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Heu... sérieusement ? On parle d'une usine qui même si elle produit assez peu a plusieurs dizaines de salariés qui ont des qualifications équivalentes. A la place du patron, il sera toujours possible de réduire un peu les effectifs. Même sans virer les spécialistes, il doit être possible de les faire travailler à mi-temps sur la chaine Rafale et à mi-temps su la chaine Falcon.
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On peut aussi noter qu'avec un poids bien plus réduit que sur Terre, l'effet d'une tempête serait plus impressionnant. Si on rajoute que le matériel et le personnel déployé sur Mars ne sera pas du tout préparé pour une tempête... C'est sur que la tempête martienne aussi violente soit-elle ne sera pas très puissante, mais ça me parait dur de dire qu'elle ne le sera pas assez pour perturber les astronautes et causer des dégâts.
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Je confirme... au détail près qu'on parle d'un bouquin qui a été publié il y a plus de 10 ans. Je ne suis pas sur que ce soit toujours une référence si on parle du Pak DA ou de la "modernité" du Tu160 comparé au B2. A ce que j'avais lu, le Pak DA devait servir à remplacer les Tu22 et Tu26 qui commençaient à être vieux alors que le Tu160 commençait tout juste sa carrière. Depuis il y a eu la fin de l'URSS, donc une forte réduction des besoins en bombardiers et les derniers Tu26 vont être retiré du service sans véritable remplaçant. Vu que le Tu160 est structurellement assez performant, je soupçonne les russes d'envisager sa remise en production comme une solution alternative au développement d'un Pak DA plus petit et plus tactique. Même si le Tu160 a des limites et qu'il est optimisé pour les missions "stratégique" à long rayon d'action, il doit être assez performant en "tactique" (son autonomie en haut supersonique n'est pas exceptionnelle, surtout en TBA)
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Même si une sorte de PA d'entraînement pourrait coûter un milliard d'€, ça ne répondrait pas aux besoins français. Déjà en France, on veut pouvoir utiliser des E2C (ce dont je n'ai pas parlé pour le Brésil) ensuite on veut un GAN composé d'une grosse vingtaine de Rafale abrités dans le hangars (pour le Brésil, je ne suis pas sur qu'il faille autant d'avions, je crois qu'ils ne sont jamais arrivé à remplir le Foch) Et je ne suis pas sur qu'on accepte un PA moins stable que le Foch (qui est déjà nettement moins stable que le CdG qui l'est autant que les autres vrai PA) Je n'ai aussi parlé que du PA, comme plate-forme aéronautique et non comme un système d'arme. A ce prix là, il ne faudra pas espérer se servir du PA comme d'une frégate AA équipé de toute une suite de radar et de missiles. Il y avait eu des études pour un (gros) PA2 désarmé de plus de 60 000 tonnes pour 1,8Md€ si on se base sur un PA de 30 000 tonnes (presque comme le Foch) on doit pouvoir approcher le milliard d'€, surtout si on parle d'un simple STOBAR. Quand on parle de faire un PA adapté au Rafale M (compatible STOBAR) pour l'export, on doit plus se rapprocher des "PA" (porte-aéronefs ou porte-harrier) espagnols, italiens ou thaïlandais. Les besoins resteront ponctuels (ce n'est pas bien grave si le PA est inutilisable pendant une tempête) et le GAN sera assez petit probablement bien plus comparable à celui de ces petites marines qu'à celui de la France (la marine française doit être une des forces aériennes les plus puissantes) De toute façon un PA adapté au Rafale M pour l'export doit juste concurrencer les "porte-F35B" que les USA proposeront (ou les PA Stobar équipé de Téjas naval, Mig29K ou J11...)
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Il y PA et PA. A la rigueur un PA peut se "limiter" à un gros BPC avec brins d'arrêt et catapulte. Pour moins d'un milliard, ça doit être possible. De même, pour le GAN, on ne parle pas forcement d'une trentaine de Rafale et des E2C, une douzaine de Rafale M suffiraient largement au coté des E1C modernisé et des KC1.
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Il y a quelques mois personnes n'aurait envisagé l'Egypte comme un client du Rafale. Si on analyse un pays, on va trouver qu'il n'a pas besoin d'avion de combat (et encore plus d'aussi performant que le Rafale) qu'il n'a pas les moyens de les acheter et qu'il a de meilleures relations politique/économique ou financière avec un des autres pays producteurs d'avions de combat. Pourtant, ça ne veut pas dire qu'aucun pays ne va se laisser tenter. La question du besoin est toute relative et dépendra de l'interprétation du chef d'état local sur ce qu'il veut faire avec son avion, les finances sont souvent un faux problème (je ne parle pas d'une commande d'une centaine de chasseur, mais une petite commande de 6 Rafale grâce à un prêt de la coface) plus politique que purement financier. Concernant les relations inter étatique, c'est vite très complexe. Du jour au lendemain ou presque un pays peut vouloir "sanctionner" son allié traditionnel et nous donner de l'espoir grâce à une petite commande. En Amérique du Sud, presque tous les pays peuvent par "accident" se décider pour une petite commande de Rafale. Entre le Chili, le Pérou, l'aéronavale brésilienne, l'Argentine (et/ou son aéronavale) le Vénezuela... une micro commande de Rafale reste envisageable. Je ne miserai pas forcement beaucoup dessus, mais ça reste plausible surtout si Trappier en parle. Concernant la marine brésilienne, il y a le Sea Gripen ou le Tejas naval... plus sérieusement, il y aurait le Mig29K. Je crois que les brins d'arrêt du Foch sont suffisants, donc il suffit d'installer un tremplin. Sinon des F18 de première génération et d'occasion pourraient aussi faire l'affaire. La dernière solution serait de se contenter de A4, de SuE, de T45 et même de Harrier plus ou moins modernisé avec un système d'arme qui pourrait permettre de tirer des missile air-air moyenne ou longue portée.
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Si on veut une motorisation de "nouvelle génération", je crois qu'il faudrait compter sur une motorisation hybride. L'équivalent d'une batterie de voiture TESLA associée à des moteurs électrique devrait permettre d'augmenter significativement la puissance au démarrage et donc l’accélération. En plus si on rajoute un relativement gros moteur électrique (par exemple 500ch), on peut envisager d'opérer juste sur la propulsion électrique pour des déplacements "furtifs" en ville (ou ailleurs mais sur de petite distance). Et évidement si comme sur les voitures la propulsion hybride permet de réduire la consommation, le char va gagner en autonomie. Si on parle d'un char hybride rechargeable, on aurait aussi la possibilité de s'entraîner (ou de faire de très petite patrouille) sans utiliser le potentiel moteur donc avec un coût assez réduit.
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Maintenant que Cuba a été retiré de la liste des pays terroristes, c'est peut-être envisageable. On parle d'un pays qui vient d'être politiquement correct. Pour Cuba, l'achat d'un avion américain c'est probablement trop tôt, mais un avion occidental doit être envisageable. Bon évidemment le Rafale risque d'être un peu cher...
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Les anglais pourraient à peine gérer si les argentins arrivent à faire une première attaque surprise qui détruit les Typhoon au sol... Par contre si on vend une douzaine de Rafale au Argentin, on pourra toujours proposer aux anglais de les aider à retrouver leur île en envoyant le CdG qui fera largement le poids avec sa vingtaine de Rafale et ses E2C.
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On peut aussi "retourner" à 14 ou 15 Rafale par ans. Et cela nous laisserait presque 2 ans pour trouver un client export. Parmi les goulots d'étranglement il y a les M88. Bon l'avantage c'est qu'on parle d'un "équipement" qui peut être monté et démonté assez rapidement donc on peut envisager d'avoir une flotte avec plus de Rafale que de lots de M88.
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J'avais zappé ce message à l'époque. Au début des années 2000 (après la mise en service des premiers Rafale M et avant le retrait de service des Mirage IVP ou la mise en service des Rafale F2) je m'étais amusé à réfléchir à ce qu'on pourrait faire pour moderniser les derniers mirage IV. Le "but" était juste de pouvoir disposer d'une micro flotte (4 à 6 avions) de bombardiers presque lourd. Déjà en principale modification, il aurait été possible de changer les Atar par des M88 (plus petit, plus léger et consommant moins) Cette remotorisation était possible (ça ne l'était avec les M53 plus gros donc c'est la premier fois que la France peut remotoriser ses bombardiers) vu que le M88 commençait sa carrière (sur les protos des Rafale et sur les premiers M) et qu'il restait encore un minimum de potentiel sur certaines cellules (une escadrille est resté opérationnelle jusqu'en 2005) Surtout que le M88-2 a été qualifié dès 1992 donc l'installation des M88 aurait pu être envisagé peu après la "sortie d'usine" des derniers mirage IVP dans le milieu des années 90 à l'époque ou on reçoit des 2000D. Ce changement de réacteurs permet d'alléger le mirage IVP de presque une tonne et de gagner 1,5 tonnes de poussée tout en ayant une consommation (théorique) réduite de plus de 20%. L'autonomie du mirage IV aurait sensiblement augmentée, il y aurait eu au minimum un gain de plus 20% pour les vols en subsonique en altitude sans la PC. Avec la PC, en supersonique ou en basse altitude, le gain d'autonomie aurait été encore plus conséquent. Sans ravitaillement en vol, on doit pouvoir espérer une distance franchissable de plus de 6 000km. Si on rajoute que le gain de puissance permet d'emporter des bidons plus gros, on augmente encore l'autonomie. En "lisse" la supercroisière aurait peut-être été envisageable. La meilleure autonomie et les réacteurs plus économe (en huile) devrait permettre d'envisager des vols encore plus long que ceux qui ont été pratiqué. Avec une légère modernisation permettant d'emporter des armes, les mirage IV devrait pouvoir emporter ses bombes presque deux fois plus loin que les 2000D qui ont été commandé à cette époque. En 2001/2002 une modernisation des mirage IVP remotorisés aurait pu leur faire tirer des SCALP et Apache. Et dans cette mission, un mirage IV devrait pouvoir emporter 3 (ou même 5) SCALP bien plus loin qu'un mirage 2000D qui n'emportera qu'un seul missile. Un petite escadrille de 6 mirage IVP remotorisés offrirait une capacité de bombardement "stratégique" à base de missile de croisière équivalente à une véritable escadrille de Mirage 2000D.Avec les missiles de croisières, il devient possible de frapper une cible à plus de 3500 km sans ravitaillement.
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Bof, le Typhoon n'a pas pour but de faire de la pub au F35. Normalement tous les utilisateurs ne vont pas déployer le Typhoon au coté du F35. Déjà les allemands aurait du mal à le faire. Ensuite en OPEX, il faudra des gros détachements pour que des missions avec typhoon et F35 soient envisageable. Et je ne suis pas sur que 3 F35 et 3 Typhoon valent 6 Rafale. Enfin j'ai du mal à comprendre certains arguments. Le Typhoon sert à quoi s'il y a des F35 ? On ne va pas me faire croire que le Typhoon a/aura un radar plus performant que celui du F35 (AESA fait par les USA et sur une cellule au moins aussi grande que le Typhoon) J'aurais même tendance à dire que si le Typhoon vole en patrouille avec des F35 les capacités de son radar n'ont pas besoin d'être exceptionnelles vu qu'il recevra toutes les pistes du radar du F35 via une liaison de donnée (L16 ?) Maintenant si on cherche un avion "camion à bombe/missile" pour les missions en seconde ligne, le Typhoon est loin d'être le meilleur avion. Bon l'avion n'est peut-être pas mauvais, sauf qu'on parle d'un avion proche du Rafale mais qui se contente (au maximum) de 3 bidons de 1000L alors que le Rafale (qui est plus petit et consomme moins) en a 3 de 2000L et 2 de 1250 L soit presque 3 fois plus.
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L'avion s'est adapté au nouveau carburant ou c'est plutôt qu'il a fallu attendre que la Suède puisse déployer son service d'approvisionnement en essence et ses ravitailleurs ?
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Le poids de l'avion n'est qu'une de ses caractéristiques. Le poids (et donc la catégorie) représente aussi les performances qu'on demande à l'avion. Un chasseur lourd n'est pas lourd pour être lourd, il est lourd pour être performant. La masse de l'avion implique directement certains coûts (réacteur, prix de la matière première...) qui sont liés aux performances de vols. Et ça c'est vrai uniquement si le petit avion arrive à faire aussi bien que le gros (et vice versa). Si les rares chasseurs trisoniques ou à très grand rayon d'action sont des chasseurs lourds, c'est juste parce qu'on ne sait/savait pas faire avec des avions légers (il faut pouvoir emporter de grosses quantité de carburant pour une surface frontale assez réduite). Si les avions STOL ou STOVL sont (principalement) des avions légers, c'est qu'on ne sait pas faire avec des avions particulièrement lourds. A performances de vol égale (autonomie, rapport poids/puissance ...) l'avion lourd va disposer de plus de place pour embarquer un système d'arme complexe. Vu que le but du constructeur est de proposer l'avion le plus performant possible, toute la place va être utilisée pour installer un système plus grand que sur le petit avion. Ce qu'il faut comprendre, c'est que la décision initiale d'une certaine masse à vide pour un avion va impliquer le choix du/des réacteur(s), de l'armement et des performances de l'avions. Si le F14 est gros, c'est (en partie) pour pouvoir utiliser les phoenix avec un radar suffisamment puissant. Si le Mig31 est (très) gros, c'est pour pouvoir patrouiller sur de très grandes distances à Mach 3 avec un radar (presque) comparable à celui d'un AWACS pour pouvoir tirer des missiles qui font passer le météor pour un missile à moyenne portée. Si le F16A (block 10) est petit, c'est qu'il a été souhaité dès le début d'en faire un avion relativement économique. Il fallait donc un avion petit pour que l'on (le constructeur et/ou le client) ne souhaite pas le suréquiper avec des options coûteuses. Ces options améliorerait les performances mais augmenterait le coût ce qui dénaturerait le programme "d'avions légers/économique" chargé faire du nombre au coté des F15. Le Rafale plus petit que le Typhoon devait avoir une autonomie (en configuration air-air) plus réduite que le Typhoon, il devait aussi avoir un radar moins performant. On a tendance à l'oublié parce que le Typhoon est bien moins bien construit que le Rafale, on pourrait presque dire qu'il y a une génération d'écart entre les 2 avions (on a un radar AESA ou PESA contre un vieux radar à antenne à balayage mécanique digne du mirage 2000) et la bonne autonomie du Rafale doit beaucoup aux gros bidons. Pour la France, la marine (plus de 30% des besoin français) a souhaitée un avion (relativement) léger. Le but premier n'était pas d'avoir un avion économique, les performances de l'avion n'étaient même pas prioritaires. Ce qui comptait, c'était d'avoir un avion assez léger pour opérer depuis les petits PA français. Pour l'armée de l'air, le but c'était d'avoir un bi-moteur qui ne risquerait pas d'être trop cher. Du point de vue des performances, on voulait "juste" un avion capable de faire ce que pouvait faire le mirage 4000 (à l'époque déjà omnirôle avec un radar air-air et un pod radar de suivi de terrain) et le moins cher possible pour en avoir le plus possible. Plus ça va, plus j'ai l'impression qu'on a du mal à comparer le Rafale avec les autres chasseurs parce que c'est un des premiers chasseurs de 5eme génération et particulièrement bien réussit. On parle d'un des premiers avions étudiés pour avoir une SER réduite, avec un radar à balayage électronique, des armements modernes...
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Ou alors il faut partir du principe que la zone est couverte de radar terrestre ou d'AWACS et que les chasseurs peuvent afficher une visualisation proche d'un vrai radar grâce aux liaison de données. Pour un pays riche européen dont le territoire est complètement "pollué" par diverses ondes civiles (télévisions, radio, téléphones ...) il est envisageable de couvrir le territoire de radars passifs qui repèreront les avions furtifs survolant le territoire. Malheureusement en temps de guerre, les différents émetteurs (civils) vont être détruit (il s'agit de cibles militaires car ils servent à la propagande et l'organisation de la résistance) donc les chasseurs légers servant à la résistance risquent de devoir opérer sans radar.
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Pour les radar PESA à la place des AESA, déjà il faut presque voir le radar comme un "POD" qu'on peut installer sur les avions qu'on envoie en OPEX. On n'a pas forcement besoin d'autant de radar que de Rafale. Ensuite pour une patrouille, avec les liaisons de données, la différence opérationnelle entre une patrouille équipée uniquement de Rafale AESA et une patrouille n'ayant qu'un seul AESA serait assez réduite. Sinon concernant la production du Rafale, à une époque on disait qu'il fallait presque 3 ans pour produire un Rafale et qu'on produisait 11 Rafale par ans. Actuellement, on lit de plus en plus qu'il sera possible (à la prochaine commande export) de produire presque 30 avions par ans. Est-ce que ça veut dire qu'il faudra à peine plus qu'un an pour produire un Rafale quand l'usine tournera à plein régime ?
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C'est là ou on voit la différence entre le Rafale et le Typhoon. En 86 les besoins des armées de l'air française, anglaise et Allemande était de 250 chasseurs. Avec la fin de la guerre froide, il y a eu une première réduction (234 pour l'AdA, 232 pour la RAF, 180 pour la Luftwaffe, l'aéronavale française passant de 86 à 60 Rafale M) puis avec la crise financière (et la constatation des performances réelle des avions) les besoins ont encore réduit (228 pour l'AdA, 160 pour la RAF, 143 pour la Luftwaffe et encore 58 pour la marine française) L'armée de l'air française a encre prévu de recevoir plus de 90% des avions qu'elle souhaitait commander en 86, la Luftwaffe n'espère même plus atteindre 60% de ses objectifs initiaux (la RAF est à peine mieux loti avec 64%) Bon on peut aussi dire que la France n'a commandé "ferme" que 132 Rafale pour l'armée de l'air (et 48 pour la marine) mais même le nombre d'avions commandé ferme n'est pas si ridicule que ça si on compare avec les prévisions allemandes (143 donc seulement 11 de plus pour un pays plus riche et qui n'a pas une seconde armée de l'air à financer)
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A l'époque ça devait probablement être 50% de la production totale de prévue... la France prévoyait 250 Rafale B/C et 86 Rafale M donc ça voudrait dire que Dassault s'attendait à exporter 336 Rafale neuf (je ne compte pas ceux vendu d'occasion à partir des avions de l'armée de l'air)
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C'est une décision purement économique et financière. Vu la conjoncture actuelle, les armée de l'air de ces différents pays n'ont pas d'argent à dépenser dans ... une bouse pareille. Bon vendredi, je sors ...
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200 Rafale à l'export, ce n'est pas particulièrement optimiste. 24 pour l'Egypte, 24 pour le Qatar, 36 pour l'Inde ... ça fait déjà 84 Rafale d'exportés. Si on rajoute les 12 en option pour le Qatar et une prochaine commande pour l'Inde (au moins 24, ce qui ferait autant que le mirage 2000) on atteindrait les 120 exemplaires. Avec une commande des EAU pour 60 appareils, on atteint déjà les 180 exemplaires. Il ne manque plus qu'un dernier petit client (Malaisie, Serbie, Pérou ...) pour atteindre les 200 exemplaires. Si on veut être optimiste, on peut encore espérer les 200 exemplaires rien que pour l'Inde, une soixante pour chaque "petits" pays riches (Belgique, Canada, Finlande, Pologne ...) et quelques gros clients surprise (Algérie, Arabie Saoudite, Koweit, Indonésie ...) ce qui fait qu'il devient presque envisageable d'approcher les 1000 avions produits.
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A propos d'avions payé au poids... Avec la technologie actuelle (ou celle du Rafale) quel serait la limite du plus petit chasseur qu'on pourrait construire et qui conserverait des performances correctes. Pour le radar, on n'a pas forcement besoin de pouvoir utiliser des météor, mais il faut au moins pouvoir tirer des mica sur une cible avec une SER "réduite" (comme un petit chasseur comme le M346 ou un gripen, plus que comme un F35 ou J20 furtif) On devrait pouvoir avoir un RBE2 plus petit que celui du Rafale (avec moins de module) mais je ne suis pas sur que la taille du cône radar puisse être vraiment beaucoup plus petite que celle d'un gripen ou d'un F5, et encore le F5 ne peut pas tirer des missiles à moyenne portée comme le mica. Pour la charge utile, le Rafale se contente "souvent" de 4 AASM, 4 Mica (et 3 gros bidons) je crois qu'il faut prévoir une autonomie correcte avec 3 ou 4 AASM et quelques missiles air-air. Sauf que pour avoir une autonomie correcte avec cette charge utile, il faut probablement une grosse quantité de carburant donc un avion assez gros probablement quasiment de la taille du Rafale.
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Pour les comparaisons de prix d'un avion associé avec sa masse, c'est évident qu'on compare des avions de générations comparables. Comparer le Rafale aux Su27 ou aux F5 n'a pas trop de sens. L'avion ne se paye pas véritablement au poids, mais suivant des facteurs qui sont presque directement liés à sa masse. Le prix de la cellule, dépend presque directement de la masse de l'avion. Le prix des réacteurs va lui aussi dépendre de la masse de l'avion si on veut conserver le même rapport puissance/poids vu qu'on va devoir avoir plus de réacteur ou des réacteur plus puissant (donc plus cher) Une cellule plus lourde sera "logiquement" plus volumineuse. Cela implique donc un radar plus grand (donc plus cher, si on parle d'un AESA, on a un prix directement proportionnel à sa surface) Une cellule plus volumineuse permet aussi de stocker plus d'équipements, donc d'installer plus d'électronique. Le prix de l'électronique risque donc d'augmenter très sensiblement. En second surcoût, un avion plus gros/volumineux risque d'avoir des performances "supérieures" et donc de demander des armements plus performants. Si on compare le mirage 2000 au mirage 4000, on a un mirage 4000 deux fois plus gros, dont les 2 M53 coûtent ... deux fois plus cher que le M53 du M2000. Pour le radar, on remplacerait le RDI du 2000C par un RDI plus gros (vu que le nez est plus gros) mais aussi par l'antilope des 2000D qui pouvait être emporté sous forme de POD (pour faire du suivi de terrain et des missions air-air) Avec le mirage 4000, on aurait eu un avion dont la cellule coûterait 2 fois plus cher, dont les réacteurs coûterait deux fois plus cher, dont les radar couterait (au moins) deux fois plus cher... Concernant l'armement, le mirage 4000 pourrait emporter deux fois plus d'armes, mais surtout limiter le mirage 4000 aux armements du mirage 2000 aurait été dommage vu qu'on pourrait utiliser des missiles air-air comparables au Phoenix du F14 ou des bombes et missiles de croisières de plusieurs tonnes donc l'armement risquerait de coûter deux fois plus cher. Concernant le Rafale, un avion plus gros ou plus petit ne serait pas forcement cohérent avec son armement. En missile air-air, se baser sur le mica à moyen portée est cohérent si on ne repère pas les chasseurs adverse de beaucoup plus loin et si les chasseurs adverse ne nous repère pas avant cette porté. Un avion plus gros (comme le typhoon ?) devrait plus se baser sur des météor (vu qu'on voit les cibles de plus loin mais aussi qu'on doit tirer sur les gros chasseurs adverses plus tôt si on ne veut pas se abattre avant d'être à portée de tir) Un chasseur plus petit ne pouvant détecter de cible à grande distance mais avec une SER plus réduite lui empêchant d'être repéré n'aurait pas besoin de missile à "moyenne" portée comme les Mica. De même des AASM ne serait pas forcement la bombes la plus adaptée si l'avion Rafale est trop petit pour en emporter 4/6 avec une autonomie correcte.
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On parle en plus d'une panne sur un meeting mineur (d'un pays étranger et/ou il y aura assez peu de visiteur) Concernant le Rafale... on a déjà eu une panne qui l'a cloué au sol à presque 10 000 km de sa base pendant un mois.
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L'Inde est un des plus gros fournisseurs de casques bleus, une grosse mission de l'ONU pourrait impliquer des Su-30MKI indiens. Pendant les dernières OPEX française, en Libye ou au Mali, l'Algérie qui a participé "passivement" aurait pu décider d'être un peu plus active et permette à ses Su-30MKA de participer au coté des Rafale français aux missions anti-terroristes.