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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. J'ai d'abord trouvé cet extrait de vidéo sur un fil Twitter. J'ai initialement cru à une manipulation. C'était trop gros. Trop "beau" (...) pour être vrai. Eh bien non. Enfin si l'on part de l'hypothèse que Arte n'est pas adepte des manipulations et autres fèques niouzes - qui me paraît raisonnable. C'est un extrait de l'émission "Tous surveillés 7 milliards de suspects". Ca dure un peu plus d'une minute, à partir du temps 54'15''. La personne qui parle est Lin Junyue, l'un des théoriciens à l'origine du système chinois de "crédit social" Journaliste - Vous n'avez pas peur d'avoir créé un monstre ? Lin Junyue - Non, je ne le vois pas comme ça. D'abord il faut la paix et la stabilité, que chacun vive bien. Et après, seulement, on réfléchira aux droits de l'homme. Vous comprenez ? Quand vous n'arrivez même pas à vivre, tout le reste est superflu. Je pense qu'on a mis en place une bonne méthode technologique. Et j'espère vraiment qu'on arrivera à l'exporter dans un pays capitaliste. Je trouve que la France devrait vite adopter notre système de crédit social. Pour régler ses mouvements sociaux (rire) ! Si vous aviez eu le système de crédit social, il n'y aurait jamais eu les gilets jaunes. On aurait détecté ça avant qu'ils agissent. On aurait pu le prévoir, il n'y aurait pas eu ces événements. C'est l'un des atouts, l'un des grands avantages du crédit social. Il me semble que nous sommes au cœur d'un débat, d'un choix politique et moral qui est structurant et peut-être le deviendra de plus en plus. Car Lin Junyue a des arguments. Ce sont bien sûr les arguments d'une forme de despotisme, au moins le despotisme du collectif par rapport à l'individu. Mais les systèmes despotiques ont eu dans le passé des soutiens, et ils en ont toujours de nos jours, comme ils en auront sans doute toujours. Lin, et bien d'autres, donnent des arguments adaptés à notre époque, adaptés aussi aux moyens sans précédent qui peuvent être mis au service de systèmes de despotisme du collectif. Je le rapproche aussi de cet extrait d'une stance en anglais d'une version multilingue de l'Internationale, telle que chantée par des étudiants de tous pays de l'université d'élite Tsinghua La liberté n'est qu'un privilège étendu si elle n'est pas exercée par tous et chacun (Freedom is merely privilege extended unless enjoyed by one and all) Même logique : occupons-nous d'abord des intérêts du collectif. Les droits de l'homme, ou la liberté, on verra plus tard. Cette logique, qui n'est pas limitée à la Chine, même si c'est là qu'elle semble avoir pour l'instant été poussée le plus loin, peut trouver des adeptes et susciter les débats un peu partout. Elle n'est nullement limitée aux gouvernements (déjà) dictatoriaux. Il pourrait s'agir de l'une des grandes questions du XXIème siècle.
  2. Quel est le réalisme de ces exemples ? Un point géographique : - Tahiti et les Tuamotu, français, se situent à environ 11 000 km de Taiwan - A comparer avec un peu plus de 8 000 km pour Honolulu l'américaine, un peu moins de 8 000 km pour Anchorage qui l'est tout autant. Et où les armées américaines ont déjà tous les moyens nécessaires - Si on prend comme référence non pas Taiwan mais la mer de Chine du Sud, les chiffres changent légèrement, mais le fait de base ne change pas, Tahiti et les Tuamotu c'est vraiment loin des zones de tension - A tout prendre, Paris est encore légèrement plus proche de Taiwan comme de la mer de Chine du Sud que ne le sont Tahiti et les Tuamotu ! La Nouvelle-Calédonie est déjà un peu plus proche du lieu de l'action. Tout en restant plus lointaine que ne l'est l'Australie... où les Américains vont clairement créer des points d'appui et où ils s'établiraient en force le cas échéant. La Nouvelle-Calédonie elle non plus... n'est pas un bon candidat pour une base américaine. On fait quoi : on adopte la stratégie du "qui s'y frotte s'y pique". Ce qui suppose effectivement d'avoir quelques épines... C'est l'enjeu du renouvellement des moyens navals stationnés outre-mer par quelque chose d'un peu mieux armé que les Floréal.
  3. Tout à fait d'accord. Cela dit, il existe une théorie du complot qui prétend le contraire. Théorie lancée sur le forum dès 2010 par un contributeur que je propose à la réprobation populaire, que j'espère bruyante et générale car c'est vraiment très très méchant Plus sérieusement, il ne faut pas se dissimuler que si ces Messieurs à Washington et à Pékin tiennent absolument à en venir aux mains, il n'y a rien d'autre que nous pourrons faire que de leur suggérer gentiment "Nan, vous êtes vraiment sûrs ? Pisse Andes l'ove, c'est pas pour vous ?". C'est-à-dire rien, en pratique. Quant à notre intérêt dans ce cas, je cite à nouveau la conclusion de l'affreuse théorie du complot En cas de conflit armé américano-chinois, le seul intérêt vital de la France comme du reste de l'Europe serait de se mettre sur le côté pour mieux profiter du spectacle Et ça, c'est tout à fait sérieux.
  4. Ah non alors ! Foin de cette extrémiste de droite. Moi je dis que Fabien présente bien
  5. Attention aux dates ! Car ce texte date du 11 octobre, et parle de la vérité de cette époque reculée. Or, le 12 octobre... ==>Faut rester au goût du jour ! Vérité du lundi n'est pas forcément vérité du mardi... A moins que ce ne soit la vérité en anglais à l'international qui ne soit pas la vérité en français pour consommation interne... Ou bien la vérité préélectorale qui ne soit pas la vérité des lendemains d'élection ? Quelques citations adéquates qui me viennent à l'esprit : - Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent (Jacques Chirac) - Quand Emmanuel Macron dit quelque chose, j'attends toujours le lendemain qu'il dise le contraire (Michel Onfray, mais il aurait peut-être pu parler aussi de M. Barnier ?) Et puis un sentiment personnel : On s'écharpe, et on s'écharpera, sur ce fil et ailleurs, entre partisans et adversaires, et à des degrés divers, respectivement de la souveraineté des nations et des éléments fédéraux des traités européens. Peut-être même l'énervement se mettra de la partie ? J'espère que non, mais ça n'est pas impossible. Mais le respect sera toujours de la partie. En tout cas de mon côté. Parce qu'une personne qui soutient des convictions, même que je pense erronées, est respectable non seulement par principe, mais encore parce qu'elle vise le bien public - de la meilleure manière ou pas, c'est bien sûr la question - tout comme moi et tous les autres. ... Les gens qui changent de conviction en fonction de l'opportunité politique, ou bien qui mentent, trompent et manipulent pour se faire élire ? Vous demandez si eux je les respecte ? Ah et puis quand même, il faut illustrer la formule de Jean Quatremer sur le "vrai chef"
  6. Le programme commun des partis américains Il s'agit d'un détournement, mais le fond est juste, le remplacement de Joe Trump par Donald Biden n'a pas changé grand chose à leur attitude vis-à-vis du reste du monde. Bon, sauf peut-être un peu d'hypocrisie, peut-être ? Trump au moins ne se cachait guère.
  7. Quels sont les pays les plus amicaux envers la Grèce ? Les résultats de ce sondage sont assez clairs La France est de loin en tête. L'Allemagne est dernière, loin derrière... même l'Arabie saoudite (Bon la Turquie n'y est pas, donc il est permis d'imaginer que l'Allemagne reste quand même avant-dernière... mais pas forcément de beaucoup)
  8. Pour rester en plein dans le sujet SNA et SNLE français, voici l'exploit que réalisa le jeune Mozart avec le Miserere d'Allegri Dans le domaine musical, l’anecdote très connue du Miserere d’Allegri illustre la singulière capacité de mémorisation du jeune Mozart (1756-1791). (...) Le Miserere de Gregorio Allegri (1582-1652) est une œuvre baroque très courte de 11 minutes. Elle est chantée en présence du Pape, uniquement deux fois par an, le Mercredi Saint et le Vendredi Saint, a cappella sans orgue ni orchestre, lors des matines de la semaine Sainte. Les chanteurs de la Chapelle Sixtine chantent le Miserere à la fin de l’Office des Ténèbres, alors que les cierges sont éteints l’un après l’autre. L'expression a cappella signifie justement « à la manière de la Chapelle [Pontificale] », en référence aux chœurs de la Chapelle Sixtine qui chantent sans accompagnement musical. Le Miserere est la propriété exclusive du Vatican, les partitions sont enfermées à clef, et il est interdit de les recopier ou de les sortir du Vatican sous peine d’excommunication. La menace d'excommunication, c'est l'équivalent de la dissuasion nucléaire pour le Pape. Nan, juste pour rappeler qu'on est en plein dans le sujet. Faut suivre, quoi Il est également fait interdiction aux chanteurs de donner la moindre indication susceptible de reconstituer la partition. Enfin, on expulsait les auditeurs surpris à prendre des notes. Même si l’œuvre est courte, elle est assez complexe car deux formations de quatre et cinq voix chantent plusieurs parties en alternance ; en outre les castrats se livrent à différentes roulades et ornementations improvisées qui participent autant à la beauté de l’œuvre et à sa popularité que l’exclusivité temporelle (deux fois par an) et spatiale (la Chapelle Sixtine). (la suite sur le lien...) Oui, torpilles et missiles de croisière. En plein dans le sujet comme je le disais
  9. Bon, puisqu'on en est à parler des interrogations de Corée du Sud, Inde, Japon et autres sur d'éventuels sous-marins nucléaires, il faut citer cette source d'information qui peut servir de référence
  10. Hmmm, je ne sais pas... la chronologie, peut-être ? Concernant Erdogan, ce n'est pas l'OTAN qui l'empêche d'aller jusqu'à attaquer la Grèce. Et pas l'UE non plus. Il y a aussi quelqu'un qui le dit, avec un peu moins de précautions de langage que toi. Peut-être ==>Bon je récupère mes affaires et je m'en vais ! En tant qu'élément de langage pour attaquer la décision du tribunal polonais, je peux comprendre l'utilisation de l'idée que cette décision pourrait mener la Pologne à sortir de l'UE. Mais dans les faits, ça n'a aucune réalité. On sort de l'UE par l'article 50. Tant que le gouvernement polonais ne l'utilise pas - et il n'en a aucune intention, et les Polonais sont tout à fait contre - la Pologne reste dans l'UE. Il n'existe aucun mécanisme qui permettrait aux autres pays, encore moins à la seule Commission, de mettre un pays membre à la porte. Si la décision du tribunal polonais est mise en application, alors le droit défini par les institutions européennes verra son importance relativisée en Pologne, certains éléments du droit national pouvant dans certaines circonstances avoir précédence. C'est tout. Et la Pologne restera un pays membre.
  11. Ce qui serait vraiment, mais alors vraiment sympa, ce serait que les Indiens / Coréens / Japonais mettent en service des SNA avec soutien de la France - notamment pour la propulsion - AVANT les Australiens Ca n'a rien d'impossible, voire c'est très vraisemblable s'agissant des Indiens. Quant aux Coréens et Japonais, tout dépendra de leurs décisions, mais chacun de ces pays a des capacités techniques en propre assez largement au-dessus de celles de l'Australie. Je ne connais pas la politique sud-coréenne - j'ai cependant remarqué comme tout le monde qu'ils ont testé des balistiques lancés de sous-marins, et ce n'est sans doute pas juste pour la beauté du geste. Reste clairement la question de la relation avec Washington - qui conserve un droit de veto, ça parait clair. Mais un "droit de veto" même non officiel de Pékin ou de Pyongyang, je n'y crois pas. Ce n'est pas une superpuissance qui multiplie son stock d'armes nucléaires, ni un pays pauvre qui teste balistiques intercontinentaux et armes nucléaires qui vont être en position de "faire honte" ni de faire pression sur Séoul. Washington le peut, oui. Un rapprochement sino-nord-coréen ? Mais Pyongyang est déjà très dépendant de Pékin économiquement parlant, son commerce extérieur passe par le "grand frère" voisin. Et la Chine n'est sans doute pas trop mécontente de constater que la Corée du Nord est une grosse épine dans le pied des Etats-Unis.
  12. La loi de l'UE a primauté sur le droit national y compris les Constitutions Comme je l'écrivais, foncer tête baissée vers l'épreuve de force, sans même se demander si on a assez de cartes dans son jeu, sans imaginer même la possibilité d'adapter les traités... est à l'ordre du jour
  13. C'est le seul moyen qui soit conforme à la logique des traités européens. Mais il en existe d'autres. Notamment s'appuyer sur la constitution de son pays, reconnue par le droit national comme supérieure aux traités, pour passer outre des dispositions des traités qui seraient en contradiction. Ce qui transforme l'affaire en épreuve de force. Et pose la question des moyens à la disposition des antagonistes. Or c'est le droit national qui contrôle police et armée. Il n'existe pas de police fédérale qui serait contrôlée par les institutions de l'UE. Laquelle n'a pas non plus chars, avions de combat ni armes nucléaires. L'option d'utiliser la force n'existe pas. Reste, en effet, l'option de la pression économique. Celle-là est effectivement à la disposition des institutions de l'UE, pour peu que les autres pays membres que celui qui prétend imposer la primauté de sa constitution approuvent l'utilisation de cette arme. Mais cela soulève plusieurs difficultés : - D'abord, il faut que ces pays approuvent. Ce qui n'est pas certain, s'agissant d'une décision éminemment politique. Cela reste cependant possible - Surtout, l'arme économique pourrait bien être contre-productive, car l'affaire est publique. Si s'agissait de faire pression sur des dirigeants, lors de négociations dans quelque salle enfumée loin des micros, cela pourrait être très efficace - il est même permis de penser que ça se pratique très couramment, un peu partout dans le monde. Mais voilà : les peuples sont au courant, ils sont même pris à témoin. Et la loyauté de la plupart n'est pas à la structure supranationale... mais à leur pays. Si des étrangers disent à la France "Récusez la décision de votre tribunal et violez votre constitution, sinon crac sanctions financières !", quelle sera la réaction des uns et des autres ? Je sais en tout cas quelle serait la mienne... (elle ferait intervenir le doigt situé entre index et annulaire) Je soupçonne que la plupart des Polonais auraient la même. De même que la plupart des Hongrois, puisqu'on a parlé d'eux aussi sur un sujet voisin. De même que les habitants de tel autre pays qui se trouverait dans leur situation à l'avenir - et il y en aura c'est l'évidence Et si l'arme économique est contre-productive, tandis que les armes au sens strict les institutions de l'UE n'en ont pas... alors, que faire ? ==>La solution de bon sens serait à mon avis de traiter le problème de manière politique, en adaptant les traités pour éviter toute possibilité que le droit européen vienne en contradiction avec la constitution d'un pays membre quelconque. Bref, tenir compte de la réalité qui est que la loyauté des peuples va à leur nation, et que contrairement aux Etats-Unis où le droit fédéral l'emporte sans ambages pour la bonne et simple raison que lorsqu'un tribunal du Missouri et un tribunal fédéral sont en contradiction, eh bien c'est l'Amérique qui est la nation et non le Missouri... en UE, c'est la Pologne (la Hongrie, la France, la Suède etc.) qui est une nation et pas l'UE. Les éléments de nature fédérale des traités européens sont pour cette raison fondamentalement fragiles... une tempête, voire un gros grain, et les voilà difficilement applicables - si ce n'est inapplicables ==>L'autre solution, c'est de foncer tête baissée vers l'épreuve de force, sans même se demander si on a assez de jeu pour l'emporter, sans envisager le moins du monde de prendre du recul et d'explorer une adaptation des traités Cette deuxième solution a beaucoup d'avenir, il me semble ... Du moins à court terme. Une fois que l'impasse des traités actuels aura été bien confirmée par les faits, peut-être prendra t on un peu de temps pour réfléchir ? Et pas seulement Barnier, mais pratiquement tous les candidats situés à la droite d'Emmanuel Macron qui proposent un référendum sur l'immigration, dont le résultat s'imposerait comme supérieur aux décisions de niveau UE - c'est d'ailleurs exactement à ça qu'il servirait. La probabilité que l'un d'eux serait élu n'est pas négligeable. Dans ce cas, la probabilité que la proposition soumise à référendum soit approuvée est tout sauf négligeable. Il faut conseiller à tous les membres d'organisations européennes qui se scandalisent bruyamment des décisions polonaises, de même qu'ils se scandalisent des lois hongroises... de conserver un peu de souffle pour l'année prochaine. Sait on jamais, ils pourraient en avoir besoin ! Les traités vont devoir être changés. Ca deviendra de plus en plus évident avec le temps - et les conflits que leurs éléments de nature fédérale continueront de susciter Attention, il s'agit là de simple propagande de l'organisation en question La paix et la sécurité qui ont été la règle depuis 1945 en Europe (avec exceptions, mais c'était assez localisé) sont dues : - Au souvenir des conséquences de la guerre généralisée - souvenir qui date évidemment d'avant la fondation de la CEE en 1957, sans parler de celle de l'UE en 1992 - A la protection américaine pour beaucoup, la "protection" (tousse tousse !) soviétique pour d'autres et la dissuasion nucléaire pour la France L'UE n'en est absolument pas la source.
  14. La voix de la raison, clairement. Pour l'instant on en est à
  15. La Corée du Sud... L'Inde... Voyons, il manque encore quelqu'un, mais qui ? Ah oui ! Le Japonais Kono se dit favorable à la construction de sous-marins nucléaires Le principal candidat à la succession du Premier ministre Suga a annoncé qu'il était favorable à la construction de sous-marins à propulsion nucléaire, mais a reconnu les défis à relever. Kono Taro, qui a une avance considérable dans les sondages pour diriger le parti libéral démocrate au pouvoir au Japon et succéder au sortant Suga Yoshihide en tant que premier ministre, a exprimé cette semaine son soutien à la construction de sous-marins à propulsion nucléaire (et non à armement nucléaire).
  16. Oui, en termes de "surface détruite", c'est préférable. 1) La surface détruite par une arme d'une puissance P donnée varie à peu près comme P puissance (2/3). Donc l'ogive de 1,2 Mt détruira une surface environ 80,667 fois plus grande qu'une ogive de 150 kt, c'est-à-dire 4 fois plus grande. Six ogives de 150 kt détruiront donc une surface plus importante que cette ogive unique de 1,2 Mt 2) D'autre part, les armes thermonucléaires de plusieurs centaines de kilotonnes ou davantage, lancées sur des zones urbaines, détruisent avant tout par incendie, cet effet portant plus loin que l'effet de souffle à ce niveau de puissance. Or six ogives "bien réparties", pour peu qu'elles explosent assez proches dans le temps et qu'elles soient assez "durcies" pour ne pas se détruire l'une l'autre, incendieront non seulement chacune un disque dont elles occupent le centre, mais encore une partie de la zone intermédiaire, recevant de chaque ogive un flux thermique insuffisant à lui seul pour déclencher l'incendie, mais incendiées tout de même par l'effet combiné des flux reçus de deux ou trois ogives proches. Le résultat probable étant un effet "tempête de feu", déjà observé par exemple lors du bombardement de Hambourg en 1943, c'est-à-dire un incendie massif et durable, atteignant des températures extrêmes, auquel il est pratiquement impossible de survivre, même réfugié en sous-sol La chaleur extrême dégagée par les incendies dans les quartiers périphériques créa lors un phénomène appelé Feuersturm (tempête de feu) : un souffle puissant mélangeant air et gaz inflammables dégagés par la combustion propagea l'incendie sur 21 km2 de la ville. On estime que la tempête de feu a atteint une vitesse de 240 km/h et une température de 800 degrés, consommant par endroits l'essentiel de l'oxygène de l'air. Des dizaines de milliers d'habitants furent tués, brûlés ou asphyxiés, y compris dans les abris anti-aériens L'effet tempête de feu n'est pas certain, il y a des conditions en terme de vent pas trop fort et de quantité de combustible par mètre carré. Il doit y avoir au moins 40 kg de combustibles par mètre carré. Au moins la moitié des structures de la zone sont en feu simultanément. Il y a initialement un vent de moins de 13 km/h. La zone en feu est d'au moins 0,5 km² Mais dans une grande métropole, pour peu que le vent soit faible ... le risque de tempête de feu est très élevé Puisque tout ce qui est réellement nécessaire pour qu'une tempête de feu se forme après une détonation nucléaire est un combustible à brûler et une masse de feu suffisamment importante dans la même zone, nous pouvons conclure que l'augmentation de la puissance des armes nucléaires depuis la Seconde Guerre mondiale rend l'apparition de tempêtes de feu très probable après la détonation d'une arme nucléaire. Même par rapport à la probabilité (et à la gravité) d'autres effets tels que les retombées nucléaires, les dommages causés par l'explosion et les radiations de longue durée, les tempêtes de feu sont une conséquence particulièrement terrible de la guerre nucléaire En termes concrets, un M-51 avec 6 têtes TNO de 110 kt (en admettant que leur puissance soit identique à celle de la précédente TN-75), c'est suffisant pour détruire le cœur de la région parisienne - les départements 75, 92, 93 et 94 - plus un bout de ce qui est autour. "Détruire" devant être pris dans le sens : peu de survivants. Bref, un seul M-51 suffit à détruire le plus gros d'une métropole "concentrée" comme l'est la métropole parisienne. Pour obtenir le même effet dans des métropoles plus étendues comme Moscou ou Los Angeles, il faut sans doute compter 2 à 3 M-51. ==> Le SNLE que la France maintient en patrouille en permanence emporte de quoi détruire au moins 5 métropoles Naturellement, la plupart des pays ne les ont même pas ! France ou Royaume-Uni n'en ont qu'une, Russie ou Japon deux, les Etats-Unis trois... Seule la Chine et l'Inde en ont davantage que cinq.
  17. Un indicateur probablement plus discriminant que le concours Kangourou, c'est la POFM la préparation aux olympiades françaises de mathématiques, sélection chaque année d'une grosse centaines d'élèves de collège/lycée pour suivre un entraînement spécifique à l'issue duquel seront choisis parmi eux les six jeunes qui représenteront la France aux olympiades internationales de mathématiques, comme son nom l'indique la compétition mondiale de mathématiques pour les jeunes Voici la liste des admis pour l'année scolaire 2020-21 avec leur lycée d'origine On remarque en effet 30 élèves de Louis-le-Grand, 13 de Jeannine Manuel, 7 de Stanislas, seulement 3 de Saint-Louis-de-Gonzague, 3 de Henri IV... parmi 76 élèves parisiens au total. Seule une poignée d'établissements sont représentés par plus d'un élève. Et Louis-le-Grand a de très loin la plus grande concentration.
  18. Alexis

    [Femmes soldats]

    Fatal ? Fatales Fatales est né d'une observation : la représentation des femmes dans la culture populaire se résume plus ou moins à quatre postures : être attirante, être sauvée, avoir peur ou souffrir... Fatales, sans aucune hiérarchie culturelle et à travers de nombreux documents (vinyles, BD, VHS, jeux vidéos, affiches, etc.) pour la plupart rares voire inédits sur la toile, s'intéressera au contraire aux représentations de femmes qui prennent les armes pour combattre ou se défendre Petits extraits :
  19. Pas d'accord. Le Drian a défini au contraire la mission de l'ambassadeur Jean-Pierre Thébault dans un bel esprit de coopération fraternelle Voici quelques extraits de la communication sur ce sujet L’ambassadeur en Australie aura deux missions : d’une part, « contribuer à redéfinir les termes de notre relation avec l’Australie à l’avenir » et « tirer toutes les conséquences de la rupture majeure de confiance avec ce gouvernement ». Ca c'est de la fraternité « Et défendre fermement nos intérêts dans la mise en œuvre concrète de la décision australienne de mettre fin au programme des futurs sous-marins », a indiqué Jean-Yves Le Drian Vas-y Jean-Pierre, et inspire-toi de ce beau roman ! « Il y aurait beaucoup à dire à la fois sur l’abandon de souveraineté que représente ce programme et sur le saut dans l’inconnu que constitue pour les Australiens le choix de recourir à une technologie qu’ils ne maîtrisent pas, qu’ils ne maîtriseront pas à l’avenir et qui les mettent donc entièrement à la merci des évolutions de la politique américaine », a-t-il dit. Ils ont fait le « choix de la sécurité, justifié par l’aggravation des tensions actuelles avec la Chine, au détriment de la souveraineté », a-t-il martelé. « Je souhaite à notre partenaire australien de ne pas découvrir à l’avenir qu’il aura sacrifié les deux », a lancé le chef de la diplomatie française. Voilà... ceci dit en toute amitié, bien entendu, et sans une once d'ironie. Et le pire, c'est que derrière ce "je souhaite" sarcastique, il y a bien une définition exacte des conséquences de la décision que Morrison a prise seule derrière le dos de ses concitoyens, attentant à la fois à la souveraineté et à la sécurité de l'Australie. Les Australiens sont en fait les premières victimes de cette décision. Mais ils ne le savent pas encore
  20. Il faut quand même vérifier le résultat de la démarche actuelle entre Etats-Unis "Nan mais on n'en a pas fait exprès j'vous jure ! Susucre ?" et France "Il faudra plus que des mots pour maintenir la relation... Aboule les concessions stratégiques, coco !" Si cette démarche ne donne rien, c'est-à-dire si Washington en reste aux susucres, alors je dirais que l'ancien ambassadeur aux Etats-Unis Gérard Araud n'avait pas forcément tort quand il disait le 16 septembre
  21. Je l'avais manqué à l'époque, et ma foi c'est assez bien exprimé
  22. Publié dans le New Yorker aux Etats-Unis Les cousins américains ne sont pas forcément très tendres avec les Britanniques ... Non plus d'ailleurs que les Néerlandais Parmi les nouvelles plus positives, certains commerces britanniques démontrent leur grande adaptabilité
  23. Rôoooooh ... (je parlais bien sûr de l'orthographe : chemins) Le bot Stoltenberg obéit à sa programmation. Bien sûr, la programmation du bot montre bien que le président Biden n'a aucune intention de céder un pouce sur le point d'une "défense européenne" à laquelle Emmanuel Macron s'accroche encore.
  24. Posté hier sur ce fil... même page, un peu plus haut Déjà commenté et disséqué, aussi
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