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Tout ce qui a été posté par Serge
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Alors, tous les blindés ont une capacité de franchissement à gué. Les chars OTAN doivent être à 1,20mm. On dit qu'il n'y a pas de préparation car le pilote a juste à fermer son volet. Hors gué, on parle de submersion car le char est sous l'eau. Le char, dans ce cas porte un schnorchel qui a pour fonction la double alimentation en oxygène du moteur et de l'habitacle. Il y a alors deux variantes : Schnorchel étroit qui ne fait qu'alimenter en oxygène. En cas de blocage, l'évacuation se fait avec des bouteilles d'oxygènes. Il faut remplir l'habitacle d'eau puis ouvrir les volets pour sortir. Chaude ambiance. Cas russe, français... Schnorkel large vissé sur le tourelleau du chef de char. Dans ce cas, celui-ci est au sommet du tube et guide le pilote. En cas d'accident, l'équipage peut être sorti par le tube. Cas allemand, sud coréen, pour le TAM... Dans tous les cas, au sommet du schnorchel est fixée une bouée avec un brin relié au câble de remorquage du char. Celui-ci est déjà relié aux crochets de remorquage arrière du châssis. Ça permet, en cas de problème, d'envoyer des plongeurs qui vont tenter de fixer le câble de remorquage du treuil d'un char de dépannage resté sur la berge départ. Si la récupération échoue... évacuation. Mon explication ne portait pas sur l'effet d'un choix technique du char mais sur la réalité d'aller rouler sous l'eau sans connaître le fond. Tu peux t'envaser comme te faire bloquer par un arbre, un rocher ... ou une mine fluviale.
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Deux petits rappelles : - l'idée dans l'OTAN d'avoir des blindés flottants vient de l'imitation des russes. Or, il faut rappeler que les cours d'eau russes ont des lits beaucoup plus plats que nous et les courants sont plus faibles. De plus, ayant une infrastructure plus rudimentaire, ils ont moins de ponts. - pour les boudins, on peut citer le SPz-Marder qui a testé un dispositif gonflable. Immédiatement abandonné. Le K21 a lui des boudins internes sous blindage qui se déploient. Comme l'EFA. Ma question est de comprendre comment ils le rangent au dégonflage. Et pour remettre ma nostalgie du MARS-15 en avant, je voyais bien un véhicule de Reco amphibie. J'aurai : pris le châssis bas ; rallongé d'un galet pour améliorer le ration masse/volume et reculer la masse de la tourelle ; rajouté des bloques de flottaison à l'avant (pour équilibrer la masse moteur), à l'arrière, sur les flancs (un peu comme ce que RTD à fait avec le VAB Mk3 amphibie) ; intégré une tourelle de BMP-2 ou une Delco de 25. Il aurait été un PT76 français pour l'export à destination des pays pauvres qui ont peu d'infrastructure et cherchent à développer à bas coût une force mécanisée. Son gabarit est proche du PT76 et du BMP2
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Et voici une des coques de tourelle 2A6 produite en Grèce. elle est bien neuve.
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[Australie] Le corps blindé mécanisé australien
Serge a répondu à un(e) sujet de Serge dans Asie / Océanie
Pour ceux qui, comme moi, trouvent le Boxer très gros, voici le démenti : https://pbs.twimg.com/media/CmeWbOBWIAEGcPU.jpg Conclusion : il peut l'être plus même s'il y a une subtilité. -
Les chaînes ne doivent pas être fermées en effet. Les Leo 2A6 grecs sont neufs.
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Pour ce qui relève du franchissement de coupure humide, en effet, l'ensemble des doctrines de franchissement dit "en autonome" relève de l'illusion. Que ce soit tant par des véhicules flottants qu'en submersion. Dans bien des cas, l'arme du génie possède des matériels pour mettre en place des points de passage. Cela représente un investissement mais c'est rentable (encore faut-il choisir le bon ensemble de matériel). Le problème du franchissement autonome est qu'il n'est jamais autonome. Il faut presque toujours des recos de plongeurs puis, des travaux d'aménagement des berges. Et le pompon est qu'il y a toujours de la perte. Dans ce cas, ça va très vite. imaginons un franchissement en submersion d'un escadron de 12 Leclerc. Chacun met son schnorchel et ils se mettent en colonne pour passer l'un après l'autre. Supposons que le char 3 reste bloqué au fond. Tout d'abord, il faut récupérer l'équipage qui est peut être mort noyé malgré les bouteilles pour l'évacuation. Et puis, il y a un char sous l'eau qui bloque le passage. Dans ce cas, on a deux chars d'un côté et neuf qui restent à passer mais par un autre point. Ca devient très chaud.
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Donc pour transporter un groupe de 7 hommes, l'équipage, l'ensemble de leur matériel (qui ne rentre déjà pas dedans), tu voudrais un véhicule plus petit ? Le résultat serait sympa : pas de blindage, pas d'autonomie. Plus de morts et de défaites en somme. On va pouvoir inscrire plus de batailles perdues sur les drapeaux.
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Le gouvernement a fixé les militaires, pas les terroristes.
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Le LMV est construit avec une cage tubulaire interne sur laquelle se fixent les panneaux de blindages, les sièges... Ce choix a pour conséquence de prendre beaucoup de place intérieure en comparaison d'autres véhicules. Ainsi, pour cette raison, l'armée britannique ne voulait pas de ce blindé. Il a été acheté comme compensation à l'eurofighter avec l'Italie. Elle préférait la proposition ACMAT. Comme actuellement. Seuls les MEPHISTO tiraient un missile depuis le véhicule. Les autres employaient une griffe. Le MMP pourra bien avoir un emploi similaire. il faut rappeler que l'on ne peut rouler avec un MILAN sur griffe sinon à très basse vitesse, en fait pour les derniers mètres vers la position de tir. Peut être la présence industrielle d'Iveco au Brésil est d'une autre importance que RTD ? Pots de vin ? Ou des qualités meilleurs et décisives que personne n'ayant participer aux évaluations ne peut connaître.
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[BREXIT]
Serge a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
On fait la fête ici. Vivement, mon retour, j'arrive plus à suivre. -
21t est la charge maximale pouvant être portée car les essieux sont à 10,5t. Dans les faits, il est dans les 14t. Mais tu peux monter à 21 en cours de vie. 2,7m, c'est avec les rétroviseurs. Sinon, c'est 2,55. Petit schéma avant une petite explication sur le problème opérationnel posé :
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Ma réaction portait sur le LMV dont l'agencement interne pose de nombreux problèmes. Maintenant, si l'AdT veut donner des blindés qui résistent limites à des mines avec des groupes complets dedans, tant mieux. Les para mourront en premier.
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Sur ce créneau là, il y a le RG35 RPU.
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Le VBCI est dans la boucle mais aujourd'hui, la communication des armées mets en avant le Griffon et le Jaguar. Scorpion concerne toutes les plateformes.
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Pour les applications grands volumes, il existe en 6x6. C'est la version IFV qui peut être proposée avec un compartiment en pleine largeure. Pour le reste, il y a les deux longueurs de châssis 4x4. Le tout pouvant être décliné en fait à l'infini. Pour le gabari, il rentre. Le Griffon sera large. Et il se dit même qu'il est trop haut au toit.
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Chercher une famille de véhicules 6x6 comme 4x4 capable de reprendre à elle seul tout le segment occupé par le VAB, c'est possible :
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Oui. Il n'est pas penser pour offrir ce genre de géométrie de caisse.
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De mon côté, je ne crois pas un seul instant au VBR. Pas sûr qu'il soit aussi pratique que cela.
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il faut insister sur le fait que le CAESAR est une pièce tractée montée sur un camion. La conséquence est que tu n'auras jamais d'automatisation totale du chargement. Une telle automatisation requerrait une masse identique à des automoteurs sur chenille avec un coût très élevé. C'est le problème de l'Archer qui est sur ce créneau. D'où ses déboires. Il est lourd, cher et d'une mobilité douteuse. Le CAESAR en 8x8 est une réponse à un autre angle de la question : quel châssis ? Il existe des pays qui ne consoivent pas un châssis autrement qu'en 8x8. Ils n'ont pas besoin de transport par avion ou ont des Ilioushines. Ils veulent aussi de gros cylindres. Tactiquement, l'apport est faible mais ils veulent des 8x8. La conséquence est la suivante : passer au 8x8 offre de nouvelles marges. Nexter peut alors mieux blinder la caisse, rajouter des obus et charges mais aussi et surtout des aides au chargement. L'équipe de pièce n'a plus alors à manipuler des obus de 45kg. Elle s'occupe des seuls charges propulsives. L'équilibre subtile du tracté sur camion n'est pas rompu. Le prix reste contenu et en prime, il y a quelques facilités. -
Les douilles non combustibles tombe dans un sac à douille. Celui-ci est vidé par le chargeur au travers parfois d'une trappe en parois de tourelle. Sur les chars vraiment blindés, cette trappe n'existe plus car c'est un trou balistique. Dans leur cas, la douille des obus est combustible. Il ne reste du tir que le culot qui tombe dans le sac à douille. Sur les chars russes ou dans des cas comme le Stryker MGS, l'ensemble est éjecté de la tourelle. Éjecter un reste de douille est assez important car il y a toujours de la fumée et des résidus toxiques. Plus tôt tu éjectes, moins tu en respires.
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Sur châssis Leclerc, il serait sympa.
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Attention à ne pas confondre avec le MGS. Ce dernier est en effet la version appui feu direct du Stryker. Il tire une munition de char de 105mm, c'est à dire à grande vitesse. La trajectoire du tir est tendue mais ne va pas très loin en comparaison d'une pièce d'artillerie. Le MGS est bien un échec car il ne peut tirer qu'à l'arrêt et pas dans certaines positions (au risque de se retourner). Sa souplesse d'emploi est trop contrainte. Le Stryker avec la tourelle T7 est une pièce d'artillerie. Il est optimiser pour faire des tirs courbes sur de grandes distances (24km). Il n'a donc pas besoin à la différence du MGS de pouvoir tirer dans de nombreuses configurations. Pour le T7, le tir direct est juste une possibilité. Ce n'est pas un mode recherché. Or, cette tourelle, par son poids et ses obus, se rapproche de ce que l'on peut demander parfois à un MGS. Concrètement sur le terrain au Mali, les CAESAR doivent être protégés. Ils ne peuvent réagir face à une attaque. En revanche, une section de tir avec des VBCI-T7 aurait presque une autonomie de protection. Elle pourrait détruire à elle seul un assaillant car les tourelles pourraient être pointées comme celles de chars avec une bonne cadence de tir grâce au chargement automatique. -
Oui. Dès lors que tu es incapable de définir des critères de condamnations, tu entres par définition dans l'arbitraire. Et on sait où cela conduit sitôt le principe institutionalisé. Dans un forum, on ne précède pas son apostrophe d'une personne que l'on ne connaît pas par "mon cher". C'est un hautain au minimum d'autant que : - tu ne maîtrise absolument le droit comme le montre tous tes postes ; - peut-être es-tu face à des personnes sont plus dans ce quotidien de ces menaces. Tu serais donc bien avisé de faire des recherches sur les éléments constitutifs de l'infraction. Et quand tu seras face aux éléments matériel et moral, tu pourras t'accrocher pour y faire rentrer ce que tu proposes. Et après, pour le vinaigre, il n'y a pas grand chose à faire contre l'esprit magique. En plus, je suis sympa avec toi mon cher Carl car je te mets sur la voie de ce que tu dois chercher pour comprendre l'inapplicabilité de ton idée. Donc qui décide ? Un juge ou le condamné ? Ce dernier va décider de rester en incarcération ? Et encore une fois : quels sont les critères ? Pour le reste, d'autres t'auront déjà répondu. Celui qui fout le "boxon" sera face à la loi. Il n'y a dès lors pas de problème. Il réunira les trois éléments constitutifs de l'infraction. Les juridictions pénales s'en chargeront, d'autant qu'il y en a une d'exception qui fonctionne bien (même si elle manque de moyens.).
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Tu penses au module Donar issu du PzH-2000.