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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Article intéressant sur la stratégie de Trump pour l'élection. Au fur et à mesure que le temps passe, sans que Trump ne change de stratégie, alors que tout ce qui compte au Parti républicain attend qu'il adoucisse ses propos, déplace son discours, organise une campagne classique et tente d'obtenir le soutien financier de riches donateurs - ce qui bien entendu nécessiterait de déplacer son discours - le scénario devient de plus en plus probable qu'il ne le fera pas. Et c'est d'ailleurs ce qu'il affirme. Trump semble bien être convaincu "que les vieilles règles et pratiques ne s'appliquent pas pour lui". Si Trump maintient sa stratégie, il faut s'attendre à ce que ses "sorties", comme l'attaque récente contre l'indépendance d'un juge du fait de ses racines mexicaines "je veux construire un mur, le conflit d'intérêt est absolu", continuent dans les prochains mois. Et bien sûr à chaque fois il se trouvera des commentateurs pour affirmer que "non là il est allé trop loin, c'est maintenant qu'il va s'effondrer". Pour continuer à bénéficier d'une couverture médiatique maximale, indispensable s'il ne trouve pas auprès des milliardaires l'argent nécessaire pour une campagne classique à base de publicités payantes, indispensable donc s'il souhaite maintenir l'essentiel de son message anti-immigration, anti-guerres inutiles et surtout anti-libre échange et anti-contrôle politique par les intérêts privés - bonne chance pour obtenir le financement des milliardaires avec ce programme ! - ... il n'a pas d'autre solution que de continuer à faire des vagues et à scandaliser les hommes de médias, et une bonne partie des Américains par-dessus le marché. Au demeurant, ce que dit Madden ci-dessus est assez vrai "les campagnes classiques c'est pour les politiciens classiques". Et Trump n'est pas un politicien classique, c'est bien clair. La question suivante est : cette stratégie peut-elle réussir ? A mon avis, on risque d'en parler pas mal dans les cinq prochains mois. Tancrède, sans l'exclure, a émis de forts doutes. Pour ma part je considère les chances plus équilibrées entre Clinton et Trump. Ce qui me semble sûr, c'est que le raisonnement "il ne gagnera jamais l'élection parce qu'il ne fait rien comme il faut" ressemble un peu trop au raisonnement "il ne gagnera jamais la primaire parce qu'il ne fait rien comme il faut", lequel a été prouvé complètement faux. L'idée qu'une stratégie (très) différente serait condamnée par avance n'est pas crédible. Et d'un autre côté, rien ne prouve bien sûr que la stratégie qui fonctionna de manière si impressionnante pour les primaires marchera forcément pour l'élection. Les deux candidats probables sont actuellement équilibrés dans les sondages à deux points près, rien ne prouve qu'une rupture de cet équilibre se fera forcément au bénéfice de Trump.
  2. S'il fallait être un peu cinglant, on pourrait avouer que les forces armées françaises ont d'autres chats à fouetter ainsi que des ennemis contre qui faire la guerre. En Afrique, au Moyen-Orient, elles sont engagées contre les djihadistes. L'armée française n'est pas si grande, et elle n'a pas de troupes à consacrer à des exercices inutiles contre des menaces inexistantes.
  3. Une courte recherche ne m'a pas permis de clarifier les règles de la Californie pour attribuer les délégués en fonction des votes. Si, comme il me semble l'avoir compris, ce n'est pas du "winner-takes-all", alors avec un score de 57 - 42 pour Clinton en Californie, la candidature de Sanders resterait vivante. Ce qui pourrait d'ailleurs contribuer à expliquer le tir de barrage médiatique pour mettre dans toutes les têtes l'idée qu'il aurait déjà perdu. En effet, le compte des délégués attachés à un candidat, sans la Californie, est après dépouillement du reste de 1926 à 1615 pour Clinton, sachant qu'il en faut 2382 pour emporter la nomination. Il est vrai que parmi les 712 super-délégués sans attache à un candidat, 571 sont comptés pour Clinton, base du calcul comme quoi elle aurait déjà gagné. Mais en réalité, ces super-délégués sont libres jusqu'au dernier moment de changer leur vote. La Californie désigne 475 délégués attachés. Si 42% d'entre eux sont pour Sanders, son total passera à 1815 délégués attachés... laissant ouverte une chance de nomination pour lui si 567 des 712 super-délégués lui apportaient sa voix. Ces super-délégués sont des caciques du parti démocrate, la plupart d'entre eux sont donc attachés par défaut à Clinton la candidate du statu quo. Il est politiquement improbable qu'une grande partie d'entre eux change d'avis. Sauf que : - D'abord il peut être de l'intérêt de Sanders d'aller jusqu'à la convention démocrate afin de mieux négocier des inflexions du programme de Clinton et surtout d'assurer la survie du mouvement qu'il a suscité - Et il existe tout de même une possibilité que les super-délégués désignent Sanders, même si elle est assez peu probable. C'est ce qui arriverait si la cavalerie arrivait à temps et le FBI inculpait Hillary Clinton pour ses méfaits avant la convention démocrate Sanders a demandé à s'entretenir avec Obama jeudi. Difficile de faire autre chose que des conjectures sur ses raisons. On devrait y voir un peu plus clair en fin de semaine.
  4. La réaction gouvernementale allemande à l'éventualité de la vente de Kuka est un problème tout à fait réel. Il faut tout de même bien se rappeler que l'objectif est le rachat par la Chine de technologies d'autres pays, pas la vente de technologies chinoises à l'étranger ! Ceci une fois rappelé, il est bien clair que des réticences allemandes à vendre des technologies sont problématiques et l'indice d'un protectionnisme condamnable. Contrairement aux protections chinoises, qui elles sont nécessaires. (attention, le commentaire ci-dessus contient une dose non nulle d'ironie - adressez toute protestation éventuelle à cette adresse, non à moi)
  5. Ben oui, les United States sont in deep shit. On peut discuter si la profondeur est moins grande avec l'une ou avec l'autre, mais de toute façon ça sent pas très bon comment le nier. Nous sommes les carabiniers, La sécurité des foyers ; Mais, par un malheureux hasard, Au secours des particuliers Nous arrivons toujours trop tard.
  6. En attendant le FBI... ... mais peut-être suis-je trop optimiste
  7. Alexis

    menaces intérieures

    Un émule français d'Anders Breivik arrêté en Ukraine, ou un trafiquant d'armes ? Et quel arsenal... La situation décrite par le SBU ukrainien qui a arrêté Grégoire M. est sans ambiguïté. Pas de communication officielle du côté français pour l'instant, "une enquête de police judiciaire est cours pour en savoir plus", et la piste d'un trafiquant d'armes est aussi évoquée. S'agit-il d'André Brévique, le cousin français du terroriste d'extrême-droite Anders Breivik ? Ou "seulement" d'un trafiquant d'armes. Quoi qu'il en soit, la porosité de nos frontières est ici rappelée une fois de plus...
  8. Sur le site du Noeud Gordien, un point sur les chances des différents candidats, les deux principaux, sans oublier l'autre. Comme le veut l'expression coutumière, "je ne suis pas en désaccord avec l'auteur"
  9. Intéressante contribution de Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph, qui explique qu'en cas de Brexit, le modèle norvégien de relations avec l'UE serait le meilleur et devrait être l'objectif de la Grande-Bretagne. Ce qui aurait deux conséquences principales : - Assurer une transition économique en douceur, l'accès au marché commun, bref faire disparaître les risques d'apocalypse économique agités par certains partisans du Remain ... d'ailleurs, les services financiers ne seraient pas touchés, ce qui certes ne déplairait pas à plus d'un intervenant de la City, et Evans-Pritchard est après tout un chroniqueur financier - Mais imposer le maintien de la libre-circulation des personnes, à la fois pour les Britanniques... et pour les autres Européens. Donc faire disparaître un argument de certains partisans du Leave qui présentent la sortie comme le moyen de limiter l'immigration en Grande-Bretagne Evans-Pritchard souligne que certes la Norvège suit les règles créées par Bruxelles... mais seulement celles qu'elle approuve, car le traité de l'EEE (espace économique européen) lui reconnaît un droit de veto - en pratique, leur Parlement choisit ce qui lui convient et peut rejeter le reste, et les chiffres montrent qu'il ne s'en prive pas. Et que certes Oslo contribue au budget européen... mais seulement pour un montant mineur. Enfin, il remarque que sans doute l'option norvégienne nécessiterait la bonne volonté des Etats de l'UE, et qu'on peut toujours imaginer des mouvements d'humeur - on va les faire payer ces lâcheurs ! - mais que ceux-ci seraient extrêmement irrationnels car ils aboutiraient à déchirer encore plus l'UE.
  10. Quatremer est plus intelligent que les Juncker et le reste de la bande - il a compris que vu l'humeur des Britanniques, le mieux était de leur conseiller l'inverse de ce qu'on veut les voir faire. Ça a plus de chance de marcher qu'un conseil direct !
  11. On dit que la justice doit être aveugle, symbole d'impartialité... Ce garçon-là paraît-il voudrait devenir policier, moi je le verrais bien juge, il en a déjà les qualités ! En fait, si j'ai bien compris Lézard-vert, ce n'est pas la tête ni la couleur des cheveux de Clinton qui ne lui "reviennent" pas, ce sont ses expressions faciales. Et à la différence du visage que nul ne choisit, il faut bien dire que les expressions faciales sont effectivement un reflet de la personnalité. Reflet éventuellement lointain, incertain, à coup sûr pas le seul critère pour apprécier une personne, cela va sans dire ! Mais je ne crois pas qu'il soit totalement dénué de pertinence. Je n'ai rencontré aucun des deux principaux candidats. Mais si je les regarde évoluer, si je regarde leur gestuelle et surtout leurs expressions, mes impressions et j'admets qu'elles sont parfaitement subjectives c'est : - Trump : Cabotin égocentrique, il aime faire le fier, amuser la galerie et être le centre de l'attention - un viandard, et encore une attention whore comme le dit l'expression américaine - Clinton : Constamment en contrôle, elle ne laisse rien échapper, mais elle suscite le malaise, fait soupçonner quelque chose de profondément malsain derrière le masque - quoi ? Ce n'est pas pour rien que Clinton a été si souvent caricaturée sous les traits du Joker. Et il va sans dire que si c'était pour la France, je ne voudrais d'aucun des deux ! Pas question de négliger les arguments, le passé et le programme d'un candidat pour s'en faire une idée, naturellement. Mais les impressions y compris non verbales reçues de sa personnalité, ça compte aussi il me semble, et à raison. Voilà qui me rappelle un passage de L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau d'Oliver Sacks, neurologue décrivant dans ce livre une flopée de cas cliniques assez incroyables, et qui souvent donnent à penser. Il raconte notamment le cas d'un groupe de "fous" pliés de rire devant un discours de Ronald Reagan à la télévision. L'explication était simple : - Les uns étaient aphasiques, c'est-à-dire imperméables au sens logique des mots - et cependant souvent capables de comprendre ce qu'on leur dit, car extrêmement sensibles par compensation au ton et au non-verbal. Et ils riaient car ce discours était à l'évidence - pour eux ! - faux et plaqué - Les autres étaient agnosiques, souffrant de l'affection inverse, imperméabilité totale au non-verbal, mais compensant par une grande sensibilité et clairvoyance sur l'aspect logique et construit d'un discours. Et à l'évidence - pour eux ! - le discours était faux car mal construit et illogique Sacks remarquait qu'il fallait bien être "normal" pour se laisser prendre aux trucs et aux discours du Grand Charmeur... Je serais curieux de connaître la réaction des aphasiques devant les deux candidats principaux de la présidentielle américaine ! Mon opinion est que devant Trump, ils seraient encore plus pliés de rire que devant Reagan. Et devant Clinton, je me demande bien s'ils ne réagiraient pas par la peur...
  12. Rumeurs insistantes sur une possible "candidature alternative". Mais qui serait le troisième ? Après Monsieur T et Madame C, et pour maintenir le même niveau élevé, voici... Monsieur B ! "... Now I know I come into this a little late..." Un peu tard ? Peut-être, mais quel candidat !
  13. Non, c'est exactement vrai. Et ce que tu précises plus loin n'y apporte aucune contradiction. Je réécris ce à quoi tu répondais : "droit européen, créé par la Commission, tout aussi peu élue que l'étaient les rois souverains" : - Le droit européen est de fait créé par la Commission. Ce qui ne signifie pas qu'il n'y ait aucune procédure d'approbation ensuite, de même qu'un gouvernement qui prépare une loi ne peut se dispenser d'une procédure d'approbation ensuite, ce qui n'empêche pas de constater que c'est bien ce gouvernement qui a fait cette loi. - Et la Commission n'est en aucun cas élue démocratiquement. La nomination par des chefs d'Etat et de gouvernement n'est pas une élection Concernant maintenant cette procédure d'approbation, le veto n'est absolument pas disponible pour tous les sujets, son champ tend même à être de plus en plus réduit. N'oublions pas d'autre part que les députés français au Parlement européen ne sont généralement pas en mesure de défendre les intérêts de la France si une majorité de députés d'autres pays veut prendre une décision qui va à leur encontre. Sans compter naturellement que dans les faits, bien loin de défendre les intérêts de leur pays, la plupart rejoignent l'un ou l'autre des partis trans-nationaux (exemple le PPE pour la droite) dont les positions à l'occasion... peuvent différer de celles qu'ils sont censés soutenir. En tout état de cause, cette procédure d'approbation ne saurait être appelée démocratique au sens de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, dont voici quelques extraits : Le simple fait qu'une directive, donnant lieu ensuite à transposition imposée dans le droit français, puisse être approuvée en contradiction avec la volonté de la majorité des représentants au Parlement français, des représentants français au Parlement européen, et du gouvernement français par-dessus le marché, est une infraction frontale à la DDHC. La Loi n'est alors pas l'expression de la volonté générale... et la Souveraineté ne réside pas dans la Nation. Et c'est une partie importante et croissante de nos lois qui est écrite de cette manière. Il existe 193 Etats membres des Nations Unies. 165 d'entre eux n'ont pas d'autre politique que de prendre leurs propres décisions, tout en coopérant les uns avec les autres sur des sujets variés. Ils se soucient fort peu de perdre la gestion de leur économie en se privant d'une monnaie nationale, de perdre la gestion de leur budget, de perdre le contrôle de leurs frontières, ou encore pour ceux d'entre eux qui sont démocratiques de perdre leur indépendance législative et de s'asseoir sur les chartes historiques qui ont fondé leurs droits et leur démocratie. La proposition alternative des anti-UE - je ne crois pas qu' "eurosceptique" soit un bon terme, d'une part c'est plus que du scepticisme pour les partisans du Brexit, d'autre part ça n'a rien d'anti-européen c'est juste anti-UE - consiste tout simplement à rejoindre ces 165 ! Est-ce que ça marche ? C'est une question qu'il faut poser au Mexique, à la Corée du Sud, aux Etats-Unis, à l'Uruguay, à l'Afrique du Sud, à l'Islande, au Japon... et à tous les autres. Je n'ai pas l'impression que ce soit si infernal que ça Oui, tout à fait, le reste aurait plus de place sur le fil "UE". Si on se recentre sur le sujet du fil, il faut bien avouer que tes opinions, mes opinions, ou celles de tout autre étranger non-britannique sur le caractère démocratique ou non des lois obligatoirement dérivées des directives de la Commission... n'ont pas d'importance. Indépendamment de ce que l'un ou l'autre peut en penser, il reste que beaucoup de Britanniques pensent quant à eux que ce processus n'est pas démocratique, et que c'est un problème. Et c'est l'une des racines du mouvement Brexit. Qu'ils aient tort ou raison, ce fait ne change pas.
  14. Voici l'estimation - argumentée et détaillée - de Bloomberg, en date de juillet 2015. Je la trouve personnellement plus crédible à la fois que les rodomontades du principal intéressé, et que les estimations tout aussi intéressées de gens qui ont autant intérêt à "démolir" le personnage de Trump que lui en a à se faire mousser. Plus crédible donc : 1. à cause de la date, il n'était pas vraiment perçu comme une menace donc n'attirait pas au même degré la publicité négative 2. à cause des détails fournis Selon Bloomberg donc, le total du patrimoine net de Trump - les actifs moins les dettes - devrait être aux alentours de 2,9 milliards de dollars. Trump est bien un milliardaire, et il a bien fait fructifier sa mise initiale dans des proportions importantes. Que ce soit dans une moindre mesure que le S&P 500 n'est pas si surprenant si on tient compte du fait que son activité principale est l'immobilier, non les entreprises en général, et le prix des propriétés n'a pas du tout fait x 20 depuis 1980 comme l'a fait le S&P 500, il a plutôt fait x 3. Il semble bien que Trump aie dépassé ce facteur x 3, et assez largement encore. Donc je vois assez mal comment nier que c'est un bon promoteur immobilier. Bien sûr, ça ne signifie absolument pas qu'il serait un bon président ! C'est une question tout à fait différente. Mais indépendamment de ce qu'on pense de cette éventualité de son élection, il me semble que les faits ne concordent pas avec la publicité négative faite aux performances immobilières du personnage - et bien sûr plus intense maintenant que lorsque Trump ne semblait qu'un candidat pour rire... ça n'est pas surprenant
  15. Sous le pont d'Istanbul coule le Bosphore Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne L'effroi venait toujours après la haine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le bras tendu passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme la harangue est violente Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont d'Istanbul coule le Bosphore Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure (d'après Guillaume Apollinaire - qui ne peut plus protester, le pauvre...)
  16. Donald Trump continue sa marche vers la Maison Blanche et reçoit l'appui d'un chef d'Etat supplémentaire. Mais, me direz-vous, quel est ce chef d'Etat qui apporte à Trump un appui que celui-ci attendait à n'en pas douter avec impatience ? Il suffit de cliquer : Ce que voyant, désespérés d'avoir à choisir entre la Conférencière et le Tonitruant, quelques âmes en peine d'outre-Atlantique en appelèrent au Seigneur, et le prièrent afin qu'Il les délivre :
  17. Moi non plus je n'ai pas accès au WSJ. Cela dit, à regarder les commentaires sur certains sites où cet article a été publié, il semble qu'il parle plutôt des chances d'un John Kerry, Joe Biden voire d'une Elizabeth Warren. Ce qui supposerait naturellement d'abord qu'un premier tour se soit avéré non concluant... et c'est là que je ne comprends guère, car enfin avec seulement deux candidats l'Hillary et le Bern, il doit bien mécaniquement y en avoir un qui a la majorité dès le premier tour, il me semble ? Non, pour moi si au final Clinton n'est pas désignée candidate, ce ne pourra être que parce qu'elle aura perdu cette course ... Edit : voici de plus un article qui commente l'article du WSJ pointé par Wallaby. On y comprend en filigrane le contenu du premier article.
  18. Elle est bonne Plaisanterie mise à part, Istanbul se libérera bien tout seul. Erdogan ne fera pas illusion éternellement, même s'il faut être patient. Quant à une menace turque, le seul scénario qui justifierait une intervention européenne serait une agression contre la Grèce. Même Erdogan n'est pas assez perturbé pour ça
  19. Je pense que ce commentaire mérite une récompense (voir plus bas) Mais avant, je précise mon point de vue : tu n'as pas vraiment tort. Et une analyse plus "identitaire" (quelque sens qu'on donne à "identité", et on est d'accord que les formes n'en sont pas toujours stables sur période longue) ne serait pas vraiment fausse non plus. C'est que personnellement - et j'admets prendre le risque de caricaturer ton point de vue - si d'aucuns ont une analyse "de droite" en terme de chocs des civilisations, des peuples et des religions, si d'autres ont une analyse "de gauche" en termes d'inégalités et de luttes économiques, le plus raisonnable à mon sens est de tenter de prendre en compte et l'une et l'autre. Ça ne force pas à être centriste, hein ! C'est juste que les motivations en termes économiques, tout autant que les motivations en termes identitaires, me semblent des clés indispensables pour tenter de comprendre ce qui se passe. Indispensables et indépendantes. Il n'y en a pas une qui serait le soubassement de l'autre. Et négliger les unes, tout comme négliger les autres serait fermer un œil, et on verrait moins bien. Bon, mon petit cadeau maintenant : l'Internationale, avec tous les couplets. Enjoy !
  20. Pendant ce temps, dans le monde réel, la démographie de la Turquie ressemble à ça : Bleu fécondité < 2 enfant par femme ; Vert 2-3 enfants ; Jaune 3-4 enfants ; Rouge > 4 enfants par femme Ce qui a trois conséquences : - Le nombre des Turcs qui en fait sont des Turcs plafonne, en attendant de baisser - Le nombre des Turcs qui en fait sont des Kurdes - oh elle est jolie l'exponentielle - L'Erdogan, il panique grave Bien sûr, dans ce genre de situation, d'aucuns iraient jusqu'à conseiller de négocier avec les partis kurdes modérés, reconnaître des droits notamment linguistiques (langue kurde) et religieux (l'islam alévi), et avoir une stratégie de développement prioritaire de l'Est afin de réduire les inégalités économiques et à terme la surnatalité kurde. En somme, plier pour ne pas rompre, et une mission d'étude en Espagne pour y prendre quelques idées. Rien que des agitateurs anti-turcs, évidemment ! Heureusement que Erdogan est là pour nous en protéger.
  21. A trois semaines du jour J, les sondages restent très partagés. Tout comme en avril, au mois de mai le nombre de sondages donnant Leave gagnant (7) a été proche du nombre donnant Remain gagnant (10) avec 2 sondages donnant l'égalité. Sinon, une petite vidéo historique, celle de Margaret Thatcher au Parlement britannique, avec son triple "No !" D'un côté, les Britanniques ont conservé la gestion de leur monnaie, ils ont conservé le contrôle de leurs frontières - avec le recul difficile de nier qu'ils ont eu raison. De l'autre, il reste que leur Parlement, tout comme les Parlements des autres pays de l'UE, a bel et bien perdu une partie importante de ses pouvoirs et de son influence. Si on laisse de côté les arguments de court terme, presque négligeables par comparaison - tel ou tel choix fera gagner ou perdre quelques milliards, suivant qui vous écoutez, et autres questions relativement secondaires, pour peu qu'on veuille bien prendre un peu de hauteur - le rôle et les pouvoirs du Parlement me semble bien la question de fond que les Britanniques sont appelés à trancher ce 23 juin. La Grande-Bretagne est fière de sa tradition parlementaire, c'est sans doute le premier pays européen où le Parlement a pris le pouvoir de préférence à une institution non élue, comme par exemple un roi pourvu d'un rôle autre que symbolique. Cette tradition, comme celle des autres pays européens anciennement démocratiques, est bien sûr très mal en point puisque une très grande partie de la législation est en fait dérivée directement du droit européen, créé par la Commission, tout aussi peu élue que l'étaient les rois souverains, et que tout parlement d'un pays membre de l'UE est par traité obligé de le voter. En contradiction avec traditions et chartes fondatrices de la démocratie, par exemple dans le cas de la France la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen imposée en 1789 à Louis, en ses articles 3 et 6. Les avantages du maintien dans l'UE sont-ils suffisants pour justifier de continuer à souffrir cela ? Les Britanniques répondront bientôt, en ce qui les concerne.
  22. C'est ce qui s'appellerait brûler ses vaisseaux. Et oui, cela peut être un facteur.
  23. En tout cas, personne n'inhalera. Bill ne l'a jamais fait après tout. Il l'a dit, y a pas de raison de ne pas le croire
  24. Si ces deux oiseaux étaient les deux seuls candidats à la mairie de ma (relativement petite) ville, je crois que j'essaierais de monter un mouvement, trouver des soutiens, présenter quelqu'un, je sais pas moi, pour offrir tout de même une alternative. Mais bon, après tout il ne s'agit que des Etats-Unis d'Amérique, donc c'est moins grave. Edit : à y repenser, je viens tout à coup de comprendre pourquoi les profs américains notent très relax les élèves, et surtout pour ne pas traumatiser les pauvres petits bouts d'chou. Ils tiennent à la vie, tout simplement.
  25. Quoi ? La famille de Trump, un argument ? Sa fille Ivanka, en particulier ? Euh... @Shorr Kan - Bon maintenant tu peux l'avouer ouvertement. T'en fais pas, tout le monde a déjà deviné de toute façon. Au cas où The Donald se retrouverait à la Maison Blanche, tu es déjà en train d'étudier quelle photo d'Ivanka tu choisiras comme avatar !
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