales raisons sont la complexité technique de l'intégration de la grande quantité d'équipements de mission et la forte pression sur les lignes de production du Caracal en raison des commandes internationales. Une fois livrés, les hélicoptères doivent rester opérationnels pendant une période de 30 ans. Pour ce faire, la défense prévoit de procéder à des mises à niveau par blocs et à une mise à jour à mi-parcours (MLU). Le contenu de ces mises à jour dépendra des développements technologiques et de l'évolution de la menace.
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D-Brief sur l'achat de 6 F-35 supplémentaires + Munitions https://www.tweedekamer.nl/debat_en_vergadering/commissievergaderingen/details?id=2024A06089 Avions de combat supplémentaires Le projet F-35 est un projet existant auquel l'industrie néerlandaise participe depuis le début du développement de cet avion. L'achat d'avions de combat supplémentaires s'inscrit dans cette lignée. L'estimation du chiffre d'affaires total potentiel de la production néerlandaise de F-35 jusqu'à la fin de la période de production, vers 2045, est de plus de 9 milliards de dollars (voir le rapport annuel sur l'état d'avancement du F-35 en 2023 (document parlementaire 26 488, n° 476, daté du 24 avril 2024)). Il n'y a actuellement aucune raison d'ajuster cette estimation. Au fur et à mesure de l'avancement du programme et de l'augmentation des ventes, les volumes de production existants et les chiffres d'affaires associés augmentent également. Finances Capacité du projet Anti-A2/AD Le volume d'investissement total du projet Anti-A2/AD se situe dans la fourchette du DMP de 250 millions à 1 milliard d'euros (niveau de prix 2024). L'investissement total sera imputé au budget d'investissement de la défense. L'annexe ci-jointe, confidentielle sur le plan commercial, contient des informations financières sur le montant pour lequel la Défense a l'intention de signer la LOA et comprend une estimation des coûts supplémentaires liés à l'exploitation et à l'intégration de l'arme dans le F-35. Avions de combat supplémentaires Le volume d'investissement des avions de combat supplémentaires se situe dans la fourchette de la DMP, entre 250 millions et 1 milliard d'euros (niveau de prix 2024). L'investissement total sera imputé au budget d'investissement de la défense. L'annexe ci-jointe, confidentielle sur le plan commercial, contient des informations financières sur le montant pour lequel la Défense a l'intention de passer un contrat. Ce budget comprend des investissements dans des avions de combat supplémentaires, des pièces détachées et des équipements spécifiques pour les avions et les pilotes de chasse. Le financement des coûts d'exploitation, des munitions, du personnel, etc. est réservé dans le budget mais ne fait pas encore partie du budget de ce projet. Les estimations les plus récentes du JPO concernant le coût du système aérien F-35 ainsi que les taux de change et les niveaux de prix actuels ont été utilisés pour préparer l'estimation. Planification Capacité anti-A2/AD La défense prévoit ces munitions anti-A2/AD en 2029. Pour ce faire, la LOA doit être signée avant la fin de l'année 2024 et le contrat avec le fabricant du gouvernement américain doit être conclu au début de l'année 2025. Ce n'est qu'à ce moment-là que les Pays-Bas seront assurés de recevoir des armes provenant des créneaux de production ciblés au cours de la période 2029-2033. Avions de combat supplémentaires Si la Défense accepte l'offre du JEA d'accélérer l'acquisition d'avions F-35 supplémentaires dans la série de production du lot 19, la livraison est prévue à partir de 2027. Cela permettra également d'explorer les possibilités d'un système sans équipage. Je demande donc à votre Assemblée de discuter de cette lettre combinée lors de la consultation législative sur le personnel et le matériel du 21 octobre prochain.
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Ca n'explique pas pourquoi il n'y a que 2 mistral (et pas 8 par ex) sur le toit d'un 16 tonnes
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On a quelques infos supplémentaires dans la D-Brief parlementaire --> ~ 2,5 Milliards € https://www.tweedekamer.nl/debat_en_vergadering/commissievergaderingen/details?id=2024A06089 Besoin qualitatif Les systèmes MRAD et SHORAD et les radars associés doivent être parfaitement complémentaires. Le délai entre la détection d'une menace aérienne par le radar et le tir d'un projectile (appelé délai capteur-tireur) doit être aussi court que possible. À cette fin, la capacité combinée MRAD et SHORAD doit disposer de communications sans fil bien sécurisées afin que nos unités puissent être mobiles, flexibles et rapides sur le champ de bataille moderne. La nouvelle capacité MRAD et SHORAD se compose des éléments suivants : Le système MRAD moderne National Advanced Surface to Air Missile System (NASAMS) Cannister Launcher Mark 2 (CL Mk II). Cette capacité assure une protection par tous les temps contre les attaques d'avions, d'hélicoptères, de gros véhicules aériens sans pilote et de missiles de croisière à moyenne portée (jusqu'à 50 km). Le système SHORAD Système national de défense aérienne de manœuvre (NOMADS). Ce système SHORAD est livré sur le véhicule blindé chenillé de soutien au combat (ACSV) G5. L'ACSV G5 est entièrement conforme et est rapidement disponible en tant que MOTS. Ce véhicule chenillé contient non seulement un lanceur et un radar, mais aussi un armement pour sa propre protection contre les forces terrestres. La capacité SHORAD offre une protection contre les menaces aériennes telles que les plates-formes volantes (non) habitées (hélicoptères, avions ou UAS) à des distances courtes allant jusqu'à 15 km. Systèmes de conduite de tir et systèmes de commandement et de contrôle. Le système de conduite de tir avec l'IT de ciblage relie les capteurs et les systèmes de lancement des unités MRAD et SHORAD par une liaison sécurisée. Le système de commandement et de contrôle est distinct du système de conduite de tir et utilise les ressources informatiques que la défense utilise déjà pour les opérations terrestres. Des outils de simulation, à la fois dans une salle de classe et dans le système d'arme. Des munitions (missiles) pour les capacités MRAD et SHORAD. Pour la capacité combinée MRAD et SHORAD, la défense achète également des radars multi-missions (MMR) supplémentaires à Thales Netherlands. Le MMR est un capteur clé qui permet d'obtenir une image de la situation dans le ciel. L'ensemble des technologies de l'information intègre entièrement les capteurs et les capacités MRAD et SHORAD et fournit un soutien pendant le déploiement. La défense commande également des véhicules et des systèmes de conteneurs dans le cadre des programmes « Defence-wide Replacement Operational Wheeled Vehicles (DVOW) » et « Replacement Swap Load Systems, Tractor-Semi-trailer combinations and Wheeled Storage Vehicles (WTB) ». Les systèmes de lancement MRAD, les systèmes de conduite de tir et les systèmes de commandement et de contrôle seront placés sur ces véhicules. Besoins quantitatifs Le projet comprend la fourniture de six unités de feu MRAD (FU), quatre FU SHORAD, les moyens de simulation, les munitions (missiles) pour l'éducation et la formation (O&T) et pour le déploiement et le soutien logistique. Dans le document de défense 2022, la défense a annoncé le doublement de la capacité de défense aérienne et antimissile, principalement pour la défense aérienne et antimissile des unités terrestres, avec deux batteries de défense aérienne identiques. Chaque batterie sera composée d'un MRAD FU, de deux SHORAD FU, d'un radar, d'une unité de contrôle et d'une unité de soutien logistique. Les capacités de défense aérienne et antimissile ont encore été étendues avec le budget du printemps 2024. La composition des deux batteries susmentionnées reste la même, mais en plus, la Défense achète quatre MRAD FU supplémentaires, y compris les munitions. Deux de ces FU supplémentaires seront affectés aux unités Patriot et les deux autres feront partie d'une nouvelle unité principalement dédiée à la protection de l'infrastructure nationale. Un FU se compose de plusieurs lanceurs mobiles, de systèmes de conduite de tir, de systèmes de commandement et de contrôle et d'une capacité radar. Tous les FU MRAD sont identiques et interchangeables, de sorte que d'autres configurations sont également possibles. La défense achète également huit MMR afin d'étendre les capacités de défense aérienne et antimissile. La défense achète donc un total de 26 MMR à Thales Netherlands, dont quatorze sont destinés à la défense aérienne et antimissile. Le personnel La défense dispose d'une capacité suffisante pour mettre en œuvre ce projet. Les nouvelles capacités MRAD et SHORAD seront affectées au Commandement de la défense aérienne basée au sol (DGLC) au Luitenant-Generaal Bestkazerne à Vredepeel. Pour ce faire, la Défense augmente le nombre d'emplois au sein du DGLC d'environ 250. Finances Le budget du projet « remplacement des MRAD et SHORAD » est de 2 582,7 millions d'euros (niveau de prix 2024), y compris la TVA, la réserve de risque et l'exploitation du delta. Ce budget sera imputé au budget de la défense. L'impact des nouveaux systèmes MRAD et SHORAD sur les coûts opérationnels de la défense devrait être de 121,2 millions d'euros pour les 15 prochaines années. Avec le Mémorandum de printemps 2024, la Défense a élargi la portée du projet, y compris les munitions associées, en ajoutant le budget du projet. En outre, le budget du projet a été indexé annuellement conformément au système habituel pour les projets d'investissement. Planification La défense prévoit une livraison progressive des premiers systèmes MRAD à partir de 2028. Pour les systèmes SHORAD, la livraison progressive est prévue à partir de la mi-2028. La nouvelle capacité devrait être partiellement déployable (capacité opérationnelle initiale) d'ici 2028. Les nouvelles capacités MRAD et SHORAD devraient atteindre le statut decapacité opérationnelle totale d'ici 2030. La défense conservera les systèmes actuels pour le moment, renforçant ainsi ses capacités globales de défense aérienne et antimissile.
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Quel avenir pour l'Iraqi Air Force ???
Titus K a répondu à un(e) sujet de lacatapulte dans Asie / Océanie
Si un acompte a été versé, ca veut dire que la vente a déjà été autorisee par la CIEEMG ou c'est possible avant ? -
Elle en est où cette commande de 3 scorpene supplémentaires avec AIP domestique ? Il vont finir par se tourner les pouces dans le chantier naval non ?
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Même chose de notre côté de la manche https://www.defense.gouv.fr/eurosatory/poles-thematiques/reconnaissance-reactivite/lutte-anti-drones/laser-helma-p Assurer 100% de destruction à 1000m https://www.gifas.fr/press-summary/focus-sur-helma-p-arme-laser-developpee-par-cilas « Avec notre savoir-faire dans l’optique, nous parvenons à faire converger le faisceau laser sur la cible avec le diamètre d’une pièce d’un euro », précise Benoist Roucher, responsable du développement et des ventes de Cilas. « Nous avons réussi à neutraliser un drone éloigné de 800 mètres en 1,5 seconde, et chaque fois avec 100% de réussite », ajoute-t-il
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Le M10 Booker a coté d'un M1 Abrams
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A noter qu'en 2009 le CEA imaginait le successeur du K15 doté de générateurs a plaques, comme sur le SMR Nuward d'EDF ... Le concept des chaufferies compactes actuelles, les K15, devrait perdurer. Cependant, le CEA travaille d’ores et déjà sur un nouveau générateur de vapeur à plaques pour remplacer l’actuel système à tubes. Cela permettrait d’allouer plus de place au réacteur. On pourrait alors envisager des cœurs à durée de vie plus longue, pouvant même atteindre la longévité du navire pour des bâtiments peu consommateurs. À plus long terme, la réflexion est déjà engagée sur les successeurs des SNLE-NG qui doivent apparaître vers 2030. Bon au final ca a été abandonné chez Nuward --> https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/petits-reacteurs-nucleaires-smr-serieux-revers-pour-le-projet-nuward-d-edf-1001258.html "Selon Les Echos, EDF a notamment buté sur la conception de générateurs de vapeur à plaques") Pour le K22 les dernières infos --> https://www.meretmarine.com/fr/defense/pang-le-developpement-des-nouvelles-chaufferies-k22 « A la différence de l’électronucléaire civil, où l’on se base sur une cuve et des tuyauteries qui emmènent l’eau chaude vers un générateur de vapeur, nos chaufferies embarquées ont leur générateur de vapeur posé directement sur la cuve, ce qui permet d’obtenir un volume d’emménagement beaucoup plus faible, compatible avec une intégration dans la coque d’un sous-marin. Ou, dans le cas du porte-avions, de libérer beaucoup de place au profit des locaux dédiés au groupe aérien embarqué ou aux soutes à munitions ». Les futures K22 se présenteront extérieurement comme les K15 du Charles de Gaulle, sous la forme d’ « œufs », c’est dire la chaufferie et son générateur de vapeur intégrés dans une enceinte confinée. Mais compte tenu de la puissance bien plus importante, soit 50% de plus, les « cocottes » seront évidemment nettement plus grosses
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https://www.meretmarine.com/fr/defense/plf-2025-livraisons-et-commandes-prevues-pour-la-marine-francaise Quatrième frégate de défense et d’intervention (FDI) Autre bonne nouvelle pour Naval Group, qui redoutait qu’elle fasse les frais d’arbitrages budgétaires, la commande de la quatrième des cinq frégates de défense et d’intervention est confirmée dans le PLF 2025. 1.9 milliard d’euros d’autorisation d’engagement est prévu à cet effet. Ce bâtiment, le futur Amiral Nomy, doit être normalement livré en 2031 à la Marine nationale. Sa notification va permettre au chantier de Lorient, qui a récemment attaqué la construction de la dernière FDI commandée jusqu’ici (la sixième, dont trois sont réalisées pour la Grèce), de poursuivre la production, même s’il faudra impérativement enregistrer des contrats à l’export pour maintenir un rythme de deux FDI livrées par an à partir de 2025.
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
J'ai l'impression qu'on voit rarement le Caesar pointer son canon de façon aussi "desaxée" du camion porteur que le Type 19 dans cette video (vers 6:04). J'imagine que c'est pour ne pas endommager de trop le chassis du camion ? Ou peut-être que je me trompe.. -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Le plan c'est 8 SSN : 3 à 5 Virginia + 3 à 5 SSN-AUKUS -
La bataille pour la construction des moteurs à réaction militaires de l'Inde https://www.ft.com/content/f007cf0c-1e00-4ddc-bc3c-59aad46728ea New Delhi va bientôt recruter un partenaire occidental pour produire son premier moteur à réaction de classe mondiale. La décision sera lourde d'implications géopolitiques. Dans les années 1990, alors que l'Inde poursuivait ses réformes économiques, testait des armes nucléaires et se faisait connaître sur la scène internationale, son ministère de la défense a commencé à travailler sur un moteur à réaction militaire de fabrication locale : le Kaveri, du nom d'une rivière du sud du pays. Pour une nation où l'autosuffisance industrielle est un mantra du gouvernement de Narendra Modi et de ceux qui l'ont précédé, la capacité de développer et de construire une technologie aussi puissante sur son propre sol - ce que l'on appelle en Inde un produit « indigène » - est l'un de ses plus grands rêves. Mais la production de moteurs d'avions de combat avancés est un processus complexe et les connaissances nécessaires à leur fabrication requièrent une expérience du monde réel accumulée au fil des décennies. Seuls cinq pays - notamment les membres permanents actuels du Conseil de sécurité des Nations unies - savent les fabriquer : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine. Pékin, cependant, est en train de se défaire de sa dépendance à l'égard des équipements importés de Russie et n'a testé que récemment un avion de chasse doté d'un moteur censé être fabriqué dans le pays. L'Inde était impatiente de rejoindre le club des élites. Mais malgré des années de recherche, de prototypage et d'essais, le Kaveri a échoué. L'Inde n'a pas réussi à produire un moteur d'une poussée suffisante pour équiper sa génération actuelle d'avions de combat légers Tejas. Elle prévoit plutôt d'utiliser une version du Kaveri dans ses futurs véhicules aériens sans pilote (UAV), ou drones. Pourtant, la mission de l'Inde consistant à construire un moteur à réaction militaire « indigène » est de nouveau d'actualité. Ce qu'elle a appris de ses travaux sur le Kaveri, notamment ses erreurs, peut encore porter ses fruits. Selon des responsables de l'industrie indienne de la défense, des diplomates étrangers et des analystes, la cinquième puissance économique mondiale est à un stade avancé des délibérations sur la production de son premier moteur à réaction « Made in India » de classe mondiale, en collaboration avec un partenaire occidental qui n'a pas encore été choisi. Le partenaire étranger apporterait son expérience technologique, mais le moteur serait entièrement développé et construit en Inde, ce qui en ferait le premier produit véritablement « indigène » de ce type. Une fois achevé, le moteur serait monté dans la nouvelle série d'avions de combat de cinquième génération de l'Inde, dont le lancement est prévu pour le milieu des années 2030. Une bataille en coulisses s'intensifie actuellement, impliquant lobbying, marchandage et promesses concernant la propriété intellectuelle future, pour devenir le partenaire aérospatial de choix du pays le plus peuplé du monde. Trois acteurs clés se disputent le contrat lucratif qui permettra à l'Inde de réaliser ses ambitions : General Electric (États-Unis), Rolls-Royce (Royaume-Uni) et le groupe français Safran. La France et les États-Unis sont déjà les deuxième et troisième fournisseurs de l'Inde en matière de défense, après la Russie, dont l'Inde est en train de diversifier les avions et autres équipements militaires. Le choix du partenaire par New Delhi serait lourd d'implications géopolitiques. Il intervient à un moment où les ambitions internationales de l'Inde augmentent, où sa rivalité militaire avec la Chine s'approfondit, où ses relations avec les États-Unis se développent et où le gouvernement Modi aspire à rejoindre les hautes sphères du monde, y compris le Conseil de sécurité de l'ONU. L'attrait de l'Inde tient en partie à une simple question d'échelle. Avec le temps, l'Inde aura besoin d'un nombre considérable d'avions Les trois entreprises - et les gouvernements qui les soutiennent - ont en vue un partenariat de plusieurs décennies dans les secteurs civil et militaire avec une économie à croissance rapide, qui dépendra du savoir-faire et des équipements importés pendant de nombreuses années. « Une partie de l'attrait réside simplement dans l'échelle », explique Douglas Barrie, chargé de recherche pour l'aérospatiale militaire à l'Institut international d'études stratégiques. « Avec le temps, l'Inde aura besoin d'un nombre considérable d'appareils, l'armée de l'air cherchant à recapitaliser les flottes d'avions de combat. Selon Philippe Errera, vice-président exécutif chargé des affaires internationales et publiques chez Safran, l'Inde est « extrêmement importante » pour le groupe, « basée sur le présent et tournée vers l'avenir ». « Cela va au-delà des moteurs d'avions militaires, pour inclure la défense plus largement, mais aussi les moteurs commerciaux », ajoute-t-il. L'année dernière, l'Inde a réussi à faire atterrir un vaisseau spatial sans équipage près du pôle sud de la Lune. Mais malgré des années d'efforts, elle n'a pas encore réussi à mettre au point un moteur à réaction militaire viable et avancé. Selon les analystes, la mise au point d'un moteur suffisamment grand et puissant pour un avion civil est déjà extrêmement complexe. Il repose sur des connaissances accumulées au fil des décennies, notamment en ce qui concerne les matériaux à utiliser, les raisons de leur utilisation et la manière d'intégrer les différentes pièces. Un moteur à réaction militaire capable de fournir des performances de classe mondiale sur une base régulière présente une série de défis supplémentaires, compte tenu des vitesses plus élevées et des tolérances impliquées. Cela explique en partie pourquoi davantage de pays disposent d'armes nucléaires que de la technologie nécessaire pour maintenir un avion de chasse en vol. Selon les analystes, alors que les gros moteurs civils doivent maximiser le rendement énergétique, les moteurs d'avions militaires sont axés sur la quantité de puissance qu'un moteur peut produire par rapport au poids de l'avion. « Aucune autre forme d'énergie, à l'exception du nucléaire, ne se rapproche du niveau de densité de puissance d'une turbine à gaz », déclare un expert de l'industrie, qui a demandé à ne pas être nommé en raison des sensibilités liées à la discussion de grands contrats militaires. Les avions de ligne civils suivent des itinéraires prévisibles et passent la majeure partie de leur temps à l'altitude de croisière ; les jets militaires doivent voler à des vitesses beaucoup plus élevées et avoir la capacité d'accélérer rapidement. Cela signifie, par exemple, que les roulements de la turbine à gaz doivent être développés pour résister à des tolérances plus élevées. Les moteurs utilisent également des postcombusteurs, qui fournissent une brève poussée en allumant du carburant supplémentaire dans le flux d'échappement. Pour compliquer encore les choses, les moteurs de la plupart des chasseurs de cinquième génération, comme celui envisagé par l'Inde, seront intégrés dans le châssis de l'avion afin de minimiser leur signature radar et infrarouge et d'éviter ainsi d'être détectés. Toutes ces complexités prolongent le programme de développement et de certification des moteurs militaires. « L'Inde est confrontée à un goulet d'étranglement technologique qu'elle doit franchir avec les turbines à gaz », explique Prasobh Narayanan, analyste principal en aviation chez Janes, à Bengaluru. « Elle n'est pas en mesure de surmonter ce goulet d'étranglement toute seule et a besoin d'aide. L'Inde est confrontée à un goulet d'étranglement technologique qu'elle doit franchir avec les turbines à gaz. Elle n'est pas en mesure d'éliminer ce goulet d'étranglement par ses propres moyens Les efforts déployés par l'Inde pour développer le Kaveri dans les années 1990 ont eu lieu à une époque de défis stratégiques aigus, après l'effondrement de l'Union soviétique, son principal fournisseur militaire. New Delhi était également en conflit avec Washington au sujet de son programme d'armement nucléaire et a commencé à développer des liens militaires avec d'autres fournisseurs tels que la France. La situation est aujourd'hui bien différente. L'Inde s'est réconciliée avec les États-Unis et, au cours des deux dernières années, les deux nations ont renforcé leur coopération en matière de défense et de technologie. Cette évolution reflète en partie un changement dans la perception des menaces par l'Inde, qui considère désormais la Chine, et non son voisin et ennemi de longue date, le Pakistan, comme le plus grand danger. Depuis que Modi a pris le pouvoir en 2014, il a redoublé d'efforts pour faire venir des groupes de défense étrangers en Inde et promouvoir une production plus « indigène » dans le domaine de la défense, en incitant des groupes privés tels que Tata, Adani et Mahindra à commencer à fabriquer des produits de défense allant des véhicules de transport de troupes aux drones. Toutefois, l'arrivée de ces conglomérats indiens sur le marché de la défense au cours de la dernière décennie n'a pas réussi à compenser les défaillances des groupes publics, au premier rang desquels Hindustan Aeronautics (HAL), le plus grand producteur indien de matériel aérospatial. L'Organisation indienne de recherche et de développement pour la défense et HAL devraient être les partenaires indiens dans le développement du nouveau moteur à réaction. HAL et le ministère indien de la défense n'ont pas répondu aux demandes de commentaires. L'Inde a renoncé à un projet « Make in India » visant à produire localement des avions à réaction français Rafale, préférant acheter 36 avions à réaction importés en 2016. Aujourd'hui, l'Inde reste également le plus grand importateur de matériel de défense, ce qui n'est pas un motif de fierté pour un pays qui aspire à stimuler ses propres exportations industrielles et à créer des emplois dont il a désespérément besoin. Selon M. Barrie de l'IISS, la Chine sera « de plus en plus active sur le marché de l'exportation d'avions de combat et avec ses propres moteurs plutôt qu'avec ceux de la Russie ». Mais il estime que Pékin ne pourra probablement pas rivaliser sur les marchés occidentaux traditionnels. Les grands fabricants mondiaux de moteurs d'avion sont présents en Inde depuis des décennies, nouant des partenariats avec des entrepreneurs nationaux et mettant en place une production locale. Les moteurs de Rolls-Royce ont propulsé le premier vol de l'armée de l'air indienne en 1933, tandis que Safran est le principal fournisseur de turbines pour les hélicoptères militaires du pays. Le moteur Kaveri n'ayant pas satisfait aux critères de performance, HAL s'est tourné vers les moteurs GE et utilise les modèles F404 du producteur américain dans ses chasseurs Mk1 de première génération. Lors de la visite d'État de Modi à Washington l'année dernière, GE a annoncé qu'elle était prête à fournir à l'Inde ses nouveaux moteurs F414 pour le futur Tejas Mk2. L'accord prévoit une éventuelle production conjointe des moteurs F414 en Inde. GE a indiqué à l'époque qu'elle pensait que cet accord la mettait en bonne position pour les travaux futurs. L'entreprise américaine a déclaré qu'elle continuerait à « collaborer avec le gouvernement indien » sur le programme de moteurs pour le chasseur le plus avancé. L'engagement de l'Inde à construire son propre moteur d'avion militaire est soutenu par un financement important. En mars, le comité du Cabinet chargé de la sécurité a approuvé un financement de 1,8 milliard de dollars pour la fabrication, les essais et la certification de cinq prototypes destinés au programme d'avion de combat moyen avancé au cours des cinq prochaines années. Les responsables indiens ont évoqué la possibilité d'intégrer l'avion prévu dans l'armée de l'air indienne d'ici le début ou le milieu des années 2030, ce qui a conduit les analystes de la défense du pays à spéculer sur le choix prochain de son partenaire pour le moteur d'avion « indigène ». Rolls-Royce et Safran insistent chacun sur le fait qu'ils sont prêts à travailler avec HAL, l'entreprise aérospatiale publique, pour co-développer un moteur sur mesure qui impliquerait un transfert complet de la propriété intellectuelle à l'Inde, y compris le droit de l'inclure dans de futures exportations. La société britannique Rolls-Royce a mis l'accent sur sa longue histoire en Inde, qui remonte à plus de 90 ans et implique de multiples partenariats au sein de ses divisions. « Nous parlons d'un changement de vitesse », déclare Alex Zino, directeur des programmes futurs de la division défense de Rolls-Royce. « Le moment est venu de co-créer cette propriété intellectuelle et cette capacité dans le pays, afin qu'elle soit détenue par le pays. Selon M. Zino, l'Inde aurait la liberté d'exploiter, d'améliorer ou de modifier le moteur co-développé, en cas de partenariat. Rolls-Royce a travaillé sur sa proposition « par l'intermédiaire du gouvernement britannique et avec lui », confirme-t-il. Safran promet également à l'Inde des libertés similaires en ce qui concerne la propriété de toute technologie de moteur développée conjointement avec HAL. La proposition de la société française donnerait à l'Inde « une indépendance stratégique en lui permettant de concevoir, de développer et de produire sur place des moteurs d'avions militaires de pointe et de les exporter », déclare Errera, le dirigeant de Safran. L'offre de GE, en revanche, consisterait à retenir une petite partie de la propriété intellectuelle sur tout futur moteur à réaction co-développé, selon deux personnes au fait de ses projets. « Certaines choses que les États-Unis, du point de vue de la sécurité nationale, pourraient vouloir conserver », a déclaré l'une de ces personnes. GE s'est refusé à tout commentaire. Selon les analystes, certains fonctionnaires américains se méfient des relations étroites que l'Inde continue d'entretenir avec la Russie, ce qui signifie que Washington et GE pourraient être moins enclins à se séparer de l'intégralité de la technologie convoitée. Bien que l'Inde et les États-Unis coopèrent plus étroitement que jamais, notamment en matière de défense, New Delhi entretient des liens et des relations commerciales non seulement avec Moscou, mais aussi avec d'autres gouvernements, tels que Téhéran, qui sont hostiles à Washington. La géopolitique et l'approfondissement des relations entre l'Inde et les États-Unis, dans le cadre d'une stratégie commune visant à construire un rempart « indo-pacifique » contre la Chine, jouent toutefois en faveur de GE. L'Inde déploie déjà de nombreuses plateformes de défense américaines, notamment des hélicoptères, des obusiers et des avions de transport, et est sur le point de conclure un important contrat portant sur des drones à longue endurance avec General Atomics. « Je pense que l'offre américaine est la plus sérieuse », déclare Amit Cowshish, un haut fonctionnaire à la retraite qui travaillait auparavant au ministère indien de la défense. « Les Américains pourraient sans doute insister davantage avec le poids qu'ils ont, qui est bien plus important que celui de n'importe quel autre pays. La France a lancé un appel basé sur ses propres relations naissantes avec New Delhi. Safran emploie un peu moins de 3 000 personnes en Inde, un chiffre qui devrait augmenter avec l'expansion de ses activités dans ce pays. Le groupe français, dont le gouvernement détient 11 % des parts, prévoit d'ouvrir l'année prochaine une installation de maintenance dans le centre aérospatial et technologique d'Hyderabad, une ville située dans l'État de Telangana, dans le sud de l'Inde. Le site assurera la maintenance des moteurs Leap que Safran fabrique par l'intermédiaire de CFM International, une coentreprise avec GE Aerospace, et qui équipent la majorité des avions commerciaux de la famille A320 d'Airbus. « Nous avons été à vos côtés contre vents et marées », a déclaré Ross McInnes, président de Safran, lors du Defence Conclave qui s'est tenu en Inde au début du mois. « On ne peut pas en dire autant de vos autres partenaires occidentaux », a-t-il ajouté, notant que la France était le seul pays occidental à avoir soutenu l'Inde après le tollé provoqué par ses essais nucléaires en 1998. M. Errera abonde dans le même sens, affirmant que les relations avec la France sont « plus prévisibles et plus stables » que celles avec ses rivaux. Et contrairement aux États-Unis, où le Congrès doit approuver les grands accords de défense, le gouvernement français pourrait donner son feu vert à toute coopération future. Le gouvernement indien et HAL n'ont donné aucune indication quant à la date à laquelle ils émettront la première « demande d'informations » à l'intention de partenaires potentiels pour les moteurs. Bien que le secteur de la défense indien, dominé par l'État, ait tendance à agir lentement et avec une transparence limitée, les analystes et les fonctionnaires affirment que New Delhi devra accélérer son rythme si elle veut rester à la hauteur en matière de défense. « S'ils ne prennent pas de décision, ils ne respecteront bientôt plus le délai fixé pour prendre une décision sur leur programme de moteurs, déclare Raji Pillai, chercheur principal résident à l'Australian Strategic Policy Institute, un groupe de réflexion basé à Canberra. « Le nombre d'avions de combat de l'Inde diminue rapidement.
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
In interviews with insiders with intimate knowledge of the process, the Financial Review can reveal : Australia’s pathway to a nuclear submarine capability was intended to be an exclusively British one [without direct U.S. involvement]; [Australia’s Department of the] Treasury and the Department of Foreign Affairs were excluded from the process; and serious risk and feasibility studies were largely sacrificed in the name of securing a politically symbolic deal…. As is now well known, the project to buy and build nuclear submarines for Australia under the AUKUS agreement arose from a crisis in the contract with France [for acquiring a new class of non-nuclear-powered submarines for Australia]…. As a result, the [AUKUS Pillar 1] project emerged hurriedly, almost on the back of an envelope, and in top secret. The lead was taken by politicians in the National Security Committee of cabinet and a closed group of officials and advisers in Scott Morrison’s office. For secrecy and political reasons, they could not draw upon the depth of strategic thinking in defence nor on experts knowledgeable of the serious issues in both the US and British submarine construction industries…. The Australian Labor Party, for fear of being [politically] wedged, bought into Scott Morrison’s AUKUS deal, but did not de-risk the proposals nor include new and essential strategic analysis. -
Dissuasion nucléaire française...
Titus K a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
https://crsreports.congress.gov/product/pdf/RL/RL32418/285 The deterrent value of selling Virginia-class boats to Australia would be greater than the deterrent value of keeping those SSNs in U.S. Navy service. Compared with the option of keeping the SSNs in U.S. Navy service and waiting for Australia to build its own AUKUS SSNs, selling Virginia-class boats to Australia would substantially accelerate the creation of an Australian force of SSNs and thereby present China much sooner with a second allied decisionmaking center (along with the United States) for SSN operations in the Indo-Pacific. This would enhance deterrence of potential Chinese aggression in the Indo-Pacific by complicating Chinese military planning. In this regard, selling Virginia-class boats to Australia would be broadly comparable to : the help that the United States provided to the UK’s nuclear-powered submarine program starting in 1958, which accelerated the creation of the UK’s SSN force, thereby presenting the Soviet Union much sooner with a second allied decisionmaking center (along with the United States) for SSN operations in the European theater, which enhanced deterrence of potential Soviet aggression in Europe by complicating Soviet military planning; and the help that the United States, secretly at the time, reportedly provided to France during the Cold War on the design of France’s nuclear warheads, so as to speed up the development and fielding of France’s strategic nuclear deterrent force and thereby present the Soviet Union much sooner with three decisionmaking centers—the United States, the UK, and France—that were armed with effective strategic nuclear deterrent forces. Regarding France, a 1989 journal article on assistance that the United States provided to France on the design of French nuclear warheads stated, One area in which the French requested but did not receive help was in antisubmarine- warfare (ASW) technology and, in particular, in silencing their own ballistic missile submarines to make them less easily tracked by Soviet hunter-killers. The U.S. Navy adamantly opposed any such assistance. Behind the navy’s position was the extreme sensitivity of its own counter-ASW regime. “The security of our Poseidon-Trident force was so important that we were not going to share with anybody else the methods we used to preserve it,” a senior civilian told me. Another said, “This is a jewel the navy will give to no one.”