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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Alexis

    Le successeur du CdG

    Ca a du sens en effet, ainsi que l'argument de @Salverius On pourrait alors imaginer aux alentours de 2040 un GAN à deux porte-avions, puisque à la fois PANG et Charles de Gaulle seraient dans une longue période sans IPER (la dernière pour le De Gaulle), avec un groupe aérien constitué pour le PANG des premiers Thalwind (nom de l'avion du SCAF que j'avais proposé en 2019 et dont je me rends compte maintenant que Salverius m'avait devancé en 2018... faut arrêter avec "NGF" et autres anglomanies), de quelques porte-drones ("remote carriers") et d'une vingtaine de Rafale, et pour le CdG d'une vingtaine de Rafale. A partir du moment où le GAN est unique, pas besoin de navires d'escorte supplémentaires, et on parlerait vraiment de quelque chose de puissant. A peu près au même degré qu'un GAN américain autour d'un Gerald Ford, ce qui n'est pas peu dire. Ceci à condition d'une part de pouvoir confirmer une durabilité de 9 000 heures pour la cellule d'un Rafale M, d'autre part de commander encore une vingtaine de Rafale M standard F5 pour la décennie 2030. Et... de résoudre le problème du personnel, pour armer à la fois deux PAs ! Ce qui pourrait bien être le vrai facteur bloquant, comme rappelé par @pascal Je ne crois pas non plus au risque que la Chine veuille se la jouer "Empire mondial" au sens où les Etats-Unis le sont depuis 1945. D'ailleurs, les Etats-Unis eux-mêmes n'y sont véritablement venus que poussés par la guerre mondiale que leur ont déclarée Japon un certain 7 décembre et Allemagne le 11 décembre suivant. Quelle crise mondiale gigantesque pourrait donner aux dirigeants chinois la motivation (ou le prétexte) pour une telle entreprise ? En revanche, l'émergence de la Chine - et à un moindre degré la confirmation de la Russie - comme potentiel exportateur d'armes avancées susceptible de soutenir des puissances tierces frontalement opposées aux intérêts occidentaux, jointe au tarissement des énergies fossiles et aux déséquilibres prévisibles du fait du réchauffement climatique, peut fort bien mener à des guerres par procuration, par exemple pour les matières premières mais pas seulement, entre Chine (et peut-être Russie) d'une part, Etats-Unis et peut-être Européens (voire Russes) de l'autre. Pour cela : - Les prétextes sont déjà tout trouvés de part et d'autre, "lutte anti-impérialiste" et pour la "multipolarité" d'un côté, "défense de la démocratie" et protection contre l' "autoritarisme" de l'autre - Et les intérêts sont et seront massifs, car les économies industrielles ça carbure essentiellement aux fossiles La sécurité de la France, ou celle de l'Europe si vraiment nous décidons de l'assurer ensemble (ce qui reste politiquement peu probable), pourrait alors dépendre en bonne partie d'une capacité de projection de type "entrée en premier" telle que la France veut continuer de l'assurer, mais en nettement plus velu que jusqu'ici. [HS ON] Cela dit, dans ce scénario, la sécurité dépendrait encore davantage... de programmes de R&D massifs destinés à se défaire autant que possible et aussi vite que possible de notre dépendance aux fossiles. Les mots clé étant : nucléaire de 4ème génération à carburant fertile, centrales solaires spatiales, fusion nucléaire contrôlée, super-batteries (graphène ? borophène ? autre ?) ... Tant il est vrai que même pour les pays qui sauront le mieux jouer des coudes pour accaparer les derniers barils de pétrole à extraire... la ressource finira par se tarir de toutes façons ! [HS OFF]
  2. Alexis

    Le successeur du CdG

    Moi si j'étais à la tête de la Marine et que le président de la République mette une belle barbe blanche pour se déguiser en Père Noël, c'est plutôt un 7ème SNA que je demanderais en bas du sapin. Avec 1 IPER - probablement de 15 ou 16 mois ? - tous les dix ans, 7 SNA permettraient d'avoir 6 navires opérationnels hors IPER. Et avec des indisponibilités pour entretien limitées à 10 semaines par an, ces 6 navires opérationnels avec 12 équipages permettraient de maintenir 4 SNA en mission en permanence. Vu les rôles très diversifiés de ces bateaux, entre : - Sécurisation de la FOSt - Escorte du GAN - Escorte d'autres forces navales, par exemple autour d'un PHA - Renseignement - Opérations de forces spéciales - Frappes discrètes au MdCN ... Pouvoir en utiliser 4 à la fois, plutôt que seulement 3 si la série reste limitée à 6 comme actuellement prévu, ça ferait une vraie différence ! Et même si un SNA vaut son prix, 1,5 milliard à l'achat plus le coût des opérations, réparti sur une décennie et plus ça n'aurait rien d'écrasant. Le Foch a été en service 38 ans dans la Marine nationale jusqu'en 2001, mais un total de 55 ans si on inclut son service jusqu'en 2018 dans la Marine brésilienne. Quant au Nimitz américain à propulsion nucléaire, entré en service en 1975 il devrait être remplacé en 2022, une carrière opérationnelle de 47 ans. ===> Donc le navire lui-même, il pourrait être tout à fait envisageable de le prolonger jusqu'en 2045 oui Le problème, c'est le groupe aérien. Ce n'est pas qu'il n'y en aurait pas ! Il suffirait en effet de conserver au moins une grosse vingtaine de Rafale M opérationnels jusque là. Or les plus vieux parmi les 25 derniers Rafale M livrés ont du être mis en service vers 2007. Il faudrait donc que ces avions restent en service un total de 38 ans. Pour un avion au potentiel de 9 000 heures de vol, ça n'a rien d'inenvisageable, à raison d'un volume attendu de 250 heures par an on arrive à 36 ans donc en "économisant" un peu le potentiel des Rafale M livrés entre 2007 et 2010 ce devrait être faisable - en utilisant donc un peu plus ceux qui ont été livrés entre 2010 et 2015. Donc un groupe aérien prolongé jusqu'en 2045 serait possible aussi, constitué de 25 Rafale M et permettant sans doute d'en embarquer 20 compte tenu d'un volant pour maintenance et de peut-être une ou deux pertes accidentelles d'ici là ===> Non, le problème... c'est qu'il est prévu d'embarquer tout ça sur le PANG ! Ben oui, le chasseur du SCAF ne doit entrer en service qu'en 2040... Alors le temps que suffisamment soient disponibles, on ne pourra embarquer sur PANG qu'un groupe mixte Rafale M / SCAF. Et même, pendant les deux premières années du PANG, il ne verra que des Rafale M ! Alors, construire de nouveaux Rafale M ? Mais on n'en a guère besoin d'ici l'entrée en service du PANG. Et quant à en produire dans les années 2030, ce serait un peu dommage étant donné que bien mieux arriverait quelques années plus tard. A moins de prévoir revendre les Rafale M "semi-neufs" en 2045 à quelque pays désargenté et pas trop exigeant sur les performances ? ===> Pas impossible En échange, sept ans de disponibilité de 2 PA, entre 2038 et 2045. Qui pourraient ensuite être prolongés si un deuxième PANG était construit sur cette période, remplaçant le Charles de Gaulle en 2045. Dans ce cas, la France disposerait à partir de 2038 de 2 PA. Bon, cela dit, je ne suis pas sûr que la volonté politique soit là.
  3. Les ETs auraient donc fait confiance à Trump pour garder un secret. Ce qui clarifie une chose : la naïveté n'est pas seulement humaine Moi je note les commentaires de Nick Pope, ancien chargé de recherche sur les OVNIs pour le Ministère de la défense britannique Soit il s'agit d'une sorte de plaisanterie ou d'un coup de publicité pour aider à vendre son livre, peut-être avec quelque chose qui a été perdu dans la traduction, soit l'un des initiés brise son vœu de silence En d'autres termes : soit c'est vrai, soit c'est pas vrai. Je suis d'accord avec lui. Oui, enfin cette hypothèse dépend tout de même de la supposition que le progrès technologique non seulement serait sans fin, mais ne parviendrait jamais à quelque sorte comme une asymptote. L'hypothèse qu'il mènerait au final à quelque chose comme des pouvoirs divins. Ce qui s'analyse en définitive comme la supposition que la science physique non seulement ne sera jamais totalement terminée, mais qu'elle ne cessera pas de produire de nouvelles révélations sur la réalité donnant accès à de nouvelles sources de puissance, que la technologie pourra alors transformer en nouveaux instruments révolutionnaires. Ce qui est une hypothèse. Mais pas la seule.
  4. Alexis

    Le successeur du CdG

    C'est juste, l'article n'est pas parfait. Il a attiré mon attention surtout comme synthèse que je trouve efficace - pas mal de gens dans le débat public sont assez loin du niveau de compréhension que nous arrivons à collectivement atteindre sur AD - pas nécessairement pour la nouveauté des arguments. Et tu as raison concernant l'Aster 30 Block 1 NT. Ce rapport du Sénat en 2017 annonçait les premières livraisons en 2024, et je ne sais pas si ce délai est toujours tenable.
  5. Alexis

    Le successeur du CdG

    Dans le chapitre des "informations générales" sur les porte-avions, je me suis amusé à calculer le taux de disponibilité du Charles de Gaulle depuis sa mise en service en mai 2001. Le temps écoulé depuis la mise en service jusqu'à décembre 2020 est de 19 ans et 7 mois soit 235 mois, pendant lesquels le PAN a été indisponible : - 18 mois pour le premier arrêt technique majeur de juillet 2007 à décembre 2008 - 12 mois environ suite à un problème d'usure prématurée sur ligne d'arbre entre mars 2009 et début 2010 - 7 mois pour entretien intermédiaire de janvier à juillet 2013 - 19 mois pour le deuxième arrêt technique majeur de février 2017 à septembre 2018 - 3 mois environ pour cause de covid entre avril et juin (?) 2020 ===> Soit une indisponibilité totale de 59 mois parmi 235, donc une disponibilité de 75% pour départ en mission sur urgence On pourra bien sûr critiquer ce calcul comme trop pessimiste puisqu'il prend en compte des événements a priori fortuits comme le problème de ligne d'arbre ou l'infection au covid. Mais il faut se souvenir que l'imprévu, ça existe ! Un navire peut d'ailleurs avoir davantage de "chance" que le Charles de Gaulle, il peut aussi en avoir moins (tousse tousse Admiral Kouznetsov tousse tousse) On pourrait d'ailleurs aussi critiquer le calcul dans l'autre sens, puisqu'il ne prend pas en compte les phases d'entraînement et de remontée en puissance du groupe aéronaval après les arrêts longs, avec la supposition sous-jacente qu'en cas de vraie urgence et nécessité d'intervenir, il serait possible d'accélérer les choses pour envoyer le PAN en mission rapidement - en le payant peut-être par exemple de la perte d'un avion et de son pilote trop peu ré-entraîné, je rappelle que l'hypothèse est une vraie urgence. Cette supposition est peut-être trop optimiste. Le chiffre de 75% est sans doute le plus optimiste possible. La question est de savoir s'il serait prudent de s'en satisfaire en ne construisant qu'un seul PANG... Question qui devra être décidée sans doute vers le début de la décennie 2030 - le moment pour commander les pièces de long terme pour un éventuel PANG 2 dont la construction commencerait une fois le N°1 sorti de la rade, supposément vers 2036. Je note en tout cas cet article qui soutient que la France a fait "le bon choix" en se dirigeant vers un PA "puissant", même s'il devait être unique, de préférence à une paire de PA avec plus de "compromis" sur les capacités comme l'a fait la Grande-Bretagne Plus grand, c'est mieux - La marine française prévoit un énorme nouveau porte-avions La marine française a officiellement entamé le lent et coûteux processus de construction d'un nouveau porte-avions. Et en choisissant la taille plutôt que la disponibilité, les dirigeants de la flotte font le bon choix, selon un expert. Depuis le début des années 2000, la Marine nationale n'a exploité qu'un seul porte-avions. Cela signifie qu'il y a de grandes lacunes dans la disponibilité de la couverture aérienne en mer lorsque le porte-avions est en maintenance ou en réaménagement. Mais les décisions clés en matière de conception signifient que, lorsque le navire sera disponible, il possédera une réelle puissance de combat. Le Charles de Gaulle de 42 500 tonnes, qui est actuellement le plus gros navire de la flotte, est doté d'une propulsion nucléaire et de catapultes à vapeur. Le nouveau porte-avions, annoncé mardi par le président français Emmanuel Macron, sera également doté d'une puissance nucléaire et de catapultes électromagnétiques développées par les Américains, pour un coût estimé à 8 milliards de dollars. Déplaçant jusqu'à 75 000 tonnes d'eau, il sera beaucoup plus grand que le Charles de Gaulle. Cette taille supplémentaire se traduit par un plus grand groupe aérien avec une plus grande puissance de feu. Alors que Charles de Gaulle accueille normalement 24 chasseurs Rafale, une paire d'avions radar E-2 et quatre hélicoptères, le nouveau porte-avions pourrait accueillir 32 Rafale et trois E-2, plus des hélicoptères et des drones. Les avions du Charles de Gaulle et du nouveau porte-avions peuvent décoller avec des charges complètes de carburant et d'armes, grâce aux catapultes des porte-avions. Les Français "comprennent qu'ils ont besoin de CATOBAR pour être efficaces", a déclaré Jerry Hendrix, un aviateur retraité de la marine américaine qui est maintenant analyste pour le groupe Telemus en Virginie. "CATOBAR" est le jargon naval pour "décollage assisté par catapulte mais récupération arrêtée". Le manque de catapultes limite sérieusement l'efficacité des porte-avions de la Russie et de la Chine. En raison des réductions budgétaires, les deux nouveaux porte-avions de la Royal Navy manquent également de catapultes. Les Russes, les Chinois et les Britanniques ont partiellement compensé le manque de catapultes sur leurs porte-avions en installant des rampes sur les étraves des navires. De plus, les Britanniques embarquent des avions à décollage court et à atterrissage vertical F-35B sur leurs porte-avions plutôt que de compter sur les avions conventionnels pour travailler sur la rampe d'étrave avec une portance suffisante. Le STOVL F-35B, tout comme l'emblématique Harrier, est équipé d'un moteur à expulsion vers le bas qui contribue à réduire sa distance de décollage. Mais les jump jets manquent encore de portée et de charge utile par rapport aux chasseurs conventionnels lancés par catapulte. C'est pourquoi M. Hendrix a déclaré qu'il avait des doutes sur les porte-avions de la Royal Navy. "Les Britanniques ont fait une grosse erreur avec leurs deux STOVL", a-t-il dit. "Ils n'entreront jamais dans le combat." Il est vrai que les Britanniques ont deux porte-avions, ce qui signifie qu'au moins un sera disponible. D'un autre côté, la disponibilité n'a pas de sens si les navires manquent de capacité. La marine française a choisi une conception de flotte avec un seul porte-avions, qui ne sera pas toujours disponible. Mais lorsque ce seul porte-avions sera disponible, il pourra combattre. La flotte française pourrait prendre livraison de son nouveau porte-avions dès 2038.
  6. Alexis

    Le successeur du CdG

    Une synthèse claire sur Méta-Défense qui démonte efficacement les arguments critiquant la supposée vulnérabilité ou inutilité des porte-avions. Les porte-avions sont-ils désormais trop vulnérables pour être utiles ?
  7. Le RU est sorti de l'UE le 1er février 2020. Il se trouve actuellement dans une "période de transition", qui se terminera le 31 décembre, pendant laquelle il applique encore les règles du Marché unique et continue de bénéficier du même accès qu'auparavant. Mais ce statut temporaire - assez parallèle au statut permanent de la Suisse, de la Norvège ou de l'Islande - n'est pas l'appartenance à l'UE.
  8. Voici en pages 42-44 de ce rapport de Price Waterhouse Cooper sur la blockchain un résumé intéressant et synthétique qui tort le cou à plusieurs illusions bien trop répandues sur les cryptomonnaies. Notamment l'idée qu'il serait possible de séparer vraiment l'objet "blockchain" de l'objet "cryptomonnaie", l'auteur montrant bien qu'à partir du moment où une blockchain est publique et sans permission - condition pour qu'elle soit d'usage général - son fonctionnement nécessite obligatoirement un jeton rémunérant ceux qui la sécurisent, jeton qui inévitablement, qu'on lui donne ce nom ou pas, devient une cryptomonnaie. Comme le remarque par ailleurs Yorick de Mombynes, les conséquences politiques et sociétales du "nouveau paradigme crypto-monétaire" sont encore "largement impensées". Je note l'avertissement concernant les Etats-providence, pour lesquels le nouveau paradigme pourrait être un "défi majeur". Je ne suis pas tout à fait convaincu par les arguments avancés comme quoi le financement des systèmes sociaux "repose largement sur l’économie d’endettement permise par les monnaies fiat et le système de réserves fractionnaires des banques", parce qu'un système de santé, de retraite ou d'assurance-chômage est tout à fait pensable sur la base de versements dans un fond de prévoyance, et parce qu'une éventuelle refonte du système monétaire à base de cryptomonnaie ne me semble d'ailleurs pas devoir empêcher toute économie de l'endettement - seulement la limiter, de même que le lien autrefois maintenu entre la monnaie émise par une banque et l'or qu'elle maintenait en réserve était une limite à l'endettement. Reste que le financement des systèmes sociaux, de même que le fonctionnement de l'impôt notamment sur les services, et bien d'autres choses encore devront qu'on le veuille ou non être repensées de fond en comble si le nouveau paradigme cryptomonétaire finit effectivement par s'imposer.
  9. Ce qui est bien le minimum minimorum du point de vue de la protection de la possibilité pour les 27 de convenir de normes sociales, environnementales ou sanitaires plus ambitieuses à l'avenir. Si l'UE acceptait moins, alors il deviendrait pratiquement impossible de modifier à l'avenir les normes de l'UE dans un sens plus favorable aux intérêts des travailleurs, à la protection de l'environnement ou à la santé publique - ce serait alors pousser les entreprises à se déplacer vers le Royaume-Uni pour y bénéficier de la possibilité de traiter moins bien leurs employés et de polluer davantage, donc de coûts de production inférieurs. Accepter moins signifierait accepter des conséquences permanentes pour les peuples de l'UE. Il faut noter que dans cette version offerte par les négociateurs, et contrairement à ce que prétend Boris Johnson, la souveraineté du Royaume-Uni est entièrement préservée. Rien n'empêche Londres de refuser des normes ambitieuses issues de l'UE. Simplement, l'UE refuse dans ce cas de le protéger des conséquences d'utiliser sa souveraineté de cette façon là. C'est pour obtenir cette protection contre les conséquences de ses actes que le gouvernement britannique envisage de refuser de signer un accord commercial avec les 27. Il est assez clair que le sujet de la pêche, quoique important, n'est pas si grand que cela et surtout peut faire l'objet de compromis raisonnables - par exemple sur la durée après le 31 décembre pendant laquelle le RU maintiendrait le régime actuel, Bruxelles demandant dix ans et Londres offrant trois. C'est donc pour éviter de risquer d'éventuels tarifs et quotas sur une partie de ses exportations dans le seul cas où le RU déciderait d'avoir des normes plus basses que l'UE que Johnson s'apprête à accepter des tarifs et quotas sur la plupart des exportations britanniques en direction de l'UE. Il y a des gens comme ça qui se jettent dans la piscine pour éviter d'être mouillés par la pluie ...
  10. L'Américain : "Je te jure, il y a des jours, j'ai l'impression de concourir au concours du mec le plus con de la terre" Le Britannique : "Prems" Le Français : "Je vous prends tous"
  11. Moi je réagis comme Obélix En notant qu'il s'agit, là encore, d'une problématique de production
  12. He's back ! Bon @Locke, si c'est pas toi, ne t'en fais pas, c'est juste une private joke ...
  13. La question c'est de savoir si le gouvernement égyptien souhaite faire un éclat de ces différences, ou non. Parler en parallèle n'est pas forcément un problème - cela signifie après tout qu'on regarde dans la même direction - le tout est de savoir si l'un des deux estime avoir intérêt à trouver un prétexte pour quelque positionnement politique ou "coup de pression". Curieux de voir ce qu'il en est, je suis allé voir du côté de la presse officielle presse libre en Egypte (mon arabe non seulement est un peu rouillé, surtout il n'a jamais existé, mais voilà il y a la traduction automatique) Le président Abdel Fattah El-Sissi a rencontré aujourd'hui, lundi, le président français Emmanuel Macron , à l'Elysée, dans la capitale française, Paris, pour discuter des moyens de renforcer les cadres de coopération bilatérale entre les deux pays à différents niveaux, y compris les efforts visant à renforcer la coopération militaire, l'armement, la formation, l'échange d'expertise technique et la conduite de manœuvres conjointes. Ceci en plus d'attirer le tourisme français vers les destinations égyptiennes, en plus d'augmenter les échanges commerciaux entre l'Égypte et la France, ainsi que de maximiser la coopération conjointe avec la partie française dans le développement du système d'enseignement technique et professionnel en Égypte, ainsi que de transférer l'expertise française sur les technologies de l'information, l'intelligence artificielle, la transformation numérique et la cybersécurité Après la réunion, les deux présidents ont tenu une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils ont révélé ce qui avait été convenu lors de la session de pourparlers, et le président Sissi a souligné lors de la conférence de presse que l'État égyptien cherche à atteindre un équilibre entre le maintien de la sécurité et de la stabilité d'une part, et la protection des droits de l'homme d'autre part, comme il l'a souligné. Il est important que l'opinion s'exprime sans être exposée et empiéter sur les valeurs religieuses, car elles sont supérieures aux valeurs humaines, ces dernières nous les avons créées, tandis que la première est céleste et sacrée et transcende toutes les valeurs. En ce qui concerne les déclarations du président El-Sissi lors de la conférence de presse, Mohamed Kamel Amr, ancien ministre égyptien des Affaires étrangères, a confirmé que les déclarations du président Abdel Fattah El-Sissi lors de la conférence de presse sont la chose la plus importante qui les distingue parce qu'elles sont arrivées à leur moment et à leur lieu propres et spéciaux, ce qui en soi a des connotations importantes. Dans des déclarations à Al-Ahram Gate, Amr a expliqué que le président dans son discours lors de la conférence de presse sur la vision égyptienne du respect des libertés à la lumière du respect des valeurs humaines, expliquant qu'il a appelé les Français à revoir leur vision selon laquelle le respect des symboles religieux prime sur le respect des valeurs humaines. Il a ajouté: "Le président a également été très clair en ce qui concerne les valeurs religieuses qui ont été fixées et légiférées pour les valeurs humaines, et donc les valeurs religieuses doivent être respectées", notant que Sissi a appelé à un dialogue sérieux à cet égard entre les pays occidentaux, en particulier la France et les pays islamiques du monde et ses organisations et institutions. Sa tête est Al-Azhar Al-Sharif. Margaret Azar, sous-secrétaire du Comité des droits de l'homme au Parlement égyptien, a déclaré que les déclarations du président Abdel Fattah El-Sissi concernant le dossier des droits de l'homme révélaient clairement la vision stratégique égyptienne des droits de l'homme. Et il a clairement indiqué les progrès accomplis par Le Caire dans le dossier des droits de l'homme plus large et plus formel. Le sous-secrétaire du Comité des droits de l'homme a souligné que les droits de l'homme en Égypte avaient connu de grands progrès, tant en termes de droits sociaux, éducatifs, sanitaires et sociaux après la révolution du "30 juin", soulignant que le dossier des droits de l'homme ne se limitait pas aux droits politiques. Et elle a poursuivi: «Le Président a clairement indiqué qu'il n'y avait pas de détenus en Égypte parce que les détenus sont ceux qui sont détenus sans accusation claire et sans savoir où ils se trouvent», soulignant que toutes les personnes arrêtées sont conformes à la loi. Le Dr Osama al-Abd, chef de la commission des affaires religieuses à la Chambre des représentants, a décrit le discours du président Sissi avec une force et une transparence absolues, indiquant que le dialogue comprenait plusieurs axes, que ce soit dans la politique, l'économie ou Droits de l’homme . L'article parle effectivement des différences exprimées pendant l'échange, et répète ce qu'a dit le président égyptien sur le respect des symboles religieux qui primerait sur le respect des valeurs humaines, et son appel aux Français à réfléchir à nouveau à la question. Mais c'est vraiment du "fleuret moucheté"... un différend entre gens de bonne compagnie. Et le message général - à part bien sûr que le président égyptien est un dirigeant merveilleux - c'est que la coopération avec la France marche comme sur des roulettes
  14. D'où l'expression "voler comme un général" ...
  15. Et t'as pas envie de remplir en quatre ans les objectifs du plan quinquennal ? Où est ton zèle révolutionnaire, camarade ? En plus, t'aurais droit à une jolie médaille Ben en mission de pénétration radada en zone hostile il contactera peut-être le contrôle aérien local pour prévenir de son approche, mais pourquoi est-ce que ça poserait un problème ?
  16. Je crois qu'il s'agit du discours de Poutine à la conférence de sécurité de Munich en 2007 "Un pays, les Etats-Unis, sort de ses frontières nationales dans tous les domaines. C'est très dangereux : plus personne ne se sent en sécurité, parce que personne ne peut plus trouver refuge derrière le droit international", a déclaré le président russe. "Ceci alimente une course aux armements, avec le souhait de pays de se doter d'armes nucléaires", a-t-il assuré dans une allusion indirecte à l'Iran. (...) définition du "monde unipolaire" voulu, selon lui, par Washington : "Cela signifie un centre de pouvoir, un centre de décision agissant comme un maître unique, un souverain unique, qui s'effondrera de l'intérieur. Cela n'a rien à voir avec la démocratie." Si la guerre froide n'a pas dégénéré en conflit Est-Ouest, a insisté M. Poutine, c'est parce qu'il y avait un "équilibre" : "C'était une paix effrayante et fragile mais assez fiable. Aujourd'hui, la situation est moins fiable. Je pense que les Etats-Unis développent des armes offensives", a-t-il affirmé. Il en veut pour preuve le bouclier antimissile qui, estime-t-il, pourrait constituer à l'avenir une menace pour les armes stratégiques russes : "Ainsi, l'équilibre n'existera plus du tout. Ce qui veut dire que l'une des parties aura les mains libres pour des conflits locaux, et probablement globaux", a ajouté le président russe. Je ne pense pas que la Russie avait "des discours de putain" avant. Mais ce discours, en réaction évidente à l'invasion américaine de l'Irak, à l'occupation de l'Afghanistan comme aux discussions américaines sur la possibilité de rendre inopérante la dissuasion russe, a clairement marqué un tournant : - Nous savons maintenant que la Russie en 2007 travaillait déjà depuis plusieurs années à des armes nucléaires nouvelles pour s'assurer de maintenir la crédibilité de sa capacité de seconde frappe après le retrait américain en 2002 du traité de limitation des armements antimissiles stratégiques - Nous savons qu'en 2008, après la guerre déclenchée par le président géorgien Saakashvili contre l'Ossétie du Sud, la Russie a recommencé à produire des armes avancées - la production d'avions de combat redémarre à ce moment-là après quinze ans d'interruption - Nous savons que la Russie a souvent agi depuis pour bloquer ou limiter les offensives des Etats-Unis, ainsi en 2013 en Syrie en négociant en échange de l'abandon de la guerre prévue la destruction de l'arsenal chimique syrien - destruction probablement incomplète d'ailleurs. Et que l'échec du président Medvedev à empêcher la guerre de 2011 contre la Libye a pesé dans la décision de Poutine de revenir au pouvoir direct à partir de 2012 - Nous savons que suite au renversement en février 2014 du président ukrainien démocratiquement élu et à son remplacement par un pouvoir soutenu par les Etats-Unis et initiant immédiatement une guerre civile au Donbass, la Russie non seulement a forcé l'organisation d'un référendum en Crimée sur le rattachement mais a pivoté vers la Chine La France : quelles propositions ? Eh bien une "architecture de sécurité" pan-européenne, ce qui revient à dire que les Russes et les autres Européens trouvent des moyens de ne plus se menacer les uns les autres, de se donner des assurances en matière de sécurité, et à terme peut-être lointain de concevoir leur sécurité ensemble. Ceci de façon qui devra être : - Autonome - puisque ce n'est à l'évidence pas dans l'intérêt des Etats-Unis, qui mettront des bâtons dans les roues - Créative - puisque si des réconciliations se sont déjà vues en Europe même après des guerres terribles, cela ne s'est jamais fait dans un cadre autonome mais seulement avec Washington en position hégémonique - De long terme - parce que les choses vraiment importantes ont besoin de temps pour se faire Ces positions ne sont pas personnelles à Macron. Ce sont les intérêts de long terme de la France, tels que définis pour la première fois clairement par De Gaulle avec l'objectif de l'Europe "de l'Atlantique à l'Oural", défendus à des degrés divers par certains de ses successeurs, simplement c'est le président actuel qui les met en musique avec sa touche personnelle. Le futur gouvernement américain et la Russie semblent être en train de discuter le prolongement de l'accord de limitation des armements stratégiques START. C'est d'ailleurs une urgence, puisqu'il vient à expiration le 5 février 2021. C'est aussi une obligation si l'on veut que l'architecture de traités de limitation nucléaires ne s'effondre pas complètement, après le retrait américain de 2002 du traité de limitation des antimissiles stratégiques, le retrait américain du traité FNI et celui du traité Open Skies. Si on pense que la fin ignominieuse de cinquante ans d'efforts de limitation commencés sous Nixon et Brejnev n'est pas nécessairement une bonne idée ni pour Etats-Unis et Russie, ni pour l'Humanité en général, c'est aussi un sujet plutôt important. Si START tombe, vu la probable majorité républicaine au Sénat américain, il pourrait être très difficile au président Biden de refaire un traité ensuite. Bien sûr. Mais en Europe, la France est-elle subordonnée de l'Allemagne ? La Grande-Bretagne est-elle subordonnée de la France ? Ou bien Serbie et Portugal et Suisse subordonnées de la Grande-Bretagne ? Ces Etats cependant ont des relations de sécurité au minimum cordiales, bien souvent proches voire très proches. Ils ne se menacent aucunement les uns et les autres, et ils ne se considèrent pas non plus mutuellement comme des risques de sécurité. C'est ce genre de situation qui pourrait être visé, même s'il faudra à l'évidence du temps pour y parvenir. C'est ce chantier que la France propose, même s'il est vrai que l'atlantisme de nombre d'Européens est un obstacle qui n'est pas encore levé, et la position du gouvernement russe est aussi potentiellement un obstacle. Il ne s'agit pas d'imaginer la Russie se soumettre à Washington au même degré que l'Allemagne - et avoir peur quand les Etats-Unis retirent certaines troupes de son territoire ? - ni la soumission de Berlin ou Paris à Moscou, ni celle de la Russie aux Européens de l'Ouest. Alors, Russe ? Tu viens te soumettre ?
  17. Parce que la combinaison Corona + Mort Subite est moins populaire cette année. Allez savoir pourquoi ?
  18. Leur budget de défense 2021 a été augmenté à plus de 9 milliards de dollars. C'était annoncé en août chez Janes qui l'illustrait avec une image de F-16V. Faudra juste penser à changer l'illustration Plus sérieusement, le PIB indonésien c'est presque 40% de celui de l'Inde, et plus des deux tiers de celui de l'Espagne. S'ils estiment avoir besoin de 36 Rafale, ils peuvent se le permettre. Donald a joué un rôle, mais ce n'est quand même pas lui qui a fait de la sur le 737 Max - et tué des centaines de personnes par la même occasion. Pour ça, Boeing s'est débrouillé tout seul comme un grand Rafale en Egypte, au Qatar et en Inde. Rafale en Grèce, en Indonésie, en Croatie, Finlande, Suisse, Inde encore, Emirats qui sait, Irak soyons fous, Vietnam... voyons, qui est-ce qui manque ? ...Ah oui ! M'sieur Biden ? Un peu de Rafale, peut-être ? Ce que j'ai remarqué en allant voir des sites en indonésien, c'est que lorsqu'ils parlent du Rafale, ils font référence à La Tribune, aux Echos (tout ça en français dans le texte) ou encore à Madame Parly. Les dirigeants indonésiens n'ont rien dit. Chez eux ça n'avait pas filtré. Je ne dis pas que c'est un mauvais signe, mais ce n'est pas un bon signe non plus. L'Indonésie a avec l'Inde plusieurs points communs : 1. Grande puissance démographique - même si certes pas au même degré 2. Trajectoire de développement économique rapide 3. Ne s'appelle pas "Chine" Dans un monde où la Chine non seulement se développe à une vitesse accélérée, mais menace de supplanter les Occidentaux pour la technologie aussi, et encore montre une ambition géopolitique croissante, le rapprochement avec ces pays est dans la nature des choses. Non, la Grèce veut en acheter 18. Ca se vent par packs de 6, comme la Kro Oui, mais... stocks de munitions ?
  19. Messieurs... (Et merci à SLT pour le numéro de référence )
  20. C'est bien pourquoi j'ai écrit "placement" et non "investissement". Une personne qui choisit d'acheter du bitcoin est en train de choisir de conserver une certaine quantité d'argent sous cette forme-là, plutôt que comme des euros, des dollars, des francs suisses, de l'or, etc. Il ne s'agit clairement pas d'investissement puisqu'il n'y a pas de revenu. Mais il s'agit bien de choisir un lieu, un "parking" plutôt qu'un autre pour une certaine quantité de valeur, donc d'un placement - je choisis un emplacement pour y localiser une certaine quantité de valeur. Et on est d'accord, une monnaie ne sert pas que à conserver (on l'espère) de la valeur. Elle sert aussi à échanger des trucs et encore d'étalon pour exprimer leur valeur... là le bitcoin n'y est pas encore, même s'il en a la capacité mais elle n'est utilisée que rarement à l'échelle de l'économie mondiale, du moins pour l'instant. Oui. Huawei a t il d'ailleurs cessé d'exister ? D'autre part, si les Etats-Unis établissaient ce genre d'interdiction, elle ne pourrait pas viser des institutions ou entreprises contrôlant ou produisant la chose - parce qu'il n'y en a pas, c'est même fait pour - et devrait donc viser les citoyens eux-mêmes. La comparaison historique pertinente ne serait pas les tracasseries américaines contre Huawei, mais plutôt le Gold Reserve Act de 1934 c'est-à-dire l'interdiction générale aux citoyens américains de posséder aucun or d'investissement - ils étaient obligés de les échanger auprès des autorités contre des dollars, sauf à se rendre coupable d'infraction pénale. Je ne vois pas les autorités américaines mettre en place ce genre d'interdiction à court terme. A moyen / long terme, sait-on jamais en effet ? Mais bien sûr, l'or n'a pas perdu sa valeur du fait du Gold Reserve Act. Il en a plutôt pris, puisque son prix a augmenté de 20,67 à 35 dollars l'once. Tandis que le dollar commençait à être appelé "as good as gold", aussi fiable que l'or... Alors, le dollar de l'avenir, "as good as bitcoin" ? Tout est possible sur le principe. Maintenant, même si ça arrive, ce ne sera pas demain. Sinon, voici le statut légal de bitcoin suivant les pays S'agissant du bitcoin, ou dans un autre genre de l'éther, il s'agit de systèmes de paiement pair-à-pair (et de davantage encore pour Ethereum), donc plutôt d'un protocole et d'un registre que d'une institution ou entreprise qui serait capable d'avoir une volonté, comme "concurrencer les plus puissants des Etats". Derrière protocole et registre se trouvent des foules, utilisateurs et mineurs, et c'est là sans doute que certains - pas tous - peuvent bien avoir la volonté de concurrencer les Etats. Le problème du point de vue d'un Etat aussi puissant soit-il c'est qu'une foule, surtout une grande foule, cela peut être beaucoup plus difficile à maîtriser qu'un autre Etat, une entreprise ou tout autre type d'organisation. Surtout quand cette foule est distribuée dans le monde entier, alors que les Etats eux ne sont pas d'accord sur l'attitude à avoir face au réseau bitcoin. Et si l'un d'eux veut interdire, il peut le faire, mais cela n'aura pas beaucoup d'effet. En 2018, l'Inde a interdit le bitcoin. Et puis en 2020 elle est revenue sur l'interdiction. A quoi bon ? Ca continue ailleurs ! Quant à l'Egypte, les transactions en bitcoin y sont haram c'est-à-dire religieusement interdites. Ce qui ne semble pas avoir empêché grand chose... Sauf à ce que tous les Etats le fassent en même temps. Théoriquement possible, oui. Probable ? Quant à Fesses de Bouc, il fera où on lui dira ce qu'on lui dira Il n'est évidemment pas indépendant.
  21. Les monnaies fiduciaires ne disparaîtront certainement pas demain ni après-demain, et peut-être même ne disparaîtront-elles pas du tout. Mais je trouve assez intéressant de présenter les informations sur le cours du bitcoin dans l'autre sens C'est-à-dire non pas le cours du bitcoin en dollars ou en euros, mais le cours de l'euro ou du dollar en bits - en micro-bitcoins. Après tout, si l'on prend au sérieux l'idée que bitcoin deviendra au final une monnaie - ce qu'il n'est pour l'instant que pour une très faible partie de la population, et pour certains usages seulement - on doit pouvoir exprimer le cours dans un sens comme dans l'autre ? S'agissant du risque d'escroquerie, il existe évidemment avec le bitcoin comme avec toute autre proposition de placement. Il est recommandé en ce domaine comme en tous les autres de garder les yeux ouverts et de ne faire que ce qu'on a compris et avec des institutions dont on a des raisons objectives de penser qu'elles sont dignes de confiance
  22. Les éléments raisonnablement certains sont limités : - On sait que son type physique n'était pas surprenant aux yeux des habitants de la Judée de l'époque. Sinon on en aurait parlé, de même que l'on signale dans la Bible que le roi David était roux ou que la reine de Saba était noire. Il est donc très probable qu'il avait la peau claire et les cheveux noirs, comme la grande majorité des Proche Orientaux. - Il est très probable également qu'il portait la barbe, parce que c'était la mode de l'époque et de la région - se raser, c'était un truc de Romain. Le reste... est sujet à caution. Si l'objet assez mystérieux - son existence physique n'est pas encore expliquée, tandis que les indications sur sa datation sont contradictoires entre carbone 14, spectroscopie infrarouge et spectroscopie Ram - qu'est le Linceul de Turin est bien lié à la vie et à la mort de Jésus, alors ceci est une image de son visage C'est un si.
  23. Et ce visa long séjour… n'est pas nécessaire à un conjoint de Français. Au début des années 2000, la règle était qu'un conjoint de Français ne peut commencer une procédure de naturalisation avant une année. Cette procédure elle-même durait environ une année. A mon sens largement suffisant pour "filtrer" les mariages blancs. Qui va rester "marié blanc" c'est-à-dire faussement pendant deux ans, combien d'ailleurs faudrait-il payer le conjoint français, sachant de plus que la réalité de la vie commune pourra être vérifiée - les services de l'Etat ne sont pas tombés de la dernière pluie ? Depuis, la loi a été durcie, je l'ai appris de l'exemple d'autres couples mixtes. Ca n'a pas de sens à mon avis. Un moyen d'apparaître "dur contre l'immigration clandestine" à peu de frais, et sans aucun effet naturellement sinon enquiquiner des couples mixtes légitimes.
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