-
Compteur de contenus
16 525 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
273
Tout ce qui a été posté par Alexis
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu sais où tu dois aller ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ces manuels pratiques s'ajoutent au nouveau manuel d'histoire utilisé dans les lycées russes depuis la rentrée 2023, manuel qui ne laisse rien ignorer aux adolescents russes de l'opération militaire spéciale... Je recopie les extraits que j'avais déjà rapportés ici Une photo des chapitres du manuel a été publiée par RBC. La section consacrée à la guerre contre l'Ukraine comporte 17 paragraphes, dont les suivants : "L'Ukraine est un État néonazi", "L'OMS et la société russe" et "La Russie est un pays de héros". Les écoliers apprendront notamment que l'Ukraine est un "État ultra-nationaliste" où "toute dissidence est sévèrement persécutée", "l'opposition est interdite" et "tous les Russes sont déclarés hostiles". Le manuel indique également que les États-Unis sont "déterminés à se battre jusqu'au dernier Ukrainien" et que l'Occident a "volé" plus de 300 milliards de dollars d'actifs russes. Les lycéens seront avertis que "l'industrie mondiale" de la production de faux "fonctionne en continu" et qu'ils ne doivent donc pas se tourner vers d'autres sources et s'informer sur la guerre sur Internet Sans oublier bien sûr les événements dans les autres pays. Notamment aux Etats-Unis, où à la notice sur Donald Trump on peut lire que Il a présenté à nouveau sa candidature aux élections présidentielles de 2020, mais du fait de fraudes évidentes de la part du parti démocrate il a perdu l'élection au bénéfice de Joe Biden Eduquer les écoliers à la fabrication ou la manœuvre de drones se comprend tout à fait dans ce contexte. Rappelons que même après que la Russie aura libéré l'Ukraine de ses nazis, l'Occident restera très dangereux Quant à la propagande nataliste, elle est à l'évidence nécessaire pour préparer la vision du patriarche Kirill, chef de l'Eglise orthodoxe russe, et dit-on maître à penser idéologique de Poutine, qui à la fin 2023 écrivait entre autres dans l'ordre du Conseil populaire mondial de Russie « Le présent et l'avenir du monde russe » Il est nécessaire de développer et d'adopter un nouveau concept de politique démographique de la Fédération de Russie, dans lequel les indicateurs démographiques clés devraient être radicalement révisés. Fort de la thèse du grand scientifique russe D.I. Mendeleïev selon laquelle « l'objectif suprême de la politique s'exprime le plus clairement par le développement des conditions de la reproduction humaine », l'État devrait se fixer un objectif stratégique à long terme : amener la population de la Russie au niveau « mendeleïevien » de 600 millions d'habitants en cent ans de croissance démographique durable Va falloir convaincre les jeunes d'avoir des familles nombreuses... Un calcul sur un coin de table me donne un indice de fécondité objectif de 3,8 environ pour parvenir à ce résultat sans immigration massive. Enfin, si on part de la population totale Russie+Ukraine+Biélorussie c'est un peu plus facile, et c'est naturellement ce à quoi pense Kirill, mais ça reste un objectif à 3,4... Cela dit les Russes auront besoin d'être nombreux à l'avenir, puisque leur rôle comme le rappelle Kirill est élevé et essentiel Le sens le plus élevé de l’existence de la Russie et du monde russe qu’elle a créé – leur mission spirituelle – est d’être le « Rétenteur » mondial, protégeant le monde du mal. La mission historique est de détruire encore et encore les tentatives visant à établir une hégémonie universelle dans le monde – les tentatives visant à soumettre l’humanité à un seul principe maléfique L'idéologie que répand (il n'est pas le seul, mais il est évidemment l'un des principaux si ce n'est le principal) le bon patriarche Kirill - auquel ne s'applique pas du tout la parole du Christ rapportée en Matthieu 7,15 - reçoit les moyens de consolider et perpétuer son emprise sur la société russe. Et d'abord sur les enfants et les jeunes bien sûr L'objectif de "600" millions il faut le noter est supérieur encore à celui que visait un autre idéologue Après à peine cent ans, pense Hitler, il y aura 250 millions d'Allemands, non seulement le problème allemand, mais aussi le problème européen sera définitivement résolu Je n'aime pas les points Godwin, et cette idéologie n'est pas le nazisme, c'est à l'évidence quelque chose de différent. Mais l'ambition démesurée et le messianisme sont des points communs -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je viens de le re-tester. Il est correct. Il doit y avoir un problème technique quelconque -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais c'est dans le post auquel tu réponds ! Enfin, quand j'insère un lien vers un précédent post, il n'est pas difficile d'aller y voir ? Le voici à nouveau -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Depuis le début de l'invasion, Poutine s'exprime sur les objectifs de guerre de la Russie et/ou sur ses conditions pour accorder la paix (ce sont les mêmes) Je les ai un certain nombre de fois exposées, avec les sources, car il est évident à voir les actions et les communications de nombre de dirigeants / d'analystes / de communicants du côté occidental qu'ils n'en tiennent pas compte. Alors que c'est en fait le chef de ceux d'en face qui s'exprime... donc ce qu'il dit a peut-être une influence sur le cours du conflit... c'est un peu ballot de ne pas en tenir compte La dernière fois, c'était en juin dernier. Mêmes conditions que précédemment, sauf que encore un peu durcies tout de même "Peut-être". Convaincre comment d'ailleurs ? Y a un type qui mène une guerre depuis deux ans et demi, il est en train de gagner lentement mais sûrement, la victoire exactement selon ses objectifs commence à apparaître à l'horizon... Et on va le "convaincre" que nan il n'a pas besoin de gagner en fait ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ces efforts partent de ce constat... et aussi et surtout d'une très grosse part d'illusion. L'illusion que le principal facteur bloquant pour une fin négociée à la guerre serait VZ, quand c'est de très très loin VP L'idée générale de manœuvre pour ce type de personnes, et le dernier en date à en avoir parlé en détails est J.D. Vance candidat républicain à la vice-présidence (sauf si la troisième tentative contre Trump réussit auquel cas ce sera carrément le président), c'est de "geler le conflit". Dans la version de Vance, c'est : "OK pour ce que vous avez conquis, OK pour refuser l'OTAN à l'Ukraine... mais pas plus, M. Poutine, hein ? Hein ? Alleeeez !" Les autres versions peuvent être différentes dans les détails, mais globalement c'est la même chose : on fait la part du feu, Moscou obtient une partie de ce qu'il vise, et quant au reste il y renoncera parce que... eh bien parce que... je sais pas moi il va bien y renoncer, quoi ? Deux hommes font un bras de fer. L'un d'eux prend de plus en plus l'avantage (il faut dire qu'il est nettement plus fort, et ceux qui aident un peu son adversaire s'en lassent de plus en plus), les deux bras se penchent, ils se penchent de plus en plus... Alors il suffira de lui dire "Ecoute, on arrête là, t'as déjà bien gagné pas vrai ? Alleeez ton bras est penché à 30°, t'es vainqueur, on va geler le conflit"... et il s'arrêtera, pas vrai ? Je pense que non Je pense que toute personne qui a écouté ou lu (en traduction) les déclarations de Poutine sait que non -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour compléter l'article de David Ignatius que j'ai mis dans le fil sur les opérations militaires - où il explique que l'Ukraine ne peut gagner une guerre d'attrition et que les Etats-Unis devraient "prendre plus de risques pour aider l'Ukraine" - voici un entretien avec Sergei Karaganov le plus radical des analystes géopolitiques russes, où il expose sa vision de l'avenir de la Russie Cet entretien date de juillet, et le plus frappant est peut-être la première question que le journaliste pose à Karaganov Sergueï Alexandrovitch, toutes les questions que je veux vous poser se résument en fait à une seule chose : où se dirige aujourd'hui l'oiseau-troïka appelé Rus ? Et est-ce qu'elle court ou fait du jogging ? - Il galope, et quel galop ! (...) La question n'est en effet pas l'avenir de la Russie, mais celle de la Rus, qui est un "oiseau-troïka". Il s'agit de l'ancien pays de Rus d'il y a mille ans, celui dont sont issus à la fois Russie, Ukraine et Biélorussie. L'expression "oiseau-troïka" est issue de Gogol, l'un des plus grands écrivains russophones, qui était Ukrainien, et désignait ainsi l'Empire de toutes les Russies, unifié à son époque sous l'égide d'un tsar Autrement dit, non seulement chez Karaganov, mais dans le média qui l'interroge RIA Novosti - connu chez nous sous le nom de RT - on se projette déjà après la fin de la guerre. L'oiseau-troïka est reconstitué. On peut s'en gausser, si on croit (dur comme fer ?) que la Russie ne peut pas gagner cette guerre. S'en inquiéter, si on le soupçonne possible. S'en effarer, si on l'estime comme moi le plus probable... Le reste de l'entretien n'est pas piqué des vers non plus Le plus important est que nous ayons réalisé le simple fait que la Russie, selon les mots d’un brillant historien, est une organisation militaire créée par le peuple russe Je ne sais plus qui disait que la Prusse n'est pas un pays qui a une armée, mais une armée qui a un pays... La référence n'est pas très réjouissante L’essentiel maintenant est de croire en vos propres forces et de vous engager sérieusement dans votre développement. L’essentiel maintenant est de préserver et de développer l’homme, l’homme russe, le meilleur, le divin en lui. Après tout, on le croyait autrefois, mais maintenant c'est de plus en plus évident : les Russes, quelle que soit leur appartenance ethnique, sont le peuple choisi par Dieu pour le salut de l'humanité Magnifique ! C'est l'issue après tout logique du messianisme déjà présent dans l'idéologie de combat actuelle de la Russie... On n'est pas sortis des ronces De mon point de vue, notre objectif devrait être de construire une société de capitalisme social, mais contrôlée par l’État. Le gouvernement doit être autoritaire, mais avec des éléments de démocratie, notamment au niveau local. Et le troisième élément de la société future devrait être l'unité, le sentiment d'être un seul peuple, voire, je le répète, le peuple élu de Dieu, ce que nous avons pourtant toujours été, mais que tantôt nous nous reconnaissons, tantôt pas. Bien que les anciens penseurs et philosophes orthodoxes russes n'aient aucun doute sur le fait que la Russie est la deuxième Jérusalem Après la troisième Rome, voici la deuxième Jérusalem... Premièrement, la Russie peut et doit se permettre à la fois des armes et du beurre. Mais à condition qu’elle mette son esprit au premier plan. Deuxièmement. C’est l’industrie militaire, j’en suis sûr, qui doit aujourd’hui entraîner avec elle l’ensemble de l’économie, de la science et de l’éducation. Conduire à des changements si profonds dans la société lorsque les ingénieurs et les travailleurs qualifiés redeviendront l’élite. Et pas les politologues, les oligarques et leurs serviteurs. Écoutez, mais cela a toujours été le cas en Russie : tant en Union soviétique que dans l’Empire russe . Dans notre pays, d'autres moteurs n'ont jamais fonctionné Je ne suis pas certain que tous les Russes soient chauds-bouillants pour la vision de Karaganov, qui est bien sur la frange la plus radicale des analystes russes actuels. Mais il continuerait certainement d'avoir de l'influence dans une Russie post-victoire - enfin un oiseau-troïka - avec les autres qui sont sur sa ligne, et avec l'euphorie de cette victoire pour alimenter ce genre d'esprit... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Opinion publiée dans le Washington Post "L'Ukraine est exsangue. Elle ne pourra pas se battre éternellement" David Ignatius, écrivain et journaliste américain, rend compte d'une visite dans un centre pour soldats blessés ainsi que d'une conférence en Ukraine. Il explique sa conviction que l'Ukraine ne peut gagner une guerre d'attrition et que sans une aide lui permettant d'escalader et d'être suffisamment forte, elle pourrait être forcée d'accepter les conditions de Poutine Il défend ensuite l'idée qu'il serait dans l'intérêt des Etats-Unis de prendre davantage de risques afin d'éviter cette issue Le coût terrible de l'assaut continu de la Russie contre l'Ukraine est viscéralement évident dans un centre de réhabilitation militaire situé à la périphérie de cette ville. Des soldats y décrivent comment leurs corps ont été brisés sur les lignes de front. Et ce sont les plus chanceux, ceux qui ont survécu. (...) Comme l'a dit Alexei : « Nous n'avons pas le choix. Si nous cessons de nous battre, nous cesserons d'exister. » (...) La rubrique de soutien de l'administration Biden - « aussi longtemps qu'il le faudra » - ne correspond tout simplement pas à la réalité de ce conflit. L'Ukraine n'a pas assez de soldats pour mener une guerre d'usure indéfinie. Elle a besoin d'une escalade pour être assez forte pour parvenir à un règlement décent. C'est la leçon que j'ai tirée d'une visite ici pour assister à une conférence parrainée par le groupe de Pinchuk, YES, qui signifie Yalta European Strategy (...) Le message sous-jacent était que, sans une puissance de feu accrue, l'Ukraine pourrait être contrainte de se plier aux conditions de Vladimir Poutine pour mettre un terme à son assaut brutal (...) Sur le mur derrière les orateurs, des photos de dizaines de soldats morts, certains aux yeux brillants, d'autres hagards, tous disparus. Les exposés les plus percutants n'ont pas été présentés par les grands patrons, mais par des soldats qui revenaient du front (...) L'un des thèmes récurrents de la conférence était que le président Joe Biden devrait supprimer les limites actuelles à l'utilisation par l'Ukraine de missiles américains à longue portée ATACMS pour frapper en profondeur la Russie. (...) L'une des principales responsabilités de tout président américain est d'éviter une guerre avec une superpuissance nucléaire. Mais j'ai quitté la conférence en pensant que les États-Unis devraient prendre plus de risques pour aider l'Ukraine. La façon dont cette guerre se termine est importante. Si Poutine l'emporte, cela nuira aux intérêts de l'Amérique et de l'Europe pendant des décennies. (...) Ce n'est pas la sentimentalité qui sous-tend le soutien américain à l'Ukraine, mais l'intérêt national des États-Unis Ce que décrit Ignatius, c'est la menace du succès de la stratégie d'attrition choisie par la Russie il y a environ deux ans Je ne pense pas que la direction Démocrate soit prête à prendre davantage de risques que ce que les Etats-Unis font déjà. Sans parler des Républicains. L'opinion de David Ignatius restera à mon avis minoritaire, du moins parmi les décideurs Je soupçonne cependant - je l'ai écrit depuis longtemps déjà - que son constat est juste. Le choix pour les Etats-Unis est entre prendre des risques pour eux-mêmes afin d'aider davantage l'Ukraine, et assister au succès complet de la Russie qui imposerait ses conditions en Ukraine -
L'auteur de la tentative d'assassinat - qui s'est présenté avec une Kalashnikov à lunette de visée semble-t-il, et a depuis été arrêté - s'appelle Ryan Routh Parmi pas mal d'infos qui sortent sur lui, issues de ses médias sociaux, voici un fil sur le livre que Routh a écrit "La guerre ingagnable de l'Ukraine", après sa période au combat dans la Légion internationale de l'Ukraine Il y exprime l'espoir que Poutine, Loukachenko et Trump soient assassinés. Et il appelle les Etats-Unis à "instiguer une guerre nucléaire" avec la Russie, de "frapper les premiers" afin "d'en finir une fois pour toutes" Il semble s'agir d'un membre particulièrement radical - et désaxé - des NAFO, les soutiens en ligne de l'OTAN Sauf que lui est allé au combat... et davantage encore
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Exact, il y a eu un nouvel achat grec de Scalp pour leurs Rafale, contrat signé en 2022 Le nombre de missiles n'a pas été précisé. Reste à savoir quand la production de cette commande sera achevée On ne doit pas être sur une commande très grosse -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
A lire la page Wikipédia du missile - oui je sais ce n'est pas une référence absolue mais c'est un premier élément - je vois essentiellement des clients anciens, pour lesquels la production doit être livrée depuis belle lurette Deux exceptions le Qatar pour 150 exemplaires en 2015 et l'Inde pour un nombre inconnu en 2016 Sauf à ce qu'il y ait eu des commandes plus récentes, il ne doit rester à produire que les derniers de ces exemplaires. Ce serait donc une production très ralentie... Sans même parler de soutien supplémentaire à Kiev, rien que pour les besoins français et pour faire la soudure jusqu'à la mise en production du FMC (2030 ?) - pour que la chaîne reste vivante, m.... ! - je me sentirais beaucoup plus à l'aise avec un ordre de produire 100 ex. / an d'ici 2030 pour les besoins français Mais je n'ai vu aucune discussion d'un tel projet -
L'état des sondages sur la présidentielle américaine La moyenne des dernières enquêtes d'opinion donne +1,7 point du vote national pour Harris par rapport à Trump Naturellement, l'élection ne se joue pas au plan national comme en France, mais dans chacun des Etats fédérés. Le dernier décompte des mandats de grands électeurs tenant compte des enquêtes d'opinion locales donne 276 pour Harris contre 262 pour Trump Cependant, ce même jour en 2016, Clinton avait 2,3 point d'avance sur Trump. Et elle a perdu Tandis qu'en 2020, Biden avait 7,1 point d'avance sur Trump. Et il a gagné oui... mais de justesse ==>Si on s'en tient à l'état actuel des enquêtes d'opinion, on conclura donc qu'à un peu plus de 7 semaines de l'élection Harris a un très léger avantage sur Trump ==>Et si on tient compte des exemples historiques, c'est-à-dire de la tendance vérifiée deux fois à ce que le vote Trump soit un peu plus fort que ce que les enquêtes d'opinion indiquaient à la mi-septembre, on conclura que Trump a un avantage sur Harris ... Bon personnellement, ma conclusion c'est qu'à ce jour c'est du 50-50 !
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Moi j'en compte bien deux, et seulement deux ==>Le bloc occidental en effet. Non pas autour du noyau AUKUS je dirais, mais plutôt le noyau AUKUS ...et encore, je reste gentil pour A et UK j'aurais pu les faire plus petits. Des personnes simplistes parleraient simplement de bloc américain, mais nous ne sommes pas simplistes, n'est-ce pas ? ==>Le bloc Russie-Chine oui. Ou avec la même convention d'écriture, le bloc Russie-Chine ? Simpliste, moi, au point de parler de bloc chinois ? Que nenni, j'aurais bien trop peur de peiner Vladimir... Les non-alignés, ben par définition ce n'est pas un bloc... Plutôt une collection de fortes individualités, et collection n'égale pas bloc. L'Inde en est évidemment un membre, la France... ma foi elle en a le potentiel et les éléments fondamentaux, mais en avons-nous suffisamment la volonté ? Je dirais en étant optimiste que nous l'avons de manière assez décousue Un "bloc arabo-musulman" ? Oh il est bô ce bloc ... Quelle cohérence ! Quelle solidarité mutuelle ! Pas de doute, entre Saoudiens et Syriens c'est l'amour fou, les Emiratis et les Yéménites sont de grands copains, les Palestiniens tout le monde les aime tout le monde les accueille sur son territoire, et les Marocains et les Algériens sont d'accord sur tout. Et en élargissant au-delà des pays arabes, eh bien Iraniens et Saoudiens par exemple sont dans une alliance indéfectible, et les Ouïghours musulmans comment que les pays musulmans font des démarches diplomatiques appuyées auprès de la Chine pour assurer le respect de leurs droits ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je n'ai pas pris cette affirmation comme équivalente à "les Français ne produisent plus de Scalp". Plutôt "La production est très faible, au minimum pour garder une chaîne fonctionnelle" Quelle est la réalité ? Je n'en sais rien. Tu dis qu'il y a encore des clients étrangers à livrer en Scalp... donc des clients récents ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Selon le ministre des affaires étrangères polonais Radosław Sikorski, la Russie a détruit "environ 70%" de la capacité ukrainienne de production d'électricité et de chaleur Nous savons déjà que les Russes ont détruit, estime-t-on, environ 70 pour cent de la capacité ukrainienne à produire de l’électricité et de la chaleur Pire estimation que j'aie lue jusqu'ici L'hiver sera très dur en Ukraine. Et la capacité de combat pourrait potentiellement en être encore diminuée - ça dépend si les installations militaires obtiennent ou non une priorité pour leurs besoins -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le documentaire de Trofimova n'est encore disponible sur aucune plateforme de streaming Naturellement je ne suis pas allé voir s'il est disponible en téléchargement illégal, puisque ce n'est pas légal. Mais une connaissance m'a dit que non il ne s'y trouve pas ... Nous sommes donc bien d'accord que tous ceux qui s'expriment, en bien comme en mal, sur ce documentaire, parlent sans savoir ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est intéressant de prendre connaissance de ces tiraillements Cela dit, il me semble qu'il y a deux catégories de pays - Ceux où on peut mettre en garde, dénoncer voire brailler contre les tendances dictatoriales de Macron ou de Zelensky. D'ailleurs, on ne se retrouve pas au bagne de l'île du Diable - Ceux où on ne peut pas brailler ni même dénoncer les tendances dictatoriales de Poutine. Ou alors on prend le risque de se retrouver en prison dans un endroit très froid, voire pire Franchement, je préfère être citoyen d'un pays du premier groupe -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne réponds ici qu'à un point de ton post - il y a beaucoup d'autres choses - mais je trouve cette information sur le mécanisme par lequel les Etats-Unis bloquent l'utilisation par l'Ukraine de missiles de croisière français ou britanniques sur le territoire russe Il ne semble pas s'agir finalement de la question des composants ITAR présents dans les exemplaires les plus anciens du missile, ni de celle du soutien nécessaire en renseignement satellitaire - d'ailleurs Paris et Londres ont certains moyens, même si évidemment Washington en a davantage. Mais bien de pressions exercées sur l'Ukraine lui-même, comme Zelensky lui même l'a indiqué en mai dernier Le président Biden, craignant une escalade, a interdit à l'Ukraine de le faire - et pas seulement avec des armes américaines, mais avec toutes les armes données. Le président Zelensky a déclaré au Guardian en mai que, malgré les signaux du Royaume-Uni indiquant que l'Ukraine pouvait défendre son territoire comme elle l'entendait, elle ne pouvait toujours pas utiliser les missiles de croisière Storm Shadow pour frapper la Russie sans l'approbation de Washington. M. Zelensky a souligné à Reuters que son pays avait respecté toutes les conditions imposées par les donateurs d'armes occidentaux, faute de quoi « l'ensemble du volume d'armes serait menacé » Le marché mis par Washington dans les mains de Kiev est à ce jour on ne peut plus clair. N'utilisez pas sur le sol russe y compris les armes longues portées que d'autres vous ont données, sinon nous pourrions reconsidérer l'ensemble de notre aide militaire La nouvelle des derniers jours c'est que Washington semble être en train de discuter la possible levée de cette interdiction... du moins en ce qui concerne les missiles français et britanniques. La décision pourrait être annoncée aujourd'hui. Et il semble que Paris et Londres quant à eux aient donné leur accord il y a un certain temps déjà Avant la réunion, les responsables américains ont déclaré qu'ils ne s'attendaient pas à ce que M. Biden donne immédiatement son accord pour que les systèmes de missiles tactiques de l'armée fournis par les États-Unis (ATACMS) soient lancés sur des cibles à l'intérieur de la Russie, loin de la frontière ukrainienne. Toutefois, à l'instar des États-Unis, le Royaume-Uni a envoyé ses propres missiles Storm Shadow à longue portée à Kiev. Leur utilisation, ainsi que celle d'armes similaires fournies par la France, est actuellement limitée à l'intérieur de l'Ukraine, et tout changement nécessitera l'approbation des États-Unis - une question qui sera débattue lors des discussions de vendredi Si cette interdiction est effectivement levée, Kiev sera cependant obligé de faire des choix cornéliens sur les cibles contre lesquelles tirer ces missiles... car il n'en reste pas beaucoup, et il n'est pas prévu d'en produire beaucoup d'autres L'Institute for the Study of War a identifié au moins 225 cibles potentielles que l'Ukraine pourrait frapper immédiatement. Il s'agit notamment d'aérodromes militaires, de bases d'entraînement, de centres logistiques et de sites de production qui jouent tous un rôle dans le soutien de la machine de guerre russe (...) Des doutes subsistent également quant au nombre de missiles Storm Shadow que l'Ukraine possède encore dans son arsenal, et qui ont été utilisés par Kiev en Ukraine depuis le printemps de l'année dernière. La Grande-Bretagne ne produit plus d'armes Storm Shadow en grandes quantités, et la production française de son missile jumeau - Scalp-EG - est sous assistance respiratoire, a déclaré Colby Badhwar, analyste en matière de sécurité et de défense. S'il y a une véritable pénurie de missiles, l'Ukraine devra choisir ses cibles avec beaucoup de soin, afin de ne pas gaspiller les ressources restantes, a déclaré M. Savill Enfin, il faut signaler une communication russe un peu différente de d'habitude concernant la réaction potentielle de Moscou à des frappes dans la profondeur de son territoire avec des missiles occidentaux C'est le président lui-même qui a parlé, non un officiel quelconque ou un propagandiste, et dans des termes inhabituellement clairs : il a rappelé que le tir de tels missiles est impossible sans participation directe de militaires occidentaux (c'est en effet exact), qu'une telle décision signifierait donc que des pays européens et/ou les Etats-Unis "(feraient) la guerre à la Russie", que la guerre alors "changerait de nature", et que la Russie "prendra des décisions basées sur les menaces contre nous" Son échange avec un journaliste dans les rues de Saint-Pétersbourg, sous-titré en anglais Je m'attends personnellement à ce que l'autorisation soit confirmée. Les déclarations des derniers jours ressemblent à une "préparation médiatique" La réaction effective de la Russie pourrait prendre diverses formes. J'ai du mal à imaginer qu'il n'y en ait aucune, car faire tirer des militaires britanniques et/ou français sur le sol russe c'est tout de même passer un seuil, mais enfin il y a des degrés divers envisageables à cette riposte : 1. Au plus bas, des frappes supplémentaires sur l'Ukraine 2. Plus grand, des frappes sur des installations militaires occidentales (la base américaine en Syrie par exemple ?) par des alliés de la Russie tout à coup dotés d'armes adéquates et pas du tout aidés par des conseillers militaires russes 3. Davantage, les mêmes frappes mais assumées ouvertement par Moscou 4. Plus encore, des frappes sur les installations militaires polonaises relayant l'aide militaire américano-européenne vers l'Ukraine 5. Plus encore, des frappes au missile de croisière sur des installations militaires en territoire français ou britannique 6. Le maximum du maximum, une volée de missiles de croisière lancés par un SNA de type Yasen-M (comme celui qui a visité Cuba au mois de juin) contre une cible militaire sur le territoire américain A mon sens, Moscou sera plutôt dans les gradations minimalistes, parce que la guerre va dans leur sens, les missiles de croisière européens aideront certes l'Ukraine mais probablement pas au point de changer le cours de la guerre, donc il est plus prudent de choisir de gagner avec juste un peu plus de difficulté plutôt que de choisir une riposte certes émotionnellement très tentante mais ouvrant aussi une porte sur l'inconnu. Et Poutine m'a plutôt l'air d'un calculateur froid que d'un chaud-bouillant Enfin, on verra... de toute façon, ce n'est pas la Troisième guerre mondiale, le pire scénario c'est une série d'échanges de missiles de croisière, un peu comme Israël et Iran se sont envoyés des amabilités (et des coups) ces derniers mois, et ce n'est pas le plus probable -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est une mauvaise blague, donc je ne vais pas la faire Et puis c'est injuste pour lui, il ne mérite pas ça à l'évidence, donc je ne vais pas la faire Non non pas question, je ne peux pas la faire quand même ... Oh et puis zut, c'est juste impossible de ne pas la faire ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
En réalité Poutine n'est remonté qu'à l'année 862. Pratiquement hier, tu en conviendras En revanche, la rumeur publique veut que Tucker Carlson hésite à proposer le même exercice à Xi ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas tant de petites flèches que cela en fait. L'entretien est intéressant, non seulement à cause des vérités dérangeantes que rappelle le ministre, mais aussi à cause des zones aveugles qu'il présente. Je recopie quelques passages Tout dépend de l’objectif recherché. Est-il que l’Ukraine gagne – j’entends par là qu’elle recouvre le contrôle de ses frontières internationales – ou bien qu’elle endure ? Le problème de cette seconde stratégie est que la capacité de Kiev à endurer n’est pas infinie. Sikorski pointe à raison le problème de la théorie actuelle de victoire ukrainienne "Kiev continuera à endurer et Moscou finira par se lasser". De fait, la capacité de Kiev à endurer n'est pas indéfinie, d'autant plus que le soutien matériel qu'il reçoit est très très insuffisant pour cela, sans parler de ses pertes humaines qui pèsent davantage sur un peuple beaucoup moins nombreux que les Russes, ni de ses autres désavantages structurels vulnérabilité aérienne et innovation militaire beaucoup plus faible Mais il n'offre aucune théorie convaincante alternative. "Kiev va atteindre ses frontières internationales et il aura gagné" n'est pas convaincant du tout, qu'est-ce qui empêcherait Moscou de continuer la guerre quand même jusqu'à ce que Kiev lui-même se lasse, c'est-à-dire que ses forces militaires craquent ? De plus, c'est un simple objectif, sans examen réaliste des moyens de l'assurer - Sikorski semble supposer qu'il suffit de donner beaucoup de soutien militaire et ça va marcher, sans se préoccuper de la disponibilité de ressources militaires suffisantes pour cela, ni des autres aspects pratiques L’invasion de février 2022 par la Russie a été condamnée par l’Assemblée générale des Nations unies (ONU), à l’une de ses plus fortes majorités. Cela veut dire que la victime de l’agression a le droit de se défendre, y compris sur le territoire de l’agresseur. Ce vote consacre non seulement le droit de l’Ukraine mais aussi l’obligation de la communauté internationale de prendre des contre-mesures pour rétablir l’application du droit international que le président russe, Vladimir Poutine, a violé de manière flagrante Non. Le vote à l'assemblée générale de l'ONU ne consacre aucune obligation légale d'aucune "communauté internationale" de rétablir les frontières internationalement reconnues de l'Ukraine. Je comprends que Sikorski souhaiterait qu'il existe une telle obligation, mais ce n'est pas vrai Je comprends l’argument de ceux qui ont besoin de contrôler la température de ce conflit. Mais ce qui m’inquiète, c’est qu’on est constamment interrogés sur les « lignes rouges » de Vladimir Poutine, jamais sur les nôtres. Sikorski utilise volontiers le pronom "nous", pour parler de "nos" lignes rouges. Et il n'est pas le seul, ce pronom est vraiment populaire. Le problème c'est qu'il est très imprécis... et permet un peu trop facilement de conserver en zone aveugle certaines réalités dérangeantes. On parle de qui, en pratique ? Ceux des pays européens qui se reposent trop volontiers sur le bras protecteur de la puissante Amérique et parlent trop facilement en termes de "nous" pourraient bien s'entendre rétorquer (suivant le mot de l'Amérindien Tonto dans The Lone Ranger) "Que veux-tu dire par 'nous', visage pâle ?" Il n'y a pas de 'nous'. Les Américains décident de leur implication dans ce conflit et de leur degré de soutien à l'Ukraine en fonction de leurs propres intérêts. Ce qui est d'ailleurs parfaitement normal ! Et ça vaut aussi pour les "lignes rouges", qui ne sont pas celles de "nous" l'Occident, mais de "nous" les Américains. Du moins pour celles qui comptent, et elles comptent à mesure de la puissance du principal concerné. Celles de la Pologne comptent beaucoup moins. Et celles de l'organisation de défense des nations européennes comptent encore moins... parce que cette organisation n'existe pas ! Lorsqu’un missile arrive à portée de notre espace aérien, mon avis personnel, c’est que nous avons le droit d’autodéfense. Ces missiles n’ont absolument rien à faire ici. Imaginez la réaction de l’opinion publique si des missiles russes approchaient de l’espace aérien français Parfaitement d'accord avec le ministre, la Pologne a le droit le plus absolu d'abattre un missile à portée de son espace aérien ... Pourquoi ne le fait-elle pas, d'ailleurs ? Ah oui, c'est parce que Varsovie souhaite avoir l'assentiment de l'ensemble de l'Alliance atlantique. Enfin, surtout de son pays membre le plus puissant. On en revient au point précédent... Et oui, si un pays se permettait ce genre de choses à proximité de l'espace aérien français, je serais partisan d'abattre ces missiles, et éventuellement leurs avions porteurs, sans demander aucunement l'autorisation de Joe, Donald ni Kamala, ni d'ailleurs du Pape ! Mais il est vrai que c'est plus facile pour moi, parce que mon pays dispose d'une dissuasion nucléaire donc assure le cœur de sa défense sans dépendre d'un quelconque protecteur, aussi puissant-il La même chose que ce qui a mis fin à la plupart des guerres coloniales : imposer un tel coût humain et matériel à l’envahisseur que la puissance coloniale décide que l’objectif ultime ne le vaut pas. Vous, les Français, vous en savez quelque chose avec le Vietnam et l’Algérie. Les Britanniques en Malaisie, les Portugais au Mozambique aussi. C'est la théorie de la victoire ukrainienne "Kiev continuera à endurer et Moscou finira par se lasser"... précisément celle que Sikorski critiquait à raison un peu plus haut ! Et non, comme il le disait, la capacité de l'Ukraine à endurer n'est pas infinie. Cette théorie est tout sauf convaincante Il faut absolument tenir le cap jusqu’à ce que Vladimir Poutine comprenne qu’il ne peut pas gagner. C’est seulement là qu’il sera prêt à s’engager dans une vraie négociation. Pour le moment, il demande essentiellement à l’Ukraine de capituler. Très juste, c'est bien la position de Poutine, inchangée depuis février 2022. Et l'objectif idéal serait de convaincre Poutine qu'il ne peut gagner. Le problème étant qu'il faudrait d'abord le rendre impossible dans les faits, avant de prétendre en faire prendre conscience Poutine Et on en revient au problème avec la théorie de la victoire ukrainienne, peu convaincante comme Sikorski l'a expliqué, et à l'absence de proposition d'une théorie alternative convaincante Le Monde : L’Allemagne, la France et la Pologne ont voulu resserrer leur relation au sein du triangle de Weimar, mais Paris et Berlin sont affaiblis par leurs problèmes intérieurs et Varsovie met sur pied la première armée d’Europe C'est aller vite en besogne. D'une part Varsovie est en train de mettre sur pied et cela prendra un certain nombre d'années. D'autre part il s'agira de la première armée de terre d'Europe. En matière d'armée de l'air, de marine de guerre et de dissuasion nucléaire les projets de Varsovie sont beaucoup plus modestes voire inexistants -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
De fait, l'indice de fécondité était de mémoire remonté aux alentours de 1,8 en Russie, mais il est depuis redescendu à 1,4 Il se compare tout à fait à celui des autres pays européens En Ukraine, c'est véritablement catastrophique. Non seulement le pays avait l'un des indices de fécondité les plus bas d'Europe avant la guerre, 1,22 en 2020, mais c'était déjà un pays d'émigration plutôt que d'immigration Et depuis bien sûr, il y a émigration de plusieurs millions de personnes, perte durable voire définitive de plusieurs millions d'autres demeurés dans les territoires contrôlés par la Russie, chute supplémentaire de la fécondité (en dessous de 1 sauf erreur), plus les morts militaires et civils de la guerre ... En 1991, l'Ukraine avait une population comparable à celle de la France, 52 millions contre 58. Aujourd'hui, même dans le meilleur scénario où la Russie ne progresserait plus, la guerre se terminerait et la majorité des émigrés reviendraient (toutes choses pour le moins incertaines), il est optimiste d'imaginer que l'Ukraine puisse conserver 30 millions de personnes, et avec moins de jeunes dans le lot qu'auparavant -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça me rappelle le communiqué de la Direction retransmis par le journal américain de référence The Onion en septembre 20O1 Dieu clarifie avec colère la règle « Tu ne tueras pas » « Écoutez, je ne sais pas, peut-être que je ne me suis pas bien exprimé, alors pour mémoire, le voici à nouveau », a déclaré le Seigneur, son visage divin trahissant une émotion visible lors d’une conférence de presse près du site des Twin Towers effondrées. « D’une manière ou d’une autre, les gens continuent à penser que je veux qu’ils tuent leur prochain. Eh bien, ce n’est pas le cas. Et pour être honnête, j’en ai vraiment marre. Mettez les choses au clair. Non seulement je ne veux pas que quiconque tue qui que ce soit, mais je vous ai spécifiquement ordonné de ne pas le faire, en termes très simples que tout le monde devrait pouvoir comprendre. » (...) « Je me fiche de la sainteté de quelqu’un », a dit Dieu. « Si une personne vous dit que c’est Ma volonté qu’elle tue quelqu’un, elle a tort. Vous avez compris ? Peu importe votre religion ou votre ennemi, je vous le répète une fois de plus : plus jamais de meurtre, en mon nom ou au nom de qui que ce soit d’autre. » On notera que les conférences de presse de ce genre sont nécessaires assez souvent ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense que les paramètres civilisationnels principaux sont plus profonds et plus stables que telle ou telle question du jour, du type mariage homosexuel oui ou non, ou transsexualisme oui ou non. D'ailleurs, le "cosmopolitisme occidental" dénoncé par Moscou et d'autres est loin d'être unanime, voir la diversité des positions actuelles aux Etats-Unis, ou le million de personnes dans les rues il y a une dizaine d'années en France pour défendre la conception traditionnelle du mariage, ou la position de la majorité des Polonais ou des Hongrois etc. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Selon le Financial Times, le gouvernement Biden est divisé sur la question d'autoriser les Ukrainiens à frapper dans la profondeur du territoire russe avec les ATACMS. Le Département d'Etat est pour, le Pentagone et les services sont contre Bref les diplomates sont en mode Annihilate Kill Kill Kill pendant que les militaires et les espions sont à Woodstock et se mettent des fleurs dans les cheveux Le Royaume-Uni a demandé aux États-Unis d'autoriser l'Ukraine à utiliser des armes à longue portée fournies par ses alliés occidentaux à l'intérieur de la Russie et estime que Kiev devrait être en mesure de cibler des sites et des biens russes. La signature des États-Unis est nécessaire pour que l'Ukraine puisse utiliser les missiles Storm Shadow fournis par le Royaume-Uni pour des frappes à longue portée à l'intérieur de la Russie. Alors que le département d'État américain est plus réceptif aux arguments de l'Ukraine et de nombre de ses alliés occidentaux, le Pentagone et la communauté du renseignement américain ont mis en garde contre l'utilisation des armes à longue portée à l'intérieur de la Russie. Cette dernière a récemment estimé que 90 % des avions russes avaient été déplacés vers des aérodromes situés à au moins 300 km du territoire contrôlé par l'Ukraine, hors de portée des ATACMS. « Je ne pense pas qu'une capacité spécifique sera décisive [...] nous savons que les Russes ont déplacé leurs avions qui utilisent les bombardiers planeurs hors de portée des Atacms », a déclaré le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, lors d'une réunion du groupe de contact pour l'Ukraine à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, la semaine dernière. Il a ajouté que l'Ukraine pourrait viser des cibles stratégiques à l'intérieur de la Russie avec des drones et d'autres armes produites localement.