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Tout ce qui a été posté par Alexis
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[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Exactement. Quels que soient les qualités et les défauts de Corbyn, ce n'est pas lui qui a "perdu" une bonne partie de l'électorat travailliste au profit des partisans du Brexit, mais bien ceux qui tentent aujourd'hui de l'abattre. Du point de vue moral, la situation me semble relativement simple en fait : il s'agit de choisir un bouc émissaire plutôt que de faire face à ses propres responsabilités. Du point de vue politique... ... si les blairites réussissent, ils laisseront le champ libre aux Conservateurs pour longtemps. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Le sondage ne me surprend guère. 45 contre 33, cela correspond à peu près à 59 contre 41 qui ressortait d'un sondage pan-européen en mars-avril dernier, voir le tableau synthétique ici Ou plutôt cela ne me surprend plus. Petite anecdote personnelle, étant partisan depuis quinze ans au moins de cette sortie, je me suis très longtemps considéré comme une sorte de mouton à cinq pattes, aux opinions tellement excentriques que j'aurais mérité d'être britannique C'est que dans le cercle de mes connaissances - ce qui comprend beaucoup plus que trois personnes - j'étais je crois bien le seul. Même dans les milieux souverainistes autour du RPFIE et de Chevènement où j'ai quelque temps grenouillé vers 1999-2002, ce genre d'opinion était de l'extrémisme. La première fois que j'ai vu un sondage suggérant qu'un tiers des Français partageait mon opinion, j'ai compris deux choses. Après avoir fait retombé mes sourcils, j'entends. 1. "The times, they are a'changing" 2. L'effet "je rencontre des gens qui me ressemblent et j'imagine qu'ils sont représentatifs du pays entier", que je connaissais bien évidemment... eh bien, il est encore plus puissant que je ne pensais ! Je parle bien de l'effet silo, de la compartementalisation d'une société en groupes qui non seulement ne se parlent guère, mais encore en arrivent à oublier l'existence les uns des autres Mais bon, Dylan y a aussi son mot à dire, c'est clair. -
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Vidéo d'un débat sur le Brexit à Sciences Po. Emmanuel Macron, Daniel Cohn-Bendit... Et Sylvie Goulard, eurodéputée qui nous donne le fond de sa pensée (1'h28'07'') Notez qu'aucun des autres participants n'a repris cette dame, ni ne s'est élevé contre ce qu'elle disait. Or elle n'a pas dit seulement qu'un élu doit avoir le courage de prendre des décisions impopulaires, c'est le fait même que le peuple décide au final qui est attaqué. Pas au profit d'une dictature à proprement parler il me semble, mais d'une technocratie, de ceux qui savent, ceux qui font partie de l' "élite" plutôt que le peuple ce qui - contrairement à ce que cette si gentille dame semble bien penser - ne signifie pas "ceux qui sont incultes, ou pauvres, ou pas dans le circuit, ou qui pensent n'importe quoi" mais tout bonnement l'ensemble des citoyens. Y compris donc ceux qui se prennent pour une "élite", et qui ne le sont que dans le sens d'avoir été élu à un mandat pour une durée déterminée. Et qui n'est pas réélu cesse d'en faire partie. Et c'est ce qui pourrait bien arriver à celui qui dit "c'est douloureux pour toi mais ce sera bon pour tes enfants"... sauf bien sûr si à la fois il a raison et il réussit à en convaincre ses concitoyens. C'est-à-dire s'il est un véritable chef au bon sens du terme - ou un "leader" pour faire branché - plutôt qu'un mouton bêlant une pensée de groupe. Même si c'est une pensée de groupe destinée au CSP++. On peut aussi penser au "coup de gueule" de Gaspard Koenig le 24 juin après que la nouvelle du Brexit soit tombée. -
union européenne Who's next?
Alexis a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Un utile résumé graphique de l'état des opinions dans différents pays européens, tel qu'évalué par sondage en mars-avril de cette année -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Sinon, les autorités viennent de se réveiller et de publier une invitation à l'attention de nos amis britanniques pour que ceux qui sont déçus du brèque-site puissent nous rejoindre en France. Une comparaison assez convaincante ma foi montrant que les Britanniques trouveront en France tout ce qu'ils avaient à la maison. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Le sujet a déjà été examiné avant le vote et la décision a été prise par la Haute Cour de Justice britannique. J'imagine assez mal que ça puisse être remis en cause maintenant. De plus, ça n'aurait probablement pas été suffisant, si on regarde les nombres approximatifs - même s'il est difficile d'être précis. Mais de toute façon, la question semble difficile à rouvrir. Sur le tableau en lien : - Les gros bataillons sont hors d'Europe, dont un total de 3 millions en Océanie / Amérique du Nord / Afrique du Sud. Il n'y a guère de raison de penser que le vote pro-/anti-Brexit aurait été très déséquilibré parmi ceux-là - Le total en Union européenne est de l'ordre de 1,6 million - Il s'agit des populations britanniques totales en 2006. Donc le nombre de ceux qui en 2016 ont plus de 15 ans de résidence étrangère est forcément nettement inférieur : départs après 2001, retours et décès depuis 2006 - nettement moins que 1,6 million donc - Naturellement il y aurait eu des abstentionniste - 28% au Royaume-Uni, probablement encore plus parmi les résidents de plus de 15 ans à l'étranger - Il y aurait même eu des Leavers... même si probablement pas beaucoup, ça aurait encore réduit le nombre de voix supplémentaires pour Remain - Et la différence entre vote Leave et vote Remain a été d'environ 1,27 million Les Britanniques se barrent. Quelques-uns se demandent encore comment revenir sur le vote, suivis par quelques journalistes continentaux, mais ce n'est que du bruit. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu as donc du voir ce film ... ce n'était pas mon cas, d'où mon erreur ! -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Quelques prédictions... Préparez-vous en conséquence -
Vers l'indépendance de l'écosse et la fin du Royaume Uni ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout en sachant que le déplacement de l'opinion en Ecosse mesuré par certains sondages dans le sens d'une majorité pour l'indépendance est tout récent, il est réactif par rapport au Brexit, et il n'est pas encore prouvé qu'il soit durable. Suivant l'objectif de négociation du gouvernement britannique pour l'accord post-Brexit et sa réussite à l'implémenter, il est pensable soit que les Ecossais confirment dans la durée une volonté majoritaire d'indépendance, tout comme il est pensable que tout cela s'avère n'être qu'un soufflé du à une réaction d'énervement. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Sa citation la plus célèbre reste cependant "Il n'y a pas d'alternative" - c'est-à-dire que la théorie économique néo-libérale est la seule voie possible, la seule qui conduise au succès. Surtout quand on a beaucoup de pétrole et qui vaut cher. Mais chut... Batman quant à lui a une autre citation - Quels que soient tes opinions politiques, c'est Thatcher qui a rendu à la Grande-Bretagne sa gran... - La ferme et lis un livre d'histoire ! -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout à fait. Quant au redressement de l'économie britannique dans les années 1980, si certaines réformes de Thatcher ont peut-être pu aider - ou peut-être pas, ça se discute suivant les cas - le principal facteur est tout autre qu'un changement de gouvernement ou d'idéologie économique. Production de pétrole en Mer du Nord en millions de barils par jour C'est en 1978-79 que la production de pétrole britannique devient considérable, et elle continue d'augmenter jusqu'à un plateau commençant vers 1985. Prix du pétrole exprimé en dollars de 2011 Quant au prix du pétrole, il bondit à partir du second choc pétrolier en 1978 et reste élevé jusqu'en 1986 - le contre-choc pétrolier. Margaret Thatcher arrive au pouvoir en 1979, précisément au moment où la situation financière du pays est sur le point de grandement s'améliorer, et où les rentrées en devise vont s'accumuler pendant six ou sept belles années de pétrole abondant et cher. L'amélioration très nette, voire très vive de l'économie du Royaume-Uni sera largement attribuée à l'idéologie et aux réformes menées par Thatcher. Ainsi le "thatchérisme" gagnera-t-il sa réputation de méthode qui fonctionne, de théorie économique qui conduit au succès. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Voici la vidéo de l'adresse de Farage au Parlement européen ce matin. Sifflé oui, mais il a de la repartie. Et c'était son jour de rappeler que lorsqu'il entra pour la première fois au parlement européen il y a de nombreuses années, on riait de lui et de son projet de sortir le Royaume-Uni de l'UE. "Eh bien je dois le dire, vous ne riez plus maintenant, n'est-ce pas ?" Quoi que l'on pense de ses idées, il est clair que cet homme est sincère. Et c'était son discours de victoire. (bon en plus de la mer de visages fermés, on entendait quand même quelques applaudissements avec des "bravos" au fort accent français... facile de deviner qui c'était ) A noter toutefois que ses objectifs - et l'idée qui se dessine en filigrane de ce que devrait être l'application du Brexit - n'est pas nécessairement la même que celle des conservateurs eurosceptiques qui négocieront avec l'UE. Il est probable qu'au final, il n'aura qu'une victoire partielle. Je pense notamment aux frontières et à la libre circulation des citoyens de l'UE, contrepartie obligée à l'accès sans réserve au marché européen auquel tiennent plus que tout marchés financiers, grandes banques et direction du parti conservateur. Quant à sa prédiction "le Royaume-Uni ne sera pas le dernier Etat membre à quitter l'Union européenne"... eh bien l'avenir le dira. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu veux dire, toute autre configuration qu'un second tour Mélenchon - Le Pen ? Oui, moi aussi ça m'énerverait s'ils n'étaient pas tous deux présents pour le choix final. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, tout à fait. D'ailleurs sans doute est-ce une impression sommaire, qui gagnerait à être analysée, modérée ici, aggravée là... mais on ne peut pas dire non plus que ce soit entièrement faux, hein. Je ne pense pas. Il est assez naturel pour le Royaume-Uni de chercher à développer ses relations avec ses anciennes colonies "les pays qui lui sont proches par l'Histoire et par la culture". Y a d'ailleurs un autre pays comme ça en Europe qui s'attache - enfin plus tant que ça maintenant, Europe et cabris obligent - à ses relations avec la Francophonie. Ce qui ne veut pas dire une nostalgie impériale. A ce sujet, et puisque vous avez l'air prêt à l'entendre, je peux vous dire la vérité : ni vous, ni un autre contributeur, y compris cet "Alexis" qui me laisse répondre ici n'a le niveau pour bien comprendre les enjeux. Seuls les très très très forts, les demi-dieux de l'intellect comme moi sont en mesure de. Ma dictature éclairée sera la meilleure chose qui puisse arriver au pays. Bien à vous, Emmanuel M, ministre et marcheur Un tel canal neutre est impossible. Toute personne prenant la parole dans un débat public, y compris s'il est estampillé "expert" - voire "expert multi-cartes", y en a - est un citoyen qui peut bien être tout aussi honnête qu'on l'attend de lui, mais aura tout de même non seulement sa subjectivité mais encore son point de vue spécifique. Il peut même être sous l'effet d'une forme ou l'autre de pensée de groupe. Les affaires publiques ne se réduisent que très rarement à des questions mathématiques où, si ce n'est la vérité, du moins la cohérence puisse être testée objectivement. Et c'est très bien comme ça. Concernant cette clause, elle est déjà implicite. Et si elle devenait explicite ce ne serait perçu au départ que comme une insulte, puis rapidement que comme une formalité vide de sens. Comment ça tu doutes qu'il existe ? Et lui, alors ? Une "colonne vertébrale" à l'anarchie du "libre discours" ? Mais la colonne vertébrale est toute trouvée... t'as déjà du entendre parler de la conférence des évêques, du droit canon et du Saint-Office ? Voilà qui est tout sauf anarchique... Et ce n'est pas une blague, du moins pas davantage que la proposition de s'en rapporter à des experts autoproclamés - soyons un peu honnêtes c'est à ça que ça reviendrait - pontifiant autour de quelque sainte doctrine. Si on prend cette direction, ne faut-il pas préférer l'original à la copie ? Ça existe déjà, ça s'appelle l'instruction gratuite, laïque et obligatoire. Sans doute on ne demande pas à chaque citoyen de prouver qu'il sait lire et écrire, ni qu'il a son certificat d'études, avant de lui donner sa carte d'électeur. Mais il est implicitement supposé qu'il a effectivement cette capacité, dont il était bien clair dès les débuts de la IIIème république qu'elle était indispensable à une démocratie qui fonctionne. Concernant l'élection, je serais opposé à tout filtre avant l'élection. En revanche, rendre obligatoire une formation courte - et intense - en droit public et "manière dont est faite la loi" avant l'entrée en fonctions, s'agissant notamment des députés, ne serait pas nécessairement inutile. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela n'arrivera pas. Le Brexit est un événement historique à un degré qui est parfois sous-estimé. Depuis 59 ans, la CEE puis l'UE se sont développés selon la logique et le principe du cliquet, cher à Jean Monnet, c'est-à-dire la progression du transfert des pouvoirs des Etats membres vers le niveau supranational, sans retour en arrière. Parfois le mouvement était rapide, parfois il était lent, parfois sur tel sujet ou dans tel pays un blocage devait être accepté, d'ailleurs toujours considéré au moins en principe comme transitoire. Jamais au grand jamais l'UE n'a reculé, et c'est une croyance fondamentale - peut-on dire une foi ? en tout cas une Weltanschauung une représentation du monde - pour les pro-européens en tout cas les élites agissantes que le mouvement est historiquement inéluctable. L'avenir est de leur côté, forcément, parce qu'il ne peut en être autrement, parce que l'Etat-nation n'est qu'une forme du passé qui peut s'accrocher à l'existence ici ou là, continuer comme survivance dans certains esprits, surtout les moins éduqués et avancés, mais est condamné d'avance et n'a aucun avenir. Une telle prétension presque messianique, une telle certitude de connaître les tenants et les aboutissants de l'Histoire sont consubstantiels à l'idée européenne - encore une fois au moins au niveau des élites agissantes, tous leurs partisans ne la partagent pas nécessairement au même degré - sont rares. L'autre exemple qui vient immédiatement à l'esprit, ce sont les communistes. Avant la chute de l'Union soviétique, s'entend. L'avenir n'est pas écrit d'avance, et il n'est pas certain que le parallélisme sera joué jusqu'au bout. Peut-être l'Union européenne survivra-t-elle sous une forme ou l'autre. Il reste que pour la première fois en 59 ans, l'UE a reculé. Et quel recul ! Il ne s'agit pas d'un retour en arrière - du supranational au national - sur telle directive ou telle disposition secondaire. C'est un pays tout entier, et non des moindres, qui va sortir purement et simplement de l'UE. Le dommage causé au Projet est strictement irréparable. Car c'est une illusion qui vient d'être détruite, celle de l'inéluctabilité, et on ne reconstruit pas des illusions. Quoi qu'il arrive, la preuve a été apportée que l'UE peut reculer - et comment ! - que les prétensions orgueilleuses d'avoir l'Histoire de son côté et l'avenir pour soi étaient fausses. Il est impossible de faire disparaître cette preuve. Les idées, désirs, espoirs, d'un deuxième référendum, ou refus parlementaire d'appliquer la décision des Britanniques, ou autre combine - n'importe laquelle bon Dieu ! - tout cela porte un nom, cela s'appelle le déni. Le déni est d'autant plus puissant que l'événement est important, que la démonstration qui vient d'être apportée est plus choquante. Et l'événement est vraiment très important. C'est un bon moment pour (re)découvrir l'Aiglon, ce poème de Victor Hugo. Pour prolonger le délai de deux ans initié par l'invocation de l'article 50, il faudrait pas moins que l'unanimité des 27 Etats restant dans l'UE. On ne peut rien exclure, même pas que tous sans aucune exception n'approuvent, mais de là à imaginer que c'est ce qui se passerait forcément, ou même que c'est le plus probable... -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui ce rappel était attendu - pas d'intérêt pour personne à commencer des pré-négociations avant que le gouvernement britannique n'ait agi. La situation intermédiaire n'est confortable pour personne, mais je ne vois pas ce qui pourrait empêcher les Britanniques d'attendre d'avoir un nouveau gouvernement avant d'invoquer ce fameux article 50. On connait déjà la date au plus tard de nomination du nouveau premier ministre c'est le 2 septembre. Vu la fin de non-recevoir opposée à toute velléité de pré-négociation, j'ai du mal à imaginer que le nouveau premier ministre tarde à communiquer officiellement la décision de retrait - quel serait le prétexte, quel serait l'avantage ? Donc le calendrier se clarifie : - Article 50 invoqué en septembre 2016 - Retrait du Royaume-Uni de l'UE en septembre 2018 au plus tard. Rappelons que le délai de deux ans contenu dans l'article 50 est un délai maximal. Si en septembre 2018 aucun nouvel accord n'était signé pour définir la nouvelle relation EU-RU, alors il y aurait "sortie sèche" et le commerce entre Royaume-Uni et Union Européenne serait gouverné par les règles de l'OMC. La seule possibilité qui existait pour des négociations durant des années et des années, c'était que les pré-négociations durent si longtemps. Cette possibilité étant éliminée, les négociations seront assez courtes, non pas par rapport au cycle médiatique, mais par rapport à la durée habituelle des négociations commerciales. Deux ans pour mettre fin à une participation à l'UE qui en dura 43 avant le référendum de sortie. Bon je ne suis pas nécessairement d'accord avec la manière dont tu as décrit toutes ces étapes... mais je reconnais que j'ai bien ri -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Boris Johnson, champion de la campagne Brexit, ancien maire de Londres et possible futur Premier ministre, s'exprime dans les colonnes du Telegraph Je ne peux insister trop sur ceci : la Grande-Bretagne fait et fera toujours partie de l'Europe Texte intéressant, où Johnson tend la main aux Remainers et dessine en filigrane l'objectif de négociation pour la nouvelle relation avec l'UE tel qu'il le voit. Quelques extraits : Ces orientations sont cohérentes avec l'idée que le nouveau gouvernement britannique - que ce soit Johnson ou non qui le dirige : - cherchera en priorité à maintenir l'accès au marché unique - sait que la contribution britannique diminuera sans doute une fois hors de l'UE, mais ne sera pas nulle - et aucun engagement sur le montant de la diminution qui sera obtenu - visera à ce que la politique d'immigration soit "adaptée aux besoins de l'économie", autant dire qu'elle continuera à contribuer à comprimer les salaires des moins qualifiés - et aucun engagement sur la nature et le degré de la "reprise de contrôle" Tout ceci est pleinement compatible avec l' "option norvégienne", ou avec une variation proche. Les affirmations fermes portent d'une part sur le contrôle britannique de la loi qui s'applique au Royaume-Uni, souveraineté législative qui est le principal gain du RU, découle mécaniquement de la sortie, et est la motivation principale au moins de la partie directrice de la campagne Leave. D'autre part sur l'accès au marché unique, le libre-échange, qui est l'objectif principal que Johnson propose à la négociation - rassurer les puissances économiques. Ce qui est beaucoup plus flou, c'est l'économie directe sur la contribution à l'UE tout comme le degré de contrôle sur la politique migratoire. C'est normal - Oslo doit appliquer la libre circulation des personnes, et il contribue au budget européen. Enfin, l'autre gain lié à la sortie, la capacité de faire du libre-échange avec des économies émergentes, doit aussi se comprendre comme la capacité à être une porte d'entrée à conditions préférentielles sur le marché UE pour les produits américains, chinois, indiens etc. Car c'est bien ce que permettrait cette position d'avoir à la fois plein accès au marché unique et droit de mettre les droits de douane avec Chine ou autre... je ne sais pas moi, à zéro par exemple ? Voilà qui permettrait de compenser et mieux encore les éventuels inconvénients commerciaux restants dans l' "option norvégienne". C'est ce dernier point qui devra être vérifié comme le lait sur le feu dans la négociation pour définir la nouvelle relation UE-RU. Tout le reste devrait à mon avis être négociable. Il n'y a aucun intérêt pour la France à mettre des bâtons dans les roues d'une relation raisonnable et positive avec le RU hors UE - j'ai bien dit pour la France... pour son président actuel, comme pour la structure UE, la chose serait discutable. En revanche, laisser les Britanniques devenir une porte d'entrée "qui fuit" privant l'UE, déjà zone commerciale la plus ouverte de toute la planète, du faible levier qu'elle conserve pour négocier des contreparties avec d'autres pays ou zones commerciales, tout gouvernement français devrait y mettre son veto. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
The Queen is not amused -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Article intéressant. Je suis d'accord pour dire que ce qui sera vraiment décisif pour l'UE c'est ce qui va se passer dans les toutes prochaines années, pas le vote pour le Brexit qui n'est que l'apéritif. Et ce qui se passera dépendra en premier lieu du résultat des élections françaises et allemandes de l'année prochaine. Je soupçonne d'ailleurs que ce sont les élections allemandes qui seront vraiment cruciales. Sauf si naturellement Marine Le Pen est élue, ou encore Jean-Luc Mélenchon - sait-on jamais ? - mais ce n'est pas le plus probable. Dans le cas contraire, l'élu quel qu'il soit aura de toute façon la volonté de réformer voire de "refonder" - quoi que l'on mette derrière ce mot - l'Union européenne. C'est en Allemagne que la question sera décidée. Si Merkel est réélue, ou remplacée par un chancelier sur la même longueur d'onde de changer le moins possible de peur de sortir des paramètres souhaités en matière de gestion économique ou financière, alors un nouveau président français pro-UE réformateur ou refondateur pourra toujours essayer de convaincre Berlin, il n'arrivera à rien. Si ce scénario que de chaque côté du Rhin on soit prêt à réformer / refonder les traités européens ne se réalise pas, même si l'avenir reste toujours aussi difficile à prévoir que d'habitude, il faut bien avouer que ça sentira vraiment le sapin pour l'UE. Probablement au-delà de toute possibilité de rattrapage : les élections allemandes suivantes sont en 2021, et à la vitesse où vont les événements c'est vraiment très très loin... Oui. Je parie qu'il n'y aura pas de 2nd référendum et que Brexit il y aura. Des impacts réels en effet. Cela dit si 500 à 700 milliards annuels c'est un beau chiffre, la rémunération des acteurs financiers impliqués ne doit être qu'un très petit pourcentage de ce total. On parle donc probablement de quelques (combien ? je ne sais pas) milliards de chiffre d'affaire perdus, un impact non négligeable mais pas gravissime non plus. Perdant sur certains points, l'argument étant que ces inconvénients étant limités peuvent très bien ne pas être suffisants pour faire pencher la balance en faveur d'un déplacement de l'activité. Sur la perte de visibilité, peut-être un impact plus grand qu'il ne le devrait dans la mesure où il y a un facteur psychologique en jeu. Mais si c'est la réalité des inconvénients qui sert de guide plutôt que l'émotionnel, le fait est qu'il n'y a pas d'avantage à payer maintenant un coût de déplacement qu'on regrettera peut-être dans trois ans d'avoir payé, s'il s'avère finalement que le RU hors UE reste un endroit presque aussi praticable pour les affaires et l'accès au marché européen qu'avant. L'accord à la norvégienne, disons que c'est ce qui paraît le plus probable une fois pris en compte les intérêts des différents acteurs, et l'ordre dans lequel ces acteurs sont généralement servis. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
"Invalide" n'est pas le mot que tu as utilisé en effet, et on peut le comprendre en termes légaux, ce que tu n'impliquais pas. Ce que tu écrivais était "l'expression du vote démocratique n'a de sens que s'il est le fruit d'une réflexion fondée sur une base rationnelle, ce que la nature des débats autour de la question du Brexit ne permet pas". Ce qui revient à dire que le vote démocratique du Brexit n'a pas de sens... invalide sur le fond en somme, si pas sur la forme. C'est ce que je contestais dans ma réponse. Pour moi, c'est supposer que telle personne - qui a voté d'une manière qui me choque - l'a fait sans réfléchir qui m'apparaîtrait une présomption assez péremptoire. Oh le débat aurait pu être de meilleure qualité oui... plus précisément il aurait pu être débarrassé d'un certain nombre d'arguments outranciers ou faux d'un côté ou de l'autre. Mais quant au contenu de valeur, il était bien là, des arguments sérieux ont bien été mis en avant par les uns et les autres. Quant au grand n'importe quoi, c'est malheureux qu'il y en ait eu, mais c'est aussi la liberté d'expression. On peut lever les yeux au ciel ou en rire, quoi qu'il en soit impossible d'y échapper, sauf à remettre en cause le droit de chaque politicien, commentateur ou idéologue à dire des bêtises. Je veux plutôt dire que les personnes les mieux formées, étant mieux protégées des conséquences d'un certain nombre de politiques - qu'elles soient nationales ou européennes d'ailleurs, et Tancrède a rappelé qu'il existe des interactions assez fortes entre les deux - sont moins portées à chercher des changements. D'où leur plus grand conservatisme, compréhensible vu leur situation, mais pas nécessairement dans l'intérêt du pays. Je n'y crois pas. Quel intérêt pour une multinationale ou une grande banque de bouger maintenant, alors que rien n'a changé, et que la suite n'est pas claire ? - Il existe de nombreuses manières potentielles d'implémenter le Brexit. L'une d'entre elles, la solution norvégienne, ne changerait strictement rien en terme d'accès au marché UE ni de capacité à effectuer toute opération financière en UE depuis Londres. Rien ne garantit qu'elle sera choisie, mais c'est quand même une option bien probable : elle aura derrière elle la City, l'industrie, et sans doute une partie importante des Remainers une fois qu'ils se seront remis du choc et auront arrêté de se donner en spectacle avec des pétitions, précisément à cause de l'accès maintenu au marché UE, tout ceci en échange de l'abandon de toute restriction à l'immigration que certains Leavers surtout issus du peuple désirent... cette contrepartie risque-t-elle d'arrêter City ou Parlement britannique ? "Oh les proles ne sont pas contents de la compétition que leur causent les Polonais et les Roumains qui nous fournissent le même service pour moins cher, écoutons-les sinon ils seront chagrin les pauvres" ... vraiment ? Ce serait en somme une GB "out" avec un gros bout du pied "in", symétriquement à avant lorsqu'elle était "in" avec un gros bout du pied "out" - la meilleure option pour tout un tas de gens à Londres. Sans doute il y faudra aussi l'accord des gouvernements de l'UE, mais Merkel semble se placer sur cette longueur d'onde, et Hollande aura beau argumenter le risque politique de laisser le Brexit sans trop grave inconvénient pour le RU - "Angela, c'est que je sens sur ma nuque le souffle d'une grande blonde, et elle ne me veut pas de bien !" - à chaque fois que Angela et François n'ont pas été d'accord, c'est la galanterie française qui l'a emporté et le président a cédé à la chancelière. Ce serait différent cette fois-ci ? Pas impossible certes, mais à la réflexion, pas si probable quand même... - Et même si la voie choisie n'était pas strictement la solution norvégienne et qu'elle créait quelque inconvénient pour grandes banques et multinationales... déplacer ses activités a un coût, et si l'inconvénient n'était pas trop grand il est fort possible que la plupart des acteurs concernés resteraient, même en grommelant. En attendant d'en savoir plus, en attendant que les nouvelles dispositions entrent en vigueur - automne 2018 tel que c'est parti - rien ne change. Et la forte probabilité que rien ne change ensuite, parce que Londres sera le nouvel Oslo, avec moins de pétrole et plus d'argent sale et de dérivés financiers dangereux, fait qu'il n'y a vraiment pas de raison pour multinationales ni banques de paniquer ni d'agir de manière précipitée. Etre plus prudent sur les nouveaux investissements, ça oui c'est probable. Quant à la sécession écossaise, le risque n'existe mais ne doit pas être surestimé - voir le fil adéquat. Et la guerre civile en Irlande du Nord... franchement il suffit d'attendre que les uns et les autres - papistes et parpaillots - se calment. S'agissant de la procédure de départ, l'acte initial est totalement dans les mains des Britanniques. Des parlementaires peuvent bien s'agiter et "exiger" - énergiquement on peut le supposer - tel ministre ou dirigeant continental s’époumoner, ils ne réussiront qu'à se rendre ridicule. Légalement, strictement rien n'a encore changé dans les relations du Royaume-Uni et du reste de l'UE, et seul le gouvernement britannique y peut quelque chose. Ce sont deux choses très différentes. Même si les institutions centrales de l'UE comme les gouvernements des pays impliqués ont pour le moins un historique chargé en matière de mépris de référendums démocratiques, à mes yeux il est impensable que le Brexit ne soit pas appliqué d'une manière ou d'une autre. Annuler immédiatement un référendum, non il y a des choses que les gouvernants britanniques n'oseront pas. En ce qui concerne un statut spécial... là nous commençons à parler. Oslo est un modèle acceptable à la fois pour une fraction des Leavers - pas ceux qui veulent limiter l'immigration certes, mais enfin ceux-là sont des proles, quelle est leur influence ? - pour les Remainers une fois qu'ils auront terminé leur caca nerveux et enfin et surtout pour la City. Pas un statu quo non, mais un changement limité à : - diminution de la contribution au fonctionnement de l'UE, en échange de la disparition des fonds structurels destinés aux régions défavorisées du RU - possibilité de ne pas implémenter une partie des directives de la Commission - Oslo n'applique pas tout - en échange de perte d'influence sur ces directives - possibilité de nouer des accords commerciaux nouveaux hors du cadre de l'UE, ce que peut faire Oslo - "débranchement" total de toute nouvelle initiative d' "approfondissement" de l'UE Le Royaume-Uni était à l'intérieur, mais pas loin du seuil de la porte. Il passerait le seuil, mais sans s'en éloigner beaucoup. A la réflexion, cela me semble le plus probable. C'est un scénario dangereux du point de vue des intérêts politiques de l'UE, notamment du risque de futures sorties de tel ou tel autre parmi les 27 restants, et un certain François H. résident du 8ème arrondissement à Paris serait vert. Mais la chancelière semble vouloir favoriser manière douce et minimisation des changements, et cela le rend très probable. Bien sûr, si cette voie est suivie, il restera à négocier la diminution de la contribution, tout comme la nature l'étendue etc. du droit du Parlement britannique à apporter son veto à l'application chez lui de telle ou telle directive sans remettre pour autant en cause l'accès complet du marché UE aux entreprises et grandes banques britanniques. Aucun traitement de faveur... par rapport à ce qu'a Oslo ? -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Eh oh c'est pas moi qui poste des images de messieurs enchaînés se faisant caresser le derrière par des dames toutes de cuir vêtues et avec un truc qui fait mal en plus. Alors camembert hein, tu voudras bien Messieurs tous vos arguments sont excellents, et dans l'absolu, la généralité et la théorie on pourrait fort bien imaginer que certains référendums soient pourvus d'une barre de succès supérieure à 50% + 1 voix, qu'il s'agisse de 60, 66,7, 80 ou carrément 99% + 1 voix pour être bien sûr. Cependant l'absolu, la généralité et la théorie on peut les défendre pour bien des sujets mais pas les référendums concernant l'UE, et surtout pas ceux proposant d'en sortir. Et la raison est fort simple. Lorsqu'il s'est agi d'adopter le traité européen qui prévoyait de faire disparaître la souveraineté monétaire de la France, et de là budgétaire ce qui était une conséquence inévitable quoique plus lointaine, sans compter le contrôle sur la frontière du pays et d'autres choses encore, il y a eu un référendum et sa barre de succès était de 50% + 1 voix. Donc tout référendum portant sur le même sujet, notamment un référendum ayant pour objet de modifier cet état de fait voire de faire recouvrer au pays ces dimensions fondamentales de sa souveraineté, ce qui serait certes une décision très importante, mais pas davantage que ne l'était la décision de les faire disparaître, devrait de toute évidence adopter la même barre de succès. J'ajouterai pour corriger un peu la perception d'un résultat "serré" du référendum sur le Brexit que la marge de victoire pour la sortie était en réalité très confortable à 50 + 1,89%, soit presque deux fois plus que la marge de victoire du Oui au référendum sur Maastricht en 1992 qui était de 50 + 1,04% D'accord sur le début de la phrase que j'ai mise en gras, pas sur la fin. - Il est bien évident que le vote doit être fondé sur une décision mûrie et réfléchie, et que c'est la responsabilité individuelle de tout citoyen de faire un effort même minimal de réflexion plutôt que de simplement tirer son vote à pile ou face, le décider sur une impulsion, ou pire encore s'abstenir. De ce point de vue, 72% des électeurs britanniques se sont comportés de manière digne, et 28% de manière criticable voire honteuse. En effet, la participation était de 72%. Quant à ceux qui ont voté, quel qu'ait été leur vote, le minimum du respect est de considérer qu'ils ont réfléchi un peu avant de voter - ceci quelle qu'ait été leur décision finale. - La nature des débats autour du Brexit ne permettrait pas à chacun de construire sa propre décision réfléchie ? Et pourquoi donc ? Qu'il y ait eu des outrances, des imbécillités et des manipulations, et ceci dans les deux camps, c'est malheureusement vrai, mais le débat ne s'est absolument pas réduit à cela. Si l'un a prétendu que sortir de l'UE n'aurait aucun inconvénient et ne créerait aucune difficulté même transitoire, si l'autre a prétendu que le Brexit signifierait "la fin de la civilisation occidentale" (Donald Tusk, très en forme) - cela n'empêche pas que bien des arguments sérieux pour un camp et pour l'autre ont été utilisés. En cela le référendum Brexit n'était d'ailleurs pas différent d'une autre élection - tu ne vas pas me dire qu'il n'y a pas de manipulations, d'outrances et de mensonges lors des campagnes parlementaires ou autre, quand même ? Si on acceptait ton argument comme quoi l'existence de manipulateurs et de propagandistes invalide une élection... alors ce sont toutes les élections qu'il faudrait annuler ! Quant à l'idée que les plus âgés ne vivront pas avec les conséquences de leur vote, elle est premièrement fausse puisqu'une personne de 65 ou 70 ans peut statistiquement raisonnablement espérer quelques années de vie encore, et pas deux ou trois, deuxièmement méprisante puisqu'elle suppose que les personnes âgées seraient dans un état d'esprit "après moi le déluge"... alors que la plupart, en tout cas de ceux que je connais, s'inquiètent au contraire avant tout de l'avenir de leurs enfants et petits-enfants. Les différences d'opinion entre tel et tel groupe de population ? Parlons de la segmentation suivant les revenus et l'éducation... ce ne seraient pas les plus aisés qui ont en majorité voté pour le statu quo, et les plus délaissés après avoir été sacrifiés par la désindustrialisation qui ont voté en majorité pour partir ? Tsk, tsk, homme de peu de foi. Négocier et faire adopter un nouveau traité en six mois est tout à fait possible au contraire, surtout quand tous les autres membres s'occupent en priorité d'un autre sujet "très urgent" apparu sur leur radar le 24 juin dernier - ça commence par "Br" et ça se termine par "Xit". Il ne s'agit absolument pas de luttes d'influence politiciennes à la petite semaine, et tes insinuations sont déplacées. Juste "Devin" ? Allons, on pourra aller jusqu'à "Divin" si tu insistes -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Une initiative citoyenne et solidaire qui nous vient de Roumanie. Romanians adopt Remainians (Les Roumains adoptent les partisans du Remain) -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai juste une question pour toi. Imaginons que le résultat du vote ait été le Remain, par exemple à 52 contre 48. Aurais-tu eu envie d'affirmer que la campagne était dénuée de raison, que les débats étaient "totalement irrationnels" ou que tout ça relevait avant tout de "l'hystérie" ? Bref, que le résultat était invalide, et certes ne portait pas vraiment sur le sujet, en l'espèce l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE ? Honnêtement ? -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Ou je me trompe fort, ou vous n'êtes guère éloigné de la tendance Schadenfreude Garde ton calme et Trouve ton bonheur au malheur des autres Sinon, sur une note plus humoristique, cet échange de Tweets immortel... Donald Trump : Je viens d'arriver en Ecosse. Les gens sont tout excités à cause du vote. Ils ont récupéré leur pays, tout comme nous allons récupérer l'Amérique. C'est pour de vrai ! Lily : L'Ecosse a voté pour RESTER, espèce d'idiot