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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Le "chiffon rouge" était un bombardement d'artillerie massif dans la nuit du 7 au 8 août 2008 sur Tskhinvali la capitale de l'Ossétie du Sud - une ville de 30 000 habitants - avec destruction de centaines de bâtiments, suivants les rapports des dizaines à des centaines de morts civils, ainsi que la mort de 10 soldats russes de la force d'interposition. Je me demande bien qui l'a agité, ce chiffon rouge, tiens ? Fin du H.S. pour ce qui me concerne.
  2. Ce point doit être fortement relativisé. L'Ossétie du Sud est une province de la Géorgie du point de vue du droit international. Mais dans les faits... elle n'a jamais été contrôlée par Tbilissi. Dès l'indépendance de la Géorgie de l'URSS en 1991, l'Ossétie du Sud comme l'Abkhazie déclarent qu'elles ne veulent pas être géorgiennes. Elles déclarent leur indépendance au même moment que la Géorgie déclare la sienne. Tbilissi leur fait la guerre, mais échoue à les conquérir - plus de 20 000 morts au total tout de même ! La tentative de Saakashvili de repartir à la conquête de l'Ossétie du Sud en 2008 échoue car la Russie s'y oppose et défend les Sud-Ossètes. Le fait est que ni Ossétie du Sud ni Abkhazie n'ont jamais été provinces d'une Géorgie indépendante. Elles n'ont été subdivisions de la RSS de Géorgie que lorsque celle-ci faisait partie de l'URSS, c'est-à-dire lorsque le pouvoir était à Moscou pas à Tbilissi. Il n'est pas surprenant que leurs habitants continuent à le refuser, surtout après que Tbilissi ait réagi à leur premier refus en 1991 par une guerre de conquête sanglante. Le droit international est comme il est. Mais la légitimité ça compte aussi. Les souhaits des populations, notamment.
  3. Sans bavure, pas forcément, s'il faut en croire les témoignages comme quoi l'attaque visait aussi les soldats centrafricains. Dire avec de bons arguments aux soudards de chez Wagner que la Russie c'est un peu plus au Nord et qu'ils feraient mieux de rentrer домой, rentrer à la maison... pourquoi pas. Mais les soldats centrafricains sont des soldats, pas des mercenaires, pourquoi les attaquer ? Quatre wagnériens, alors. Puisqu'on parle de quatre explosions
  4. Le monde se fragmente sur le plan commercial, c'est clair. Les indices de globalisation du commerce ont plafonné, ils vont maintenant régresser. La question n'est pas là. ==>La question est dans quel bloc seront les Européens, les Français ? Ou bien resteront ils hors de tout bloc et vulnérables à toute prédation ? Je dirais qu'il y a trois options. C'est schématique bien sûr, mais enfin il faut simplifier pour comprendre, quitte à ajouter ensuite les nuances Plan A - USA et Européens dans le même bloc. Ce qui suppose d'obtenir des exemptions aux logiques protectionnistes américaines. Qui doivent pour avoir du sens être permanentes, naturellement réciproques - les Européens accordant les mêmes avantages aux Américains - et étendues. Plan B - Les Européens forment leur propre bloc. Toujours une logique de réciprocité vis-à-vis des Etats-Unis, mais réciprocité négative - on se défend aussi les uns des autres des deux côtés de l'Atlantique. Et naturellement, réciprocité vis-à-vis de la Chine ! C'est le plus *** et là où il y a le plus à faire de toute façon, dans le plan A comme le plan B Plan C - La France se protège elle-même. Option qui supposerait naturellement de sortir du marché unique européen. Donc option beaucoup plus lourde, avec des inconvénients notables - c'est bien la raison pour laquelle c'est le plan "C" ! Cela n'aurait de sens que si les Européens continuaient dans une logique d'ouverture commerciale et de naïveté à tous vents, qui deviendraient alors mortifère. Ce n'est pas forcément le plus probable, mais si l'UE se transformait en pacte de suicide économique, organisation idéologiquement figée dans le libre-échangisme dans un monde redevenant fragmenté, avec pour conséquence un appauvrissement permanent de la population, il faudrait en tirer les conséquences. Mieux vaudrait alors prendre notre indépendance, même si cela créerait des difficultés. Pour l'instant, nous sommes sur le plan A. Espérons qu'il sera possible d'avancer, et que le Trump-au-grand-sourire qu'est Biden sur le plan commercial - c'est-à-dire un Trump plus habile que l'original - saura voir que le plan A est dans l'intérêt de l'Amérique elle-même.
  5. La Chine limite son soutien politique à la Russie, et commence à faire pression sur Moscou pour terminer cette guerre. C'est du moins une petite musique que l'on entend dans certaines interprétations médiatiques. Voici un article aujourd'hui dans le Global Times, journal chinois considéré comme indicateur des orientations gouvernementales. Heureusement que la Chine ne soutient plus la Russie politiquement. Sinon, qu'est-ce que ça serait ! Ces derniers jours, des responsables de l'OTAN ont reconnu que les membres européens de l'organisation éprouvaient des difficultés à aider l'Ukraine. Une telle circonstance peut-elle aider la crise ukrainienne à ouvrir la voie à des pourparlers de paix ? (...) "On pense que les responsables de l'OTAN, et en particulier M. Stoltenberg, vont bientôt être confrontés à une accumulation de pressions. Même s'il a exhorté les pays européens à continuer à approvisionner l'Ukraine, à en juger par la situation actuelle des pays européens, s'ils continuent, cela constituera un fardeau insupportable pour eux-mêmes. Une telle assistance n'est certainement pas durable", a déclaré au Global Times Lü Xiang, expert des études américaines et chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales. (...) La forte diminution de l'aide de l'OTAN à l'Ukraine est un scénario probable, les fournitures ne se maintenant qu'à un niveau symbolique. Par la suite, l'OTAN ou les pays européens pourraient entamer des négociations avec la Russie, dans le but d'apaiser la crise et de permettre aux Ukrainiens et aux Européens de retrouver une vie relativement normale, a noté M. Lü. (...) La contradiction entre les États-Unis et l'Europe est devenue proéminente. Les pays européens sont déçus par les États-Unis qui leur vendent de l'énergie à des prix faramineux dans le contexte de la crise énergétique. Et la loi de Washington sur la réduction de l'inflation a gravement porté atteinte aux intérêts de l'Europe. Certains politiciens européens ont déjà vu clairement que les Etats-Unis espèrent tirer la Russie vers le bas, affaiblir l'Europe et renforcer la dépendance de l'Europe vis-à-vis des Etats-Unis, afin de maintenir leur hégémonie en Europe en profitant de la crise ukrainienne, qui sacrifie en fait les intérêts des alliés. Cela incitera les pays européens à mieux comprendre que les États-Unis ne sont pas fiables et réduira la cohésion au sein de l'OTAN. Le ton est aussi clair qu'il est possible : c'est l'aide du bloc occidental à l'Ukraine qui fait obstacle à la paix, réduire cette aide à un niveau symbolique permettra de négocier la paix et aux Ukrainiens de retrouver une "vie relativement normale", et la principale chose à remarquer dans cette guerre est que les Etats-Unis visent à renforcer leur hégémonie aux dépens de leurs alliés. A moins d'aller jusqu'à crier "Vive Poutine !", je ne vois pas comment la Chine pourrait davantage soutenir politiquement Moscou
  6. Ca se passe aux Etats-Unis ... Est-ce tellement différent chez nous ? Une chose est certaine en tout cas :
  7. Elisabeth Borne est ridiculisée, mais elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Quand Scholz dit de jolis mots politiques qui ne veulent rien dire "nouvel élan" et "je suis optimiste", bref reste prudent, Borne ment en direct devant les caméras "Un accord a été trouvé entre nos industriels". Elle en récolte les conséquences. L'élément immatériel de bonne volonté indispensable à la constitution d'une société unissant plusieurs associés, on l'appelle affectio societatis. C'est tout simplement le désir partagé de réaliser quelque chose ensemble. Pour le SCAF, cet affectio societatis existait des deux côtés au départ. En tout cas il existait du côté français, et je n'ai pas de raison de croire qu'il faisait défaut du côté allemand. Seulement voilà, les négociateurs français, comme tous les Français qui se sont intéressés à ce projet depuis plusieurs années, ont découvert avec surprise que le SCAF (comme d'ailleurs le MGCS) n'était pas un projet en coopération. Mais le décalque industriel de la bataille de Verdun ! Quelles nouvelles attendons-nous sur le SCAF ? Nous voulons savoir si le front a cédé. Si le fort de Douaumont a été envahi. Si Clemenceau a réussi à remonter la pente. Ce n'est pas affectio societatis, c'est affectio on-leur-met-dans-le-pif ! Tout cela n'est pas sérieux. C'est même pire, c'est gravement nuisible à deux titres : - L'aéronautique militaire, c'est important. Perdre deux ans - en attendant pire - à rejouer Verdun entre St-Cloud et Manching, ça ne sert à rien, pendant ce temps les concurrents avancent ! - La relation franco-allemande, c'est important. Il y a pas mal de sujets sur lesquels nos pays peuvent coopérer de manière fructueuse, s'entêter à faire des projets de défense ensemble (ou dans un autre domaine, à parler énergie) n'a aucun sens puisque ça finit toujours de la même manière. S'ils s'entêtent, les européistes risqueraient d'en arriver à dégrader sérieusement la bonne volonté qui existe encore à ce jour au niveau des peuples allemand et français
  8. Très bon entretien de J-D Merchet sur les projets de défense européenne. L'essentiel, clair et concis. J-D Merchet : « la souveraineté militaire européenne relève de l’utopie » (...) Je suis très européen, mais les institutions ont des ADN qu’on ne peut pas changer. L’ADN de l’UE est un ADN antiguerre. Je ne vois pas comment elle arrivera à acquérir une souveraineté militaire. Inversement, l’OTAN est entièrement conçue comme une alliance militaire pour la défense collective et militaire (et contre la Russie, son adversaire historique). Ces institutions n’ont pas le même « code génétique » : l’une a été bâtie pour la défense (l’OTAN), l’autre non (l’UE). Il se trouve que la première intègre les Américains mais pas l’autre, pour des raisons historiques. (...) Le pilier européen de l’OTAN, c’est une vieille chanson qu’on entend depuis des décennies. Les Américains ne demandent pas cela. Ils souhaitent qu’ils payent plus. (...) Tous les présidents américains depuis la création de l’OTAN demandent un meilleur partage du fardeau ; ils disent aux Européens : vous devez payer davantage pour votre défense. On s’est retrouvé pendant des années avec des pays européens qui consacraient moins de 1 % ou 2 % de leur PIB à leur défense alors que les États-Unis étaient à 3,5 %. Cela évolue depuis 2014, avec l’annexion de la Crimée et l’objectif des 2 %. Mais un certain nombre de pays n’y sont pas, comme l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. L’autre élément important sur ce sujet a été Donald Trump. Il a paniqué les Européens dont l’Alliance avec les États-Unis était au cœur de leur projet de sécurité. Les Français ont beaucoup de mal à imaginer cette situation, car la stratégie de sécurité française est assurée par la dissuasion nucléaire. L’essentiel du projet de défense des autres pays européens repose sur l’alliance avec les États-Unis au sein de l’OTAN. C’est quelque chose avec lequel ils ne plaisantent pas. Ils ont donc eu très peur avec un Trump isolationniste menaçant de se retirer de l’OTAN. Ces pays sont prêts à céder beaucoup aux États-Unis sur d’autres sujets : au niveau commercial, accepter l’extraterritorialité américaine, acheter du matériel militaire américain (l’exemple le plus célèbre étant le F-35). Ils sont prêts à payer le prix politique et parfois budgétaire du maintien de cette alliance s’ils sentent que cette dernière est menacée, car elle est fondamentale pour leur sécurité. On ne peut pas leur reprocher. Durant les années précédentes, ces pays ont vécu dans un relatif confort puisqu’ils consacraient assez peu d’argent à la défense en comptant sur le grand frère américain pour venir à leur secours. Est-ce que ça va changer ? Marginalement, cela peut évoluer. Mais il n’y aura pas de changement radical. Il ne faut pas s’attendre à un bouleversement géopolitique sur ces questions à l’échelle humaine. Il y a il me semble un véritable effort d'acceptation nécessaire de notre part, nous Français. Nos voisins se satisfont vraiment comme politique de défense du simple appui sur une superpuissance certes amicale, mais qui se lasse de plus en plus, se sent attirée ailleurs, demande par ailleurs des contreparties non négligeables et qui de toute façon n'échangerait jamais "Chicago contre Hambourg" ni "Boston contre Varsovie" Certes, ils se satisfont ainsi d'une sécurité de second ordre. Mais c'est leur choix. Ils ont le droit de maintenir ce choix, et nous n'arriverons pas à vue humaine à les convaincre.
  9. Comment évoluera la guerre en Ukraine ? Voici les voyants qui s'en mêlent. Oui, c'est sur les chaînes TV russes.
  10. L'absence de limites de Twitter en tant que source de délires Ce chat ukrainien... n'est pas si intelligent. Moi je suis un être simple. J'écoute le Président de la République, qui insiste à chaque fois qu'on lui pose la question sur le fait que nous ne sommes PAS en guerre contre la Russie. J'écoute, et j'applique
  11. Un fil intéressant et utile sur l'électronique militaire comparée à l'électronique civile, et pourquoi on fait les choses différemment dans des pays comme Russie ou Iran que dans des pays comme Etats-Unis ou France. Et pour de bonnes raisons. Et depuis longtemps, dès avant les mesures de guerre économiques de février dernier.
  12. Extrait des conclusions de cette résolution (Le Parlement européen) encourage le Conseil européen et les États membres de l’Union à désigner la Russie comme État terroriste et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour l’isoler complètement sur la scène internationale, en gelant les contacts avec ses représentants et en expulsant les ambassadeurs russes, y compris des organisations et des enceintes internationales, telles que le Conseil de sécurité des Nations unies et le G20 Voilà ce que fait le Parlement européen. Il "encourage". C'est d'ailleurs tout ce qu'il peut faire. La politique étrangère des Etats européens est fort heureusement dans les mains d'adultes, les ministères des affaires étrangères des pays concernés, qui étant en situation de responsabilité ont des attitudes plus responsables et plus en rapport avec la réalité. Dans le monde réel, le G20 n'est pas un club de vertu, mais le forum de discussion des vingt pays les plus économiquement influents au monde. Dans le monde réel, le Conseil de sécurité est encore moins un club de vertu - on y a d'ailleurs vu des pays dirigés par Staline comme par Mao, les Etats-Unis y étaient pendant la guerre du Vietnam, la France pendant la guerre d'Algérie et la Grande-Bretagne pendant l'insurrection Mau-Mau au Kenya. Dans le monde réel expulser des ambassadeurs n'est une bonne idée que si on se prépare à la guerre. Ca, ça ne poserait pas de souci. Une organisation mercenaire peut être déclaré groupe terroriste, que ce soit une bonne idée ou pas c'est en tout cas quelque chose qui est en rapport avec la réalité. Il est probable que la Russie réagirait en déclarant organisation terroriste l'équivalent de Wagner dans le bloc occidental, c'est-à-dire l'organisation mercenaire Blackwater / XE / Academi (ils changent de nom en permanence). Mais on s'en fiche. Bien sûr ça n'aidera en rien les Ukrainiens. Mais ça pourrait aider la France à convaincre les pays africains que faire affaire avec Wagner est une mauvaise idée, donc il faut le faire
  13. Conversation interceptée par les outils techniques de la DGSE dans un pays européen très à l'est (version après traduction) S.V.S : Monsieur le Président, c'est pas possible, c'est une provocation, on ne peut pas laisser passer ça ! On y va ? V.V.P : Pas de gourmandise, Sergueï Vladimirovitch. Une chose à la fois. Mais une fois que vous aurez terminé votre mission actuelle à Kiev, attendez le prochain orage, puis... La conversation suit trente bonnes secondes de fou rire. Il semble que les interlocuteurs étaient en train d'examiner ce document Malgré une mise à jour, le Pentagone maintient les restrictions de vol du F-35A par temps orageux
  14. L'équipe "B" dis-tu ? Vu la qualité de l'intervention, c'est plutôt l'équipe "Z" ! Note... pas forcément rassurant, en fait. C'est aussi la réaction du MinAE kazakh à cet incident En marge du Majilis, le vice-ministre des Affaires étrangères a souligné que le chef de l'Etat, le ministère des Affaires étrangères et des députés parlementaires s'étaient déjà exprimés plus d'une fois sur les propos et déclarations de "différentes têtes parlantes". «Nous pensons que, premièrement, ils ne reflètent pas la position officielle de la Fédération de Russie, deuxièmement, ils nuisent aux relations traditionnellement étroites entre le Kazakhstan et la Fédération de Russie, et, troisièmement, ils méritent une réaction appropriée des autorités russes. Les chaînes de télévision fédérales méritent également la réaction des autorités russes », a déclaré Roman Vasilenko. Il a rappelé que le chef de l'Etat s'était exprimé à ce sujet en Russie en présence de Vladimir Poutine. Vasilenko a ajouté qu'il n'avait aucune information sur la convocation de l'ambassadeur russe au ministère des Affaires étrangères ou sur l'envoi d'une note de protestation en rapport avec la déclaration du politologue. En somme : "On sait bien que le gouvernement russe a une tout autre politique. Bon... panpan cucul pour le coupable, quand même ?" Coordination, schmoordination. Il y a des mesures beaucoup plus simples à prendre Tiens... des commandes fermes, par exemple ! Quand allons-nous entrer dans "l'économie de guerre" promise par Emmanuel Macron ? C'est la question que se posent bon nombre de fabricants d'armes nationaux. Alors qu'ils étaient confrontés jusqu'au 24 février dernier à des pressions sur leurs capacités de production, que leurs sources de financement auprès des banques étaient perturbées par l'activisme des ONG, le conflit en Ukraine a chassé les nuages et agi comme un appel d'air. "Si les premiers signes sont positifs, les commandes se font attendre", indique un industriel français. On en parle. Et il faut aussi parler de ce dirigeant qui présente en direct des plans d'offensive tous azimuts jusqu'à 2 000 km de ses frontières !
  15. Le stratège du front Sud ukrainien visite les troupes et prend quelques notes C'est le grand jeu ! Trois boutons de chemise ouverts
  16. Article intéressant Nous ne nous attendions pas à cela - Ce que disent les mobilisés de la situation au front. Je ne reproduis pas d'extrait, l'article est long et riche, il est en accès libre... et la traduction automatique fonctionne dans tous les navigateurs Le journal est RIA, média russe qui soutient très fortement la guerre, y compris parfois avec des textes de nationalistes radicaux. Ce qui m'a frappé entre autres : - Les problèmes logistiques, d'équipement, soldats payés en retard, dépendance aux fournitures supplémentaires livrés par des organisations non-gouvernementales, gens médicalement inaptes qui n'auraient jamais du être mobilisés et qu'il faut renvoyer etc. ne sont pas cachés. Si un journal clairement propagandiste ne les cache pas, c'est d'une part sans doute que ce ne serait pas possible, d'autre part qu'il y a une vraie volonté politique de les résoudre - cette communication est une pression sur les échelons intermédiaires pour améliorer la situation - Malgré tous ces problèmes... la guerre continue, et les mobilisés combattent. Certes, ce n'est pas dans RIA qu'on parlera des rebelles et des déserteurs - dans nos médias en revanche, on risque de ne parler qu'eux. Mais globalement, la mobilisation ça marche, même si c'est assez clairement sous-optimal - Des cas de mobilisés envoyés au front après seulement 1 semaine d'entraînement, et qui ne savent pas vraiment manier les armes, sont cités. Ces cas ne sont donc probablement pas anecdotiques. D'autres mobilisés ont un entraînement plus long et sérieux, mais... ça s'ajoute au reste en terme de fonctionnement sous-optimal - Les mobilisés qui font face à tous ces problèmes... semblent conserver leur détermination. Certes, encore une fois il faut tenir compte de la source - de même qu'il ne faut pas être naïf sur les autres - mais cela confirme qu'à côté de tous les demi-convaincus et fugitifs, il y a bien assez de Russes prêts à faire face à la mobilisation pour que l'ensemble fonctionne
  17. L'échéance est très facile à tenir. Airbus D&S a un texte sur son bureau depuis plus d'un an. Il ne faut pas une semaine pour le signer La bourse crypto FTT a commencé par suspendre temporairement les retraits. Je pense que dans un premier temps on pourrait se satisfaire d'une suspension temporaire du SCAF. C'est possible, oui. Cela dépend du degré d'aveuglement auquel leur idéologie européiste peut pousser certains de nos dirigeants. Cela dit je ne suis pas trop pessimiste, le PR a aussi parfois fait montre de réalisme. De toute façon, si ADS - et le Bundestag et la Luftwaffe avec eux - avait la direction du NGF le résultat en serait un canard boiteux cher, lourd et mal ficelé. Concevoir un avion de combat au meilleur niveau, c'est une compétence très spécifique et rare. Très peu de pays l'ont, la France en est, l'Allemagne non. ADS ne sait tout simplement pas faire. Si cette voie est prise, alors la France sortira du SCAF. Que ce soit avec le président actuel, ou avec un autre. Dans ce cas, c'est le financement du Rafale F5 qui serait important.
  18. Ce n'est qu'une curiosité certes, mais ça aide à mieux mesurer d'où l'on est parti. Et donc quel chemin a été parcouru. Vers le pire ... Voici un extrait de la soirée du nouvel an 2013 sur la chaîne de télévision russe Rossiya 1. Le présentateur de la soirée s'appelle Vladimir Soloviev, il est aujourd'hui l'un des principaux propagandistes dans un sens ultra et exalté-sanguinaire. Mais en 2013, dans les premières secondes de l'extrait, il est simplement en train de partager des vœux chaleureux. Et voici deux joyeux chanteurs qui arrivent, entourés de danseurs, à partir du temps 0'40''. Qui est le plus petit des deux ? Je suis sûr que vous le reconnaîtrez Et Soloviev lui-même se déhanche sur le chant des gais lurons... A la réflexion, je n'aime pas cet extrait. Car il montre bien à quel point les événements de 2022 étaient impensables ne serait-ce qu'une décennie plus tôt. Impensable... et pourtant c'est arrivé. ==>Qu'est-ce qui aujourd'hui est impensable, et qui pourrait pourtant arriver dans dix ans ?
  19. On ne sait jamais certes, mais l'ensemble de l'affaire me paraît fortement suspect. D'autant plus en lisant ce genre de passage : le niveau de mécontentement populaire augmente de manière exponentielle Qui ne correspond absolument pas ni à ce qu'on voit des réactions de la population russe. Pour rappel, mobilisation contre l'emprisonnement de Navalny en 2020 > mobilisation contre la guerre début 2022 > mobilisation contre la mobilisation septembre 2022... C'est de plus en plus petit ! Ni à ce que peuvent être mes sources privées sur le sujet. Certes anecdotiques... Mais allant dans le sens exactement opposé ! Il faut toujours évidemment garder un doute. Mais si je devais parier ce serait sans hésiter : propagande noire de type classique, destinée à semer la méfiance parmi les dirigeants russes, notamment à les inciter à se méfier de Prigojine. Ce problème, grave pour les États Unis, est dantesque pour la France. Les stocks semblent encore un nettement plus bas chez nous même par rapport à nos ambitions bien plus petites. Je me demande si les co-entreprises avec l'Ukraine ne pourraient pas devenir un levier pour contribuer à beaucoup améliorer la situation à moyen terme, au moins sur les munitions pas trop complexes. Si elle parvient à préserver son indépendance, l'Ukraine restera au sortir de cette guerre un pays dévasté et encore plus pauvre qu'avant. Or l'un de leurs rares atouts est un complexe industrialo-militaire sans doute pas au plus haut niveau technique, mais loin d'être négligeable. Plus un coût du travail défiant toute concurrence. Produire par exemple N centaines de milliers d'obus de 155 mm, cela pourrait être plus facile et plus rapide et moins cher en Ukraine. Y compris si c'est pour l'AdT française. Et la logique serait sans doute applicable encore à d'autres munitions. Bon cela suppose bien sûr que l'Ukraine préserve son indépendance en 2023 voire 2023. Ce qui n'est pas fait
  20. Ah, souvenirs d'une certaine élection en novembre 2000 en Floride... de ce moment où les Américains ont pensé et parlé plus qu'à l'accoutumée à ce beau pays d'Afrique qui s'appelle le Tchad Moi j'ai entendu dire qu'à la fois Bush et Obama ont reçu une communication furieuse et un sérieux rappel à l'ordre ... Le Vaisseau Mère des Reptiliens qui leur disait d'arrêter leurs conneries sinon les gens allaient finir par se douter de quelque chose !
  21. Au sujet de l'effondrement de la bourse d'échanges crypto FTX détenue par Sam Bankman-Fried ("SBF") et des entreprises qui lui étaient associées (notamment Alameda), le journaliste Quentin Soubranne a pris la peine d'étudier le document remis par FTX à la justice dans le cadre de sa procédure de faillite. Il l'appelle "lunaire", et c'est une litote ! Par exemple : - FTX n'a pas de service comptable, ils n'ont pas de liste de leurs créanciers, ni de liste de leurs employés, quant à leurs dettes ils les évaluent "entre 10 et 50 milliards" - Les cryptos détenues par FTX International sont estimées à moins d'un million de dollars, quand le dirigeant SBF avait parlé de plus de 5 milliards. Où sont passés les cryptojetons demanderez-vous ? Eh bien SBF utilisait les fonds des clients pour s'acheter des maisons ! C'est tellement ahurissant que ça aurait sa place dans le Gorafi ou l'équivalent américain The Onion... et pourtant c'est vrai ! Evidemment, ce genre de grosse entreprise, même gérée avec les pieds, a forcément obtenu des accréditations, passé des audits... il est permis de penser que pas mal d'argent a changé de mains pour cela ... Voir ce fil
  22. Voilà ma version Poutine va se faire virer par une révolution Les chinois vont envahir la Sibérie Les troupes russes non russe ethniques vont déclarer l'indépendance de leurs républiques L'économie russe va s’effondrer au point de devoir manger des glands Les mères de soldats vont manifester entrainant l'effondrement de l'état l'armée russe va se désintégrer comme une grande (je dois surement oublier un certain nombre de prédictions sur le court terme ....) Ceci sans vouloir te vexer @Akhilleus hein ...
  23. Le général qui commande les forces russes en Ukraine s'essaie au trolling ... Sur le missile "Pour le tracteur polonais"
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