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  1. La non modernisation de l'Arromanches (en plus des raisons purement financière) peut aussi se justifier par le début de l'expérimentation des porte-hélicoptères. La France a reçu 2 porte-avions récents (Clemenceau et Foch) et un porte-hélicoptères. Pour les 2 porte-avions, même si on a un nombre assez important de chasseurs embarqué (presque 130), on ne prévoit qu'un seul GAE, le second PA devant être configuré en porte-hélicoptères (comme pendant la guerre du Golfe ou on a préféré utiliser le "PA2") Bon je présume qu'il devait quand même être envisager d'utiliser ponctuellement les 2 PA comme PA, mais un usage durable ne devait pas être sérieusement envisagé. En plus quand la France a eu besoin d'un "second" GAN (pendant l'accession à l'indépendance de Djibouti, il y avait aussi la crise du Sahara occidental qui aurait demandé un second PA qui était en maintenance) l'armée de l'air disposait d'avions ravitaillable en vol disponible pour les OPEX. La non modernisation de l'Arromanches permet d'en faire un porte-hélicoptères par "défaut". Même si le porte-hélicoptères est moins performant qu'un porte-avions, il s'agit quand même d'un navire particulièrement performant. Pendant Harmattan, les raids d'hélicoptères ont été assez impressionnants. Pour l'Arromanches, le surcoût permettant d'en faire un petit PA3 risque de ne jamais être "amorti" avec un gain opérationnel trop réduit par rapport à son utilisation comme un (gros) PH2. Le remplaçant de l'Arromanches aurait du être le PH75. D'ailleurs actuellement on estime bien avoir besoin de 3 PH et d'un seul PA presque comme à l'époque (le PA1, le PA2 mais en configuration PH, l'Arromanches en PH et la Jeanne d'Arc)
  2. ARPA

    [Rafale]

    Commande des premiers Rafale en mars 93, mais contrat de production initial pour les avions commandés seulement en mai 97 ? Plus de 4 ans entre la commande et le début de la production ? Novembre 98, (soit 18 mois après le début de la production des avions de série ?), premier vol du premier Rafale de série. Et en juillet 99 (soit 2 ans et 2 mois après le début de la production) vol du 2eme avions de série. Bon peut-être que la production avait partiellement commencé avant la signature du contrat de production.
  3. ARPA

    [Rafale]

    Sur la page Rafale du site Wikipédia, on peut lire "En 1994, les trois prototypes M, B et C ont terminés leurs essais et le Rafale peut entrer en production" Est-ce que c'est une donnée fiable ? Et ça veut dire quoi ? En 94, le canon est loin d'être opérationnel (il ne sera livré qu'après la mise en service des Rafale F1) de même que le radar RBE2 et je doute que le SPECTRA de 94 soit crédible (il l'était à peine pour le standard F1) Mais est-ce que ça veut dire qu'en 94 on aurait pu commencer la production de Rafale (cellule et M88) équipé d'un système d'arme d'anciennes générations (de 2000D ou de 2000-5) ? C'est histoire de me renseigner avant de réfléchir à une Uchronie, avec remplacement de certains 2000D livrés de 93 à 2002 ou une arrivée plus rapide des premiers Rafale M.
  4. ARPA

    PA Italien CAVOUR

    Les BPC sont nettement moins cher et plus nombreux que le Cavour, les "gaspiller" pour jouer à la seconde guerre mondiale est un peu moins absurde. Sinon ton avion ressemble presque à un skyraider donc on pourrait espérer des performances correctes pour du CAS très léger. L'ULM italien a l'air d'avoir une charge utile limité à son pilote, une vitesse de pointe proche de celle de décrochage du Rafale et une autonomie permettant à peine de rejoindre la côte. L'intérêt opérationnel risque d'être proche de 0.
  5. À l'origine oui c'est pour faire furtif. Mais le Rafale et le B2 ont préféré des formes arrondies. C'est peut-être le côté bombardier du rafale...
  6. De toute façon, même si c'est possible l'intérêt opérationnel sera réduit. Le PA ne disposant que d'un groupe aérien très réduit va probablement favoriser les bombardiers aux chasseurs. Et surtout avec une seule catapulte, il y a un gros risque de panne, donc on ne peut plus avoir de chasseurs en alerte. Si on rajoute que les Crusader sont gros et consomment beaucoup... Le GAE de L'Arromanches risque de se limiter aux étendard (et Skyraider et Alizé) ce qui permettrait quand même d'avoir un GAN crédible en air-sol pour opérer en Afrique. Mais le changement de catapulte est indispensable pour les étendard (et éventuellement les super étendard ce qui permettrait d'envisager de repousser le retrait de service de l'Arromanches)
  7. On a une idée du prix des catapultes ? À la même époque commander une cinquième catapulte aurait permis de moderniser l'arromanche pour en faire un PA léger avec un parc aérien d'une vingtaine d'avions de combat (donc les étendard, skyraider et même Crusader au lieu des zéphyr, alizé et hélicoptères divers) Une sixième catapulte aurait peut être permis de remplacer le gros porte-helicoptere Jeanne d'arc (mis en service en 64) par un PA de la même taille et capable d'embarquer un parc aérien d'une dizaine d'aéronefs. En fait avec une petite uchronie, on pourrait se retrouver en 65 avec une aeronavale composée de 4 PA et de 90 étendard, 42 Crusader, 75 alizé, 30 zéphyr et éventuellement une centaine de skyraider à partager avec l'armée de l'air.
  8. ARPA

    [ CVF ]

    C'est ce qu'il y avait sur le foch pendant les essais du Rafale M. Le tremplin permet de se contenter d'une catapulte plus petite. Mais la place prise par le tremplin demande aussi de réduire la longueur de la catapulte. Pour le cas du foch, il s'agissait d'un petit tremplin amovible qui augmentait légèrement la longueur du PA.
  9. Je viens de lire une explication assez "surprenante" du choix (en 1954 et 1955) de porte-avions "léger" aux performances presque artificiellement limitées par l'absence de catapultes lourdes (comparables à celles des PA anglais) A cette époque, on aurait quasiment pu développer une aéronavale aux performances comparable à celles des USA (avec des Clemenceau capables d'opérer des F4 ou des mirage IVM) A cette époque, la France fait parti de l'OTAN (et jusqu'en 1966) donc dépend fortement des pressions américaines. Même si on se retrouve en pleine guerre froide, les USA sont clairement opposés a l’existence d'aéronavale puissante. Ils ont plusieurs ESSEX et d'autres PA lourd (CVA ou CVB) qu'ils ont préféré placer en réserve ou mettre à la casse plutôt que de les vendre à un allié. Depuis 1945, la France a essayé sans succès de se procurer des porte-avions crédibles (enfin mieux que le CVL La Fayette de 186m) Il y a eu des pressions américaines pour réduire certains de nos programmes militaires (en plus du programme nucléaire, il y a aussi eu un programme de gros porte-hélicoptères) Je n'ai pas d'informations sur des pressions concernant les catapultes de nos PA. A cette époque, conformément au projet de l'OTAN, la France devait se contenter de missions périphériques avec des PA légers. A ce titre, il était donc cohérent que la France s'équipe de PA léger avec des performances comparables aux CVL ou CVS américains. Les américains ont failli avoir une flotte de petits PA équipés de A4 et F8. L'arrivé du Harrier a permis à l'USNavy de retirer du service ses PA léger (avec les F8 et A4 associés) pour les remplacer par des porte-hélicoptères (et avions STOVL) L'aéronavale française souffre donc du changement de la politique française. On a eu une aéronavale qui jusqu'en 66 (et le retrait de l'OTAN ou au moins 57 et le début de la décision d'avoir une dissuasion autonome) devait se contenter de missions de "faible" intensité avec un PA ayant des missions plus proches de celles porte-aéronefs STOVL que celle des porte-avions CATABOR. C'est peut-être ce qui explique qu'on ait autant attendu pour se décider pour un avion de supériorité aérienne. L'aéronavale française a aussi mis du temps pour s'adapter au changement de politique. L'AN-52 a été mise en service en 73, mais les porte-avions ne sont devenu des vecteurs de notre dissuasion nucléaire que suite à la modernisation de 1978. Et le choix du Super-Etendard à la place du mirage F1, du Jaguar ou même qu'une grosse modernisation (avec changement de catapulte) pour permettre de mettre en service des F18 doit aussi venir des réflexes de dirigeants plus habitué à la politique navale de 45 à 66 plutôt qu'à celle de l'époque post-OTAN.
  10. ARPA

    Les BPCs Egyptiens

    Tout dépend de la définition de "aucun coût supplémentaire". En pratique (à ce que j'ai compris) la France a financé intégralement la construction de 2 BPC au "standard" Russe. La Russie ayant récupéré son avance, c'est la France qui a payé les BPC. Donc même si on trouve un client pour le BPC à 1 €, on pourra dire qu'il n'y a pas eu de coût "supplémentaire". Sinon les BPC ont peut-être couté presque 1 milliard d'€, mais ça comprenait les bénef de l'industriel, puis les taxe, puis le salaire de plusieurs milliers de français qui autrement aurait été payé par la France via le chômage... en pratique une exportation à prix "coutant" (sans aucun bénef pour la France tout compris) pourrait être bien plus réduite et assez loin du milliard. Accessoirement, il y a quelques années (au moment de la "vente" de ces BPC) la France estimait avoir besoin d'un BPC supplémentaire. On a 2 BPC "russes" à exporter, mais on a failli se retrouver avec un 4eme BPC français à payer. Sinon en client, on peut s'attendre à un client "exotique" comme la Thaïlande qui s'est équipée d'un "porte-avions" alors qu'elle n'en a pas du tout l'utilité ou les moyens. Singapour, le Qatar ou les EAU ne serait pas plus absurde comme client.
  11. * Pour le nez, on parle d'un radar de dernière génération, AESA. Le radar du Typhoon n'est pas vraiment comparable... Accessoirement, il resterait possible (en option) de réduire la taille du radôme pour augmenter la surface du radar (20% ? à confirmer), mais au risque d'avoir un radôme plus fragile. * Le Rafale est le plus léger des avions de combat. C'est normal qu'il soit moins puissant. Il est aussi plus fin et aérodynamique qu'une partie de la concurrence (F35 par exemple) * Le canon, la bombe AASM sans explosif... mais c'est vrai que si ça manque vraiment à un gros client, il reste toujours possible d'intégrer un nouveau type de bombes. * Le jour ou un Rafale s'écrasera suite à une collision avec un missile, on pourra en reparler pour l'instant ce n'est pas un problème. * C'est moins cher d'utiliser les voie IR des mica. Le Rafale a déjà 2 capteur IR dans presque toutes ses configurations, ce n'est pas très utile de rajouter encore un capteur. * Un casque c'est lourd. Vu les casques disponible sur le marché, il ne serait pas possible de s'en servir pour exploiter la maniabilité du Rafale. Accessoirement le Rafale est suffisamment bien conçu pour ne pas avoir besoin de viseur de casque. * Le Rafale est en service. Donc oui, il parait plus vieux que des prototypes. Son dessin est donc plus "ancien" que le Tejas... Si on veut le comparer au F35, je crois qu'il faut juste reconnaitre que le Rafale est moins furtif, mais pour tout le reste il est au moins aussi performant.
  12. A la fin du XXeme siècle, c'était une quinzaine d'heure pour les Espace. Cela comprenait l'assemblage, la finition, au moins une grande partie du châssis... mais il y avait de nombreuses pièces (moteur, boite de vitesse) qui étaient livrés par d'autres usines. Et si on voulait augmenter la cadence, il "suffisait" d'augmenter la vitesse du tapis roulant transportant les véhicules (c'était valable jusqu'à une certaine vitesse évidement)
  13. Je prévoyais 50% d'échec pour les météor et 66% d'échec pour les mica. Il fallait 2 météor par -5F (équipé de mica) puis 6 Mica pour 2 2000D. Maintenant je suis d'accord que c'est un peu optimiste, mais je n'ai pas dit qu'il n'y aurait aucune perte coté Rafale. Si on envisage le contraire, c'est encore plus optimiste d'espérer que les mirage 2000 arriveront à abattre les Rafale.
  14. ARPA

    Le F-35

    +1 Si on raisonne en sens inverse, un Yak141 aurait pu faire un bon STOVL. Ensuite il suffit de lui retirer ses réacteurs de sustentation pour en faire un chasseur conventionnel relativement économique (on économise le prix des réacteurs de sustentation) et doté d'une soute ou d'un grand réservoir interne. On obtient donc un chasseur qui répond aux besoins de l'aviation terrestre. Maintenant on a quand même un avion déjà renforcé pour résister à l'air salin, donc il suffit de lui rajouter une crosse et une barre de catapultage pour en faire un avion adapté aux besoins de l'aéronavale. Maintenant si on veut faire un unique avion (en 3 version) qui répond parfaitement à 3 cahiers des charges distincts, oui ça va être compliqué. Pour le Rafale, Dassault s'est contenté de prendre le cahier des charges le plus exigeant (qu'il a rédigé presque lui même en mélangeant les cahiers des charges de l'AdA et de la Marine) pour en faire un avion qu'il a allégé/modifié pour répondre aux spécificités de chaque aviation (donc à partir du M, on l'allège pour faire le C puis on le renforce pour en faire un B)
  15. Je ne suis pas sur que le problème serait face à une armée "moderne". 140 Rafale devraient sans trop de difficulté arrivé à faire face à 140 mirage 2000-5 et 280 mirage 2000D. Chaque Rafale va tirer 2 météor sur un -5F puis il restera 4 à 6 mica pour affronter les 2000D. Par contre face à une flotte de 2000 mirage III, mig21 ou même Mig15 et Ouragan (dont un certain nombre de drone) les Rafale risquent de se faire détruire leur base aérienne après n'avoir pu intercepté qu'une "petite" partie de l'énorme flotte ennemie. D'ailleurs à ce niveau les presque 600 avions de combat Égyptiens (dont des K8, des F7 et des mirage III) seraient probablement plus dur à détruire que les 220 avions de combat allemand.
  16. Non, parce que pour avoir 2,5 ans, (par exemple) tu doubles tes équipes pour travailler simultanément sur le coté gauche et le coté droit, donc en pratique tu dois doubler tout le reste de la production si tu ne veux pas avoir de goulot d’étranglement et tu dois avoir une cadence de plus de 20 avions par ans. Je ne voulait pas supprimer les vacances du personnel, c'est juste que dans l'optique d'un triplement de la cadence de production, on va presque tripler les effectifs, on peut donc faire tourner les usines en continu avec le personnel qui prend ses vacances en juillet (pour 30%) en Aout (pour 40%) et en septembre (pour 30%).
  17. Le contraire est aussi vrai. Il n'a jamais été dit (en tout cas je ne l'ai jamais lu) que l'augmentation de la cadence n'allait pas réduire la durée d'assemblage. Exemple con, si Dassault suspend sa fermeture annuelle d'un mois pour l'été, on devrait produire aussi pendant le mois d'Aout donc la durée de production d'un Rafale devrait passer de 36 à 34 mois. L'augmentation de la cadence de production du Rafale doit permettre avant tout d'augmenter la cadence, mais selon toute probabilité il permettra aussi de réduire (légèrement) la cadence de production. Le triplement de la cadence de production ne va pas faire passer le temps de production de 3 ans à une seule année, mais qu'on passe à 2 ans ou au moins à 2 ans et demi ma parait plus crédible.
  18. Cela risque d'être très dur. On peut éventuellement utiliser le vent pour réduire la consommation sur le trajet, mais le gros avantage du dirigeable est de disposer d'un moteur et donc de pouvoir être "indépendant" du vent contrairement aux montgolfières. Depuis presque 50 ans, on entend régulièrement parler des dirigeables. Parmi les défauts (presque) insurmontable du dirigeable, il y a sa structure qui est toujours "trop" vulnérable, "trop" poreuse pour une masse "trop" importante et pour un prix trop important. Les nouvelles technologies seront toujours utiles pour réduire cette vulnérabilité. Maintenant reste à savoir si les nanotubes de carbone seront suffisamment performants pour ça. Les premiers dirigeables ont massivement utilisé le Duralium qui venait tout juste d'être découvert. La prochaine génération de gros dirigeables devrait utiliser les nouvelles technologies. Un des autres problème du dirigeable, c'est qu'on a du mal à rédiger un cahier des charges pour sa taille. Si on lui demande de pouvoir transporter une charge de 1000 tonnes, on va aboutir à un dirigeable trop gros et trop cher pour la plupart de ses utilisations. Un dirigeable trop gros risquerait d'avoir un marché trop restreint pour justifier son développement et une petite production en série (contrairement au zeppelin qui étaient tous différents) et un trop petit (200 tonnes de charge utile ?) risquerait d'être trop concurrencé par les AN124, 225 ou les C5 et C17 doublés par des convois routiers. D'ailleurs à cause de la concurrence des gros porteurs, les USA risquent d'être assez peu intéressé et la France fait partie des pays qui pourraient vouloir développer un dirigeable vu qu'on ne dispose pas d'avions de transport très lourd (on doit se limiter aux 37 tonnes de l'A400M) L'idéal serait peut-être de trouver un modèle de dirigeable qui pourraient se relier entre eux pour en faire un plus gros qui serait donc adapté au transport de charge vraiment exceptionnelle. Cela permettrait d'avoir un "grand nombre" (moins d'une dizaine) de dirigeable "moyen" qui pourraient servir pour des liaisons presque régulière et s'assembler pour faire un dirigeable géant pour "le" convoi exceptionnel de l'année. Cette "technique" permettrait aussi de se contenter de payer des "petits" dirigeables pour avoir les performances d'un gros en cas de besoin. C'est possible avec des hélicoptère sur de petit trajet, je ne vois pas pourquoi ce serait impossible avec des dirigeables plus facile à attacher entre eux. Du point de vue militaire, on pourrait avoir comme première contrainte de pouvoir transporter un Leclerc (soit 60 tonnes) de préférence avec son porte char (soit 100 tonnes) et même probablement plusieurs véhicules pour que ça ait un sens surtout qu'on se servira probablement des dirigeables pour remplacer des convois logistiques terrestres. Opérationnellement, un convoi de plus d'une dizaine de camions pas tous blindés, risquant de rouler sur des IED ou de tomber dans une embuscade est bien assez vulnérable et probablement plus cher à protéger qu'un simple dirigeable avec un équipage réduit qui pourrait assez facilement être évacué par hélicoptère suite à un crash. En charges exceptionnelles, il peut y avoir des charges civiles très lourdes (une centrale électrique de plusieurs centaines de tonnes, une éolienne de 250 tonnes, ou même des navires légers comme un patrouilleur P400 de 400 tonnes ou un sous-marin léger type SMX23 de 800 tonnes) Des dirigeables de la taille des gros d'avant guerre (de 150 à 250 tonnes de masse max avec plus de 50% de charge utile à l'époque) pourraient être suffisant pour être assez performant en autonome sur des missions de transport logistique et assemblé ils devraient permettre de transporter des charges vraiment très lourde.
  19. ARPA

    L'Inde

    +1 La Suède s'est rendu compte qu'ils étaient incapable de faire un avion de combat complet, donc ils se sont contentés de faire une cellule dans laquelle ils ont installé un radar anglais et un réacteur américain. Israël a été confronté au même problème à l'époque du Lavi, ils ont fait le choix inverse et développés des système d'armes spécifiques. A mon avis l'Inde aurait du dissocié sa volonté d'indépendance. Un Tejas avec M88 (ou F404, ou EJ200...) et radar occidental aurait eu moins de problèmes pour être développé et opérationnel. En parallèle, ils auraient pu étudier un Su30 ou Rafale motorisé par un kaveri (ou autre si on parle du Su30) ou un de ces avions avec un nouveau système d'arme.
  20. ARPA

    Le F-35

    Normalement ça devrait faire 100% de F35B. L'avantage du F35B est justement d'avoir un STOVL avec des performances comparables à celles des avions CATOBAR. C'est pourquoi il est prévu de commander plus de F35B qu'il n'y a eu de AV8B+. Les F35A ont le gros défaut d'être moins performant que les F22 et d'être bien plus cher que les F15, F16, F18... Le F35C est critiqué parce qu'il parait moins bien que les F18 E/F/G (en résumé, il est juste plus furtif, mais à un prix difficilement justifiable) Par contre le F35B ressemble quand même à une réussite. Il sera plus furtif, plus rapide, disposera d'une charge utile plus importante, d'un rayon d'action nettement plus important, d'un système bien plus moderne que les Harrier. A coté de toutes ses qualités, sa fiabilité médiocre, son coût de développement exorbitant ou même son coût de production probable peuvent paraitre pour de simple défaut de naissance. Je comprend pas comment les financiers gestionnaires du programme ont pu accepter ça. On a l'USNavy qui a clairement annoncé que le F35A ne lui plaisait pas et pas à cause de son incapacité à apponter. Qu'on accepte de changer la voilure pour en installer une de pliable me paraît cohérent, mais le faire pour en mettre une différente pour avoir des performances de vols différentes (dans ce cas, c'est une plus grande autonomie, mais on aurait pu avoir de meilleure capacité en dogfight, en basse altitude ou en très haute altitude) me parait absurde. Cela veut dire que l'avion n'est pas optimisé pour tous les clients et qu'il ne s'agit donc pas d'un avion polyvalent.
  21. ARPA

    Eurofighter

    Le 1 n'est vrai que si on compare avec les mêmes outils de production. Pour l'Eurofighter, il y a 4 (ou 5 ?) usines, donc pour que la quantité produite réduise les coûts, il faudrait en produire au moins 5 fois plus que de Rafale. On a le paradoxe que le Typhoon est plus vendu que le Rafale, mais sa production est presque plus artisanale. Le 2 me parait toujours valable. Et c'est d'ailleurs ce qu'à fait la France avec le Rafale qui permet de remplacer tous les avions de la génération précédente et donc d'augmenter le nombre d'avions à produire. Le 3 est vrai que si c'est possible. Mais en pratique si on veut développer un avion, il faudra presque tout développer (sinon on est obligé de faire un avion d'ancienne génération) Donc la mise en commun n'a pas trop de sens vu qu'au départ il n'y a rien du tout. Le 4 revient au 1. Le but n'est pas de faire de l'argent (sinon on se contente de faire du commerce) juste de réduire les coûts de fabrication et d'augmenter les capacité de notre industrie militaire pour augmenter notre indépendance et notre puissance militaire. Le 5 est une contrainte. Les différents partenaires le justifient pour avoir l'impression de produire la même quantité (en €) de typhoon que ce qu'ils vont acheter. Le but est d'importation et d'exporter la même quantité pour avoir un bilan nul. Si on réfléchit à l'échelle européenne, le but est d'avoir une industrie militaire européenne donc la redistribution entre les différents pays n'a pas trop de sens. Par contre d'un point de vu national, il faut que les "importations" militaires (issus de produit construit en coproduction) soit financièrement compensés pour permettre un équilibrage des comptes. Il suffirait par exemple que les Allemands importent des Typhoon ou des A400M et revendent des mercedes pour équiper en véhicules officiels les autres pays. Pour le point 1) j'ai de gros doutes. Spécialiser les entreprises par compétences, peut-être mais spécialiser les pays, ça va devenir très compliqué. Pour le 4, cela me parait peu rentable. Si le but est "juste" de faire du fric, autant continuer à faire des avions civils qui seront plus facile à exporter. Sinon il faut que "l'industrie militaire européenne" soit à l'initiative de ce programme et s’auto-finance pour être concurrentiel à l'export. Cela se fait déjà partiellement (tous les programmes de sous-marins conventionnel de DCN par exemple) mais on arrive souvent au problème du client de lancement qui doit justifier le développement et encourager les autres clients.
  22. ARPA

    Eurofighter

    Le problème des produit récent ou nouveau, c'est qu'ils ont défauts de jeunesses (des équipements de nouvelle génération avec des défaut de construction, matériel mal utilisé par des opérateurs débutant, matériel mal réparé par des mécano manquant d'expérience et de réserves de pièces détachés...) qui font qu'ils paraissent moins performant que ce qu'ils sont réellement. Ensuite les matériels de nouvelle génération ne doivent pas faire aussi bien que ceux de la génération précédente, mais bien mieux pour qu'on puisse considérer qu'ils font le minimum. Le Typhoon est excellent en air-air à coté des Tornado, mirage F1, F4 phantom et même Mig 29A qu'il remplace. Mais on lui reproche quand même de ne pas être aussi performant que les autres avions du 21eme siècle. Pour le Typhoon, son problème est (à mon avis purement subjectif de la part d'un français) d'être moins performant que les Rafale, F22 et F35. En soit il n'est pas mauvais, il est juste moins bon que la concurrence. Pour les NH90 et A400M, je crois qu'il s'agit bien plus de problème de jeunesses. Par exemple, pour l'A400M, il s'agit d'un avion qui n'est pas encore capable de transporter les charges lourdes et volumineuses qu'un C160 peut transporter. Le problème n'est pas physique mais juste administratif vu que ces charges ne sont pas encore homologués sur l'A400M.
  23. ARPA

    [Rafale]

    Bof... Le "Rafale 2.0" risque d'être très vite le Rafale "classique". Presque toutes les modifications apportés au Rafale par les EAU risquent d'être utilisé par l'AdlA ou par d'autres clients. Par exemple les CFT ou des bidons plus gros permettant d'améliorer les capacités air-sol à long rayon d'action pourraient être très utiles pour un pays comme les EAU disposant de peu de ravitailleurs. La France n'en a pas vraiment besoin donc on a toujours refusé de les payer, mais si les CFT sont payés on pourra toujours s'en servir pour les FAS ou pour des missions de bombardement à très long rayon d'action. Pour les munitions ou les Pod, s'ils sont homologués pour les EAU, ils pourront l'être pour d'autres clients. Le sujet du 4eme client sera (enfin j'espère) obsolète ou renommé dans quelques mois, celui du 12eme client devrait redevenir d’actualité dans quelques années...
  24. Cela veut aussi qu'il faut homologuer tous les chargements qu'on veut placer dans la soute. Pour des passagers ou du matériel classique utilisé par d'autres pays, ça doit déjà être fait, mais pour du matériel exotique utilisé uniquement par la France, ça doit être un autre problème.
  25. Le calcul d'un Rafale = 3 avions de la génération précédente n'est valable que pour la France ou les avions de la génération précédente sont mono-tache (bombardier ou chasseur) et qu'ils ont une charge utile assez réduite. Face à des F16 b52, je crois qu'il serait présomptueux de compter plus qu'un rapport de 1 à 2. Maintenant l'aviation égyptienne dispose d'un nombre très important d'avions de combat (en comptant les mirage 3 et 2000 ainsi que les Mig21) qui fera que même 304 "équivalent" avions de 4G, ça ne sera pas énorme. Et pour rappel, la France avec plus de 140 Rafale aurait l'équivalent de 420 chasseurs de 4G
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