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Le seul intérêt serait d'avoir un planeur de transport nettement moins cher (2 fois ?) qu'un avion de transport pour un entretien lui aussi bien plus réduit. Si on parle d'un drone/planeur, on peut aussi se passer de la présence d'un équipage donc ça ne coûtera pas bien cher d'avoir un planeur en réserve "au cas ou" sur chaque base Rafale. A mon avis, on peut même espérer une excellente disponibilité donc une flotte de planeur de transport n'a pas besoin d'être très importante pour augmenter significativement nos capacités de transport (à courte distance) Opérationnellement j'ai du mal à voir l'utilité du trinôme Ravitailleur (A400M ou KC135 ou A330MRTT) Rafale et planeur de transport à part éventuellement pour une mission de convoyage. Mais si le couple Rafale/planeur arrive à avoir un rayon d'action correct (grosse inconnue, qui doit évident dépendre de la taille et de la masse du planeur et du sens de "correct"), il pourrait véritablement servir d'avion de transport (mais entre 2 aéroport goudronnés qui acceptent le Rafale et qui disposent de véhicules permettant de tracter un "avion" de plusieurs tonnes). Pour les livraisons de fret entre 2 bases Rafale, ça pourrait être plus "pratique" (ou plus exactement avoir moins d'impact logistique) qu'un véritable avion de transport. Pour un petit détachement en OPEX (ou un client export qui n'a pas beaucoup de besoin d'avions de transport) la présence du planeur donne une capacité de transport qu'on ne pourrait pas forcement avoir autrement. Mais on peut aussi revenir aux bases du planeur de transport. Cela permet d'avoir une capacité de débarquement et de prise d'aérodrome assez impressionnante. Avec un gros raid de Rafale / planeur, on peut s'assurer le contrôle de l'espace aérien et effectuer des missions de CAS tout en débarquant plusieurs tonnes de fret (jusqu'à un maximum de 30 tonnes par planeurs) Vu le contexte actuel, on est loin de pouvoir utiliser un planeur comme avion de transport "consommable" mais ce ne serait pas forcement absurde pour autant. Suivant le moyen technologique utilisée pour la construction, on pourrait avoir un planeur qu'on recevrait en kit (après un transport économique donc probablement par bateau) et qui permettrait de larguer une charge jusqu'à 30 tonnes à proximité de nos troupes. Après le planeur tracté ne reste qu'un outil qui permet de transporter une charge utile bien plus lourde et volumineuse que ce qu'on peut mettre sous les ailes d'un Rafale. Si on part du principe que le Rafale peut remorquer un planeur de 50 tonnes et que le planeur a 60% de charge utile, ça veut dire que le Rafale peut tracter une bombe planante de 30 tonnes de charge explosive. Ce qui veut dire que si on maîtrise aussi bien que les Russes la technologie des explosifs, le Rafale peut larguer une bombe planante conventionnelle dont la puissance sera équivalente à 0,18 KT de TNT. (ou je sais, j'exagère un peu, ça ferait une bombe 4 fois plus grosse que la plus grosse bombe actuelle, mais ça permet d'avoir la puissance d'une mini nuke) J'ai du mal à envisager l'autonomie d'un Rafale qui tracterait un planeur de 50 tonnes à plus de 700 km/h, mais pour les missions "nounou" ce serait peut-être utile (un Rafale tire 30 tonnes de carburant ce qui permet de donner 3 tonnes de carburant aux 10 Rafale qui vont faire le raid et si on a 2 Rafale tractant chacun une citerne ils peuvent se ravitailler mutuellement et donc avoir une autonomie plus importante)
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Concernant la crédibilité technique d'un planeur volant à 800 km/h derrière un rafale, je pense que ça ne devrait pas être trop compliqué. En 1944, les allemand avait étudié le "planeur de combat" BV40 qui pouvait aller à 900 km/h (il était tiré par un Me109 puis descendait en piqué sur les bombardiers ennemis) Je ne sais pas pourquoi le programme a été annulé, mais je ne crois pas que ce soit après une désintégration en vol ce qui montrerait qu'on sait faire des planeur rapide. Sinon à ma connaissance un des planeurs de transport les plus rapides aurait été le CG-17 avec une vitesse de 467 km/h. C'était un dérivé du C47 qui devait se faire remorquer par le C54. Le prototype avait une masse à vide de 5 tonnes et une charge utile de 6,8 tonnes. Pour un usage tactique, rien que 7 tonnes de charge utile commencent à être significatif et on parle juste d'un planeur de 5 tonnes à vide (donc pas trop cher, probablement 2 fois moins qu'un CN235 de 10 tonnes à vide) et de 12 tonnes à pleine charge (donc pas trop lourd pour le Rafale) Opérationnellement, ça pourrait être pratique que l'escadron de Rafale puisse assurer lui-même sa logistique.
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on aurait pas un problème de commandement?
ARPA a répondu à un(e) sujet de cracou dans Histoire militaire
Et ça surprend quelqu'un ??? En 14, sans nos alliés, on aurait du affronter un pays 50% plus peuplé (et donc industrialisé et puissant vu qu'on parle d'un pays européen) que nous. La défaite est presque évidente surtout que notre adverse (50% plus puissant je le rappelle) a des alliés (rien que l'Italie) qui auraient le potentiel pour être aussi puissant que nous. Une non défaite est quand même la preuve que notre commandement n'a pas été trop mauvais. On peut critiquer notre commandement, mais on ne peut pas dire qu'il est nul parce qu'il a perdu une bataille ou il était en infériorité (numérique, qualitative, morale...) face à un adversaire pas trop con. -
on aurait pas un problème de commandement?
ARPA a répondu à un(e) sujet de cracou dans Histoire militaire
Dans l'absolue, notre commandement ne devait pas être si foireux, vu que la France couvre quasiment la même surface entre 70 et maintenant. C'est juste dans les années 60 qu'au plus haut niveau de l'état on a du avoir un commandement foireux vu qu'on a perdu une grande partie du pays... -
Je viens de feuilleter quelques livres de la seconde guerre mondiale et les planeurs de l'époque... Une des "versions" du Rafale pourrait être un Rafale "remorqueur". Le planeur lourd serait relié via un câble plus ou moins long à la crosse du Rafale (c'est à mon avis un endroit assez solide) Le but c'est de rendre le Rafale encore plus polyvalent pour lui permettre de servir "d'avion de transport" Le Rafale a une poussée de 150 KN, avec une nouvelle version de M88 de 83KN comme ceux envisagé pour l'Inde ou les EAU, on obtient même 165 KN de poussée. Le B47 a volé avec 140 KN pour une masse max de 97 tonnes. On pourrait presque envisager un couple Rafale/planeur approchant les 100 tonnes. Bon sans aller aussi loin, il doit être possible d'avoir un planeur de 50 tonnes, c'est à dire quasiment les performances d'un Transall ou deux fois plus qu'un Me321. Il s'agit évident de capacités maximales, un "petit" planeur de 10 ou 20 tonnes pourrait être suffisant. Le Rafale va beaucoup plus vite que les planeurs de la seconde guerre mondiale, il faudra donc dessiner un planeur capable d'une vitesse de remorquage de 7 ou 800km/h. Si on veut transporter des passagers, il faudra aussi le pressuriser. Vu l'autonomie du Rafale "seul", on devrait pouvoir compter sur une distance franchissable de 2000 km (je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée de ravitailler un Rafale qui tire un planeur (surtout que ça voudrait dire utiliser un avion de transport pour permettre à un avion de chasse de faire le boulot d'un avion de transport) Si on se base sur les bombardiers subsoniques, on doit pouvoir espérer une charge utile comprise entre 50 et 70% de la masse maximale. Le transport d'un VBCI risque d'être compliqué (29 tonnes donc presque 50 tonnes pour le planeur donc au moins 20 à vide) mais n'est pas forcement à exclure. Le pilotage du planeur risque de poser problème. Pendant la seconde guerre mondiale, les pilotes étaient juste des fantassins rapidement formés au pilotage (avec donc un gros taux de pertes) mais ils revenaient ensuite à leur mission première. Actuellement on pourrait remplacer le pilote par un logiciel et utiliser en réalité des planeurs/drones. Il serait aussi possible d'utiliser des Rafale biplace et diriger le planeur depuis la place arrière du Rafale pour le vol. Je pense donc que le problème de pilotage du drone/planeur pourrait être résolu. Les passagers n'apprécieront pas forcément, mais il s'agit de militaires donc ... Si on veut s'en servir pour ravitailler un PA (avec un Rafale M donc), la phase d'appontage pourrait être prise en compte par un des pilotes localisés sur le porte-avions. Par contre j'ai du mal à envisager le catapultage... Si on utilise des Rafale C, on peut aussi envisager que les pilotes situées sur l'aérodrome d'arrivé et de départ prennent le contrôle du planeur pendant cette phase délicate. Ensuite il y a le coût. Pendant la seconde guerre mondiale, la plupart des planeurs n'ont servi qu'une fois. C'était une époque ou on produisait des centaines d'avions par mois. Vu le prix actuel des avions (et donc des planeurs ?) l'avion de transport parait nettement plus économique. Actuellement on a toujours la concurrence du parachutage qui avec l'A400M reste envisageable jusqu'à 16 tonnes. Si on veut que ce soit financièrement compétitif, il faudrait soit concevoir des planeurs "économiques" à peine plus cher que des parachutes mais qui ne pourront servir que quelques fois soit trouver le moyen de réutiliser ces planeurs. J'ai du mal à envisager qu'on se lance dans une production en grande série de planeur pour arriver à un coût unitaire réduit donc je pense qu'on peut exclure d'utiliser le planeur comme un outil consommable. Mais on pourrait parfaitement se servir de planeurs comme avion tactique (moins de 2000 km d'autonomie) pour ravitailler les petites bases qui servent déjà de terrain de déroutement pour les Rafale. Un planeur de 10 tonnes à vide et jusqu'à 30 tonnes à pleine charge aurait quasiment les performances du C160 Transall. Pour remplacer un Casa avec à peine 6 tonnes de charges utiles (qui sont rarement utilisés vu qu'il faut compter le carburant), il suffirait d'un petit planeur de moins de 5 tonnes à vide. Quand on sait que le prix des moteurs correspond à un gros pourcentage du prix d'un avion de transport et qu'ensuite la cellule coûte plus chère parce qu'on prévoit de supporter le poids des moteurs puis du carburant en plus de la charge utile (pour l'A400M on a une masse à vide hors moteur d'à peine 70 tonnes pour une masse au décollage de 140 tonnes mais alors que ça pourrait faire 70 tonnes de charge utile sur un planeur ça ne fait que 37 tonnes de charge utile) on devrait pouvoir avoir des planeurs de transport 2 fois moins cher qu'un avion de transport. Bon le problème qui risque de se présenter c'est que ces planeurs serviront au transport "tactique" mais ne pourront pas décoller (donc se poser) sur des pistes trop rustique pour le Rafale et il faudra aussi des pistes assez longue (même si on peut envisager un décollage à vide). Pour se faire une idée du planeur, on pourrait utiliser un Kawaski C1, 38 tonnes au décollage, 23,3 tonnes à vide dont presque 4 tonnes de réacteur ce qui ferait moins de 20 tonnes pour le planeur à vide donc jusqu'à 18 tonnes de charge utile. Et le Kawasaki C1 a une vitesse et même une puissance cohérente pour un remorquage par Rafale. Le couple Rafale/planeur de transport permettrait à budget égale d'avoir plus de Rafale ou d'avoir des capacités de transport tactique instantanées plus importante (avec plus de planeurs que ce que l'on aurait eu d'avions de transport) L'entretien des planeurs risque aussi d'être bien plus facile que celui d'un avion de transport donc la disponibilité sera meilleure (je ne vais pas parler du prix vu que ça va rajouter des heures de vols sur Rafale)
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A mon avis il faudra plus considérer qu'on va avoir moins de demande de soutien d'artillerie ou aérien plutôt que de se dire que c'est le Leclerc qui va servir d'artillerie. Vu l'opposition présente dans nos OPEX récentes, j'espère qu'un Leclerc n'aura pas souvent besoin d'aide pour s'en sortir. Autant je comprend qu'un patrouille de VBL se contente repérer pour que l'aviation ou l'artillerie s'en charge, autant une patrouille de Leclerc devrait être suffisamment puissante pour traiter la plupart des oppositions. Un convoi "escorté" par des Leclerc ne devrait pas avoir trop de problèmes.
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Si je ne me trompe pas, il dit juste que je soutien permet d'avoir 26 chars de disponibles. S'ils sont déployés en OPEX, cela veut dire qu'il n'y aura plus de char de disponible en métropole. Notre capacité de déploiement sans trop impacter la formation et le maintien des compétences en métropole doit être bien plus réduite. Enfin ça doit quand même vouloir dire qu'on peut sans trop de difficulté déployer un escadron de chars en OPEX. Mais si on veut pouvoir s'en servir pour plusieurs OPEX, il faudrait peut-être réfléchir à une doctrine rendant crédible de déploiement de seulement 4 ou 6 Char. Par contre ce qui me parait intéressant, c'est quand il compare le prix d'une munition de chars avec les autres armements. Si un déploiement de char lourd permet de réduire les besoins en artillerie ou en soutien aérien, le coût globale de l'OPEX pourrait être réduit. Même rien que pour l'armée de terre, si le déploiement de Leclerc permet d'économiser le tir de missile sol-sol, le déploiement pourrait être globalement économique. On peut avoir des surprises. Si on part du principe que l'heure de fonctionnement (hors carburant) est la même en métropole ou en OPEX (grâce au contrat de soutien) il faut juste payer le carburant. Au Mali, l'armée de l'air a eu la surprise de devoir payer son carburant moins cher qu'en métropole (le SEA s'est débrouillé pour s'en procurer depuis l'Algérie et la Libye moins cher qu'en métropole) cela pourrait être la même chose avec les Leclerc. Si les Leclerc ne servent pas plus qu'en métropole (ce qui reste à vérifier), leur entretien global pourrait être légèrement réduit.
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on aurait pas un problème de commandement?
ARPA a répondu à un(e) sujet de cracou dans Histoire militaire
En 70, l'armée prussienne était expérimenté (deux gros conflit récent) et disposait d'une supériorité numérique que la France n'est arrivé à compenser qu'avec une très forte mobilisation, mais les recrues n'avait pas le niveau des militaires d'active. Si on rajoute que l'armée française avait une "mauvaise" expérience suite aux succès dans les conquêtes coloniales ... La défaite serait presque logique, on a même pas besoin d'avoir un mauvais chef des armées pour le justifier. En 1914, l'empire allemand était plus de 50% plus peuplé que la France métropolitaine. La présence d'alliés permet d'augmenter les chiffres alliés, mais une coalition de petite armée est beaucoup moins efficace qu'une unique grosse armée uniforme. Au début du conflit l'apport des colonies devait être assez réduit vu qu'il fallait aussi des troupes (métropolitaine) pour les protéger et y maintenir l'ordre. En soit les difficultés (et non la défaite) françaises ne sont pas si surprenante. En 1940, on a toujours le même problème démographique, l'Allemagne dispose d'une base démographique et industrielle plus importante que la France. L'absence d'allié au coté des Français (l'apport de l'armée de terre anglaise devait au mieux être comparable à celui de l'armée italienne) suffirait à expliquer la défaite. On pourrait aussi rajouter que la France a mis du temps pour se préparer (en 36 au lieu de 33) et que contrairement aux allemands, on a du partir d'une armée déjà existante donc qu'en plus de renouveler tous nos équipements (en 1940 presque tout ce qui a été produit avant 1933 devait avoir une capacité opérationnelle très réduite) il a fallu qu'on entretienne les plus vieux qu'on a retiré du service avant l'entrée en guerre. En 54, l'Indochine voulait être indépendante. Du coté français on avait une "coalition" de l'union française de moins de 200 000 soldat avec à peine 1/3 de métropolitain. On était en infériorité numérique, on se battait pour des motifs plus ou moins obscure, une défaite est assez logique. En plus, il ne s'aggissait pas uniquement d'une guerre de décolonisation, mais aussi d'un des premiers affrontement entre le bloc communiste et le bloc capitaliste. Face à la Chine opérant à ses frontières, il est utopiste de croire que la France opérant à 10 000 km de la métropole arrive à gagner. Pour tous ces conflits, je ne dis pas qu'on a pas fait d'erreur de commandement, mais on avait déjà moins le droit à l'erreur que ceux d'en face. Juste pour ce détail, l'armée de l'air française est bien plus récente que la RAF ou la Luftwaffe. Et même après sa création, l'armée de l'air était opérationnellement sous les ordre de l'armée de terre ce qui réduisait considérablement la capacité d'action de l'aviation. Bon, ce n'est pas que de la faute des politiques, mais il a manqué un ministre de la défense pour s'y opposer. -
C'est vrai qu'avec le Rafale, on est passé d'une génération d'avion spécialisé avec des armements spécialisés à un avion polyvalent équipé d'armement qui sont eux aussi polyvalents. Le Mica (IR ou EM, ça ne change pas grand chose) remplace les Magic et les R530, cela permet au Rafale d'être capable de traiter toutes les menaces air-air même avec un nombre réduit de missiles. L'AASM a le défaut de coûter cher, mais c'est parce qu'il s'agit d'un "missile air-surface" qu'on peut utiliser sur presque toutes nos cibles, il remplace les BGL/GBU, les AS30, presque les Exocet ou les Apaches (même s'il y a moins de portée, l'AASM permet souvent de tirer en restant hors de portée) On pourrait aussi rajouter le canon qui est lui aussi polyvalent entre air-air et air-sol (cadence suffisante pour les missions air-air et ça reste un canon de 30mm donc assez puissant pour du air-sol y compris face à des blindés) Les missiles météor, SCALP et SAMP sont des missiles très spécifiques qu'on doit avoir vu qu'ils peuvent être utile pour certaines missions spécifique mais ça explique aussi pourquoi on ne doit pas en commander beaucoup. Pour le Météor, il servira surtout à détruire les bombardier lourd supersonique hors de portée de nos mica (mission défensive, face aux Tu22/Tu160 ou Mig25 qui sont assez peu nombreux) ou des cibles stratégique à très grande distance derrière leurs chasseurs d'escorte comme des ravitailleurs/AWACS/avion présidentiel... mais ces cibles risquent d'être encore plus rare. Pour le SCALP, on a quasiment la même problématique, il devrait être utilisé surtout pour détruire des cibles trop protégés pour qu'un Rafale s'approche à portée de tir d'AASM. Si on affronte un adverse standard (donc hors USA, Russie, Chine) il ne pourra pas protéger beaucoup de cible donc on aura besoin que d'un nombre très limité de SCALP. A tel point qu'on en est parfois réduit à utiliser le SCALP "juste" pour sa charge offensive de 400 kg qui est un peu plus puissante que les 250 kg des AASM qui sont trop léger pour certains bunker. Les autres armements sont envisagés uniquement pour des raisons de coût (les BGU coûtent moins cher que les AASM) ou parce que la puissance explosive des armes standards ne correspondent pas au besoin (dégat collatéraux, bunker...) D'ailleurs si le MICA coûtait moins cher, il faudrait étudier un guidage air-sol et on aurait un missile encore plus polyvalent capable de remplacer les Brimstone (qui sont 5 fois moins cher). en air-sol.
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Je crois que c'était avec des bombes "classiques". Le Rafale trouve le radar grâce à ses capteurs et il largue ensuite une bombe dessus. De préférence il faut une AASM qui permet de rester à distance de sécurité, mais c'est juste "un peu" plus dangereux de faire avec des bombes classique. On n'a pas développé de missiles spécifique (comme un dérivé du Météor) pour assurer cette mission.
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Carrier Onboard Delivery - Alternatives aux Greyhound
ARPA a répondu à un(e) sujet de Chris. dans Divers marine
Par rapport au C2, le V22 aurait l'avantage (pour la France) de pouvoir aussi servir à ravitailler les BPC. Parce qu'un C2 qui servirait juste à ravitailler le CdG... il risque de ne pas servir souvent. -
Est-ce que c'est crédible de proposer un avion qui sera en grande partie (aile, fuselage, dérive...) construit à l'étranger ? Bon, après la dérive du F35, c'est peut-être rassurant d'acheter un produit déjà développé et dont les usines sont déjà partiellement construite. Le coût définitif doit être assez facile à estimer et les performances sont connues.
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Doctrinalement, les Indiens souhaitent 48 "escadrilles" donc ils veulent presque 1000 avions de combats. C'est peut-être cohérent pour pouvoir intervenir sur tout le pays en quelques minutes, mais ça ne répond pas au vrai besoin capacitaire. Cela permet aussi de faire du nombre (face au mirage 3 et JF-17 pakistanais), de disposer d'une réserve en cas de conflit (autant en matériel qu'en pilotes, en cas de guerre contre la chine la Russie ou l'occident pourra renouveler toute l'aviation indienne en quelques années, mais pour les pilotes ce serait plus dur) mais aussi d'envisager une participation importante au OPEX (il s'agit du premier contributeur de casques bleus, si l'Inde obtient sa place au conseil de sécurité il y aura peut-être des détachement d'avions de combat) Ensuite ils ont aussi besoin de quelques escadrilles performantes (pour leurs FAS, pour les bases à proximité de la Chine, de la mer et des PA adverses, du Pakistan) auxquelles il faudrait rajouter une "petite" marge pour la réserve et les OPEX. Leurs (330 ?) Su30 répondent partiellement à ce besoin. Pour le reste de la flotte, s'il s'agit de Tejas ou de Mig21 c'est juste de "l'avion de combat symbolique" pour faire du nombre, mais s'il s'agit de Rafale ou de mirage 2000 cela représente aussi une certaine capacité opérationnel (dont l'Inde a "besoin" mais pas forcément à 1000 exemplaires) L'armée indienne est numériquement tellement importante qu'on peut difficilement définir leurs besoins. Avec leur dissuasion nucléaire, ils auraient juste "besoin" d'assurer la PO sur tout leur territoire et d'avoir une petite flotte expéditionnaire pour leur besoin de politique étrangère. Mais avec des voisins qui se moquent de leur dissuasion nucléaires, ils peuvent devoir affronter conventionnellement les forces aérienne chinoise (aéronavale comprise) et pakistanaise réunis.
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On parle d'industriels occidentaux. Ce n'est pas très crédible de leur demander de produire du low cost vu que nos armées ne seront pas intéressés et qu'aucun client n'acceptera de recevoir des prototypes. Par contre il serait tout à fait cohérent de produire une gamme "déployable", qui serait plus légère (pour le transport, l'aérotransport si possible) beaucoup plus facile à entretenir (la "maintenance" doit pouvoir se réaliser en OPEX donc avec le minimum de matériel ou de personnel) et avec une consommation réduite (vu le prix du carburant sur la ligne de front, ça peut ne pas être négligeable du tout) Et même si le matériel "déployable" s'avère nettement moins performant que le matériel haut de gamme, ça risque de ne pas être grave vu qu'ils ne seront pas sur le même terrain. Pour les chars, un "char léger" de moins de 30 tonnes me paraîtrait même envisageable. Son armement principal n'a pas besoin d'être un canon de 120 capable de détruire un char lourd, il faudrait juste un "petit" canon pour détruire les blindés légers et quelques missiles anti-char pour les blindés plus lourd. Le blindage n'a même pas besoin d'être capable de résister à un char lourd (pour les OPEX occidentale, on ne va pas le déployer devant des hordes de chars lourds et à l'export ce sera trop cher) Bon avec ma description, on arrive au futur EBRC/jaguar qu'il faudrait juste équiper de chenille. A mon avis, pour les char soit il faut partir du principe qu'on affrontera pas beaucoup de char lourd donc un char léger suffira pour toute les autres missions, soit on envisage de les affronter et la solution occidental avec un char lourd occidental qui est prévu pour gagner même en grosse infériorité numérique (c'était 1 contre 3 à 6 dans le cahier des charges du Leclerc) n'est pas forcement la plus cher vu qu'on peut réduire les effectifs. La gamme occidentale peut être cohérente même pour un marché export, c'est juste qu'il ne faut pas l'utiliser comme du matériel russe ou chinois.
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En fait l'Inde a besoin d'avion de combat. Pas de chasseurs ou de bombardier, je dirais même pas besoin de 5eme, 4eme ou 3eme génération, mais juste des avions de combat. Vu le nombre de Mig21, Mig27, Jaguar et même Mirage 2000 (ils ont presque les plus vieux produit) à remplacer, ils ont plus besoin de quantité que de qualité. N'importe quel avion de combat peut être vendu à l'Inde (et depuis le début des négociations, c'est le cas pour un paquet de Mig 29, Su30 et même Tejas) et ce sera au dépend des Rafale. L'Inde pourrait acheter seulement 36 Rafale (soit presque comme pour les mirage 2000) ou beaucoup plus (sur une flotte à presque 1000 avions, même 200 Rafale ne représenterait qu'une petite partie du parc aérien donc on peut espérer plus à terme)
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La tranche 1 a surtout servi à fournir une première capacité qui manquait cruellement à la marine. Les LF1 paraissent peut-être très limité à coté des Rafale F3, mais c'était un gros progrès à coté des Crusader qu'ils ont remplacé.
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Je n'ai pas dis que je croyais aux chances de Dassault. Mais l'USAF va avoir le choix entre un avion coréen (même si Loockheed a aider pour son développement) un avion suédois (même si Boeing va développer la version "école") et peut-être un dérivé d'un prototype de chasseur américain qui a fait son premier vol en 82. Un avion issu d'un programme serbe ne serait pas forcément plus surprenant. D'ailleurs si on parle juste d'un White Eagle avec un maximum d'équipements américains, on sera peut-être plus proche d'une production américaine que les proposition de Loockheed ou de Boeing. Et en apparence le constructeur General Dynamics n'aurait plus d'avions à proposer vu que le M346 ne répond pas au cahier des charges, donc il y a peut-être une (petite) opportunité.
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Au fait le marché est ouvert à tous ? ou c'est réservé aux constructeurs américains ? Parce que même si on entend plus parler du White Eagle du serbe UTVA, il s'agit d'un projet d'avion d'entraînement largement supersonique les plus "avancés" (enfin après le T50 ou un Gripen biplace et peut-être même encore moins développé qu'un dérivé du F20) et qui reste politiquement correct (contrairement aux productions chinoises). Je verrais bien une coopération UTVA/Dassault (et un constructeur américain) pour proposer le White Eagle (motorisé au choix avec des F414M ou M88 de 75 à 90 KN) avec un peu de chance on développera aussi la version navale (pour remplacer les T45 et les Zéphyr) Reste à savoir combien ça coûterait de participer à la compétition (il faut un prototype ou un PDF suffit ?), mais ça pourrait rapporter beaucoup (déjà 350 T-X, probablement 30 à 50 en version M88 pour la France, une vingtaine pour la Serbie et quelques uns pour les EAU, même sans l'USNavy on devrait pouvoir viser plus de 500 exemplaires)
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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Cela fait déjà 19 ans qu'on a plus qu'un seul porte-avions et ça ne pose pas trop de problème. Avec ce RETEX, c'est dur de justifier la commande d'un second PA. -
Une question con, en cas de crash d'un E2C au catapultage ou à l'appontage, il est prévu de faire quoi avec l'Alouette ? C'est possible de récupérer les 5 membres d'équipages ? Ou on espère qu'il n'y aura pas de crash avec 5 survivants à évacuer ? Bon je crois que l'Alouette sert de 3eme pedro au coté des Dauphin donc on s'en sert peut-être uniquement pour les missions Pedro associés aux monoplaces ou elle doit être moins cher que les Dauphin. Mais ce serait peut-être plus rationnel sur un porte-avions de ne pas avoir à entretenir une microflotte d'hélicoptère.
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On pourrait aussi dire le contraire. En temps de guerre, on va avoir besoin d'une production énorme qui ne correspondra plus du tout au rythme en temps de paix. L'outil "artisanal" assurant la production en temps de paix ne pourra peut-être même pas servir de base à l'outil industriel qui pourra assurer la production en temps de guerre. Si on passe de 500 ou 1000 bombes par ans à plus de 100 000 on change totalement d'échelle. Les producteurs étrangers qui produisent déjà des dizaines de milliers de bombes auront moins de mal à s'adapter. Bon il y a le risque d'embargo, mais je vois mal la France être mise sous embargo par tous les pays producteurs. La guerre risque aussi d'être trop courte pour que la production puisse suivre. Il sera probablement bien plus facile d'acheter les armes non utilisés par un pays en paix que de les produire. Bon s'il s'agit d'une guerre mondiale ou la production est mondialement insuffisante et que tous les pays utilisent leurs stock, ce sera un autre problème.
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Le pire, c'est que ça ne devait pas coûter très cher de maintenir une production à minima. Je crois qu'il n'y a eu que 13 personnes de licencié suite à l'arrêt de la production, ça voudrait dire qu'il suffit de payer 13 personnes à ne presque rien faire pour maintenir leur savoir faire. Enfin si on soutien une activité aussi peu stratégique que la production de corps de bombes non muratisés et que l'armée a des stock correspondant à plusieurs décennies d'utilisations (enfin je ne sais pas au bout de combien de temps une bombe se périme mais on est très loin de manquer de bombes lisses) ça veut dire qu'il faudrait soutenir d'autres industries "non rentable" comme les munitions de petits calibre, la production des fusils et pistolets, les gros 4x4 ... et en plus si le but c'est de pouvoir produire même sous embargo il faudra éviter les coopérations.
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Mais ils les veulent pour quand leurs gripen ? A ce demander s'ils en ont vraiment besoin.
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Le "grand nombre" de bombe me parait très relatif. On dit qu'on tire "beaucoup" de bombes guidé parce que ça représente une petite fortune, mais si on regarde juste le nombre de bombe, ça reste assez peu. On tire beaucoup moins de bombes guidé qu'on ne tirait de bombe non guidé il y a quelques décennies. Je ne suis pas arrivé à trouvé combien on a largué de bombes pendant la guerre du golfe, mais vu qu'on a assuré 2% des missions et que les USA en ont tiré 110 000 alors qu'ils utilisaient bien plus de bombes guidé que nous, je crois qu'on a tiré plusieurs milliers de bombes, probablement plus que ce qu'on a reçu d'AASM. A l'époque sur les Clemenceau, chaque bombardier catapulté devait larguer ses bombes pour apponter. Depuis qu'on est passé aux bombes guidées, on a arrêté de consommer nos corps de bombes. Alors que la Guerre du Golfe n'a mobilisé qu'une très petite partie de nos effectifs (qui étaient prévus pour faire du combat à domicile) on a consommer bien plus de bombe que lors des guerre suivantes comme Harmattan ou on était pas loin d'être à 100% de nos capacités. Si on veut disposer d'une usine de production de bombes, il faut qu'on trouve un procédé industriel adapté à une production de quelques centaines d'exemplaire par ans et probablement de plusieurs modèles entre les classiques 125 et 250kg, des plus légères de moins 50 kg comme les SDB ou les Brimstone et quelques unes plus grosses de 500 kg à presque 3 tonnes. Tant qu'on ne trouve pas le moyen d'avoir une production "artisanale" au prix de l'industrielle, j'ai peur que notre "indépendance" coûte vraiment très cher (et on le paye déjà partiellement en se passant de bombes légère et de bombes lourdes)