Shorr kan

J'ai beau savoir que les humains sont en moyenne plutôt sectaires, moi aussi je ne comprend pas cette forme de "cécité éthique" non plus, venant d'individus se revendiquant pourtant des valeurs humanistes, avec une incapacité à avoir sympathie et empathie pour les victimes de l'un ET l'autre camps.

Toi tu es un peu fâché avec l'histoire... Ta vision de ce conflit est complétement anachronique, et pour tout dire assez confuse.

La mythologie ici étant que les palestiniens sont juste méchants et ataviquement antisémites, et pas du tout privés de leurs droits nationaux...

Et le premier obstacle pratique à la paix. ça a permis à Bibi de shunter à la fois les juifs américains plutôt démocrates, mais aussi la politique Israélienne des années 90 ; pour mettre en échec le processus d'Oslo. C'est dramatique, car le travail de sape main dans la main des sionistes américains et des ultras israéliens, garantis qu'il n'y aura plus jamais de relance d'un processus de paix...

C'est simple: Avec leur incapacité à gober l'Ukraine de suite, les russes - qui ne font plus aussi peur qu'avant- ont démontré leur faiblesse en plus d'y être occupé pour un moment. L'Azerbaïdjan, qui n'est pas un petit morceau, a beaucoup d'amis et ne peut pas être mis au pas comme ça. L'Arménie pourtant allié, ne tire non seulement presque aucun avantage à cette alliance stérile, mais subit les menaces et les représailles de Moscou, qui se rabat sur ces méthodes coercitives/mafieuses pour tenter de garder l'Arménie dans son giron. Il est compréhensible que ce soit plus que frustrant pour Erevan, qui a décidé de briser son isolement du mieux qu'ils peuvent et se cherchent du soutient ailleurs.

En sus de la religion, il faut aussi prendre en compte l'aspect "ethnolinguistique" et "civilisationnel" dans l'affaire où il y a trois parties: C'est une ligne de fracture séculaire/point de contact entre monde turque et monde iranien/persan, et l'arrivé plus récente du monde russe. Dans tous ça, l'Arménie pile au centre, est un peu un vestige de l'antiquité romaine (d'où la proximité historique - qui bat de l'aile...-avec la troisième Rome, que ce veux être Moscou) qui a survécu jusqu'à aujourd'hui grâce à son isolement géographique et l'équilibre des puissances entre empires qui contrôle le plateau iranien, anatolien et le Caucase.

Comment dit-on "se faire des couilles en Or" en Farsis ? Attendez, je vais demander à Google tarduction ( Il n'y a pas cette option sur DeepL, malheureusement)... ....et donc ça donne : "برای خود توپ طلا بسازید" Quelqu'un confirme ?

Le problème, ou plutôt le drame de l'Arménie c'est son enclavement géographique dans un environnement géopolitique hostile. Comme pour d'autres peuples à l'image des Kurdes, des Tibétains ou des Karens, et dont le milieu hostile montagnards ou forestier a été un sanctuaire bienvenu des siècles durants, ces réalités géographiques se sont transformées des le XIX siècle en véritable malédiction.

Je ne sais pas. Faut voir ce qu'en pense spécifiquement la partie ethniquement azéris (grosse minorité en Iran. la plus grosse ?) de ce rapprochement. Mais je ne connais pas assez la région pour me prononcer. Les iraniens cherchent un moyen de calmer l'irrédentisme azerbaidjanais avec ses revendications sur une partie de l'Iran par une politique de "containement". Azerbaïdjan qui dérange aussi Téhéran pour ces accointances avec Israël. Sans parler des inquiétude vis à vis d'un impérialisme pan-turque dont Ankara et Bakou sont les premiers maillons.

C'est un peu la RC4 qui s'est rejoué à petit échelle.

8 pages en 72 heures....pas mal. Vous bosser bien les gars. Continuez.

Nous vivons des temps "intéressants" pour le moins...

Même en considérant un lachage de la part des US, auquel je crois peu, le maximum qu'ils risquent c'est de se prendre une grosse branlé, et encore !..... dans un futur lointain et très hypothétique de la part d'un adversaire qui reste encore à déterminer. Et dans l'absolu, un pays détenteur de l'arme nucléaire, à moins d'emporter tout le monde, n'a pas grand chose à craindre quant à son existence ; d'ailleurs Israël n'a même jamais été proche d'une telle chose, quelque soit la mythologie qui s'est développée avec la guerre de 1948.

Normal qu'ils s'inquiètent... C'est la porte ouverte au noyautage/ privatisation rampante de l'armée par des bandes de tarés fanatisés. Déjà que sûr le terrain la troupe n'est pas bien tenue, pour utiliser un euphémisme....

Ce serait plus dans la mentalité des dirigeants israéliens, et puis ça correspond bien à la doctrine du pays depuis sa fondation qui consiste à engager la castagne tôt plutôt que tard. Mais la recette, d'abord fructueuse, a touché ses limites...

On a tendance à oublier que la région est un mouchoir de poche assez densément peuplé.

Bingo !

Alors -en supposant qu'il y avait un système de guidage et que ce n'est pas juste une roquette non guidée- il faut compter avec les ratés consubstantiel à ces missiles **tousse, tousse, missiles de croisières russes** surtout que le manque de fiabilité est inhérent à ce genre d'arme dont la contrôle qualité et la redondance ne sont pas prioritaires dans la fabrication pour contenir les couts ; et vouées à être produite en masse . Sans compter les condition de stockage et de manutention/transport qui ont pu les dégrader. L'arme qui fait mouche à tout les coups n'existe pas.

Rholala.............en vous lisant je me rend compte à quel point je suis loin de ces sujets, mais alors loiiiiiiiiiiin......

C'était un peu la dernière idée de Pierre Sprey : un petite intercepteur sans fioriture, discret sans être full furtif, équipé de très peu de missiles AA à demi-encastrés et capable de la faire de la super-croisière avec un moteur à faible taux de dillusion.

Pour donner une idée du minimum minimorum en terme de conception réaliste d'avion de combat, il faut peut être se pencher sur le projet suisse de chasseur léger, l'ALR Piranha Avec un M88, je pense que ça le ferait. https://alr-aerospace.ch/index.php?id=piranha

Même si je pense qu'il y a un marché pour un petit chasseur qui soit à la fois avion d'entrainement et intercepteur apte au moins à faire de la police du ciel ; je doute que ça intéresse Dassault pour qui d'un, ça fait des couts de développement qui resterons conséquents s'ils doivent payer de leur poche, même pour un programme modeste en terme de performances ( à moins d'en dériver une version dronisable pour suivre l'idée de Pic) ; mais surtout - et de deux- risque de cannibaliser par le bas leur produit phare qu'est le Rafale. Désolé les gars... à moins qu'ils ne fournissent des sous-éléments et une aide à la conception à un pays désireux d'avoir une industrie aéronautique ou de développer celle qu'il a, et qui prendra en charge le programme -comme avec la Yougoslavie- et qui de toue les façons n'est pas un marché. Mais qui, quel pays ?

Je vois qu'on rêve tous à la même chose ...