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Jojo67

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Tout ce qui a été posté par Jojo67

  1. Ach so... Désolé mais je n'en sais rien! =)
  2. Ces histoires de soldats "courageux" ou moins courageux, cela me fait doucement rigoler. Le soldat japonais était-il courageux pendant la 2° guerre mondiale? Oui répondra-t-on en coeur car on se souvient des attaques "banzaï" et du peu de prisonniers faits par les alliés. Mais pas tant que ça finalement si on intègre un fait culturel: un soldat japonais fait prisonnier et rentrant chez lui se faisait rejeter par sa famille, son quartier, ses amis, son patron. C'était une véritable mort sociale. Alors courageux? Non, soumis à une énorme pression de la société, c'est tout. En Russie la peur du commissaire politique et du NKVD jouait fortement pour expliquer certains comportements suicidaires notamment dans la première partie de la guerre comme les assauts stupides répétés sans gain possible. A contrario le rôle des grands principes comme la défense de la Patrie ou de la Démocratie compte peu finalement quand le canon tonne, car dans ces cas-là c'est l'instinct animal qui prend le dessus, la champ de la conscience qui se rétrécie, car l'adrénaline coule à flot, l'individu étant tendu vers le besoin de survivre tout en se battant. Cet instinct animal (est-ce une survivance de nos origines tribales?) est sensible par contre -des études psychologiques l'ont montré- à la solidarité du groupe (niveau Section, Compagnie au maximum) et pour peu qu'il y ait quelques vétérans aguerris et audacieux dans le groupe, cela fait monter en flèche les performances guerrières collectives. D'où l'importance énorme de l'esprit de corps, forgé dès le temps de paix. ;) Ce qui domine le champ de bataille c'est la peur. Peur de la mort, de la souffrance, de la blessure qui mutile certes, mais aussi et autant peur du regard des autres, peur d'être rejeté, besoin d'être aimé, etc. Une troupe qui se bat bien c'est une troupe bien commandée, avec des chefs qui montrent l'exemple, avec un bon moral car elle a un entraînement et un armement au moins au niveau des types d'en face. Tiens un exemple à ce sujet: qu'est-ce qui demandait le plus de courage à la bataille d'El Alamein en novembre 1942? Se battre dans un char Sherman, ou se battre dans une boîte à conserve italienne type M13? A votre avis? Il n'y a pas de soldats courageux ou lâches, juste des armées qui ses sont préparées ou pas à permettre à leurs soldats d'affronter la mort sur le champ de bataille. Le rôle d'une Armée c'est de préparer ses hommes à cette heure de vérité en appliquant les recettes psychologiques connues depuis la nuit des temps: entraînement dur, développement de la cohésion, formation adéquate des cadres, niveau technique suffisant des armes, exemplarité compétence et énergie des chefs, etc. Le rôle du politique est de donner à son armée nationale les moyens de se battre -pour le moins- à armes égales. Bref ces histoires de "soldats ou de peuples courageux ou pas" c'est une échappatoire facile pour des dirigeants politiques et des chefs militaires incompétents et négligents.
  3. Oui je sais bien Fusilier, mais je voulais préciser que pour moi les DOM ne risquent pas grand chose, sauf une éventuelle poussée d'autonomie ou d'indépendantisme, à la rigueur. Quoique, sans le soutien économique de la métropole je vois mal pour eux un avenir brillant.
  4. Euh les DOM-TOM, perso je ne fais aucune fixation dessus. Le plus probable ce sont des attaques contre nos routes maritimes d'approvisionnement, car c'est le plus facile et que ça aurait un impact dépassant largement la France. Après tout si on raisonne en terme de profit, pourquoi un agresseur irait-il s'en prendre à nos DOM-TOM? Franchement? ;) Je suis loiiiiiiiin! :lol:
  5. Orca, quand je disais "la Guyane mise à part" c'était parce-que ce n'est pas une île. Voir le reste de ma phrase qui parle de SNA...;) On peut conquérir la Guyane par voie de terre. Pour le reste tu vitrifies un peu rapidement, je trouve... =|
  6. :lol: Tiens, un bon article sur le dossier libyen: http://www.armees.com/Libye-les-dessous-de-la-diplomatie-parallele,24052.html
  7. Jojo67

    [Rafale] *archive*

    On paye depuis 2003 notre droit de veto de l'Onu agité sous le nez des Américains par Chirac à propos de l'Irak. Au risque de me répéter, je crois que notre opposition publique affirmée clairement, mais sans menace du droit de veto, aurait largement suffit. Même les Russes ne sont pas allés aussi loin que nous, un comble. C'est ça que les Américains ont mal digéré. On s'est fait plaisir certes, maintenant on en paye le prix en terme d'image. La machine de propagande du parti républicain us a si bien fonctionné contre nous qu'il nous faudra une génération pour remonter la pente de cette affaire d'Irak. En plus on avait raison sur le fond, ce qui n'arrange pas les choses finalement, car ça ajoute à la colère de certains...
  8. Je ne pensais pas aux DOM-TOM mais à nos approvisionnements maritimes. On a les moyens de protéger nos DOM-TOM. La Guyane mise à part, et sans parler de la suite, un agresseur éventuel contre eux se retrouverait très vite avec 2 SNA français rôdant au large de sa conquête et interdisant tout ravitaillement de ses troupes. Pas glop comme plan...;)
  9. SOFIA (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy a accéléré le processus de libération des infirmières bulgares condamnées en Libye, a estimé lundi son homologue bulgare Guéorgui Parvanov en rejetant les spéculations sur un accord secret lié à des intérêts économiques français. "Si M. Sarkozy n'avait pas agi à ce moment, nous aurions attendu je ne sais combien de temps encore un dénouement qui était, à un degré ou un autre, déjà élaboré", a-t-il déclaré dans un entretien publié dans le quotidien 24 Tchassa. La libération des cinq infirmières et du médecin bulgares après plus de huit ans de détention en Libye "a été acquise grâce au courage exceptionnel, au caractère, à la vraie attitude de leader du président de la France, M. Sarkozy, à la volonté dont a fait preuve pendant ces heures dramatiques son épouse, Mme Cécilia Sarkozy", a-t-il ajouté. M. Parvanov a par ailleurs rejeté toute corrélation entre la libération des praticiens le 24 juillet et la signature d'accords commerciaux et militaires entre la France et la Libye. "C'est une image déformée", a souligné le chef d'Etat bulgare, qui a par ailleurs précisé qu'il accueillerait son homologue français à Sofia "entre le 12 et le 15 septembre". M. Parvanov a toutefois tenu à rappeler que la libération des soignants ne résultait pas d'"un acte isolé" de la France et qu'elle était le fruit d'un processus "long et pénible" initié par la présidence britannique de l'UE en 2005 et poursuivi notamment par la commissaire européenne Benita Ferrero-Waldner.
  10. On peut remplacer les colons par des pingouins? La France en a plein, en terre Adélie... :lol: Plus sérieusement, je crois que les Russes ne pourront de toutes façons pas faire cavalier seul dans cette affaire.
  11. Jojo67

    Eurofighter

    Des commandes en baisse pour l'Eurofighter: Source AFP d'aujourd'hui: Le ministère italien de la Défense a jugé "probable" que Rome réduise sa commande d'Eurofighters pour la troisième tranche, en raison du renchérissement du coût des appareils, réagissant à une information publiée par le quotidien économique allemand Handelsblatt. Selon le quotidien, l'Italie et la Grande-Bretagne, qui ont commandé des Eurofigthers dans le cadre de la troisième tranche dont la livraison est prévue à partir de 2012, hésiteraient à s'engager sur l'achat de certains appareils.
  12. Les Libyiens sont en pourparlers avec Areva pour un réacteur nucléaire de 3 génération: l'EPR. Une commande de 3 milliards d'euros à la clé... Faut attendre la fin de l'histoire avant de pouvoir évaluer cette affaire. Pour le "falsar" je ne vois pas en quoi payer un hôpital à Benghazi et vendre pour 20 fois plus de produits de haute technologie est humiliant. Avec en prime la libération des infirmières. Faut qu'on m'explique... ;)
  13. Pour moi 2 PA de bonne qualité (pas d'impasse sur l'Aster 15 sur le 2° PA), avec des Rafales bien équipés (standard F3, moyens de suppression des défenses AA, Scalp, AASM, Spectra du plus haut niveau, 4 Hawkeye au total), avec l'environnement de frégates et de SNA suffisant en nombre et qualité, cela suffit pour défendre nos intérêts outre-mer. De toutes façons je voie mal une action de projection de puissance isolée de la France sans au moins un cadre européen.
  14. Jojo67

    Talleyrand

    Talleyrand ne fut pas qu'un traître de bas étage, c'est plus compliqué que ça. D'ailleurs il a défendu avec talent les intérêts de la France au Congrès de Vienne en 1815 en limitant nos pertes territoriales. Certes c'était très loin d'être un saint, mais il faut rappeler qu'il fut déçu de voir Napoléon ne pas suivre ses conseils après Austerlitz : nouer une alliance avec l'Autriche. Napoléon préféra châtier l'Autriche et rechercher une alliance fumeuse avec la Russie... Pourtant c'était notre intérêt de nous allier dès la fin 1805 avec l'Autriche, juste après Austerlitz. On pouvait le faire en gardant la rive gauche du Rhin (qui constituait depuis Richelieu notre but national stratégique) à condition d'être moins gourmands en Italie (une zone pas vitale pour nous car de ce côté notre frontière est solide avec la chaîne des Alpes) pour donner des compensations à l'Autriche. On pouvait aussi donner des territoires prussiens à l'Autriche afin de brouiller les deux puissances germaniques. Avantage d'une alliance avec l'Autriche: après la France, c'est la puissance incontournable en Europe, sans laquelle toute coalition suscitée par l'Angleterre est bancale. L'avoir avec nous rend inopérant l'influence de l'or anglais. Autre avantage: par sa situation géographique, l'Autriche se trouve entre nous et les agresseurs potentiels en Europe : Prusse et Russie. Plus exactement elle verrouille notre frontière des Alpes (il faut l'envahir pour parvenir jusque-là) et elle menace le flanc d'un agresseur en cas de marche sur notre frontière du Nord-Est à travers l'Allemagne. Du coup elle constitue un avant-poste dans notre lutte historique pour garder à la France la frontière du Rhin avec le port d'Anvers... Dernier avantage : en cas de coup dur, Vienne c'est la porte à côté et on peut châtier l'Autriche rapidement pour la ramener dans le droit chemin. Et elle le sait... Une alliance avec l'Autriche début 1806 aurait eu des conséquences positives: la Prusse serait restée tranquille en 1806 et la Russie aussi en 1807! On pouvait mettre le paquet budgétairement sur la Marine pour faire face à l'Angleterre... C'est toute la donne stratégique qui tournait en notre faveur. Alors que l'alliance avec la Russie c'est se lier à un partenaire lointain, peu accessible géographiquement, qui a un immense territoire, dont un partenaire beaucoup moins malléable et plus incertain. Finalement Napoléon est revenu en 1810 à l'alliance autrichienne (mariage autrichien) mais en l'imposant par la force à l'Autriche, sans lui donner le rôle d'un partenaire qui a son intérêt dans l'affaire, ce qui fait qu'à la première occasion elle nous a lâché. En plus 1810 c'était trop tard, car la guerre d'Espagne ne se passait pas très bien et l'Autriche avait obtenu une défaite honorable et encourageante pour elle à Wagram. Talleyrand voyait plus loin que Napoléon je trouve. Napoléon: un très grand chef de guerre, mais pas un stratège. Ses victoires l'ont grisé et il a perdu le peu de froideur d'esprit qu'il aurait fallu avoir pour voir la situation réelle de la France. La preuve: la folle aventure russe en 1812 où il attaque, alors qu'on était déjà enlisés en Espagne!
  15. Pour moi ce blocus n'est envisageable que si la majeure partie des troupes us ont quitté l'Irak. Tant qu'ils y sont ils sont piégés du côté de l'Iran c'est clair!
  16. Un simple blocus naval de l'Iran serait très pénalisant pour ce pays, qui par manque de raffineries importe 1/3 des produits raffinés dont il a besoin, comme l'essence. A savoir aussi: Les principaux revenus du pays sont tirés de la vente de pétrole et de gaz naturel dont l'exportation se fait majoritairement par mer. Pourquoi s'obstiner à débarquer des troupes ou à lancer des bombardiers à l'attaque quand des sanctions, et si ça suffit pas un blocus naval, suffiraient probablement à calmer l'ardeur nucléaire des mollahs? Bien sûr il faudrait payer la facture de cette action sous la forme d'une forte augmentation des prix du pétrole, mais nous sommes déjà en train d'adapter nos économies au pétrole cher et à certains points de vue cette anticipation de hausse des prix serait salutaire : sur le plan écologique surtout... ;) Bien sûr l'Iran pourrait être tenté de contrer ce blocus en lançant des attaques aériennes et navales contre les installations pétrolières des monarchies du Golfe Persique, histoire d'affoler les marchés et de faire pression sur les Américains pour qu'ils cessent leur action de blocage maritime. Mais après l'effet de surprise initial et probablement quelques succès éphémères iraniens, d'une part ces attaques seraient très coûteuses en navires et avions si elles étaient répétées, et d'autre part la flotte us ne pourrait faire autrement que de contre-attaquer pour défendre des monarchies dont l'Amérique a toujours dit qu'elle garantissait la sécurité. Cette flotte us réagirait contre les bases navales et aériennes iraniennes certes, mais elle pourrait aussi s'en prendre aux ports iraniens et par des destructions ciblées, rendre leur utilisation problématique pour longtemps même après la fin d'un blocus, tout en frappant aussi quelques raffineries au passage dans la même optique. Faute de flotte efficace, l'Iran serait coincé à terme, même en lançant quelques attaques terroristes ici et là qui ne changeraient pas la donne. Aux conséquences économiques il faut ajouter ceci: Le régime politique iranien survivrait-il à long terme à une pauvreté galopante dans sa population, même en pointant du doigt la cause visible: la Maison blanche et la flotte US? L'Iranien moyen ne lui reprocherait-il pas aussi son intransigeance et un prix trop cher payé juste pour avoir la bombe, au mépris du niveau de vie de la population? Cette politique du blocus n'aurait de sens que si l'Iran n'a pas encore la bombe bien sûr, car dans ce cas le pays pourrait dire "on l'a on la garde", et tant pis si on souffre beaucoup économiquement. Surtout, par une gesticulation atomique, il pourrait agiter le spectre d'un conflit nucléaire et dire "si on sombre les monarchies du Golfe sombrent avec nous".
  17. Euh... Attends, moi je ne suis pas favorable à l'agression par la France d'un pays qui ne nous a rien fait ou qui gesticule contre nous ou qu'on soupçonne d'avoir des ADM! Je parle d'une riposte française contre un Etat qui selon mon expression précédente a perpétré "une agression sur un de nos intérêts vitaux d'outre-mer, que ce soit nos approvisionnements ou nos territoires d'OM". Dans un cas comme celui-là on ne va pas rester les bras croisés quand même, sinon ça sert à quoi d'avoir une armée? Et j'évoque des armes de précision décamétrique à métrique, frappant des cibles militaires et économiques, pas des bombardements aveugles contre des villes. Avec une bordée de missiles SCALP pour commencer et 200 ou 300 missions de Rafales pour continuer on doit pouvoir couper le courant dans une bonne partie d'un pays côtier (centrales électriques frappées), lui pourrir son approvisionnement pétrolier en coulant un ou deux tankers (SNA Rubis), lui endommager ses bases aériennes et ses ports militaires, bref lui envoyer un message clair : stop sinon à ce jeu tu as plus à perdre que nous, car toi tu n'as pas de groupe aéronaval!
  18. D'où l'intérêt des missiles de croisière SCALP aériens et navals, d'une vraie capacité de suppression des défenses anti-aériennes (que nous n'avons pas en ce moment), et des bombes AASM pour le tir à distance. D'où l'intérêt d'avoir un avion Rafale très évolué (standart F3, Spectra etc.) supérieur à la plupart des autres avions. Sinon, le nombre des Rafales compte peu si nos 100 missions/jour fournies par le PA ne sont pas interceptées grâce au tir à distance et que les bombes frappent très précisément grâce au guidage métrique. Je rappelle que la plupart des objectifs économiques ou stratégiques sont à proximité des côtes, partout dans le monde. Aucun pays démocratique n'a la culture actuellement pour envahir un autre pays et l'occuper durablement. Par contre nos moyens navals et aériens permettent de faire payer très cher à un agresseur son agression sur un de nos intérêts vitaux d'outre-mer, que ce soit nos approvisionnements ou nos territoires d'OM. Donc notre politique doit être selon moi: tu me lèse, ok je ne vais pas venir chez toi occuper ta maison mais je vais tourner autour et taper à distance dessus jusqu'à la rendre peu accueillante... ;) Nos forces terrestres c'est pour défendre le territoire national ou intervenir à la demande d'un Etat ami dans le cadre d'une alliance.
  19. Ah bon? L'économie de la Serbie n'en est pas encore remise... Cela sert à quoi des chars sans pain à manger?
  20. La question est: Flamands et Wallons ont-ils encore la volonté de vivre ensemble dans le royaume de Belgique? Je crois que non. Mais il y a des couples qui ne s'entendent plus et restent ensemble quand même très longtemps! ;)
  21. Présentation impeccable Philippe! =) J'ajoute que pour un pays comme la France avec une armée performante et professionnelle mais réduite, le renseignement prend un caractère vital plus encore que par le passé, car il permet d'optimiser l'emploi de nos effectifs dans des affaires bien préparées, sans gaspillage de nos ressources précieuses en hommes et matériels onéreux dans des aventures hasardeuses.
  22. Mais pourquoi la France devrait-elle s'engager à terre contre des pays comme la Corée du nord ou l'Iran? Absurde! Si ces pays nuisent très gravement à nos intérêts, l'alternative à la projection de forces c'est la projection de puissance. On bombarde des objectifs économiques et militaires stratégiques (raffineries, centrales électriques, Etat-majors, bases aériennes et navales etc.) et c'est tout. Le message étant: "vous arrêtez de nuire à nos intérêts sinon on vous renvoie 30 ans en arrière". C'est bien pourquoi la priorité des priorité pour nous qui dépendons de la mer pour nos approvisionnements et qui avons des territoires d'outre-mer nombreux, doit être le Rafale + le PA 2 + les frégates et les SNA. De plus une action intelligente devrait se faire avec nos alliés.
  23. Jojo67

    VBCI

    J'en pense que c'est moins bien que stabilisé mais que ce n'est pas vraiment dramatrique. Le VBCI n'est pas fait pour le combat de rencontre. Au moindre pet, la section de VBCI se poste et débarque ses groupes de combat qui manoeuvrent appuyés par les canons de 25mm des VBCI. Et pour l'appui à distance avec le canon de 25mm la stabilisation n'est pas très utile. Les différences entre VBCI et VPC? C'est curieux comme les mêmes erreurs de temps de paix se reproduisent encore et encore et se traduiront par les mêmes résultats sur le terrain...
  24. Edifiant. Le témoignage d'un officier britannique en Afghanistan: Selon un officier britannique, l'armée américaine en Afghanistan tue trop de civils. Un officier supérieur de l'armée britannique affirme avoir demandé aux forces américaines, responsables selon lui d'un trop grand nombre de victimes civiles, de le laisser gérer seul la province d'Helmand en Afghanistan. Dans un article paru jeudi 9 août dans l'International Herald Tribune, le militaire, qui a souhaité rester anonyme, explique que l'usage intensif que font les Américains des frappes aériennes est contre-productif : il dresse la population contre les forces étrangères. Un porte-parole de l'armée américaine nie que cette demande ait jamais été faite, mais cette affaire illustre les différences stratégiques qui opposent Américains et Britanniques sur le sol afghan. Les forces américaines sont entrées pour la première fois dans la ville d'Helmand fin 2001 et ont installé une base de quelques centaines d'hommes dans la ville de Gereshk. Les Britanniques sont arrivés au printemps 2007 et détiennent depuis le commandement de la province, où ils ont déployés près de six mille hommes. Mais des membres des forces spéciales ont continué de leur prêter main-forte dans les combats. Et c'est justement le mode opératoire de ces forces spéciales que critique l'officier britannique : incapables de se défendre face à un nombre important d'assaillants, leur tactique consiste à se couvrir par des frappes aériennes imprécises dont les civils font les frais. "N'Y A-T-IL PAS UNE AUTRE FAÇON DE PROCÉDER ?" Après dix-huit mois d'importants combats, les Britanniques ont progressé dans la sécurisation de certaines zones-clés, notamment la ville d'Helmand, et doivent maintenant parvenir à regagner la confiance de la population locale, frappée par les bombardements aériens. S'il est difficile de donner un compte précis des victimes, la journaliste, Carlotta Gall, fournit une estimation : trois cents civils auraient été tués dans la seule ville d'Helmand depuis le début de l'année, en majorité par les Américains. Selon l'officier britannique, la présence des forces spéciales américaines n'est plus nécessaire dans une grande partie de la province : "il n'y a plus beaucoup de talibans à combattre (...). Nous avons affaire à de petits groupes, et nous essayons de lancer sérieusement la reconstruction et le développement (...). Personne ne dit qu'avoir recours aux frappes aériennes est illégal, mais n'y a-t-il pas une autre façon de procéder sans risque de dommage collatéral ?" La journaliste rappelle qu'il est "rare d'obtenir des confirmations indépendantes [des rapports faisant état de victimes civiles] car la province d'Helmand est trop dangereuse pour les journalistes. (...) Les officiers de l'OTAN accusent les partisans des talibans d'exagérer le nombre de victimes des frappes aériennes". Mais les Britanniques comme les autorités afghanes confirment avoir été témoins de nombreux cas. En mai, des habitants du village de Sarwan Qala ont eux-mêmes transporté les corps de vingt et un civils tués dans les combats pour les montrer aux autorités de la ville voisine. Dix-huit civils blessés lors de ces mêmes frappes ont été soignés par l'armée britannique. L'hostilité à l'égard des troupes étrangères reste forte. Une impopularité qui inquiète l'OTAN. Un officier confie :"nous savons que nous pouvons battre les talibans sur le terrain. Le problème, c'est la population."
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