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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. En effet, les petits ne gagneront probablement pas. Cette vidéo est assez longue 25 minutes, mais c'est bien expliqué. Bourse, le petit gars a perdu Sous-titré : Robin des Bois a trahi les manants
  2. Faut voir. L'image est pas mal Cela dit, les petits n'ont pas encore gagné.
  3. Allez, je m'y colle. Simplifions ça pour vous, les singes : - Disons que 5 bananes coûtent actuellement 10 dollars - Un singe sur le marché a 5 bananes - Un serpent demande à emprunter 5 bananes pour un peu de temps et vend les 5 bananes en pensant que le prix va bientôt baisser (vente à découvert). Il pense qu'il pourra les acheter plus tard à un prix inférieur et les rendre au singe, ce qui lui permettra de faire un profit sur la différence. - Un groupe de singes remarque ce que font les stupides serpents et décide d'acheter toutes les bananes sur le marché jusqu'à ce que les serpents n'aient plus d'autre choix que d'acheter au groupe de singes afin de rendre ce qu'ils ont emprunté. Si le groupe de singes reste fort, le prix augmentera La solution ? Chercher les premiers mots "let's dumb this down for you apes" dans un moteur de recherche, trouver une version caractères plutôt qu'image, la coller dans un traducteur automatique par exemple l'excellent DeepL, corriger deux ou trois bricoles parce que l'automate n'est jamais parfait. Comme ils disent en anglais : "Voilà !" La version encore plus simplifiée, c'est : Singes forts ! Ecraser serpents ! Le Monsieur avec les fusées et les batteries, il est d'accord avec toi Vous ne pouvez pas vendre des maisons que vous n'avez pas Vous ne pouvez pas vendre des voitures que vous n'avez pas mais Vous pouvez vendre des actions que vous n'avez pas ?! C'est de la connerie - la vente à découvert est une arnaque Légal seulement comme une survivance Le Monsieur, il a vu les paysans avec les fourches qui se dirigent vers le château du noble, et il a décidé qu'il était plutôt de leur côté. C'est qu'il est intelligent, ce Monsieur
  4. Intéressant, merci. Je note ce passage dans ce texte écrit en octobre dernier, exposant ce qui pourrait être une position logique de Pékin au vu de l'échec de sa stratégie d'intimidation Pékin se retrouve maintenant à poursuivre une stratégie perdante. Elle a utilisé la plupart de ses moyens de pression non militaires pour tenter de contraindre Tsai Ing-wen à faire quelque chose qu'elle ne pouvait pas faire : approuver la version de Pékin du principe d'une seule Chine. Elle a également gaspillé la majeure partie de l'influence qu'elle avait sur Washington sur les questions de Taïwan, laissant aux États-Unis le soin de maintenir les restrictions qu'ils s'étaient imposés dans leur propre politique d'une seule Chine. (…) Il est donc plus logique que Xi essaie d'attendre à la fois Trump et Tsai. Pékin pourrait espérer qu'une nouvelle administration démocratique fasse preuve de plus de déférence à l'égard des préoccupations de la Chine concernant Taïwan et s'intéresse au rétablissement d'une relation de coopération plus traditionnelle entre les deux pays. Les dirigeants chinois pourraient également attendre qu'un candidat non-DPP remporte la présidence de Taïwan en 2024. (…) Un conflit au sujet de Taïwan saperait tous les autres objectifs régionaux de la Chine, à un moment où celle-ci est également confrontée à des revers de politique étrangère sur de multiples fronts. Pékin devrait assumer l'implication des États-Unis - et par extension du Japon - dans tout conflit sur Taïwan qu'elle initierait. Il est également peu probable que l'APL ait la capacité de mener une invasion de grande envergure à travers le détroit de Taïwan, même si les dirigeants chinois voulaient essayer. En résumé, il s'agirait d'une action extrêmement risquée, avec une probabilité d'échec importante et des coûts potentiels énormes. Autrement dit, ayant suivi une politique menant à une impasse, le changement de gouvernement aux Etats-Unis pouvait donner à Pékin une opportunité d'entamer un virage vers une politique plus équilibrée à la fois tentant de dissuader Taipeh de déclarer son indépendance et tentant surtout de le séduire en intensifiant les contacts et l'interdépendance économique. Enfin ça aurait pu. Les récentes manœuvres d'intimidation chinoises dans le détroit de Taiwan montrent que le PCC, parvenu au fond du trou dans sa politique taiwanaise, a décidé de continuer à creuser … Le génie en politique étrangère de Xi Jinping est de plus en plus apparent.
  5. Les gouvernants de beaucoup des principales démocraties ont des résultats incomparablement meilleurs que ceux de la France. - Inde, la plus grande démocratie au monde : deux fois plus de morts pour vingt fois plus de gens - Japon : deux fois notre population, dix fois moins de morts - Corée du Sud : 50 millions d'habitants, moins de 1 500 morts - Australie : 20 millions, moins de 1 000 morts - Norvège, Finlande, Islande, Sénégal… : dix fois moins de morts par rapport à la population ou mieux - Nouvelle-Zélande, Côte d'Ivoire… : cent fois moins La France sur ce sujet fait partie des cancres. S'il s'agit d'apprécier l'efficacité de notre réponse, c'est aux meilleurs qu'il faut se comparer. Pas aux cancres comme nous
  6. La plus grande partie de ce qu'a dit Raoult est juste ? Un petit résumé en 2 minutes 20. Et encore, il ne s'agit que de la période entre janvier et avril 2020 Le professeur Raoult a toujours quelque chose à dire
  7. Moi je suis pour l'automédication. Voici mon remède Bon, ok, ça marche pas pour le covid … pour le cafard en revanche ? Hop, hop, hop ! La colonisation interstellaire, on en a déjà parlé, on a même creusé le sujet - et c'est là que ça se passe. C'est qu'il y a des ressources, sur AD.net, quand on cherche ! Faudrait pas croire
  8. Je peux imaginer que Vladimir Poutine, confronté depuis plus d'un an au refus obstiné de Donald Trump de prendre la décision pourtant d'un tel évident bon sens de prolonger le traité de limitation des armements stratégiques, a pu regretter à l'occasion que les théories du complot mises en avant par certains démocrates comme quoi il disposerait d'un "kompromat" sur Trump - à base de vidéo-pipi avec des dames de petite vertu, rien de moins - et le président américain ne serait que sa marionnette… soient fausses. Si Trump avait été la marionnette de Poutine, il aurait été moins dangereux.
  9. Ça se passe bien oui, c'est important... mais ce n'est pas surprenant Même si les médias américains, pour des raisons évidentes, ne le disent pas ainsi, la réalité c'est que le gouvernement russe propose depuis longtemps une prolongation. Ce n'est pas Biden qui propose ! Il se contente de dire Yes. Ce qui est déjà très bien, c'est d'ailleurs ce qu'on attendait depuis belle lurette. Mais bien sûr, comme ça ne peut pas être l'Amérique qui s'aligne, c'est forcément Biden qui propose ... Dans le monde décrit par les médias américains
  10. Des Polonais pourraient être plus en mesure de répondre. Mais ce que je crois deviner, c'est que le fond du problème est le fait que la Pologne est depuis très longtemps un pays coincé entre de puissants voisins, qui l'ont plusieurs fois partagé entre eux comme on partage une proie. Le premier partage de la Pologne c'était en 1772, ça a continué en 1793, 1795 et 1814, le dernier et le plus destructeur c'était 1939, et il y a eu de multiples révoltes entre temps, toutes écrasées dans le sang, voir par exemple Quand l'historien Jacques de Bainville remarquait vers 1920 que "Les noces de la Prusse et de la Russie ont été célébrées plusieurs fois, à chaque fois le vin servi à la noce était du sang polonais", exprimant son inquiétude que le jeune Etat polonais tout juste reconstitué ne soit un jour prochain victime d'une alliance entre Allemands et Russes, on pourrait croire qu'il était prophète, en fait il utilisait simplement son sens des régularités et des pesanteurs de l'Histoire, qui comme on dit "ne se répète pas, mais bégaie" Cette Histoire très lourde a marqué les psychologies en Pologne, très profondément et sur le très long terme. La Pologne, depuis fort longtemps pays beaucoup plus libéral que ses voisins autoritaristes prussien et russe, a longtemps cherché à renforcer sa sécurité par l'alliance avec une nation tout aussi libérale, mais lointaine et plus puissante. Longtemps cette nation a été la France, parfois avec de bons résultats - rétablissement du Duché de Pologne par Napoléon, rétablissement d'une Pologne indépendante en 1919 - parfois avec de grandes déceptions - défaite finale de Napoléon, écrasement de la France en 1940 suivant celui de la Pologne. Aujourd'hui, cette nation est l'Amérique. Mais quelle que soit sa puissance… elle pourrait fort bien s'avérer aussi décevante que la France l'a été au final, pour la bonne et simple raison que l'Amérique est beaucoup moins engagée psychologiquement dans sa relation avec la Pologne que le contraire. D'ailleurs si on demande à des Américains de la trouver sur une carte du monde, combien la placeront en Asie ou en Afrique ? J'ai peine à imaginer que beaucoup de Polonais craignent que les Allemands reviennent à leurs anciens errements. Et si on regarde la réalité de la Russie, le risque d'une agression russe contre la Pologne est aussi extrêmement faible. "Il serait donc logique" que les Polonais soient beaucoup plus sereins, qu'ils ne se croient pas obligés de suivre Washington en tout, et ne s'inquiètent pas non plus d'un "faux sentiment de sécurité" comme le fait Sikorski. Oui… mais d'une part psychologies profondément marquées par l'Histoire des derniers deux siècles et demi je le soupçonne, d'autre part inconfort et peut-être sourde inquiétude de rester coincés entre des pays si puissants. Et enfin conscience pour certains peut-être que l'Histoire peut être surprenante - et en plus c'est vrai ! A Moscou des dirigeants peuvent s'en amuser, d'une manière insultante pour les Polonais : "Vous dites que votre pays est dans une fort mauvaise position vis-à-vis des Américains ? Mais cher Monsieur vous avez bien raison !" En Europe de l'ouest, notamment en France, la chose ne devrait pas amuser. L'équilibre de long terme de la sécurité européenne, cette "architecture européenne de sécurité et de confiance" dont a parlé Macron - ne faisant que remettre au goût du jour ce que De Gaulle appelait "Europe de l'Atlantique à l'Oural" et Gorbatchev "maison commune" - n'est pas pensable sans que l'ensemble des nations européennes ne soient rassérénées au sujet de leur sécurité. Au minimum les plus grandes ! Si le Liechtenstein était inquiet, il n'y aurait que demi-mal. Les trois blocages sont : 1. La Russie, qui certes d'une part est une grande puissance nucléaire, mais d'autre part se retrouve séparée et mise à l'écart de ses voisins européens, confrontée à la menace potentielle de la plus puissante alliance militaire au monde. Situation créée pour partie et quoi qu'il en soit exploitée sans vergogne par la plus grande puissance militaire au monde qui y trouve intérêt dans sa stratégie mondiale, situation créée pour une autre partie par les propres réactions russes "l'Ouest me fait peur, alors qu'importe si je fais peur à mes voisins immédiats ces nains sont de toute façon ligués contre moi et n'ont que ce qu'ils méritent !" et par une vision obsidionale entretenue par le dirigeant russe, qui y trouve un intérêt politique. Situation bien réelle quoi qu'il en soit, et à mon sens le plus grand blocage. Avec les pesanteurs du côté européen, les pesanteurs du côté russe, sans oublier l'opposition active du parti impérialiste à Washington, le résoudre ne sera pas simple ! 2. La Pologne, dont la sensibilité historique doit être comprise, qui ne dispose pas à ce jour de solution pleinement convaincante à sa sécurité de long terme - protection américaine largement illusoire, stabilité de long terme de la Russie voire de l'Allemagne sujettes à caution - et qui est indispensable à une future architecture européenne de sécurité, non seulement du fait de sa puissance propre mais encore parce qu'une telle architecture ne pourrait s'ébaucher que par un rapprochement entre Ouest et Est, c'est-à-dire précisément ce que son Histoire pousse la Pologne à craindre ("Ils se font des amabilités aujourd'hui, ils me mangeront demain") Donc si Varsovie n'est pas présent dès le début dans la démarche, il est certain de s'y opposer avec la dernière énergie et d'aider l'Amérique à mettre tous les bâtons dans les roues. Mettre la Pologne dans le camp du rapprochement ouest-est ne sera pas simple, c'est pourtant absolument indispensable 3. L'Allemagne est sans doute le moins inquiet des trois, elle a d'ailleurs une tendance probablement minoritaire mais pas si petite au pacifisme béat ("Si tout le monde dénucléarise et s'envoie des fleurs, tout ira bien non ?"), qui est sympathique mais parfaitement irréaliste. Reste que lorsque Donald Trump est devenu président, les magazines allemands ont connu une éruption d'articles du genre "Mais avec les armes nucléaires on fait quoi ?", certains allant jusqu'à répondre "Faut en construire nous-mêmes". Les Allemands ne sont donc pas inconscients des problématiques de défense, ni n'ont tous oublié que "l'Histoire est tragique". A ce jour, le plan A de la sécurité allemande est bien défini "America as long as possible", le plan B ne l'est guère puisqu'il consiste en gros à demander aux Français de mettre leurs armes nucléaires sous commandement de l'UE, ce qui est parfaitement irréaliste pour plusieurs raisons, mais du moins la direction est bien choisie puisqu'il s'agit de se défendre de manière autonome entre Européens. Reste qu'il sera nécessaire de préciser et d'actionner tout cela. Reste que l'Allemagne est la plus grande puissance économique européenne - tout comme la Russie est première puissance militaire et tout comme France et Royaume-Uni sont deuxièmes sur chacun des deux critères. Décider l'Allemagne à avancer vers le rapprochement n'est pas le plus difficile, mais ce n'est pas si facile que ça et c'est à l'évidence fondamental Après, il y a d'autres grands pays européens évidemment… mais ils sont beaucoup plus tranquilles et à raison : - La France non seulement est puissance nucléaire autonome comme la Russie, elle est encore à la différence de la Russie entourée de pays amis, et son seul problème de sécurité restant est le terrorisme islamiste, c'est-à-dire à l'échelle historique guère plus que l'équivalent de moustiques irritants - L'Italie est méditerranéenne, elle soigne sa flotte, soigne ses amitiés avec ses voisins, avec les autres aussi d'ailleurs les Russes par exemple… et se trouve bien tranquille, merci pour elle. Au Nord surtout au Nord-Est les inquiétudes, au Sud une relative dolce vita en termes de sécurité. Au plus on se joindra aux Français pour soutenir les Grecs quand l'autocrate turc fait trop de bruits désagréables, et voilà tout - L'Espagne n'en parlons pas, même situation fondamentale que l'Italie, sauf qu'il y a en plus un pays qui par son existence même joue le rôle de protection contre tout éventuel désordre venu du Nord-Est : la France évidemment - Le Royaume-Uni, last but not least, non seulement est puissance nucléaire quoique moins autonome que la France, il est tout aussi entouré d'amis que la France - des disputes commerciales ne sont pas une inimitié - et encore plus loin que Paris de l'est de l'Europe. Les problèmes de sécurité de Londres sont déjà résolus, merci pour lui A mon sens, il sera nécessaire d'avancer à quatre si l'objectif est de progresser vers la vision mise en avant par Macron : Moscou, Varsovie, Berlin et Paris. Les trois pays qui connaissent des problèmes de sécurité, aussi différents soient-ils. Plus le pays le plus intéressé par l'autonomie européenne, laquelle nécessite que soient trouvées des solutions raisonnables et de long terme - et un jour même amicales - à ces problèmes.
  11. Euh si je comprends bien le calendrier prévoirait 40 millions de doses d'ici juin ? Ce chiffre ne permettrait de vacciner au plus que 20 millions de personnes à cette date, et en fait moins étant donné que certains seraient encore en attente de leur seconde injection. Une dose de vaccin ne suffit pas. Israël par exemple a constaté que des personnes ayant reçu la première dose du vaccin BioNTech / Pfizer pouvaient toujours contracter le covid Nous n'en sommes qu'au début de la campagne, nous voyons malheureusement des cas où, après avoir reçu la première dose, les gens tombent malades, attrapent le coronavirus. En même temps, il y a des signes encourageants de maladies moins graves, moins de personnes hospitalisées après la première dose. À ce stade, il est très difficile de dire s'il s'agit d'un essai clinique... Nous espérons sincèrement que nous disposerons bientôt de meilleures informations. Nous avons encore un très petit nombre de personnes que nous considérons comme entièrement vaccinées, c'est-à-dire une semaine après la deuxième dose, selon les instructions de Pfizer ... Nous avons décidé de suivre leurs instructions Pour la mise au point peut-être, mais s'il faut recommencer une campagne de vaccination sur 60 ou 80% de la population … Un jour, il racontera ça à ses petits enfants, et ils se diront "Papy a vécu une vie passionnante et dangereuse !" Il y en a d'autres… Ainsi, Grande-Bretagne et Brésil sont tous deux dirigés par des politiciens considérés comme "populistes", et à ce titre réprouvés par la rédaction du Monde. Une coïncidence troublante Que sait-on des capacités de manipulation génétique des équipes de ce journal ?
  12. Oui. Il n'utilise toutefois pas exactement le même langage… d'ailleurs ça vaut mieux On dira ce qu'on voudra, le fond est tout à fait juste, mais la forme n'était pas bonne. Tout homme politique doit intégrer le risque que ses conversations même privées soient divulguées, surtout à notre époque, et le langage ordurier n'a pas du être agréable à beaucoup de Polonais. Même si à Moscou on s'en est clairement donné à cœur joie pour lui répondre ! Le ministre polonais des affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, a prouvé son "réalisme politique" en comparant les relations de son pays avec les États-Unis à des relations sexuelles orales peu gratifiantes, a commenté le ministère russe des affaires étrangères Une autre chose intéressante sur cette conversation "à cœur ouvert et sans frein" de Sikorski, une chose qui n'avait guère été commentée à l'époque - Vous savez que l'alliance polono-américaine est sans valeur. Elle est même nuisible, car elle crée un faux sentiment de sécurité pour la Pologne", déclare M. Sikorski. Jacek Rostowski, avec qui il s'entretient, demande pourquoi. - C'est de la pure connerie. Nous allons entrer en conflit avec l'Allemagne, avec la Russie, et nous allons penser que tout est bien parce que nous avons fait une pipe aux Américains. Des pigeons. Des pigeons complets", dit Sikorski. Je trouve intéressant que lorsque le fond de la pensée apparaît, il ne s'agisse pas seulement de la Russie…
  13. Oui, et puis il faut tenir compte de la distance de sécurité avec les techniciens. Et puis enlever les gants pour mettre le gel hydroalcoolique. LM est sur le coup, les correctifs nécessaires devraient être apportés à la version 2026 2030 2035 du bestiau. =================> [ ]
  14. T'as connu ? Tu sais pas ce qu’il me rappelle ? C’t’espèce de drôlerie qu’on buvait dans une petite taule de Biên Hòa, pas tellement loin de Saïgon. « Les volets rouges »… et la taulière, une blonde comac… Comment qu’elle s’appelait, nom de Dieu ? Lulu la Nantaise ! Bon moi c'était la BA 112 à Reims… à peu près à la même époque je crois
  15. En résumé : Trêve d'humour facile : c'est une très bonne nouvelle que les Allemands aient décidé, au moins sur ce sujet, de cesser de s'en laisser conter. Et il faut apprécier ce jour à sa juste valeur : la politique étrangère allemande devient même drôle ! Une "fondation pour l'environnement" pour terminer un gazoduc…
  16. Почему нет ? Pourquoi pas ? Les 1,1+ million de commentaires à la vidéo sont presque tous en russe… mais la traduction automatique du navigateur permet de s'en faire facilement une idée. Le résultat n'est "pas piqué des vers" !
  17. Je dirais que le luxe de ce palais à Guelendjik l’emporte même par son côté tapageur sur celui des bicoques que Louis XIV fit construire à Versailles ou Pierre Ier à Saint-Pétersbourg. Et surtout comme tu le dis, c’est de nettement moins bon goût – pas la peine de compter sur Vladimir Vladimirovitch pour être un mécène des arts comme Louis XIV a pu l’être. Et puis ça n’a aucun rôle de représentation diplomatique, contrairement au palais de Versailles ou à celui de l’Ermitage – Poutine veut son luxe tout seul dans son coin. En somme, « tout f… le camp »… même les monarques prétentieux, c’est plus ce que c’était ! Bon sinon on en est à 51 millions de vues… et les 1,1 million de commentaires sont pratiquement tous en russe. Même s'il y a dans les 51 millions un certain nombre d'étrangers, la grande majorité doit être russe ou au minimum russophone. Pour comparer, la population de la Russie c'est 147 millions, y compris les petits enfants, et le nombre total de russophones dans le monde est estimé à 280 millions. Je dirais que l'Alexei, il a plutôt réussi son coup … J'espère juste qu'il va y survivre
  18. Intéressant, merci. Cela dit, j'ai mis dans un traducteur automatique le titre de ce document soit "pernyataan kehendak antara menteri pertahanan republik indonesia dan menteri angkatan bersenjata republik francis tentang kerjasama peralatan pertahanan strategis" Ce qui sort c'est "déclaration de volonté entre le ministre de la défense de la république d'Indonésie et le ministre des forces armées de la république de france sur la coopération des équipements de défense stratégique" Il semble donc s'agir d'une déclaration d'intention. C'est quelque chose, c'est même une étape importante. Mais ce n'est pas un contrat. Pas encore, du moins. Faudrait aussi chercher "huile de palme" dans ce texte … Oui, oui, je récupère mon manteau et je m'en vais !
  19. Des frigos qui font du -80 degrés ? Ah non ils n'ont pas. C'est pas du vaccin contre la grippe, ça. Le vaccin allemand «Pfizer» c'est une technologie très spécifique
  20. Cas concret : deux personnes âgées que je conduirai dans quelques jours à 70 km de chez elles pour être vaccinées. Chacune a son Rdv qui est espacé de 10 mn avec le suivant. Je constaterai bientôt de visu, mais je n'ai pas de raison de craindre que ça s'entasse à 15 dans 20 m2... tout le monde n'est pas convoqué en même temps.
  21. Leur statut de fonctionnaire, leur niveau de qualification et de rémunération, je peux imaginer qu'ils soient intouchables. Mais qu'est-ce qui empêcherait de les limoger ?
  22. La liste des graciés au dernier jour de la présidence Trump est maintenant connue. Ils sont 73, plus 70 commutations de peine, dont l'idéologue Steve Bannon. Mais ni Julian Assange, ni Edward Snowden. Donald Trump n'en a décidément qu'une petite… (une main, bien sûr)
  23. Alexei Navalny est revenu en Russie, où il a été immédiatement emprisonné, après avoir guéri de son empoisonnement en Allemagne. Il n'a pas oublié de ramener avec lui un cadeau pour Vladimir Poutine. Car il n'a pas été inactif en Allemagne, ni les gens qui travaillent avec lui… oh que non ! Il a publié aujourd'hui une enquête approfondie sur l'histoire du président russe, qui est l'histoire de sa corruption, y compris des détails ignorés sur l'incroyable palais qu'il s'est fait construire à Guelendjik, sur les bords de la Mer Noire. La vidéo est sous-titrée en anglais. Voici la traduction du début : Salut, c'est Navalny. Nous avons lancé cette enquête lorsque j'étais en soins intensifs, mais nous avons immédiatement décidé que nous la publierions à mon retour, en Russie, à Moscou, parce que nous ne voulons pas que le personnage principal de ce film pense que nous avons peur de lui et que je raconterai son pire secret pendant un séjour à l'étranger. L'un de ces spectateurs et le plus fervent admirateur de notre travail, sur ordre de qui j'ai été empoisonné, est Vladimir Poutine. Il regarde certainement cela maintenant, et son cœur est rempli de nostalgie. Il ne s'agit pas seulement d'une enquête, mais aussi, en un sens, d'un portrait psychologique. Je veux vraiment comprendre comment un simple officier soviétique s'est transformé en fou obsédé par l'argent et le luxe et littéralement prêt à détruire le pays et à tuer pour ses coffres d'or. C'est pourquoi c'est un endroit très symbolique pour commencer notre film. Je suis à Dresde, et c'est dans ce bâtiment discret que les premiers plans de corruption ont été dessinés par ceux qui allaient plus tard organiser le plus grand vol de l'histoire de la Russie. Ils vont tout simplement voler toutes les richesses nationales. Leur chef, Volodya Poutine, 33 ans, futur homme le plus riche du monde, vivait ici. À l'époque, tout était simple et le niveau de ses atrocités correspondait à peu près au niveau de ce bâtiment. Vladimir Vladimirovitch était occupé à comment utiliser sa position officielle pour obtenir un bon magnétophone radio importé. Mais en principe, ni ses méthodes ni son cercle de mandataires n'ont changé. C'est juste qu'avant, ils s'intéressaient aux magnétophones radio, et maintenant - aux grandes entreprises d'État. Ils assistaient à des cérémonies et lisaient des discours. C'est juste qu'à cette époque, ils faisaient l'éloge du grand-père Lénine et juraient allégeance aux idéaux du communisme, mais maintenant ils se signent dans les églises et nous enseignent la spiritualité et le conservatisme. Aujourd'hui, nous allons voir de près ce qui est considéré comme impossible à voir. Nous irons là où personne n'est autorisé à aller. Nous rendrons visite à Poutine et nous verrons de nos propres yeux que cet homme, dans sa soif de luxe et de richesse, est devenu complètement fou. Nous découvrirons comment et avec quel argent ce luxe est financé. Et comment, au cours des 15 dernières années, le plus gros pot-de-vin de l'histoire a été versé et le palais le plus cher du monde est en cours de construction. Je connais des russophones qui étaient au courant de tout cela dans les grandes lignes, avaient idée des richesses énormes en jeu. Et qui sont quand même estomaqués.
  24. Edouard pourrait aussi espérer... A voir. Appels au pardon pour Edward Snowden « Edward Snowden est un traître, a résumé dimanche la représentante républicaine du Wyoming au Congrès, Liz Cheney, sur Twitter. Elle est aussi la fille de l’ancien vice-président Dick Cheney. Il est responsable de la plus importante et la plus dommageable publication d’informations secrètes de l’histoire des États-Unis. Il a remis des secrets américains aux services secrets russes et chinois, mettant ainsi nos troupes et notre nation en danger. Lui pardonner serait inadmissible. » (...) « Si Donald Trump donne suite à une grâce présidentielle pour Snowden, cela sera une énorme victoire contre les abus de la CIA, du FBI et de la NSA », a écrit le journaliste Glenn Greenwald qui a été dans les premières courroies de transmissions des informations du lanceur d’alerte au grand public, dans les pages du Guardian en 2013. Bon, sachant que Joe - nan pas celui-là - devrait être investi demain, quelles seront ses priorités stratégiques ? Renaud Girard a son idée «Les quatre défis stratégiques de Joe Biden» Je n'ai pas accès à la totalité, mais je ne suis pas convaincu. Car Girard liste : Quatre défis stratégiques se présenteront: la nucléarisation possible de l’Iran ; les missiles atomiques intercontinentaux de la Corée du Nord ; la protection de Taïwan face à la Chine communiste ; le rêve russe de reconquête de son empire perdu. Non. C'est peut-être la bonne liste de pays, mais ce ne sont pas les termes dans lesquels des questions se poseront Iran - La question n'est pas sa "nucléarisation possible", ou plus précisément il suffira à Biden de décréter le retour des Etats-Unis dans l'accord de 2015 pour résoudre le problème, puisque Téhéran a répété qu'il était prêt à revenir dans les termes de l'accord dès que Washington l'aura fait. La question pourrait être de savoir si Biden plutôt que de revenir dans les clous de l'accord préfère tenter du "trumpisme doux" c'est-à-dire appelle à négocier pour obtenir des concessions supplémentaires de l'Iran en échange du retour des Etats-Unis. C'était précisément la manœuvre Trump, et Biden pourrait imaginer de la répéter, parce qu'il écouterait les avis de faucons démocrates. Mais s'il fait cette erreur, ce sera un problème auto-infligé ! Corée du Nord - Ce pays est une puissance nucléaire. Il n'y a pas de voie réaliste vers son désarmement, sauf au prix d'une guerre atomique qui tuerait des millions de personnes en Asie, et peut-être aux Etats-Unis aussi. Deux options seulement : 1) Continuer le blocus économique actuel, et assister à la poursuite du développement du programme nucléaire militaire nord-coréen, avec tests de missiles intercontinentaux et probablement nouveaux essais nucléaires aussi 2) Négocier la levée du blocus contre le gel du programme nucléaire militaire nord-coréen La question est de savoir si Biden est suffisamment réaliste / suffisamment bien conseillé pour choisir l'option de bon sens. Chine et Taiwan - La Chine populaire n'a pas et n'aura pas à terme prévisible la capacité militaire de conquérir la Chine démocratique c'est-à-dire l'île de Taiwan. Pas contre les forces d'autodéfense taiwanaises, pour ne rien dire des forces américaines. Ce problème ne se pose tout simplement pas. La question des relations américaines avec la Chine est évidemment primordiale, c'est une question avant tout industrielle et technologique et pas autre chose. Russie - Il n'y a pas de "rêve russe de reconquête de son empire perdu". Il faut ne pas connaître les Russes pour s'imaginer qu'ils auraient envie de conquérir les Baltes - dont ils savent fort bien qu'ils les détestent - ou de prendre le contrôle de l'Ukraine, du Kazakhstan ou que sais-je. Il y a un pays dont le régime est animé d'une certaine paranoïa, et qu'il vaudrait mieux en effet ne pas titiller exprès là où c'est sensible - Madame Victoria Nuland a été nommée à un poste important au Département d'Etat, est-ce pour préparer de nouvelles provocations à la Kiev février 2014 ? Le problème d'un expansionnisme russe ne se pose pas. La question des relations américaines avec la Russie, c'est avant tout la prolongation du traité START qui est urgente d'ici le 5 février, sauf à accepter l'effondrement du dernier composant de l'architecture de traités de contrôle des armements initiée par Nixon et Brejnev en 1972. Action réflexe, que Biden semble décider à accepter - et Moscou le propose depuis un moment. Dans un deuxième temps, négocier un nouveau traité de limitation des armes nucléaires pourrait être une bonne idée - mais c'est moins urgent.
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