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Dissuasion nucléaire française...
ARPA a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Ce serait un des rares motifs "légitime" pour que la Russie attaque véritablement la Pologne. Maintenant que la Pologne souhaite participer à une dissuasion nucléaire qui la concerne (donc de l'OTAN ou d'une Europe "superpuissance nucléaire") ne peux qu'être une bonne solution. Au moins, c'est honnête, ils acceptent les contraintes politiques. -
On parle de la Suisse ? La Suisse est un paix neutre donc qui "ne peut pas" entrer en guerre à moins qu'un de ses voisins l'attaque. Et en cas de conflit ouvert avec l'UE, elle perdra la guerre aérienne quelque soit son nombre d'avions. En temps de guerre "froide", la Suisse va devoir se contenter de faire décoller la PO plusieurs fois par jours pour intercepter les intrus. La Suisse a "juste" besoin d'avoir assez d'avions disponible pour assurer sa PO et assez pour assurer la formation de ses pilotes. Ce raisonnement me parait logique pour presque tous les pays, mais la Suisse fait partie des rares pays qui ne devrait pas avoir de pic d'activité. Dans cet optique, il serait cohérent d'optimiser au maximum le nombre d'avions. La question qui se pose, c'est on a besoin de combien d'avions en temps de crise ? Si on garde nos avions 30 ans, on va en avoir mathématiquement 5 fois plus que si on ne les garde que 6 ans. On pourrait aussi réfléchir pour 50 ans. Et techniquement, ce sera presque le même prix (sur 30 ans) c'est juste qu'il faudra plus de place donc des hangars plus grands si on a plus d'avions et chaque modernisation concernera un nombre plus important d'avions. Pour le cas très particulier de la Suisse, je ne suis pas sur du tout qu'ils aient besoin d'avoir beaucoup d'avions. Je crois que leur cahier des charges, c'était juste d'être capable d'en laisser 4 (ou seulement 2 ?) en l'air 24H sur 24 pendant 14 jours (ou seulement 7 ?) Suite à cette contrainte, on en déduit un nombre d'avions "minimum" à avoir. 8 serait trop juste et probablement trop exigeant une disponibilité exceptionnelle, il en faudrait au minimum une dizaine, probablement plus, mais 48 ça fait beaucoup. On peut aussi se dire que pour assurer cette mission, on a besoin d'une cinquantaine de pilotes donc il faut pouvoir assurer X milliers d'heures de vols, donc pour pouvoir les assurer avec une disponibilité "classique" il faut un certain nombre d'avions. On peut même rajouter qu'il faut pouvoir assurer la PO tout en continuant à former et entrainer les autres pilotes donc que les avions servant à l'entrainement se rajoutent à ceux servant pour la PO.
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200 heures par avions ? Techniquement, je me demande ce qui impose de se limiter à 200 heures par avions. Pour un mirage III qui a moins d'une heure d'autonomie, je peux comprendre qu'un vol tous les deux jours, ça commence à faire. Mais pour un avion comme le Rafale avec plus de 4 heures d'autonomie, ça voudrait dire à peine un vol par semaines par avions. Pour un pays comme la Suisse qui veut "juste" assurer la PO, éventuellement renforcé avec plusieurs avions en l'air... je ne vois pas ce qui justifie d'avoir 48 avions. En source d'économie, il suffirait de se contenter de 24 avions qui font 400 par ans. On peut presque diviser par deux le prix d'achat. En plus avec 7500 heures de potentiel pour le Rafale, ça laisse quand même 23 ans à 400 heures par ans.
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Au fait les 2 ou 3 Rafale F1 de l'armée de l'air (le B301, le C101 et peut-être le B302 si je me souviens bien) ils ont eu des armements avant d'être modernisés en F2 ? Je me doute qu'ils ont du se limiter au à des munitions d'exercices mais ça reste représentatif de ce qu'ils auraient pu emporter.
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Question supplémentaire, le mirage III et V égyptiens ont quoi comme missile ? Ou ils ne servent à rien à part à faire du nombre ?
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Je crois qu'il parle de l'avion, non du programme. En soit le F35 devrait être un avion furtif, doté d'un des meilleurs système d'armes et de contre mesure, disposer des missiles les plus moderne, opérer à 10 contre 1 et en plus être piloté par les meilleurs pilotes (en tout cas, ceux qui font le plus d'heures de vols, d'exercices...) tout en état parfaitement soutenu (en l'air par des AWACS ou ravitailleurs et au sol par toute la logistique US) Le F35 a tout pour réussir. Même s'il a de gros défauts, il a tellement d'avantage (qui n'ont parfois rien à voir avec l'avion) qu'il devrait pouvoir faire son travail.
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De toute façon, à part le Leclerc, on a quoi qui ne rentre pas dans un A400M ? Bon, on doit quand même avoir quelques véhicules qu'on ne peut pas transporter dans un A400M (comme un camion qui tracte un porte-char qui transporte un bulldozer...) mais si on se limite aux grosse charges "indivisibles" qu'on ne pourrait pas transporter dans plusieurs A400M, il ne doit pas rester grand chose. Bon avec les charges "divisibles", on finit par avoir un système aérotransportable après une dizaines de voyages plusieurs heures/jours de reconstruction ce qui rend en pratique le système presque intransportable à moins d'avoir un nombre vraiment important d'A400M.
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On peut aussi dire que la Belgique formera ses pilotes presque comme la marine française, donc un passage sur Rafale reste possible.
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Et d'après Tanguy, vu que la marine n'a assuré que 15 jours par ans de PO pendant la "suractivité" du PA, il est évident que l'aéronavale n'en fera pas plus pendant l'IPER. Et de même la marine ne sera pas concerné par le soutient à l'export même si la marine indienne risque d'en faire la demande. Et il est aussi évident que le travail de l'aéronavale est parfaitement comparable à celui de l'armée de l'air.
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Les uniformes de la Grande Guerre
ARPA a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
A l'époque, on était un peu trop dans l'optique d'une guerre d'artillerie. Notre tenue voyante devait permettre à notre artillerie d'identifier nos troupes pour pouvoir mieux assurer leur soutient. Cette technique devait être valable pour une bataille face à une "armée d'indigènes" comme celle qu'on a pu avoir dans les guerres coloniales. -
Du même style, les 5 SuE qu'on a prêté aux Irakiens, c'est dans quel contexte ? En plus il s'agissait d'avions à capacité nucléaire... Sinon, le stockage de Rafale s'explique aussi en partie par une période de "surproduction" qui a imposé la livraison de 11 avions par ans. A cette époque le budget était consommé en grande partie par les livraisons d'avions neuf, donc on a fait quelques économies sur la livraison des pièces détachées et des équipements. Du coup, ça nous arrange d'avoir certains Rafale en stockage longue durée.
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Et dire que le premier message de ce topic en 2003 disait que les Indiens allaient commander des mirage 2000. En 2003, avec 3 ans de production, il aurait même été possible de vendre des Rafale donc on aurait pu avoir des livraisons depuis presque 10 ans. Même à seulement 10 par ans, il y aurait au moins 3 ou 4 escadrons de Rafale en ligne.
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C'est très difficile. Soit on parle de Leclerc neuf, mais dans ce cas on doit relancer la production donc on se limite à un très gros clients (probablement plus de 200) si on veut être un minimum compétitif. A part l'Arabie Saoudite, il n'y a vraiment pas beaucoup de clients potentiels. Soit on parle de Leclerc d'occasions, mais dans ce cas on se limite au stock existant. Je ne suis pas sur qu'on trouve plus d'une centaine de cellules à moderniser. On se retrouve donc à prospecter des micro marché vu qu'on aura du mal à proposer de quoi équiper une unique brigade. Et vu qu'une exportation puiserait dans nos réserves, on sera peut-être moins motivé à trouver un client. (et le "on" concerne autant l'industriel qui va moins y gagner que l'armée française qui n'y gagne rien)
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Des tests non. Et à ma connaissance aucun pays n'a véritablement pu faire de test vu qu'il n'y a plus de dirigeables de transport lourd depuis 1930. Concernant les études, ça reste vague. Entre un simple universitaire qui fait une thèse dessus (ce qui a lieu presque tous les ans) ou un bureau complet qui fait une simulation sérieuse, ce n'est pas vraiment comparable. Sinon, oui la France a mené des études, mais j'ai l'impression que ça reste très loin d'un programme réel.
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Pour ce pont aérien, on avait besoin d'une grosse capacité de transport à très courte distance. Et presque 100% des charges transportés devaient pouvoir rentrer dans un avion classique. On avait besoin d'avions de transport, pas d'avions de transport "stratégique". S'il fallait assurer ce pont aérien aujourd'hui, on se contenterait de quelques 747 civils. Sinon des C160 avec presque 16 tonnes de charges utiles (sur cette distance) seraient très performant. Pour ce pont aérien, la principale difficulté était d'assurer un transport aérien sur 10 000 km. Sur cette distance les C141 devenaient presque inutile et les C5 voyaient leur charge utile divisée par deux. Par "chance", il a été possible d'utiliser une base aérienne à mi-chemin pour faire le plein, mais le gros retex américain de cette opération a été d'installer une capacité de ravitaillement en vol pour presque toute leur flotte de transport stratégique. Pour du transport sur très longue distance, on peut aussi comparer avec des cargo. Mais sur 10 000 km, un navire aurait mis presque un mois pour faire un aller et retour. Même si le navire peut transporter plus qu'un avion, en temps de crise, on compare presque une rotation de navire avec 10 ou 20 d'avions. En fait, j'ai un peu de mal avec ce raisonnement. Si les A400M sont chargés de la dernière phase du transport, ça veut dire que toutes les charges qu'on peut mettre dans l'A380M (ou le futur gros porteur militaire d'Airbus) on pourra aussi les mettre dans l'A400M. En résumé la porte de l'A380M n'a pas besoin d'être plus grande que celle de l'A400M. Si ensuite on accepte de poser notre gros porteur "loin" du front sur une piste sécurisé... ça veut dire qu'on n'a pas besoin d'un avion capable d'opérer sur des pistes "rustiques". Si on rajoute qu'on opère depuis un aéroport "moderne et bien équipé", un avion type beluga pourra se faire charger et décharger. On n'a pas besoin d'exiger un avion avec une soute équipée d'une grue intégrée comme l'AN124. Un dérivé de l'A380 devient parfaitement cohérent. En fait je me demande même si un A330MRTT ne répond pas à ton besoin de "gros porteur". Ou alors on veut vraiment un avion "tactique/stratégique" comme l'A400M mais pour transporter une charge encore plus grosse/lourde que celles qu'on peut mettre dans un A400M. D'ailleurs même la question du MBT ne me parait pas suffisante pour justifier le développement d'un A600M vu qu'il serait probablement nettement moins cher d'apprendre à démonter ce MBT en plusieurs morceau aérotransportable qu'il faut ensuite réassembler une fois arrivée à destination. Maintenant la question de l'utilité du gros porteur mérite quand même d'être posée. Si on part du principe qu'on a déjà une flotte "significative" d'A330MRTT et d'A400M, il faut considérer que chaque A380M sera payé au détriment d'un nombre plus important d'A330MRTT ou d'A400M. Vu les effectifs d'un corps expéditionnaire français, je ne suis pas sur que ça se justifie. Je crois qu'on préfèrera avoir plus d'avions plus petits. D'ailleurs entre 2 A380 et 5 ou 6 A330, je n'hésiterais pas longtemps.
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La structure du Rafale a quand même quelques (petits) défauts. Si on veut modifier cette structure pour avoir un avion plus furtif ou avec une soute, on va devoir réaliser une grosse modification qu'on pourrait appeler MLU. Mais contrairement à la plupart des MLU, cette MLU ne pourra pas être appliqué sur les "vieux" Rafale et c'est juste qu'on va avoir un Rafale NG ou un Super Rafale. Mais si on parle juste d'une modification qu'on peut appliquer sur tous les Rafale, il s'agira juste d'un standard supplémentaire. Un Rafale F8 avec M88 de 90 KN, poussée vectorielle, canon laser... ne serait pas une version NG ou une MLU, mais juste un nouveau standard.
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Euh... Sur le papier, c'est beau. En pratique, je doute que ce soit utilisable. Déjà si on le met sur le pont, il faut aussi prévoir un marche pied associé de 30 cm pour que les pilotes puissent embarquer. Toujours sur le pont, il faut que le Rafale puisse en descendre assez rapidement (et sans percuter les autres avions) pour pouvoir être dirigé vers la catapulte. Pour installer les armements ou faire le plein, il faudra pouvoir tout faire 30cm plus haut, ça ne devrait pas être impossible mais on change légèrement le cahier des charges de tout les équipements présents. Si on se contente de 30 cm, ça veut dire que les Rafale ne peuvent se chevaucher que jusqu'au niveau du premier point d'emport utilisé (à priori le 2eme lourd) c'est utile, mais ça ne fait gagner un peu moins de 2m. (donc on reste comparable au chasseurs russes) On gagnerait 2 fois plus de places si on pouvait replier les ailes à ce niveau (et on obtient le plus petit chasseur embarqué aile replié). Le Rafale ne fait que 50 cm de moins en largeur que le Mig29. Si pour le Mig, "on" a estimé qu'il fallait des ailes repliables, je ne vois pas pourquoi elles ne seraient pas utiles sur le Rafale M. Maintenant la marine (ou juste le ministère de la défense ?) avait estimé que le coût globale de ses ailes repliables (en performances, coût de développement, différence avec les Rafale B/C ...) ne justifiaient pas leur développement pour 86 60 58 exemplaires à opérer sur deux un PA. Le même calcul mais pour 2 forces aériennes et 100 à 200 exemplaires à opérer sur 4 ou 5 PA pourrait ne pas donner le même résultat. Bon, pour que ce soit utile pour la France et le CdG, ça voudrait dire que notre limite "opérationnelle" concernant le nombre d'avions embarqués vient de la place disponible sur le pont ou dans le hangar, mais pas du nombre de pilotes, de mécaniciens, de pièces détachées, d'armement et de carburant qu'on peut embarquer. Mais pour l'Inde, si on part du principe que le Rafale est plus facile à déployer que les Mig29, Su33, F18 ou F35 (donc consomme moins de pièces détaché, de carburant, d'heures de mécaniciens ...) il serait "logique" que ce soit aussi un avion plus petit qui pourra donc être emporté en plus grand nombre pour que la flotte de Rafale consomme "autant" qu'une flotte d'un autre modèle.
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Je trouve que ces chargements "représentatifs" de l'utilisation d'un gros porteur montrent aussi qu'on en a pas vraiment besoin. Avec une flotte d'A400M capable de transporter une charge de 81,600 lbs, on a que le "LAUNCHER W4 PAC-2 MSL" qu'on ne peut pas transporter. Mais pour pouvoir le transporter en A400M, il suffit de mettre le tracteur et sa remorque dans 2 avions distincts. Je suis pour une flotte de gros porteur, mais avec l'A400M, on répond déjà à une grosse partie de nos besoins. Il ne va pas rester beaucoup de matériel qu'on ne sera pas capable d'aérotransporter. Si on compare un AN124 avec l'A400M, on a "juste" une charge utile 5 fois plus importante (je reste optimiste pour l'AN124 avec 150 tonnes pour l'AN124 contre 30 pour l'A400M) et avec une vitesse 20% plus rapide. Il faudra donc presque 6 A400M pour faire le travail d'un AN124. C'est beaucoup, mais ça n'a rien à voir avec une comparaison entre le C141 et le C160 surtout qu'on devait ravitailler nos C160 avec d'autres C160. Avant de réfléchir à une flotte de gros porteur, il faudrait déjà qu'on identifie ce qu'on veut transporter qu'on ne peut pas transporter avec l'A400M.
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Cela permet de se ravitailler chez le pompiste civil. Pour la Suède qui préfère utiliser des aéroports civils (avec leur piste, leur essence, leur tour de contrôle...) plutôt que des bases aériennes, c'est presque indispensable.
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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Si je me souviens bien, le CdG a été fait à "l'économie". Quand c'était possible, les ingénieurs ont préféré reprendre des équipement déjà existant et produit en "série" plutôt que de développer des équipement spécifiques pour tout. Les lignes d'arbres sont issues de celles utilisées pour les frégates de l'époque. -
C'est une question qui me parait plus complexe. C'est vrai, le Rafale est petit et compact, dans le hangar d'un PA, on pourra probablement en mettre autant que de Su33, Mig29K ou F18 qui sont tous moins "large" (aile replié) mais plus long. L'apport d'aile repliable risque de ne pas changer grand chose, juste de faciliter les manœuvres. Enfin si on arrive à un Rafale M qui ne fait plus que 6,5 m de large, au lieu de 11, cela devrait quand même faire gagner beaucoup de place. Mais si la question c'est en réalité combien est-ce qu'on peut en garer sur le pont prêt à décoller (donc tous dans le même axe, il faut pas envisager de les mettre tête bêche, ni même l'un derrière l'autre) on finit par avoir une comparaison entre une flotte de 30 Rafale et une flotte de plus de 40 avions de combat d'un modèle à ailes repliable. Pour le Rafale, si la limite est vraiment le nombre de places de parking sur le pont, des ailes repliables pourraient permettre d'augmenter de plus de 50% les effectifs. La question de l'aile repliable, pose en réalité la question du nombre d'avions. Mais ça n'a pas forcement de sens si on sait que l'IN veut 57 avions embarqué. Entre 2 avions qui n'ont pas besoin du même nombre de mécaniciens (voir de pilotes avec les biplaces) qui ne demandent pas la même logistique (nombre de pièces détachés, mais aussi quantité de carburant) et qui n'ont pas la même taille... sur un même PA on ne va pas pouvoir embarquer et encore moins opérer le même nombre d'avions. Maintenant si on considère que les 57 avions embarqués ne sont qu'une deuxième commande (après les mig29K) pour une marine qui prévoit d'avoir 3 PA et qui a besoin de bien plus qu'une centaine de chasseurs, proposer des ailes repliables permettra d'augmenter les besoins de l'IN qui aura besoin de plus d'avions pour remplir ses PA. Techniquement, je suis pas loin de croire que tout est possible. Le Rafale M biplace a été sérieusement étudié, on peut déjà chiffrer son coût (de développement, de production mais aussi opérationnel avec la perte du canon interne) c'est une proposition crédible, mais qui n'en vaut pas forcement la peine pour seulement 3/4 avions de transformation. Pour le Rafale a aile repliable, c'est aussi possible (enfin je ne vois pas ce qui l’empêcherait) mais on n'en connait pas le coût. Si ses ailes repliables représentent une tonne de masse à vide supplémentaire, sacrifient une partie des points d'emports sous voilure, réduisent le volume de carburant interne, augmentent le coût d'entretien et l'indisponibilité des avions embarqués... les marine (indienne comme française) vont refuser cette option qui opérationnellement coûtent très cher.
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C'est vrai que si des questions comme l'existence d'une version biplace ou la largeur aile repliés ne sont que des détails... Le Rafale part favori.
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Techniquement, si les US veulent se poser sur le CdG avec des S-3, ça doit être possible. Mais je ne suis pas sur du tout que ça vaille la peine d'en acheter. Par rapport au Rafale, les S-3 peuvent avoir 3 passagers (6 pour US-3, mais ça reste loin des 28 du C2) mais ce ne sera pas un argument vu que pour ces besoins très ponctuels, les E2C peuvent eux aussi transporter 3 passagers en mission de transport) Pour du transport de fret, la soute des S-3 doit être comparé avec des bidons "modifiés" pouvant être transportés par le Rafale.
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Les 2 catapultes coûtent beaucoup moins que 9 Md€. On doit plutôt se baser sur un cavour (à plus de 1,5 Md€ pour un navire 30% plus petit) ou un CdG (à 3 Md€) Si on commande 2 PA (pour avoir la permanence) comme les CVN américains à 10 Md€ l'unité, on va avoir une aéronavale plus puissante que notre armée de l'air.
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A la chute de l'URSS, la Russie s'est trouvé avec 3 chasseurs. Un chasseur "léger" (le Mig29) prévu pour être produit en quantité et "offert" aux pays alliés, un chasseur "moyen" (le Su27) prévu pour être performant et vendu aux alliés riches ou à ceux qui peuvent le payer et un chasseur "lourd" (le Mig31) prévu pour donner la supériorité aérienne à l'URSS. Le marché du Mig29 a disparu avec la fin des donations. Ensuite pour les clients "exports", ils ont très vite comparé le Mig29 au Su27 et ils ont finis par choisir le Su27. Le Mig29 était moins cher, mais moins performant donc "inutile" comme l'a montré le conflit Éthiopie/Érythrée. Mig aurait pu s'en sortir grâce au Mig31 (encore plus performant que le Su27) mais il s'agissait justement d'un avion "trop" performant que la Russie n'a pas voulu exporter. Une (grosse) commande chinoise aurait probablement changé complètement la donne. Plutôt que de voir des Su27 et dérivés un peu partout, on aurait pu voir des flottes de Mig29 (pour faire le nombre) et Mig31. D'ailleurs un Mig31 exporté en quantité et modernisé au même titre que le Su27 pourrait nous poser de gros problèmes et peut-être même gagner des marchés "occidentaux" (entre un F15 et un Mig31, je crois que les F15 auront du soucis à se faire)