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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Des MiG-31 russes armés de missiles balistiques aéroportés Kinjal sont arrivés à Kaliningrad Des intercepteurs MiG-31 Foxhound des forces aérospatiales russes, armés de missiles hypersoniques Kinzhal, ont atterri dans l'exclave russe de Kaliningrad, apparemment pour la première fois. Le déploiement de ces missiles balistiques aéroportés dans l'exclave, qui borde la Pologne et la Lituanie, membres de l'OTAN, offre une nouvelle et puissante capacité à cibler rapidement des objectifs dans la région, en utilisant potentiellement des têtes nucléaires. (...) Selon Carl Bildt, coprésident du Conseil européen des relations étrangères (ECFR), un groupe de réflexion allemand, la moitié des missiles Kinzhal opérationnels dont dispose la Russie se trouvent actuellement à Kaliningrad. Des rapports non confirmés suggèrent que 10 ou 11 MiG-31 ont jusqu'à présent été convertis pour transporter et lancer des Kinzhal sur une base opérationnelle, deux autres étant utilisés pour des essais, ce qui laisse penser qu'il pourrait y avoir cinq de ces appareils à Kaliningrad. Il est beaucoup trop tôt pour en être sûr, mais je prends ce déploiement au moins temporaire de missiles à Kaliningrad comme un bon signe. En effet, après ses annonces répétées de conséquences "militaro-techniques" en cas de refus des propositions de traité radicales envoyées par la Russie à Etats-Unis et OTAN en décembre, après avoir averti ouvertement que la Russie assurerait alors sa sécurité "par d'autres moyens" qui seraient militaires, Poutine ayant essuyé un refus clair a au moins deux manières de poursuivre : 1. Invasion de tout ou partie de l'Ukraine ("comme ça au moins on est sûrs qu'ils ne rentreront pas dans l'OTAN") Option qui sera privilégiée notamment si c'était l'objectif de Poutine depuis le début, s'il n'a envoyé ces propositions de traité que dans le but de prétexter du refus prévisible pour attaquer 2. Augmentation de la pression sur OTAN et Etats-Unis, notamment par des déploiements de missiles, en Europe voire pourquoi pas aux Amériques chez les alliés cubains et vénézuéliens ("comme ça ils se sentiront menacés autant que nous, et une fois qu'ils auront vraiment peur ils négocieront sérieusement"). Option qui sera privilégiée notamment si Poutine compte bien Le déploiement de Kinzhal à Kaliningrad, tout comme la réforme fin février de la constitution de Biélorussie de manière à permettre de stationner des armes nucléaires sur le territoire biélorusse, semblent pointer vers le deuxième scénario. Ce qui serait une excellente nouvelle Une stratégie de tension, voire une nouvelle "crise des missiles" à la 1962, ce serait certainement désagréable pour les nerfs. Mais ça serait quand même nettement mieux qu'une guerre ouverte, et une catastrophe nationale pour les Ukrainiens. Méfiance, tout de même. La feinte et la tromperie font partie intégrante de toute crise internationale. Et Poutine pourrait être en train de mettre en place un leurre alors que son véritable objectif serait bien l'Ukraine. Le brouillard autour des véritables intentions du président russe demeure bien épais...
  2. L'invasion mongole qui avait totalement ravagé Chine, Russie et devait ravager plus tard le monde arabe (destruction de Bagdad en 1256) fut arrêtée non par une victoire - Legnica a été une cruelle défaite pour l'armée polonaise, comme pour toutes celles qui s'étaient opposées aux Mongols - mais par un événement fortuit, ou peut-être un arrêt de la Providence. L'empereur mongol Ögedei Khan, fils de Gengis Khan, mourut en 1241 de son ivrognerie, ce qui interrompit l'invasion de l'Europe - le général mongol Batu avait déjà ravagé la Hongrie, vaincu le roi polonais et venait d'atteindre l'Adriatique lorsqu'il fut rappelé pour participer au processus de désignation du nouveau Khan. Le manque foncier de contrôle de lui-même d'Ögedei était apparu une nouvelle fois dans sa dernière nuit de beuverie avec un certain Abd-er-Rahman, administrateur et chef de l'administration des pillages fiscale dans une partie de la Chine occupée. Le sort que subit la Russie - massacre de la majorité de la population notamment la population de toutes les villes suivi d'un siècle et demi de servitude - fut ainsi épargné à l'Europe centrale et occidentale... parce qu'un Arabe avait entraîné le grand Khan à l'ivrognerie On ne remercie pas assez Abd-er-Rahman. Ce serait d'ailleurs un personnage intéressant pour nos livres d'histoire, et féliciter un Arabe pour son ivrognerie serait certainement bien pris par tous ceux qui s'inquiètent de ne pas rendre assez hommage aux autres peuples ... quoique peut-être pas par nos "amis" islamistes
  3. Il suffit de la lui demander !
  4. Une analyse très intéressante de Michael Shurkin sur l'échec de la stratégie anti-djihadiste au Mali (Je ne poste que quelques extraits, je recommande de lire l'ensemble) (...) L'intervention militaire française, connue sous le nom d'opération Barkhane, est peut-être nécessaire, mais les Français eux-mêmes n'ont jamais imaginé qu'elle serait suffisante. En effet, Barkhane n'a jamais été dimensionnée pour être suffisante, car il n'y a pas grand-chose qu'une force d'environ 5 100 hommes à son apogée en 2020-2021 puisse faire dans un espace géographique plusieurs fois plus grand que la France, à part jouer au jeu de la taupe à une échelle épique. Le succès global a dépendu de la participation de tous les autres, principalement des nations sahéliennes, mais aussi des agences civiles françaises et internationales. Une intervention militaire étrangère peut créer des "opportunités stratégiques" qui, si elles sont saisies, peuvent s'avérer décisives. Mais c'est à d'autres de les saisir. Rien de ce que fait l'armée étrangère, cependant, ne " décidera " du conflit. Lorsque l'on regarde comment les Maliens et autres Sahéliens cadrent les conflits dans leur région et décrivent le rôle qu'ils imaginaient que les Français pourraient jouer, il devient clair que s'ils ont ostensiblement adhéré à la stratégie française, ils n'ont pas compris où s'arrêtait la responsabilité de la France et surtout des militaires français. Ils ont imaginé que Barkhane serait suffisant plutôt que simplement nécessaire. De nombreux observateurs et journalistes occidentaux ont fait la même erreur et ont conclu de la même manière que parce que Barkhane n'a pas été suffisant, il doit avoir échoué. En effet, le fait même de se demander si Barkhane a échoué suggère un malentendu fondamental : Barkhane a fait son travail. La victoire - ou l'échec - dépendait de tout le reste. (...) L'alternative à l'illusion que la France ferait disparaître les insurgés est d'assumer la responsabilité de ses propres lacunes (c'est-à-dire la raison pour laquelle il y a une insurrection en premier lieu) et d'identifier et d'exécuter les réformes nécessaires et les interventions gouvernementales qui pourraient désamorcer les conflits locaux, renforcer la légitimité de l'État et générer des forces de sécurité compétentes. Ces tâches sont herculéennes. Elles vont aussi souvent à l'encontre des intérêts immédiats des élites locales. Dans ce contexte, qui ne préférerait pas attendre des Français qu'ils fournissent des solutions,. et pouvoir ensuite les blâmer en cas d'échec. De fait, la découverte de l'insuffisance de Barkhane a conduit à la déception, qui s'est transformée en blâme et en rancœur (...) Les dirigeants civils français n'ont peut-être pas prêté suffisamment attention à l'aspect non militaire de la campagne, aux choses qui comptent bien plus que l'aspect militaire. Ils n'ont peut-être pas non plus apprécié ce que cela signifie pour le cours de la guerre lorsque les gouvernements sahéliens n'accomplissent pas les tâches que l'on espère qu'ils pourraient entreprendre. Ou s'ils se distraient avec des coups d'État et des luttes de pouvoir internes ? Ou s'ils persistent dans des politiques contre-productives ? Dans tous les cas, que peuvent-ils faire d'autre que de se taire ou d'intervenir, violant ainsi la souveraineté et ouvrant la boîte de Pandore ? Le plus grand échec de Barkhane et des Français en général, a sans doute été de supposer que les dirigeants sahéliens et le public sahélien comprendraient ce qu'ils faisaient, et comprendraient et accepteraient les rôles que la stratégie française leur attribuait implicitement et explicitement. (...) Même les évaluations les plus charitables des efforts de Macron montrent clairement que le gouvernement français n'a pas entrepris le type de dialogue solide et durable avec les dirigeants et le public sahéliens concernant l'insurrection djihadiste, ce que la France peut faire à ce sujet et ce qu'ils doivent faire à leur tour, qui serait nécessaire pour que la France et les Sahéliens soient sur la même longueur d'onde. En résumé, l'analyse de Shurkin est que la cause de l'échec de la stratégie anti-djihadiste au Mali est l'échec ou le refus des élites maliennes à profiter de l'ouverture stratégique que leur offraient les succès tactiques de Barkhane afin de gagner la guerre "dans les coeurs et les esprits", ce que seuls eux pouvaient faire et non les Français. Les erreurs des Français sont de ne pas avoir suffisamment communiqué, et d'une manière qui touche tous les Maliens y compris la société civile, ce qu'était la stratégie et surtout le fait que la victoire dépendait essentiellement d'eux, et d'avoir ainsi s'imposer l'idée que la France allait tout faire plutôt que simplement leur donner une chance de réformer leur pays pour supprimer ce qui a permis aux djihadistes de prospérer - ouvrant la voie à déception et rancoeur lorsqu'il s'est avéré que cette idée est illusoire. --- Le rôle de Wagner et de la Russie dans cette situation est celui d'un charognard opportuniste. Wagner, et la réputation de "mec qui en a" entretenue par Poutine, permettent de remettre une pièce dans la machine à illusions "les étrangers pourront nous débarrasser des djihadistes". Cette fois-ci, c'est "les Russes sauront faire", après "les Français sauront faire". Point commun : perdre de vue le fait que seul le Mali peut "gagner les coeurs et les esprits", toute force étrangère ne peut au mieux que créer une ouverture stratégique pour que le Mali y parvienne. Au mieux, les mercenaires russes Wagner ne pourront que faire aussi bien que les soldats français et européens de Barkhane. Et c'est au mieux : il n'est pas certain qu'ils aient les mêmes capacités tactiques, même si Vladimir Vladimirovitch aime certes se faire photographier torse nu et montrer ses biscottos. Et bien sûr, c'est plus cher... Wagner a ses propres géologues et "se paie sur la bête". Les Maliens n'auront pas forcément besoin de 8 ans pour être aussi déçu par les Russes et leur très chère aide militaire que 8 ans d'aide militaire française gratuite entre 2013 et 2021 les ont déçu des Français. Il faut souhaiter pour eux qu'à ce moment-là, certains de leurs gouvernants se rendent enfin à l'évidence que la partie "gagner les coeurs et les esprits" d'une stratégie de contre-insurrection ne peut en aucun cas être assurée par une force étrangère - il faut qu'ils s'y collent eux-mêmes ! Ca fait 62 ans cette année que le Mali est indépendant. Il faut souhaiter aussi que d'ici là les djihadistes ne se soient pas suffisamment renforcés pour tenter une nouvelle cavalcade sur Bamako comme en janvier 2013. Alors - et à mon avis alors seulement - il me semble que la France devrait intervenir, et refaire Serval D'ici là, mieux vaut pour tout le monde que les Maliens fassent leurs expériences avec la très belle - mais si chère - Russie. Ils reviendront d'autant plus sûrement le moment venu à de meilleurs sentiments envers Marianne Je ne sais plus quel homme politique africain francophone répondait aux inquiétudes de ses amis français devant les tropismes américains de certains Africains francophones que pour eux, l'Amérique est peut-être la maîtresse mais la France c'est l'épouse, et un homme avisé revient toujours vers son épouse. Je ne dirai pas quelle position prend la Russie version Poutine et Wagner, mais c'est essentiellement parce que je ne veux insulter personne par la comparaison. Surtout pas les braves et honnêtes péripatéticiennes
  5. Le retrait ed' Wagner du Ch'Nord du nord ! (*) Pour ce qui est du gaz, faut demander aux Allemands. A mon avis, les Russes seront tout à fait prêts à leur livrer du gaz en échange de la reconnaissance par Berlin du rattachement de la République de Crimée et de la ville fédérale de Sébastopol à la Mère Patrie... ... plus le prix habituel du gaz, évidemment (*) Bon à la décharge des Russes, il faut quand même dire qu'ils s'attachent parce que ça leur rappelle par chez eux
  6. Mes intérêts c'est plutôt pour arrêter de se prendre la tête pour des trucs qui n'en valent pas la peine
  7. En effet, ce n'est pas du tout la même question. Le statut de la Crimée ne doit pas être accepté officiellement. Approuver un changement par la force des frontières reconnues internationalement n'est pas souhaitable, et après le Kosovo cela ferait un deuxième précédent dangereux en Europe en moins de vingt ans. Mais s'abstenir de reconnaître le statut de la Crimée comme Nème membre de la Fédération de Russie n'oblige absolument pas à faire la guerre économique ni à avoir la moindre sanction économique contre Moscou. Les exemples sont légion : - La France ne reconnaît pas la "république turque de Chypre du nord" - mais nous ne faisons pas la guerre économique à la Turquie - La France ne reconnaît pas l'annexion par Israël de Jérusalem-est - mais nous ne faisons pas la guerre économique à Israël - La France ne reconnaît pas la ligne de partage au Cachemire entre Inde et Pakistan - mais nous ne faisons la guerre économique ni à l'un ni à l'autre etc. etc. Assez d'accord. Si nous demandions aux Israéliens des concessions en échange de la reconnaissance de leur annexion de Jérusalem-est, je crois que la réponse serait un grand éclat de rire. J'imagine que la réponse russe serait assez semblable.
  8. Voici un petit lien sympathique, avec une série de photos en double - Une scène en Normandie - en 1944 - La même exactement, même lieu, même angle de prise de vue - maintenant
  9. Ce qui bloque leur application, c'est le refus de Kiev de voter l'autonomie des provinces du Donbass, comme les accords de Minsk 2, ainsi que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU afférente, leur en font obligation. Refus qui a bloqué la mise en application de ces accords en 2016, refus réitéré en 2019 lorsque Macron a tenté de relancer le processus, refus claironné encore maintenant par le ministre des affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba dans un entretien avec Rzeczpospolita L'Allemagne et la France veulent relancer les négociations au Format Normandie et revenir à l'accord avec Minsk. L'Ukraine est-elle prête à accorder un statut spécial aux oblasts de Donetsk et de Louhansk afin qu'ils aient effectivement un droit de veto sur les décisions stratégiques des autorités ukrainiennes ? Aucune région d'Ukraine n'aura de droit de veto sur les décisions prises à l'échelle nationale. C'est écrit dans la pierre ! Il n'y aura donc pas de statut spécial, comme l'imagine la Russie, pas de veto. Nous menons une réforme de décentralisation très profonde, nous sommes prêts à travailler à la mise en œuvre des accords de Minsk. Mais les accords de Minsk commencent par des questions de sécurité. La partie politique n'y figure qu'en deuxième position. Donc, tout le monde devrait d'abord se concentrer sur la sécurité. Refus qui est la raison pour laquelle on meurt encore régulièrement du fait des combats, des deux côtés de la ligne de front dans le Donbass. La raison pour laquelle les quelques millions d'habitants de cette région continuent d'avoir leur vie bouleversée - forcément, avec des lignes de tranchées en plein milieu de chez eux ! La raison pour laquelle l'éloignement entre Européens et Russes résultant du renversement du gouvernement ukrainien en février 2014 n'a toujours pas été réparé, huit ans après. Les politiciens ukrainiens sont bien évidemment libres de décider de leur politique. Quant à la France - et l'Allemagne serait peut-être du même avis - cela fait déjà huit ans que nous aidons l'Ukraine, que nous avons réussi à négocier pour eux en 2015 un accord inespéré qui limitait grandement les conséquences de leur échec à l'emporter tout à fait sur l'autre partie à la guerre civile ukrainienne, ceci à grands frais pour nous directs et indirects, et alors que nous n'y étions nullement obligés. Paris a été très patiente sur ce dossier. Mais tout doit avoir une fin. A un moment, il faut arrêter d'essayer d'aider des gens qui refusent de l'être, et en revenir à nos intérêts à nous. ==>Si Kiev n'entend pas raison maintenant, il sera grand temps de lever toutes les sanctions et de reprendre des relations normales avec la Russie, tout comme nous avons des relations normales avec plein d'Etats, du Brésil à l'Inde en passant par Arabie saoudite, Israël, Turquie, Afrique du Sud, Mexique et Japon
  10. Voici les chiffres rapportés sur la page Wiki russe pertinente. Ils datent de 2014 c'est un peu vieux, mais ça n'a pas de raison de changer brutalement. ==>273 000 Chinois immigrés en Russie. C'est pas encore la grande invasion ... Même si j'imagine que localement il est possible que ça se remarque, si une partie disproportionnée de ces immigrés se trouvent en Sibérie. Et c'est un "si" : il existe une théorie du complot comme quoi les Chinois seraient des gens comme nous, qui trouveraient donc la vie plus agréable à Moscou ou St Pétersbourg plutôt qu'au fin fond de la Sibérie. Bon, en revanche, faudrait voir à faire gaffe aux Azéris (2 millions), Ouzbeks (2,3 millions)... et surtout aux Ukrainiens (2,6 millions) !
  11. Bien pire, ce n'est d'ores et déjà plus qu'un concept fumeux pour Pentagonard néocon-doubleplusplus. La Chine dispose d'une capacité de seconde frappe assurée, et en nombre, contre les Etats-Unis. Elle n'est pas (encore) basée sur les SNLE, mais sur la Grande Muraille Souterraine de Chine. Dont on ne parle pas assez. Et qui ne date pas d'hier, elle était déjà pleinement opérationnelle il y a dix ans, sans doute depuis un certain temps déjà. La Grande Muraille Souterraine de Chine (chinois : 地下长城 ) est le nom informel du vaste système de tunnels que la Chine utilise pour stocker et transporter des missiles balistiques intercontinentaux mobiles. En raison du grand secret qui entoure les tunnels, peu d'informations à leur sujet sont accessibles au public ; cependant, on pense [par qui ?] que les tunnels permettent aux ICBM mobiles d'être déplacés vers différents silos, et éventuellement stockés dans des bunkers souterrains renforcés. Cela augmente considérablement les chances de survie des ICBM en cas de frappe nucléaire directe, ce qui permet leur utilisation lors d'une seconde frappe, contrairement aux ICBM basés dans des silos nucléaires statiques qui ne survivent généralement pas à une attaque nucléaire directe. Un rapport rédigé par une équipe de l'université de Georgetown dirigée par Phillip Karber a mené une étude de trois ans sur le réseau complexe de tunnels de la Chine, qui s'étend sur 5 000 km (...) L'étude Karber poursuit en affirmant que les tunnels ne sont pas susceptibles d'être percés par des armes nucléaires conventionnelles ou à pénétration terrestre de faible puissance, telles que la B61-11.
  12. Exactement. Elle est intéressante, mais ne pourra être appliquée qu'après que le conflit dans le Donbass soit terminé. Ce qui ramène aux accords de Minsk. Que Kiev refuse d'appliquer. Leur parlement s'est cabré devant l'obstacle du statut d'autonomie à reconnaître à deux de leurs provinces. Mieux valait continuer la guerre, ont ils décidé. Paris et Berlin ont raison de pousser avant tout à avancer sur ce dossier. S'il est possible que nos amis de Kiev puissent entendre raison, la résolution du conflit du Donbass devrait débloquer le reste : - Des accords de transparence tranquillisant tout le monde sur les questions de missiles - La question de l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN sera réglée par la même occasion - Les sanctions économiques, avec leur coût direct, ainsi que leurs coûts indirects, auront vécu Si nos amis de Kiev continuent à refuser d'entendre raison, nous devrons à mon avis cesser de les soutenir dans leur entêtement. Nous avons déjà beaucoup fait pour eux, les sanctions contre la Russie, les contre-sanctions russes que nous avons supporté, une coopération militaire prometteuse avec la Russie que nous avons abandonnée (les Mistral) Tout cela, c'était pour Kiev ! Et sans trop s'appesantir sur les moyens par lesquels ces Messieurs sont parvenu au pouvoir en février 2014, nous n'avons pas évoqué le sujet avec eux... A mon sens, la tentative actuelle de faire appliquer Minsk 2 doit être la toute dernière. Si Kiev traîne des pieds, nous pourrons simplement lever les sanctions, reprendre des relations normales avec la Russie, et accorder à Kiev tout le poids qu'il mérite dans nos relations extérieures. Un dixième du PIB russe, un centième du PIB chinois.
  13. Il faut être prêt à faire connaissance dans les circonstances les plus surprenantes
  14. Des déclarations très fermes en effet. "des conséquences massives" Des déclarations. - La France n'a ni les moyens de dissuader la Russie en envoyant immédiatement des troupes à Kiev - nous sommes loin d'être assez gros pour ça. A la différence des Etats Unis. - Ni les moyens de dissuader la Russie en menaçant la Russie de tordre le bras de l'Allemagne jusqu'à ce qu'elle accepte d'endommager son économie afin d'endommager aussi l'économie russe. A la différence des Etats Unis. - Ni les moyens de dissuader la Russie en menaçant de se tirer une balle dans le pied, voire le chargeur entier, afin d'atteindre aussi la Russie, parce que nos échanges avec Moscou sont limités. A la différence de l'Allemagne. - Ni les moyens de dissuader la Russie en menaçant de la priver d'échanges dans la monnaie impériale, même si cela doit plonger l'économie mondiale dans de fortes turbulences. A la différence des Etats Unis. "Rien ne rehausse l'autorité comme le silence, splendeur des forts et refuge des faibles" (De Gaulle) En beaucoup plus trivial, JYLD aurait mieux fait de se la fermer
  15. La démographie russe ne va pas bien. Elle est cependant un peu meilleure que celle de l'Allemagne, pour ne rien dire de celle de l'Ukraine. Voir l'évolution du taux de fertilité en Russie Pour comparer la situation en Ukraine Et en France. Il faut ajouter pour la Russie comme l'Ukraine une espérance de vie à la naissance nettement plus basse qu'à l'ouest du Continent, par exemple 73 ans en Russie, 72 ans en Ukraine, à comparer à 82,5 ans en France. Et dans le cas de l'Ukraine une émigration massive, une grande partie de la population active ne travaille pas dans le pays dont 10% du PIB est constitué des envois d'argent à leur famille des travailleurs émigrés. La Pologne est leur première destination, voir La ruée des Ukrainiens en Pologne Un quart des trois millions de permis de séjour accordés dans l’Union européenne en 2019 l’ont été à des Ukrainiens. La Pologne en a accueilli à elle seule 551 000 En somme, les problèmes démographiques de la Russie sont profonds, ceux de l'Ukraine sont dantesques
  16. Bon il y a une seule chose à faire. @Ciders dans son MiG-29 d'un côté, @MeisterDorfdans son Su-30 de l'autre, et que le meilleur gagne ... Euh... Ciders, tu fais bien revérifier ton siège éjectable d'abord, hein ? Sinon je crains que Mme Ciders ne cherche à me trucider
  17. @NoxxMos Messieurs, il me semble que vous n'avez pas entièrement lu l'article que je rapportais, que vous vous êtes arrêté à la partie que j'avais mise en gras. J'ai une question : suis-je toujours entièrement grave et sérieux ? Jamais aucune facétie de ma part ? Et une suggestion : relisez cet article si inquiétant ...
  18. Allez un petit intermède, même si c'est H.S. Parlons des tendances actuelles de la mode Plus sérieusement, le président Biden lance un nouvel avertissement au président russe WASHINGTON - Condamnant les actions de Poutine dans la région dans les termes les plus forts possibles, le président Joe Biden a juré lundi que si la Russie envahissait l'Ukraine, les États-Unis envahiraient un pays de valeur équivalente. "Si la Russie tente une incursion en Ukraine, les États-Unis ne resteront pas inactifs et nous n'aurons pas d'autre choix que d'utiliser toute notre force militaire pour envahir un pays différent mais similaire", a déclaré M. Biden, ajoutant que les États-Unis avaient déjà étudié plusieurs cibles ayant un PIB, une population et une superficie équivalents à envahir si la Russie poursuivait sa guerre non sanctionnée. "L'Amérique a des troupes positionnées partout dans le monde, et si Poutine continue son intimidation, je les déploierai contre un, voire plusieurs petits pays, qui n'intéressent pas la Russie, mais qui ont quand même de la valeur quand on les additionne tous. Poutine, vous êtes prévenu." Au moment de mettre sous presse, les troupes américaines étaient stationnées le long des frontières de 17 pays différents et attendaient de nouvelles instructions.
  19. Communiqué du Kremlin à l'issue de la conversation Macron - Poutine C'est la première fois que le président russe s'exprime au sujet de la réponse des Etats-Unis et de l'OTAN aux exigences russes. Sans surprise, la réaction est la même que celle qui avait déjà été indiquée par le MAE Lavrov. Vladimir Poutine a déclaré que la partie russe étudierait attentivement les réponses écrites sur les projets d'accords de garantie de sécurité reçues des États-Unis et de l'OTAN le 26 janvier, puis déciderait de la marche à suivre. Parallèlement, l'attention est attirée sur le fait que les réponses des États-Unis et de l'OTAN ne tiennent toujours pas compte des préoccupations fondamentales de la Russie, telles que la prévention de l'expansion de l'OTAN, le refus de déployer des systèmes d'armes de choc près des frontières de la Russie et le retour du potentiel militaire et de l'infrastructure du bloc en Europe aux positions de 1997, lorsque l'Acte fondateur Russie-OTAN a été signé. Une question essentielle a également été ignorée : comment les États-Unis et leurs alliés entendent-ils respecter le principe de l'indivisibilité de la sécurité, inscrit dans les documents fondamentaux de l'OSCE et de l'OTAN-Russie, qui stipule que personne ne doit renforcer sa sécurité au détriment de celle des autres pays. "Vous continuez à négliger nos préoccupations. On y regarde de plus près et on prend nos décisions"
  20. Ca dépend du début de la phrase. Tout personnage un peu prudent évitera de commencer une phrase par "Mais oui mais c'est bien sûr ! Le véritable coupable est". Surtout si on n'en est encore qu'à la moitié du film.
  21. Ouep, moi aussi. Vieux mot en rire... Panque leurrait
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