
loki
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samson , non je ne suis pas gay ( et ça changerait quoi ? ) je remarque juste que ta vidéo oppose à une thése simpliste ( celle de l'occident qui serait responsable de tous les maux des musulmans ) une autre thése simpliste , les musulmans nous haissent car ils sont endoctrinés comme tel, bref l'islam est le futur nazisme où communisme...... évidemment jamais il n'est fait allusion au fait que les palestiniens, les irakiens où les tchétchénes ont de trés bonnes raisons de résister , ils sont occupés et cette occupation a démarré AVANT le développement des mouvements islamistes dans leur pays....... dire que les mouvements islamistes ont les mêmes objectifs ( je suppose que tu met l'iran , le hamas , les mvts tchétchénes ... dans le même sac ) : le califat mondial ,non ? : c'est du pure délire qui est infirmé par les spécialistes ( tu peux lire les analyses que je viens de poster sur l'Iran où celles que j'ai mis sur le hamas dans le sujet sur le liban ( il va falloir remonter pas mal par contre par rapport aux derniers posts ) ) je passe aussi sur le caractère propagandiste de la vidéo ( magnifique les comparaisons avec adolf ......), quant à arafat en leader islamique maitre es duplicité, on croirait la meilleure désinformation israélienne ( et démentie depuis par Charles Enderlin ) bref désolé mais avant que tu me fasses gober que l'islam a pour vocation à créer son califat mondial , il faudra fournir de bien meilleures sources ( c'est ça que j'ai appris en Histoire, analyser les faits avec de bonnes sources......) finalement ta phrase sur Lang, je la trouve un peu homophobe..... non ?
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Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
pour les dernières propositions arabes, elles datent de 2002 ( ligue arabe à beyrouth ) et de l'appel des prisonniers signés par le hamas et l'olp en 2006 !! c'est pas à partir de gaza où du liban que tu mènes une guerrilla....... pour les mesures de rétorsions, je parlais des mesures de retorsions américaines ( pour l'Iran tout le monde sait à quoi s'en tenir si ils sont attaqués ) au programme nucléaire iranien. pour le reste je préfère faire confiance à des auteurs reconnus ( ils publient etc....) alors que tu es anonyme derrière ton clavier ( mais je lirais les liens que tu posteras ) , tu noteras que Tertrais qui est favorable à une intervention musclée ne parle pas d'invasion terrestre. -
mort de rire ( je suis en train de le mater ), un magnifique clip de propagande ( tu l'as trouvé où ? ) avec un discours répété en boucle ( ils nous haissent tous ) sans aucun effort d'explication ....... j'ai adoré la phrase sur les milieux académiques qui chercheraient à expliquer la haine de l'occident par les actions de celle-ci , c'est vrai que c'est si simple d'expliquer le monde musulman ....... bon je retourne lire le monde diplomatique chez les bisounours.......[08]
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Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
stratége , pour revenir à quelques points , la base de mon raisonnement c'est que ton scénario prévoit pour être réalisé un ensemble d'événements ( terme employé en probabilités ) qui par simple calcul amènent à un taux trés bas ( ne cherchons à nous accorder sur un chiffre ( qui ne serait qu'une estimation ) nous n'y arriverons pas ). 2 points toutefois : - une guerrilla éfficace en cisjordanie ( si le terrain le permet ce qui n'est pas sur ) ne peut avoir comme base arrière que la jordanie ) - à partir du moment où les arabes ont fait des propositions de paix à Israél , le taux de continuation de la guerre ne peut être égal à 100% pour le reste je te renvoie à la série d'études que je viens de mettre en ligne ( tu les as lu au moins ? ) qui mettent en évidence les points suivants : - Le programme nucléaire iranien vise à aboutir soit à l'arme A où à atteindre le seuil où l'iran pourrait produire ces armes trés rapidement sur décision du pouvoir ( moi je pense plutôt au scénario 1 ) - un tel programme est peu acceptable par les USA ( avis divergents mais tendant plutôt à non acceptable ) - les moyens de rétorsion militaires se limiteront à des frappes aériennes qui ne pourront que retarder le programme et renforceront le régime ( ce qui à long terme ( d'ici 10 ans au plus ) signifie que l'Iran aura l'arme A. - personne n'envisage une invasion terrestre comme une hypothèse réaliste. - dans les conséquences d'une Iran nucléaire , personne ne mentionne ton scénario associant armes A et armes conventionnelles et aboutissant à la disparition d'Israél ( pour le détail des conséquences, il faut lire les articles et actes des colloques ). après si tu as d'autres études à nous communiquer, ne t'en prive pas...... -
oui trés bonne étude !!
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L'Amérique est nue
loki a répondu à un(e) sujet de glitter dans Politique etrangère / Relations internationales
pour le pb iranien, je viens de mettre en ligne une série de colloques où d'articles sur le topic dédié à l'Iran ( bon courage, il y a quelques dizaines de pages ) [08] -
Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
et un copié-collé : Entretien avec Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI). Il est notamment l’auteur de La guerre sans fin : l’Amérique dans l’engrenage (Seuil, 2004). L’Union européenne et la question nucléaire iranienne Entretien avec Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI). Il est notamment l’auteur de La guerre sans fin : l’Amérique dans l’engrenage (Seuil, 2004). Quelles sont les origines de la crise actuelle ? Elles ne datent pas d’hier ! La volonté de l’Iran d’acquérir la technologie nucléaire remonte, en effet, à l’époque du Shah dans les années 70. L’argument avancé était alors la modernisation technologique du pays et la nécessité pour celui-ci de ne pas épuiser trop vite la manne pétrolière et gazière. Un temps abandonné après la Révolution, le programme nucléaire est réactivé au milieu de la guerre Iran-Irak de 1980-88. Avec, cette fois, une ambition clairement militaire. L’objectif, défendu notamment par Hashemi Rafsandjani, est alors de se prémunir contre une nouvelle agression irakienne. A cela sont venues s’ajouter des considérations de prestige national, qui rappellent le discours tenu par la France gaulliste dans les années 60, ou plus récemment par les dirigeants indiens. A l’heure actuelle semble s’affirmer une ambition essentielle, celle de faire de l’Iran la puissance dominante sur le plan régional et un acteur incontournable du jeu international. La caractéristique fondamentale d’un programme nucléaire tel que celui de l’Iran est qu’il est très difficile, tant sur le plan technique que sur le plan politique, de démêler les éléments civils des éléments militaires et les motivations idéologiques des motivations sécuritaires. Le rythme de progression semble, toutefois, avoir été peu soutenu jusqu’au milieu des années 90. L’Iran a alors bénéficié du soutien de la Russie et de la Chine. L’accélération du programme, cause essentielle de la crise actuelle, remonte vraisemblablement à la fin des années 90. Jusqu’en 2002, les Européens ne se sentaient pas vraiment concernés par le programme nucléaire iranien. Après l’élection à la présidence de Mohammed Khatami en 1997, la croyance s’était répandue que l’Iran évoluerait bientôt vers une démocratie libérale pro-occidentale, ce qui le conduirait à renoncer à toute ambition nucléaire militaire. On peut faire remarquer que la prévision était doublement fausse, puisque la majorité des Etats nucléaires sont des démocraties ! En 2002, un groupe d’opposition en exil a révélé l’existence de deux installations nucléaires secrètes à Natanz et à Arak. L’Iran avait donc dissimulé, pendant plus d’une décennie, l’étendue et la nature de son programme nucléaire. Cette découverte a détruit la confiance de la communauté internationale et, dans le contexte du discours sur « l’axe du mal » prononcé par George W. Bush en janvier 2002 qui avait inquiété les Iraniens et probablement contribué à l’accélération du programme, marque le début de la crise diplomatique. Est-on certain que les ambitions nucléaires iraniennes soient de nature militaire ? Il n’existe sur ce point aucune preuve flagrante et définitive, mais un faisceau d’indices graves et concordants qui ne peut laisser aucun doute sur les intentions iraniennes. De nombreuses technologies employées par les scientifiques et les ingénieurs iraniens, décrites dans les différents rapports de l’AIEA, sont en effet spécifiquement destinées à un usage militaire. Il resterait naturellement à déterminer si l’Iran entend se doter de la bombe ou rester au seuil de celle-ci. Historiquement, aucun pays ayant consenti un effort nucléaire d’une telle ampleur ne s’est arrêté au seuil – ce qui est de mauvais augure pour l’avenir. Les dirigeants iraniens ont, certes, toujours répété que les armements atomiques étaient contraires à l’Islam. Le conseiller principal de l’ayatollah Khamenei sur ce dossier, Ali Larijani, a même récemment déclaré que ce type d’armes était désormais inutile. Ce discours est d’une hypocrisie extraordinaire. L’évolution du programme nucléaire iranien est le fruit de décisions politiques prises au plus haut niveau. La décision de reprendre l’enrichissement et d’accélérer le programme nucléaire a été prise par le Guide Suprême de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, dès avant l’élection présidentielle de juin 2005 qui a porté Mahmoud Ahmadinejad au pouvoir. Ce dernier représente les pasdaran, incarnation même des « durs » du régime. En contribuant à son élection au détriment de Hashemi Rafsandjani, qui incarne une ligne plus pragmatique, l’ayatollah Khamenei a démontré le choix qui est le sien depuis le début de l’année 2005. Il semble s’être convaincu que le contexte politique régional et international était désormais entièrement favorable aux ambitions iraniennes. La réaction de l’opinion internationale s’est focalisée sur les déclarations extrémistes du président Ahmadinejad. Certains affirment qu’il ne s’agit précisément que de déclarations à visée interne, puisque les décisions stratégiques sont prises par le Guide. Mais ces discours ont une vie propre : ils contribuent à orchestrer la confrontation entre l’Iran et le reste du monde. Comment jugez-vous la politique suivie par l’Union européenne, en particulier par l’Allemagne, la France, et le Royaume-Uni depuis 2002 ? Les Européens s’opposent à la poursuite du programme nucléaire iranien pour trois raisons fondamentales. D’abord, ce programme représente, fût-ce de manière virtuelle, une menace directe pour l’Europe, qui sera bientôt à portée des missiles balistiques de Téhéran. Or les relations entre les Européens et le régime iranien sont traditionnellement conflictuelles, notamment en raison de la question du terrorisme, ainsi que d’autres questions comme l’affaire Salman Rushdie. Les Européens ne souhaitent pas voir l’Iran sanctuariser de manière agressive le Proche-Orient, une région vitale pour leurs intérêts et leur sécurité. Ensuite, les Européens souhaitent sauver le régime de non-prolifération. Déjà affaibli par le retrait de la Corée du Nord, le Traité de Non Prolifération ne survivrait sans doute pas à une défection de l’Iran. Si le TNP disparaît, nul ne peut prédire ce que décideront des pays actuellement adhérents comme le Japon, dont la position antinucléaire est actuellement remise en cause par sa perception de la menace nord-coréenne, ou les principaux Etats arabes. C’est précisément cette réaction probable des voisins immédiats de l’Iran que les Européens redoutent le plus. L’Egypte et les pays du Golfe, notamment l’Arabie Saoudite, ont fait savoir qu’ils ne toléreraient pas un Iran placé en position d’hégémonie stratégique vis-à-vis d’eux-mêmes. Si l’Iran obtient la bombe, on peut donc s’attendre à ce que ces pays cherchent à l’imiter – ce qui ne risque guère de contribuer à la pacification des esprits dans une région déjà en proie à la violence et à l’instabilité. A cela s’ajoutent deux inconnues essentielles : la réaction d’Israël et le facteur terroriste. L’Iran a déjà employé des moyens terroristes pour combattre ses ennemis par le passé et, s’il paraît exclu que les dirigeants iraniens confient jamais une arme nucléaire à un groupe tel que le Hezbollah, le sentiment d’impunité conféré par la possession de la bombe pourrait les amener à accroître encore leur usage du terrorisme conventionnel. Et l’on n’ose imaginer ce qui se produirait si un régime arabe, tel que l’Egypte ou l’Arabie saoudite, ayant décidé de suivre l’exemple iranien et de se doter de l’arme nucléaire devait plus tard succomber aux assauts de l’islamisme radical. Le bilan que l’on peut faire aujourd’hui des tentatives diplomatiques européennes n’est pas négatif. Certes, les négociations avec l’Iran ont, jusqu’à présent, été infructueuses, mais l’Europe ne peut être tenue pour responsable du refus par les dirigeants iraniens de tout compromis acceptable. Les erreurs que l’on peut relever paraissent relativement secondaires. Les Européens ont peut-être manqué de fermeté lorsque les Iraniens ont une première fois violé leurs obligations après la signature de l’accord de 2003 qui prévoyait la suspension des activités nucléaires. Ils ont peut-être laissé passer une occasion de montrer leur détermination en portant plus tôt l’affaire au Conseil de sécurité. En outre, il aurait sans doute été préférable de choisir un autre moment que juillet 2005, au moment où Mahmoud Ahmadinejad s’installait à la présidence, pour dévoiler l’offre que l’Europe était prête à faire à l’Iran en échange du renoncement de ce dernier à l’enrichissement de l’uranium. Les Européens comptaient sur l’élection de Rafsandjani pour conclure un accord. Mais ils n’avaient pas de « Plan B » ! Enfin, on peut regretter que le problème nucléaire ait finalement éclipsé les autres sujets épineux, comme la situation des droits de l’Homme en Iran. Au final, les Européens ont toutefois démontré leur capacité à affronter, sérieusement et de manière collective, une des questions les plus difficiles et les plus essentielles de l’agenda international contemporain. La facilité avec laquelle les trois grands Etats européens ont su collaborer ensemble, tout en impliquant Javier Solana et le Conseil de l’Union, demeurera sans nul doute l’aspect le plus satisfaisant de la crise. Je sais à quel point de nombreux pays de l’Union sont opposés à un « directoire » des grandes puissances européennes, mais tout le monde devrait se réjouir de voir Berlin, Londres et Paris coopérer efficacement sur un tel dossier. Quelle est la position des autres grandes puissances ? Il existe une différence de fond, masquée par le consensus transatlantique actuel, entre la position européenne et la position américaine. Pour les Etats-Unis, le problème essentiel est la nature même du régime iranien et son soutien au terrorisme ; leur objectif ultime, même s’il n’est pas explicitement formulé, reste le changement de régime. Cette position les a longtemps amenés à refuser toute négociation directe avec l’Iran. La Russie, proche de l’Iran, souhaite conserver avec ce pays des relations de bon voisinage. Les Russes sont également particulièrement inquiets de la menace islamiste et redoutent qu’une attaque contre l’Iran ne fasse qu’exacerber cette menace. Enfin, leurs intérêts commerciaux sont essentiels, notamment dans le secteur de l’armement. La Russie est le premier fournisseur d’armement de l’Iran. Cela étant, les dirigeants russes sont moins inquiets que les Occidentaux des conséquences qui découleraient, pour le Proche-Orient et l’Asie centrale, de l’acquisition de l’arme nucléaire par l’Iran. La politique de la Chine vis-à-vis du Moyen-Orient est dominée par les besoins énergétiques croissants de l’économie et, sans doute, de l’armée chinoise. Etant donné la suprématie américaine dans le Golfe, l’Iran constitue pour la Chine un fournisseur essentiel, dont le pétrole pourrait, en outre à l’avenir, être acheminé par voie terrestre. La diplomatie chinoise est également influencée par la nécessité de marquer une certaine distance vis-à-vis des diplomaties occidentales. Comme pour la Corée du Nord, l’affaire iranienne est une carte dans ses relations avec Washington. Les dirigeants chinois tiennent à leur relation avec les Etats-Unis, mais ils ne souhaitent pas contribuer à la consolidation de leur hégémonie. Tout comme leurs homologues russes, ils sont également assez hostiles aux sanctions. Quels scénarios peuvent désormais être envisagés ? On semble s’acheminer vers une escalade graduelle. Je ne crois pas que l’Iran s’apprête à sortir du TNP. Il voudra aussi longtemps que possible « avoir le beurre et l’argent du beurre » : afficher une volonté apparente de respecter les règles tout en préparant une option militaire. Ali Larijani a néanmoins récemment indiqué, assez curieusement et de manière inquiétante, qu’il considérait qu’un retrait du traité ne serait pas nécessaire, car le TNP autoriserait, selon lui, les pays menacés à agir en conséquence lorsque leur sécurité est en jeu. Cette déclaration est un demi-aveu des intentions militaires de l’Iran. Les Iraniens ayant refusé de répondre à la proposition du « groupe des Sept » (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, l’Allemagne et l’Union européenne), celui-ci a décidé, le 12 juillet, de procéder par étapes. Dans un premier temps, une résolution va être votée par le Conseil de sécurité qui rendra juridiquement contraignantes les demandes de l’AIEA. Ensuite, si l’Iran refuse d’obtempérer, le Conseil votera une résolution au titre du chapitre VII de la Charte qui concerne les menaces contre la paix, autorisant des sanctions, qui viseront les dirigeants du régime. Si l’Iran persiste, l’étape suivante consistera à prendre des sanctions générales, de nature économique et politique, dirigées contre le pays tout entier. Ce sera sans doute sans l’aval de Moscou et de Pékin, donc hors du cadre de l’ONU. Mais c’est aussi à ce moment que risquent d’apparaître les premiers désaccords entre pays occidentaux, les Européens n’étant pas tous convaincus des vertus de sanctions fortes. Enfin, si ces mesures s’avéraient inefficaces, on ne peut exclure, en dernier recours, une frappe militaire américaine. Une telle opération n’aurait probablement pas lieu avant la fin de l’année 2006 au plus tôt, après les élections au Congrès des Etats-Unis. Car contrairement à ce que pensent certains, George Bush n’aurait rien à gagner politiquement à engager un nouveau conflit… Dans un tel cas de figure, les Européens ne participeraient pas, mais s’abstiendraient peut-être de condamner l’action américaine. Trois types d’opérations militaires sont envisageables : une frappe limitée, une frappe de grande ampleur, une invasion. La dernière hypothèse paraît totalement exclue et la seconde hypothèse sera, sans doute, préférée à la première : les Américains saisiront l’occasion d’une frappe militaire pour affaiblir le régime. La plupart des observateurs sont hostiles à cette hypothèse militaire, mais ce n’est pas mon cas. Certes, une telle option ne permettrait pas de venir à bout du programme nucléaire iranien. Cependant, un ralentissement significatif de ce programme constituerait un objectif souhaitable et bénéfique. Certes, les représailles iraniennes contribueraient à déstabiliser un peu plus la région. Mais je ne crois pas au scénario catastrophe. Les conséquences les plus probables – terrorisme iranien en Irak, aggravation de l’anti-américanisme, flambée des prix du pétrole - ne feraient que confirmer des réalités déjà présentes et qui, en toute hypothèse, ne sont pas près de disparaître. Je crois que les conséquences d’une bombe iranienne seraient plus graves que celles qu’une action militaire. Encore faudrait-il qu’elle soit assise sur un consensus occidental, ce qui n’a rien d’acquis. Une discussion directe entre l’Iran et les Etats-Unis sur la question nucléaire est dorénavant possible. Mais elle n’aboutirait pas nécessairement à un accord politique global entre les deux pays. En effet, pour qu’un tel grand bargain puisse réussir, il faudrait que, tant du côté américain que du côté iranien, les dirigeants soient unis dans la volonté d’aboutir. Cette condition n’est remplie ni d’un côté, ni de l’autre. Aussi le fait de réclamer un tel accord est-il aujourd’hui inutile. Les dirigeants européens doivent bien plutôt continuer de se préparer à la possibilité d’un échec de ces discussions et aux conséquences probables d’un tel échec. Dans cette affaire, qui va encore nous occuper de nombreuses années quel que soit le scénario, l’heure de vérité n’est pas encore arrivée. Propos recueillis par Thierry Chopin et Quentin Perret -
Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
des liens vers des articles de Bruno tertrais : http://www.frstrategie.org/criseIran/interview2.pdf http://www.frstrategie.org/criseIran/interview1.pdf -
Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
un lien vers une étude de 2005 de la Fondation pour la Recherche Stratégique sur les ambitions et conséquences internationales du programme nucléaire iranien : http://www.frstrategie.org/barreFRS/publications_colloques/colloques/20050119.pdf -
L'Amérique est nue
loki a répondu à un(e) sujet de glitter dans Politique etrangère / Relations internationales
il va falloir comprendre un jour que l'iran est un régime collégial où les centres de pouvoirs sont multiples, c'est pas en éliminant machin ( désolé pour le nom j'ai un trou ) que ça changera quoi que ce soit. -
Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Les Etats-Unis préparent des bombardements massifs de l’Iran publié le vendredi 7 juillet 2006 "L’US Air Force propose un nouveau plan de frappe prévoyant le recours à des systèmes de guidage perfectionnés pour larguer sur une même cible une série rapide de "destructeurs de bunkers" : bombes classiques de très grande puissance", écrit le journaliste. Hersch affirme aussi que de l’avis de l’US Air Force, utilisée contre les laboratoires iraniens souterrains profonds de Natanz, une telle frappe aura le même effet qu’une bombe nucléaire tactique mais permettra d’éviter les conséquences politiques négatives de l’emploi militaire de l’arme nucléaire, "le premier depuis Nagasaki". "Ce plan est soutenu par Rumsfeld et Cheney", affirme une autre source du journaliste, selon laquelle le vice-président et le secrétaire à la Défense des Etats-Unis ont tiré des enseignements de la campagne irakienne et se rendent maintenant compte qu’en Irak il aurait fallu engager des effectifs terrestres beaucoup plus nombreux. Comme dans le cas de l’Iran les Etats-Unis ne peuvent pas compter sur leurs troupes terrestres, "la guerre aérienne sera conduite en engageant un potentiel écrasant", affirme la source. Hersch annonce que l’efficacité de ces plans n’est pas évidente pour tout le monde. D’après les services spéciaux, les Iraniens, se préparant depuis ces deux dernières années à des attaques aériennes américaines éventuelles, ont déplacé leurs sites nucléaires les plus importants dont une partie a été installée dans l’enceinte de différentes villes. Dans son article, Hersch cite des informations selon lesquelles l’administration Bush ne dispose pas d’information exacte sur les progrès nucléaires de l’Iran. Il lui sera donc difficile de persuader l’opinion mondiale de soutenir une opération militaire contre Téhéran. Le journaliste affirme en l’occurrence que l’administration Bush élabore un plan de parachutage en Iran d’un commando, appuyé par l’aviation, qui aura pour mission de se procurer des preuves de ce que fait l’Iran pour les présenter au monde entier. D’après la chaîne CNN, la Maison-Blanche et le Pentagone se sont abstenus de tout commentaire sur la nouvelle publication de Hersch. -
L’Indonésie achète des blindés français pour sa mission au Liban
loki a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Reste du monde
l'Ukraine est membre de l'OTAN ? -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
analyse russe de ce conflit : Un général russe : militairement parlant le Hezbollah s’est montré à la hauteur publié le vendredi 25 août 2006 Nous avions convenu avec le général d’armée Makhmout Gareev de nous rencontrer pour analyser la tactique et l’art opérationnel adoptés par les belligérants au cours du tout récent conflit israélo-libanais, mais dès le début de l’entretien le président de l’Académie russe des sciences militaires nous a demandé de commencer l’entretien par des appréciations politiques de cette guerre. -------------------------------------------------------------------------------- Par Viktor Litovkine, commentateur militaire de RIA Novosti -------------------------------------------------------------------------------- "La guerre ne saurait être séparée de la politique, a-t-il dit. Autrement ce ne serait pas sérieux. La tactique et l’art opérationnel sont des produits des missions politiques dont les militaires ont été investis". La première appréciation du conflit israélo-libanais donnée par le général est liée aux véritables raisons, selon celui-ci, de cette guerre. "L’enlèvement à la frontière libanaise de deux soldats israéliens par le Hezbollah, n’était que le prétexte pour le début des hostilités, a dit le général Gareev. Tout le monde sait que le Mossad - les meilleurs services de renseignement au monde, c’est bien connu - a retrouvé et libéré des griffes de leurs ravisseurs des ressortissants israéliens jusqu’en Afrique. Par conséquent, il aurait très bien pu le faire sans problème au Liban. Le but réside donc ailleurs. Il fallait tout simplement une autre raison. Alors Tel-Aviv a manifestement agit de connivence avec Washington. Avec un désir évident, celui d’inciter la Syrie et le Liban à entrer dans la guerre. En cas de réussite il aurait été possible aux Etats-Unis et à Israël de porter des frappes contre les "peu conciliants" Damas et Téhéran, contre les usines iraniennes d’enrichissement d’uranium. Et le fait que ce scénario ait fait long feu, est à porter à l’actif de ces pays et de la communauté internationale". "C’est vrai que l’on peut aussi comprendre Israël, a dit le général. Avoir à sa porte une organisation aussi ingouvernable que le Hezbollah, qui a tout moment peut ouvrir le feu contre son territoire, tuer ses compatriotes, cela pose problème. Un problème qui préoccupe grandement Israël. Cependant, j’estime que la lutte contre le mouvement chiite aurait pu être menée autrement, au moyen de frappes ciblées, de la reconnaissance, de raids de commandos, mais personne ne parviendra jamais à justifier des bombardement massifs de la population, la mort de vieillards, de gens, d’innocents". "D’un autre côté, si l’on s’en tient à la logique d’Israël et on approuve ses actions, sans pouvoir toutefois les justifier pleinement, alors après l’enlèvement de nos diplomates à Bagdad nous aurions dû nous mettre à bombarder l’Irak. En effet, il aurait été très simple de pilonner la capitale irakienne, les champs pétrolifères, les ponts... Zakaïev et d’autres terroristes tchétchènes se trouvent actuellement à Londres. Alors, faut-il entreprendre des raids sur le capitale britannique ? Si une telle ligne triomphait, le monde serait mis en capilotade. Voilà pourquoi il faut toujours chercher les solutions les plus adéquates à la situation", estime le président de l’Académie des sciences militaires. "Le monde arabe - près de cent millions de personnes - est très hétérogène. Les Etats islamiques n’ont pas constitué un front unique, pas même pour condamner Israël ou soutenir le Hezbollah, quoique, bien sûr, des manifestations contre la guerre au Liban aient eu lieu dans plusieurs pays. Toute personne normalement constituée s’insurge face à la mort de civils. Seulement l’absence d’un soutien unique du Liban montre qu’il n’y a pas de complot unique du monde islamique contre les chrétiens ou les Hébreux. Ce sont là des absurdités. Les Américains ont soutenu les musulmans albanais au Kosovo. L’Arabie saoudite a toujours été aux côtés des Etats-Unis. Elle a depuis longtemps pris le parti de l’Occident. Et pas seulement sur le plan idéologique : elle et les autres pays du Golfe sont liés aux finances occidentales. Les pétroliers arabes placent de l’argent dans toutes les banques du monde. Et ces dernières resteraient sans rien si elles se brouillaient avec eux". "C’est peut-être la raison pour laquelle nous avons observé quelque chose de foncièrement nouveau au cours de la guerre israélo-libanaise, a dit le général Gareev. Jamais encore dans l’histoire de l’humanité l’armée d’un pays indépendant, reconnu par les Nations Unies, ayant des relations diplomatiques avec cent pays du monde, n’était restée les bras croisés lorsque son territoire et sa population avaient été attaqués. Cette armée, c’est celle du Liban. Qui plus est, elle n’avait même pas reçu l’ordre de défendre le territoire et la population libanaise. Stupéfiant. On se demande vraiment quelle peut être la raison d’être d’une telle armée ? A quoi bon entretenir cette armée qui coûte pourtant cher aux contribuables libanais ? C’est là un phénomène très dangereux et très préoccupant pour les autres Etats. "Ce qui est grave aussi, c’est que le conflit israélo-libanais a révélé une tendance très désagréable, a ajouté le responsable militaire. Au cours de la première guerre mondiale, les civils avaient constitué 5% des pertes totales. La moitié pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est vrai qu’en Union soviétique sur les 27 millions de tués plus de 18 millions n’avaient jamais tenu une arme à la main. Pendant la guerre du Vietnam les civils représentaient déjà 95% des pertes totales. Il se trouve des théoriciens pour faire l’apologie de la guerre dite "sans engagement", quand les belligérants échangent des frappes aériennes et navales sans entrer en contact direct. Mais contre qui ces frappes sont portées ? Contre la population des villes, contre les sites industriels et énergétiques, les ponts, les routes, les écoles, les hôpitaux... Lorsque tout cela sera détruit, l’ennemi se rendra, estiment-ils. Prétendre cela a quelque chose d’inhumain. Mais même contre les gaz de combat et les armes toxiques des conventions internationales ont été adoptées, comme celles de La Haye, de Vienne... Il faut s’insurger contre ces modes de conduite de la guerre, il faut que l’ONU interdise de bombarder les villes, la population civile. Il faut aussi que ces procédés de conduite de la guerre soient qualifiés de crime contre l’humanité et au moins limiter l’usage des armes contre la population civile". "Surtout qu’au Liban la destruction des ponts et des routes et l’assassinat de civils n’ont pas apporté la victoire à l’armée israélienne. Les milices soutenues par la population sont invincibles. Parce qu’elles ne circulent pas sur les routes et n’empruntent pas les ponts, ne se dissimulent pas dans les villes, suivent les sentiers de montagne et se reposent dans des cavernes et des bases connues d’elles seules. Voilà où réside leur force. Et le fait qu’avant le début des hostilités l’Armée israélienne n’avait pas localisé l’essentiel des positions du Hezbollah est à inscrire au passif de ses chefs". "Je tiens aussi à relever que cette opération de Tsahal contre le Hezbollah et le Liban a été la plus malheureuse de son histoire, dit le président de l’Académie des sciences militaires. Pour tenter de se justifier Tel-Aviv prétend que le Hezbollah disposait d’"armes russes". Notamment des roquettes RPG-29 "Vampir". C’est effectivement une arme antichar efficace. Mais de nos jours on en trouve partout. Je ne m’explique pas comment la Russie aurait fourni ces roquettes. D’ailleurs, je ne crois pas à cette version. Ces dernières années l’Ukraine et même la Biélorussie en ont livrées secrètement. La Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie commercialisent des armes de fabrication soviétique... Elles s’en débarrassent pour acquérir des armements otaniens. L’armée israélienne combat exclusivement avec des armes américaines et il ne viendrait à l’esprit de personne de demander des comptes à l’Amérique pour la présence d’armes made in USA en Israël. Les armes peuvent se retrouver n’importe où. Ici tout revient à la politique. Les milices du Hezbollah sont les maîtres au Liban. Ils se cachent, manoeuvrent, dressent des embuscades, possèdent un bon service de renseignement... Et, chose essentielle, ils bénéficient du soutien de la population, ce qui n’est pas rien". "Je voudrais dire aussi que l’efficacité du système de reconnaissance et des armes de haute précision tant vantés n’est pas aussi grande qu’on le souhaite. On s’en est aperçu aussi en Irak en 2003. Les choses s’étaient avérées bien plus compliquées quand il avait fallu détruire des cibles non isolées . Et puis militairement parlant, les milices du Hezbollah se sont montrées à la hauteur. La valeur militaire avait toujours été un problème pour les armées arabes. Maintenant on sait que des forces au sein du monde arabe acquièrent puissance et expérience et que même les pays industrialisés et leurs armées vont devoir compter avec elles". "Quant au problème du Proche-Orient, il faudra tôt ou tard le régler par la négociation, a dit en conclusion le général d’armée Gareev. Plus tôt nous le comprendrons et mieux ce sera. Pour Israël, pour ses voisins et même pour les forces qui se tiennent derrière eux". -
Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
pas d'accord avec toi, même si ce n'est pas une démocratie au sens occidental du terme; c'est un pays où le choix des électeurs peut s'exercer : - avant l'actuel président tu avais des réformistes au pouvoir et un certain nombre de députés font parti du courant réformiste - de même, le collége qui élit le guide suprême de la révolution est élu au suffrage universel..... tu as lu l'analyse de la fondation pour la recherche stratégique dont j'ai mis le lien ? -
Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
un lien vers une analyse de l'engagement US et la crise en Iran : http://www.oxfordresearchgroup.org.uk/publications/paulrogers/Jan06.htm -
Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
un lien vers une rapide chronologie de la crise et le rappel de la position des différents acteurs : http://www.lemonde.fr/web/articleinteractif/0,41-0@2-727571,49-807661@45-2374@51-766429,0.html -
Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
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Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
à part ça, un Iran nucléaire est effectivement un boulversement stratégique majeur pour la région; autant analyser de vrais hypothèses au lieu de lancer des scénarios farfelus -
Si conflit intercommunautaire en Belgique, quelle attitude a adopté ?
loki a répondu à un(e) sujet de Mani dans Politique etrangère / Relations internationales
je pense pas que les belges aient besoin des français pour régler leurs problèmes. quant aux propos de stratége, c'est eux qui me semblent répugnants . -
oui et sur le terrain, en train de voir des gosses crever sur ton ordre ? [04]
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l'autorité palestinienne n'étant pas un état, Israél n'est en rien déliée de ses obligations de puissance occupante ( qu'elle viole quotidiennement d'ailleurs )
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j'adore ta facilité à tenir ce genre de propos bien à l'abri de ton clavier ....... ( PS : lorsqu'Israél a envahi les territoires occupés, ces territoires étaient jordaniens et égyptiens donc les conventions de genève s'appliquent )
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non répréhensible moralement ? tu demanderas aux familles de ceux qui ont été victimes de la politique des otages pratiquée par l'Allemagne durant la 2iè GM ce qu'ils en pensent !! [04]
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Guerre nucléaire contre l'Iran
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
le point essentiel de mon analyse qui me fait rejeter la tienne, c'est que ton anlyse est basée sur un enchainement d'hypothéses non vérifiés, donc à la longue la probabilité est quasi-nulle : a ) l'iran produira d'ici 20 ans suffisament de matériel de qualité pour équiper ses alliés mieux que ne peut le faire l'industrie israélienne et les livraisons américaines ( à prendre en compte une éventuelle alliance turque avec israél et le poids important de la supériorité aérienne ) : 20% b ) Israél sera encore en guerre avec la Syrie ( voire l'Egypte ) : 50% c ) la syrie prendra le risque d'une attaque majeure ( visant à détruire l'état hébreu ) malgré l'arme nucléaire : 50% d ) Israél n'utilisera pas l'arme nucléaire en cas de danger de mort : 30% ( et franchement je pense même 0% ) e ) Israél ne lancera pas d'attaque préventive pour neutraliser un éventuel réarmement syrien : 50% au final : 0.75 % -
L'Amérique est nue
loki a répondu à un(e) sujet de glitter dans Politique etrangère / Relations internationales
la suite de ma réponse sur le topic iran