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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. ARPA

    BPC NG ou PHA NG ?

    Si tu as le prix d'un porte-avions léger hors surcoût dû à un système d'armes "trop" performant et hors surcoût dû à un chantier naval trop peu performant... je suis preneur. A part le surcoût dû aux brins d'arrêt, il n'y a pas trop de différence entre un PA et un PH.
  2. ARPA

    BPC NG ou PHA NG ?

    Si on sépare la mission porte-hélicopteres et navire de débarquement, on peut rajouter dans l'équation le porte-avions. À l'époque des Clemenceau, on avait en pratique un porte-avions (le PA1) et un gros porte-hélicopteres (le PA2). Certains auraient voulu qu'on garde le Foch et qu'il serve à remplacer les BPC. Le Foch et les TCD ouragan avait une capacité d'emport plus importante que 2 BPC. Au côté de notre unique PA principal, un ou deux porte-avions léger et des TCD serait peut-être plus cohérent que 3 gros PHA.
  3. ARPA

    Luftwaffe

    Pour la Luftwaffe, la solution est simple s'ils n'ont pas assez d'avions opérationnel pour faire voler leurs pilotes... il suffit de réduire le nombre de pilotes. S'il n'y a que 512 pilotes sur 875 qui volent assez, ils pourraient réduire les effectifs sans réduire le nombre d'heures de vols donc leurs capacités.
  4. ARPA

    Le successeur du CdG

    On réduit tellement l'effort à l'appontage sur les brins qu'on peut se demander si on a besoin de les conserver. Avec les plus de 300m de piste (contre 200 à 240 m pour les pistes obliques) et une vitesse du navire assez élevée, je ne suis pas sur que des brins d'arrêt soient indispensables. Ou alors ils peuvent se rapprocher de ceux en bout de piste terrestre. Si on rajoute que nos chasseurs modernes sont tous surpuissants et que les catapultes sont de moins en moins indispensables, on arrive à se passer d'une grande partie des spécificités du porte-avions. Presque tout avion un minimum STOL devrait pouvoir opérer depuis un tel PA.
  5. ARPA

    CVN classe Gerald FORD

    Je crois que c'est juste que le F35C n'est pas concerné... Si je me souviens bien, ces nouveaux brins d'arrêt sont tellement complexes qu'il faut connaître précisément l'avion qui va apponter. L'USNavy a donc fait le choix (au grand désespoir du congrès) d'effectuer le développement des brins d'arrêt à partir des avions connus/maîtrisés. Initialement en première capacité, le Ford ne devrait être capable d'opérer que les F18 et E2C... Le F35C n'a peut-être pas plus utilisé ces brins d'arrêt que le Rafale...
  6. ARPA

    Le successeur du CdG

    Vu le peu de porte-avions en service ou en construction, il ne me paraît pas du tout absurde qu'une architecture "miracle" ne soit pas encore utilisée. On a attendu plusieurs années après la seconde guerre mondiale pour envisager la piste oblique alors que ça paraît évident et indispensable... Et accessoirement, l'évolution technologique peut modifier beaucoup de choses. Ce qui était valable il y a 30 ans pourrait être hors sujet.
  7. ARPA

    Eurofighter

    Je suis toujours surpris que ce soit aussi long de valider des réservoirs de carburant. Il s'agit d'une charge assez basique et ça permet d'augmenter significativement l'autonomie donc l'utilité de l'avion.
  8. ARPA

    L'Inde

    Vu la portée des météor, c'est une bonne idée de pouvoir les réaffecter. Plus que de viser un avion plus dangereux qu'initialement prévu, ça permet de tirer plusieurs meteor et de les utiliser même si la cible initiale a été abattue. Il pourrait y avoir 2 vagues de missiles, la deuxième vagues servant à traiter les survivants. Pour le point 2, je me demande ce qui est le plus important. Que le F35 soit opérationnel en 2022 ou que les américains nous donnent assez d'infos pour qu'on puisse être compatible ?
  9. ARPA

    Le F-35

    Je précise la question, sinon elle est un peu hors sujet...
  10. ARPA

    Le F-35

    Et pour les tests de compatibilité d'une patrouille de 4 avions ? Avec un si faible taux de disponibilité, ils ont pu faire des vols avec au moins 4 avions ?
  11. ARPA

    Luftwaffe

    Et une capacité de frappe ait-sol crédible. De toute façon, pour ce qu'ils font de leur armée...
  12. ARPA

    Luftwaffe

    Si le F18 ne pose pas de problème de compatibilité avec le SCAF/NGF, pourquoi on a refusé que les Belges participent ? On considère que le F35 est vraiment supérieur au F18 ? Donc pourquoi pousser les Allemands à acheter du F18 ? PS: c'est triste à dire, mais je trouve que la France a bien fait dans les années 90 de faire l'impasse sur l'intercepteur embarqué et d'éviter le F18. Et je n'approuve pas la commande de C130J ou de drones... justement parce que l'industrie militaire européenne perd en crédibilité. Ce n'est pas parce que la France est largement critiquable qu'on ne peut pas faire de remarques à un autre pays.
  13. ARPA

    Armée de l'air Russe

    Quoique je connais bien un avion qui a volé en supersonique à son premier vol. Donc à moins qu'il soit prévu de voler en supersonique train sorti...
  14. J'approuve. Que les dieux de kobol t'entendent... Mais du coup, le SCAF naval, c'est pour l'armée de l'Espace ?
  15. Douteux, ils ont des Léopard 2A4. Bon je crois qu'ils ont encore quelques M60 à remplacer, mais le Leclerc a assez peu de chances par rapport au Léopard 2. Par contre, c'est possible qu'ils soient intéressé par la prochaine génération. En autre grosse spéculation, le Portugal pourrait envisager de participer au programme européen de développement d'un nouveau char lourd.
  16. ARPA

    Luftwaffe

    J'en sais rien, mais je ne vois pas en quoi ça pourrait être une information pertinente pour l'export. Surtout qu'on n'a pas le niveau technologique de l'URSS d'Hollywood, nos pilotes n'ont pas besoin de penser en français pour utiliser leurs armes. Maintenant ça reste un préjugé "valable" pour tous ceux qui considèrent que le Rafale n'est qu'un Typhoon français ( donc sous-motorisé avec des réacteurs M88 nettement moins puissant, plus cher car produit en petite série, avec une gamme d'armement réduite, uniquement française non compatible avec les stocks allemands...)
  17. ARPA

    Luftwaffe

    C'est marrant, je connais un avion occidental qui n'a pas besoin de grande maintenance (toute les 1000 ou 2000 heures de vols) ce qui enlève la contrainte du nombre d'heures annuelles à ne pas dépasser si on ne veut pas avoir une trop grosse partie de la flotte bloquée chez "l'industriel" pour plusieurs mois. Et en plus lors d'une grosse opération militaire, plusieurs exemplaires de cet avion ont dépassé les 35 heures hebdomadaires pendant presque un mois (puis on a ralenti par manque de bombes et de cibles) On a déjà annoncé que l'avion franco-germano-espagnol allait avoir une version CATOBAR. On n'a même pas attendu de commencer les négociations avec nos partenaires pour l'annoncer et c'était un des points bloquant pour la coopération précédente. Le Rafale ? Mais c'est juste un Typhoon français, il apporterait quoi ? En plus la doc est en français, il faudrait former tous les pilotes et mécaniciens allemands au français. La France fera une proposition seulement si on lui demande. Déjà que quand on prend la peine de répondre à un voisin mais en demandant de ne pas transmettre à un concurrent, on ne nous lit pas, on ne va pas en plus démarcher des pays non intéressés. Je pense que le jour où les allemands seront d'accord pour envisager cette hypothèse, la décision suivra assez rapidement. Le contenu de la proposition ne sera qu'un détail technique.
  18. ARPA

    Luftwaffe

    Ce n'est pas de la faute des industriels, mais je ne dédouane pas l'Allemagne d'avoir contribué à cet échec. Ils en étaient conscients avec le lancement du programme "secret" du Lampyridae. Tout les défauts identifiés par les français qui ont été corrigés avec le Rafale auraient dû être compensés par la mise en service d'un autre avion (100% allemand... )
  19. ARPA

    Luftwaffe

    Les allemands ont fait le choix politique de n'envisager que les F15, F18 et F35 à la place du typhoon pour remplacer les tornado. On aurait aussi pu envisager une location de Rafale pendant 10, 15 ans le temps que le SCAF soit livré. C'est une évidence... mais ce n'est pas une raison pour acheter du F35.
  20. Avec ou sans le réservoir de soute ? Je n'en ai pas entendu parlé depuis longtemps, mais à l'origine il était prévu d'emporter un réservoir dans la soute pour augmenter la quantité de carburant à transférer. Sinon ce que les chiffres ne montrent pas, c'est que l'A400M ravitaille à une vitesse et une altitude plus importante que les C130 et C160. Déjà que le ravitaillement en vol sur Kc135 n'est pas une opération facile, le faire plus lentement et plus bas complique la donne. L'opération presque exceptionnelle avec les C130 ou C160 pourrait devenir plus classique avec l'A400M.(surtout si on utilise un Rafale bien plus maniable à basse vitesse et altitude que les mirage)
  21. ARPA

    [Rafale]

    L'info avait déjà été postée sur le fil A400M. Ce qui serait intéressant de savoir, c'est s'il ne s'agit que d'une opération anecdotique qui se justifie faute de mieux et pour le volet politique ou industriel (c'est les Allemands qui nous aident et en plus l'A400M devient "combat proven" comme ravitailleur) ou s'il s'agit d'une véritable capacité qui va être régulièrement utilisée. La capacité ravitailleur du Transall était devenue bien plus théorique que réelle. Je me demande à quel point l'A400M pourrait vraiment servir de ravitailleur.
  22. Le sujet a été ouvert en 2007. J'espère que LM a réfléchi à la question depuis longtemps...
  23. C'était justement le cas des Richelieu il y a 50 à 60 ans. J'ai du mal à croire que la classe Richelieu (2 navires) remplace complètement la classe Redoutable de 6 navires (dont le 6eme lancé 1 mois après la destruction du Belgrano) Il me parait presque "logique" que les 2 cuirassés "remplacent" 2 des 6 SNLE, mais avec seulement 2 navires (surtout à propulsion nucléaire), on va avoir du mal à maintenir une permanence à la mer, donc il faudra compléter par d'autres navires. On pourrait transformer le croiseur Colbert puis le De Grasse, mais ça resterait des navires nettement moins crédibles que les Richelieu. Construire un troisième cuirassé (seul moyen pour être sur d'avoir un cuirassé en mer, y compris pendant les IPER) me parait inenvisageable, le développement des SNLE me parait presque obligatoire. Ils arriveront peut-être un peu plus tard, un peu moins nombreux... mais on finira bien par avoir des SNLE avant 1982. Mais c'est vrai que ce serait tout à fait crédible de le doter d'une propulsion nucléaire pendant les années 60 pour la mise en service au début des années 70. Même si l'intérêt opérationnel est assez réduit (on a déjà une importante avec sur pétrole et ce n'est pas non plus le coût du carburant qui va poser problème) cela fait partie de la modernisation des cuirassé et "garanti" une carrière d'au moins une vingtaine d'année. On parle de cuirassés de presque 250m et 45 000 tonnes, est-ce qu'on a vraiment besoin d'économiser de l'espace ? J'ai du mal à me rendre compte, mais si on se base sur la classe Kiev, une piste oblique de 150m reste largement envisageable. J'ai du mal à croire qu'on ait besoin de place au point de sacrifier la dernière tourelle de 380mm. En plus, en 1970, à la remise en service des Richelieu, on peut étudier les Retex du cuirassé New Jersey qui vient de tirer plusieurs milliers d’obus de 406 mm au Vietnam. Et puis ces canons de 380 mm ont un potentiel assez intéressant. La tourelle quadruple a une portée de presque 40 km et tire toutes les minutes 5 à 10 obus d'un peu moins d'une tonne à une vitesse très largement supersonique. Je veux bien qu'on ait un manque de précision avec les canons utilisant une technologie d'une autre époque, mais les remplacer par des exocet avec à peine 40 km de portée ne serait pas un véritable progrès. Et accessoirement, une uchronie avec obus de 380mm c'est plus marrant. Les obus de 380mm ont le défault d'avoir une portée et précision insuffisante (ou qui ne justifie pas les 3000 tonnes associés). En pratique, la solution technique est assez basique, il "suffit" d'avoir des obus propulsés et guidés. Il s'agit d'une technologie qu'on a encore du mal à utiliser pour les calibres "actuels", il s'agit de problèmes principalement du à la miniaturisation du système, à sa résistance pour supporter l’accélération du tir et aussi à son coût dissuasif par rapport à l'obus classique. Mais avec un canon de 380 mm par rapport à un de 127 mm, on a un obus 3 fois plus gros au cube, donc 27 fois plus gros. La contrainte de la miniaturisation devient nettement moins importante. Et surtout l’obus de 380mm est un obus particulièrement important. On parle d'un obus classique de presque 900 kg, on peut sacrifier 80% de la masse pour faire un obus propulsé/guidé et conserver encore une charge offensive de 180 kg donc plus importante que celle de l'exocet alors que sur un obus/missile plus petit, on ne peut pas se permettre de sacrifier une trop grosse part de l'obus sans perdre toute efficacité militaire. Pour améliorer la portée, on peut simplement se contenter d’alléger l’obus, ce qui permet pour la même quantité de poudre d’améliorer son accélération donc sa vitesse de sortie donc sa portée. C’est quasiment la technologie utilisée pour les canons à très grande portée de la première guerre mondiale ou de l'entre deux guerres. Même sous-calibré à seulement 240 mm, on conserve un obus assez gros pour qu’il soit efficace. Ce raisonnement est valable pour un calibre de 380 mm, mais devient difficilement applicable avec un calibre plus modeste. L'augmentation du calibre permet aussi d'augmenter presque proportionnellement la longueur du canon, donc à vitesse de sortie équivalente, un obus de 380 mm aura une accélération presque trois fois plus réduite qu'un de 127mm. Avec une longueur de 17,25 m, on a un canon qui permet une accélération "relativement" progressive. Avec un canon long, on peut aussi accepter des obus/missiles particulièrement long (donc qui passeraient de presque 2 m à 5 ou 6) ce qui permet d'avoir de quoi embarquer du carburant pour les propulser à grande distance et éventuellement de compenser une vitesse d'éjection modeste. En fait on peut considérer les obus propulsés comme des missiles dont le premier étage est assuré par le canon qui les propulse à la vitesse de croisière en 17m. Dès la seconde guerre mondiale, on avait des obus équipés de systèmes électroniques (pour la DCA, les fusées de proximité) et dans les années 50, les américains ont développé des obus nucléaires (de 406mm) donc dans les années 70 ou 80 ce ne serait pas absurde. Technologiquement, il serait donc plus que 100 fois plus facile de faire un obus propulsé et guidé de 380 mm qu'un de 127 mm. On peut aussi rajouter que le cahier des charges de l'époque n'est pas le même que celui de maintenant. Actuellement, on veut éviter les dégâts collatéraux, on va donc demander un taux de réussite de plus de 90% et en plus du taux de réussite, on veut éviter d'avoir des échec. A l'époque et surtout en anti-navire, on se moque de rater la cible, ce qui compte c'est de la détruire donc avec une tourelle quadruple, on peut se permettre de rater 3 fois si on touche la cible avec le 4eme obus. Une fiabilité de 50% pour chaque "obus propulsé guidé" donne une fiabilité de 93,75% pour la tourelle quadruple. Une fiabilité de 33% par obus suffirait même pour avoir une fiabilité de 80% pour la tourelle. En fait dans le cahier des charges de nos obus propulsés guidés, on peut accepter une fiabilité nettement plus réduite qu'actuellement pour des obus de 127mm. On se retrouve donc avec une contrainte technologique nettement plus faible. Pour la question du coût, avec un obus de 380 mm, on est de toute façon dans une autre dimension qu'avec les obus actuels. Un surcoût de plusieurs milliers d'euros serait presque transparent sur des obus de 380 mm alors que c'est dissuasif sur du 127 mm. La contrainte financière risque donc de ne pas être une véritable contrainte. Même si c'est 30 à 50 ans avant la mise en service des obus propulsés guidés de "petits" calibres, cette uchronie ne parait pas forcément impossible. En 74 la France va mettre en service les pluton, il s'agit de missiles avec presque la forme d'un obus et de 650 mm de diamètre. Une version spécifique de 380 mm pourrait être développée. Ce serait suffisant pour augmenter très significativement la portée des obus. Les Pluton ont une portée de 120 km, avec un lancement au canon, je pense qu'on pourrait espérer une portée encore plus importante. A mon avis, dès 1974, on devrait être technologiquement capable d'obtenir des obus propulsés. Pour la précision, il faut un système de guidage, donc soit la technologie des bombes guidées (les BGL des années 80) soit celle des missiles (exocet en 74, AS37 en 70...) voir même un simple téléguidage comme l'AS-20 des années 60 et on a besoin de déployer un aéronef pour les guider. Si le cuirassé navigue au côté du porte-avions, on pourrait s'en servir pour "transporter" les bombes que les petits Étendard IV (puis les Super) n'auront plus qu'à guider. On peut aussi se replacer dans le contexte des années 70 et plutôt que d'avoir une arme précise, on pourrait avoir une arme à sous-munitions ou nucléaire. Avec un calibre de 380mm, on pourrait peut-être avoir assez de sous-munitions pour compenser le manque de précision. Dans un premier temps, on pourrait se contenter d'obus anti-navires donc du système de guidage de l'exocet. Un Richelieu capable de tirer une slave de 4 obus/exocet supersonique et/ou à très longue portée (probablement nettement plus que les 50 km de l'exocet standard vu que c'est la portée d'un obus non propulsé) serait probablement une menace particulièrement crédible. Je ne pense pas qu'on atteigne les performances des plus gros missiles mer-mer russes (jusqu’à mach 2.5 et 500km) mais ça resterait une menace crédible. Et dès les années 80, peu après la mise en service des BGL, la marine pourrait développer des obus guidés laser. Vu l'autonomie réduite du Super Étendard, on a juste besoin d'un obus guidé laser avec une portée de quelques centaines de km pour arriver à fournir un appui dans la plupart des pays côtiers. Chaque obus guidés laser pourra remplacer un Super Étendard et sa BGL tout en étant immédiatement disponible. Pendant la guerre de Yougoslavie, un Super Étendard soutenu par un cuirassé pourrait délivrer autant de bombes qu'il y a de cibles donc remplacer toute une escadrille. En réalité, seul les USA avaient encore des canons de gros calibre (406mm) après les années 60. Mais vu que leurs navires étaient placé en réserve (sauf le New Jersey qui a servi moins de 2 ans pour la guerre du Vietnam) jusqu’à leur réactivation entre 1982 et 1987 (et que c’était « provisoire » le temps que l’USNavy remonte en puissance) on peut même se demander s’ils comptaient vraiment pour l’USNavy. En plus vu leur aéronavale (et la portée de leurs avions nettement plus gros/nombreux que les nôtres) et leur supériorité navale totale, ils n'avaient pas besoin d'obus anti-navire et même pour le bombardement côtier, leurs avions et leurs nouveaux missiles de croisières étaient plus efficaces. En plus 4 navires pour la marine américaine, ça représente beaucoup moins que 2 pour la marine française. Les USA étaient beaucoup moins motivés que ne pourrait l'être la France pour développer des obus modernes. Il faut aussi se rappeler que les canons, même de gros calibres ont un nombre de coup limité. Je crois que c'était autour de 400 par canons (donnée très variable suivant les obus utilisés et suivant les canons), donc pour les 16 canons (dont 8 ont été démonté et peuvent servir de pièce détaché), on aurait plus de 6 400 obus de possibles. A titre de comparaison, il y a eu 23 000 bombes de largués au Kosovo. Un usage réel des canons risque d'impliquer une usure prématuré et donc de nécessiter leur remplacement dans les années 90. Avec un canon moderne (même technologie que celui du Leclerc) on peut espérer tirer des obus (comparables aux obus flèches) avec une vitesse d'éjection presque doublée par rapport aux obus de la seconde guerre mondiale. La portée étant proportionnelle au carrée de la vitesse d'éjection, on pourrait mécaniquement passer de 40 à 160 km de portée ce qui renforce l'utilité du canon même sans avoir des obus propulsés.
  24. C'est un peu plus crédible que le pilote de chasse qui dit que le meilleur chasseur c'est son Spitfire...
  25. En Afrique, en temps de quasi paix ? Suffisamment pour qu'on perde un de nos rares drones. En temps de guerre face à une force moderne bien équipée, je ne suis pas sur que les drones aient une grande espérance de vie.
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