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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Ca veut dire aussi je t'embarque pieds et poings liés pour ma croisade. Mais t'en fais pas, je te protège. #Kurdes #Afghans A noter aussi que la Chine non plus «ne croit pas à la notion d'une nouvelle Guerre froide avec un monde divisé en blocs» La Chine croit à l'Harmonie #FôkuAussi GROS +1 D'accord sur le principe, mais... en pratique, comment on fait ? Oui et non. C'est l'objectif de ceux de leurs dirigeants qui essaient de penser, mais parfois - désolé pour la trivialité - ils oublient la vaseline.
  2. ! "Laissons la France en demander encore. Peut-être est-ce qu'elle aime ça ?" Je ne sais pas ce qu'ils fument, au Times, mais j'aimerais bien essayer, ça a l'air bon !
  3. Corrigé Les moteurs des Barracuda fonctionnent à l'uranium faiblement enrichi et sont donc beaucoup moins proliférants que les moteurs des SNA américains et britanniques à l'uranium hautement enrichi. Ce qui aurait pu être un avantage pour que l'Australie fasse mieux accepter à ses voisins sa décision de passer aux SNA. Nous sommes devant un exemple supplémentaire d'incompétence du gouvernement Morrison. Ou bien, s'ils ne sont pas incompétents... ? (Théorie du complot, je sais. Mais d'un autre côté, est-on certain qu'ils sont incompétents ?) Je suis d'accord que c'est mieux que ce à quoi on pouvait s'attendre. Cela dit il est assez drôle que cette seule phrase "c'est inacceptable" attiré presque autant l'attention que lorsque par exemple Trump menacait un pays de frappe nucléaire Ça en dit long sur ce qu'on attend de l'Union européenne en matière de fermeté...
  4. Oui, mais je crois qu'il n'a pas pleinement compris le fonctionnement de Lightning. Les ouvertures et fermetures de canaux peuvent être beaucoup plus rares qu'il ne le représente.
  5. Dans un monde où il existe désormais un précédent pour la vente de SNA complets propulsion comprise, tandis que l'Amérique a clarifié que la seule place qu'elle peut envisager pour la France est celle d'un paillasson sur lequel à l'occasion on pourra cracher L'intérêt de l'Inde pour la propulsion nucléaire sous-marine est intéressant La gifle australo-américaine à la France dans le contrat des sous-marins n’est pas passée inaperçue en Inde. Une idée fait son chemin parmi les analystes de la capitale: New Delhi doit saisir l’occasion pour pousser la France à transférer sa technologie en matière de submersibles, en particulier dans la propulsion nucléaire. «Après le revers qu’elle vient de subir, la France sera peut-être beaucoup plus ouverte sur cette question. L’accord Aukus a montré que les pays de la zone indo-pacifique qui souhaitent contenir la présence chinoise doivent mettre en place une coopération dans les hautes technologies», pointe Harsh Pant, analyste à l’Observer Research Foundation, un centre de recherche de New Delhi connu pour sa proximité avec le ministère des Affaires étrangères. Ce qui est certain, c'est que si on liste les puissances qui tentent de maintenir une "troisième voie" et d'être "non alignés" sur l'un ou l'autre des rivaux pour la domination mondiale Washington et Pékin - donc ni la Russie tombée dans l'escarcelle chinoise, ni Grande-Bretagne et Japon alignés sur le grand frère américain - la plus puissante est l'Inde. Si nous nous dirigeons vraiment vers une seconde "guerre froide", centrée sur l'Asie comme la première était centrée sur l'Europe, alors il me semble que la seule position digne pour la France, en même temps que la plus prudente et celle qui laisse le plus d'opportunités d'influence c'est précisément d'être non alignée.
  6. Les transferts sur la chaîne Bitcoin, non en effet. La surcouche Lightning, basée sur Bitcoin, permet d'avoir des transferts très rapides et extrêmement bon marché, tout en maintenant l'aspect "pas de tiers de confiance nécessaire". C'est d'ailleurs à ça qu'elle sert C'est celle qui est utilisée au Salvador, permettant des paiements au quotidien rapides avec une application sur smartphone.
  7. Et capables de fonctionner sans être connectés à des réseaux OTAN. Qui sont du point de vue des systèmes d'information militaires français des système extérieurs auxquels nous pouvons nous connecter. Nous n'y sommes pas obligés. Les Etats-Unis pourraient choisir de couper tout soutien à la France pour ses 4 E-3F et ses 3 E-2F embarqués. C'est un choix possible s'ils veulent "punir" la France, et perdre de l'argent (dont il est vrai qu'ils l'impriment à loisir) Les questions à poser c'est : - Combien de temps le soutien spécifiquement français peut-il "tenir" ? L'information n'est pas publique. Ce que j'ai pu entendre va dans le sens de "longtemps", voire "très longtemps". Sont-ils seulement renvoyés jamais aux Etats-Unis pour entretien ? Ce n'est pas sûr. Et les pièces détachées pourraient être en stock pour "longtemps" - Combien de temps pour produire un avion-radar embarqué / embarquable national ? C'est en années bien sûr. Mais pas forcément beaucoup d'années La question des drones armés se pose. Les Reaper ont été acheté aux EU parce que la France avait trop longtemps insisté pour faire un programme européen sur le sujet - forcément ! - et que ça ne marchait pas parce que c'est toujours plus difficile avec N pays dans le poste de commande qu'avec 1. A supposer que les EU décident d'arrêter tout MCO, qui reste de la responsabilité de General Atomics, il est probable qu'ils deviendraient de moins en moins fonctionnels avec le temps. C'est un inconvénient. Qui doit cependant être mis en balance avec tout le reste. Un programme en urgence pour des drones armés nationaux devrait clairement être lancé de toute façon. Le GPS est une question. Question qui a une réponse : Galileo. Monter en national une formation équivalente à ce qui se fait aux Etats-Unis n'aurait rien d'impossible. Il ne s'agit pas quand même de faire comme si l'Australie n'existait pas ! Elle n'est d'ailleurs pas aux dernières nouvelles membre de l'OTAN, encore moins sa puissance tutélaire. Ce n'est pas elle le sujet. Elle est même dans une certaine mesure la victime, sans doute d'ailleurs la raison pour laquelle Morrison a caché ses intentions : il ne voulait pas se cacher des Français, mais des Australiens, pour créer des "faits accomplis" de peur que les innombrables questions que pose son plan ne fassent capoter sa manœuvre. Là oui, tous ces programmes devraient être accélérés ! La menace n'attend pas. Et si la France veut une politique étrangère à la fois indépendante ET active, elle a besoin d'une Marine de nettement plus fort calibre. En effet, le seul scénario où la défense des Européens seuls serait prise en défaut est une invasion russe des Pays Baltes. C'est d'ailleurs un problème... pour les Européens, pas pour les Français. Prendre une place notable dans une alliance militaire européenne, la France pourrait y être prête. Dès que les autres y seront prêts quant à eux ! D'ici là, si ce scénario assez "lunaire" se réalisait, la France serait redevable d'un "meilleur effort". Pas plus. L'époque de Napoléon est terminée. La défense de la France pourrait être prise en défaut si la Chine attaquait la Nouvelle-Calédonie. Mais ce n'est pas certain, même maintenant, parce que c'est loin pour la Chine aussi, et les moyens de projection de forces de Pékin à cette distance ne sont pas si impressionnants, du moins pour l'instant. Je pense aux SNAs et aux porte-avions. Quant à l'avenir, la Marine doit être renforcée... et il ne faut pas non plus oublier que nous parlons d'un scénario limite Même quand elle le pourra, la Chine aurait-elle intérêt à dépenser une partie de ses ressources navales - accepter de fortes pertes - pour récupérer le nickel de Nouvelle-Calédonie ? Boris Johnson, peut-être. Faire la guerre pour Taiwan, quand Theresa May le lui demande, il n'exclut rien. C'est en cela avant tout qu'il mérite d'être appelé un clown. +1
  8. Remarquable en effet. J'avais déjà posté ce texte dans le fil Australie, mais ça a sa place aussi ici en effet - d'ailleurs ça n'arrête pas ces jours-ci En plus de remarquer, à la suite de Macron et en à peine plus gentil, que l'OTAN n'est qu'un "mastodonte dépassé" et que les Etats-Unis ne sont pas loyaux envers ceux qui se considèrent leurs alliés, l'auteur va jusqu'à se mettre à la place des Français et dire "Qu'est-ce qu'on y gagne" au juste, à être dans l'OTAN ? A noter quand même que l'auteur, britannique, ne dit pas la même chose concernant son pays. Allemagne, Hollande et toutes les autres Italies ne sont pas forcément dans la même situation que la France non plus. Mais pour nous, oui : "Qu'est-ce qu'on y gagne ?" à être dans l'OTAN ?
  9. L'Inde ce n'est pas tout le monde en effet. Mais là on parlait de l'Indonésie
  10. C'est une analyse. Cela dit, l'idée de "construire avant" est celle qui a conduit à notre premier rapprochement partiel avec les structures de l'OTAN, décidé par Chirac en 1996, et motivé à l'époque par l'idée que "de l'intérieur, et après avoir montré patte blanche, on convaincra mieux nos voisins de construire une 'identité européenne' au sein de l'OTAN". Vingt-cinq ans plus tard, les résultats ne sont pas exactement au rendez-vous... Il est possible aussi de penser que l'heure est à la clarté. Oui, mais non pas tellement en fait. La classe "Attack" aurait été très chère, à cause du système de combat américain notamment. Nettement plus chère que les SNA type Barracuda. Et l'Indonésie n'est pas un pays riche. Bon évidemment on ne peut pas vendre des SNA à un autre pays. Ca ne se fait pas. D'ailleurs personne ne l'a jamais fait... euh attendez ! (bon c'est une blague, hein... il est possible maintenant de vendre des SNA, mais ça ne veut pas dire en permanence et à tout le monde)
  11. Voici un texte intéressant, publié par la BBC. Je n'ai pas dit que j'étais d'accord avec tout. Mais il y a des choses qui sont très vraies... et exprimées sans fard, dis-donc ! Le pacte Aukus livre à la France de dures vérités Lorsqu'ils se seront relevés de leur humiliation, les Français devront rassembler leur sang-froid et affronter quelques vérités cruelles. La première : il n'y a pas de sentiment dans la géostratégie. Les Français doivent comprendre qu'il ne sert à rien de se lamenter d'avoir été maltraités. Ils l'ont été. Mais qui a déjà entendu parler d'une nation qui réduirait ses priorités en matière de défense pour ne pas froisser ? Le fait est que les Australiens ont calculé qu'ils avaient sous-estimé la menace chinoise et qu'ils devaient donc renforcer leur niveau de dissuasion. Ils ont agi avec un mépris total pour les préoccupations de la France, mais c'est ce que font les nations lorsqu'elles sont dans l'urgence. C'est presque la définition d'une nation : un groupe de personnes qui se sont réunies pour défendre leurs propres intérêts. Les leurs, pas ceux des autres. Bien sûr, il arrive que des nations décident que leurs intérêts sont mieux servis en rejoignant des alliances. C'est ce qu'ont fait les États-Unis en supprimant leurs instincts isolationnistes au siècle dernier. C'est la partie la plus faible du texte. Parce qu'il n'est pas dans l'intérêt de l'Australie d'attendre dix ans de plus pour des sous-marins nettement plus chers qui ne peuvent que servir à projeter des forces loin du pays dans un endroit dangereux au service d'une superpuissance, même si cette superpuissance leur a promis la protection qu'elle avait aussi promise aux Kurdes et aux Afghans qui l'ont aidée. Et parce que la France ne se plaint pas que l'Australie ait changé son fusil d'épaule, mais d'avoir été gravement trompée. Mais la deuxième vérité douloureuse révélée par l'affaire Aukus est que les États-Unis n'ont plus grand intérêt dans le mastodonte dépassé qu'est l'OTAN. Ils n'éprouvent pas non plus de loyauté particulière envers ceux qui se sont tenus à ses côtés. Les gaullistes en France - et le président Emmanuel Macron en fait partie - rêvent d'un pays comme une puissance totalement indépendante, exerçant sa force pour le bien grâce à une présence mondiale et une force militaire soutenue par le nucléaire. Dans la pratique, et non sans une grande réserve, la France s'est liée à l'alliance dirigée par les États-Unis parce que cela lui semblait à la fois moral et opportun. Mais aujourd'hui, les questions résonnent autour de Paris : Pourquoi nous sommes-nous donné cette peine ? Qu'est-ce que nous y gagnions ? "Ce coup est tombé du ciel", déclare Renaud Girard, analyste principal des affaires étrangères au journal Le Figaro. "Macron a fait tellement d'efforts pour aider les Anglo-Saxons. Avec les Américains en Afghanistan ; avec les Britanniques sur la coopération militaire ; avec les Australiens dans l'Indo-Pacifique. Il n'a cessé de dire : "Nous vous suivons, nous sommes de véritables alliés". " Et il a fait l'effort non seulement avec Biden - mais aussi avec Trump ! Tout ça, et puis ça. Pas de récompense du tout. Traités comme des chiens." Les Français vont maintenant réévaluer leur rôle au sein de l'Otan. Leur participation militaire à l'organisation a été suspendue par De Gaulle en 1966 et seulement rétablie par Nicolas Sarkozy en 2009. Il n'est pas encore question d'un second retrait. Mais n'oubliez pas qu'Emmanuel Macron est l'homme qui a qualifié l'OTAN de "mort cérébrale" il y a deux ans. Il n'aura pas changé d'avis. Un commentateur britannique. De la BBC. Et qui écrit que l'OTAN est un "mastodonte dépassé". A peine plus gentil que "en état de mort cérébrale". Et qui souligne avec justesse que la France a fait de grands efforts pour aider ses partenaires de l'OTAN, qu'elle ne reçoit rien en échange, que les Etats-Unis n'éprouvent de loyauté envers aucun de leurs alliés européens. Et qu'en somme la France n'a vraiment plus grand chose à faire dans cette galère. Un sujet de Sa Très Gracieuse Majesté ! Mais la troisième et dure vérité est qu'il n'y a pas d'autre moyen évident pour la France de réaliser ses ambitions mondiales. La leçon de la semaine dernière est que la France est trop petite pour peser sur les affaires stratégiques. Tous les quatre ans, les Chinois construisent autant de navires qu'il y a de navires dans toute la flotte française. En cas de crise, les Australiens préfèrent être proches d'une superpuissance, pas d'une mini-puissance. Non. Ce commentateur oublie que la France est l'un parmi seulement deux pays en Europe qui sont autonomes pour leur Défense y compris leur dissuasion nucléaire, et capable d'exporter indépendamment jusqu'à des avions de combat hautes performances et des SNA. Et que l'autre, c'est la Russie. La France n'est pas dans la situation de la Grande-Bretagne. La solution conventionnelle pour sortir de l'énigme a été pour les Français de dire que leur avenir militaire se trouve en Europe. L'UE - avec sa vaste population et ses ressources technologiques - serait le tremplin de la mission mondiale de la France. Mais 30 ans n'ont rien donné d'autre que quelques brigades conjointes, un peu de planification des achats et des contingents mineurs de l'Estonie et de la République tchèque au Mali. Pour Renaud Girard, l'idée de faire de l'UE une force militaire est une "blague totale". C'est tout à fait vrai. La défense européenne est et restera une vaste blague. Ce commentateur ne le dit pas parce qu'il est un représentant de la "perfide Albion", mais parce qu'il a des yeux pour voir. Alors que peut faire la France ? Accepter les réalités. Essayer de former des alliances ad hoc (comme Macron a effectivement essayé de le faire dans l'Indo-Pacifique). Continuer à pousser les Allemands à se débarrasser de leurs complexes du 20e siècle et à agir comme la puissance qu'ils sont vraiment. Et gardez une porte ouverte sur les Britanniques. Ce n'est peut-être pas la suggestion la plus facile en ce moment. Les relations entre Paris et Londres sont à leur pire niveau depuis de nombreuses années. Les Français ont du mal à dissimuler leur mépris pour Boris Johnson, et beaucoup de Londoniens semblent ressentir la même chose en retour. À court terme, il est tout à fait possible que la France cherche à punir le Royaume-Uni pour son rôle dans l'affaire Aukus, dit M. Girard, peut-être en réduisant la coopération nucléaire secrète qui fait partie des accords de Lancaster de 2010. Il pourrait y avoir des retombées dans d'autres domaines également, comme le contrôle des migrants transmanche. Mais le Royaume-Uni est la seule autre armée sérieuse en Europe. Les deux pays ont une histoire et une expérience du monde similaires. Leurs soldats se respectent mutuellement. Sur le long terme, la coopération franco-britannique en matière de défense est trop logique pour être ignorée. C'est peut-être la dernière des vérités douloureuses de Macron. Oui et non. Oui, la Grande-Bretagne a été et sera à nouveau dans l'avenir un partenaire utile pour la France. Probablement même le plus utile parmi tous ses voisins. Non, cette coopération ne peut être sérieusement activée pour l'instant. Il y faudra notamment un dirigeant sérieux en Grande-Bretagne. Cela arrive souvent, le dernier dans ce genre était Theresa May. Mais tant qu'une telle situation n'est pas restaurée, la France ne peut pas vraiment être proche d'un dirigeant qui se comporte comme un clown.
  12. Extrait du lien : Jean-Yves Le Drian et Subrahmanyam Jaishankar ont également convenu au cours d'un appel d'approfondir leur partenariat stratégique, "fondé sur une relation de confiance politique entre deux grandes nations souveraines de l'Indo-Pacifique", a indiqué le ministère dans un communiqué samedi. Les deux ministres ont convenu de se rencontrer à New York la semaine prochaine, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, pour travailler "sur un programme commun d'actions concrètes pour défendre ensemble un ordre international véritablement multilatéral", a-t-il ajouté. (...) Cet appel téléphonique a eu lieu un jour après que le gouvernement français a rappelé ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie, après que Canberra a renoncé à une commande de plusieurs milliards de dollars de sous-marins français en faveur d'un partenariat avec Washington et Londres dans la région indo-pacifique. Ca n'a pas traîné. Excellent. Il faut battre le fer quand il est chaud. (*) Et l'Inde est effectivement le premier pays à appeler. Pas le dernier. (*) Je le sens chaud, là, le PR. Pas au point d'aller gifler des kangourous dans un zoo, mais ...
  13. Une décision qui serait brutale. Mais il faut reconnaître qu'elle aurait l'avantage de la clarification. Vis-à-vis des Etats-Unis : ils ne nous considèrent en réalité plus comme des alliés, cela couperait à l'hypocrisie de leur côté et aux illusions du nôtre Vis-à-vis de nos voisins européens : la question serait posée dans les bons termes de savoir s'ils veulent continuer à faire confiance aux Etats-Unis pour les défendre, ou s'ils préfèrent s'organiser entre voisins avec la France. Dans un premier temps, la réponse sera évidemment : les USA, plus que jamais. Dans un premier temps. Ensuite, avec le temps, ils pourraient commencer à vraiment se rendre compte des choses. Pas d'inconvénient opérationnel - plutôt des avantages, comme tu le dis. Et bien sûr cela libérerait au moins mentalement notre politique étrangère. Et libérerait sans doute notre créativité. En revanche, il serait nécessaire de renforcer nos capacités sur plusieurs points où nous nous sommes laissé aller à une dépendance envers Washington. Je pense aux drones armés et aux avions radar.
  14. J'espère et je pense que Le Drian prend des notes
  15. Ma version : - Pardonner à l'Australie - ils auront l'occasion de regretter le choix de Morrison, malheureusement pour eux - Ignorer le RU - c'est l'évidence en effet, et on a commencé - Ce sont les EU qu'il faut punir La clownerie de Johnson sera un jour remplacée par un dirigeant britannique sérieux. Les Britanniques savent faire aussi - voir May le dernier exemple L'Australie d'une part est un pays moins puissant que la France. Être dur aux faibles et aplati devant les forts est exactement l'inverse de ce qu'il convient de faire. D'autre part ce n'est pas un pays qui risque de continuer de s'attaquer aux intérêts français. Aucun besoin de les dissuader de quoi que ce soit. La crise durera un peu, ensuite il faudra qu'elle passe. Les États Unis en revanche : - sont l'acteur principal derrière cette trahison - confirment qu'ils ont fondamentalement changé, et Biden de ce point de vue est clairement pire que Trump - sont absolument capables de recommencer. Voire de faire pire Ce sont eux qu'il s'agit de dissuader. Évidemment, punir les États-Unis ne s'improvise pas : - Il ne peut s'agir de paroles. Sauf si l'objectif est d'être ridicule - Il ne peut s'agir que d'une décision de politique étrangère qui leur soit non seulement défavorable, mais scandaleuse. Il s'agit de passer le filtre "S'en fout de ROW" afin que le message passe - Cela doit être soudain, inattendu et cuisant - En revanche, pas besoin de se presser. Certains plats se mangent froid - Il est nécessaire de disposer d'encore pire en réserve. Pour pouvoir dissuader Washington de riposter sérieusement L'objectif est de convaincre la classe politique américaine qu'il ne faut pas recommencer ce genre de choses. Quoi exactement, ça se discute, se conçoit, se soupèse et se prépare. Ma première idée serait : - Acte : accord commercial avec l'Iran, achat de beaucoup de pétrole contre beaucoup de produits et d'investissements - Protection ("pas de bêtises, sinon on fait ça aussi") : accord technologique avec Pékin sur les SNA futurs La première idée n'est pas forcément la bonne. Ce qui me semble évident, c'est que si Washington ne subit pas quelque chose de cuisant, il recommencera. Plusieurs fois. Souvent, peut être.
  16. ... Et une tisane, tu as ? Le Figaro - 22 Septembre 2021 Un homme arrêté alors qu'il giflait des kangourous X. a été arrêté au zoo de Y. alors qu'il s'était introduit dans l'enclos des kangourous et s'appliquait à les gifler méthodiquement. Maîtrisé par des passants, il est actuellement entendu au commissariat. L'ambassadeur d'Australie a adressé une protestation énergique. Sans qu'un lien puisse être prouvé, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est apparu beaucoup plus détendu et joyeux lors de sa dernière conférence de presse.
  17. Je pense que vous parlez de ceci. C'est-à-dire de l'idée erronée comme quoi la France avait limité la vente de pièces et de munitions de Mirage III à l'Australie à cause de sa participation à la guerre du Vietnam. Alors que c'était parce que l'Australie aidait Israël à contourner l'embargo que la France avait déclaré contre lui à cause de la guerre de conquête qu'il avait lancée en 1967. En 1967, un changement de politique du gouvernement français concernant le Moyen-Orient a conduit à la rétention de cinquante Mirages, payés par le gouvernement israélien, et une période de tension est apparue entre l'Australie et la France. En conséquence, Israël s'est tourné vers l'Australie pour la fabrication d'avions et de pièces de Mirage[12]. En réponse, le gouvernement français a mis des réserves sur la vente de pièces et de munitions de Mirage à l'Australie, ce qui a donné lieu à un malentendu selon lequel les Français imposaient un embargo militaire à l'Australie en raison du désaccord entre les deux pays sur la guerre du Vietnam[13]. Cet extrait Les sous-marins étaient basés sur une technologie de propulsion dont la portée était si limitée et qui était si facile à détecter par les Chinois qu'elle serait obsolète au moment où les premiers sous-marins seraient mis à l'eau, soit dans 15 ans. porte le nom technique de "tissu de mensonges". Un élément de plus à l'appui de ce qui était déjà clair depuis longtemps quant à l'indépendance de ce type de journal lorsque le gouvernement américain explique que telle ou telle chose doit être dite à l'appui de la politique étrangère du pays. Ah non, ça c'est du niveau Poutine. On vaut mieux que ça, il me semble Corrigé. Ne me remercie pas ! Morrison est un menteur et un fourbe, Johnson est juste pitoyable, mais les conséquences de leur comportement pour la France quoique importantes restent limitées : - De notre point de vue, perdre la possibilité d'une coopération et d'un appui réciproque avec l'Australie est dommage, mais nous ferons sans - Quant à la Grande-Bretagne, elle restera de toute façon un voisin proche, mais tant que les Britanniques auront un clown à leur tête les relations avec eux en seront forcément limitées. Vraiment dommage, mais il faudra bien nous adapter. La vraie question pour la France, ce sont les relations avec l'Amérique. L'appréciation générale en France était que parmi les deux superpuissances, la Chine certes est engagée dans une dynamique nationaliste dangereuse, mais que du moins l'Amérique, quoique engagée aussi dans certaines dynamiques inquiétantes, reste un allié. Cet épisode révèle que la réalité est différente. C'est un dévoilement. Une réalité vient - brutalement - à jour. La conséquence, c'est que l'ensemble de la politique étrangère de la France doit être revu et repensé. Car l'une des hypothèses fondamentales à la base de cette politique s'avère être fausse. Nous n'y arriverons pas en deux jours, naturellement. A vrai dire, je pense que cela va nous occuper longtemps. Surtout si nous voulons la revoir et la repenser sérieusement, calmement, et en profondeur. Ce qui est à l'évidence dans notre intérêt. Ce à quoi la France aurait pu répondre "Nous allons vous faire une proposition pour passer à la propulsion nucléaire". Ou bien "Désolé mais nous n'y sommes pas prêts". Le contrat aurait pu être transformé. Ou pas. Ca aurait été le choix de la France. Et il n'y aurait rien eu à reprocher à l'Australie en effet. Il y aurait eu certes les pénalités en cas de rupture du contrat, mais pas de mensonge, de tromperie ni de fourberie. Je dirais plutôt un obus de 155... Mais effectivement, c'est la responsabilité de Morrison. Le "Dieu nous garde" est assez savoureux. Il n'y a pas que Le Drian qui sur ce sujet pense... ce qu'il pense Une belle carte. Remarque personnelle toutefois : 15 bâtiments de premier rang, plus 6 "frégates" type Floréal peu armées, c'est peu. Très peu. Nous devons devenir plus sérieux avec notre Marine. Notre avantage, c'est que nous savons déjà construire d'excellents bâtiments, et nos marins ont déjà le niveau technique. Agrandir ce qui existe et qui fonctionne déjà, c'est du travail certes, mais bien moins que ne le serait créer quelque chose qui n'existerait pas Il est surtout temps que la France analyse la nouvelle situation stratégique et en tire toutes les conclusions pour elle-même. Puis se mette au travail.
  18. Je ne pense pas que ce soit le seul facteur. Personnellement, je souhaite vraiment que les Néo-Calédoniens choisissent de rester Français. Mais je respecterai leur choix quel qu'il soit. C'est aussi la position exprimée clairement par le gouvernement "La France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie" : par ces quelques mots, en mai 2018, le président de la République a dit à la fois notre attachement au Caillou et notre respect absolu du processus d'autodétermination qui s'achève. Le gouvernement se tient prêt à rechercher, dès aujourd'hui, une nouvelle solution consensuelle pour la Nouvelle-Calédonie." Ce qu'il est vraiment souhaitable d'éviter, c'est que des partisans de l'indépendance qui n'auraient pas réfléchi à toutes les conséquences de leur choix l'emportent d'une courte tête. C'est la raison sans doute pour laquelle le gouvernement a réuni les différents partis pour faire préciser quelles seraient les conséquences et le calendrier dans chacun des scénarios, Non majoritaire en décembre, Oui majoritaire. Conséquences que certains partisans dogmatiques de l'indépendance pourraient ne pas avoir totalement intégré, du moins il est permis de le craindre Dans l’hypothèse du “oui” - Indépendance de la Nouvelle-Calédonie Certains sujets feront l’objet d’une transition courte (exemple : transferts financiers de la métropole) ; D’autres sujets feront l’objet d’une transition longue (exemple : formation des cadres et élites nécessaires à la souveraineté : magistrats, forces de sécurité intérieure, …) ; Recherche sincère d’un partenariat avec la France, néanmoins sans garantie de réussite car ce partenariat reposerait sur de nombreuses variables dépendant des deux États et non encore connues à ce stade ; Accès à la double-nationalité sous certaines conditions, sans que celle-ci puisse être accordée à tous les habitants ; Refus de la partition du territoire. Il est parfaitement respectable pour un Néocalédonien de choisir l'indépendance, en étant pleinement conscient de ses conséquences, y compris la perte de la solidarité nationale (aujourd'hui favorable à la Nouvelle-Calédonie par rapport au reste de la France), y compris la perte de la nationalité française et de ses facilités. Il serait dramatique que certains votent pro-indépendantiste sans avoir bien intégré toutes les conséquences de ce choix. L'idéologue racialiste (je garde les trois lettres centrales "ali" de ce dernier mot par politesse, mais faut-il être si poli ?) qui a écrit ce torchon, soit est totalement irréaliste, soit tend consciemment un piège aux Néocalédoniens qui hésitent et se posent des questions entre l'indépendance et le statut spécifique actuel de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française. Il leur fait miroiter la possibilité d'avoir les droits qui s'attachent à l'appartenance à la France sans en avoir les devoirs associés. Non. L'indépendance, c'est l'indépendance. La solidarité nationale va de soi s'agissant de concitoyens. Elle n'a pas lieu d'être s'agissant d'étrangers, même d'un Etat qui on pourrait l'espérer resterait ami de la France.
  19. Il y a du vrai j'imagine, mais de mon point de vue il faudrait commencer par jouer l'opinion australienne. Car enfin Morrison a bien une opposition ! Et le choix de remplacer la construction d'une sous-marinade autonome dédiée à la défense du pays par une sous-marinade dépendante de la superpuissance et dédiée à la projection de puissance du côté de Taiwan et de la Mer de Chine du Sud au service des intérêts de cette superpuissance, avec dix ans de retard et une augmentation de la facture en prime, ne fait certainement pas l'unanimité en Australie. C'est d'ailleurs à mon avis une bonne part de la raison pour laquelle Morrison et Biden ont été si fourbes, si l'option de passer au nucléaire et à la dépendance envers l'Amérique avait été discuté ouvertement, ou s'il avait seulement fuité, il y aurait certainement eu des discussions et des oppositions en Australie. Ce n'est pas seulement vis-à-vis des Français que Morrison a été fourbe. Mais vis-à-vis aussi d'une bonne partie des Australiens ! Dont certains se rappellent peut-être ce que leur a rapporté leur participation à la guerre du Vietnam pour faire plaisir à l'Oncle Sam, c'est-à-dire des nèfles (plus des morts, certes). Dont certains n'ont peut-être pas envie de se voir désigner comme cible de missiles nucléaires chinois, étant des trois membres de AU UK US à la fois le seul dénué de dissuasion nucléaire, et le plus proche On ne rattrapera pas le partenariat avec l'Australie, c'est évident, et c'est dommage. Puisqu'il est donc question de vengeance, attention à ne pas se tromper de cible, c'est bien Morrison qu'il s'agit de (contribuer à) mettre en difficulté. Quand Australie et France se disputaient dans les années 1980 / 1990 parce que les Australiens n'aimaient pas que la France perfectionne sa dissuasion nucléaire à 6 ou 7 000 km de chez eux, on échangeait des amabilités entre Canberra et Paris à base de soutien aux indépendantistes canaques et de rappel de l'attentat français contre le Rainbow Warrior, ainsi que de rappel de l'extermination très poussée des Australiens par les envahisseurs anglo-saxons, dons de couverture infestées de maladies auxquelles ils étaient particulièrement sensibles et autres coups fourrés. A mon avis on peut s'abstenir de recommencer.
  20. Les commentaires en V.O. Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a évoqué samedi la "crise grave" provoquée par le torpillage d’un mégacontrat de sous-marins français à Canberra, dénonçant un "mensonge (...), une duplicité (...), une rupture majeure de confiance" et un "mépris" de la part des alliés de la France (...) "Nous avons rappelé nos ambassadeurs pour essayer de comprendre et pour montrer à nos pays anciennement partenaires que nous avons un très fort mécontentement, qu’il y a vraiment une crise grave entre nous." (...) Le rappel de l’ambassadeur français à Londres a été jugé en revanche inutile, le ministre des Affaires étrangères se fendant alors d'un tacle envers les Britanniques: "On connait leur opportunisme permanent", a-t-il ironisé quelques mois après le Brexit. Et de poursuivre: "La Grande-Bretagne dans cette affaire, c’est quand même un peu la cinquième roue du carrosse" (...) "La méthode Biden ressemble à celle de Trump. Les tweets en moins." C'est vrai, et il fallait le dire. L'étape suivante, cela doit être les actes. A court, moyen et long terme. Réfléchis, plutôt qu'épidermiques. De fond, plutôt que superficiels.
  21. Oui, comme dans un roman d'espionnage. L'erreur française a été de croire que l'Amérique était un allié, quand il ne s'agit que d'un "allié". Il n'était pas jugé nécessaire de faire un grand effort de renseignement s'agissant d'un allié. Si nous avions été conscient que l'Amérique est en fait un "allié", nous aurions fait l'effort nécessaire. L'une des conclusions à tirer de cet épisode est que nous avons besoin d'investissements plus importants dans nos services de renseignement. Car il ne doivent pas seulement surveiller les sales coups que nous préparent les Turquie, Russie ou Chine. Mais ceux que nous prépare l'Amérique. Ils vont avoir du pain sur la planche... Une autre conclusion importante est à mon sens la nécessité d'investir davantage dans la Marine. Qu'il s'agisse de la Méditerranée, de la protection de la France d'Outre-Mer, ou de l'appui aux stratégies alternatives que nous devrons mettre en place progressivement, sérieusement et de manière réfléchie - dans l'Océan Indien, en Asie, voire en Amérique du Sud - sans oublier évidemment la fondamentale protection de la vitale Force océanique stratégique, c'est très souvent la Marine qui sera à la pointe de la puissance militaire efficace de la France. Car c'est bien de partenaires outre-Mer qu'il s'agit et s'agira. C'est bien de projeter des moyens d'influence vers d'autres continents qu'il s'agira. Ce sont bien des mers et des océans où il s'agira de peser. Souvent en coopération avec des partenaires locaux certes - jamais avec des superpuissances cependant, étant donné qu'il n'y en a que deux et que la Chine n'est pas un partenaire souhaitable - mais même en coopération c'est par ses moyens propres que l'on pèse et que l'on appuie. La Marine a beaucoup, beaucoup souffert du désarmement structurel des années 1990 à 2010. Elle doit être relevée, non tant dans la qualité de ses bâtiments qui sont souvent excellents, mais dans leurs nombres. Et pas un peu. A titre de "mise en jambe", loin évidemment d'être suffisante à elle seule, mais permettant de faire un premier pas et de renforcer significativement et à bon compte les capacités navales françaises, je verrais bien : - 3 FDI supplémentaires, sachant que le format à 15 "bâtiments de premier rang" est bien étroit - 6 corvettes multi-missions Gowind 2500, capables d'intervenir avec un peu de muscle en protection de ZEE - 1 à 2 SNA Suffren supplémentaires, afin d'en avoir toujours 6 dans le cycle opérationnel - je ne sais pas si 7 suffisent ou s'il en faut 8 pour cela - donc 4 en mission en permanence D'une manière générale, s'il s'agit d'intervenir de manière indépendante dans des régions lointaines et "disputées", avoir un SNA avec soi est essentiel. Le nouveau type français Suffren est excellent - peut-être le meilleur du monde à ce jour, les performances de discrétion notamment semblent vraiment remarquables. Et ce type de bâtiment reste rare à l'échelle mondiale. Il peut donc constituer un appui très concret et très puissant à la marine d'un partenaire régional de la France. Il s'agirait d'en profiter. A mon sens, si la France souhaite une politique étrangère active et indépendante, elle ferait bien de doubler sa flotte de SNA à 12 bâtiments. 6 Suffren supplémentaires coûteraient certes environ 9 milliards à la construction, plus le MCO, l'équipage et les opérations, mais ce coût doit être apprécié par rapport aux 30 à 40 années de vie d'un tel bâtiment ==> En fait, le rapport "performance militaire / prix", et encore "influence / prix" est excellent. J'ai mis en gras le mot le plus important Je vois que l'art de la litote - understatement - ne s'est pas perdu outre-Atlantique
  22. Merci pour l'article. Je me suis juste permis de rectifier le titre Ainsi que deux trois mots pour clarifier le texte. Dans les années 1960-70, l'Australie fut sauf erreur le seul pays à déployer des troupes sous commandement américain au Vietnam. Même les Britanniques avaient vu l'embrouille grosse comme une maison et s'étaient abstenus. L'Australie remplace une stratégie de défense de son pré carré, basée sur l'aide d'un pays pas trop puissant et qui transfère les technologies, par une stratégie de projection lointaine de force navale, jusqu'en Asie du Nord-est potentiellement, basée sur la dépendance envers une superpuissance qui ne transfère pas les technos et souhaite utiliser territoire et forces australiennes pour ses propres desseins. Je ne suis pas sûr que ce soit une très bonne décision. Mais c'est les Australiens qu'elle regarde. Et il est vrai qu'en échange, l'Amérique a certainement promis sa protection. Kurdes (Trump) et Afghans ayant soutenu l'Amérique (Biden) peuvent d'ailleurs en donner des nouvelles.
  23. Pas forcément piteusement, car l'argument - et je crois la réalité - c'est qu'il existait une confiance réelle, non naïve, une confiance réelle en la parole donnée ainsi qu'en un niveau minimal de décence. On pourrait reprocher aux services de renseignement français de ne pas l'avoir vu venir... Mais ils étaient tout simplement concentrés ailleurs, sur les pays déjà connus comme pouvant faire de sales coups à la France. Bon bien sûr... Va falloir augmenter le budget des "services". Puisque à toutes les Turquie, Russie et Chine il faudra désormais ajouter... l'Amérique. A noter que pas mal de pays d'Asie Pacifique pourraient être intéressés à renforcer leurs entraînements avec la France. Japon, Inde, Indonésie... Il faut bien que nos aviateurs s'entraînent. Et tous les pays ne se comportent pas comme Amérique et Australie, fort heureusement. Peut être ces crachats au visage sont ils un mal pour un bien ? La créativité est reine ! Et si le gougnafier Biden avait libéré la France de ses illusions et des nœuds au cerveau qu'elle se faisait ?
  24. Il a raison bien sûr, mais d'accord avec @Albatas et @Ciders une riposte au crachat américano-australien ne peut pas viser l'OTAN qui n'y a rien à voir directement, sinon elle ne serait pas comprise par nos voisins européens. C'est bien sûr une bonne idée de se retirer du commandement intégré où nous n'avons aucun avantage à être. Mais ce n'est pas juste maintenant qu'il faut le faire Il faut un certain délai, parce que les décisions n'ont rien à voir, donc ne doivent pas avoir l'air d'avoir un rapport. Personnellement j'ai le plus grand respect pour ceux qui vomissent Eric Zemmour ET pour ceux qui l'adulent. Mais je pense aussi que le fofo n'est pas l'endroit idéal pour discuter de la prochaine élection présidentielle Je ne sais pas si nous y sommes condamnés, mais c'est en tout cas une bonne idée. Le "quad" est censé inclure Inde et Japon. Deux pays avec lesquels nous aurions tout intérêt à développer davantage notre coopération... d'autant qu'il faut bien compenser le vide laissé par la coopération avec les Etats-Unis en Asie-Pacifique ainsi qu'avec l'Australie. Hmmm attends... ça mérite réflexion quand même T'as une photo de la serveuse ? Une petite aide à la traduction @jackjack parce que je pense que le traducteur automatique ne comprendra pas "en....." étant donné qu'il manque quand même pas mal de lettres. En..... is French for f... in the a.. Personally I would rather have said spit in the face. But that's open to discussion Sinon, à propos de nos amis anglais
  25. Rien n'empêcherait de recommencer ce type de manœuvre avec les Japonais. Même si, comme c'est probable, la réévaluation de l'attitude américaine et australienne mène à suspendre voire mettre fin à la coopération militaire avec ces pays en Asie Pacifique. Et il y a l'Indonésie... La Corée du Sud... L'Inde... Le Vietnam qui sait. Fort heureusement, le Monde est bien plus grand que les seuls membres des Cinq Yeux, c'est à dire l'empire racial anglo-saxon. Et là même, il faut distinguer. Canada comme Nouvelle Zélande sont des pays avec lesquels nous pouvons coopérer sans souci
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