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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Moins drôle, dans la série "La bonne ambiance aux USA" Sondage : 70 % des républicains ne pensent pas que l'élection ait été libre et équitable L'enquête POLITICO/Morning Consult a révélé que la confiance dans le système électoral a chuté chez les républicains, alors qu'elle a augmenté chez les démocrates après l'annonce du résultat samedi (...) Suite à cette nouvelle, 70 % des républicains disent maintenant qu'ils ne croient pas que l'élection de 2020 ait été libre et équitable, une hausse marquée par rapport aux 35 % des électeurs du GOP qui avaient des convictions similaires avant l'élection. Pendant ce temps, la confiance dans le système électoral s'est accrue pour les démocrates, dont beaucoup sont descendus dans la rue pour célébrer la victoire de Biden samedi. Quatre-vingt-dix pour cent des démocrates disent maintenant que l'élection a été libre et équitable, contre 52 % avant le 3 novembre qui pensaient qu'elle le serait. Pas mal d'Américains des deux bords semblent penser que la définition de "élection équitable" est "élection que mon parti préféré gagne"
  2. La vengeance personnelle n'aurait aucun sens, puisque les personnes concernées auraient de toute façon perdu leur poste à l'investiture de Biden - deux mois de différence dans un CV, ce n'est pas grand chose. Un projet de prise du pouvoir par la force n'aurait strictement aucune chance d'aboutir, et je ne peux pas imaginer que Trump l'ignore. C'est tout au plus un scénario pour faire vendre de la copie - et de l'angoisse et de l'hyperventilation. Perso, je verrais plutôt l'accélération du retrait des troupes américaines, avant tout d'Afghanistan, qui me semble la seule motivation à la fois cohérente et vraisemblable (bon c'est vrai que tout ce qu'a fait Trump n'a pas toujours été cohérent ) En revanche, ça n'a rien de médisant ? Ce serait une excellente décision au contraire, à la fois sur le fond en privant Biden de la tentation de céder à l'aile démocrate du War Party et laisser encore quelques troupes en Afghanistan, et pour les intérêts du politicien d'opposition nationaliste et populiste que Trump pourrait décider de devenir après son départ de la Maison Blanche ("J'ai mis fin à une guerre inutile ! Eux avaient dépensé des trillions pour assurer la sécurité des étrangers !") Ca se couplerait d'ailleurs assez bien avec la publication de tous les documents sur la marche à l'invasion de l'Irak en 2002-2003, qui a trafiqué les images satellite et les autres données, qui a menti, qui les a suivi… Publication qui aurait l'avantage d'aider à "flinguer" l'aile historique du parti républicain qui a montré son anti-trumpisme comme Bush, Powell... ou Robert Mueller le directeur du FBI à l'époque, reconverti procureur spécial pour le Russiagate Du point de vue de Trump, ça aiderait la transformation du parti républicain en parti populiste de droite, tout en réglant ses comptes… Non, il n'y aura pas de prise du pouvoir par Adolf Trump le maître du coup d'Etat Mais j'ai l'impression qu'on ne va pas s'ennuyer pendant ces deux mois !
  3. Bon, à défaut d'autre chose, ça a au moins le mérite de la clarté. A ce stade, je proposerais trois choses : 1. Laisser tomber ce FEDEF qui au fond n'intéresse personne, en y réduisant au strict minimum la participation de la France. Assurons nous simplement que nous en tirons au moins un euro pour chaque euro que nous payons, et pour le reste regardons les choses en face : à vue humaine, il n'y aura pas de défense des Européens par eux-mêmes. Lors de la prochaine négociation de budget de l'UE tous les sept ans, il sera toujours temps de clore le FEDEF pour faire des économies 2. Parce qu'il faut quand même "marquer le coup", et signifier notre façon de penser à tous ces emm..deurs, invitons la Russie en tant qu'Etat tiers Ca leur fera les pieds. Ca devrait amuser Vladimir autant que nous - de deux choses l'une soit on arrive à faire financer un ou deux petits projets franco-russes par ce biais et ce sera toujours ça de pris, soit la Russie essuie un refus et Moscou pourra se draper dans la vertu offensée comme ils aiment si souvent le faire 3. Maintenons donc et développons la défense de la France par elle-même. Ca ce sont des gens dont on sait qu'ils sont intéressés par la défense autonome de leur pays. Je pense qu'on devrait arriver à coopérer avec eux
  4. Et qu'est-ce que tu as contre le triomphe de la volonté ?
  5. Il faut se faire à l'idée que non seulement faire reculer la deuxième vague, mais encore empêcher la troisième, il va falloir les réussir sans l'aide d'un vaccin.
  6. Un truc qu'il pourrait faire, ce serait d'ordonner le départ de tous les militaires américains d'Afghanistan avant le 20 janvier. Pour l'instant, les forces américaines sont en train de partir sur la pointe des pieds, elles sont réduites à 4500 hommes et doivent descendre à 2500 d'ici janvier, 0 d'ici mai 2021 suivant les accords de paix de Doha. Or, Biden a pu sembler mettre le départ total des forces américaines en doute Biden said conditions in Syria, Afghanistan and Iraq are so complicated that he cannot promise full withdrawal of troops in the near future. "Ne pas pouvoir promettre" signifie très probablement ne pas le faire. Donc violer les accords de paix. Donc relancer la spirale des combats - sachant que pour l'instant les talibans sont dans une phase de retenue parce que Washington s'est engagé à s'en aller tout à fait. Donc justifier la poursuite indéfinie d'une présence militaire - ce qui ne pourra que réjouir le Parti de la Guerre et le CMI américain. En avançant à janvier le départ complet d'Afghanistan, Trump s'assurerait que Biden ne remettra pas en cause la fin de cette guerre - à moins de renvoyer des troupes, mais il en porterait alors l'entière responsabilité ! - et aussi que le mérite d'avoir terminé cette guerre lui sera bien attribué. Ce serait une décision populaire. Le respect d'une promesse de sa campagne de 2016. Et aussi un fameux bras d'honneur à ses opposants Un autre truc, si l'on parle de secrets à lever, pourrait être de sortir un certain nombre d'informations, comment dire, embarrassantes - Parmi les fameuses "28 pages" du rapport sur les attentats du 11 septembre qui étaient restées confidentielles, probablement à cause des révélations qu'elles pourraient contenir sur l'implication des Saoudiens, seule une partie a été déclassifiée il y a quelques années. Il reste d'assez nombreux passages dissimulés. Trump pourrait ordonner de publier le tout - Les fameuses images satellite de début 2003 montrant les camions à armes chimiques de Saddam Hussein et présentées par Colin Powell aux Nations Unies, tout le monde a compris qu'elles étaient trafiquées, tout le monde a compris que le gouvernement Bush n'a pas "fait une erreur" mais qu'il a menti comme un arracheur de dents et que le plus gros de la classe politique américaine a choisi de suivre. Tout le monde a compris, mais la chose n'est pas officielle. Trump pourrait ordonner de publier tout le dossier, comment les photos ont été maquillées, qui a menti et quand C'est vrai qu'à la réflexion, s'il veut conserver un rôle politique après la présidence, il a tout intérêt à brûler ses vaisseaux et "partir en beauté". En plus, ça pourrait même être drôle Davantage d'Américains noirs, et surtout d'Américains d'origine hispanique, ont voté Républicain cette fois-ci que depuis bien longtemps - voire peut-être que jamais auparavant. C'est clairement le populisme qui les attire… pas Messieurs Bush et consorts Il me semble qu'en situation d'urgence - et il suffit de déclarer qu'elle existe - une prestation de serment nécessite avant tout un juge, un futur président, une Bible et quelques témoins. Ca pourrait s'organiser au débotté. Mais si j'ai tort - rôoooh le rabat-joie ! - eh bien il faudrait que Trump s'y prenne quelques jours à l'avance voilà tout. La seule chose dont il ait besoin en fait c'est de la collaboration de Pence. Si Mike a lui même quelques raisons de craindre des casseroles - aucune idée ? - il devrait être disposé à coopérer.
  7. Le grand thaumaturge fera un miracle ! Nan, sérieux maintenant. Docteur Biden passera rapidement dans la chambre du patient, constatera que le cœur la respiration les fonctions de base continuent de fonctionner - grâce aux machines qui les stimulent - et que l'électroencéphalogramme est toujours aussi plat. Il fera "Hmmm" d'un air pénétré, dira quelques généralités, puis passera à autre chose.
  8. Si Donald Trump est véritablement inquiet des procédures judiciaires lancées ou qui pourraient être lancées contre lui, il pourrait mettre en place une manipulation assez simple - et parfaitement légale. Assez drôle, en plus En tant que président, il peut accorder son pardon - y compris un pardon préventif - au sujet de toute procédure américaine de niveau fédéral. Il n'est pas certain qu'il puisse se pardonner lui-même - le point est disputé si j'ai bien compris. Mais il pourrait simplement, le matin du 20 janvier - Signer le pardon pour Mike Pence à 9 heures, et démissionner dans la foulée - Mike Pence prêterait serment et deviendrait 46ème président des Etats-Unis à 10 heures - ne serait-ce que pour une paire d'heures - Pence signerait à 11 heures le pardon pour Donald Trump - Puis il attendrait tranquillement l'arrivée à 12 heures de Joe Biden le 47ème président, l'ancien président Trump à ses côtés, un grand sourire aux lèvres La chose serait sans précédent, il y aurait des sourcils froncés chez Fox News et une (Nième) crise d'apoplexie dans le reste des médias de masse américains, mais le tout serait parfaitement légal. Et Trump pourrait très bien se dire obligé d'organiser la protection légale de tous ceux qui ont "défendu le peuple américain" avec lui contre la chasse aux sorcières que "les démocrates et l'establishment" voudront à coup sûr organiser. Il y en aurait même beaucoup pour le croire
  9. Ne t'en fais pas C'est le covid qui a eu la peau de Trump. Avec la 2ème vague sur nous, difficile d'imaginer que Macron parvienne au second tour en 2022 - si encore il se présente plutôt que de faire un Hollande. Quant à MLP, elle restera sans doute inéligible, comme avant. C'est donc quelqu'un d'autre qui sera élu… Peu avant l'élection, Trump disait à son équipe de campagne "Il est facile de gagner. Perdre n'est jamais facile. Pour moi, ça ne l'est pas." Trump finira par se rendre à l'évidence, au moins à part lui, et à assimiler l'idée qu'il quittera la Maison Blanche le 20 janvier prochain. Ce ne sera pas facile pour lui "Not for me it’s not" Durant sa période de président "canard boiteux", après avoir été défait par Bill Clinton, George Bush père alla jusqu'à… lancer une intervention militaire, en l'occurrence en Somalie. Pas exactement une petite décision sans conséquence, me direz-vous ? Je vous répondrai So weak! - Peut-être est-ce que Trump ne fera pas grand-chose, s'il se trouve un autre projet politique pour l'avenir - une chaîne de télévision par exemple ? Alors, il ne manquera certes pas d'accorder le pardon présidentiel à tous ses proches et ses soutiens - et à lui-même bien sûr, si la chose est possible, sachant que ce serait sans précédent, sachant aussi que l'absence de précédent n'a jamais arrêté Trump - mais ça pourrait ne pas aller plus loin. Mais s'il ne voyait pas de véritable avenir politique pour lui après le 20 janvier ? Un baiser d'adieu en forme de bras d'honneur à l'Establishment pourrait le tenter. Ni Xi, ni Poutine, ni Erdogan n'ont encore félicité Biden. Peut-être est-ce en partie parce que chacun comprend que la situation reste volatile, et aucun n'a envie de prendre le risque d'énerver le président actuel … - Sans aller jusqu'à un geste véritablement fou, on pourrait imaginer par exemple que Trump révèle des secrets d'Etat. Après tout, si un simple analyste de la CIA Edward Snowden a pu révéler l'étendue du programme d'espionnage universel de la NSA, peut-être un président des Etats-Unis pourrait-il aller encore plus loin et informer le monde de tel secret "fortement embarrassant" dont il aurait connaissance ? Par exemple… tousse, tousse… Jeffrey Epstein… tousse, tousse ? Ou encore… quelque chose que personne ne soupçonne, contrairement à Epstein ? - Autre possibilité, une intervention militaire à la George Bush ? Vu la méfiance de Trump contre les interventions lointaines au sol, je verrai tout au plus un raid aérien. Mais d'un autre côté, ça pourrait être massif pourquoi pas ? Evidemment, il faudrait qu'il n'y ait guère de risque que ça déborde vraiment, et idéalement que beaucoup d'Américains puissent se dire "Pas une mauvaise idée, en fait !" Tiens, si j'étais un dictateur azéri en train de mener une guerre d'épuration ethnique contre une région peuplée d'Arméniens… je me ferais un peu de souci. Bon il y a aussi la possibilité que Trump ne fasse rien, tout simplement. Après tout, c'est avant tout un velléitaire et un homme de spectacle. Tirer la flèche du Parthe, ça ne lui ressemble pas nécessairement en fait.
  10. Ce qui ressemble assez à la répétition de la même erreur 1. "La furtivité est LA voie de la supériorité aérienne, quelles que soient ses conséquences en matière de performances de vol, de capacité d'emport, de disponibilité, de soutien logistique etc." ===> Oups ça marche pas ! 2. "Le jumeau numérique est LA solution de tous les problèmes précédents, quels que soient les doutes émis par certains" Or, tout le monde n'est pas convaincu, pour dire le moins SCAF : Le Délégué général pour l’armement n’est pas convaincu par le concept de jumeau numérique (…) « Je ne suis pas convaincu par les théories affirmant que les jumeaux numériques remplaceront les démonstrateurs. Les jumeaux numériques sont des maquettes numériques, la démonstration en vol est incomparable » Et sinon… le pragmatisme, peut-être ? Des versions "super-boostées" du F-15, voire du F-18 ? La relance de la chaîne de production du F-22, appareil qui après tout a la caractéristique de marcher lui, et à tout prendre les frais importants de relance de cette chaîne donneraient au moins l'assurance de disposer pour de bon d'un appareil "de 5ème génération" ? Ah non, le pragmatisme ce n'est pas le genre de la maison.
  11. Tout cela est logique s'agissant d'un pays qui sur le fond est en train de prendre conscience de ses limites. Les Etats-Unis resteront pendant longtemps, peut-être très longtemps, le pays militairement le plus puissant au monde, mais leur puissance n'est pas illimitée. Après les folies des années 2000, invasion de l'Irak et projets de remodeler le Moyen-Orient, après l'ivresse du moment unipolaire, est venue mezzo voce à partir d'Obama la prise de conscience, que Trump a amplifiée et étendue au parti républicain en tonnant lors de la campagne de 2016 contre les gaspillages en hommes et en argent dans des guerres inutiles et futiles. L'hyperpuissance, ou du moins la classe politique dirigeante d'un pays qui se considérait tel, pouvait se permettre de négliger presque entièrement les capacités réelles d'alliés dont on attendait au fond avant tout une approbation et une "couverture" politique. La très grande puissance d'aujourd'hui a bien intérêt à tenir compte de ce qu'un allié peut lui apporter en termes de capacités réelles. La France de ce point de vue n'est pas idéale - parfois, elle est réticente à suivre le panache blanc du locataire de la Maison blanche - et elle est en fait assez petite, peut-être 10% des forces terrestres américaines (US Army + US Marines + US National Guard), un seul porte-avions comparé à 11, etc. Mais elle a quelque chose de concret à contribuer. C'est pas si mal d'être "plan B" - surtout quand on l'est du point de vue de plusieurs puissances différentes Bon cela dit, si nous sommes le "plan B" des Américains en Europe pour ce qui est du militaire - et aussi le "plan B" pour l'économie, sachant que le plan "A" c'est l'Allemagne - je ne pense pas que nous soyons le "plan B" des Allemands pour ce qui est de la défense. Nous serions plutôt le "plan Z" - "A" c'est on se repose sur les Etats-Unis, gut gut alles gut alles super gut - "B" c'est on supplie les Etats-Unis nous laissez pas seuls ! - "C" on se met à genoux - "D" je n'en parle pas parce qu'y a des enfants qui peuvent lire (...) - "Z" Scheisse ça marche pas ! Bon, on va s'organiser avec Français, Britanniques et les autres pour être stratégiquement autonomes ? Profitons-en pour demander le contrôle joint sur leurs armes nucléaires, plus mise en commun de leur siège au conseil de sécurité, plus... tiens, c'est quoi cette fumée qui sort des oreilles du président français ? Je pense personnellement que si c'est le peuple allemand qui en décidait directement nous serions bien le "plan B", et des arrangements mutuellement convenables pourraient être trouvés. Mais bon les élites politiques allemandes c'est autre chose, je dirais même c'est quelque chose !
  12. Un article intéressant de la revue technologique du MIT, d'autant plus actuel compte tenu de l'élection de Joe Biden, qui entend rejoindre les accords de Paris et agir davantage pour la stabilité climatique Fondons le New Deal vert sur la science Les partisans de la proposition espèrent qu'elle inspirera les électeurs, mais ce n'est pas une raison pour ignorer les dernières recherches. La promesse d'un Green New Deal est devenue une force galvanisante dans la politique américaine, inspirant les militants du climat et créant une pression bien nécessaire en faveur d'un plan climatique fédéral de grande envergure. Mais le paquet de mesures environnementales et économiques proposé contient depuis le début une faille technique qui se fait de plus en plus sentir alors que les groupes d'intérêt cherchent à traduire ses idéaux ambitieux en politiques concrètes. Plus précisément, le libellé initial fixe l'objectif de satisfaire "100 % de la demande nationale d'énergie par des sources renouvelables", ce qui exclut généralement les sources sans carbone comme l'énergie nucléaire et les centrales à combustibles fossiles équipées de systèmes de captage des émissions ayant une incidence sur le climat. Dans une lettre adressée au Congrès la semaine dernière, plus de 600 groupes environnementaux ont cherché à définir les énergies renouvelables de manière encore plus étroite, arguant que la proposition finale devrait également interdire la biomasse et l'énergie hydroélectrique à grande échelle. Elle ajoute que ces groupes, dont des sections de 350.org, le Centre pour la diversité biologique, les Amis de la Terre et Greenpeace USA, s'opposeront à toute législation climatique qui encourage les mécanismes de marché comme les taxes sur le carbone ou les programmes de plafonnement et d'échange. Cela suggère que la nation entière devrait fonctionner avec de l'électricité éolienne, solaire et peut-être même géothermique. C'est une stratégie absurde pour atteindre rapidement et à moindre coût le système d'énergie à faible teneur en carbone nécessaire pour limiter la menace du changement climatique. Tout ce que nous savons des recherches récentes indique que l'énergie nucléaire, le captage du carbone et l'hydroélectricité sont essentiels et que la tarification du carbone pourrait être l'un des outils les plus puissants pour conduire la transformation. La lettre du groupe cite le dernier rapport du groupe d'experts des Nations unies sur le climat, qui appelle à une action rapide et énergique pour empêcher 1,5 ˚C de se réchauffer, mais elle ignore ensuite les conclusions de cet organisme sur la manière d'y parvenir. Le rapport, publié en octobre, indique que la plupart des modèles qui maintiennent le monde en dessous de ce seuil dépendent d'une augmentation significative des centrales nucléaires, hydroélectriques et à combustibles fossiles qui captent les émissions. Et toutes les analyses nécessitent maintenant d'éliminer de grandes quantités de dioxyde de carbone de l'atmosphère au cours de ce siècle, en utilisant la biomasse et les technologies de capture du carbone. Le problème fondamental du secteur de l'électricité est que si nous excluons les sources d'électricité sans carbone, comme le nucléaire, nous devrons construire des quantités massives de production renouvelable variable et de stockage d'énergie supplémentaires pour accumuler suffisamment d'électricité pour maintenir les lumières allumées pendant les périodes prolongées où les vents sont faibles et le soleil faible. Cela augmente considérablement les coûts et la complexité de toute révision énergétique. "On n'affronte pas une crise avec un ensemble d'outils limité", explique Jesse Jenkins, chercheur postdoctoral en environnement à Harvard, qui a étudié de près les coûts et la faisabilité de différentes approches de la décarbonisation. "On y jette tout ce qu'on a." Une telle prise de position extrémiste confond les conclusions fermes de la science avec des rejets idéologiques plus flous des choses non naturelles, et risque de diviser les loyautés de la gauche. Surtout, elle perd de vue l'objectif déclaré : réduire le dioxyde de carbone autant et aussi vite que possible. Certains ont remarqué que plusieurs des plus grands groupes environnementaux n'ont pas signé la lettre, notamment le Fonds de défense de l'environnement, le Conseil de défense des ressources naturelles et le Sierra Club. La Nouvelle République a rapporté qu'au moins quelques-uns étaient spécifiquement préoccupés par le langage restrictif. "Tant que les organisations s'accrocheront à un ensemble rigide d'idées sur la solution, il sera difficile de progresser", déclare David Hart, directeur du Centre pour la science, la technologie et la politique d'innovation de l'Université George Mason. "Et c'est ce qui m'inquiète". Bien sûr, il est également possible qu'un paquet aussi large que le Green New Deal, qui comprend également une garantie fédérale pour les emplois, soit désespérément condamné dans n'importe quel scénario. Certains affirment que l'élimination des émissions de carbone sera suffisamment difficile sans l'embrouiller dans un enchevêtrement d'autres griefs économiques et environnementaux. Une approche aussi radicale pourrait réduire la coalition qui la soutient en fin de compte, tout en "faisant le jeu des plus vives critiques de l'environnementalisme : qu'il est en fait un véhicule pour d'autres objectifs sociaux et économiques", déclare Jesse Reynolds, chercheur en droit et politique de l'environnement à l'université de Californie, Los Angeles. Mais d'autres pensent que cette vision audacieuse, large et ambitieuse est précisément la force du Green New Deal, ce qui explique pourquoi il est si rapidement devenu un point de ralliement après que la représentante américaine Alexandria Ocasio-Cortez l'a repris comme membre du Congrès à la fin de l'année dernière. "Les systèmes de plafonnement et d'échange de quotas et de dividendes ne semblent pas vraiment inspirer l'activisme ou l'enthousiasme", déclare Leah Stokes, professeur adjoint de sciences politiques à l'université de Californie à Santa Barbara. "Le Green New Deal redéfinit le problème de manière à le rendre plus accessible au public et à l'aider à le soutenir et à l'appuyer". Il n'y a exactement aucune chance que le Sénat actuel ou la personne qui occupe la Maison Blanche approuve un ensemble de mesures aussi ambitieuses. Mais ses partisans espèrent qu'il pourra encadrer le débat sur le climat jusqu'aux élections de 2020 et inciter les citoyens à faire pression en faveur des changements politiques plus larges qui pourraient être nécessaires pour réaliser de réels progrès sur les questions énergétiques et climatiques. Certains avaient espéré que nous pourrions reporter le débat sur les détails techniques et économiques controversés qui risquent de dégonfler ces passions. Mais la lettre de la semaine dernière montre que cela ne va pas marcher.
  13. C'est l'arme de prédilection d'Erdogan. L'usine qui les fabrique se trouve en banlieue d'Istanbul. En prévision du scénario où Erdogan, suite au succès de l'épuration ethnique au Haut-Karabagh, deviendrait encore plus agressif sur d'autres terrains, j'ose espérer que l'AdAE s'est fait à tout hasard un plan pour SCALPer cette usine… Il ne s'agit pas de plus ou moins de retenue. Il s'agit simplement de décrire l'objectif de cette guerre, assez transparent il me semble. Je renvoie à ce qui s'est passé au Nakhitchevan lors de la guerre entre Azerbaïdjan et Arménie au début des années 1990. Les habitants d'origine arménienne ont été ethniquement épurés. La volonté de faire disparaître toute trace de l'histoire arménienne de cette terre a conduit l'armée azerbaïdjanaise à raser complètement le cimetière de Djoulfa, monument historique arménien. Selon Hasan Zeynalov, alors représentant permanent du Nakhitchevan à Bakou, « les Arméniens n'ont jamais vécu au Nakhitchevan, une terre azerbaïdjanaise depuis les temps immémoriaux, et c'est pourquoi il n'y a ni cimetières ni monuments arméniens, et il n'y en a jamais eu » Crois-tu que les Azéris aient changé d'inclination depuis 2005 ? Si Bakou parvient à ses fins, on entendra peut-être bientôt que le Haut-Karabagh est une terre azerbaïdjanaise depuis les temps immémoriaux, et que jamais les Arméniens n'y ont vécu.
  14. Logique. Il s'agit d'une guerre d'épuration ethnique. Quand l'ennemi veut littéralement égorger vos fils et vos compagnes, de deux choses l'une : soit votre armée est victorieuse, soit il est temps de devenir réfugié et de sauver au moins votre peau. Pour les habitants du Haut-Karabagh, la deuxième hypothèse semble se dessiner. Pour Aliev et au-delà pour Erdogan, c'est un triomphe qui se profile. Après 1915, c'est un nouveau morceau de terre arménienne qui va être vidé de sa population, afin de faire face à des peuples turcophones, Turcs ou Azéris. Fort de ce succès, il faut prévoir que Erdogan devienne plus actif et plus audacieux encore sur d'autres terrains.
  15. L'un se réjouit Joe Biden devient le 46e Grand Satan de l’Occident « C’est avec honneur que je prends cette charge de Grand Satan de l’Occident » a expliqué le président élu avec émotion. « Depuis tout petit je voulais devenir le nouveau Grand Satan de l’Occident, j’ai été Vice-Grand Satan de l’Occident mais être « Grand Satan » est la plus belle chose de ma vie » a-t-il déclaré au micro de CNN. Joe Biden sera investi Grand Satan en janvier prochain, Si bien sûr le Grand Satan actuel accepte sa défaite et ne tente pas une procédure judiciaire pour retrouver son poste de Grand Satan de l’Occident. L'autre fourbit ses armes Déclaration complète de Donald Trump après que Joe Biden ait été déclaré vainqueur "Nous savons tous pourquoi Joe Biden se précipite pour se faire passer à tort pour le vainqueur et pourquoi ses alliés médiatiques font tant d'efforts pour l'aider : ils ne veulent pas que la vérité soit dévoilée. Le simple fait est que cette élection est loin d'être terminée. Joe Biden n'a été certifié vainqueur d'aucun État, et encore moins d'un des États très contestés qui se dirigent vers un recomptage obligatoire, ou d'États où notre campagne fait l'objet de contestations judiciaires valables et légitimes qui pourraient déterminer le vainqueur final. En Pennsylvanie, par exemple, nos observateurs juridiques n'ont pas été autorisés à avoir un accès significatif pour observer le processus de comptage. Ce sont les votes légaux qui décident qui est président, et non les médias d'information. "À partir de lundi, notre campagne va commencer à poursuivre notre affaire devant les tribunaux pour s'assurer que les lois électorales sont pleinement respectées et que le vainqueur légitime est assis. Le peuple américain a droit à une élection honnête : cela signifie qu'il faut compter tous les bulletins de vote légaux et ne pas compter les bulletins illégaux. C'est la seule façon de garantir que le public ait pleinement confiance en notre élection. Il reste choquant que la campagne Biden refuse d'accepter ce principe de base et souhaite que les bulletins de vote soient comptés même s'ils sont frauduleux, fabriqués ou déposés par des électeurs inéligibles ou décédés. Seul un parti ayant commis des actes répréhensibles empêcherait illégalement les observateurs d'entrer dans la salle de dépouillement - et se battrait ensuite devant les tribunaux pour leur en interdire l'accès. "Alors, que cache Biden ? Je n'aurai de cesse que le peuple américain ait le décompte honnête des votes qu'il mérite et que la démocratie exige". Trump ira jusqu'au bout. Mais il n'a à mon avis que peu de chance de faire changer les totaux de votes annoncés - sauf à pouvoir produire des preuves de magouilles, ce qui ne peut certes être exclu d'emblée. La probabilité que Biden prête serment comme président doit être supérieure à 99%.
  16. Qui le leur rendent bien, reconnaissons le. MLP au 2ème tour en 2017 : 34% en France, seulement 10% à Paris. (La question n'est évidemment pas qui avait raison... le point est la différence assez abyssale entre les proportions 1 sur 3 et 1 sur 10) Oui, et cette émoticône convient d'ailleurs encore plus à Facebook qu'à ce groupe de partisans. Censurer dans cette circonstance là, c'est renforcer encore le sentiment de persécution, d'aliénation et la tendance au complotisme. Il faudrait ouvrir en grand au contraire. Disons le : le président Trump nous manquera Mais il manquera encore plus à tous les commentateurs... de quoi vont ils bien pouvoir causer ?
  17. Attends, Tancrède vient de dire que Sigourney Weaver ne ressemble pas à Donald Trump, et tu réagis comme s'il l'avait insultée ?
  18. Voici une image de Trump : Resurrection, dont la sortie est prévue en 2024 Il s'agit du débat électoral entre la 47ème présidente des États-Unis Kamala Harris - au pouvoir depuis 2021 -et le 45ème président Tu veux dire : l'âge de Joe Biden aujourd'hui #VGE2022
  19. Il faut s'attendre au... Et non, c'est pas forcément une blague.
  20. Mais c'est précisément parce que l'Allemagne applique l'alignement sur les États-Unis qu'elle peut réclamer le leadership européen. Elle devient alors le point de rassemblement de tous les pays plus petits qui veulent cette politique, augmentant son poids vis à vis du Grand Frère, et faisant concurrence à la France plus isolée dans ses propositions de stratégie plus indépendante. Je pense que si. Elle est tenable par une politique du symbole. Comme envoyer une frégate faire des ronds dans l'eau dans l'Océan Indien, « contre » la Chine - mais pas trop près hein on est réaliste quand même. Ce qui est cohérent avec les moyens d'une Marine dont le tonnage ne représente pas le tiers de celui de la Marine italienne. Soutien politique indéfectible, gesticulation militaire prudentissime, focalisation des contributions des plus petits. Ça peut tenir. Bien sûr, tout ceci aura une fin. Mais c'est l'Amérique qui s'éloignera, non l'Allemagne. S'il s'agit de la capacité non pas à dire Nein, mais à vivre Nein en ignorant tout simplement les propositions, alors l'Allemagne dirigée par Merkel est la grande championne.
  21. Oui… mais. Mais où est l'affaire Dreyfus des Américains ? Pourquoi au juste y a t il tant d'énervement et de tension voire d'hystérie dans les échanges politiques aux Etats-Unis ? Je veux dire, si on regarde les choses en face, les partisans de l'aile gauche du parti Démocrate sont des marxistes-sociétaux-éveillés à ambition totalitaire, tendance révolution culturelle, bref de vrais Commies. Les partisans de Trump quant à eux sont tout bonnement des Nazis. Oui, mais ces gens-là devraient s'entendre très bien !
  22. Qu'est-ce qu'on fait de concret, de mon point de vue deux choses : - On attend les élections allemandes de 2021, et on voit ce qui en sort - On coopère, éventuellement profondément, mais en conservant toujours une voie de sortie nationale pour la France, pour le cas où ça partirait en capilotade En pratique, il faut notamment un "Plan B" pour le SCAF, et un "Plan B" pour le char d'assaut. La nostalgie ne serait pas un programme ? Le retour au "temps béni" ne serait pas à l'ordre du jour ? Moi je suggère qu'on fasse une version de cette chanson en allemand, pour le bénéfice de AKK Bon, et puis il faut laisser nos options ouvertes, hein. Parce que l'obstination ça existe, dans les relations humaines comme dans les relations internationales. Et ce qui existe encore, ce sont les velléités. Mme AKK se veut plus atlantiste que le roi, elle ne représente pas tous les Allemands c'est entendu… oui, mais ça ne garantit pas nécessairement que les autres auront la cohérence et le courage de leurs aspirations. Je ne dis pas que c'est ce qui arrivera, attention. Je dis que ça peut, et qu'il ne faut pas que la France risque de se retrouver un jour Gros-Jean comme devant...
  23. Oui c'est clair ! A l'échelle qui serait nécessaire - quelques dizaines de milliers de personnes à la fois je dirais avec un roulement de quelques milliers de personnes chaque jour - ça ne coûterait pas bien cher à l'Etat. En tout cas incomparablement moins que le prix d'une "vague" avec centaines de milliers d'hospitalisations, dizaines de milliers de morts, nombre inconnu de séquelles de long terme, plus plusieurs points de PIB perdus. Ouep ! Les joies de la fonction exponentielle … « La plus grande faiblesse de l'espèce humaine vient de son incapacité à comprendre la fonction exponentielle » selon Albert Allen Bartlett.
  24. Absolument. A partir du moment bien sûr où on lui a demandé de suivre ces recommandations. Voire où on en a fait non des recommandations mais des obligations : - Télécharger et activer une application de suivi - Répondre aux enquêteurs qui vous demandent vos contacts des derniers jours - ce qui suppose qu'il y en ait qui appellent - Partir s'isoler 8 ou 10 jours dans une chambre d'hôtel avec les repas livrés - ce qui suppose que tout cela ait été organisé En l'absence de tout cela, le citoyen moyen ne peut guère qu'appliquer les gestes barrière et mettre un masque. Ce qui n'est pas inutile, ça fait passer le facteur R de 3+ à 1,4 environ. Mais même une exponentielle plus douce reste une exponentielle. Et le Conseil scientifique avait prévenu dès juillet-août qu'il y aurait une deuxième vague à l'automne. Parce qu'ils savent ce que c'est, une exponentielle.
  25. Intéressantes tes méthodes éducatives …
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