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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Merci pour tes réponses. L'annexion de Jérusalem-Est par Israël date de 1980, elle n'est pas le fait de Ehud Barak. Lors des accords d'Oslo, la population des colons israéliens en Cisjordanie / Jérusalem-est était d'environ 280 000. Je n'ai pas le temps de trouver des liens sur tout l'historique, mais je ne pense pas qu'il ait jamais été question que ces gens ni ne déménagent dans le territoire légal d'Israël ni ne deviennent citoyens palestiniens. Sauf erreur il a toujours été prévu que le territoire sur lequel serait établi l'Etat de Palestine serait équivalent à la somme Cisjordanie+Gaza, mais qu'il pourrait être un peu plus restreint ici un peu plus étendu là. C'est d'ailleurs ce dont il était question dans l'accord qui était construit à la fin des années 1990, et qui a échoué en 2000 du fait du refus de Yasser Arafat et de la poursuite de la campagne d'attentats terroristes : certaines parties de la Cisjordanie auraient été annexées par Israël lequel aurait "compensé" avec des territoires qui lui appartenaient. Beaucoup parmi tes autres points sont justes. Et j'ai déjà écrit (pas dans le post auquel tu répondais c'est vrai) que l'accord qui était proposé aux Palestiniens à la fin des années 1990 était insatisfaisant. Il était tout à fait compréhensible qu'ils le refusent et continuent la négociation, y compris avec la pression de leurs soutiens internationaux et avec des actions non-violentes. Mais ce n'est pas ce qui s'est passé. Le lien causal entre visite de Ariel Sharon - alors parlementaire et non dirigeant - sur le mont du Temple et déclenchement de l'Intifada est discutable et discuté, avec des témoignages datant la décision de lancer une campagne de violences de deux mois avant cette visite. Même si cette décision date bien d'après cette visite... il est difficile de regarder la visite d'une personne, fût-elle juive comme Sharon, en un lieu saint musulman et juif, comme justification valable pour une campagne de meurtres et d'attentats terroristes. La campagne de violences commence en septembre 2000, y compris le lynchage de réservistes israéliens à Ramallah et des meurtres de civils isolés, même s'il est exact que les attentats-suicide n'ont pas commencé tout de suite. Sharon n'a été élu début 2001 qu'après le début de ces violences, et d'ailleurs après le refus d'Arafat fin 2000-début 2001 d'approuver le plan de paix proposé par Clinton in extremis (son mandat se terminait) et par Barak. Et, je le répète parce que c'est important, Arafat ne s'est pas contenté de refuser. Il a refusé et il n'a pas arrêté la campagne de violences, qui devait plus tard arriver aux attentats-suicide. S'il avait refusé tout en mettant le holà aux violences, et en continuant à négocier, ça aurait été autre chose. Était-ce une bonne idée ou pas pour les Israéliens d'élire Sharon, aucune idée. Le fait est que ce n'est arrivé qu'après la décision palestinienne de relancer la violence. Juste, je me trompais c'était en janvier 2001 à Taba. C'est celui-là qui était vraiment le "sommet de la dernière chance". En février, Sharon était élu, certainement en partie en réaction à la campagne de violences commencée en septembre 2000. Et dans le lien que tu fournis se trouve ce point intéressant, que je ne savais pas En juin 2002, environ 18 mois après la conclusion du sommet de Taba, le dirigeant palestinien Yasser Arafat a accordé une interview au journal israélien Haaretz, dans laquelle il déclarait avoir accepté le plan de paix pour le Moyen-Orient proposé par le président américain Bill Clinton. Toutefois, à ce moment-là, le nouveau gouvernement israélien a souligné que cette offre n'était plus à l'ordre du jour Je ne sais plus qui a dit que "Les Palestiniens ne manquent jamais une occasion de manquer une occasion". Le mot est cruel, mais il y a une réalité derrière. Si Arafat avait accepté ce plan 18 mois plus tôt, l'Histoire aurait été différente, et beaucoup plus favorable aux Palestiniens. De même, s'il avait refusé ce plan mais que la campagne de violences n'avait pas commencé en septembre 2000, peut-être les Israéliens n'auraient-ils pas élu Sharon, et Arafat aurait pu accepter le plan plus tard quand il s'y est finalement décidé, voire obtenir un peu mieux par la négociation. Les Israéliens ont réagi à la seconde Intifada - plus de 700 morts civils, essentiellement par attentats-suicide - en augmentant leur niveau de protection. Murs, barrières, etc. Franchement, je ne vois pas ce qu'ils pouvaient faire d'autre. Ils ont réagi aux campagnes récurrentes de bombardements du Hamas depuis Gaza par la lutte antimissile et les opérations militaires récurrentes contre Gaza. Je ne suis pas sûr qu'ils auraient pu faire autre chose. Encore une fois, avoir étendu leurs colonies en Cisjordanie est une grande faute. Ils se mettent dans leur tort, et ils aggravent les obstacles à une éventuelle future résolution. Mais je maintiens : depuis que le Hamas a remporté les élections à Gaza en 2006, Israël n'a plus de partenaire pour une éventuelle reprise du processus de paix. Et entre 2001 et 2005, c'était attentat terroriste sur attentat terroriste, pas de quoi inciter à négocier la paix, et Sharon n'y était pas disposé - même si c'est lui qui a démantelé les colonies israéliennes à Gaza. En 2006, Olmert le remplace, avec une coalition de centre-gauche disposée à rediscuter de paix... mais c'est au moment précis où le Hamas remporte les élections législatives palestiniennes (janvier 2006). C'était en 2002 et 2003. Les Israéliens, à l'époque dirigés par Sharon, ont-ils eu tort de freiner des 4 fers ces démarches en plein milieu d'une campagne d'attentats djihadistes, ça se discute. Je suppose qu'il est possible de défendre l'idée qu'ils auraient pu discuter avec les gens qui non pas avaient tué leurs civils dans le passé, mais étaient en train de le faire à ce moment-même. Personnellement j'ai quand même du mal à dire qu'ils étaient les premiers responsables de cet échec. C'était bien avant, dans les années 1980-90. Et un calcul stupide, nous sommes d'accord. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls, voir les Américains et nous soutenant les djihadistes et islamistes au début de la guerre civile syrienne par exemple. Dans les années 2000-2010, les relations entre Israël et Hamas consiste pour les uns à périodiquement tirer des salves de roquettes de fortune, pour les autres à périodiquement faire des expéditions punitives et autres bombardements. Pas exactement un soutien...
  2. Et bien je suis surpris. La Moldavie est un petit Etat qui vit de l'argent envoyé par ses émigrés ainsi que de son agriculture. Je ne lui connais pas de place importante dans le trafic de quoi que ce soit.
  3. Amos Yadlin, chef du renseignement militaire israélien de 2006 à 2010, livre son analyse sur le conflit Ce n'est pas nécessairement à prendre entièrement au pied de la lettre, l'homme n'est plus aux affaires et bien sûr il n'est pas un observateur neutre, mais c'est intéressant notamment pour ce qui en ressort de la détermination israélienne. Une vraie dureté, et ce n'est pas peu dire ... (...) La coalition internationale a eu besoin de 18 mois pour démanteler l’EI. Nous devrions être capables d’atteindre un résultat équivalent en moitié moins de temps - peut-être 8 ou 9 mois. (...) Q : L’extension de l’opération terrestre au sud de la bande de Gaza est-elle inéluctable? Oui, sans aucun doute. Trois des cinq divisions du Hamas sont basées dans le Sud. Mon évaluation est que les dirigeants de l’organisation ont fui le Nord pour y trouver refuge. Il est indispensable d’opérer à Khan Younes et Rafah pour démanteler le mouvement. Le fait que des terroristes qui s’attaquent à Israël et assassinent des civils recueillent un fort soutien dans le monde arabe n’est pas nouveau. (...) Mais avec tout le respect qui lui est dû, nous ne sommes pas chargés de gérer la rue arabe. Notre mission est de garantir la sécurité d’Israël, et de faire en sorte que de telles attaques meurtrières ne puissent plus y être menées. Q : Qui dirigera la bande de Gaza après la fin des combats? Il faut comprendre qu’Israël n’est plus responsable de ce territoire. Nous nous sommes désengagés en 2005, en démantelant toutes les colonies et en nous retirant jusqu’aux frontières de 1967, et nous allons le faire encore davantage après ce qui s’est passé le 7 octobre, en coupant tous les liens économiques avec la bande de Gaza. Pourquoi, je vous le demande, devrions-nous nous en préoccuper à la place des Égyptiens, des Qatariens, des Saoudiens, des Français ou de l’Irlande? Notre problème, c’est de faire en sorte que cette enclave soit démilitarisée, quelle que soit la configuration future (...) Si nous atteignons nos objectifs, il deviendra possible d’envisager un genre de mandat arabe impliquant les Palestiniens, les Égyptiens et peut-être les Saoudiens. Un État qui ressemble à Singapour ou Abu Dhabi… Si, au contraire, Israël ne parvient pas à détruire totalement le Hamas, alors ce sera le chaos. Une sorte de Somalie dans laquelle les différentes factions palestiniennes se livreront un combat sans fin, mais où Israël n’en veillera pas moins à ce qu’aucune force ne nous menace. (...) Q : Le président Joe Biden soutient le droit d’Israël à se défendre, mais il appelle aussi à traiter les racines du conflit en régénérant la solution des deux États. Cette option vous semble-t-elle encore réaliste? Je suis d’accord avec le président Biden pour dire, qu’après la guerre, nous devrions essayer une nouvelle fois d’engager un processus politique avec les Palestiniens. (...) D’un autre côté, la solution des deux État dépend aussi de la volonté d’Israël. Je ne vois pas le gouvernement actuel réamorcer un processus politique. Mais peut-être le prochain… Q : Un autre groupe armé, le Hezbollah, est puissamment implanté à la frontière nord d’Israël. Israël peut-il l’attaquer de manière préventive? (...) Nous ne pouvons pas vivre avec la force al-Radwan (l’unité d’élite de la milice chiite, NDLR) à notre frontière, dès lors qu’elle fait peser sur nous une menace comparable à celle du Hamas. Dès la fin de la guerre à Gaza, nous allons demander à la communauté internationale de faire pression pour que le Hezbollah se retire au nord du fleuve Litani. C’est ce que prévoit la résolution 1701, violée depuis de nombreuses années sous le regard impuissant de l’ONU. De notre point de vue, il serait préférable d’aboutir par la voie diplomatique. Mais celle-ci n’est envisageable que si nous exerçons par ailleurs une menace militaire crédible. Q : Ne craignez-vous pas que la dissuasion israélienne soit durablement fragilisée par les attaques du 7 octobre? Ce qui se passe en ce moment à Gaza est de nature à la rétablir. La ville de Gaza a été détruite, le Hamas est défait, et nous pouvons espérer que ses dirigeants seront bientôt tués. (...) Il est possible de nous surprendre un jour, mais chacun voit désormais que le prix à payer par l’agresseur en sera très élevé à moyen et long terme. (...) Nous allons peut-être être contraints de renouer avec un autre élément, qui est l’attaque préventive. L’assaut du Hamas a une nouvelle fois démontré que quiconque commence une guerre bénéficie d’un avantage immense. Depuis cinquante ans, Israël n’a eu recours à de telles attaques que pour frapper les réacteurs nucléaires en Irak et en Syrie. À l’avenir, bien que leur légitimité soit remise en cause au XXIe siècle, nous allons peut-être devoir élargir cette doctrine à d’autres secteurs.
  4. Ce n'est pas une source primaire, mais ce compte X est en général sérieux Si ces chiffres sont vérifiés, c'est la confirmation d'une tendance inquiétante pour Kiev.
  5. Tu veux sans doute parler non de la Moldavie, mais de la République moldave du Dniestr, cet Etat reconnu par personne, mais dont le beau drapeau rappelle tout plein de souvenirs émus à base de faucille et marteau ? La Transnistrie, une plate-forme pour trafics divers tout autant que variés ? Allons donc... ça se saurait
  6. D'accord sur le fait qu'on a assez tendance à tourner en rond sur ce fil, du moins quand on parle du fond et de l'historique plutôt que des derniers événements. Je répondais avec des arguments que j'ai déjà utilisés, à @Fusilier qui lui aussi écrivait des choses qui ont déjà été dites sur ce fil - par lui et/ou par d'autres je ne sais plus. Je comprends que tu n'aies pas envie de remettre une pièce dans la machine...
  7. Je te pardonne aisément, il n'y a d'ailleurs rien à pardonner à exprimer une opinion contraire ! Mais sans arguments, je crois qu'il est difficile de convaincre
  8. C'est un fait. Dans le passé, Israël acceptait d'échanger chaque soldat israélien prisonnier, chaque civil otage, contre jusqu'à des centaines, et dans un cas plus d'un millier de combattants islamistes. Y compris des meurtriers, y compris certains de haut rang - le chef militaire du Hamas à Gaza a ainsi fait partie autrefois de l'un de ces échanges. Aujourd'hui, c'est 3 pour 1, et aucun meurtrier, tous des lampistes, y compris certains qui avaient presque fini leur peine de prison, y compris certains arrêtés non pour un attentat manqué mais pour des jets de pierre. Et Israël arrête dans le même temps davantage de Palestiniens qu'il en libère. Le rapport de forces implicite dans les échanges d'otage a changé du tout au tout. Facile je ne pense pas qu'ils le pensent encore moins ils ne le disent. Mais possible certainement : Raqqa, Mossoul par exemple ont été prises. De plus, l'embargo sur le carburant est destiné à priver au final d'électricité les combattants Hamas dans les tunnels, donc d'air. Ce qui les forcerait à choisir entre mourir asphyxiés, mourir au combat en surface, et se rendre. Cette phase risque d'être longue - déplacement préalable des civils vers le nord, une fois qu'il aura été vidé de ses djihadistes, et après filtrage de la population ? C'est plus facile à écrire qu'à faire... Cela dit, conquérir Khan Younes et Rafah est possible, tout comme la conquête de Gaza aujourd'hui prioritaire. Et c'est indispensable pour l'objectif israélien d'éradiquer les moyens du Hamas dans la bande de Gaza. Des membres du Hamas, c'est clair. L'objectif est de les tuer tous, sauf ceux qui se rendront. Les lendemains qui chantent, personne de sérieux n'y croit - sauf Netanyahu qui avait cité Isaïe au début de la guerre , façon "la guerre pour mettre fin à la guerre" comme on le disait de la première guerre mondiale. Je ne crois pas qu'il y ait consensus en Israël sur que faire une fois le Hamas éradiqué. Il me semble en revanche que le consensus national durera tant que cet objectif n'aura pas été atteint. La pression augmentera c'est clair. Et c'est tout l'espoir du Hamas pour survivre. L'espoir du Qatar et d'autres pour "sauver le soldat Hamas". Cela dit le seul partenaire d'Israël qui compte ce sont les Etats-Unis. La seule opinion publique qui compte est l'américaine. Est-ce que Israël pourrait perdre l'aide militaire américaine si cette opinion se retourne ? On en est fort loin, mais j'imagine que ce n'est pas impensable. Cela dit, la consommation de munitions pendant les mois qui viennent ne devrait pas être si énorme, je ne vois pas pourquoi Israël n'aurait pas assez de stocks pour cela, quitte à avoir au pire des pertes supplémentaires. Et alors la culpabilisation du gouvernement américain serait en mode turbo... et ceci en pleine année électorale... avec un Trump qui sauterait sur l'occasion pour marquer des points... Biden prendrait-il ce risque ? Quant au risque que les Etats-Unis interviennent militairement contre Israël... là ils ne risquent rien ! Je ne vois vraiment pas Israël commencer une guerre d'éradication contre le Hezbollah comme celle qu'ils font au Hamas. D'une part le Hezbollah est beaucoup plus fort. D'autre part et surtout ce n'est absolument pas nécessaire pour Israël. En ce qui concerne une initiative du Hezbollah pour une guerre à grande échelle contre Israël, c'est très difficile à imaginer sans le soutien et très probablement l'impulsion de Téhéran. Et l'Iran a été averti dans les termes les plus forts, voire violents, qu'Israël riposterait contre lui si le Hezbollah attaquait. Les mots utilisés "vous effacer de la surface de la Terre" sont ambigus quant aux armes qui seraient utilisées, et ce n'est pas un hasard. Le sous-entendu nucléaire est là pour être sûr de dissuader l'Iran, et jusqu'ici ça semble fonctionner. Je pense et j'espère que le Guide suprême iranien Ali Khamenei ne voudra pas prendre ce risque.
  9. Je connais la référence, c'est dans leur charte de 2017 en son article 20 20. Le Hamas estime qu'aucune partie de la terre de Palestine ne doit être compromise ou concédée, quelles que soient les causes, les circonstances et les pressions et quelle que soit la durée de l'occupation. Le Hamas rejette toute alternative à la libération pleine et entière de la Palestine, du fleuve à la mer. Cependant, sans compromettre son rejet de l'entité sioniste et sans renoncer à aucun droit palestinien, le Hamas considère que l'établissement d'un État palestinien pleinement souverain et indépendant, avec Jérusalem comme capitale selon les lignes du 4 juin 1967, avec le retour des réfugiés et des déplacés dans leurs maisons d'où ils ont été expulsés, est une formule qui fait l'objet d'un consensus national. Il faut lire cet article 20 en entier : - La confirmation du rejet de l'existence d'Israël ("entité sioniste"), le refus de concéder aucune part de la Palestine mandataire quelles que soient les circonstances : tout cela est dit on ne peut plus clairement et avec la plus grande force - La fin au contraire est on ne peut plus nébuleuse. "Formule faisant l'objet d'un consensus national", qu'est-ce à dire ? Qu'à ces conditions le Hamas consentirait à la paix ? Non, puisque "aucune partie de la terre de Palestine" ne peut être compromise, aussi long puisse être ce qu'ils appellent son "occupation" - c'est-à-dire l'occupation de Tel Aviv et Haïfa, le fait que des Israéliens y habitent. Alors que veut dire "consensus national" ? Peut-être le sens est-il "étape" sur le chemin de l'objectif final d'une Palestine mandataire entièrement judenrein. Peut-être est-ce que ça n'a aucun sens tout simplement : formule pour faire plaisir aux Occidentaux. Dans les deux cas, non le Hamas ne reconnaît absolument pas les frontières de 1967 Nous parlons ici de ce qui était clair depuis longtemps. Ce qui ne l'était pas encore, c'est le sort qui serait réservé aux Israéliens juifs au cas où le Hamas l'emporterait et prendrait le contrôle de toute la Terre Sainte. Peut-être un statut de dhimmi, "protégé" quoique infidèle, mais aux droits réduits, comme dans l'ancien temps ? Depuis le 7 octobre, nous connaissons le sort réservé aux juifs d'Israël par le Hamas, parce qu'ils l'ont appliqué sur les quelques villages israéliens dont ils ont pris le contrôle pendant une journée. C'est le massacre jusqu'au dernier. Jusqu'aux enfants. Nous savions déjà que le Hamas est un mouvement djihadiste ==>Nous savons maintenant qu'il est djihadiste génocidaire. Il faut parfois un certain temps pour s'habituer à une surprise, à un événement qui bouleverse l'idée qu'on s'était faite jusque-là. Pour moi aussi le pogrom à grande échelle du 7 octobre, la "journée de Shoah" c'était une surprise, moi non plus je n'imaginais pas le Hamas ainsi. Je pense qu'il faut cependant en définitive accepter la réalité. Tel est le Hamas. Cela aide aussi à comprendre pourquoi Israël réagit ainsi. A tort ou à raison, ils ont décidé qu'ils refusaient de vivre à côté d'un foyer de djihadisme génocidaire antijuif. Et comme ils n'ont aucune intention de déménager ailleurs, eh bien c'est le Hamas qui devra disparaître. Avoir établi et continuer à étendre des colonies en Cisjordanie est LE grand tort d'Israël. Cela dit, il faut noter qu'il n'y a justement PAS eu d'accord de paix. C'est bien là le problème ! Devant les difficultés et les lenteurs du processus de paix vers la fin des années 1990, et en dépit de ce qui avait déjà été réalisé, une partie des Palestiniens ont décidé de passer aux attentats suicide terroristes, tuant plus de 700 civils israéliens entre 2000 et 2005. Les autres Palestiniens ne les ont pas arrêtés. Après la tentative "de la dernière chance" fin 2000 par Barak et Clinton de proposer un tel accord de paix définitif, refusée par Arafat, après la continuation de la campagne terroriste palestinienne, les Israéliens sont passés au "sécuritaire pur". Des murs de protection en Cisjordanie. Le retrait de leurs colonies de Gaza, et des murs de protection contre ce territoire devenu en 2007 le fief du Hamas. Quels que soient leurs torts par ailleurs - encore une fois, oui les colonies en Cisjordanie sont une folie - les Israéliens n'ont plus eu depuis deux décennies maintenant en face d'eux d'interlocuteurs palestiniens disposés à un processus de paix Et tout ça pour un pays somme toute assez petit, 9 millions d'âmes dont seulement 7 millions de juifs. Pour dire les choses autrement, mettez deux Israéliens ensemble et ils créeront trois partis politiques différents (bon cette blague classique marche aussi assez bien avec les Français ...)
  10. L'exploitation du gaz en mer Caspienne a été et demeure un projet pour l'avenir. D'aucuns murmurent même qu'il le restera... Lavrov a bien raison. Mais ce que dans son innocence il oublie de dire, c'est qu'on ne peut exclure que les Occidentaux suscitent aussi des régimes nazis dans les pays Baltes ou en Moldavie. Et alors, quelles que soient ses réticences, la Russie ne serait elle pas forcée d'intervenir ?
  11. A noter que vu la géographie du détroit, il était possible aux drones iraniens de filmer de près les navires américains tout en restant au-dessus des eaux internationales.
  12. Perdre son massage, c'est vraiment dommage. Je compatis
  13. Peut-être. Mais peut-être pas. Cette affirmation me paraît quand même péremptoire ... Tu peux étayer ?
  14. Eh bien c'est mon opinion personnelle en ce qui le concerne. On partage ou pas, bien sûr. Ce qui me semble intéressant, c'est la possibilité qu'il pointe.
  15. Selon le souvent très pertinent Mohamed Sifaoui, la propagande islamiste issue de la chaîne du Qatar Al Jazeera permet de discerner qu'Israël sera bientôt placé par le Hamas devant un choix redoutable. - Ou bien l'ensemble des otages en échange de la fin de la guerre et de la libération de membres du Hamas. - Ou bien la reprise de la guerre et la mort des otages notamment les militaires parmi eux. Impossible d'en être sûr à ce stade, mais il est vrai que du point de vue du Hamas cela aurait du sens. L'enjeu pour eux serait leur survie, ainsi qu'une victoire politique obtenue grâce à la prise d'otages.
  16. Bientôt un changement politique en Corée du Nord ? Selon les résultats des élections régionales et municipales : - Le taux de participation a baissé de 99,98% à 99,63% - Les candidats de l'opposition ont obtenu pas moins de 0,09% des voix ==>Bientôt l'alternance ? ==>[ ] J'suis plus là !
  17. Tout à fait. De plus, je peux imaginer que la conscience que toute organisation est à la fin des fins faillible, que toute barrière et tout système de sécurité connaîtra ce genre d'échec gravissime, a contribué de manière importante à motiver Israël à réagir au 7 octobre par une campagne déterminée, difficile et sanglante pour détruire les moyens du Hamas à Gaza. Sachant que le Hamas refuse toute paix qui ne se traduirait pas par l'éradication des juifs de Terre sainte, sachant que tout système de protection même renforcé par rapport à l'avant-7 octobre aurait nécessairement un jour ou l'autre des faiblesses que le Hamas si sa puissance lui était laissée emploierait pour faire aussi grave si ce n'est pire encore que le 7 octobre, ne restait logiquement que la solution de lui détruire ses moyens. Enfin sauf à évacuer le pays sur des bateaux, ce qui ferait certes plaisir aux islamistes du Hamas, mais ça les Israéliens l'excluent tout à fait. Reste évidemment que "le jour d'après" est tout sauf clair. Que faire après avoir détruit l'organisation Hamas à Gaza ? Je n'ai pas l'impression que les Israéliens aient les idées très claires là-dessus - certes, ils ne sont pas les seuls ... Ce que le gouvernement israélien exclut est assez clair en revanche. Voici un extrait de TV israélienne sous-titré en anglais, où l'on apprend que Netanyahou défend auprès des parlementaires Likoud l'idée qu'il faut le laisser au pouvoir même après la fin de la guerre avec un argument-choc : il serait le seul à savoir résister aux pressions américaines, le seul qui parviendra à empêcher un Etat palestinien à Gaza et en Cisjordanie Judée et Samarie. Le seul à savoir "gérer" l'opinion publique américaine. La relance du processus de paix après cette guerre, je n'y croyais vraiment pas trop... voilà qui confirme !
  18. Dans la série только в России ("Seulement en Russie")... La Russie plus l'intelligence artificielle, ça donne quoi ? Eh bien, ceci Poutine a été informé des conclusions du réseau neuronal sur l'alunissage américain Un réseau neuronal américain a découvert que la photo de la mission lunaire de la NASA était fausse MOSCOU, 24 novembre - RIA Novosti. Le réseau neuronal américain a considéré que la photo de la mission lunaire américaine était fausse, a-t-on dit au président russe Vladimir Poutine lors d'une exposition dans le cadre de la conférence "Voyage dans le monde de l'intelligence artificielle", le chef de l'État étant intéressé par une telle conclusion de l'intelligence artificielle. Lors d'une visite de l'exposition, M. Poutine s'est familiarisé avec les solutions de la Sberbank pour reconnaître les photos et les vidéos truquées. Nikolay Gerasimenko, chef du département de recherche de données de la Sberbank, a parlé de l'expérience de travail avec un réseau neuronal de la société américaine Google, que les chercheurs ont proposé pour analyser les photos de la mission lunaire américaine. "Ici, leur réseau neuronal marque en rouge les endroits qu'il pense être faux. En d'autres termes, presque tous les objets de cette photo lui semblent faux. Dans le même temps, la photo du rover lunaire chinois ne soulève aucune question particulière", a déclaré M. Gerasimenko à M. Poutine. Le directeur général de la Sberbank, German Gref, "pour qu'il n'y ait pas de parti pris", a souligné que ces conclusions avaient été tirées par un réseau neuronal américain, et non russe, sur la base d'une série de paramètres. "Intéressant", a répondu M. Poutine. Je pense que c'est important qu'ils aient utilisé un réseau neuronal américain en effet. Comme ça on ne peut pas les soupçonner de faire de la propagande de bas étage en prenant les gens pour des quiches. Non, on ne peut vraiment pas les en soupçonner ... Voici l'extrait vidéo, sous-titré en anglais. Même Poutine a l'air de penser que ses services de propagande vont un peu loin, c'est dire !
  19. Merci mais je ne suis pas si âgé que ça tout de même #MathusalemIsMyMiddleName #9SièclesDansTaFace Au fait, quelqu'un a des nouvelles de Tancrède ? Pas exactement le contributeur le moins intéressant d'entre nous, et ça fait quelques ères géologiques qu'on ne le voit plus
  20. Dans la série "Les guignols sont de sortie", je vous présente la nouvelle émission de la Résistance française... Après "Ici Londres, les Français parlent aux Français" il y a 80 ans, nous avons... eh bien, le même titre, sauf que c'est depuis Moscou C'est une émission pilote sur RT, qui reprend les codes des émissions de débat russes, avec dans le rôle de l'animateur... Xavier Moreau, qui d'autre ? J'ai commencé à regarder - je ne pouvais pas manquer ça, je veux dire c'est un collector ! - et avec un VPN c'est très facile à trouver sur le site de RT en effet, mais je suis un peu déçu. La référence d'animateur pour ce type d'émission, c'est quand même Vladimir Solovyev, le type qui veut atomiser un pays différent à chaque émission, et même quand il ne parle pas d'atomiser les gens il faut lui reconnaître une bonne dose d'énergie. Moreau fait un peu pâle copie à côté. Manque d'allant, le Xavier. Bon bien sûr ils commencent cette émission avec du matériel. Il leur est facile de pointer les palinodies des grands commentateurs médiatiques de guerre par rapport à il y a six mois, Yakovleff et d'autres... Cette première émission de la Résistance s'appelle d'ailleurs "Ukraine, changement de narratif". Ben oui, quand après avoir fait du grand n'importe quoi pendant si longtemps les commentateurs de LCI et autres lieux se trouvent en fâcheuse posture, ils ouvrent une énorme fenêtre d'opportunité à la propagande adverse, aussi ridicule soit-elle par ailleurs ! Si vous voulez un aperçu mais n'avez pas de VPN, il y a déjà quelqu'un qui a copié une partie de l'émission sur YouTube. Après son jingle personnel, à partir de 0'20'', c'est l'émission Bon, il manque encore la section « Veuillez écouter tout d'abord quelques messages personnels. »
  21. Cet article de Bild date d'il y a deux jours. Enfin, une version en accès libre est disponible BILD l'a appris : Le gouvernement fédéral s'est désormais fixé pour objectif principal de placer l'Ukraine dans une « position de négociation stratégiquement bonne » sur la base de la ligne de front actuelle. Dans cette position, le pays devrait négocier avec le régime de Poutine sur sa « souveraineté et son intégrité territoriale » (forme de gouvernement et frontières, ndlr). "La Maison Blanche et la Chancellerie se coordonnent à ce sujet", ont déclaré les milieux gouvernementaux à BILD. Explosif : Ni le chancelier Olaf Scholz (65 ans) ni le président américain Joe Biden (81 ans) ne veulent appeler directement le président ukrainien Volodymyr Selenskyj (45 ans) à régler à la table des négociations le futur statut des territoires occupés par la Russie. Au lieu de cela, les deux pays – en tant que plus grands fournisseurs d’armes de l’Ukraine – ont décidé de persuader le gouvernement de Kiev d’être prêt à négocier avec Poutine sur la qualité et la quantité de leurs livraisons d’armes. Ils peuvent le faire parce qu’aucun autre pays occidental ne soutient l’Ukraine autant que l’Allemagne et les États-Unis – malgré toutes les paroles et critiques adressées à Berlin. Le plan secret germano-américain pour l’Ukraine « Zelenskyj devrait se rendre compte que les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Sans aucune demande extérieure. Il devrait s’adresser à son pays de sa propre volonté et expliquer que des négociations doivent être menées », a déclaré à BILD un proche du gouvernement. (...) C’est un plan qui, selon l’expert militaire et chercheur de l’ECFR Gustav Gressel, ne fonctionnera pas. Gressel à BILD : « En Occident, on croit à tort que si l’on met davantage de pression sur Zelensky pour qu’il s’assoie à la table des négociations, des négociations sérieuses auront également lieu. Poutine ne veut pas négocier, il veut gagner cette guerre.» (...) Un proche du gouvernement de BILD : « Ce que Berlin et Washington recherchent comme alternative aux négociations, c’est un conflit gelé sans accord entre les parties en conflit. » Cela signifie : même si Zelensky et Poutine ne se parlent pas (ne veulent pas) se parler, la ligne de contact se solidifiera et deviendra une nouvelle quasi-frontière entre l’Ukraine et la Russie. "C'est comme Minsk, mais sans Minsk", dit sarcastiquement l'initié, faisant référence au fragile "traité de paix" conclu en 2014 entre l'Ukraine et la Russie . (...) Donc un conflit gelé, même sans "Minsk-3", avec une ligne de contact qui se solidifie. Ou bien des négociations, mais sur initiative du seul Zelensky qui de lui-même devrait arriver à la conclusion qu'il ne peut l'éviter. Instrument : la modulation des livraisons d'armes à l'Ukraine par Etats-Unis et Allemagne, afin que l'Ukraine ait toujours la tête hors de l'eau, mais sans qu'elle puisse faire davantage. Et une critique évidente : toute cette stratégie repose sur l'idée que Poutine serait intéressé à négocier. Idée pour le moins sujette à caution étant donné que la guerre est en train de bien tourner de son point de vue - si on est en train de gagner un bras de fer, pourquoi s'interrompre ? Sans oublier l'hypothèse sous-jacente que nan bien sûr la Russie ne peut pas avancer sérieusement. Elle a une stratégie d'attrition, qui semble progresser, mais nan bien sûr ce n'est pas pour avancer dès que l'armée ukrainienne sera trop affaiblie. Quand on choisit une stratégie d'attrition nan ce n'est pas dans l'espoir de profiter d'un adversaire trop affaibli, c'est juste pour la beauté du geste c'est sûr. Si l'article est véridique, Biden et Scholz sont engagés dans une vraie stratégie de gribouille...
  22. Article intéressant sur la démographie de la Chine - et sur son éducation supérieure. La baisse du nombre des naissances est plus que contrebalancée par l'élévation fulgurante de la proportion d'une génération qui obtient un diplôme de l'enseignement supérieur, dont une proportion record choisissent sciences, technologiques, ingénierie et management (STIM). Dans une vingtaine d'années, la Chine devrait avoir davantage de diplômés dans ces matières que l'ensemble du reste du monde combiné C'est dans la deuxième moitié du siècle que la Chine connaîtra un affaiblissement, sauf si les politiques natalistes qui sont annoncées parviennent à avoir un effet suffisant. Et un affaiblissement à partir de la position de N°1 mondial et de loin, bien sûr. C'est de la puissance scientifique et technique que vient la puissance industrielle, d'où découlent les puissances économique, militaire et en définitive politique et géopolitique. Le premier graphique montre que les naissances en Chine ont été réduites de moitié depuis 2016. Bien qu'inférieur au taux de remplacement de 2,1, le taux de natalité de la Chine se situait entre 1,6 et 1,8 depuis des décennies. Les démographes chinois se sont sûrement dit : "Ça va aller, c'est plus élevé que le taux de 1,3 du Japon". Cette confiance aurait dû s'évaporer au cours des cinq dernières années, lorsque le taux de natalité a chuté à un niveau scandaleusement bas de 1,1. (...) La baisse du taux de natalité s'accompagne d'une augmentation rapide des inscriptions dans les universités chinoises. Au début du siècle, la Chine comptait un million de diplômés de l'enseignement supérieur. Cela représentait 6 % de la cohorte d'âge que nous calculons en divisant les diplômés par les naissances 24 ans auparavant (l'âge moyen d'obtention d'un diplôme universitaire est de 23,7 ans en Chine). Ce chiffre a augmenté de façon spectaculaire pour atteindre 11,6 millions de diplômés pour la promotion 2023, soit 63 % de la cohorte d'âge. (...) Il convient de noter que plus de 40 % des diplômés chinois de l'enseignement supérieur sont spécialisés dans les STIM. Ce chiffre est de 18 % aux États-Unis, de 35 % en Allemagne et de 26 % dans l'OCDE. Compte tenu de l'augmentation rapide du nombre de diplômés, ces spécialistes des STIM ont permis à la Chine de passer d'une situation de départ à une situation de pointe dans le domaine de la science et de la technologie, comme l'indice Nature, les 1 % d'articles les plus cités, les 10 % d'articles les plus cités et les brevets PCT de l'OMPI au cours de ces dernières années. Dans le monde réel, la main-d'œuvre techniquement compétente de la Chine lui a permis d'atteindre une production industrielle équivalente à celle des États-Unis et de l'Union européenne réunis. Des dizaines d'entreprises de véhicules électriques ont émergé de nulle part, avec des cycles de production deux fois plus longs que ceux des constructeurs automobiles établis. La Chine s'est accaparé le marché des batteries, des panneaux solaires et des éoliennes. L'administration nationale de l'espace et l'industrie de la défense chinoises ont fait des bonds technologiques importants grâce à leurs légions d'ingénieurs fraîchement émoulus. Cette tendance devrait se poursuivre pendant encore 20 ans, date à laquelle la main-d'œuvre chinoise comptera plus de diplômés en STIM que le reste du monde réuni. Tout cela est plus ou moins inscrit dans le marbre jusqu'en 2043. Les diplômés de l'enseignement supérieur et les spécialistes des STIM dont la Chine aura besoin d'ici là sont déjà nés. ==>La France, et nos voisins européens, doivent se préparer à un monde dans 20-30 ans voire avant, où la Chine sera puissance dominante à un degré écrasant - autant que l'étaient les Etats-Unis dans les années 1950/60 ? - et entourée d'un certain nombre de satellites dont la Russie ne sera que l'un des plus notables. Un monde dont l'hyperpuissance, contrairement à ce que nous avons déjà connu lorsque c'était les Etats-Unis, ne sera ni un pays allié, ni probablement spécialement proche par le système politique (sauf à ce que les Chinois décident de libéraliser leur système mais rien ne permet de l'assurer)
  23. Tensions dans la conduite de la guerre à Kiev, confirmées. Avec un chiffre intéressant. Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeriy Zaluzhny, n'a pas de plan de guerre pour 2024 et devrait donc démissionner, a déclaré la vice-présidente de la commission de la sécurité nationale et de la défense de la Verkhovna Rada, Maryana Bezuglaya, députée du "Serviteur du peuple", faisant référence à une "discussion non publique" avec les militaires. "Eh oui, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes n'a pas pu fournir de plan d'action pour 2024. Ni grand, ni petit, ni asymétrique, ni symétrique. Les militaires ont simplement dit qu'ils devaient prendre au moins 20 000 citoyens par mois", écrit-elle. Selon elle, "ce problème s'est aggravé au cours de l'été, tant à la Stavka qu'au parlement lors de la planification du budget 2024". "Cette discussion n'était pas publique, mais la tension augmentait et maintenant la situation est telle que si les dirigeants militaires ne peuvent présenter aucune idée pour 2024, et que toutes leurs propositions sur la mobilisation se réduisent au fait qu'il faut plus de monde sans la moindre proposition de changement dans le système de l'AFU, alors ces dirigeants devraient partir", écrit la députée. Selon la vice-présidente de la commission à la défense du parlement ukrainien, l'armée estime donc son besoin de recrutement à 20 000 par mois pour 2024. Si ce besoin n'est calculé qu'en fonction des pertes prévues (sans prévoir une augmentation du volume des forces), alors ce chiffre est vraiment élevé ...
  24. Euh... Ça paraît très éloigné de la réalité. Voici les pays destinataires des exportations d'Israël 40% des exportations vont vers l'Asie. Seulement ou surtout achetés par les juifs de Chine, Inde, Turquie etc. ? (D'ailleurs, où sont ils ?) 26% vont vers les États Unis. Donc ce sont en majorité des Américains juifs qui achètent ? As-tu une source pour une affirmation si... surprenante ? En Europe, la France où habitent la moitié de tous les juifs d'Europe n'est que la 7ème destination européenne pour les exportations israéliennes... L'idée que le commerce avec les juifs d'autres pays serait majoritaire dans l'économie israélienne semble fantaisiste
  25. C'est un texte intéressant... de 2007. Ça me rappelle une ébauche de "plan de paix" qui avait été postée sur le forum en 2014 Une solution devrait à mon avis inclure : - La fin du blocus israélien - ou plutôt blocus conjoint égypto-israélien - contre Gaza. Ce blocus étant d'ailleurs un acte de guerre en droit international, il vaut la peine de remarquer que l'état de guerre entre Israël et Gaza n'a pas été interrompu une seule minute, et ce depuis des années. C'est un acte de blocus contre Israël qui lui a d'ailleurs permis de se considérer comme agressé le 4 juin 1967 et de déclencher immédiatement la guerre des Six Jours en déclarant être dans son bon droit - à raison en droit international. Et le prix payé par les Gazéens du fait de cet acte de guerre permanent d'Israël contre eux, en privations, développement impossible et surmortalité est lourd - Le contrôle des importations de Gaza pour bloquer l'arrivée d'armes lourdes - et seulement des armes lourdes - A défaut d'un traité de paix que le Hamas refuse pour raison religieuse - les Israéliens infidèles, d'ailleurs juifs circonstance aggravante... - une trève de dix ans qui est compatible avec l'interprétation islamiste du Coran et de la Sunna - c'est le délai d'engagement maximal pour faire la paix avec des chiens d'infidèle, sinon on est un hypocrite, promis à l'Enfer et tout et tout - Après dix ans de paix, donc de développement des Gazéens, il serait toujours temps pour Israël de proposer "Bon on re-signe pour dix ans, ou bien on vient et on casse tout comme en 2008-2009 ?". Au pire retour à la case départ, au mieux vingt années de paix au total au bout desquelles une nouvelle génération de Palestiniens de Gaza - vivant mieux du fait du développement - pourrait commencer à dire "Papa est certes un héros, toussa, mais... pourquoi les Juifs devraient-ils être nos ennemis, au juste ?" - Recommencer tous les dix ans jusqu'à ce paix s'ensuive. Ou retour à la case départ, auquel cas au pire rien n'aurait été perdu - Pendant la période, rien n'empêche d'ailleurs des échanges scolaires, rencontres biculturelles, démonstrations diverses que les juifs finalement sont des gens comme tout le monde - mais on m'avait dit, singes, porcs, tout ça... on m'aurait menti ? -, les musulmans aussi d'ailleurs pour peu qu'ils n'écoutent pas takfiris, wahhabites et autres excités - tiens, mais quand ils peuvent se développer ils écoutent moins les fanatiques, qui l'eut cru ? -. Ca ne mange pas de pain, et ça peut aider Eh oui, c'est intéressant parfois de se relire ... Le Hamas se redirigeant vers la revendication de la ligne de 1967 et l'acceptation tacite de l'existence d'Israël ? Se concentrant sur l'amélioration des conditions de vie de la population palestinienne en attendant ? Je l'ai cru. Ou du moins espéré. Jusqu'au 6 octobre 2023. Je suis d'ailleurs loin d'être le seul. Le dirigeant du Hamas Ismaïl Haniyeh s'est vanté d'ailleurs dans une interview d'avoir réussi à donner le change à Israël, à donner l'impression de se concentrer sur le gouvernement de Gaza plutôt que sur la guerre sainte... tout en préparant tout autre chose en parallèle. ==>Depuis, il y a eu le 7 octobre. Mon impression est que beaucoup ne l'ont pas encore pris en compte pleinement. L'espoir de paix israélo-palestinienne même à terme est certes maintenant très ténu, même si le Hamas est éradiqué à Gaza comme organisation militaire. Mais sans l'éradication du Hamas, il est strictement nul. Il me semble que cette éradication sera effective d'ici printemps ou été prochain, parce qu'Israël est déterminé et en a les moyens. Je ne sais pas à quel coût humain. La suite, je ne sais pas. Ce ne sera pas joli, j'en ai peur - l'espoir de processus de paix sera encore plus faible que dans les années 2000, même si pas strictement nul, du moins...
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