Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Titus K

Members
  • Compteur de contenus

    6 005
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    86

Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Je relance le sujet mais c'est le moment de pousser fort pour avoir AWACS 100% européen non ? Quels industriels pourraient participer au projet ? Falcon 10X ou a 321XLR (comme le MPA) ? La Suède pourrait être un premier candidat ideal avec le radar Saab.
  2. Titus K

    Marine canadienne

    Pour l'instant, c'est surtout l'inverse qui s'est produit: La RCN a demandé l'aide des USA / NAVSEA pour gérer le programme CSC. Résultat: Pas mal de systèmes européens pourtant choisi par la marine canadienne (suite à appels d'offres) ont été débarqués: C'est le cas du NGDS de Safran ou encore du CAMM de MBDA. Raison évoquée: Incompatible avec le système AEGIS. A l'origine, le Canada n'achetait "que" le radar SPY-7 et le "Aegis fire control loop" et s'occupait en local de l'intégration à leur CMS local (CMS 330). Mais depuis l'implication de NAVSEA, c'est devenu un navire 100% Aegis Baseline 9, géré par les USA. (Source: plusieurs personnes "proches du dossier")
  3. Titus K

    Marine Norvegienne

    Un grand journal norvégien defend la FDI en tout cas Aftenposten is Norway's largest printed newspaper by circulation as well as Norway's newspaper of record. It is based in Oslo. It sold 211,769 daily copies in 2015 and estimated 1.2 million readers La Norvège devrait acheter des frégates françaises https://www.aftenposten.no/meninger/debatt/i/8q1LQd/norge-boer-kjoepe-franske-fregatter Une frégate française patrouille dans le nord de la Norvège dans le cadre de l'exercice Nordic Response de l'OTAN l'année dernière. Photo : Thibault Camus, AP/NTB En choisissant la France, nous n'investissons pas seulement dans de bonnes frégates, mais aussi dans un avenir où la Norvège sera plus forte dans un monde troublé. La Norvège a intérêt à choisir les frégates françaises. Nous devons nous lier plus étroitement à la seule puissance nucléaire de l'UE. Les relations de l'Europe avec les États-Unis sont si incertaines qu'il est grand temps d'assumer la responsabilité de sa propre sécurité. Le défi est clair : nous devons investir massivement, mais les milliards doivent être investis judicieusement. La Norvège doit également s'orienter davantage vers l'Europe dans sa politique de sécurité. L'achat de frégates à la France serait un bon point de départ pour la Norvège, qui est en train d'acquérir de nouvelles frégates. La France, membre de l'UE et puissance nucléaire, sera un pays clé sur la voie de l'autonomie stratégique de l'Europe. En choisissant la France, nous n'investissons pas seulement dans de bonnes frégates, mais aussi dans un avenir où la Norvège sera plus forte dans un monde troublé. Un bon rapport coût-efficacité Dans le cadre du plan de défense à long terme, la Norvège consacrera 611 milliards de couronnes à l'amélioration de sa défense jusqu'en 2036. Toutefois, les investissements importants dans le secteur de la défense ne sont pas aussi faciles à réaliser dans la pratique qu'ils ne le sont sur le papier. Il y a donc lieu de se méfier des scandales. La frégate française FDI de Naval Group est moins chère que les autres frégates, tant au niveau de l'acquisition que de l'exploitation. Cela signifie, entre autres, que la Norvège pourra acheter six frégates au lieu de cinq. Les alternatives britanniques et américaines sont beaucoup plus coûteuses. En outre, les frégates françaises peuvent être livrées rapidement. Les Britanniques et les Américains sont confrontés à des retards, tandis que la quatrième solution, les frégates allemandes, n'a même pas été entièrement développée. Le groupe naval français, quant à lui, dispose d'une chaîne de production bien établie qui permettra à la Norvège de recevoir sa première frégate d'ici 2029, conformément au calendrier norvégien. Un investissement stratégique La première raison pour laquelle nous ne devrions pas acheter de frégates américaines est le risque politique. Avec les frégates françaises, c'est l'inverse, nous avons beaucoup à gagner en choisissant la France. La France est l'un des rares pays d'Europe à disposer d'une industrie de défense indépendante et d'une capacité d'armement nucléaire. Dans le même temps, la France est un moteur de l'intégration européenne, tant au sein de l'UE que de l'OTAN. Le parapluie nucléaire américain nous a très bien servi depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il doit être remplacé. Le renforcement des liens avec une nation qui peut offrir une dissuasion nucléaire que nous ne développerons jamais nous-mêmes devrait être une priorité. Ceci est particulièrement pertinent dans le Grand Nord, où l'augmentation de la présence militaire et des tensions nécessite des alliés ayant un impact réel. En outre, la France a renforcé sa coopération en matière de défense avec la Norvège par le biais d'une récente lettre d'intention. Cet accord souligne l'importance de la connaissance de la situation et de la présence dans le Grand Nord. Des liens plus forts La France propose une frégate apparemment éprouvée et prête au combat, produite par une nation dotée d'une solide industrie de défense et désireuse d'une Europe dotée d'une autonomie stratégique. Les États-Unis sont désormais un partenaire d'alliance imprévisible, et le Royaume-Uni est en dehors de l'UE. Avec la France, la Norvège peut obtenir les deux dans un même sac - une frégate moderne et rentable qui peut être livrée à temps et qui renforce le lien avec un partenaire stratégique jouant un rôle de premier plan dans la défense européenne.
  4. Titus K

    Gripen

    Lula dénonce la demande d'informations des États-Unis concernant l'accord sur les avions de combat brésiliens https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/lula-slams-us-request-information-brazils-fighter-jet-purchase-2024-10-11/ SAO PAULO, 11 octobre (Reuters) Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré vendredi qu'il était « insensé » que le ministère américain de la Justice demande des informations à Saab au sujet de l'achat par le Brésil des avions de combat Gripen de la firme suédoise en 2014. Saab a révélé la demande américaine jeudi et a déclaré qu'il avait l'intention de s'y conformer, sans fournir plus de détails, ce qui a fait glisser ses actions. « Je pense que les États-Unis s'immiscent dans les affaires d'un autre pays », a déclaré M. Lula lors d'une interview à la radio. Lula est au milieu de son troisième mandat non consécutif, après avoir été président entre 2003 et 2010. L'accord avec Saab, qui a devancé l'avionneur américain Boeing et le français Dassault pour décrocher le contrat, a été conclu sous la présidence de l'ancienne présidente Dilma Rousseff, successeur de M. Lula, triée sur le volet. En 2016, les procureurs brésiliens ont formellement accusé Lula d'avoir usé de son influence pour aider Saab à remporter l'appel d'offres pour les 36 avions de combat d'une valeur de 5,4 milliards de dollars. L'affaire a été rejetée par la Cour suprême du Brésil en 2022. Saab a déclaré dans son communiqué de jeudi que les enquêtes brésilienne et suédoise sur le processus d'approvisionnement avaient été clôturées sans indiquer de faute de la part de l'entreprise. M. Lula a rappelé qu'il avait initialement l'intention d'acheter l'avion de combat Rafale de Dassault, mais qu'il avait laissé la décision à Mme Rousseff, car il ne lui restait que quelques mois avant la fin de son second mandat. Il a laissé entendre que les États-Unis n'étaient pas satisfaits du choix « souverain » du Brésil. « Ils n'ont pas apprécié que je dise que j'allais acheter le Rafale et ils n'ont certainement pas apprécié que Dilma achète l'avion suédois, car ils voulaient que nous achetions l'avion américain », a déclaré le président. L'accord avec Saab a permis la production de Gripens au Brésil. L'année dernière, Saab et Embraer ont lancé une ligne de production pour l'avion de combat dans l'usine brésilienne de Gaviao Peixoto. NOUVEL AVION PRÉSIDENTIEL Lula a également déclaré qu'il prévoyait d'acheter un nouvel avion présidentiel après que son Airbus âgé de 20 ans, a rencontré un problème technique non divulgué ce mois-ci lors d'un vol entre Mexico et Brasilia. L'avion a rencontré des problèmes après avoir quitté la capitale mexicaine et a été contraint de tourner autour de la région pendant des heures pour brûler du carburant avant d'atterrir en toute sécurité à l'aéroport qu'il venait de quitter. Lula a déclaré que l'un des moteurs avait des problèmes et que les passagers avaient ressenti des vibrations inhabituelles. « J'ai demandé à mon ministre de la défense de rassembler une proposition. Nous achèterons un avion présidentiel et d'autres avions pour les déplacements des ministres », a-t-il déclaré.
  5. Titus K

    [Rafale]

    Ce serait pas plutôt « enclencher la cadence 4 voire 5 en 2026 » ?
  6. J’aurais jamais cru pouvoir dire ça, mais les Pays-Bas semblent soutenir à Bruxelles la position française sur le financement d’achats uniquement européen (bon ça reste à voir pour inclure UK, NOR et CAN)
  7. Titus K

    [Rafale]

    Comment ?
  8. Extrait --> A-t-on les moyens industriels et humains pour relever le défi ? À l’heure où de nombreux pays décident de créer, de moderniser ou de renforcer leurs forces sous-marines, doit-on faire machine arrière afin d’affirmer notre présence dans les eaux mondiales ? Et surtout a-t-on les moyens industriels et humains ? Dans ce type de programme de temps long, il n’est pas toujours simple de faire bouger les lignes et… les plannings. Principal concerné en cas de commande supplémentaire, Naval Group peut-il, par exemple, absorber ces nouvelles charges, notamment sur son site de Cherbourg ? La réponse est… oui. « Naval Group s’est préparé, notamment dans le cadre des travaux sur l’économie de guerre », assure l’industriel, contacté par La Presse de la Manche. « Si des commandes nouvelles nous sont passées, nous y répondrons, en lien avec nos partenaires et notre supply chain ». Le géant de l’armement se prépare donc à une telle éventualité avec certainement plusieurs scénarios. Ils sont au nombre de trois : augmenter la flotte de SNLE de 3e génération, celle des SNA de classe Suffren ou bien construire des sous-marins à propulsion conventionnelle, de type Scorpène ou Barracuda. La dernière solution ayant l’avantage d’être moins onéreuse et pouvant être combiné, notamment, au contrat à l’export avec les quatre BlackSword Barracuda assemblés à Cherbourg pour les Pays-Bas.
  9. Navy Virginia-Class Submarine Program and AUKUS Submarine (Pillar 1) Project: Background and Issues for Congress February 11, 2025 https://sgp.fas.org/crs/weapons/RL32418.pdf Le premier deal --> Embedding of Australian personnel. In 2023, Australian military and civilian personnel began to embed with the U.S. and UK navies, and in the U.S. and UK submarine industrial bases, to accelerate the training of Australian personnel. Also in 2023, the U.S. Navy began to increase SSN port visits to Australia, with Australian sailors joining U.S. crews for training and development. The UK is to increase SSN port visits to Australia beginning in 2026. Rotational deployments of U.S. and UK SSNs from Australia. As early as 2027, the United States and UK are to begin forward rotations of SSNs out of HMAS Stirling, an Australian naval base near Perth, in Western Australia, to accelerate the development of Australian naval personnel, workforce, infrastructure, and regulatory system. Eventually, one UK SSN and up to four Virginia-class SSNs are to be rotationally deployed out of HMAS Stirling under the arrangement, which is referred to as Submarine Rotational Force-West (SRF-West). Sale of three to five Virginia-class boats to Australia. The United States is to sell Australia three Virginia-class submarines, with the potential to sell up to two more if needed. The first two boats, which are to be sold in FY2032 and FY2035, would be existing boats with 18 to 27 years each of remaining expected service life. The third boat, which is to be sold in FY2038, would be a new boat taken directly from the U.S. production line, and thus have a full 33-year expected service life. In combination, the sale of these three boats would transfer more than 70 boat-years of SSN capability from the U.S. Navy to Australia’s navy. Replacement SSNs to be built for U.S. Navy. The U.S. Navy anticipates eventually building three to five additional SSNs in the 2030s as replacements for the three to five Virginia-class boats that are to be sold to Australia. Until the replacement boats are built, selling three to five Virginia-class boats to Australia would reduce the size of the U.S. Navy’s SSN force. The reduction in the U.S. SSN force would begin in FY2032 (when the first Virginia-class boat would be sold) and (as estimated by CRS and the Congressional Budget Office [CBO]) would last until sometime between 2040 and 2049. For additional discussion of this reduction, see Appendix E. UK and Australia construction of SSN AUKUS boats incorporating U.S. technology. The UK and Australia, with U.S. assistance, are to design and build a new class of SSN AUKUS (sometimes pronounced SNAW-kus) boats incorporating U.S. submarine and naval nuclear propulsion technology. The UK is to build SSN AUKUS boats for use in the UK’s navy, and Australia is to build SSN AUKUS boats for use in Australia’s navy. The first UK-built SSN AUKUS boat is to be delivered to the UK’s navy in the late 2030s, and the first Australian-built SSN AUKUS boat is to be delivered to Australia’s navy in the early 2040s. If the Australian SSN AUKUS construction effort encounters delays, a fourth and perhaps fifth Virginia-class boat would be sold to Australia to permit Australia to continue the buildup of its SSN force. Australia by the mid-2050s is to operate a force of eight SSNs, including three to five Virginia-class boats and five to three SSN AUKUS boats. • Australian investments in U.S. and UK submarine industrial bases. Australia is to invest at least $3 billion in its own industrial base to establish an Australian capacity for building and maintaining SSNs. In addition to that $3 billion, and for the purpose of supporting implementation of Pillar 1, Australia is to make a $3 billion contribution to U.S. submarine industrial base, and a $3 billion to the UK submarine industrial base. Of the $3 billion contribution, $2 billion reportedly is to be provided during 2025, and the remaining $1 billion is to be made in installments of $100 million per year for the next 10 years after that. Australia reportedly made an initial payment of $500 million in early February 2025. Les alternatives --> Un des arguments les plus tirés par les cheveux --> Australian officials have stated consistently that, in line with Australia’s commitments as a non-nuclear-weapon state under the Treaty on the Non Proliferation of Nuclear Weapons (NPT), Australia’s SSNs would be armed only with conventional weapons. Selling three to five Virginia-class SSNs to Australia would thus convert those SSNs from boats that could in the future be armed with the U.S. nuclear-armed sea-launched cruise missile (SLCM-N) with an aim of enhancing deterrence into boats that would never be armed with SLCM-N. This reduction in the number of SLCM-N-capable Virginia-class boats could weaken rather than strengthen deterrence capability in connection with a U.S.-China or U.S.-Russia crisis or conflict. Je m'arrete la ...
  10. Le candidat de Trump au Pentagone déclare que la vente de sous-marins à l'Australie serait « insensée » si les tensions avec Taïwan venaient à s'aggraver https://www.theguardian.com/world/2025/mar/09/trump-pick-for-pentagon-says-selling-submarines-to-australia-would-be-crazy-if-taiwan-tensions-flare Le candidat au poste de sous-secrétaire à la politique de défense déclare que l'accord conclu avec l'Australie pour la livraison de sous-marins de classe Virginia pourrait rendre les marins américains « vulnérables ». L'un des principaux candidats du président américain Donald Trump pour le Pentagone affirme que la vente de sous-marins à l'Australie dans le cadre de l'accord Aukus pose un « problème très difficile » pour les États-Unis et pourrait mettre en danger ses propres marins. Elbridge Colby, le candidat de M. Trump au poste de sous-secrétaire à la défense chargé de la politique - le troisième poste du ministère américain de la défense - a déjà admis qu'il était « sceptique » à propos de l'accord Aukus et a déclaré cette semaine qu'il craignait que la vente de sous-marins à l'Australie ne rende les marins américains « vulnérables » parce que les navires ne seraient pas « au bon endroit au bon moment ». Lors des auditions écrites et orales de la commission sénatoriale des services armés, Elbridge Colby a affirmé que l'Australie était un « allié essentiel » des États-Unis - « avec nous même dans nos guerres les moins recommandables » - et qu'il soutenait « l'idée de donner plus de pouvoir à nos alliés australiens ». « C'est une excellente chose pour eux d'avoir des sous-marins d'attaque. » Mais, selon M. Colby, il subsiste « une menace très réelle de conflit dans les années à venir », en particulier le long de ce que l'on appelle la première chaîne d'îles - le premier arc d'îles à partir de la côte continentale de l'Asie de l'Est - comprenant Taïwan, le Japon, les Philippines et Bornéo. « Nos sous-marins d'attaque sont absolument essentiels pour faire de la défense de Taïwan ou d'autres îles une option viable et pratique », a déclaré M. Colby à la commission. « Si nous pouvons produire des sous-marins d'attaque en nombre et en vitesse suffisants, c'est parfait. Mais si nous ne le pouvons pas, [approvisionner l'Australie] devient un problème très difficile parce que nous ne voulons pas que nos militaires soient dans une position plus faible et plus vulnérable et, Dieu nous en préserve, pire parce qu'ils ne sont pas au bon endroit au bon moment ». En août, il a tweeté : « Aukus, en principe, c'est une excellente idée, mais j'ai été très sceptique dans la pratique. Je reste sceptique, agnostique, comme je l'ai dit, mais je suis de plus en plus enclin à l'idée en fonction des nouvelles informations que j'ai glanées. Il serait insensé d'avoir moins de SSN de classe Virginia [sous-marins d'attaque] au bon endroit et au bon moment ». Selon l'accord Aukus, signé en 2021 par le premier ministre australien de l'époque, Scott Morrison, les États-Unis vendront à l'Australie entre trois et cinq sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire et à armement conventionnel de classe Virginia (connus sous le nom de SSN), le premier devant être livré en 2032. Ces sous-marins remplaceront les sous-marins diesel-électriques vieillissants de la classe Collins, avant que l'Australie ne puisse construire ses propres sous-marins Aukus. Toutefois, l'accord prévoit également qu'avant qu'un bateau puisse être vendu à l'Australie, le commandant en chef des États-Unis - le président en exercice - doit certifier que l'abandon d'un sous-marin par l'Amérique ne diminuera pas la capacité sous-marine de la marine américaine. Les chiffres américains montrent que le nombre de sous-marins américains est actuellement inférieur d'un quart à l'objectif fixé et que le pays produit deux fois moins de sous-marins qu'il n'en a besoin pour répondre à ses propres besoins. Selon les experts, les chances que cette condition soit remplie sont « extrêmement faibles ». Le 8 février, l'Australie a versé 500 millions de dollars (790 millions de dollars australiens) aux États-Unis, première tranche d'un total de 3 milliards de dollars promis pour soutenir l'industrie navale américaine dans le cadre de l'accord Aukus. Mais le 11 février, le Congressional Research Service a publié un document soulignant le rythme obstinément sclérosé de la construction de sous-marins aux États-Unis. La marine américaine s'est fixé pour objectif de construire 66 sous-marins d'attaque ; elle en possède actuellement 49. Le rapport indique que les États-Unis doivent construire de nouveaux sous-marins à un rythme de 2,3 par an pour répondre à leurs propres besoins et fournir des sous-marins à l'Australie. Depuis 2022, les États-Unis ont construit des sous-marins à un rythme deux fois moins élevé : 1,2 bateau par an. Selon une alternative proposée dans le document, les États-Unis ne vendraient pas de sous-marins à l'Australie, mais feraient naviguer leurs propres sous-marins, sous commandement américain, à partir des bases australiennes. « Jusqu'à huit SSN supplémentaires de classe Virginia seraient construits et, au lieu de vendre trois à cinq d'entre eux à l'Australie, ces bateaux supplémentaires resteraient au service de la marine américaine et seraient exploités à partir de l'Australie avec les cinq sous-marins américains et britanniques qui sont déjà prévus pour être exploités à partir de l'Australie ». Le document affirme que l'Australie, plutôt que de dépenser de l'argent pour acheter, construire et faire naviguer ses propres sous-marins à propulsion nucléaire, devrait plutôt investir cet argent dans d'autres capacités militaires - missiles à longue portée, drones ou bombardiers - « de manière à créer une capacité australienne permettant d'exécuter des missions militaires autres que des SNLE, tant pour l'Australie que pour les États-Unis ». M. Colby est l'auteur de The Strategy of Denial : American Defense in an Age of Great Power Conflict, et a poussé les États-Unis à donner la priorité à la région indo-pacifique par rapport à d'autres régions du monde. Il a été fortement soutenu par des membres clés du cercle rapproché de Trump, y compris le vice-président, JD Vance. Dans des commentaires écrits adressés à la commission sénatoriale, Colby a exhorté l'Australie à porter ses dépenses de défense à 3 % du PIB. « La principale préoccupation des États-Unis à l'égard de l'Australie, conformément à l'approche du président, est l'augmentation des dépenses de défense », a déclaré M. Colby. « L'Australie est actuellement bien en deçà du niveau de 3 % préconisé pour l'OTAN par le secrétaire général de l'OTAN [Mark] Rutte, et Canberra est confrontée à un défi bien plus puissant, celui de la Chine. L'Australie n'est pas membre de l'OTAN. Le ministre australien de la défense, Richard Marles, a répondu : « Les documents budgétaires montrent que le gouvernement Albanais augmente les dépenses de défense à des niveaux record. Les dépenses de défense australiennes devraient atteindre 56 milliards de dollars cette année, soit 2,02 % du PIB. Le gouvernement Albanais s'est engagé à dépasser les 100 milliards de dollars d'ici l'exercice 2033-34, ce qui représente 2,4 % du PIB. Dans des commentaires écrits adressés à la commission sénatoriale, M. Colby a déclaré qu'il avait « exprimé des inquiétudes » concernant la flotte de sous-marins d'attaque américains et les taux de production des nouveaux bateaux. « Je pense que nous devons augmenter la production de sous-marins d'attaque américains pour répondre aux besoins militaires des États-Unis dans la région indo-pacifique - pour s'assurer que nos militaires sont aussi bien armés que possible en cas de guerre - ainsi que pour respecter nos obligations au titre du premier pilier de l'accord d'Aukus. Lors d'un discours prononcé cette semaine devant le Congrès, M. Trump a déclaré qu'il allait « ressusciter l'industrie américaine de la construction navale » en créant un nouveau « bureau de la construction navale » au sein de la Maison Blanche. Je laisse la dernière phrase en anglais, il faut imaginer le ton de Trump “We’re going to make them very fast, very soon.”
  11. On embauche les anciens de RT France sur CNews ... A quand le retour de Tytelman ? --> Le 3ème mot va vous étonner
  12. Titus K

    [EBRC/Jaguar]

    Tu as vu ça où ?
  13. Titus K

    Marine Norvegienne

    En tout cas sacré nombre de votant, 7880 votants sur 5.5 millions d'habitant c'est 1/700 personnes .... c'est aussi l'équivalent de 100 000 votants en France !
  14. Il est vraiment grand temps que Olaf prenne la porte...Au hasard, la Corée du Sud partage nos idées ? J'ai des doutes.
  15. Ariane 6 et Maia en pole position pour déployer la constellation Iris2 https://www.lefigaro.fr/societes/ariane-6-et-maia-en-pole-position-pour-deployer-la-constellation-iris2-20250110 Le vol inaugural de Maia, première mini-fusée réutilisable européenne, est prévu en 2026 depuis Kourou en Guyane. Maia Space Arianespace espère sécuriser des contrats cette année, avec le consortium SpaceRise, en charge de la conception d’Iris2, et avec la Commission européenne. Iris2, la future constellation de connectivité souveraine européenne, ne sera pas opérationnelle avant 2030. Mais se pose déjà la question du choix des fusées chargées de déployer les 280 satellites formant la première infrastructure multi-orbites d’internet spatial dans le monde. « Il faut en discuter dès 2025 et trouver un accord avec le consortium SpaceRise (en charge de développer Iris2, NDLR) et la Commission européenne rapidement », a déclaré Martin Sion, président exécutif d’Ariane Group, constructeur d’Ariane 6, ce vendredi, lors d’un entretien organisé par l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE). Objectif des discussions en cours : sécuriser des contrats avec Ariane 6 mais aussi avec Maia, premier mini-lanceur européen réutilisable, développé par Maia Space, « spin-off » d’Ariane Group. « Selon nos estimations, entre 10 et 15 Ariane 64 (la version avec quatre boosters adaptée aux constellations) seront nécessaires pour déployer Iris 2 », précise Caroline Arnoux, directrice de l’exploitation d’Ariane 6 au sein d’Arianespace. Première mission pour Kuiper, la constellation d’Amazon Il y a une logique à utiliser au maximum le lanceur lourd européen pour aller plus vite, en lançant des lots de satellites en une seule fois, tout en réduisant les coûts. Toutefois, Ariane 6 ne sera pas le lanceur exclusif d’Iris2. « Maia, qui est dix fois plus petit mais dix fois moins cher, peut aider à accélérer le rythme du déploiement d’Iris2, tout comme d’autres petits lanceurs européens », souligne Yohann Leroy, PDG de MaiaSpace. Les discussions s’annoncent animées : d’autres petites fusées, allemandes et italiennes notamment, entendent bien participer. D’autres défis attendent la filière spatiale européenne cette année. Il lui faut consolider l’accès autonome retrouvé à l’espace avec le vol inaugural réussi d’Ariane 6 en juillet 2024 et la remise en service de la petite fusée italienne Vega C en décembre. 2025 marque le début de l’exploitation commerciale d’Ariane 6 et de sa montée en puissance. « En 2025, nous prévoyons cinq tirs d’Ariane 6, dont la première A64 au deuxième semestre, pour le compte de Kuiper, la constellation d’Amazon, ainsi que quatre lancements de Vega C, qui sont les derniers dont Arianespace a la responsabilité », précise Caroline Arnoux. Arianespace compte 18 missions Kuiper confirmées en carnet de commandes, sur 30 contrats signés au total. Quant à Avio, le constructeur de Vega C, il a décidé de reprendre en direct la commercialisation de sa fusée. Le premier vol de l’année d’Ariane 6, qui sera son premier vol commercial, est programmé au premier trimestre 2025, pour déployer le satellite militaire CSO3 pour le compte du ministère des Armées. D’ici à 2027, le rythme de lancements d’Ariane 6 doit augmenter à dix missions par an, en moyenne. Une mini-fusée Maia réutilisable en 2028 Parallèlement, Maia Space s’apprête à franchir de nouveaux jalons en vue du premier vol du mini-lanceur Maia. Cela, après avoir construit et testé, à la façon de SpaceX, trois prototypes différents avant le modèle de vol. Ce dernier doit décoller pour la première fois en 2026 au lieu de 2025, comme prévu initialement. « Cet ajustement a été décidé depuis que l’ex-pas de tir Soyouz en Guyane nous a été attribué l’année dernière. Il sera prêt à accueillir Maia au premier semestre 2026. À l’origine, nous devions utiliser un pas de tir non-guyanais, ce qui impliquait une duplication partielle d’investissements dans deux pas de tir, ce qui n’était pas économique », explique Yohann Leroy. Les premières fusées Maia ne seront pas réutilisables. « Nous sommes dans une logique d’acquisition progressive de cette capacité. Nous passerons en “mode consommable”, avec la récupération du premier étage sur une barge en mer, à horizon 2028 », précise le PDG de MaiaSpace. Autre gros dossier au menu de 2025 pour MaiaSpace : « l’European launcher challenge » (ELC), une compétition lancée par l’Agence spatiale européenne (ESA), visant à doter l’Europe d’un mini-lanceur, appelé à devenir plus puissant pour donner un successeur à Ariane 6 vers la fin de la décennie 2030. À la clé : 150 millions de financement public. Une douzaine de projets de petites fusées devraient s’aligner sur la ligne de départ, dont Maia. L’appel d’offres doit être lancé en février. Éviter les écueils Or l’ESA n’a pas encore arrêté les critères de sélection. Ce qui suscite de l’inquiétude chez MaiaSpace et Ariane Group. « Introduire de la concurrence en Europe doit permettre davantage d’innovation et de compétitivité mais il faut éviter plusieurs écueils », insiste Yohann Leroy. Ce dernier cite le saupoudrage des financements entre un trop grand nombre de projets, aucun n’ayant la taille critique. Il faut aussi éviter d’adopter dans l’ELC le critère du retour géographique (GEO, règle stipulant que chaque pays reçoit une charge de travail alignée sur sa contribution financière). « Les industriels doivent être libres d’organiser leur système de production sans retour GEO. À défaut, l’ELC deviendrait une compétition entre pays alors qu’elle doit être une compétition entre projets », plaide Yohann Leroy. Préoccupé par les « mouvements centrifuges entre pays européens », Martin Sion appelle les Européens à « retrouver le chemin de la coopération », ce qui n’exclut pas la compétition. Et se défend de plaider pour la France. « Ariane Group est une société franco-allemande. Maia est un projet européen : 50 % des effectifs de la société ne sont pas de nationalité française et 40 % de la valeur ajoutée de Maia sont produits hors de France. »
  16. Titus K

    Marine espagnole

    Isaac Peral
  17. Titus K

    [EBRC/Jaguar]

    Tiens je cherchais des photos de la flèche apfsds du jaguar et je suis tombé la dessus, vieux prototypes ? https://forum.cartridgecollectors.org/t/40-mm-cased-telescoped-armament-system-ctas-apfsds-related-items/57250
  18. L'un n'empêche pas l'autre en soit.
  19. Tiens j'étais passé a coté de ça .il y a 3 mois .. c'était probablement un peu trop cher ? https://fr.linkedin.com/posts/laurentbrunie_kership-présente-un-nouvel-opv-90-sans-activity-7260931573133250560-k5Cg Kership présente un nouvel « OPV 90 ». Sans rapport avec L'adroit parfois nommé ainsi au catalogue, plus souvent comme OPV 87. Serait-ce le Patrouilleur Océanique (PO) défendu par Kership ? Hangar multi-missions ? Il y a un plus grand volume, par rapport au PH, à l'arrière de la passerelle jusqu'à la PLH avec, au moins, une niche à tribord pour une embarcation sous bossoir. C'est à se demander si l'ensemble ne forme pas un seul et même volume, pouvant être configuré et aménagé selon les missions par des aéronefs, des conteneurs portant des systèmes de mission, etc. Missions visées, toujours sur le site, sont celles de sauvegarde maritime auxquelles sont ajoutées la faculté à accomplir des missions de luttes : - anti-surface (deux rampes quadruples ayant la silhouette de celles servant aux MM40 Exocet) Quelques caractéristiques livrées par Kership le rapprochent également du PH, à savoir une longueur donnée à 92 mètres pour un déplacement (à pleine charge ?) de 2 200 tonnes. Les ressemblances visuelles sont aussi saisissantes https://www.kership.com/navire/opv90/ DESCRIPTION L’OPV 90 est la réponse de KERSHIP aux opérations de maintien de l’ordre en mer nécessitant une grande polyvalence et endurance, une excellente tenue à la mer, une construction robuste et une grande puissance de feu. Bénéficiant de l’expertise de KERSHIP en matière de construction navale et d’intégration de systèmes, l’OPV 90 est un navire idéal de taille moyenne pour assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) , avec de capacités de combat améliorées. L’OPV 90 est un patrouilleur océanique robuste et optimisé, doté de capacités militaires lui permettant de couvrir tout le spectre des missions de l’Action de l’État en mer et de contribuer à la défense maritime territoriale. Optimisé pour les missions de l'Action de l'État en Mer et les opérations militaires plus exigeantes Ponts d'envol et hangar pour hélicoptère Opérations aériennes et maritimes optimisées avec l'hélicoptère embarqué et jusqu'à 3 RHIBs Intégration d'un système de combat polyvalent contre les menaces de surface et aériennes Optimisation des qualités de navigation, de la mobilité et de l'endurance en mer Des systèmes de propulsion économiques, éprouvés et robustes Excellente visibilité à 360° sur le pont pour la sécurité et la facilité de manœuvre
  20. Les 3 satellites CSO, 2 à 800km et 1 à 480km seront remplacés par seulement 2 satellites IRIS selon les plans de la LPM en cours … Avec les événements récents on peux peut-être espérer un changement de cap. Ona déjà eu l’annulation de Syracuse 4c…
  21. Faut-il aussi standardiser les obusiers quand tout le monde achète les mêmes obus ? J’avais par exemple cru comprendre que pour atteindre son plein potentiel le Caesar a besoin d’obus et de charges assez spécifiques
×
×
  • Créer...