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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Oui la Floride semble être du côté de Trump. Ce qui signifie que la course reste ouverte - avec la Floride, Clinton aurait été presque sûre de l'emporter.
  2. Au décompte global des voix, Trump est assez largement en tête - 18,7 millions contre 17,1 millions. Certes, ce sont les grands électeurs qui comptent, mais si cet avantage du milliardaire se maintient, il faut prévoir de mauvaises surprises pour la secrétaire d'Etat dans d'autres Etats. Et la moyenne des sondages prévoyait plutôt une avance pour Clinton en termes de vote populaire. Il reste que le dépouillement des bureaux de vote urbains plus tard - parce qu'ils restent ouverts plus tard - pourrait générer un avantage temporaire pour Trump, qui ne se retrouverait pas au final. A voir.
  3. En Floride, rien n'est encore clair effectivement. Ce qui est notable, c'est que Ohio et Caroline du Nord sont nettement pro-Clinton, avec une bonne partie du dépouillement déjà effectué. Et en sens inverse, la Virginie voit Trump nettement en tête... alors que les sondages y donnaient Clinton nettement devant ?! A voir la suite...
  4. Sur le site de CNN, le dépouillement progressif est mis à jour en temps réel. En Caroline du Nord et dans l'Ohio, avec certes seulement une partie des votes pris en compte, Clinton est nettement en avance (+6 et +10 respectivement). En Floride, c'est beaucoup plus serré, mais Clinton est tout de même très légèrement en avance (+1) Sachant que ces trois Etats sont nécessaires à Trump, et la Floride carrément indispensable, ça se présente mal pour Trump, bien pour Clinton.
  5. Vous parlez bien légèrement, Messieurs. J'ose espérer que vos points de santé mentale sont au maximum... vous pourriez en avoir besoin.
  6. Je savais que de même que Boule75 utilisait la photo d'une jolie fille (amatrice de milliardaires à houppe orange) comme appeau pour Shorr Kan, parler de la Rome antique, qui plus est dans le fil sur les Etats-Unis, serait le parfait appeau pour toi Et en plus j'apprends des choses. Succès achevé ! --- Bon plus sérieusement, le futur vainqueur de la présidentielle américaine se prépare à arriver, juste pour la soirée électorale ! La nouvelle est tombée hier lundi 7 : ‘Mystery Ping’ From Arctic Seafloor Spooks Wildlife. Is Cthulhu Waking Up? Et non, ce n'est pas une blague. Dans sa demeure de R'lyeh la morte, Cthulhu rêvait et attendait... Jusqu'à ce que Clinton et Trump le réveillent en sursaut !
  7. Mémorable en effet, mais pas nécessairement pour la raison qui a été donnée, c'est-à-dire se moquer de Johnson qui ne sait pas ce que sait que "Aleppo". Ne pas comprendre exactement de quoi parle votre interlocuteur pendant une dizaine de secondes, par exemple parce qu'il a changé de contexte, ou encore parce qu'on comprend un mot qui sonne bizarre en anglais comme un acronyme ou autre chose... ça arrive à tout le monde. Ce qui n'arrive pas à tout le monde en revanche dans cette élection américaine, et que Johnson a fait juste après, c'est d'exprimer une position parfaitement raisonnable et réfléchie sur la politique que devraient avoir les Etats-Unis en Syrie. Trump n'y réussit que par intermittence. Et Clinton... pas du tout ! Il est assez remarquable de voir les journalistes écouter les explications de Johnson sur la politique étrangère américaine, puis revenir immédiatement à la charge comme s'il n'avait rien dit, pour demander si vraiment quelqu'un qui se fiche de la politique étrangère - oh wé l'aut' y savait pas où était Aleppo ! - peut être président. Johnson vient juste de leur montrer qu'il comprend la politique étrangère mieux que la quasi-totalité des establishments démocrate et républicain, mais non, la réponse qu'il leur a donnée n'est pas celle qu'ils attendaient - Bomb ! Bomb ! Bomb ! - donc c'est qu'il doit n'y rien comprendre. Ces Messieurs et Dames devraient apprendre le russe et devenir présentateurs sur les grandes chaînes de TV russes. Ils ont déjà l'esprit parfait du propagandiste, ne leur manque que la langue. --- Par ailleurs, voici un petit texte intéressant de Ugo Bardi qui se demande quel empereur romain serait Donald Trump - et il précise aussi la réponse pour ce qui est de Hillary Clinton. Sa réponse : Hadrien pour Trump. Et Trajan - ou peut-être Germanicus qui ne fut pas empereur mais en avait l'ambition - pour Clinton.
  8. Le message de clôture de la campagne de Donald Trump. Une vidéo de 2 minutes... ma foi fort bien faite. Et un puissant message populiste, dans le sens exact de ce mot. Bien sûr, quoique le fondement de ce message soit indubitablement vrai - le gouvernement américain est contrôlé et sert depuis belle lurette des intérêts privés qui n'ont pas le bien du peuple américain à coeur - la conséquence que Trump en tire comme quoi "(son) mouvement" arrivé au pouvoir formerait un gouvernement "contrôlé par le peuple américain" n'en découle pas obligatoirement. Pour faire une petite litote. Quoi qu'il arrive aujourd'hui, que Trump perde d'un cheveu ou qu'il soit élu du même cheveu, la surprise principale de cette année c'est bien qu'un mouvement aussi clairement populiste puisse arriver aussi loin.
  9. Vidéo de Donald Trump le 28 février 2011 - la première de son vidéo-blog. Il y explique qu'il faut absolument intervenir militairement en Libye de manière chirurgicale, car Kadhafi tue des milliers de gens et il faut l'arrêter c'est une obligation humanitaire. Quant au coût de l'intervention, pas d'inquiétude : une fois que l'opposition aura gagné elle sera reconnaissante aux Etats-Unis et on pourra lui demander de rembourser les frais. Si on en croit ses discours des derniers mois (oui je sais, le premier mot de cette phrase est "Si") il a changé d'avis sur les interventions "humanitaires" pour renverser des dictateurs et installer l'opposition à la place. S'il devient président, il faut souhaiter qu'il ait effectivement changé son opinion...
  10. Mais où ai-je parlé de ça ? Le mot même de "métaphysique" n'est pas dans ce que j'ai écrit ! Ta critique s'adresse au positivisme, de ce que je comprends de cette doctrine - encore une fois je ne la connais pas. Elle ne s'adresse pas à ce que j'ai écrit. Mais où ai-je objecté cela ? C'est justement la phase "chantier" qui est en un certain sens parallèle entre les sciences et les autres disciplines. Et le parallélisme ne se vérifie plus dans la mesure où les sciences connaissent une seconde phase, et pas les autres, c'est de cette différence que je parlais.
  11. Le big bang n'est pourtant établi que par l'expérience. Et des expériences reproductibles qui plus est. Il y a bien expériences qui permettent de vérifier que le rayonnement du fonds cosmologique existe, et qu'il est pratiquement uniforme - à de très petits pouillèmes près - quelle que soit la direction dans laquelle on regarde. Et encore expériences qui permettent de vérifier le décalage vers le rouge du rayonnement des galaxies les plus lointaines. Ces expériences sont bien reproductibles. Aujourd'hui comme hier comme demain. Il y a bien théorie vérifiable - qui fait des prédictions claires, lesquelles sont vérifiées - dans laquelle les expériences montrant l'existence du rayonnement à 4 K et le décalage vers le rouge peuvent s'insérer, le tout suscitant une explication la plus probable qui est la théorie du big bang. Même principe pour la théorie de l'origine anthropique du réchauffement climatique par exemple. Elle aussi est fondée sur des expériences tout ce qu'il y a de plus contrôlées et répétables. Où est l'équivalent en économie ? Ce que tu décris est une démarche d'honnêteté intellectuelle. Elle est bien sûr indispensable à la science, mais ne suffit pas. Si l'existence d'une telle démarche était suffisante, alors tout exercice intellectuel honnête pourrait être qualifié de science. Je ne pense pas que ce soit le cas. Et encore une fois, dire d'une discipline que ce n'est pas une science n'est pas péjoratif. Cela décrit simplement sa nature. Et l'efficacité particulière des sciences ne signifie en rien que les disciplines qui n'en sont pas ne seraient pas nécessaires, intéressantes et profondes. Tu utilises le même argument que Shiller que je citais plus haut : oui la physique, ou toute autre science, est tout aussi humaine et approximative et incertaine que n'importe quelle autre discipline lorsqu'il s'agit de découvrir de nouveaux faits ou de créer de nouveaux concepts. La différence, c'est l'existence d'une deuxième phase, lorsque les nouvelles théories, les nouveaux faits, peuvent être passés au crible avec des méthodes éprouvées et s'agglomérer au final à un corpus de savoirs qui ne sera plus rediscuté - sauf éventuellement pour l'étendre et l'approfondir, de même que par exemple la relativité générale est un approndissement et une extension de la mécanique classique... qui reste toujours vérifiée cependant dans son domaine de validité. Cette deuxième phase n'existe pas, ou de façon très imparfaite et incomplète, dans des disciplines comme l'économie. Distinguer une science d'une discipline qui n'est pas une science n'est pas à mon avis de l'obscurantisme. Ce n'est pas non plus du positivisme - doctrine que je ne connais guère - si j'en crois sa définition donnée ici. Distinguer les explications que l'on peut obtenir par le biais des sciences, et celles que l'on obtient par l'économie, la sociologie, la psychanalyse ou la philosophie, ne signifie pas nier toute valeur à ces dernières. Cela signifie simplement distinguer les champs du savoir où l'on dispose de méthodes pour dégager de manière claire et convaincante pour toute personne quels que soient ses présupposés, culture, jugements etc. des faits permettant de former des théories que l'on puisse autant que possible vérifier et qui possèdent une capacité prédictive, par rapport aux champs où ce processus n'est pas possible - ou ne l'est pas encore. Champs qui doivent de toute façon être abordés avec un esprit de rigueur, d'honnêteté, d'imagination. Nul ne peut sérieusement contester par exemple que Freud possédait ces qualités, et qu'il les a appliquées dans son oeuvre, cela ne fait pas pour autant de la psychanalyse une science. Bon Dieu, on n'a aucune discipline, et moi le premier. Cette discussion est intéressante, mais elle n'a rien à voir avec le sujet du fil...
  12. Ben c'est pas pour dire, mais Cthulhu n'est effectivement pas un prix de beauté. Si tu ne refuses Maggie et Hillary que pour trouver Cthulhu bô, comment dire... Et il est en surpoids, comment le nier ? Quant à l'appeler un winner... franchement, quelqu'un qui se cache au fin fond du Pacifique et passe son temps à rêver, il ferait mieux de se sortir les doigts et de faire quelque chose de son existence ! 24... tu m'avais oublié Mouais, la bielle de Cthulhu, c'est pas très original...
  13. Juste un point au sujet de la vidéo que tu as postée : l'extrait où Clinton parle d' "annihiler totalement" l'Iran est bien authentique ce n'est pas un montage. Cela dit la citation n'est pas complète : il s'agit d'une réponse à la question de ce que feraient les Etats-Unis si l'Iran lançait des armes nucléaires sur Israël. Une application classique de la stratégie de dissuasion, en somme. Bon, j'avoue que le regard et le ton de Mme Clinton lorsqu'elle fait cette réponse ne me plaisent vraiment pas. Il y a un air presque réjoui sur son visage lorsqu'elle dit "we would be able to totally obliterate them". Juste avant le "that's a terrible thing to say", je veux dire... T'en fais pas, on redeviendra tous sérieux, je ne dis pas le 9, mais bien le 10 novembre. Va bien falloir ça pour suivre toutes les péripéties sur le front à Washington, Baltimore et Denver. Sans compter les matériels terrestres récents qu'on verra à l'oeuvre pour la première fois en zone urbaine développée. Hillary ? Maggie ? Sarah ? Allons petits canaillous, j'ai bien compris où vous voulez en venir en fait. On ne me la fait pas à moi. Vous êtes lisibles comme à livre ouvert C'est bien évidemment Marion vers laquelle se tournent vos pensées. Oui, la petite-fille. Mais au risque de vous décevoir, je dois vous rappeler qu'elle n'est pas candidate l'année prochaine. Il va vous falloir prendre votre mal en patience. =====> Loin je suis, loin...
  14. Quand je parle de Qui L'on Sait, je pense que tout le monde a compris bien sûr. Mais enfin à tout hasard et pour être tout à fait clair : Clinton is “the antichrist personified to a large swath of FBI personnel" (source : The Guardian) Hillary's Inner Circle Attended Occult Ritual Involving 'Blood, Semen and Breast Milk' (source : Russia Insider) Hillary Clinton’s ties to satanic rituals and the occult have been well-documented for decades (source : Infowar) Voilà de l'info qui est belle et bonne, puisée aux sources les plus véridiques. Le Grauniad, par exemple J'ose espérer que nul n'ira jusqu'à émettre le moindre doute.
  15. Ce qu'apporte le Seigneur Cthulhu, c'est le style. Comment peux-tu négliger ça, franchement ... Et puis le style, c'est l'homme. Ou la divinité extradimensionnelle. Oui, mais ça ne sert à rien d'être gratuits le jour d'après l'élection, il n'est plus temps de faire campagne pour Qui L'on Sait. Et pourtant ils seront gratuits jusqu'au 9. On sent la fatigue.
  16. Oula... ce qui n'était qu'une remarque en passant dans mon post précédent a visiblement fait réagir. Une précision : l'intention n'était pas de vexer qui que ce soit. Comme l'a rappelé Tancrède, la question divise et est débattue, elle continuera d'ailleurs sans doute longtemps à l'être. Ce n'est pas exactement une pique absurde et sans fondement... et oui de fait quand quelqu'un l'a écrit on peut être conduit à le lire Par exemple, Robert Shiller prix "Nobel" d'économie, répond oui à la question L'économie est-elle une science, tout en mettant en garde sur certaines limitations et notamment sur le fait que tous les économistes ne sont pas des scientifiques D'autres donnent des arguments épistémologiques pour dénier à l'économie la nature de science. Ainsi Claude Mouchot L'économie n'est pas une science Cela a pu être résumé d'un trait par Nicolas Taleb : "Il est possible de camoufler le charlatanisme sous le poids des équations sans se faire prendre, car il est impossible de faire des expériences de contrôle." Face à ces arguments, ce que répond par exemple Shiller comme quoi "la physique fait aussi face à des critiques de ce genre" me semble bien peu convaincant. Oui les théories encore à la phase de recherche, comme la théorie des cordes, ou la gravitation quantique à boucles, peuvent être choisies non seulement par raisonnement, mais par goût, avec même des effets de mode. Il se loge de l'humain, trop humain, dans ces choix. Mais... ce n'est vrai justement que de la physique-en-train-de-se-faire ! La physique déjà établie... eh bien elle fonctionne tout simplement, elle a une puissance prédictive qui valide le fait que la compréhension qu'elle a permis d'atteindre du monde physique correspond véritablement à un progrès vers la véritable nature des choses, non à la projection de jugements, désirs et conceptions humaines sur le monde - comme c'était autrefois le cas de la chimie... lorsqu'elle s'appelait alchimie - ou encore à un mix indéberlificotable de compréhension réelle et de projections. L'économie, comme toute discipline qui n'est pas une science, n'a pas (encore ?) atteint ce stade. Je doute personnellement qu'elle l'atteigne jamais. Je n'ai pas dit que toute approche scientifique de la compréhension de l'économie serait vaine. Mais utiliser une méthode scientifique dans un cas donné bien délimité - l'un des rares cas où justement une expérimentation est possible en vraie grandeur dans des conditions suffisamment maîtrisées - ne fait pas de l'ensemble du champ d'étude une discipline scientifique. Un point important : "pas une science" n'est pas synonyme de "mystique et magie" ! De l'histoire à la sociologie en passant par la philosophie, nombre de disciplines ont bien des choses à dire et à apprendre, sans pour autant être des sciences. Nombre de champs d'étude ne sont pas justifiables de méthodes scientifiques en dehors de cas particuliers limités, et pourtant sont des disciplines à part entière, non des ramassis de salmigondis. La racine de ce débat, c'est tout simplement la volonté de bien des praticiens des disciplines qui ne sont pas des sciences de se parer du prestige lié à la science. Prestige qui est né des résultats véritablement impressionnants notamment de la science physique depuis le 17ème siècle, et d'autres sciences à sa suite, résultats qui ont transformé complètement et la compréhension que nous avons du monde, et nos moyens d'agir sur lui, et nos conditions de vie, et ainsi produit une impression si durable que beaucoup de gens confondent "scientifique" et "vrai". Ce serait bien si l'économie, ou la sociologie, pouvaient être considérées comme des soeurs de la physique ou de la biologie. Ca peut faire peur d'imaginer qu'elles ne le soient pas, est-ce qu'on ne risque pas de penser qu'elles ne sont que discours et poudre aux yeux ? Seulement voilà : ni l'économie ni la sociologie par exemple ne sont des sciences. Et il n'y a rien d'effrayant à ce qu'elles ne le soient pas - le fait qu'un champ d'étude ne puisse être englobé par une étude scientifique - du moins pour l'instant - n'est pas une raison pour ne pas tenter de l'étudier. Je veux bien croire que c'est une règle générale. Pourquoi ? Parce qu'elle me semble naturelle. Soit dit en passant, il y a bien des choses qui semblaient naturelles à Monsieur Aristote en physique... et qui étaient complètement fausses ! Et il a fallu des expériences et ce qui s'appelle la méthode scientifique pour s'en apercevoir - beaucoup, beaucoup plus tard. Cette règle a-t-elle donc été vérifiée dans des conditions suffisamment représentatives de la variété des situations possibles, suffisamment bien connues, et de manière répétable qui plus est ? Je n'en sais rien - peut-être est-ce que tu le sais. Mais même si c'est le cas, il ne s'agirait justement que d'un cas donné bien délimité, une exception par rapport à la grande majorité des situations étudiées, où l'expérimentation est simplement impossible.
  17. Oui, s'il existait un Nobel pour les maths - c'est-à-dire, suivant la rumeur dont je n'ai aucune idée si elle a un fondement, si la femme de Nobel ne l'avait pas cocufié avec un matheux - l'ENS ferait encore meilleure figure. Il serait aussi judicieux de laisser tomber les "prix Nobel" en économie (en réalité des prix rajoutés après coup par la Banque de Suède) pour la bonne et simple raison que l'économie n'est pas une science... Enfin la leçon principale que j'en tire personnellement c'est que le déclin de la France a beau être trop réel - voir l'évolution de notre tissu industriel et celle du niveau de l'éducation, tous deux depuis quinze à vingt ans - le déclinisme c'est-à-dire non pas la constatation du déclin qui est hélas objectif mais l'idée qu'il serait irrémédiable doit être rejeté. Non : la France est capable du meilleur, et une vingtaine d'années n'est qu'une période assez courte dans la vie d'une nation. Rien de vraiment fondamental n'a été irrémédiablement abîmé, ni la démographie (qui se tient plutôt bien), ni l'unité nationale (le mouvement islamiste voire djihadiste existe mais son impact est limité), ni l'indépendance (les principales technologies sont toujours maîtrisées, l'indépendance législative serait facile à rétablir), ni l'éducation (c'est le plus inquiétant, car la baisse semble se poursuivre et son impact est encore largement invisible car ce sont les plus jeunes évidemment qui sont touchés, cependant la chaîne éducative n'est pas rompue un rétablissement reste possible, du moins pour l'instant) La possibilité d'un renouveau reste bien ouverte. La question est "seulement" celle de la politique qui le favoriserait, question difficile bien sûr, question qui n'est hélas qu'effleurée par les débats actuels de trop de partis politiques. Mais question que tout le monde a à l'esprit je crois, et nous finirons bien par trouver une voie, et les dirigeants pour y conduire le pays.
  18. C'est l'hypothèse optimiste, car elle permettrait de limiter au minimum les souffrances de la population. Cela dit, je n'ose guère l'espérer. Il faudrait que tous les discours sur les pièges et tunnels préparés par les djihadistes, que tous les avertissements sur une bataille longue de jusqu'à plusieurs mois, que tous les parallèles relativement aisés sur Grozny en 2000, Falloujah en 2004 ou Alep aujourd'hui manquent de se vérifier. Je dirais qu'il y faudrait soit une incompétence grave de la direction ou des combattants de l'E.I., soit une stratégie et manœuvre particulièrement brillante de l'armée irakienne - quelque chose qui a échappé aux Russes en Tchétchénie, aux Américains en Irak comme aux Syriens à Alep - soit une décision stratégique de l'E.I. de ne pas vraiment défendre la ville et de n'y laisser que quelques unités de sacrifice. Décision qui me paraîtrait un peu bizarre vu l'enjeu symbolique que représente cette ville sans compter le terrain favorable à la défense - si les Daechiens veulent tuer de l'infidèle et de l'hypocrite en nombre, c'est l'occasion ou jamais.
  19. Il fallait s'y attendre, et d'ailleurs c'était prévu. A l'entrée dans la ville de Mossoul elle-même, la résistance des djihadistes devient tout à coup beaucoup plus décidée : L'État islamique oppose une «résistance féroce» aux forces irakiennes à Mossoul Ce qui est particulièrement inquiétant, c'est ce qui se lit en filigrane dans cet article. Autrement dit : - Les civils que l'on voit s'échapper de la zone tenue par l'E.I. et être secourus semblent ne pas être originaire de Mossoul elle-même, mais des alentours de la ville - Les habitants de la ville - peut-être un million de personnes - pourraient quant à eux être retenus de force par les daechiens, qui usent de terreur pour dissuader ceux qui chercheraient à s'enfuir L'E.I. semble utiliser la stratégie de leur point de vue la meilleure, soit ne défendre que mollement les alentours de la ville, mais se préparer à livrer combat dans la ville elle-même où leurs positions tactiques sont les plus fortes, en y retenant autant de civils que possible. Tout en préparant peut-être - probablement - le retrait vers la Syrie de ses structures essentielles et sans doute une partie au moins de ses unités les plus précieuses, éventuellement sous la protection de boucliers humains ? C'est rationnel. C'est aussi le pire pour les habitants de Mossoul.
  20. Le débat de ce soir a été vraiment déprimant je vois...
  21. C'est ce que j'allais dire. Sans être une beauté fatale ou un super-modèle, Clinton jeune était très loin d'être vilaine. Je peux tout à fait comprendre le point de vue de Bill à l'époque. C'est pour ses goûts en matière de stagiaire à la Maison Blanche que j'ai un peu de mal à suivre. Bon qu'est-ce qui nous arrive au juste ? C'est pas vendredi... On n'est pas au milieu de la nuit... Y avait pas finale de coupe du monde de football... on n'a aucune excuse je le crains Ah le second débat de la primaire de ce soir, peut-être ? Tellement déprimés qu'on a besoin de transformer ce fil en mixte de Closer et Placide&Muzo pour se distraire ? Moui, ça pourrait nous valoir les circonstances atténuantes, en effet.
  22. A ton service ! Ca ira comme ça, ou tu veux qu'on passe à l'échelle supérieure ?
  23. Profitez-en bien petits chenapans en publiant plein de photos de Melanie et d'Ivanka Trump... ... Imaginez que dans quelques jours Clinton soit élue ! Il vous faudrait vous rabattre sur des photos de Bill Clinton, voire de son Weiner
  24. Je dirais du James Bond. Pas d'inquiétude cependant, les méchants qui sortent en nombre du chalet ne l'emporteront pas contre
  25. La thèse de la préparation d'une invasion de la Finlande par la Russie me semble proprement délirante. Quel intérêt la Russie y aurait-elle ? Ces transactions "les actifs détenus par des propriétaires russes seraient situés près de bases aériennes et navales ou encore de stations radars" soit sont innocentes, soit au pire peuvent s'expliquer par l'espionnage et la volonté d'installer des stations d'écoute. L'aéroport de Pirkkala cité dans l'article est quant à lui... à au moins 200 km de la frontière russe. Il suffit de regarder une carte pour s'en convaincre. C'est une armée blindée que la Russie est supposée lancer à l'assaut de la Finlande, je suppose ... Cela dit, la fin de l'article dévoile le pot aux roses et l'explication probable de tout ce ramdam : Le gouvernement finlandais est en train de tenter de convaincre la population d'accepter l'adhésion à l'OTAN. Il rencontre par ailleurs une défiance croissante de la part des Finlandais (tiens ? eux aussi ?). En dénonçant un danger imaginaire d'invasion russe, il fait d'une pierre deux coups : "rejoignons un bloc militaire qui nous protégera", et "ce n'est pas le moment de contester le gouvernement, car l'heure est grave" Les ficelles sont toujours les mêmes...
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