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[Afghanistan]
g4lly a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Regain de violence incompréhensible en Kapisa Si l'on en croit les compte-rendus qui en sont faits par l'EMA, il ne se passe plus une opération majeure sortie en Kapisa sans accrochage avec les insurgés. Lundi dernier, c'était "Mille Sabords" à Gadakheyl (vallée de Bedraou), avec un tir de missile Milan à la conclusion. La sortie de samedi s'est donc malheureusement terminée par la mort d'un marsouin et des blessures pour deux autres (tous du 3e RIMa), alors que le déploiement était d'ampleur (230 militaires en tout, avec en plus les appuis qui vont bien). Et aujourd'hui, une nouvelle reconnaissance se solde par un blessé, encore du 3e RIMa, à Jalokheyl, à l'entrée de la vallée d'Alassay, où l'ANA dispose pourtant désormais de plusieurs COP (combat outposts), installés ces derniers mois grâce à la task force Tigre. A chaque fois, l'opposition, telle que décrite, là encore par les communiqués officiels, comporte plusieurs dizaines d'insurgés, une trentaine seulement samedi, une cinquantaine lundi dernier. Et si l'on considère les combats de ce weeekend, qui auront duré près d'une heure et demie, on se trouve avec un parti adverse très différent de ses prédécesseurs, qui en général prenait la poudre d'escampette dès que les appuis (artillerie, aéronefs) entraient en action. Ce qui est encore plus étonnant -inquiétant- c'est l'effet de surprise que les insurgés semblent avoir à chaque fois avec eux. C'est peut-être un signe que les atouts dont bénéficiaient jusqu'alors les Français sont en train de reculer en efficacité : rien de totalement étonnant, l'insurgé a lui aussi son "adaptation réactive". Et, plus inquiétant que tout, les soldats français n'ont peut-être plus, non plus, autant la cote en Kapisa. Les deux GTIA qui se sont succédé en Kapisa ont avant tout oeuvré à gagner les coeurs, ce qui leur avait permis de gagner, de façon quasi-imparable, face aux insurgés. De quoi enclencher puis animer un cercle vertueux. Mais l'opinion peut se retourner, très vite. Des éléments qui se vérifieront, ou pas, dans les jours qui viennent. Le compte à rebours des élections, et ses résultats, pouvant assez vite contribuer à catalyser les mécontents de tous bords. -
La France et ses programmes UAV/UCAV
g4lly a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
http://lemamouth.blogspot.com/2009/08/deux-harfangs-en-cognac.html Comme ce blog le pressentait en juin, le drone SIDM présenté par EADS au Bourget campe désormais sur la base aérienne de Cognac, futur nid des dronistes de l'armée de l'Air. Ce Harfang (et sa station-sol), le 4e détenu par l'armée de l'Air servira à assurer la formation de la pépinière de spécialistes de l'escadron Adour. Actuellement, un petite vingtaine de ses membres sont déployés en Afghanistan, à Bagram, au service de l'ISAF. Vraisemblablement jusqu'en février prochain, soit un déploiement exceptionnel d'un an, pour un matériel qui venait à peine d'entrer en service (1). Un deuxième Harfang campe à Cognac, mais celui-là n'est pas en état de voler, dans l'immédiat. C'est l'engin qui avait été légèrement endommagé en opérations, suite, vraisemblablement, à un gel intervenu sur un pitot. Des réparations devraient être engagées à la rentrée pour le rendre le plus rapidement possible au cycle des opérations (2). Même avec deux drones Harfang, l'Adour peut toutefois offrir une cadence quotidienne de vols, voire même, en urgence, tuiler le vol de deux engins. C'est, en fait, plus le manque de personnels formés qui conditionne l'activité de l'escadron en Afghanistan. D'où l'urgence de former la relève, et les renforts. CQFD. -
http://lemamouth.blogspot.com/2009/08/la-crise-complique-la-manoeuvre-rh.html La crise complique la manoeuvre RH Personne ne l'avait évidemment prévue, il y a un an, quand on prévoyait de faire ("facilement", c'était même un sujet de franche rigolade chez certains) maigrir les armées. Elle est bien là, maintenant : la crise économique va sérieusement perturber les prévisions établies par les direction RH des trois armées. C'est particulièrement vrai dans l'armée de l'Air (-24% dans les cinq prochaines années), où les voies d'écoulement traditionnelles du personnel, les compagnies aériennes, font grise mine. Air France a révélé la semaine dernière étudier un plan social pour la rentrée : pas le moment pour accueillir d'anciens aviateurs, parmi les pistards ou parmi les équipages. Parmi ces derniers, on disposait déjà depuis quelques semaines d'éléments de tendance : la compagnie n'avait pas prévu de faire de commissions de sélection, ce qui a, par exemple, refroidi ce sous-officier de quitter la chaleur douce de sa base aérienne. La donne sera peut-être un peu plus différente pour certains personnels oeuvrant dans des spécialités moins touchées par la crise. C'est le cas par exemple des métiers de la sécurité, qui constitue un secteur d'écoulement des fusiliers commandos en excès dans l'armée de l'Air. La spécialité, qui va fondre, constituait précisément une des cibles visées par un accord signé par Hervé Morin, au printemps, avec le représentant du secteur. Mais d'autres secteurs, qui avaient aspiré à tour de bras des mécaniciens, revoient aussi leurs perspectives. C'est le cas notamment de Turboméca, qui avait contribué, dans le sud-ouest, à attirer des mécaniciens en poste dans les RHC. Même les officiers supérieurs, qui auparavant trouvaient assez facilement à s'occuper dans le privé, particulièrement dans l'armement et l'aéronautique, n'ont plus les mêmes passerelles. Comme me le confiait l'un d'eux, récemment, "c'est dur dehors...".
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Le pire c'est que c'est nous qui les élisons :lol:
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A bah nan le prowler il a la grande verriere 4 places... KA-6D effectivement, on voit la nacelle sous la queue.
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Les drone sont très vulnérable aux manpads ... le mieux pour engager un tireur mobile c'est l'HdC en vol tactique rafalant a +2km et se masquant dans le relief. Pas besoin d'etre précis contre l'infanterie ... les HE de 30mm meme a 10m de la cible mais par paquet de 10 ça fait son petit effet sur la chair molle. Rover c'est rien d'autre qu'un appel visio sur GSM - ou MSN ou autre outil de vidéoconférence évolué - ... sauf que l'image c'est pas la tronche du pilote mais l'image du pod et qu'on peut donner la main sur la visée a son correspondant. Ca permet de déléguer la visée a l'équipe d'observation/désignation sol qui a besoin du feu, le jet ne faisant que fournir les moyen.
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Meuhhhhh nan ;) du moins plus maintenant :lol:
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Plait-il? Complexe a quel niveau? plus ca va plus les composant sont des élément grand public et les normes aussi. Matériel grand public qui visiblement vient aider le matériel "top de la mort qui tue" les pilotes un peu bricoleur. Visiblement récupérer la sortie vidéo et l'envoyer sur un écran a taille humaine n'est pas tres compliqué :) un peu de chaterton quelques câbles achetés chez le chinois un coup de dremel et hop un affichage lisible même au soleil :lol: D'ailleurs "damo XF" aura le meme caractéristique mécanique et aéro que damo, et visiblement sera dispo en retrofit sur les nacelle damo tout court. Pour la taille du capteur je comprends qu'a l'époque on ait pas eu le choix ... m'enfin c'est pas la mort d'échanger un capteur et l'électronique de traitement. Pour l'optique par contre la question profonde c'est pourquoi ce truc a été vendu avec télé fixe et pas avec un zoom d'origine, et surtout pourquoi on pourrait pas changer d'optique comme avec une monture classique sans gros travaux. Le fond de ma penser et que malgré tout le flanc qu'on fait sur ces technos les notres on visiblement un train de retard dans la mise en oeuvre ops. A qui la faute ... Le pod. la tache a l'avant du pylone c'est la camera du FLIR 24°x18°. Les équipement du pod: Caméra Thermique 3/5 µm, Caméra Visible, Laser Spot Tracker, Laser Range Finder / Target Designator - 45km a 45000 pieds -.
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Parce que sinon il en faudrait deux pour déplacer un groupe de combat ... Entre les exigence de volume utile - +13m3 - et utilisable - confortable pour des soldat d'1m90 et tout leurs équipements - , les exigence de protection RPG et +25mm mines, et l'exigence du train a roue, comment veux tu faire plus compact? Il ne s'agit pas d'un simple vehicule de patrouille mais d'une vrai base vie capable de combattre dans un environnement de cavalerie lourde. Dedans il doit y avoir a tout pour que 10 personnes puisse vivre et combattre pendant 72h au moins... forcément ca prend de la place. Pour faire patrouiller la cavalerie il faut se tourner vers l'EBRC, pour la patrouille d'infanterie vers le VBMR 10t.
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Je colle l'original pour en garder la trace. Defence jobs at risk as MoD drops jump jet fighter engine [box title=]Up to 750 British defence manufacturing jobs are at risk as the Ministry of Defence is expected to announce it will drop a Rolls Royce fighter engine in favour of a cheaper American alternative.[/box] The decision is expected to cost the leading British engine manufacturer up to £5 billion in lost orders over the coming decade and will be a blow to its Bristol-based workforce. It will come as an embarrassment for the Government after Lord Mandelson made an announcement last month at the Rolls Royce headquarters in Derby that the company was "among the best in UK manufacturing". In a significant about turn the MoD has indicated that it will ditch the jump-jet version of Joint Strike Fighter in favour of the conventional model, as the planes for its two new aircraft carriers. The Daily Telegraph has learnt from senior defence officials that an announcement will be made this autumn. The move, welcomed by many defence analysts and the Royal Navy, will mean that the MoD has wasted £500 million of taxpayers' money paid to Rolls Royce to develop the highly complex engine to allow vertical take-off similar to the Harrier jump jet. A domestic row is also brewing as Rolls Royce was not widely consulted on the forthcoming decision. The company said it regarded the story as "speculation" and would not comment any further. But the company faces job losses with up to £5 billion in lost revenue in engine sales if the MoD rejects the "B" version of JSF fighters and goes for the "CV" conventional model which takes off from an aircraft carrier runway. The decision will also have a significant impact on relations with Washington because it will increase the price of the 350 US Marine Corps jump-jet fighters that have been ordered, forcing the US military to ask for money from Congress. The about-turn will also mean that the first of two 65,000 tonne carriers under construction, HMS Queen Elizabeth, will have to be redesigned with cost penalties. It is possible the recent £1 billion rise to £5 billion for the carriers might by partly attributable to the change of plan. But senior MoD sources believe that choosing the "CV" variant over the "B" will give the Navy considerable advantages as the conventional fighter can fly further and carry a far bigger bomb payload. Both variants are built by Lockheed Martin. Part of the reason for the change is the huge costs of developing and building the "B" version, , with each aircraft coming with a price tag of a projected £105 million with technological issues still to be resolved. The CV version is expected to cost an estimated £90 million leading to a saving of £2.2 billion. But there have also been strong hints given that considerably less than the 150 proposed JSF will now be ordered with MoD sources suggesting that "greater capability will mean fewer aircraft". "This will make a significant saving, not a vast one, but more than significant," a senior MoD source said. "The saving is more than worth going for." "The CV version provides various possibilities as well as disadvantages. We have not yet decided which version of JSF we are going to buy but the CV does have a vast amount of weight lift, a larger payload, longer range and can carry more fuel. "It also makes combined operations easier as you can land on similar carriers belonging to allies such as the French or Americans." The political row could be further inflamed as Roll Royce's chief executive, Sir John Rose is said to be close to Lord Mandelson. Quentin Davies, the procurement minister, told The Telegraph: "We have to take an immensely important decision. The testing and evaluation phase has been ongoing of the first three aircraft. We have to take a decision as to which version of aircraft we shall be agreeing and we shall be focusing on this situation in the coming months." The Navy has been flying Harrier jump jets off carriers for more than three decades and it is believed the "B" variant was originally chosen as a continuation of this when the Harrier goes out of service in 2015. But the design plans for the two new aircraft carriers always had the possibility of changing to a conventional jet. A defence industry source said: "This is a massive decision as it changes the whole industrial landscape. This will have a hell of an impact on Rolls Royce because they are part of building lift fan engine for the B version. "The CV variant has no lift fan so there is a massive amount of technology invested that might not be utilised. That potentially could cost hundreds of millions and hundreds of jobs lost." The decision also comes with some risk as the Navy will be reliant on the Americans developing a new electro-magnetic catapult to launch the fighters off the carrier. "This is a real risk because the new catapult design is a major undertaking. It is not just a widget," said a defence aviation source. "If it breaks then the planes can't fly and the carrier is useless. "Also the UK has no serving experts in this area of carrier flying so it's a real step in the dark." In an official statement the MoD said: “To maximise the flexibility that the carriers will offer over their service life, they are being built to an adaptable design that can operate both Short Take Off and Vertical Landing (STOVL) and Carrier Variant (CV) type aircraft.” It added that the STOVL or “B” variant of the JSF remains “our prefered solution”.
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http://www.corlobe.tk/article15459.html L’US Navy fait face à une facture qui ne cesse d’augmenter pour les réparations de son sous-marin nucléaire d’attaque USS Hartford, le sous-marin qui avait été impliqué dans une collision avec le navire amphibie USS New Orleans, en mars dernier dans le détroit d’Ormuz. Il semble bien que la note finale pourrait dépasser de loin les 100 millions $. La compagnie Electric Boat Corp. vient de recevoir un contrat de 65 millions $ () pour la réalisation d’un morceau de coque, d’un sas d’accès au pont, du kiosque et d’une barre de plongée rétractable, ainsi que pour effectuer les maintenances correctives obligatoires exigées pour la réparation et la remise en état de l’USS Hartford. Les travaux devraient être terminés en septembre 2010. Deux contrats de 21 et 16 millions $ avaient auparavant été attribués pour la préparation de ces réparations et l’approvisionnement du matériel nécessaire. Ce n’est pas la première fois que le Hartford connait une telle mésaventure. En 2003, au cours de manœuvres de routine dans le port de La Maddalena (Sardaigne), le Hartford s’était échoué. Comme cette fois-ci, son commandant avait été relevé et renvoyé aux Etats-Unis.
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Si seulement elle avait l'intelligence et l'autonomie d'un clebs :lol: ce serait le paradis.
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L'AASM ne pose pas de probleme! C'est juste que nos suite optro sont étudié pour détruire des infrastructure et des groupement blindé, et que nos com' en sont encore a la téléphonie analogique :lol: Apres le probleme de cout est un faux probleme ... combien ca coute d'avoir du matériel obsolete. Le probleme comme toujours c'est le délai R&D/ops' ... et ca dans l'électronique vu l'évolution super rapide des produit mainstream, les produit militaire et leur 10 ans de délai vont arriver avec 2 génération de retard a chaque fois! LA question c'est surtout pourquoi on ne peut pas installer un capter HD dans ce putain de damo ?! pourquoi il faut un nouveau pod magique et pas juste une mise a niveau de élément de l'ancien?! Pourquoi on ne peut pas ajouter un pauvre ecran de recopie correct dans un cockpit sans avoir a cabler a la sauvage un PDA... etc. L'ecran paquet de clope monochrome des D me rappele l'informatique d'il y a 30 ans c'est dire. Bientot les pilote francais devront embarquer leur laptop et le camescope HD pour assumer leur mission !!!
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[Afghanistan]
g4lly a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est du morse ou du braille ? -
Nicolas se constitue sa bibliotheque, apres le blanc, le bleu :lol: pas pour la police nan ... pour la mer :) On attend avec impatience le rouge et le rose ahahahahah! Et dans quelques mois Sarkozy renoue avec le commissariat général du plan :lol: http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=110822 « Je suis venu aujourd'hui réparer un oubli historique. L'oubli trop long qu'a fait la France de sa vocation maritime ». Le 16 juillet, au Havre, le président de la République a jeté les bases d'une nouvelle politique maritime pour la France. Un discours fort et apprécié par les professionnels, voulu à la hauteur des enjeux économiques et environnementaux que représente ce sujet pour l'avenir du pays et de la planète. Au lendemain de la clôture du Grenelle de la Mer, Nicolas Sarkozy a annoncé son prolongement par la rédaction d'un Livre Bleu. Ce document, chargé de définir la stratégie maritime française, sera validé par le Comité Interministériel de la Mer (CIMER) d'ici la fin de l'année. La stratégie maritime fera, ensuite, l'objet d'un suivi permanent. « C'est vrai, la France a beaucoup d'intérêts sur la terre et beaucoup de liens au continent pour se tourner spontanément vers la mer. Il lui faut une volonté politique permanente pour aller vers l'océan, pour y projeter une ambition. Je suis venu vous dire que la France devait cesser d'ignorer le formidable destin maritime qui peut être le sien », a déclaré le chef de l'Etat. L'une des mesures très symboliques est l'installation d'un ambassadeur de France à l'Organisation maritime internationale (OMI). « La haute mer est un espace de liberté, mais ne peut être une zone de non-droit. La liberté de la haute mer ne justifie ni la piraterie, ni les navires poubelles, ni la pêche illégale. La présence de la France dans les instances maritimes internationales doit être désormais à la hauteur de ses responsabilités et de son domaine maritime, plutôt que d'abandonner le débat et la décision aux seuls défenseurs des pavillons de complaisance et de la dérégulation systématique ». Développer les ports Estimant que la France avait « certainement souffert d'avoir une grande capitale terrestre », Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de faire du Grand Paris une « métropole maritime », en reliant la capitale à ses ports naturels, Rouen et le Havre. La Seine et le développement du transport fluvial, qui lie naturellement les trois villes, sera complétée par une ligne TGV. Cette métropole débouche sur Le Havre, second port français après Marseille, par son trafic. Comme il s'y était engagé en 2007, Nicolas Sarkozy souhaite poursuivre la modernisation des ex-ports autonomes, devenus grands ports maritimes par la loi du 4 juillet 2008. Il s'agit, en premier lieu, d'améliorer l'attractivité de ces places, qui n'ont cessé de perdre, depuis 20 ans, des parts de marché face à leurs concurrents européens. « Il était insensé qu'avec des ports comme le Havre, le premier port d'Europe du Nord touché par les navires venant du reste du monde, et Marseille, le port le mieux placé de Méditerranée pour accéder au centre de l'Europe, la France perde constamment des parts de marché dans le trafic maritime. Insensé, qu'un pays maritime importe les deux tiers de ses conteneurs par des ports étrangers. Insensé, que le trafic mondial de conteneurs augmente chaque année de 10 % et le trafic français de 1 % seulement », rappelle le président. « Les outillages portuaires sont en voie de cession à des opérateurs industriels performants et le commandement sur les quais va être unifié. Un plan d'investissements d'une ampleur inégalée est en cours : 2,4 milliards d'euros d'investissements seront réalisés d'ici 2013, avec un effort de plus de 500 M€ de l'Etat. Nous devons faire les plates-formes multimodales qui sont l'interface mer-fer-fleuve dont nos ports ont besoin. Nous devrons aussi faire, dans les lieux qui s'y prêtent le mieux bien sûr, les terminaux méthaniers qui sont critiques pour la sécurité énergétique européenne, car ils diversifient nos sources d'approvisionnement ». L'objectif, affiché, est de doubler la part de marché des ports français dans les conteneurs, pour la porter à 12 % du marché européen. Des investissements dans le fluvial et le ferroviaire Afin d'assurer le développement des ports, des investissements massifs sont aussi confortés dans le domaine fluvial et ferroviaire, complément indispensable pour assurer le transport des marchandises entre les quais et les grands bassins de population situés dans les terres ou loin des ports. « Il n'est pas admissible que le Havre n'évacue que 9 % de ses conteneurs par le fer contre 38 % à Hambourg. C'est une absurdité environnementale mais c'est aussi un frein au développement du Havre. Je veux qu'on leur donne des transports massifiés puissants, rapides et réguliers vers les marchés du centre du continent européen. Ce sont des investissements lourds : il faut réaliser une liaison fret nouvelle vers Paris et vers l'Est de la France. C'est vital pour le Havre. Il faut creuser le canal Seine-Nord-Europe - le premier canal en France depuis la seconde guerre mondiale - pour ouvrir la vallée de la Seine et le Grand Paris, vers l'Europe du Nord ». Le chef de l'Etat a appelé à améliorer la qualité de service des opérateurs de fret ferroviaire, qu'il appelé (citant nommément la SNCF), à se réorganiser. Quant à Réseau Ferré de France, il ne doit « plus supprimer des sillons fret à la dernière minute sans de lourdes pénalités », et « doit enfin prendre des engagements de qualité crédibles ». Le développement des ports, du fluvial et du ferroviaire est l'une des principales clés permettant d'aboutir aux objectifs fixés, en matière de transports durables, par le Grenelle de l'Environnement. La France souhaite ainsi, d'ici 2022, faire passer la part du transport non-routier de 14 à 25%. « L'un des combats clés se livrera sur le rail et à la sortie de nos grands ports de commerce. Le transport maritime français devra aussi en prendre toute sa part, en particulier grâce aux autoroutes de la mer, auxquelles il faut donner maintenant une réalité ». Développement durable et pêche responsable Sur le plan environnemental, Nicolas Sarkozy a affirmé sa volonté de « protéger les ressources naturelles de la mer pour mieux les exploiter de manière durable ». C'est, à ses yeux, la première des orientations stratégiques. L'an dernier, un plan pour une pêche « durable et responsable » a été lancé. « Avant la fin de cette année, 300 millions d'euros auront été consacrés en deux ans au financement d'une pêche pour optimiser la gestion de la ressource halieutique, pour renforcer l'attractivité du secteur de la pêche et favoriser l'installation de jeunes marins, pour favoriser un développement économique durable de la pêche française, et renforcer la sécurité des pêcheurs. Cet effort financier au service d'une pêche durable est sans précédent ». Pour Nicolas Sarkozy : « Je veux une pêche qui fasse vivre dignement les hommes qui la pratiquent. Une pêche qui continue de procurer demain des emplois aux enfants des pêcheurs d'aujourd'hui. Une pêche qui ne soit pas une nostalgie ou une relique du passé. Une pêche qui ne soit plus le métier le plus dangereux du monde, en payant le tribut d'un mort pour mille marins. Le monde de la pêche offre, chaque jour, les plus merveilleux exemples de la solidarité, du courage et du travail humain. Les valeurs de ces hommes continueront longtemps d'inspirer le respect, bien au-delà des ports, du littoral et de nos côtes. Car chacun sait la force et le caractère qu'il faut pour quitter sa famille et s'embarquer à 4h du matin. Je n'accepterai jamais que la pêche disparaisse dans notre pays. C'est précisément pour cette raison qu'il nous faut toujours refuser de laisser disparaître les ressources naturelles de la mer ». Aires marines protégées : 20% du territoire maritime d'ici 2020 D'ici à 2012, les aires marines protégées devront s'étendre jusqu'à 10% de la zone littorale puis, d'ici 2020, l'objectif est qu'elles atteignent 20% des 11 millions de km² de mers placés sous la souveraineté de la France. « J'escompte que la moitié de cette étendue soit constituée sous la forme de réserves et de cantonnements de pêche à définir avec les pêcheurs, les scientifiques et les acteurs locaux. C'est là que sera préservée la biodiversité marine. C'est là que pourront se reconstituer les ressources qui permettront demain à la pêche de se perpétuer dans notre pays », a affirmé le président. En 2020, le réseau des aires marines devrait, ainsi, protéger plus de 2 millions de km² d'océans et de mers sous souveraineté française. Ce réseau de protection s'étendra aussi bien le long des côtes métropolitaines, notamment en Méditerranée, qu'à travers tout l'outre-mer français : des Antilles, à la Nouvelle Calédonie et à la Polynésie. « Ce que nous allons faire avec cet objectif en matière de protection marine, aucun autre Etat dans le monde ne l'a jamais fait. Cet exemple que la France va donner, ouvrira la voie à un mouvement sans précédent de préservation des océans, de reconstitution des ressources halieutiques et de sauvegarde de tous ceux qui vivent et dépendent chaque jour de la fertilité des mers ». Mieux connaître les océans Reconnaissant la méconnaissance encore très grande du milieu marin, aboutissant souvent à des moratoires au nom du principe de précaution, le chef de l'Etat a fait du renforcement de la connaissance scientifique des océans une priorité. « Le principe de précaution, c'est de renforcer puissamment notre expertise scientifique sur l'état des ressources naturelles marines. Nous y consacrerons les moyens nécessaires, j'en prends l'engagement le plus solennel. Je souhaite que notre pays renoue avec une grande politique océanographique, en s'appuyant bien entendu sur le réseau des compétences françaises dans les sciences de la mer, mais sans jamais négliger les initiatives nouvelles, telles que par exemple la constitution d'une station océanique internationale baptisée Sea Orbiter ». Pour Nicolas Sarkozy : « s'il faut mieux connaître, c'est pour mieux gérer. Le temps est venu, je crois, de fonder la totalité de nos décisions publiques de gestion des ressources marines sur la base d'avis scientifiques fiables, indépendants et partagés ». Alors que le ministre de l'Agriculture et de la Pêche a reçu pour mission d'engager les prochaines négociations européennes sur la réforme de la politique commune de la pêche dans le respect des avis scientifiques rendus, la France apportera son soutien à l'inscription du thon rouge à l'annexe de la convention international sur les espèces sauvages, pour en interdire le commerce. « Je me réjouis que le Grenelle de la Mer ait permis d'avancer vers la protection de cette espèce emblématique de la Méditerranée, demandée si longtemps par les scientifiques. Vous le comprenez, je souhaite que nous agissions toujours pour une exploitation raisonnée et écologiquement responsable des ressources marines, y compris les matières premières minérales. La mer peut recéler des gisements considérables de matières premières qui sont une richesse que notre pays ne peut pas négliger en une époque de rareté. Mais la prospection et l'exploitation de ces ressources minérales marines devra toujours s'inscrire rigoureusement dans le cadre du développement durable, ou elle ne se fera pas ». Cap sur les énergies nouvelles Durant le discours du Havre, l'accent a également été mis sur le potentiel des énergies marines et renouvelables. « Je crois énormément au potentiel prodigieux des énergies marines. Depuis l'usine marémotrice de la Rance, la France possède une longue expérience, sans équivalent au monde, de ce qu'il faut faire, et aussi de ce qu'il ne faut pas faire sur le plan écologique. M'exprimant sur le défi des énergies renouvelables, le 9 juin dernier, j'ai pris l'engagement d'une parité des efforts de recherche entre le nucléaire et les énergies renouvelables. Cela revient à renforcer de près de 200 M€ par an les moyens de la R&D sur les énergies renouvelables, au premier rang desquelles figurent les énergies marines ». Un effort important devrait être consenti sur les technologies émergentes, comme les éoliennes offshores et flottantes, mais aussi l'énergie de la houle et des courants, l'énergie thermique des mers dans les eaux chaudes ou encore la biomasse marine. La loi découlant du Grenelle de l'Environnement va permettre de faciliter l'installation des équipements. « Il faudra que tous se mobilisent pour réaliser cet investissement majeur, plus de 6000 MW, l'équivalent de 4 EPR. Je souhaite que d'ici le début de l'année prochaine une planification stratégique ait défini les zones de déploiement, afin de sécuriser les projets et de faciliter le raccordement au réseau ». Une politique industrielle intégrée des métiers de la mer Afin d'appuyer cette stratégie d'équipement en énergies renouvelables, Nicolas Sarkozy souhaite une « véritable politique industrielle », pour « développer à partir de nos besoins nationaux des filières performantes qui exporteront ensuite nos technologies dans le monde entier. De nombreuses entreprises françaises travaille déjà sur des projets, pourvoyeurs de progrès mais aussi d'emplois. « Voilà pourquoi je souhaite qu'une grande plate-forme technologique soit mise en place sur les énergies marines, avec pour chef de file l'IFREMER. Dans un lieu à déterminer, que j'imagine dans une région littorale, il s'agira de concentrer les moyens de recherche publics et privés, et de valoriser l'innovation au profit des entreprises françaises, les grandes comme les petites. J'attends que cette plateforme technologique unique, qui peut être la première sur le plan mondial, soit constituée d'ici à la fin de cette année ». Plus largement, le président veut le développement d'une politique industrielle intégrée des métiers de la mer. Construction navale, transport maritime, exploitation portuaire, déconstruction des navires en fin de vie... La France dispose d'importantes compétences et d'un nombre très élevé d'emplois dans ces secteurs. « Nous avons en France deux grands constructeurs navals, les Chantiers de l'Atlantique et DCNS, et nous avons les leaders mondiaux des navires de plaisance. C'est un patrimoine de compétences considérable, aujourd'hui menacé par la violence de la crise économique. Depuis 2004, je me suis employé à préserver cet outil industriel incomparable que représentent les Chantiers de l'Atlantique. Je mettrai demain la même énergie à mobiliser l'ensemble des acteurs navals de notre pays autour d'un programme industriel ambitieux de conception et de construction des navires du futur plus sûrs et plus économes. Dans un contexte de prix durablement élevés de l'énergie, de forte pression à la réduction des émissions de CO2 et de limitation très stricte de tous les impacts sur l'environnement, la marine marchande du monde entier va devoir profondément s'adapter. Il y a là une position concurrentielle stratégique à conquérir pour nos industriels. C'est aussi le rôle de l'Etat de créer les conditions du succès d'une telle entreprise ». Une école supérieure de formation maritime Des chercheurs, de bateaux, des ports, des chantiers... Mais aussi des hommes. En France, le secteur maritime représente plus de 300.000 emplois directs. Les métiers y sont très diversifiés et souvent très qualifiés. Pour Nicolas Sarkozy, cette richesse humaine doit être préservée et développée. « La France ne pourra rester une puissance maritime sans les gens de mer, sans ces hommes et femmes courageux qui ont la passion de la mer et en font leur métier. Pêcheurs, marins de commerce ou de combat, douaniers, capitaines, pilotes, mécaniciens, océanographes, nous avons besoin de vous, nous avons besoin de votre engagement, de vos compétences, de votre amour de la mer ». Pour conserver ses compétences, entretenir et faire émerger des vocations, l'outil de formation est indispensable. Le président est, à ce titre, revenu sur la nécessaire évolution des écoles de la marine marchande. « Est-il fatal que notre pays continue de disperser et de cloisonner son effort de formation aux métiers maritimes au travers de quatre écoles de la marine marchande et d'une école des Affaires maritimes ? Ma conviction, c'est que la France doit avoir une école supérieure de formation maritime, qui donnera accès à un diplôme de haut niveau, un diplôme d'ingénieur de la mer qui n'existe pas à présent, et qui valorisera ces spécialités difficiles et si nécessaires ». Action de l'Etat en mer : Création d'une fonction « garde-côtes » La mer, lieu d'échanges commerciaux et d'exploitation, est aussi un espace qui doit être maîtrisé et surveillé. Piraterie, narcotrafic, pêche illégale, accidents, pollutions... Les menaces et les risques y sont nombreux et se développent. L'Elysée souhaite, par conséquent, renforcer l'action de l'Etat en mer. « Il est peu d'endroits où sa présence est plus indispensable. Le cadre actuel de l'action de l'Etat en mer remonte aux lendemains de la catastrophe de l'Amoco- Cadiz en 1978. Il reste, je crois, bien adapté au temps de crise et aux missions de sauvetage. Pourtant, la coopération entre la Marine nationale, les Douanes, la Gendarmerie et les Affaires maritimes, qui interviennent toutes en mer, pourrait être fortement améliorée pour mieux assumer des missions qui montent aujourd'hui en puissance : la lutte contre les pollutions, le combat contre la pêche illégale, la sécurité du transport maritime, la lutte contre l'immigration clandestine outremer et contre les narcotrafics ». Pour y parvenir, Nicolas Sarkozy a annoncé la création d'une fonction « garde-côtes », destinée à organiser la mutualisation des moyens humains et matériels de toutes les administrations de l'Etat intervenant sur la mer et le littoral, sous l'autorité des Préfets maritimes en métropole et des préfets de zone de défense Outre-Mer. Les administrations ne seront pas fusionnées Il n'est, toutefois, pas question de fusionner les différentes administrations et d'en faire un corps de Coast Guards à la française. L'idée, plusieurs fois évoquée, a été repoussée à la lumière de la réalité. Le système français a fait ses preuves et est efficace, malgré son aspect complexe et l'intervention de différentes administrations. « Chacune possède sa spécificité et son savoir-faire. Mais ce qui a fonctionné, dans le domaine de la sécurité intérieure pour les GIR, où il s'agissait aussi de faire travailler ensemble des administrations qui jusque là s'ignoraient, doit pouvoir être organisé dans cet espace si spécifique et si exigeant qu'est la mer. Les moyens navals et aériens sont des équipements indispensables mais terriblement coûteux pour le contribuable. En mutualisant les moyens matériels et les hommes, nous nous donnerons les marges pour renforcer au total l'effort de l'Etat sur la surveillance du littoral et des mers, dans la profondeur », estime le chef de l'Etat, qui souhaite que la lutte contre la pollution soit une « priorité absolue » pour la fonction « garde-côtes ». En plus de l'arsenal légal du paquet européen Erika III, il est proposé de développer la recherche sur les techniques de marquage des hydrocarbures, ce qui permettrait de connaître l'identité des pollueurs. La future fonction garde-côtes devra, aussi, lutter plus activement contre la pêche illégale, sur mer et à l'arrivée des produits à terre. « Le contrôle du respect des règles des pêches est une question de crédibilité internationale de notre pays. C'est aussi et avant tout, je le comprends, une véritable question de confiance tant pour les pêcheurs que les défenseurs de la nature. Lorsque les règles sont rigoureuses pour tous, il est moins admissible encore que certains parviennent à s'en exonérer. Il n'y aura aucune faiblesse à l'égard de la pêche illégale qui écume nos océans ». Une action à tous les échelons Face aux vastes immensités océaniques et la liberté offerte par les mers, une politique maritime ne peut, pour être efficace, rester l'affaire d'un seul pays. Les actions doivent, ainsi, être menées largement, à l'échelle de la France, de l'Europe, et de la communauté internationale. L'adoption du paquet Erika III en est un exemple, tout comme la volonté de la France de s'impliquer plus avant dans l'OMI. « La mise en oeuvre de notre ambition maritime nécessite finalement des actions à tous les niveaux », note le chef de l'Etat, qui cite par exemple les possibilités offertes par l'Union pour la Méditerranée, lancée il y a un peu plus d'un an. Il s'agit là d'un cadre régional où les pays participant ont manifesté leur volonté de protéger les fonds marins, développer les autoroutes de la mer ou encore renforcer la sécurité maritime. « Le 25 juin dernier, la réunion ministérielle de l'UPM a permis d'identifier plus de 100 projets permettant de réduire la pollution en Méditerranée. A l'instar de ce que nous ferons avec le Livre bleu de la stratégie maritime française, c'est une stratégie maritime méditerranéenne intégrée qu'il faut à présent définir. Pour avancer sur cette voie, la France appellera à la réunion des ministres en charges des affaires maritimes de l'UPM dès 2010 ». Sur un plan plus large, le nouvel ambassadeur de France à l'OMI aura comme mission première de poser la question de l'institution d'une police des eaux internationales destinée « à garantir le respect des règles essentielles à la préservation de ce patrimoine universel que sont les océans ». Longtemps réclamée par les professionnels du secteur maritime, un renforcement de l'action française dans les instances internationales est essentiel. Et Nicolas Sarkozy semble l'avoir compris : « Les océans sont l'exemple même d'un bien commun à l'humanité, que nous ne pourrons gérer durablement que dans un cadre mondial renforcé ». C'est bo les discours quand même ... j'ai failli verser une larme si si ;) Pendant qu'on papotte les allemands ouvre une ligne conteneurisé Hambourg Berlin http://marinelink.com/News/Article/New-Berlin-Hamburg-Water-Transport-Routes/331486.aspx
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Le probleme de damo c'est la définition du capteur et donc de l'image finale proposé - champ pas assez large probablement, ergonomie genre timbre poste et autre pixelisation ne rendant pas les détails de petite taille de maniere satisfaisante quand il s'agit de séparer l'AK du taliban du M4 du GI - , a priori l'optique est satisfaisante et la portée n'est pas en cause. Les SEM ne sont pas roverisé eux? j'avais cru comprendre qu'ils l'était avec le "Rover 3", sinon la connection "scarabée" n'est pas compatible rover? On a abordé longuement ce sujet lors des divers déploiement de SEM en Astan je pensais que c'était réglé ce souci.
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Çà retire surtout "un peu" de son statut au PA ... si l'armement nuke est l'exception et non la règle. A quand les SNLE déployés seulement en cas de grise grave :lol: La vraie question c'est pourquoi communiquer a ce propos ... quelle interet pour la Royale d'expliquer que le role nuke de notre seul PA est exceptionnel. A la rigueur qu'il n'embarque jamais d'ASMP on s'en fout mais pourquoi communiquer la dessus alors que le principe de la dissuasion est l'inverse ... la certitude que le risque est grand de se faire atomiser vite fait.
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Si seulement c'était une blague...
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En informatique et réseaux les systeme de transport de donnée sont quasiement tout le temps retro compatible, logiciellement et largement compatible au niveau du cablage ... pour la connectique tout un tas d'adaptateur existe... De plus on peut facilement faire des pont entre les divers norme avec un tout petit peut de hardware, genre Sata vers USB, Sata vers Pata ... toute les normes USB de 40Mb a 480Mb coahibite dans la meme connectique ... Pareil pour tout les PCI-E quelques soit le nombre de voies etc. La question c'est pourquoi le pylone ne suffit pas et héberger ces pont et pourquoi ce putain de cable devrait etre changé, meme chez Tata il connaisse le multiplexage pour leur bagnole a 2000$ ! Pour la connectique coté SNA pareil ... c'est un pauvre panneau de brassage avec des cartes ... dans une baie, rien d'extrement plus compliqué qu'une baie d'un datacenter qui doit manger de tout et le recrascher sur n'importe qu'elle terminal. Donc je repose ma question a quoi correspond ce putain de cablage dont on nous rabat les oreilles a chaque nouvelles armes? C'est au niveau de la cellule? au niveau du point? dans le pylone? au niveau du SNA? A titre d'exemple dans une pauvre paire de cuivre torsadé a la con on passe 100Mbits sans souci et dans un cable de telephone des année 60 sur quelques dizaine de metre plus de 30Mbits. fullduplex toussa hein ... le truc qui sert a faire des opération cardiaque télécommandé etc. ou a gérer le coeur d'une centrale nulcéaire - a base de moto 6800 :) - et cette techno serait incapable de pilote un pylone ?! Avec une pauvre fibre optique multimode du début des année 80 on passe plusieurs gigabyte avec des latences dont les gamers n'osent meme pas rever :) Ou est ce que ca cloche ?
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Pour une seule mission oui mais pour une succession de mission sur 15j voire 3 mois ... combien de mission peuvent enchainer les équipages monoplace ou biplace, effectuant des missions de longue durée, dans sur la longueur de l'engagement. Si c'est comme le matériel ca chute tres tres vite avec l'usage. La maintenance d'un jet n'est pas la meme apres une mission de 4h et apres la meme mission plus le transit de 4h ... non seulement le jet n'est pas dispo pendant le transit mais la maintenance sera bien plus longue et l'équipage lui meme non dispo et plus usés. Dans le premier cas il est probable que le tout puisse reprendre l'air quelques heures plus tard ... dans le seconde cas ... je doute qu'on soit en dessous de la tres grosse dizaine d'heures. Ce n'est pas le tout d'enfoncer le clou sur les premiere 24h d'assaut, encore faut il soutenir l'effort de maniere a consolider les acquis sur la durée. Un adversaire motivé meme faible ne lachera pas l'affaire en 24h ... suffit de la voir le Hezbollah qui a tenu des semaines sur 30km de profondeur. Quant a ceux qui nous dise qu'on ne peut pas être confronté a la chine ou un autre pays sérieusement équipé, on pourrait l'être indirectement, via le Soudan par exemple. On a bien été canardé par des Bielorusse en cote d'Ivoire, chose visiblement impensable dans la tete du commandement... on est pas a l'abri d'un engagement dans un conflit pourri type Tchad contre les force soudanaise ... sinoïsé. Certes on pourrait utiliser une piste d'un des pays qu'on soutien mais enclavé dans tout ce bordel y déployer des forces vraiment guerrière serait encore un enjeu diplomatique complexe et d'échange de bon procédé a la mords moi le nœuds. Pareil avec les EAU ... sans parler d'une guerre directe avec l'Iran on pourrait voir un conflit frontalier pour les îles machin ou une grosse embrouille maritime pour les ligne d'eau territoriale. Enfin des tas de façon de faire chier sans déclencher une grosse guerre mais nécessitant des moyen militaire très localisés.
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27 Gendarmes blessés en Nouvelle Calédonie
g4lly a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
En meme temps coller 1 an ferme au leader syndical pour avoir bloqué l'aéroport ... fallait pas s'attendre a appaiser la situation. La source du probleme ... une hôtesse d'aircal licenciée pour avoir rapporté a des amis une infos sur un passager qui voyageait "accompagné" :) L'enjeu de la démonstration de force c'est le leadership indépendantiste, devant le flou politique du FLNKS, l'USTKE, aimerait bien mettre le FLNKS sur la touche et devenir partenaire incontournable avant 2014. Quant au renouveau du conflit kanaks caldoches il est lié a l'immigration européenne vécu comme une neocolonistation. -
Depuis le temps y a pas des bus donnée et puissance standard sur les jet moderne !!! A chaque armement on nous pas de cablage spécifique ... ca me tracasse, normalement si le systeme d'arme du jet n'est pas capable de gérer l'arme tout seul ... c'est dans le pylone qu'on ajoute de l'électronique pour faire le pont. Je vois pas trop en quoi on aurait besoin de tirer un autre "cable".
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Gneuh ?! personne te parle de bombe ... on est dans le 20mm ou rocket 70mm, de maniere organique avec la patrouille/convoi. On est pas du tout dans un cadre de CAS externe. Rien n'interdit a un gazelle escortant un convoi comme mission principal de faire feu sur demande du CdS infanterie, de maniere relativement sur puisque qu'il ont organisé la mission et les procédure ensemble. De plus lors de différente mission francaise ... notament alassay les F15 on lourdé du 20mm et de la bombe lisse ... Les bombe lisse c'est dans le cadre de l'interdiction ... pas "close". Un poste de tir insurgé posé a flanc de montagne a 500m de la moindre vie humaine ou construction et en pleine zone de combat ca se traite a la bombe lisse. Pareil pour les A10 qui rafalent du 30 des que les ligne sont pas imbriqué a quelques dizaine de metre ca arrose sec. Quand un truboprop bosse organiquement pour une troupe d'infantrie moto avec communication directe, suivie des com' sol par l'équipage aéro et trois paire d'yeux a bord ... le risque de quelques rockets et de rafale de 20 est de loin moins élevé que des bombe de 250kg. C'est l'avantage des petit unité genre turbo prop on peu en dédié un a chaque convoi ou presque, de maniere permanente. C'est pas comme un jet qui arrive de nulle part, qui ne connait rien ou presque a l'opération en court et a la géographie des lieu et qui doit en un instant modéliser l'action et le positionnement puis élaborer une tactique pour sortir les mec de la merde. Avec le turboprop on est dans le préventif et le curatif précoce ... avec le jet on est dans la chimiothérapie et les rayon. Pour moi c'est complémentaire, le turboprop utilitaire gunshipisé étant plus un concurrent de l'hélico de manoeuvre gunshipisé que du jet d'assaut. Une sorte de drone piloté tout simplement :) Le but du jeu étant de lever le renard et de le faire fuir en arrosant au jugé au 20 de maniere a laissant l'infanterie le temps d'organiser sa riposte ou manoeuvre de maniere relativement sereine. Un guetteur d'IED par exemple ... ne serait plus trop a l'abri, meme planqué dans une fermette il ne pourrait pas fuir discrtement et serait poursuivi par l'équipage du truboprop s'il reste planqué il s'expose a la fouille de l'infanterie prise la main dans le sac. Pareil pour les embuscades difficile a organiser avec une reco air, du moins la surprise est tres réduite. C'est cette permanence de présence qui peu avoir un effet repoussoir sur les insurgés... on est incapable de la mettre en place via l'infanterie des des poste de surveillance, on peut le faire de maniere ephemere via des aeronef léger, dont l'nedurance peu aller jusqu'a 7h ... et qui n'ont pas besoin de plus d'une FOB comme base opération.