seal33 Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 (modifié) Il y a 17 heures, seal33 a dit : Depuis au moins 2 jours (hier et aujourd'hui) via https://globe.adsbexchange.com, 2 C17 Indiens, en provenance direct d'Inde, direction la Pologne pour l'un (proche de la frontière UK) la Slovaquie pour l'autre. Pour un pays qui ne prend pas parti dans le conflit ça fait beaucoup de vols (au moins 4 de ce que j'ai compté) en direction d'un camp. Opération d’évacuation il semblerait. Les pays correspondent. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/05/ukraine-l-inde-tente-d-evacuer-ses-ressortissants-pris-au-piege-du-conflit_6116270_3210.html#xtor=AL-32280270-[default]-[ios] Révélation Guerre en Ukraine : l’Inde tente d’évacuer ses ressortissants pris au piège du conflit Plus de 20 000 ressortissants indiens se trouvaient en Ukraine avant l’offensive russe. La plupart ont quitté le pays mais plusieurs milliers d’étudiants seraient encore bloqués dans des zones de conflit. L’appel de l’ambassade d’Inde en Ukraine, lancé mercredi 2 mars à ses ressortissants, a suscité l’effroi. Ecrit en lettres capitales, il appelait tous les étudiants indiens se trouvant toujours à Kharkiv à « évacuer immédiatement » la ville située dans l’est de l’Ukraine, quitte à parcourir une dizaine de kilomètres à pied. La mort d’un étudiant en médecine, la veille, à Kharkiv, avait déjà profondément ému le pays : Naveen, 21 ans, a été victime d’un bombardement russe mardi, alors qu’il était sorti acheter des provisions. Un autre a été blessé par balles dimanche, lorsqu’il tentait de fuir la capitale, Kiev. Avant l’offensive russe, plus de 20 000 Indiens se trouvaient en Ukraine. La plupart sont des étudiants en médecine issus de la classe moyenne ayant choisi ce pays, notamment car ce cursus y est plus abordable qu’en Inde. Les témoignages poignants de ces milliers d’étudiants, bloqués dans des conditions difficiles, continuent d’affluer. Et leurs proches implorent le gouvernement de les ramener sains et saufs. « Evacuez-nous, s’il vous plaît. Nous voulons rentrer chez nous », supplie Mohammed Mehtab Reza, un étudiant en quatrième année de médecine bloqué à Soumy, dans l’est de l’Ukraine, à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe. Le jeune homme, contacté jeudi par téléphone, affirme être sans nouvelles de son ambassade depuis quatre jours. « On ne peut pas quitter la ville, les chars sont dans les rues, on entend les tirs et les attaques aériennes », poursuit-il, en larmes, avant de raccrocher pour se mettre à l’abri en sous-sol. Indiens et Nigérians pris à partie Le premier ministre indien, Narendra Modi, et le président russe, Vladimir Poutine, se sont entretenus par téléphone, mercredi, au sujet de l’évacuation des citoyens indiens. La partie russe « essaye notamment d’organiser une évacuation d’urgence d’un groupe d’étudiants indiens de Kharkiv via un couloir humanitaire » vers la Russie, selon le Kremlin. Les autorités russes ont affirmé que ces étudiants étaient retenus de force en Ukraine et utilisés comme des boucliers humains. Une accusation démentie par l’Inde, qui a salué l’aide apportée par les autorités ukrainiennes. Une grande partie des Indiens d’Ukraine et plus de 10 000 autres ont été ramenés en Inde depuis la Roumanie, la Hongrie, la Pologne ou encore la Slovaquie, dans le cadre d’une vaste opération d’évacuation baptisée Ganga. Quatre ministres du gouvernement de Narendra Modi ont été dépêchés lundi dans ces pays limitrophes de l’Ukraine pour coordonner les efforts de rapatriement. « Personne de l’ambassade n’était présent pour nous aider à quitter l’Ukraine, où nous étions coincés », affirme Harsh Goel, un étudiant à l’université nationale de médecine d’Ivano-Frankivsk, dans l’ouest de l’Ukraine. « J’ai pris un bus et ensuite j’ai marché environ 20 kilomètres pour traverser la frontière jusqu’en Roumanie. J’ai vu des militaires s’en prendre à des étudiants indiens et nigérians », raconte-t-il alors qu’il s’apprête à rentrer en Inde. Le sort de ces étudiants pourrait-il influencer la position de New Delhi dans cette guerre ? Jusque-là, l’Inde n’a jamais condamné explicitement l’agression de la Russie. « Il est peu probable que l’Inde dénonce publiquement la Russie et l’évacuation des étudiants est une question pratique qui n’y changera rien »,estime Harsh Pant, à la tête du programme d’études stratégiques de l’Observer Research Foundation, à New Delhi. L’Inde demeure une alliée historique de la Russie, qui est son premier fournisseur de matériel militaire. Mais ces dernières années, le géant sud-asiatique s’est rapproché des Etats-Unis et de l’Europe, ses partenaires dans l’Indo-Pacifique. « L’Inde a besoin à la fois de la Russie et de l’Occident pour faire face à sa rivale chinoise », résume Harsh Pant. Une position d’équilibriste que New Delhi tente de maintenir, alors que les Etats-Unis le poussent à adopter une position plus claire sur l’Ukraine. Le président américain, Joe Biden, a tenu jeudi un sommet virtuel du Quad, cette alliance qui réunit les Etats-Unis, le Japon, l’Australie et l’Inde, et dont l’objectif est de contrer l’influence de la Chine dans l’Indo-Pacifique. Le communiqué commun publié à l’issue de la rencontre ne comprenait toujours pas de condamnation claire de l’invasion russe de l’Ukraine. Des militants de la gauche radicale brûlent des effigies de Vladimir Poutine et Joe Biden, lors d’une manifestation pour exiger l’évacuation des étudiants indiens en Ukraine et le retrait des troupes russes. BIKAS DAS / AP Mercredi, l’Inde s’était à nouveau abstenue de voter la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU déplorant l’agression russe et exigeant le retrait de ses forces militaires d’Ukraine. « Dans ses prises de position, l’Inde mentionne désormais le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats, et cela s’adresse à la Russie », souligne néanmoins Harsh Pant, qui rappelle que l’Inde envoie également de l’aide humanitaire en Ukraine. Le ministère des affaires étrangères estime qu’il pourrait encore rester 2 000 à 3 000 ressortissants indiens en Ukraine et assure que les vols se poursuivront jusqu’à ce que la dernière personne soit évacuée. En route vers sa ville natale de Muzaffarnagar, dans l’Uttar Pradesh, Harsh Goel, l’étudiant en médecine, envoie encore un message sur WhatsApp : « Priez pour les Ukrainiens et les étudiants qui sont toujours bloqués. » Ravi Pinto(New Delhi, correspondance) Modifié le 5 mars 2022 par seal33 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 il y a 15 minutes, Ciders a dit : Le compte Twitter Blue Sauron présente une photo d'un blessé et d'un parachute tombé sur une maison. Je vous laisse chercher, pas d'exposition de POW. Le navigateur est mort, semble-t-il à l’atterrissage de son parachute ou lors de l’éjection Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 1 hour ago, cracou said: Une centrale a besoin A VIE de refroidissement. Pas "pour refroidir". Non, c'est en continu et c'est TOUJOURS, même totalement à l'arrêt ou "froide". C'est un problème que souvent les gens ont du mal à comprendre. Une cause essentielle étant le combustible irradié utilisé qui est refroidissement dans les piscines de dasactivation. La puissance thermique décroît très très fortement les premiers jours puis les premières semaines après l'arrêt du réacteur. C'est pour cela que j'avais demandé au début de cette guerre si les Ukrainiens avaient coupé les réacteurs. C'est quand même plus facile de refroidir un réacteur arrêté depuis 8 jours. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 (modifié) il y a 9 minutes, seal33 a dit : Opération d’évacuation il semblerait. Les pays correspondent. Sans compter que des gros porteurs vont sûrement être utilisés pour apporter de l'aide humanitaire, y compris depuis des pays ne prenant pas parti dans le conflit. Modifié le 5 mars 2022 par Skw Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Shorr kan Posté(e) le 5 mars 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 mars 2022 (modifié) il y a une heure, Delbareth a dit : La question que je me pose est : est-on certain que toute l'électronique utilisée en centrale n'est pas suffisamment blindée (par elle-même ou par toute la ferraille du bâtiment réacteur) ? Ah, et sinon @bubzy les récupérateurs de corium ce n'est que sur l'EPR. Les autres réacteurs français n'en sont pas dotés. funfact - si l'on peut dire- Ce qui a précédé l'accident de Tchernobyl est un essai de résistance à la guerre nucléaire et ses EMP. Il s'agissait de mettre le réseau hors ligne et de laisser le rotor de la génératrice tourner en roue libre, pour rapidement les remettre en marche une fois l'attaque passé. ça demandais aussi de ramener le réacteur à basse puissance, ce qui lui faisait traverser une phase où il était transitoirement instable. Modifié le 5 mars 2022 par Shorr kan 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Klem Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 Il y a 2 heures, Shorr kan a dit : funfact - si l'on peut dire- Ce qui a précédé l'accident de Tchernobyl est un essai de résistance à la guerre nucléaire et ses EMP. Il s'agissait de mettre le réseau hors ligne et de laisser le rotor tourner en roue libre, pour rapidement les remettre en marche une fois l'attaque passé. ça demandais aussi de ramener le réacteur à basse puissance, ce qui lui faisait traverser une phase où il était transitoirement instable. Plus complexe, il avait tourner à des régimes non recommandé pour fournir en urgence de la puissance puis a été maltraité par les opérateurs. la plongée des barre dont le début était en carbone a déclenché l’emballement 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Delbareth Posté(e) le 5 mars 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 mars 2022 il y a 6 minutes, Klem a dit : Plus complex, il avait tourner à des régimes non recommandé pour fournir en urgence de la puissance puis a été maltraité par les opérateurs. la plongée des barre dont le début était en carbone a déclenché l’emballement Plus complexe, le réacteur devait être mis en puissance moyenne mais le test avait été décalé pour des raisons de besoin en électricité (donc en plus ce n'est plus l'équipe formée au test qui a fait le test), trop longtemps à puissance moyenne le cœur s'est empoisonné au Xe et la puissance a continué à baisser. Le réacteur s'est étouffé et ça aurait pu s'arrêter là... mais ils ont absolument voulu le refaire partir pour faire leur test... Pour la chaleur résiduelle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Puissance_résiduelle#/media/Fichier:PuissanceRésiduelleSuivantCorrélations4.JPG (Vous me titillez pour que je me prenne des Topols pour HS ? ) 1 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jisse Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 il y a une heure, Banzinou a dit : Un Su-34 russe aurait été abattu Je dis bien aurais car on ne voit pas le crash mais on voit deux parachutes Certains disent que c'est un SU-30SM: le 24 RED ? https://twitter.com/Blue_Sauron/status/1500071613567545350/photo/1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 il y a 1 minute, jisse a dit : Certains disent que c'est un SU-30SM: le 24 RED ? https://twitter.com/Blue_Sauron/status/1500071613567545350/photo/1 Su-34 a priori, j'ai posté sur le sujet de l'ADA russe. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loïc C. Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 Il y a 2 heures, Fusilier a dit : ... mais au-delà de 3000 m se pose le pb de la pressurisation (manque d’oxygène ) le froid avec le gradient altitudinal (environ -1° tous les 200 m) s'l fait zéro ou - quelque chose au niveau du sol, je te laisse calculer. Aux correction des pilotes Ouaip, Chute de T° régulière de 6° C/1000 m ou 1,2° par tranche "d'altitude" de 200 m - pour correspondre à ton propre calcul -, qui se stabilise à +/-56°C, au-delà de 11 000 m , quand on atteint la stratosphère. En Europe occidentale, la "règle" se fonde sur une T° moyenne"annuelle" de +15°C, mesurée au sol à l'altitude "zéro"; Donc, en théorie, à l'altitude de 11 000 m, on aurait perdu 66°C, mais en déduisant les + 15°C, on obtient, en réalité, -56°C; celà dit, il peut geler à pierre fendre, au "ras des paquerettes", les "-56°C", mesurées au-delà de "l'atmosphère", eux, ne varient pas. A noter que, de son côté la pression atmosphérique chutant, à la louche, de 10% par tranche de 1000 m, à 11 000 m, elle est devenue nulle, ce qui explique, au passage, le "-56°C" constant, qui règne dans la stratosphère. Ok, je sors... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vince24 Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 Heu les images sont truquées ou est ce que je vois bien des bombes lisses? En Syrie on nous expliquait que c’était parce les objectifs visés ne valaient pas la dépense de munitions sophistiquées. C’est quoi l’ excuse en Ukraine? Qu’un Su30 tout neuf coûte moins cher qu’une munition de précision stand-off ;))? je vais un peu troller mais je commence à penser que les américains devraient arrêter d’aider les Uk et commencer à aider les russes en douce. Parce que la contre-performance militaire russe va finir par mettre a mal toute la petite rengaine américaine des 2% du PIB. Difficile d’imaginer cette armée en menace crédible pour l’OTAN. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
leclercs Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 il y a 10 minutes, vince24 a dit : Parce que la contre-performance militaire russe va finir par mettre a mal toute la petite rengaine américaine des 2% du PIB. Difficile d’imaginer cette armée en menace crédible pour l’OTAN. Aujourd'hui il me parait prématuré de conclure sur les capacités réelles des forces russes ... Attendons les détails dans les mois qui suivent... et ne tombons pas dans l’erreur qu'on fait les allemands quand ils ont analysés les performances de l'armée soviétique en Finlande.... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 Problème de stocks très vraisemblablement, les Russes eux-mêmes reconnaissaient disposer de trop peu de munitions de précision (comme nous) et au vu de l’ampleur des opérations… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vince24 Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 (modifié) La principale erreur que les allemands ont fait a été de sous estimer la résilience de l’exécutif soviétique qui a su tenir le pays sous stricte contrôle et augmenter radicalement l’effort de guerre malgré les incroyables débâcles militaire de 41-42. Bref la même erreur que Poutine semble avoir fait a propos de l’exécutif ukrainien. Je ne dis pas que les russes ne vont pas finir par l’emporter (comme en Finlande a l’époque) je dis juste ce que beaucoup pressentaient, c’est à dire que les forces conventionnelles russes ne sont aucunement une menace crédible pour l’OTAN. Et pour l’Ukraine, c’est pas fini, le rapport de force leur est bien plus favorable qu’a la Finlande de l’époque. Modifié le 5 mars 2022 par vince24 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loïc C. Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 il y a 8 minutes, vince24 a dit : Heu les images sont truquées ou est ce que je vois bien des bombes lisses? En Syrie on nous expliquait que c’était parce les objectifs visés ne valaient pas la dépense de munitions sophistiquées. C’est quoi l’ excuse en Ukraine? Qu’un Su30 tout neuf coûte moins cher qu’une munition de précision stand-off ;))? je vais un peu troller mais je commence à penser que les américains devraient arrêter d’aider les Uk et commencer à aider les russes en douce. Parce que la contre-performance militaire russe va finir par mettre a mal toute la petite rengaine américaine des 2% du PIB. Difficile d’imaginer cette armée en menace crédible pour l’OTAN. Je présume que par "bombes lisses", tu évoques les bombes "classiques" larguées par des aéronefs, à contrario de munitions "guidées" plus sophistiquées. L'air de rien, çà reste, toujours, de nos jours, les munitions les plus économiques, offrant une efficacité globale satisfaisante. Les projectiles guidées coûtent la "peau des murges" et, globalement, depuis la première Guerre du Golfe, on en est largement revenu de l'image, soigneusement véhiculée par l'US Army, auprès des média, soucieux des pertes civiles collatérales, de la supposée "frappe clinique" soigneusement "ciblée", la puissance de la charge transportée générant, inévitablement, des dégâts "collatéraux" en zone urbaine; c'est ce qui s'était passé, par exemple, en Irak, où les irakiens avaient, intentionnellement, installés certains centres militaires "sensibles" dans des zones "civiles" urbaines denses. On a des dispersions équivalentes, voire supérieures, avec des tirs d'artillerie à longue portée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 Theatrum Belli, le point du jour (pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ou auraient oublié) https://theatrum-belli.com/bilan-du-04-mars-vladimir-poutine-consolide-ses-gains-enlisement-epuisement-pieges-des-combats-urbains-lequel-des-deux-boxeurs-tombera-le-premier/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vince24 Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 (modifié) Les munitions classiques non-guidées peuvent être précises - y qu’a voir le raid israélien sur la réacteur iraquien dans les années 80. Des F16 avec des Mk 84 bêtes et méchantes. Y avait même des systèmes embarqués sur certains avions (F111) pour pouvoir tirer des bombes de la série mk en aveugle et automatiquement. Mais tirer de la non-guidée avec précision demande beaucoup d’entraînement. Pas pour rien qu’elles ont presque disparu du répertoire des armées modernes. Une bombe à guidage GPS coûte à peine plus cher et sera bien plus précise, et tout temps. je trouve absurde de vouloir essayer de justifier l’emploi massif de ces bombes non-guidees avec des arguments bidon. Les russes le font parce qu’ils n’ont pas d’autre choix, point barre. Si on disait à un pilote de Su-25, dont 3 copains viennent de se faire descendre: “hey mon gars pour ta prochaine mission on t’a trouvé un rafale avec des AASM” je suis sûr qu’il te répondrait pas “ah non les gars moi je préfère y aller à la roquette”. Modifié le 5 mars 2022 par vince24 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loïc C. Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 (modifié) Il y a 1 heure, vince24 a dit : La principale erreur que les allemands ont fait a été de sous estimer la résilience de l’exécutif soviétique qui a su tenir le pays sous stricte contrôle et augmenter radicalement l’effort de guerre malgré les incroyables débâcles militaire de 41-42. Bref la même erreur que Poutine semble avoir fait a propos de l’exécutif ukrainien. Je ne dis pas que les russes ne vont pas finir par l’emporter (comme en Finlande a l’époque) je dis juste ce que beaucoup pressentaient, c’est à dire que les forces conventionnelles russes ne sont aucunement une menace crédible pour l’OTAN. Et pour l’Ukraine, c’est pas fini, le rapport de force leur est bien plus favorable qu’a la Finlande de l’époque. Je vais faire un peu de "hors sujet", mais en 1941, le renseignement militaire allemand s'était, aussi, très largement planté sur les effectifs réels de l'Armée Rouge. Aux 152 divisions de tous types, dont 10 roumaines et 9 divisions de sécurité - destinées, essentiellement, à assurer la police en territoire occupés - mises en ligne dans les Heeresgruppe Nord, Mitte et Süd, le 21 juin au soir, l’Armée Rouge en opposait 171, dont 57 sur une profondeur de 10 à 45 km. Les services de renseignement allemands avaient très largement sous-estimé les effectifs soviétiques. Le 21 juin, les chiffres les plus pessimistes évaluaient la force de l'Armée Rouge, sur l'ensemble du territoire soviétique, à 200 divisions. Un mois après le déclenchement de l’offensive, 352 avaient déjà été identifiées et la liste était loin d’être exhaustive ! De surcroit, l'immensité du territoire russe avait permis de déménager l'outil de production militaire, au-delà de la Volga et, même de l'Oural, le mettant dès lors, hors d'atteinte, de la menace allemande. Là, sans préjuger excessivement, rien de tel, et, sans prendre l'EM russe pour une "lumière", il connaissait, avant le 26 février dernier, les effectifs ukrainiens, ainsi que ses ressources militaires. Par contre, ils se sont visiblement plantés sur "l'importance" supposée du sentiment de filiation historique russe dans la population ukrainienne; ce qui, entre parenthèses, est pour le moins étonnant, si on se réfère à l'histoire passée très turbulente de l'Ukraine, ne serait-ce qu'au sein de l'ex-empire impérial russe et, même, après la fin de la seconde guerre mondiale; les derniers réseaux de la résistance ukrainienne à l'autorité soviétique, pour certains, issus "directement" de la collaboration avec les allemands, n'avaient été "éradiqués" qu'en 1954. Modifié le 5 mars 2022 par Loïc C. aurtograffe! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 il y a 21 minutes, vince24 a dit : Je ne dis pas que les russes ne vont pas finir par l’emporter (comme en Finlande a l’époque) Il y a plusieurs différences, à ce stade, avec le conflit soviéto-finlandais de 1939-1940 : https://www.19fortyfive.com/2022/03/why-russia-cant-seem-to-win-in-ukraine-study-the-winter-war-of-1939/ (4 mars 2022) Les ambitions de Moscou en 1939 étaient loin d'être aussi maximalistes que les intentions déclarées de Poutine concernant l'Ukraine, car l'URSS ne s'attendait pas à remplacer le gouvernement d'Helsinki. La Grande-Bretagne et la France ont exprimé un fort soutien à la Finlande et ont même élaboré plusieurs plans de déploiement de troupes (ce qui aurait mis Paris et Londres en guerre avec Berlin et Moscou en même temps), mais les Suédois ont refusé la permission de transporter des troupes et du matériel. Quelque 25 000 Finlandais sont morts, ainsi que 50 000 à 15 000 soldats soviétiques. La Russie était prête [en 1939-1940] à payer un prix énorme pour les territoires relativement mineurs qu'elle a gagnés et a commencé à réorganiser ses forces armées en cours de route. Les Ukrainiens n'ont pas infligé à la Russie une défaite de cette ampleur, mais nous pourrions tout de même assister à des changements importants dans le mode de fonctionnement de l'armée russe au cours des semaines et des mois à venir. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'Hiver Le 23 août 1939, le Troisième Reich et l'Union soviétique signent un pacte de non-agression, connu sous le terme de pacte germano-soviétique. Ce pacte comprend une clause secrète, qui vise à partager en « zones d'influences » les pays situés entre les deux puissances. En particulier, la Finlande se retrouve dans la zone attribuée à l'Union soviétique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loïc C. Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 (modifié) il y a 46 minutes, vince24 a dit : Les munitions classiques non-guidées peuvent être précises - y qu’a voir le raid israélien sur la réacteur iraquien dans les années 80. Des F16 avec des Mk 84 bêtes et méchantes. Y avait même des systèmes embarqués sur certains avions (F111) pour pouvoir tirer des bombes de la série mk en aveugle et automatiquement. Mais tirer de la non-guidée avec précision demande beaucoup d’entraînement. Pas pour rien qu’elles ont presque disparu du répertoire des armées modernes. Une bombe à guidage GPS coûte à peine plus cher et sera bien plus précise, et tout temps. je trouve absurde de vouloir essayer de justifier l’emploi massif de ces bombes non-guidees avec des arguments bidon. Les russes le font parce qu’ils n’ont pas d’autre choix, point barre. Si on disait à un pilote de Su-25, dont 3 copains viennent de se faire descendre: “hey mon gars pour ta prochaine mission on t’a trouvé un rafale avec des AASM” je suis sûr qu’il te répondrait pas “ah non les gars moi je préfère y aller à la roquette”. Les russes disposent de leur propre réseau satellitaire GPS, baptisé Glonass, qui offrirait, "officiellement" une précision "théorique" de l'ordre de moins de 10 m, soit l'équivalent du système GPS "américain", y compris pour son usage militaire. Autrement dit, "à 10 m près", en zone urbaine "concentrée", on allume à côté... même chez nos amis américains "super-pointus"! Contrairement à ton assertion, à savoir "Une bombe à guidage GPS coûte à peine plus cher et sera bien plus précise", une fois, cette installation nécessaire d'un récepteur "GPS", rapportée au volume de munitions produites, çà surenchérit très sérieusement son coût unitaire, sans nécessairement, pour autant, améliorer la "précision" dans le cadre de certaines missions spécifiques. Les munitions pour armes d'épaule, armes collectives et l'artillerie terrestre n'utilisent pas de guidage "GPS" ou assimilés. Pour la dernière évoquée, on en est, encore, grosso modo, aux abaques de tir et aux relèvement "à l'ancienne", fournis par les observateurs en première ligne (!), des résultats "visibles". Modifié le 5 mars 2022 par Loïc C. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 5 minutes ago, Loïc C. said: Les russes disposent de leur propre réseau satellitaire GPS, baptisé Glonass, qui offrirait, "officiellement" une précision "théorique" de l'ordre de moins de 10 m, soit l'équivalent du système GPS "américain", y compris pour son usage militaire. Rien ne leur interdit d'utiliser GPS aussi Accessoirement les bombes "GPS" ne se servent de GPS que pour le recalage de la centrale inertielle ... c'est donc avant tout des bombes guidées par centrale inertielle ... si le vole n'est pas trop long ça dérive peu et ça suffit. Pour l'a "précision" des solutions de positionnement satellitaire ... si on a un observateur proche de la cible qui peut mesurer la dérive du système de positionnement ... et donc corriger la position de la cible pour la proposer avec "l'erreur" du système de positionnement ... on se retrouve avec des "précisions" de quelques centimètre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. prof.566 Posté(e) le 5 mars 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 mars 2022 2 minutes ago, Pierre_F said: Pour le moment, ils auraient plutôt besoin de Waze à la vue des embouteillages au nord de Kiev "vous entrez dans une zone de contrôle" 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loïc C. Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 il y a 1 minute, g4lly a dit : Rien ne leur interdit d'utiliser GPS aussi Entièrement d'accord, mais il ne faut pas croire, pour autant, que quelque soit le camp, l'utilisation du "GPS" se soit généralisée pour des munitions "simples" et relativement peu coûteuses, comme les "bombes lisses" de l'aviation ou les "pélots" d'artillerie. Dans ces seuls domaines, où les plus pointus qui "campent" sur le forum pourront me tacler, sans problème et, dès lors, je ferai mon mea culpa, ce n'est pas le cas. Nous, tous, nous sommes, largement, faits "beurrer la tartine", depuis "trois décennies", au bas mot, abreuvés que nous sommes de la mise au point "régulière" d'armes de plus en plus pointues, dont les prototypes sont, régulièrement, exposés à plaisir, lors de certaines manifestations spécialisées. Sauf qu'elles coûtent, toutes, la peau des murge et que la plupart d'entre elles ne résistent pas aux séries d'essais militaires simulant leur emploi "opérationnel"! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 Les pertes aériennes russes sont énormes en un peu plus de 24 heures ! 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 5 mars 2022 Share Posté(e) le 5 mars 2022 (modifié) Il y a 4 heures, cracou a dit : Désolé mais tu ne comprends pas le problème de cette technologie (nucléaire). Erreur totale, désolé, pour avoir un peu travaillé sur le sujet. On va dire dés le départ que ni toi ni moi sommes des spécialistes du sujet. On va donc confronter nos connaissances et les approfondir tous les deux. J'ai également travaillé "un peu" sur le sujet. je mets en caché parce que sinon on va se faire taper dessus Révélation Il y a 4 heures, cracou a dit : Une centrale a besoin A VIE de refroidissement. Pas "pour refroidir". Non, c'est en continu et c'est TOUJOURS, même totalement à l'arrêt ou "froide". C'est un problème que souvent les gens ont du mal à comprendre. Une fois le réacteur arrêté, la puissance dégagé en joule descend "rapidement" (tout est relatif) Il y a 4 heures, cracou a dit : Une cause essentielle étant le combustible irradié utilisé qui est refroidissement dans les piscines de dasactivation. Si tu arrêtes le refroidissement, en environ 10 heures l'eau bout. Si tu ne mets pas de valeur en face, c'est à dire volume de combustible usagé, quantité de chaleur généré, les 10h de délai annoncé ne valent pas grand chose. En piscine de refroidissement des combustibles usagés, l'eau sert aussi et surtout d'isolant vis à vis des radionucléides. Il y a 4 heures, cracou a dit : En 20h les crayons sortent de l'eau et en 24h tu as une rupture du confinement, Dans les piscines de refroidissement ? Ou dans le réacteur ? Pas pareil du tout Il y a 4 heures, cracou a dit : en général à cause du dégagement d'hydrogène généré par les réactions de contact.... puis et explosion. Il y a beaucoup de systèmes en place pour éviter la génération d'hydrogène et/ou son évacuation. Il y a 4 heures, cracou a dit : C'est pour rappel ce qui s'est entre autre passé au Japon: panne de refroidissement donc scénario foireux avec dégazage en urgence. C'est une mauvaise interprétation/mauvaise connaissance du système qui a fait que les responsables des réacteurs chez Tepco on conduit vers cette situation. Mais on parle là d'un réacteur à eau bouillante, pas d'un REP, et oui, ça change beaucoup. Il y a 4 heures, cracou a dit : Cela n'a rien à voir avec la technologie utilisée ni la présence de graphite, c'est de la simple physique de base Les différentes technologies font que la physique n'est pas utilisée de la même façon. Et que donc si accident il y a, les conséquences sont complètement différentes Il y a 4 heures, cracou a dit : Et là tu supposes deux choses fausses: - que la centrale peut continuer à refroidir.... euhhhh toutes les vannes sont des électrovannes ou équivalent. Avec un EMP tu n'as plus rien de rien. Pire, l'électronique de contrôle est morte et tu n'as plus d'informations sur quyoi que ce soit. Si tu évoques la solution EMP, tu changes le postulat de départ et on s'écarte du sujet. Et si jamais je te disais (pure invention de ma part, j'en sais rien) que les bâtiments sont fait pour résister aux EMP (ce qui ne m'étonnerai qu'à moitié), tu pourrais alors dire que si l'artillerie de Poutine se met à bombarder les bâtiments réacteurs ça fusionnera... Oui tu auras probablement raison ! Il y a 4 heures, cracou a dit : - qu'il "suffit" de refroidir quelques temps. Ben non. Je rappelle que les japonais sont toujours en train de refroidir Fukushima. refroidir pour éviter un redémarrage de la fission. Il y aura toujours de la chaleur résiduelle, mais pour que ce soit critique au point de redémarrer la fission, non. Il y a 4 heures, cracou a dit : Le seul moyen de s'en sortir est de répartir la charge thermique en dispersant les crayons. C'est d'ailleurs pour ça que les films sur la "finnnnnn du monde" me font toujours rire jaune car pas un seul film prend en compte qu'en quelques jours tu as toutes les centrales du monde qui auront sauté. sauté ? non. certaines peut être, j'ai pas la science infuse, mais en France et pour beaucoup dans le monde, non. dans les REP, l'eau agit comme un ralentisseur de neutrons. C'est à dire que sans l'eau, la réaction de fission s'arrête. Oui, les crayons peuvent fondre sans refroidissement, mais le corium s'étalera et refroidira de lui-même. Si le bâtiment n'est pas touché le corium vivra sa vie en étant étalé dans une cuve. Ce sera très préoccupant dans le sens où on ne pourra plus le démanteler et retraiter les déchets. C'est compliqué pour une société moderne qui fonctionne, mais pour une fin du monde... Tu enterre ton bâtiment et on en parle plus. Faut pas aller faire un pic nique au dessus c'est sûr, ça restera un problème potentiel pour des milliers d'années, mais pas plus. Il y a 4 heures, cracou a dit : En France la solution est double: https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-centrales-nucleaires/source-froide-pompage-refroidissement/Pages/3-accident-Fukushima-Cruas-Source-Froide.aspx#.YiMqYujMJPY Tu as des percées dans les aquifères quand c'est possible et la force de réaction nucléraire dont le seul boulot est d'avoir de tuyaux, des pompes et des hélicos pour transporter ce qu'il faut pour refroidir. Dans le scénario d'un EMC, c'est cuit. il y a un programme de démonstrateur mené par le CEA pour voir ce qu'il se passe en cas de fusion du réacteur. Il y a des solutions de pis aller mais qui n'engagent pas la pollution de zones sur tout un pays pour des millénaires. Modifié le 5 mars 2022 par bubzy 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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