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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Vous êtes magiquement transformé en Américain... vous votez pour qui ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Y en aura un certain nombre comme ça, oui... -
Un Ohio version modifiée pour transporter 154 Tomahawks ne lancera aucun missile balistique. Les Tomahawks sont très différents, et aucun satellite ne risque de s'y tromper. Je ne connais pas les capacités de ce type de brouillage. J'imagine que l'état de l'art, que ce soit en Russie ou aux Etats-Unis, n'est pas public. Cela dit, les Tomahawks sauf erreur ont à la fois un guidage GPS, inertiel et par suivi de terrain. Brouiller à la fois toutes ces méthodes de guidage, ça me semble vraiment difficile. Le sous-marin, s'il est en Mer Rouge, sera protégé non seulement par la distance à la Méditerranée orientale où se trouvent les bâtiments russes, mais encore et surtout par le fait que le lancement de Tomahawks depuis un soum est très difficile à détecter. Les B-52 quant à eux, ayant tiré leurs missiles depuis 1000 km de distance au moins, ne pourront être pris pour cible. Bien sûr, les bases américaines dans la région, ou d'autres cibles... resteront disponibles pour le cas - soyons fou - où Moscou envisagerait de riposter.
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Vous êtes magiquement transformé en Américain... vous votez pour qui ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ah, si seulement c'était les ADnautes qui élisaient le président des Etats-Unis d'Amérique ! ... Y en aurait du monde au stand de tir ! -
A ta santé !
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A mon sens, le risque couru par un Ohio après lancement de ses Tomahawks est incomparablement plus faible que celui couru par un SNLE qui a lancé des balistiques, parce que le lancement de missiles de croisière est un événement de faible énergie qui n'est - sauf capacité secrète qui m'étonnerait un peu - pas détectable depuis l'orbite. Il faudrait qu'un avion-radar soit en train de scanner l'océan dans la région où se trouve l'Ohio pour qu'il se retrouve en danger. Disons qu'il se trouve à 300 / 400 km au plus. Le risque quand on tire des missiles de croisière de portée 1300 ou 1700 km est quand même assez faible. Et puis bien sûr, la Russie n'a pas déployé d'avion-radar en Syrie, sinon ça se saurait.
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Sans compter la possibilité de voter pour une psychotique égocentrique qui se fiche autant de la démocratie que de son premier tailleur de marque...
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C'est malin ! Tu veux qu'Amarito se retrouve cité dans la prochaine fournée de Wikileaks ? Et d'une manière générale, ce qui est plus ou moins toléré dans une période faste - du moins "toléré" dans le sens où ça suscitera peut-être du mépris, mais pas assez d'indignation pour pousser à une quelconque action forte - risque de l'être beaucoup moins en période qui est tout sauf faste. Or le chômage long même n'apparaissant pas dans le taux de chômage officiel vu le nombre de gens qu'on n'y comptabilise plus, le fort grippage de l'ascension sociale depuis des décennies, l'avenir bouché craint pour les enfants de la classe moyenne / classe populaire, et quelques autres choses encore, ont sans doute fortement réduit la tolérance des Américains envers la corruption surtout structurelle, très répandue et désormais pratiquement officielle.
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Jusqu'à dissimuler la localisation d'un radar qui émet en permanence ? J'ai plus que quelques doutes. C'est à cause de ces incertitudes que j'évaluais à la louche 100 ou 150 par batterie S-300/S-400. Maintenant la modélisation complète n'est pas possible sans beaucoup plus de détails, comme déjà dit. Donc il reste une marge d'incertitude, à la hausse comme à la baisse, sur l'évaluation de la taille d'une frappe vraiment saturante. Quoi qu'il en soit, ça reste assez aisément à portée des Etats-Unis. Absolument. En installant un système de défense aérienne complet, jusqu'aux S-300 et S-400, la Russie a forcé les Etats-Unis à choisir entre pas d'intervention aérienne et une campagne de suppression de défenses aériennes russes au préalable. Comptant bien sûr sur la rationalité du gouvernement américain. L'entrée par le Sud ne nécessiterait que l'accord de l'AS et de la Jordanie. Ca ne me paraît pas invraisemblable. L'entrée par l'Est, par l'AS comme par l'Irak est une possibilité, mais je ne vois pas en quoi les navires présents dans le Golfe persique seraient menacés. Il y faudrait une entrée en guerre de l'Iran... qui agirait probablement en réponse à l'attaque américaine oui, mais pas de manière directe qui serait fort dangereuse pour lui. Quoi qu'il en soit, des B-52 venus de Diego Garcia n'auraient aucun besoin de soutien maritime dans le Golfe, et un Ohio dans la Mer Rouge n'aurait rien à craindre de la Russie ni de l'Iran - nous parlons d'un SNLE transformé en lanceur de missiles de croisière, donc d'un bâtiment très furtif.
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Très juste... D'autant que les Russes ne sont pas les seuls à raisonner multicouches, c'est quelque chose de courant - que j'étais en train de négliger. My bad ... Cela dit, je ne crois pas que cela change l'argument que je donnais, cela change "seulement" le nombre de missiles de croisière à utiliser pour submerger les différentes couches des défenses. Il est en fait nettement plus élevé, mais il me semble rester tout à fait à portée des capacités américaines d'attaque simultanée : - S'agissant d'une attaque par missile de croisière à très basse altitude sur le coeur du système de défense aérienne c'est-à-dire les batteries à longue portée S-300 et S-400, ni les défenses de la flotte ni les systèmes de guerre électronique ne peuvent intervenir : les navires sont trop loin, et le ciblage sur coordonnées est invulnérable à la GE, tandis que la détermination des coordonnées est simple s'agissant de radars fixes, et qui ne bougeront pas pendant le trajet des missiles qui sont indétectables en TBA sauf à courte distance - Il faudrait vérifier, mais j'ai franchement de gros doutes sur la capacité des S-125 (SA-3) et S-200 (SA-5) contre des missiles de croisière en rase-mottes. Ce sont des systèmes anciens qui n'ont pas été conçus pour cela - Les Pantsir-S1 (SA-22), Osa (SA-8) et Buk (SA-17) en revanche ont des capacités pertinentes contre des missiles de croisière. Mais chacun d'entre eux peut être submergé : Un Pantsir-S1 par exemple ne peut contrôler que quatre missiles en vol en même temps, parmi 12 qu'il transporte. Ses canons ont une portée maximale de 4 km, qu'un missile subsonique traversera en moins de quinze secondes, ce qui ne permettra qu'une poignée de cycles ciblage - tir nourri - changement de cible Un lanceur d'Osa n'a que six missiles et peut en contrôler deux en vol en même temps Les dernières versions des systèmes Buk sont les plus capables en nombre de missiles contrôlés simultanément, par exemple - pour la version navale - 12 cibles engagées simultanément jusqu'à une distance de 12 km - qu'un missile de croisière traversera en 40 secondes Bien sûr, il faudrait tenir compte encore des missiles de défense qui ratent - le PK est toujours assez nettement inférieur à 1 - et encore d'autres contraintes type temps de réaction, angle de "vue" du radar de tir, et encore du pourcentage de ratés des missiles de croisière, et du nombre de coups au but nécessaires pour neutraliser un système S-300 ou S-400. Il faudrait une véritable modélisation de tout cela... et les données nécessaires ne sont pas toutes publiques, sans compter que ce serait un assez gros boulot. Mais enfin mon estimation précédente de 50 missiles de croisière attaquant simultanément était très probablement trop basse. Cependant, au vu de tout ce qui précède, j'ai du mal à voir comment le système de défense aérienne intégré pourrait parer une attaque coordonnée d'une centaine, encore moins de 150 missiles de croisière arrivant simultanément. Or, les Etats-Unis peuvent lancer 150 croisières en même temps avec un seul Ohio - et ils en ont quatre. Et chacun de leurs B-52 peut lancer 12 à 20 croisières - ils ont 58 B-52H en service plus des appareils en réserve. Quant au stock de missiles de croisière américains, entre les Tomahawk TLAM de l'US Navy et les AGM-86 de l'USAF nous parlons probablement de 4 000 unités, sans compter certains des 2 000 AGM-158 JASSM dont la portée a été étendue à 1000 km. Pour détruire deux systèmes à très longue portée - un S-400 déjà sur place et un S-300V dont Moscou a récemment annoncé l'arrivée - seraient nécessaires au grand maximum un Ohio dans le nord de la Mer Rouge plus huit à douze B-52 arrivant de Diego Garcia. Rien de si difficile du point de vue américain. Et bien sûr, une fois le cœur du système de défense anti-aérienne - les batteries à longue portée et meilleurs radars S-300 et S-400 - neutralisé, mettre hors de combat le reste serait relativement simple, en tout cas davantage que l'étape initiale. La situation finale étant la domination aérienne américaine au-dessus de la Syrie, donc la protection des troupes rebelles d'Alep et autres lieux, et la défaite à plus ou moins long terme des loyalistes. ... et une guerre ouverte avec la Russie, avec tous les risques liés. C'est ce facteur éminemment politique qui peut encore arrêter le gouvernement américain. ... ou bien la victoire de Trump, mais comme discuté dans le fil Etats-Unis, les estimations de probabilité vont de "pas énorme" pour moi à "vraiment pas grand chose du tout" pour Tancrède. Autant dire que compter dessus pour empêcher une guerre ...
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Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas besoin de t'excuser ! Avoir la vidéo du général russe en train de lancer ce dur avertissement apporte de fait plus de contexte - le langage corporel et les expressions du visage. Et puis ce n'est pas comme si ce genre d'information était sans importance... deux répétitions valent mieux qu'une. -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, ça chauffe. J'avais déjà posté la transcription en anglais de cette vidéo vendredi dernier. Le ton de la communication est remarquable en effet. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur le site du Guardian aujourd'hui, on trouve un peu plus de détails sur cette déclaration quand même assez remarquable. West must confront Russia over Aleppo, emergency Commons debate to hear Le plan semblerait donc d'abattre systématiquement les hélicoptères syriens - je suppose les chasseurs aussi - ainsi que de bombarder leurs bases. Cela au moyen de chasseurs de l'OTAN. Tout en étant conscient que la Russie pourrait riposter sur les avions chargés de ces missions, elle a d'ailleurs assez clairement dit qu'elle défendrait la souveraineté de la Syrie, et que les batteries S-300 qu'elle a déployées sur place interdiraient à quiconque d'attaquer les forces syriennes. Et en acceptant ce risque de "combattre défensivement la puissance aérienne russe". Ce qui ne pourrait que signifier s'attaquer aux batteries sol-air russes, en même temps sans doute qu'aux chasseurs russes et à leurs bases - la logique de l'escalade serait pratiquement imparable, sauf à justement renoncer à la zone d'interdiction aérienne alors qu'on vient juste de la mettre en place, ce qui serait beaucoup plus difficile politiquement que de ne pas l'établir - quand on a commencé quelque chose, l'interrompre c'est se déjuger. Bien sûr, la notion d'un "combat défensif" qui forcerait à s'attaquer à des installations au sol, des bases et des chasseurs... est un véritable oxymoron. Ce combat serait tout sauf défensif. Quant à la riposte russe, en Syrie ou qui sait ailleurs... eh bien je ne la connais pas. Monsieur Mitchell non plus, d'ailleurs. Il propose d'essayer, pour voir. Tout cela pour défendre des rebelles syriens dont la grande majorité sont désormais des djihadistes. Les parlementaires français sont en train de remonter dans mon estime. Au moins, nous n'avons pas ce genre d'illuminés, ou alors ils ne se sont pas encore découverts. Quant à la probable prochaine présidente américaine, Hillary Clinton - elle n'a pas encore gagné, c'est juste qu'elle a beaucoup plus de chance que Trump - disons que si elle est bien élue, nous découvrirons si elle est plutôt tendance Obama, ou tendance Mitchell. -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Sinon, un petit calcul "sur un coin de table" que je me suis fait concernant les événements à Alep. C'est macabre, mais ça permet de conserver l'échelle des événements. - Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, dans la dernière semaine de septembre, 338 civils sont morts à Alep du fait des bombardements russes et syriens. Soit environ 50 par jour. - D'autre part, suivant l'Observatoire syrien des droits de l'homme, la guerre civile syrienne à la mi-septembre avait provoqué au total la mort de 302 000 à 430 000 personnes. Dont 87 000 à 192 000 civils. En somme, en cinq ans et demi de guerre, ou bien cinq ans si l'on considère le début des véritables opérations de guerre - cette guerre civile a provoqué en moyenne la mort chaque jour de 150 à 235 personnes, dont 43 à 105 civils. Cela permet de bien situer l'échelle humaine des souffrances à Alep, comparée à celles provoquées par la guerre dans son ensemble. Il s'agit d'une augmentation limitée du bilan des pertes notamment civiles - étant donné bien sûr que la guerre ne s'est pas arrêtée ailleurs. Bref, ce qui est véritablement notable dans ce siège et cette offensive des loyalistes aidés des Russes, ce n'est pas les souffrances des civils. Pas parce que leurs vies ne sont pas importantes évidemment, mais parce qu'elles le sont, ni plus ni moins que celles des autres civils tués ailleurs, par les mêmes ou par d'autres, depuis cinq ans et plus. Et leur nombre oblige à dire que cette intensification localisée des combats et des souffrances est limitée si on la compare à ce qui se passe chaque jour depuis cinq ans. Ce qui est vraiment remarquable, c'est que l'un des camps semble en mesure de prendre un avantage décisif sur l'autre. De nature peut-être à interdire à l'autre camp tout espoir de victoire, voire à préparer une victoire au sens direct et plein du terme, au moins dans la partie ouest "utile" de la Syrie - c'est-à-dire sans l'est peu peuplé sous contrôle de l'E.I. et sans la bande nord des terres peuplées de Kurdes, soit quand même 80% de la population. C'est cela qui est vraiment en train de changer, pas le bilan humain. Le fait que la plupart de nos médias montrent et parlent énormément des souffrances à Alep, et pas des autres avant ni ailleurs, peut créer un effet déformant, où l'on aurait l'impression que ce sont ces souffrances-là qui sont le facteur nouveau. Non : ce qui est nouveau, c'est le risque - du point de vue des gouvernements américain, français, saoudien, turc etc. - que la guerre civile syrienne soit gagnée par "ceux d'en face". Qu'elle se termine dans pas si longtemps qui sait, et pas comme on le voudrait. C'est cela qui est nouveau - et naturellement scandaleux. Peut-être est-ce pour cela que les souffrances à Alep sont tellement plus médiatisées que celles à d'autres endroits et d'autres moments des cinq ans de guerre civile l'ont été ? On peut au moins poser la question. Plus médiatisées d'ailleurs aussi que celles des civils yéménites tués par les forces saoudiennes. Ou que celles des civils de Falloujah en Irak lors de sa reconquête sur l'E.I. au printemps dernier - je suis à peu près sûr que ça n'a pas été une partie de plaisir pour les habitants de la ville. Ou encore que celles des civils de Mossoul lors de sa future reconquête que l'on prépare paraît-il. La propagande parfois - faut-il dire souvent - ce n'est pas dire des mensonges. C'est parler de manière disproportionnée de certains événements, incomparablement moins d'autres, de manière à déformer l'impression crée, en conformité avec les objectifs des propagandistes. -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est un point de vue... You want a Happy Meal ? -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne sais plus quel Russe commentait "je suis surpris qu'il n'ait pas demandé l'Alaska en prime" Ce ne sont pas des conditions du type je reste ouvert à la négociation. Ce sont des conditions du type "gros doigt". Une fin de non-recevoir. -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Absolument. Et j'ai beau être aussi à cheval sur l'indépendance de la France que n'importe qui - tendance gaulliste s'il fallait donner une référence - il faut bien reconnaître que si faire de l'aplatventrisme devant Washington est grave, le faire devant le CCG est pire. La dernière fois que j'ai regardé, les Américains ne suscitaient pas de terroristes meurtriers parmi nous avec leur propagande. -
Comme précédemment, je ne vois pas les choses de la même manière. "Quasi certitude", non. Ce qui est vrai, c'est que les chances de Trump ont notablement diminué. Le fait d'avoir 5 ou 6 points de retard sur Clinton dans la moyenne des sondages récents n'est pas problématique en soi. Trump a déjà été dans cette situation ou pire encore à quatre reprises : en décembre 2015, mars, juin et août de cette année (voir le graphique sur le lien) et à chaque fois il a remonté la pente un peu plus tard. Le problème comme tu le dis c'est qu'il lui reste peu de temps pour se refaire comme les fois précédentes, même s'il a peut-être commencé lors du débat de dimanche soir dont les effets, s'il y en a, n'ont pas encore eu le temps d'apparaître dans les sondages, pour l'instant c'est seulement le contrecoup du "j'attrape les femmes par la ch....", avec un fils Bush qui plus est, qui se voit dans les chiffres. Le vote par anticipation peut aggraver ce facteur temps. Comme Clem2000, je suis intéressé si tu as une évaluation même très grosses mailles de la proportion des gens qui votent de cette manière. Les chances qui restent à Trump, en plus bien sûr d'une éventuelle October surprise - à condition qu'elle soit anti-Clinton ! - c'est d'une part l'abstention effectivement, d'autre part que dans les dernières semaines avant le vote le rythme politique pourrait s'accélérer, parce que bien sûr l'attention du public ne pourra qu'augmenter - va falloir se décider maintenant, hein ! - ce qui pourrait augmenter les chances de Trump de faire en quatre semaines le genre de remontée qui jusqu'ici lui a pris plutôt un à deux mois. Le troisième débat le 19 octobre pourrait être important - si suffisamment de gens le regardent. Trump s'est amélioré nettement entre le premier et le deuxième, s'il continue et prend un avantage net lors du dernier débat ça devrait l'aider. Réponse le 9 novembre au matin quoi qu'il en soit. Si c'est bien la Harpie, il faudra faire vite pour se placer sur LM, Boeing et les autres dont les actions devraient bien profiter des perspectives de guerre contre la Russie Syrie...
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Evidemment, avec des candidats de cet acabit, s'ils y en a qui peuvent s'en donner à cœur joie, ce sont bien les joyeux drilles de The Onion - l'équivalent Youèsse du Gorafi. J'ai bien aimé leur page Fact-Checking The Second Presidential Debate, notamment : Et encore la vidéo de 3 minutes où ils présentent les points forts du deuxième débat. Ce sont les bandeaux en bas de l'écran avec leurs commentaires qui... mais je vous laisse regarder. (je recommande en particulier 2' 38"... j'ai failli en tomber de ma chaise)
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Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Seulement les soldats à titre honorifique. Les vrais ne sont pas obligés. -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Conseil constitutionnel, c'est peut-être malheureux mais il sert pour le limogeage, pour renvoyer quelqu'un sans reconnaître qu'on le fait, afin que ça puisse apparaître comme une promotion. C'est injuste certes, la justice voudrait que le Laurent pointe à Paul Emploi, mais de manière réaliste Hollande n'allait pas tout simplement remercier Fabius, sinon on aurait demandé quelle erreur au juste il avait faite... et quelle était la responsabilité du président de la République dans cette erreur. -
Qu'il y ait besoin de renforcer les effectifs c'est fort possible - je ne le sais pas mais je peux parfaitement le concevoir. Mais cela ne peut pas suffire en soi à rendre possible la reconquête de la totalité du territoire pour faire cesser le règne des gangs criminels. Si les interventions dans les quartiers tenus par des bandes nécessitent que les policiers s'y mettent à vingt, elles seront nécessairement rares, sauf à littéralement multiplier les effectifs, je veux dire les tripler par exemple. Ce qui ne peut pas être une solution sérieuse. Il y a aussi un devoir de bonne gestion des deniers publics. Et si elles sont rares, alors même dissuasives elles n'auront que peu d'effet. Les trafics s'arrêteront au passage des forces de l'ordre oui... puis dès qu'elles seront parties tout recommencera. Je ne connais pas plus que ça le métier de policier, je ne l'ai jamais été, mais il me semble évident qu'il doit y avoir une notion de permanence de l'action. Un gros truc, mais rarement, ça ne sera guère efficace. C'est bien pour ça que partout où leur vie et leur intégrité physique ne sont pas trop en danger - là où c'est plutôt calme - on croise plutôt deux ou quatre policiers à la fois, pas quinze ni trente c'est très rare. Pour que les policiers puissent patrouiller et agir à deux ou à quatre en plein quartier "tenu" par des groupes criminels, il est indispensable qu'ils soient en mesure de se protéger contre des attaques en bande. Non seulement contre deux ou trois agresseurs portant des couteaux par exemple - ça je ne dis pas que c'est facile, mais ils ont les armes pour, et la loi est déjà de leur côté puisqu'elle reconnaît les agressions au couteau comme des tentatives de meurtre donc justifiant l'utilisation des armes à feu. Mais encore contre le plus courant, une meute leur lançant des pierres, c'est-à-dire cette méthode ancestrale de mise à mort que l'on appelle la lapidation. Là, le problème n'est pas les outils, parce que la méthode "sommation / s'ils n'arrêtent pas en abattre un / répéter jusqu'à ce qu'ils aient tous arrêté ou soient en fuite" marcherait de toute évidence. Le problème c'est la loi, qui à ce jour ne reconnaît pas cette situation comme une tentative de meurtre ce qu'elle est pourtant. La quantité finit par avoir un effet qualitatif. Je ne dis pas que lancer deux petits graviers à cinquante mètres de distance est une menace contre la vie. En revanche trois ou quatre types qui lancent des pavés à six ou dix mètres, c'est suffisant pour des blessures graves voire mortelles - encore une fois c'est une méthode de mise à mort des condamnés tout ce qu'il y a de plus classique. Une personne de ma famille, policier de son état, va changer de métier car il est exaspéré. Dans des circonstances certes différentes - manifestation sur la loi Travail - il a reçu sur la jambe... un radiateur ! Et encore a-t-il eu de la chance car quoique blessé, il n'a pas gardé de séquelles. Ce qui n'est pas le cas de tous ses collègues visés par les casseurs. J'ai une autre idée de la police de notre pays que celle d'un punching ball. Pour que les criminels cessent de l'utiliser ainsi, il faut que le punching ball réagisse immédiatement, et que les criminels aient mal, donc qu'ils aient peur. "La peur du gendarme est le commencement de la sagesse". L'immédiateté du danger a l'air d'une mauvaise idée je suis d'accord. En revanche, reconnaître tout simplement que le fait d'être en groupe contre un homme seul, ou nombreux contre deux ou trois, permet de beaucoup plus facilement mettre en danger la vie d'autrui, et adapter l'application de la légitime défense en conséquence, aiderait beaucoup. Ça, et les sous pour que les policiers puissent s'entraîner suffisamment régulièrement au pas de tir pour être tous de bons tireurs. Un homme qui donne un coup de poing, sauf cas très particulier ou grande malchance, ce n'est pas mortel. Dix hommes qui en frappent un seul, c'est un lynchage et c'est mortel. Un homme qui lance un caillou, sauf grande malchance, ce n'est pas mortel. Dix hommes qui lancent des pierres, c'est une lapidation et c'est mortel. Abattre l'un des dix, les neuf autres continueront-ils ? Si oui, est-ce que les huit continueront ? Devant l'évidence d'un risque mortel, ils choisiront la fuite. Je souhaite moi aussi qu'on apprenne aux gens à être bons, respectueux, à ne pas faire à autrui ce qu'ils ne voudraient pas qu'on leur fasse, etc. (soit dit en passant, on fait comment, au-delà des cours de catéchisme laïc d'éducation civique ?) Je soupçonne fort que pour les 5%, ou les 1%, voire même les 0,2% qui décideront de s'en f..... et d'agresser, le binôme gendarme-juge restera la seule protection. Et le premier membre du binôme, il s'agit simplement de lui rendre possible d'aller partout où l'on a besoin de lui, sans qu'on soit obligé de tripler les effectifs.
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Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est un conseil du même tonneau que celui-ci : "Cognez-vous la tête contre le mur. Recommencez. Encore. Et encore. Continuez jusqu'au coucher du soleil. Quand vous vous arrêterez, ça vous fera beaucoup de bien !" Ah bon y a un "surplus" d'êtres humains ? Première nouvelle... Tu es un partisan de l' "écologie profonde" ? Le Monde expose la chose ainsi : En somme, Hollande et Ayrault ont bien signifié que s'ils recevaient Poutine, ils lui passeraient un savon et le menaceraient de la CPI - même si cette menace est tout à fait théorique. Ce qui ne semblait pas suffisant pour le dissuader. Lorsqu'il lui a été signifié que non seulement le savon serait passé, mais qu'il n'y aurait que cela et qu'on ne discuterait de rien d'autre, en revanche, Poutine a décidé de s'abstenir. Ce n'est pas très surprenant. La voilà la solution au problème des retraites ! Merci pour ta contribution à l'équilibre des finances du pays -
Merci pour les précisions. Je n'étais pas au courant de la coordination de tant d'agresseurs ni de la très grande rapidité des évènements. A mon sens, il faudrait réfléchir à une re-qualification des attaques par jet de pierre en groupe à faible distance en tentative de meurtre, ce qui ouvrirait la possibilité légale d'une réponse par arme à feu. Une attaque par jet de pierre en groupe à faible distance, dans d'autres circonstances cela s'appelle après tout... une lapidation. Le meilleur moyen pour les policiers du deuxième véhicule de se protéger ainsi que de se dégager pour pouvoir porter secours à leurs collègues grièvement blessés aurait été d'abattre l'un des lanceurs de pierre en se tenant prêt à en abattre un deuxième - voire un deuxième en se tenant prêt à en abattre un troisième, etc - ce qui aurait bien évidemment provoqué la fuite de tout le groupe. L'aspect dissuasif d'une telle politique serait aussi intéressant. Si organiser la lapidation de policiers - ou d'autres personnes - peut valoir d'être abattu, il y aurait probablement moins de candidats. Le problème le plus fondamental il me semble, c'est que ce n'est pas la force publique qui a eu le "dernier mot" en matière de violence. Or je ne vois pas comment reconquérir des "zones de non-droit" si les policiers n'ont pas les moyens non seulement physiques mais encore et surtout légaux de s'assurer qu'en toute circonstance ce sont eux qui ont le dernier mot. Et avoir le dernier mot à deux ou à quatre agents de la force publique quand on est face à dix ou vingt malfaiteurs organisés et décidés au meurtre - il n'est évidemment pas logistiquement possible que les policiers ne s'aventurent dans les quartiers sous contrôle criminel qu'à quinze ou à vingt, sinon ils n'iront presque jamais et les gangs continueront à régner - je ne vois pas comment ce serait possible sans utilisation beaucoup plus libérale des armes à feu. "Toutes choses étant égales par ailleurs", il est bien clair que moins les policiers font usage de leurs armes, mieux c'est. Il vaudrait mieux dans l'absolu qu'ils n'y soient autorisés que dans les cas les plus limités. Cela dit, s'il faut choisir entre continuer à tolérer que des parties du territoire, avec tous leurs habitants, continuent à être des zones de non-droit, et changer les règles d'utilisation des armes pour permettre aux policiers de vaincre les groupes de meurtriers - les groupes de lanceurs de pierre par exemple donc - et de protéger à la fois eux-mêmes, les autres personnes, et le règne de la loi sur la totalité du territoire, mon choix est vite fait.
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Plus la politique pénale, tout de même. Parce que la question de la durée effective de l'emprisonnement des agresseurs s'ils sont retrouvés se pose. Sans faire de long développement, il me semble clair qu'on peut se demander si les peines seront suffisamment lourdes pour être dissuasives. Et la dissuasion est d'autant plus importante dans un cas comme celui-là où un groupe criminel expérimente avec succès une nouvelle forme d'attaque. Pour éviter qu'ils ne soient bientôt imités par d'autres groupes criminels sur le terrain, la seule solution est de dissuader, et ça ne peut passer que par des peines très lourdes. L'emprisonnement à vie ne serait pas de trop, et la loi le permet en réponse à une tentative de meurtre en bande organisée. Ca m'étonne aussi. Peut-être est-ce qu'on n'a pas toute l'information ? Peut-être aussi est-ce que les conditions - très strictes - pour la légitime défense n'étaient pas réunies ? Précisions sur les circonstances : Il est possible que les policiers arrivés en renfort aient été pris par surprise et n'aient pas eu le temps de réagir. Après tout, ils ne savaient pas ce qui les attendait. Mais je me demande si face un jet de cocktail Molotov, la loi et surtout la manière de l'appliquer permettent l'utilisation directe de la force létale - en clair, abattre le ou les lanceurs. De mon point de vue, ça ne devrait pas poser de problème. Mais qu'en est-il de ce qui est réellement appliqué ?... Si Monsieur X et Monsieur Y avaient été tués par les policiers de la deuxième voiture - les autres attaquants s'étant alors évidemment dispersés - ces policiers auraient-ils été félicités pour leur sang-froid, ou mis en accusation, voire suspendus ? Je précise que c'est une vraie question : je ne connais pas la réponse.
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Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce post, contrairement au mien qu'il dénonce, ne contient aucun argument ni aucune information - telle que des liens sourcés - mais seulement des accusations. Du coup, je ne vois pas bien ce qu'il apporte. Sauf en matière de défoulement, peut-être ?