Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Titus K

Members
  • Compteur de contenus

    4 473
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    51

Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. https://ukdefencejournal.org.uk/uk-expresses-confidence-in-capabilities-of-a400m-transport/ Baroness Goldie also highlighted improvements in the availability of the A400M fleet, noting a “25% to 30% improvement in availability compared with 18 months ago.” She mentioned that the issues related to specific airdrop and air dispatch capabilities were being actively addressed and accelerated.
  2. Titus K

    Ici on cause MBT ....

    C'est un double carousel ? Quels sont les avantages ?
  3. Titus K

    Marine Britannique

    HMS Vigilant après 174 jours de patrouille ...
  4. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Marine : les dommages causés par le feu à l'Evertsen sont « extrêmement limités ». https://marineschepen.nl/nieuws/Schade-brand-Evertsen-uiterst-beperkt-300824.html La frégate de défense aérienne et de commandement (LCF) Zr.Ms. Evertsen a été très peu endommagée par l'incendie d'hier. C'est ce qu'a fait savoir un porte-parole de la marine à la suite de questions posées par Marineschepen.nl. L'incendie s'est déclaré hier matin et a été qualifié de « très grand incendie ». La taille de l'incendie ne semble donc pas aussi importante qu'elle devrait l'être. La marine pousse un soupir de soulagement après l'incendie survenu hier à bord du LCF. Il est apparu rapidement que l'incendie n'avait pas eu lieu à proximité des espaces réservés au nouveau canon. Plus tard, la marine a indiqué que le feu faisait rage dans un générateur diesel. Aujourd'hui, les nouvelles sont finalement meilleures : l'incendie s'est déclaré, comme on l'a chuchoté hier, dans les gaz d'échappement des moteurs diesel. Un porte-parole de la marine rapporte à Marineschepen.nl qu'"il n'y a que des dégâts au niveau de l'isolation autour du pot d'échappement. Le diesel lui-même n'est pas affecté par ailleurs ». Le fait que les dommages soient limités est une bonne nouvelle pour la marine, qui est déjà à court de navires et de personnel. En outre, la frégate est depuis longtemps invitée au chantier naval du port maritime pour y être entretenue et modernisée.
  5. https://x.com/Tej_Intel/status/1829438060150329626/photo/1 Indian Ambassador to France visits the Naval group to see XL-UUV. Are we looking at a possible collab between MDL and NG?
  6. Si c'est du F4.1 avec AESA + DDM NG + IRST etc ... ca va un peu forcer les croates a moderniser leurs F3R non ?
  7. Titus K

    Marine Britannique

    ... Suite --> Ce n'est pas seulement la dissuasion nucléaire nationale qui est mise en péril par notre force SSN non fonctionnelle. Ces dernières années, nous avons souvent eu un sous-marin en Méditerranée orientale, recueillant des informations comme lui seul peut le faire, opérant probablement sans inquiétude dans l'enveloppe des missiles tueurs de navires du Hezbollah. Il serait formidable d'avoir un bateau dans le sud de la mer Rouge pour fournir des options de frappe dans le cadre de l'opération Poseidon Archer contre les Houthis. Dans la Royal Navy, les seuls navires capables de tirer des missiles Tomahawk d'attaque terrestre sont les SSN, ce qui est plutôt honteux. Il semble que le HMS Somerset, la première frégate à être équipée du nouveau Naval Strike Missile, fonctionne à nouveau, mais il s'agit au mieux d'une attaque terrestre légère comparée à de véritables Tomahawk. Enfin, un bateau devrait être prêt à être déployé avec un groupe de porte-avions en cas de besoin. On comprend pourquoi sept SSN (le nombre actuellement prévu) ne suffiraient pas, même s'ils étaient tous opérationnels. Il faut trois bateaux pour en avoir un en mission (avec un en service et un en maintenance) : la nécessité d'une force de 12 est aussi facile à formuler qu'elle est inutile. Le fait que nous n'en ayons que six en service explique pourquoi le ou les deux bateaux que nous avons pu utiliser ces dernières années ont été mis à mal. Cela a des conséquences désagréables de second ordre, car ceux qui sont opérationnels doivent souvent effectuer de très longs déploiements, et ceux qui sont immobilisés n'ont pas assez à faire. Dans les deux cas, il s'agit d'une « rétention négative ». Mon point de vue a toujours été de me concentrer sur ce qui peut être fait pour sortir de ce genre de situation, mais jusqu'où doit-on aller avant que quelqu'un soit tenu pour responsable ? La plupart des problèmes liés aux quais et aux bateaux vieillissants et/ou mal conçus qui ont conduit à la crise actuelle étaient visibles des années à l'avance. Il est difficile de croire que de meilleurs plans auraient pu être élaborés, et encore plus difficile de croire que personne n'a été clairement et visiblement incompétent dans tout cela. Sur une note plus positive, les dirigeants actuels font ce qu'ils peuvent pour nous sortir de ce trou, notamment en accélérant la question de l'amarrage qui est au cœur du problème. Le projet Euston et le programme AFTDC (Additional Fleet Time Docking Capability) visant à acquérir deux docks flottants à Faslane font partie de la solution, tout comme le projet SWIF (Submarine Waterfront Infrastructure Future) à Devonport. Tout porte à croire que la disponibilité s'améliorera dans le courant de l'année, mais il le faut car aucune des tâches énumérées ci-dessus ne disparaîtra et, avec le déploiement du groupe d'attaque de porte-avions de 2025 nécessitant un sous-marin et un bateau britannique basé en Australie à partir de 2027 dans le cadre d'Aukus, les exigences ne font qu'augmenter. D'autres points positifs peuvent être tirés du fait que nos alliances maritimes sont manifestement en bon ordre. Les navires américains opérant dans l'Atlantique tandis que nous assurons la couverture antiaérienne par des destroyers ("des" destroyer T45 ?) de l'un de leurs groupes amphibies en Méditerranée sont une bonne nouvelle, tout comme la coopération entre les États-Unis et la Norvège en vue du déploiement d'un porte-avions l'année prochaine. Mais la positivité des alliances s'effiloche très vite lorsque l'on cherche de l'aide parce qu'on en a besoin, et non parce qu'on la veut et qu'on a quelque chose à offrir. Pendant ce temps, l'examen stratégique de la défense prend de l'ampleur. Elle devra prendre en compte la question des sous-marins en même temps que d'autres capacités stratégiques qui ont été supprimées au fil des ans. La Royal Fleet Auxiliary, qui est en train de s'effondrer, figurera également sur la liste - curieusement, il s'agit d'un groupe de travailleurs du secteur public que le nouveau gouvernement n'a pas encore réussi à arroser avec de l'argent. Je n'envie pas l'équipe qui a été constituée pour répartir les priorités, et encore moins pour faire quoi que ce soit dans le climat budgétaire actuel. Néanmoins, l'argent n'est qu'une partie du problème. Pour que cette révision soit différente des nombreuses autres qui l'ont précédée, la stratégie et les finances doivent être alignées. Cela semble évident, mais cela a échappé à beaucoup. Plus fondamentalement encore, la culture de la défense britannique doit changer, en particulier aux niveaux supérieurs où les décisions et les plans sont élaborés. Lorsque les choses tournent mal dans les forces américaines, les commandants sont limogés : cela arrive tout le temps, en fait. Mais c'est rarement le cas chez nous. Un autre problème que nos hauts responsables de la défense doivent comprendre est que les maîtres d'œuvre de l'industrie de la défense ont souvent plus d'influence sur les hommes politiques qu'ils n'en ont eux-mêmes. C'est ainsi que nous parvenons à dépenser beaucoup plus pour la défense que la France, par exemple, alors que la France est plus puissante que nous dans presque tous les domaines. (Barry a du en pleurer d'écrire ces quelques mots ) Il s'agit là d'une entreprise de leadership aux proportions épiques. Mais si cela ne se produit pas, même dans le cas improbable où des ressources supplémentaires seraient allouées, les mauvaises décisions et le court-termisme se poursuivront. La responsabilité et les incitations sont essentielles dans ce domaine. Pendant trop longtemps, les responsables de projets ont pris de mauvaises décisions à long terme pour des gains financiers (et de carrière) à court terme et s'en sont tirés, sachant qu'ils seraient partis depuis longtemps (et souvent promus) lorsque les poulets, ou les sous-marins, rentreraient à la maison pour s'y reposer. Cela doit cesser. Nous pourrions commencer ce changement vital en abandonnant l'habitude de dire « tout va bien » alors que ce n'est manifestement pas le cas.
  8. Titus K

    Marine Britannique

    Le Torygraph qui tente de nuancer un peu les conséquences politiques de défense de ces 14 dernières années... Ca reste un article à charge ... et il y a quelques perles --> La force de dissuasion nucléaire britannique n'est pas « épouillée » par les sous-marins américains. Mais nous avons un problème https://www.telegraph.co.uk/news/2024/08/30/us-navy-ssn-royal-nuclear-deterrent-faslane-subs/ La situation a dépassé le stade de « toutes les tâches sont exécutées ». Il est temps que les têtes tombent Le sous-marin HMS Ambush arrivant à la base navale de Faslane en Écosse. Aucun sous-marin d'attaque britannique n'est en mer depuis plus de 50 jours, et certains sont au port depuis un an ou plus Il est désormais entendu que la Royal Navy est très, très sollicitée. Des décennies de manque de ressources dans tous les domaines, des programmes d'équipement aux infrastructures de soutien, en passant par le personnel, en sont la cause. Même les mauvaises décisions prises en cours de route, et il y en a eu beaucoup, trouvent leur origine dans cette culture de la parcimonie. En permanence, la nécessite politique de dire que « la Royal Navy remplit toutes ses missions », quitte a modifier les objectifs, fait passer le problème sous silence. Un jour vient où plus rien ne peut cacher le fait que l'on ne peut tout simplement pas mener à bien ses tâches opérationnelles. Comme aucun sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire (SSN) n'a pris la mer depuis plus de 50 jours, je dirais que nous en sommes là. Cette question a été soulevée récemment lorsque des observateurs assidus de sous-marins ont associé les mouvements des SSN de classe Virginia de la marine américaine à l'intérieur et à l'extérieur de la base navale de Faslane, en Écosse, aux mouvements de nos sous-marins nucléaires armés de missiles balistiques (SNLE) - la force de dissuasion nucléaire - également basés dans cette base. L'idée est que notre manque de SSN en état de marche nous a obligés à faire appel à nos cousins américains pour assurer la sécurité des mouvements de nos SNLE à l'entrée et à la sortie du port. L'idée est qu'un ou plusieurs SSN américains ont pu être chargés d'épouiller un sous-marin de dissuasion britannique qui partait en patrouille, afin de s'assurer qu'il ne capturait pas un "shadower" russe. Rien n'est absolu dans le monde obscur des opérations sous-marines, mais je dirais fermement, après avoir parlé à ceux qui devraient savoir, que ce n'est pas vrai. Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de problème avec nos SSN (et, par extension, avec la force de dissuasion), mais ce n'est pas la vérité. En fait, les visites de SSN de l'US Navy à Faslane sont routinières et régulières. L'US Navy maintient au moins un de ces excellents sous-marins en permanence en patrouille dans l'Atlantique Nord, ce qui est une bonne nouvelle pour les deux nations. Si nous pouvons les aider en leur offrant une place de parking occasionnelle à Faslane - ce qui peut être une alternative utile au retour aux États-Unis - c'est franchement le moins que nous puissions faire. Les « relations spéciales », tournées en dérision et mal comprises par beaucoup, reposent sur des accords de partage de renseignements et d'armes nucléaires, qui sont solides depuis des décennies. Ces liens sont bien plus stables et profonds que les relations politiques qui les surplombent. Ils ne sont pas bien connus pour des raisons évidentes. Nous n'utilisons pas de SSN américains pour « épouiller » nos sous-marins de dissuasion, et nous n'avons pas besoin de le faire. Néanmoins, l'absence de nos propres SSN en mer signifie que nous comptons sur les sous-marins américains pour faire ce que nous devrions faire nous-mêmes pour garantir la sécurité de notre force de dissuasion. Même si nos propres SSN ne sont rattachés à ceux qui assurent la dissuasion que par une longue ligne pointillée, ils le sont tout de même. La surveillance des mouvements des sous-marins russes dans l'Atlantique Nord est un jeu à plusieurs joueurs. Il est normalement joué par les SSN britanniques et américains ( et français peut être ??), les avions de patrouille maritime de nombreux pays de l'OTAN, la frégate britannique TAPS (Towed Array Patrol Ship) et d'autres navires de guerre de surface, les capteurs américains des fonds marins, les satellites, les espions et bien d'autres choses encore. Si le jeu est bien joué, nos navires de dissuasion peuvent aller et venir et la Russie ne sera pas en mesure de les suivre. Nos propres SSN sont des acteurs majeurs et importants dans ce jeu : et ils sont absents. La Royal Navy ne remplit pas les tâches qui lui sont assignées. --> Suite ...
  9. Ça va il ont prévu de la marge
  10. Merci Mais pourquoi 54 ?
  11. Bref ca nous rattrape pas l'annulation du contrat émirati ...
  12. Ca veut dire quoi ces chiffres 54+xx ?
  13. Ca dépend évidement d'où seraient stationnés les avions en Slovénie
  14. Donc 9 C + 3 B livrés en 2029 pour environ 3 milliards € selon BFM TV
  15. Un F-16 se serait crashé en Ukraine U.S.-Made F-16 Fighter Jet Crashes in Ukraine --> https://www.wsj.com/world/ukrainian-f-16-is-destroyed-in-crash-4f6d66f6?mod=hp_lead_pos2
  16. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Feu à bord de la frégate de defense aérienne Zr.Ms.Evertsen, stationné dans le port de Den Helder pour sa modernisation. Il aurait s'agit d'un "très grand feu" dans la salle des moteurs, il semble maintenant être éteint. "Cet après-midi, un incendie s'est déclaré à bord de Zr.Ms.Evertsen. Tous les membres de l'équipage sont en sécurité et il n'y a pas de blessés. Les pompiers sont sur place et travaillent dur pour éteindre l'incendie. Plus d'informations suivront. L'incendie à bord de Zr.Ms.Evertsen a été éteint. L'incendie s'est produit dans l'un des générateurs diesel. D'autres enquêtes sont en cours sur la cause de l'incendie."
  17. Westinghouse et EDF font appel de la procédure d'appel d'offres nucléaire tchèque L'autorité de la concurrence de la République tchèque indique que Westinghouse et EDF ont demandé un réexamen de la procédure d'appel d'offres pour de nouvelles unités nucléaires dans le pays. Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) a été sélectionné le mois dernier comme soumissionnaire privilégié. Les quatre unités de Dukovany ont été mises en service dans les années 1980 (Image : ČEZ) Le bureau de la concurrence, l'UOHS, n'a pas encore donné de détails sur les motifs des objections des deux entreprises et a déclaré qu'il était « en train de se familiariser avec le contenu des deux propositions ». Westinghouse a publié un communiqué indiquant qu'elle avait déposé un recours au motif que « l'appel d'offres exigeait des vendeurs qu'ils certifient qu'ils possédaient le droit de transférer et de concéder des sous-licences à CEZ et aux fournisseurs locaux pour la technologie nucléaire proposée dans leurs offres ». Les centrales APR1000 et APR1400 de KHNP utilisent la technologie Generation II System 80 sous licence Westinghouse. KHNP n'est pas propriétaire de la technologie sous-jacente et n'a pas le droit d'accorder une sous-licence à un tiers sans le consentement de Westinghouse. En outre, seule Westinghouse a le droit légal d'obtenir l'autorisation requise du gouvernement américain pour exporter sa technologie ». Un différend persiste entre Westinghouse et KHNP sur la question des droits de propriété intellectuelle, qui fait l'objet d'un arbitrage international, une procédure qui, selon Westinghouse, ne devrait pas se terminer avant le second semestre de 2025. Selon Reuters, KHNP a déclaré qu'elle « répondrait suffisamment au différend avec Westinghouse pour éviter tout impact négatif sur le projet nucléaire tchèque ». EDF n'a pas encore commenté la situation. Le contexte En octobre de l'année dernière, Westinghouse, EDF et KHNP ont soumis des offres contraignantes pour une cinquième unité à la centrale nucléaire de Dukovany, et des offres non contraignantes pour jusqu'à trois unités supplémentaires - une autre à Dukovany et deux à la centrale nucléaire de Temelin. Westinghouse proposait son AP1000, EDF proposait son réacteur EPR1200, KHNP proposait son APR1000. Mais en février, le gouvernement tchèque a annoncé qu'il modifiait l'appel d'offres afin d'obtenir des offres contraignantes pour quatre nouvelles unités, Westinghouse n'étant pas incluse car elle « ne remplissait pas les conditions nécessaires ». Le Premier ministre Petr Fiala a expliqué à l'époque que la décision de passer à des offres contraignantes pour les quatre unités était le résultat de l'appel d'offres initial qui suggérait que la conclusion d'un contrat pour quatre unités, plutôt que d'avoir des processus distincts, pourrait avoir un avantage de 25 % en termes de coûts. En juillet, il a annoncé que KHNP était le soumissionnaire préféré et que les négociations contractuelles allaient débuter en vue de signer les contrats pour la première unité d'ici la fin du mois de mars 2025 - l'objectif pour l'essai de fonctionnement de la première nouvelle unité est 2036 et l'exploitation commerciale en 2038. Il a déclaré que l'offre gagnante « sur la base de l'évaluation des experts, offrait de meilleures conditions dans la plupart des critères évalués, y compris le prix ». L'offre de KHNP représentait un coût d'environ 200 milliards de couronnes tchèques par unité (8,6 milliards de dollars), si deux unités étaient sous contrat. La République tchèque tire actuellement environ un tiers de son électricité des quatre unités VVER-440 de Dukovany, qui ont commencé à fonctionner entre 1985 et 1987, et des deux unités VVER-1000 de Temelín, qui ont été mises en service en 2000 et 2002. Outre les nouvelles unités prévues à Dukovany et Temelin, le pays prévoit également l'introduction de petits réacteurs modulaires à l'avenir.
  18. Il est encore en accès libre pour moi bizarre : Douze Rafale à trois milliards d’euros pour la Serbie https://air-cosmos.com/article/douze-rafale-a-trois-milliards-d-euros-pour-la-serbie-69264 C’est (presque) acté : la Serbie recevra au cours des prochaines années douze avions de chasse Rafale, après de longues négociations avec Paris. Emmanuel Macron devrait confirmer la vente lors d’une visite à Belgrade, les 29 et 30 août. Un nouveau succès pour l’avion de chasse de Dassault, qui pourrait toutefois cliver au sein de l’OTAN. La Serbie serait en passe d’acheter douze Rafale à Dassault, après plusieurs années de négociations. Un article publié le 26 août par La Tribune détaille qu’un accord aurait été trouvée entre Paris et Belgrade au début de l’été. La vente serait entérinée par la visite du Président de la République dans la capitale serbe, le 29 et 30 août. Une décision qui continue de paver la voie à une coopération militaire étendue entre la France et la Serbie, dans un contexte géopolitique trouble. Douze chasseurs pour trois milliards d’euros Dès avril dernier, la diplomatie française posait ses conditions concernant l’acquisition des Rafale au standard F4.1 par la Serbie, priorisant notamment la normalisation des relations avec le Kosovo. À la clé, ce sont près de 3 milliards d’euros qui viendraient financer la vente, faisant de la Serbie le troisième pays européen à s’équiper de l’avion de Dassault, après la Grèce et la Croatie. Le gouvernement d’Aleksandar Vučić consacre 2 % du PIB, estimé à 63 milliards d’euros, à la Défense. L’objectif est de remplacer une partie de la chasse actuelle, constituée de quatorze MiG-29 et de dix-sept J-22 Orao. L’option du Rafale surgissait après la confirmation de la vente de l’avion de chasse de Dassault à la Croatie en 2021. Entre 2023 et 2024, l’armée serbe recevait déjà des équipements français. Parmi eux, des batteries anti-missiles Mistral, manufacturés par MBDA, ou encore des radars Ground Master-200 conçus par Thales. Avec la vente des Rafale, la Serbie confirme son tournant occidental tout en faisant de la France un acteur stratégique clé dans les Balkans. L’accord suscite toutefois de nombreuses interrogations pour les spécialistes européens de la Défense. Car si la Serbie a transféré près de 800 millions d’euros d’équipement militaire en Ukraine depuis 2022, le gouvernement Vučić maintient une ambiguïté diplomatique à l’égard de la Russie. En parallèle, Belgrade amorçait au cours des dernières années un rapprochement avec la Chine. En mai 2024, Xi Jinping visitait la capitale serbe, rappelant son ambition d’ancrer une « amitié solide » entre les deux pays. Et au cours de l’année 2023, de nombreux heurts avaient éclaté à la frontière avec le Kosovo, rallumant la crainte d’un embrasement régional. Le choix de l’Élysée s’inscrit donc dans la continuité d’une politique pragmatique axée sur le non-alignement. Quitte à s’aliéner les alliés européens ?
  19. https://x.com/FauteuilColbert/status/1828866052786475204 Une conversation entre le VA Dimitrios E. KATARAS et les « rédacteurs militaires accrédités » soulève la question : les FDI HN recevront-elles des brouilleurs ? Et L'Amiral Louzeau ? --> 27 août 2024 : conversation entre le VA Dimitrios E. KATARAS, Αρχηγός του Γενικού Επιτελείου Ναυτικού (16 janvier 2023), et des « rédacteurs militaires accrédités ». Il fut abordé les capacités de Guerre Electronique (GE / #EW) des FDI HN : ESM (« Electronic Support Measures »). Dans le cadre du programme FTI, la notification des contrats (21 avril 2017) comprenait celui dévolu à Thales portant mise à l'étude des systèmes #GE / #EW : système R-ESM (Radar-band ESM) SENTINEL dont les antennes ont été photographiés sur le PSIM du HS Kimon. système C-ESM (Communications ESM) ALTESSE-H R-ECM (« Radar Electronic CounterMeasure ») se comprend comme étant des brouilleurs. --> Dans le cas Francais : en raison d'une faible enveloppe budgétaire et de l'inadéquation de coupler un système R-ECM (Nettuno 4100 (SIGEN Elettronica)) en voie d'obsolescence avec un R-ESM à l'état de l'art (SENTINEL (Thales)), il n'y aura pas de brouilleurs... dans un 1er temps. Selon la DGA (septembre 2018), les calendriers des matériels de nouvelle génération (leurres, brouilleurs) expliquent leur intégration selon deux « phases » : phase 1 : FDI 1 Amiral Ronarc'h phase 2 : FDI 2 Amiral Louzeau (auparavant en phase 1 : décalée par la commande grecque donc bascule en phase 2 ?), FDI 3, 4, 5. --> Dans le cas de la Grèce, la Marine Grecque n'a toujours pas arrêté son choix entre : les brouilleurs de nouvelle génération, un système ECM alternatif : le Scorpion Mk3 (Thales). --> Brouilleurs de nouvelle génération Nettuno 4100 (SIGEN Elettronica), équipe les Horizon et FREMM. Brouilleur pourvu d'un puissant émetteur avec une antenne réseau à commande de phase et d'un ensemble de techniques et programmes ECM dédiés sélectionnés automatiquement et de manière adaptative pour l'efficacité du système contre les attaques terminales (courte et très courte portées) de missiles anti-navires et les systèmes radar de désignation à longue portée. #RMV / #MLU HORIZON : notification (31 juillet 2023) à Naviris et EuroSAM d'un contrat de 1 500 M€ visant notamment au développement d'une suite GE / #EW commune, par SIGEN, avec systèmes nationaux ( France : C-ESM ALTESSE-H et R-ESM SENTINEL) comprenant de nouveaux brouilleurs dont la mise à l'étude a été confiée à SIGEN (Elettronica - Thales). --> Commande Grecque de brouilleurs NG (SIGEN) permettrait-elle l'introduction de ces matériels sur les FDI MN Francaises ?
  20. "...un contrat pour la fourniture de 12 Rafale F3. Des appareils qui doivent être notamment armés par des missiles air-air Mica NG (MBDA), selon nos informations." "En 2023, Aleksandar Vucic a laissé entendre que la Serbie était prête à débourser 3 milliards d'euros pour cette transaction, qui est estimée à 2,7 milliards d'euros (sans les armements), selon nos informations." --> Drole de standart F3 ? Des dimensions très géopolitiques Ce contrat a une dimension très géopolitique (tensions régulières entre la Serbie et le Kosovo et proximité de la Serbie avec la Russie). Ce succès de Paris est aussi une claque pour Moscou avec cette décision de Belgrade de tourner le dos à l'achat d'avions russes. Accusé de proximité avec Moscou, Aleksandar Vucic ne pouvait semble-t-il acheter des avions russes sans exposer son pays à de fortes représailles américaines, via la réglementation CAATSA (Countering America's Adversaries Through Sanctions Act). Une législation qui a renforcé en 2017 les sanctions déjà existantes contre la Russie et qui s'applique aux entreprises européennes. Enfin, mi-juillet, le chef de l'État Emmanuel Macron avait souligné dans un communiqué l'engagement d'Aleksandar Vucic « en faveur du de la normalisation des relations entre la Serbie et le Kosovo, en appui à la médiation européenne et a appelé à la pleine mise en œuvre des accords de Bruxelles-Ohrid ». Ce nouveau point positif favorisait encore plus une signature en faveur des Rafale. Au printemps lors de la visite du président serbe, Emmanuel Macron, qui souhaite « le plus fortement possible » un arrimage de la Serbie dans l'Union européenne, avait été clair. Il avait estimé que l'avenir de Belgrade se situait « au sein de l'Union européenne » et « nulle part ailleurs ». La visite du Chef de l'État français est destinée à « réaffirmer le soutien de la France à l'ancrage européen » de la Serbie, a expliqué la semaine dernière l'Élysée. Et le contrat Rafale participe à cette trajectoire de la Serbie...
  21. The Haditha Massacre Photos That the Military Didn’t Want the World to See https://www.newyorker.com/podcast/in-the-dark/the-haditha-massacre-photos-that-the-military-didnt-want-the-world-to-see When U.S. Marines killed twenty-four people in an Iraqi town, they also recorded the aftermath of their actions. For years, the military tried to keep these photos from the public. On the morning of November 19, 2005, a squad of Marines was travelling in four Humvees down a road in the town of Haditha, Iraq, when their convoy hit an I.E.D. The blast killed one Marine, Lance Corporal Miguel Terrazas, and injured two others. What followed would spark one of the largest war-crime investigations in the history of the United States. During the next several hours, Marines killed twenty-four Iraqi men, women, and children. Near the site of the explosion, they shot five men who had been driving to a college in Baghdad. They entered three nearby homes and killed nearly everyone inside. The youngest victim was a three-year-old girl. The oldest was a seventy-six-year-old man. The Marines would later claim that they were fighting insurgents that day, but the dead were all civilians. After the killing was over, two other Marines set off to document the aftermath. Lance Corporal Ryan Briones brought his Olympus digital camera. Lance Corporal Andrew Wright had a red Sharpie marker. Briones and Wright went from site to site, marking bodies with numbers and then photographing them. Other Marines, including one who worked in intelligence, also photographed the scene. By the time they were done, they had made a collection of photographs that would be the most powerful evidence against their fellow-Marines. This project is supported by the Pulitzer Center. The killings came to be known as the Haditha massacre. Four Marines were charged with murder, but those charges were later dropped. General James Mattis, who went on to become Secretary of Defense, wrote a glowing letter to one of the Marines, dismissing his charges and declaring him innocent. By 2012, when the final case ended in a plea deal with no prison sentence, the Iraq War was over, and stories about the legacy of the U.S. occupation rarely got much attention. The news barely registered. The impact of an alleged war crime is often directly related to the horror of the images that end up in the hands of the public. The abuse of detainees at Abu Ghraib prison became an international scandal when graphic photos were published. The Haditha killings had no similar moment. A few of the images that the Marines had made ended up in the public domain, but most have never been released. In an oral-history interview for the Marine Corps, in 2014, General Michael Hagee, who was the commandant of the Marine Corps at the time of the Haditha killings, bragged about keeping the Haditha photos secret. “The press never got them, unlike Abu Ghraib,” Hagee said. The interviewer, Fred Allison, a Marine Corps historian, interjected, “The pictures. They got the pictures. That was what was so bad about Abu Ghraib.” “Yes,” Hagee replied. “And I learned from that.” He said, “Those pictures today have still not been seen. And so, I’m quite proud of that.” In 2020, our reporting team at the In the Dark podcast filed a Freedom of Information Act request with the Navy, seeking records that included the photos. We thought that the photos would help us reconstruct what happened that day—and why the military had dropped murder charges against the Marines involved. The Navy released nothing in response. We then sued the Navy, the Marine Corps, and U.S. Central Command to force them to turn over the photos and other records related to the Haditha killings. We anticipated that the government would claim that the release of the photos would harm the surviving family members of the dead. Military prosecutors had already made this argument after the trial of the final accused Marine. While we were fighting with the military to get the photos, a colleague and I travelled to Iraq to meet with family members of the victims of the killings. They recounted what had happened on November 19, 2005, and their efforts to seek justice, all of which had failed. “I believe this is our duty to tell the truth,” Khalid Salman Raseef, a lawyer who lost fifteen members of his family that day, told me. Another man, Khalid Jamal, was fourteen when his father and his uncles were killed. He told me that he’d spent years wondering what happened in his family members’ final moments. “Did they die like brave men? Were they scared?” he said. “I want to know the details.” We asked the two men if they would help us obtain the photos of their dead family members. They agreed, and we entered into an unusual collaboration—an American journalist and two Iraqi men whose family members had been killed, working together to pry loose the military’s secrets. I worked with the lawyers representing us in our lawsuits against the military to draft a form that the surviving family members could sign, indicating that they wanted us to have the photos. Raseef and Jamal offered to take the form to the other family members. The two men went house to house in Haditha, explaining our reporting and what we were trying to do. At one house, Jamal told the father of one of the men who was killed while trying to get to Baghdad, “Of course, I am one of you.” Jamal asked him to sign the form, saying, “Things that happened in the massacre will be exposed.” The father, Hameed Fleh Hassan, told him, “The drowning man will cling to the straw. . . . We sign. We sign. I will sign it twice, not once.” Raseef and Jamal collected seventeen signatures. Our attorney filed the form in court as part of our lawsuit. In March, more than four years after our initial foia request, the military relented, and gave us the photos. The New Yorker has decided to publish a selection of these photos, with the permission of the surviving family members of those depicted, to reveal the horror of a killing that the military chose not to punish. The photos are graphic. They show men, women, and young children in defenseless positions, many of them shot in the head at relatively close range. Images hors charte évidement ...
×
×
  • Créer...