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ARMEN56

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Tout ce qui a été posté par ARMEN56

  1. O/F de ce jour ; potins locaux , avis dès fois que…….. Euh , début des années 50 nous n’étions pas encore au profil ALBACORE des SNA http://www.netmarine.net/bat/smarins/marsouin/index.htm
  2. Ca vaut ce que çà vaut …………..Cf ligne structure de la décomposition navire SWBS d’une frégate de 4500 tonnes environ http://www.sparusa.com/Presentations/Presentation-Military Ship Life Cycle Cost (LCC) Model.pdf Lien plus judicieux dans un topic relatif aux couts navires ….en existe-t-il un ?
  3. A espérer que l’examen de l’épave puisse apporter des éclaircissements sur l’origine de la catastrophe sachant toutefois que c’est à partir du dernier message que les enquêteurs tentent de reconstituer les évènements …………… Trad google "L'entrée d'eau de mer par le système de ventilation dans la capacité batteries n ° 3 a provoqué un court-circuit et le début d'un incendie sur le balcon des barres de batterie. Les piles de l'arc sont hors service. Actuellement en immersion propulsant avec circuit divisé. Aucune nouvelle du personnel ne vous tiendra au courant ", https://diadelsur.com/el-ultimo-mensaje-del-submarino-ara-san-juan/ Depuis plusieurs mois la justice argentine se penche donc sur un certain nombre d’hypothèses ayant conduit au drame dont celle d’une entrée d’eau de mer accidentelle à hauteur du local batteries ,imputable à un défaut d’étanchéité de la « valvula ECO 19 » . Moteur de recherche calé sur « ARA SAN JUAN valvula ECO 19 » renseigne sur une qté de liens informels Attention il est clair qu’il ne s’agit pas d’une vanne de coque épaisse , ce type de technologie de circuit n’est pas adaptée à des niveau d’étanchéité d’immersion , mais à des circuits internes fluide et air , ici le circuit de ventilation. Qqs extraits « La vanne en question, a expliqué un ancien sous-marinier de l'ARA San Juan, est un mécanisme "By Pass" qui s'ouvre ou se ferme pour permettre l'écoulement de l'air, c'est-à-dire l'admission ou non de la ventilation dans le local batteries ; C'est vanne dite « papillon » est constituée d’un corps , d’une opercule à fermeture ¼ de tour . Pour les experts, la défaillance de cette vanne est fortement probable car elle n’était pas étanche en position fermée , c’est-à-dire que le l’opercule de la vanne assurait pas une étanchéité correcte sur son portage……………….En quête de confirmation de cette conclusion, la justice a analysé les documents fournis par la marine , ceux ci révèlent un état alarmant du sous marin nécessitant un arrêt pour entretien car un rapport de l'Inspection générale de la marine de 2016 soulignait une certain nombre points critiques………………Lors des derniers témoignages concernant cette vanne ECO 19. Il a demandé à chacun des marins convoqué au tribunal de témoigner sur des problèmes observés avec ce sectionnement. La majorité d'entre eux ont énuméré différents soucis techniques ont souligné la nécessité qu’une indisponibilité pour entretien en cale sèche….Les experts ont également analysé la possibilité que la tempête ait pu endommager les systèmes de sécurité des clapets de retenue du tube d’air. Il y en a deux: un externe et un interne. Ils sont essentiels pour éviter l’entrée d’eau et ne doivent être ouverts que si les conditions le permettent. Une troisième vanne leur est ajoutée, qui ne se ferme qu'en cas d'urgence pour créer un puits où toute l'eau pénètre dans et à partir de laquelle les extracteurs de la batterie tirent de l'air…………..Un ancien sous-marinier a tenté devant le juge une explication possible de ce qui aurait pu se passer: "Le tube d’air s’est rempli et l’eau a commencé à pénétrer dans la gaine de ventilation d’aération du local batteries ; défaut d’étanchéité de la vanne ECO 19 et ruissellement de l’eau aux bornes des batteries , court circuit , incendie, dégagement d’hydrogène ……….etc » Par ailleurs quelques mots sur les TR1700 . Ils ont été conçus par Thyssen Werften sur la base du type 209 même si in fine ce soum reste assez éloigné du design père . Les dimensions des TR1700 découlaient de la nécessité de l’Argentine d’avoir d’un sous-marin océanique doté d’une distance franchissable bien plus élevée de ceux de la concurrence de l’époque ( 17000 nm à 4 kt) , l’objectif étant les malouines. Pour répondre au besoin, le nombre de batteries fût doublé, les diesels MTU installé furent boostées en puissance , ces nouvelles données dimensionnantes ayant de l’impact volumique , la coque fût allongée. Les 4 diesels alternateurs MTU 16V 652 MB81 sont donc puissants , ils délivrent 1200 kW at 1,400 rpm et bien entendu leur débit d’air comburant important , leur respiration y est proportionnel , les niveau de dépression également lorsqu’en situation les diesels sont au schnorchel amenés à aspirer dans les volumes tampons des tranches propulsion . Les sous-marin design des années 80 sont des soums conçus selon les idées de la seconde guerre mondiale avec un poste central d'une part, un central opération de l'autre. Qqfois le local radio est intercalé entre ces deux locaux essentiels, entre lesquels les liaisons indispensables, notamment à l'immersion schnorchel, sont de ce fait difficiles. Ces dispositions ont des répercussions sur l'adéquation des effectifs de quart, et sur l'ergonomie d'ensemble ,donc sur le facteur humain, pour le commandant au combat. RETEX Schnorchel qui a failli mal se terminer sur un U209 QQes images des ARA Santa Fe , San juan et probablement du Santa Cruz ….récupérées sur différents liens TR 1700 en chantier Quelques images bords
  4. Sont des artifices d’optimisation hydro et de rendement propulsif donc de gain de conso , à dénomination plutôt d'expression uk dans le genre on a aussi ; - les tuyères schneekluth qui accélèrent et canalisent le flux http://www.schneekluth.com/en/ - le « Thrust Fin » de chez hyundai , c’ est un aileron disposé sur la crosse qui redresse le flux et apporte une poussée supplémentaire. https://fareastgizmos.com/transport/hyundai_thrust_fin_saves_annual_fuel_expense_of_a_large_container_ship_by_24_million.php - les ailerons « pre-swirl » de Daewoo impriment une rotation en amont de l’hélice ou le « Mewis Duct » de chez Becker Marine c’est une tuyère avec aileron incorporé . Le gain est surtout sensible avec les navires à fort coefficient de remplissage. http://www.marinepropulsors.com/smp/files/downloads/smp11/Paper/WA3-2_Mewis.pdf - propeller boss cap fins (PBCF) http://www.marinepropulsors.com/proceedings/2013/10B.1.pdf
  5. Ancre de déséchouage pis tiens , souvenirs sous les cocotiers
  6. S'informer coute cher , M&M n'est pas donné non plus ......
  7. Bon jtrouve qu'aux lignes près , les dispositions fonctionnelles ressemblent beaucoup aux BATRAL , DAMEN tricheur Grue sur teugue c'est idéal, gêne visuelle au beachage ? Sur nos BATRAL elle était placée au droit du bloc superstruture
  8. Quand même étonnant cette absence de hangar hélico ........... https://www.defenceconnect.com.au/maritime-antisub/1490-sea-1180-a-case-of-missed-opportunity-aspi
  9. Possible, j’avais compris un affichage programme national vu longueur et puissance en jeu de 32 Mw , tu noteras qu’à l’export on propose du plus long et plus puissant , 40 Mw il me semble , m'enfin ...... Plus long plus gros c’est évidemment mieux , on peut même concevoir de la niche traversante cf conf des T26 https://www.thinkdefence.co.uk/the-type-26-frigate/type-26-global-combat-ship-gcs-capabilities/
  10. Selon mes données de 2012 pour programme BSAH ( PPP) , le dossier d’intégration ECUME évoquait une longueur de 9.5 m et d’un poids de 5.5 tonnes . Si ces chiffres ne posent pas de soucis particulier pour pose du canote sur pont de travail et mise à l’eau et récup par grue , il doit en être tout autrement pour une intégration en niche . C’est plus compliqué que du « papa dans maman » et pas que la longueur ( faudrait 12 m et qq et on reste sérieux ) , voir aussi l’empreinte en largeur ( au moins 6 m, AH ! ) et proximité tambour cheminée , et la hauteur conditionnée ( itou 6 m à l’estime ) par limite du pont sup et point haut du bras de bossoir mono point et donc tous les volumes mous nécessaires. Mais aussi du mal à comprendre ce recul de faisabilité alors qu’affichage FTI /ECUME à Euro naval 2016 ( image logo DCNC/NG) laisse supposer le contraire . Equipementiers bossoirs et barcasses associées pour info https://norsafe.com/lifesaving-systems/davits/ http://maritime-partner.com/davits-other-products/davits-for-mp-craft https://www.fassmer.de/en/boats-and-davits/products/ http://www.amisales.com.au/brands/noreq-lifesaving-equipment/rescue-boat-davit-hyd-pivot-type-npd3500.html
  11. Ca doit bosser aussi sur la bioluminescence avec cependant une perspective d'aboutissement incertaine voire nulle. https://www.popularmechanics.com/military/research/a15856465/the-us-and-soviet-union-once-investigated-bioluminescence-as-a-way-to-track-submarines/ “Another remarkable, yet mildly successful, application is the use of bio-luminescence to detect submarines. Some species of phytoplankton liberate photonic energy when shaken [7]. This light can be observed when one waves one’s hand underwater at night or in the wake of a submarine. However this indiscretion is rarely strong enough to allow detection of a submarine from a satellite” https://repository.tudelft.nl/view/tno/uuid:b85f3900-3d1c-4d3f-a435-96893c75c8a0
  12. la barcasse est équipé d'un moteur lent Warstsilae X92 « RESPECT DE L'ENVIRONNEMENT Le moteur est entièrement conforme aux exigences IMO Tier II. Il peut également être équipé d'un catalyseur SCR afin de respecter les niveaux d'émissions de NOX tiers III selon l'OMI et d'un laveur pour réduire les émissions de SOX à 0,1%, même avec des carburants à haute teneur en soufre. L’introduction de l’indice EEDI met également l’accent sur les émissions CO2 efficacité totale des navires. https://www.wartsila.com/docs/default-source/product-files/engines/ls-x-engine/wartsila-o-e-ls-x92.pdf?sfvrsn=8c29e945_4
  13. "Avec de telles dimensions, l'énergie nécessaire pour mettre en mouvement ce navire est considérable. Si le groupe CMA CGM souligne que son nouveau mastodonte bénéficie des meilleures technologies disponibles pour diminuer sa pollution, les grands médias ont avancé des chiffres ahurissants sur ses émissions de CO2. "Le Saint-Exupéry carbure au fuel lourd et émettrait autant de CO2 que 55 millions de voitures," ont déclaré France 2, Sud-Ouest et d'autres médias qui ont diffusé ce chiffre insensé : une fake news de plus pour les grands médias..." Ce qui signifie que le porte-conteneur pollue autant que 4 750 voitures, nous sommes très très loin des 55 millions... Si le nouveau géant des mers émet déjà 14 % de moins de CO2 que la génération précédente de porte-conteneurs, le groupe CMA CGM a commandé 9 mastodontes de 22 000 EVP - donc encore plus gros - qui seront propulsés avec du GNL (Gaz Naturel Liquéfié), un carburant bien moins polluant que le fuel lourd utilisé jusqu'alors. Les gains attendus sont les suivants : - 25% d'émissions de CO2 ; - 99 % d'émissions de souffre ; - 99 % d'émissions de particules fines ; - 85 % d'émissions d'oxyde d'azote." https://www.notre-planete.info/actualites/1522-pollution-CO2-porte-conteneur-Saint-Exupery
  14. Clairement !! cf citation de Balzac https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-12-avril-2017
  15. Deux catastrophes avec probablement des similitudes dans la dislocation , mais toutefois des différences dans les effets de ruine ; Le SAN JUAN a perdu toute son enveloppe fine avant alors que L’USS SCORPION disparu en 1968 l’a conservé.
  16. çà se discute ça aussi mais devant tant d'affirmation , pas envie d'argumenter , dslé
  17. ARMEN56

    Marine Norvegienne

    « C’était à prévoir : les critiques adressées au constructeur Navantia par le rapport préliminaire du bureau norvégien d’enquêtes sur les accidents maritimes ne passent pas en Espagne. La marine espagnole a rédigé son propre rapport qui dédouane complètement Navantia et conclut qu’une erreur humaine a été la cause principale de l’accident de la frégate Helge Ingstad. Ce rapport remet en cause la version des autorités norvégiennes : la semaine dernière, le bureau norvégien d’enquêtes sur les accidents maritimes avait pointé du doigt le chantier naval espagnol. Selon le rapport espagnol, « il existe des preuves claires que les dommages initiaux ont touché 4 compartiments étanches, et des indices que 5 aient été réellement endommagés dans la collision, ce qui dépasse les critères de survie fixés pour ce navire. » Le rapport interne de la marine espagnole explique que « la longueur de la déchirure visible sur les photos est de 15% de la longueur à la ligne de flottaison (18,2 m), soit 3 tranches contigües inondées. » Il ajoute aussi que l’avarie pourrait avoir aussi touché d’autres compartiments. « L’analyse des images indique que, probablement, sous la ligne de flottaison, un 4è compartiment étanche ait été éventré. » Pour la marine espagnole, une erreur humaine est la seule cause de l’accident. Une suite d’erreurs ont été commises : navigation à vitesse excessive (environ 17 nœuds), non-utilisation de l’AIS, non-respect du règlement international de prévention des abordages en mer, et non-prise en compte des avertissements du pétrolier. Le rapport conclut que « aucun navire ayant des caractéristiques similaires à la frégate n’aurait été capable de contrôler la voie d’eau et d’éviter le naufrage ». La marine espagnole a rédigé ce rapport parce que les frégates norvégiennes et espagnoles de la classe Álvaro de Bazán sont très similaires. Il s’agit d’éviter de reproduire les erreurs qui ont conduit à l’accident » https://www.corlobe.tk/article45611.html
  18. ARMEN56

    Marine Norvegienne

    merci cf collision de jour du Père Milo..... http://www.bea-mer.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/RET_PERE_MILO_-_LADY_OZGE_03-2012_Site.pdf
  19. ARMEN56

    Marine Norvegienne

    Tiens , me suis penché sur le cas Duperré à l’aide des éléments publiques connus et des qqes plans récupérés sur le site SHD quand il était accessible. Je n’ai jamais eu l’occasion de lire le rapport d’avarie d’où interprétation par ce petit montage illustré ; - brèche de 35 m à hauteur les 4 compartiments propulsifs , soit une longueur de 29 % Lpp - 4 compartiments envahis progression de l’envahissement vers l’avant limité à l’intégralité de la CPE 64 contigue aux soutes à mazout - 4 GPC ( garniture passage cloison ) d’ancienne techno presse étoupe avec tresses classiques . Cette techno était très sûre , elle nécessitait si besoin d’aller serrer le presse étoupe au cas où. - Envahissement vers l’arrière limité à la CPE 32 ; contrôle des fuites aux GPC localisées aux tunnels LA , petits volumes faciles à assécher par moyens fixe et mobile ….. - Un enfoncement verticale ( isocline ) du navire , selon sources du génie maritime les enfoncement droits conduisent rarement au naufrage . Dans le cas de la frégate norvégienne , on a un envahissement non contenu, une double gites transversale et longitudinale , des carènes liquides , perte de franc bord … Liens sur le damage control US , on y trouve équipements de consolidation et de barrage aux voies d’eau ; pinoches , étais , patch ……. https://maritime.org/doc/pdf/damagecontrolman.pdf https://www.navsea.navy.mil/Portals/103/Documents/SUPSALV/Salvage Docs/Salvors Handbook Cropped.pdf Les cloisons étanches sont conçues pour résister à la pression hydrostatique d’envahissement A lire ceci je resterais prudent sur qui a fournit quoi « No contentos los noruegos con su actuación hasta el momento, ante el aviso de Navantia de que algunos componentes no cumplían especificaciones técnicas y el astillero proponía usar los de sus proveedores habituales, los noruegos se mantuvieron farrucos y hubo que incorporar los materiales en cuestión ya bien de empresas noruegas, o de empresas francesas que tenían intereses en astilleros noruegos. Algo que tiempo más tarde dio origen a “simpáticos” titulares en prensa sobre el trabajo de nuestro astillero. Pero ya hablaremos más adelante » Trad google « Pas satisfait des Norvégiens de leurs performances jusqu’à présent, avant que Navantia ne remarque que certains composants ne respectaient pas les spécifications techniques et que le chantier naval proposait de faire appel à ceux de leurs fournisseurs habituels, les Norvégiens conservaient bien les farrucos ( ?) et devaient déjà bien incorporer les matériels en question de sociétés norvégiennes ou de sociétés françaises ayant des intérêts dans des chantiers navals norvégiens. Quelque chose qui a par la suite suscité de "jolies" manchettes dans la presse concernant le travail de notre chantier naval. Mais nous parlerons plus tard. http://www.portierramaryaire.com/foro/viewtopic.php?f=4&t=4407&p=244057
  20. ARMEN56

    Marine Norvegienne

    Forcément des dégâts collatéraux........les Norvégiens ont perdu un navire et qu’à la lumière des témoignages, son « damage control » pose questions . Pas du tout certain que Navantia se laisse trainer à l’abattoir, sans réactions virulentes ….navire renfloué ils auront probablement des arguments.
  21. ARMEN56

    Marine Norvegienne

    Aussi..........le navire s'est quand même pris une sacrée "pèche" , en l'état rien n'est à écarter , avec cependant pour ma part une priorité aux témoignages oculaires du bord . Les cloisons ont pu être compressées sous le choc en déformant les dispositifs d'étanchéité .....
  22. ARMEN56

    Marine Norvegienne

    Plus haut j’ai essayé de traduire concrètement les explications critiques du rapport préliminaire. Faudra attendre que le navire soit expertisable pour que Navantia puisse répondre à l’injonction qui lui a été notifiée. Concernant les garnitures LA, TAG ou MPX aux cloisons , les experts détermineront les raisons pour lesquelles elles ont fuit . MAIS savoir que leur techno doit être la même que partout ailleurs puisqu’en principe certifiée classe , Navantia n’a pas inventé les passages de cloison , il s’agit d’une fourniture de sous traitant je pense. Celles LA des CPE ( bulkhead seal) sont de ce type , c’est ce qu’on a sur nos frégates ; techno Wartsilae ou similaire , https://www.wartsila.com/products/marine-oil-gas/seals-bearings/wartsila-bulkhead-seals Celles LA d’étambot sont de ce type ( bulkhead stuffing box) , à tresse ou à glace http://www.duramaxmarine.com/pdf/Johnsonstuffingbox.pdf Pour ce qui concerne l’envahissement par les arbres creux je reste plus que dubitatif , cf ensemble LA /HPO complet pour l’exemple , ou alors mauvaise compréhension de ma part , je préfère. Un avis personnel, sous les aspects vulnérabilité/survivabilité , à choisir je préfère la conf CODOG de nos FDA à celles CODAG des Nansen. L’organisation des nôtres moins concentrée génère moins de passage de cloison , je comprends qu’à lui seul le compartiment réducteurs des Nansen voit 5 passages de cloison pour arbres petite vitesse et grande vitesse : cloison arrière 2LA + 2 MPX , cloison avant 1 TAG , et dès fois que soucis d’étanchéité ……………. Architecture prop CODAG concentrée Architecture prop CODOG séparée par une tranche Alors comme je l’ai mentionné, les tranches navires doivent être testées en étanchéité à l’air , pour des raisons évidentes on ne pratique pas de tests à l’eau . Les garnitures de passage de cloison GPC , doivent avoir un jeu fonctionnel de qq millimètres, ce n’est qu’à l’envahissement que ce jeu doit normalement s’annuler sous pression hydrostatique de la garniture qui est spécifiquement étudiée pour cela ; « should the vessel experience a flooded compartment, the self-activating Floodguard seal ensures that vessel integrity is maintained » .
  23. ARMEN56

    Marine Norvegienne

    Les équipages sont entrainés pour faire face à ce genre de situation. J’ai expliqué que les moyens de lutte contre une entrée d’eau ( assèchement épuisement) étaient limités à combattre des voies d’eau de 300/400 m3/h mais pas des envahissements ( > 1000 m3/h ) conséquents de plusieurs tranches. Par ailleurs ici le navire à pris de la gite rapidement avec perte du compartiment énergie arrière, donc seuls les diesels alternateurs du local TAG avant pouvaient alimenter les dispositifs d’épuisement sous réserve de pas trop de gite ; si > 20°, la plateforme a dépassé le stade de sécurité , elle est en « survie » bref le bord a fait ce qu’il a pu.
  24. ARMEN56

    Marine Norvegienne

    To start with, flooding occurred in three watertight compartments on board 'KNM Helge Ingstad': the aft generator room, the orlob deck's crew quarters and the stores room. There was some uncertainty as to whether the steering engine room, the aftmost compartment, was also filling up with water. Based on this damage, the crew, supported by the vessel's stability documents, assessed the vessel as having 'poor stability' status, but that it could be kept afloat. If more compartments were flooded, the status would be assessed as 'vessel lost' on account of further loss of stability. Tout d’abord, trois «compartiments étanches» à bord du «KNM Helge Ingstad» ont été envahis: le local groupe électrogène arrière, les quartiers de l'équipage du pont orlob et le magasin. Un doute subsiste quant à savoir si le local barre était noyé ou pas . Sur la base de ces dommages, l’équipage, appuyé par les documents de stabilité du navire, a estimé que le statut de ce dernier était «médiocre stabilité», mais qu’il pouvait rester à flot. Si davantage de compartiments étaient inondés, le statut serait considéré comme "navire perdu" en raison d'une perte de stabilité supplémentaire. « Next, the crew found that water from the aft generator room was running into the gear room via the hollow propeller shafts and that the gear room was filling up fast. From the gear room, the water then ran into and was flooding the aft and fore engine rooms via the stuffing boxes in the bulkheads. This meant that the flooding became substantially more extensive than indicated by the original damage. Based on the flooding of the gear room, it was decided to prepare for evacuation” « Ensuite, l’équipage a constaté que l’eau de la salle des génératrices arrière envahissait le local réducteurs via des arbres à hélices creux et qu’il se noyait rapidement. Du local réducteur, l’eau a ensuite pénétré et noyé les machines avant et arrière par l’intermédiaire des passages de cloisons des lignes d’arbre . Cela signifie que l'envahissement est devenu beaucoup plus importante que ne l'indiquent les dégâts initiaux. Le niveau d’envahissement de la tranche réducteur était tel qu’il a été décidé de préparer l’évacuation » On y voit peu plus clair avec ce rapport préliminaire - Avec 3 compartiments envahis ( 1, 2 et 3 ) le navire flottait , avec une ou deux tranches supplémentaires noyées ( 4, 5 voire 6 ) , le navire est perdu - Le noyage des autres tranches ne semblent pas en l’état des circonstances imputable à la brèche mais à des voies d’eau internes ; - Séquence de l’évènement ; A) collision et noyage instantanée des tranches 1, 2 et 3 B) la tranche 3 noie la tranche 5 via par le creux des lignes d’arbres , les ligne d’arbres sont creuses pour le passage des tubes d’huile d’alimentation du servo moteur d’orientation des pales implanté dans le moyeu d’hélice C) la tranche 5 noie les tranches 4 et 6 via les passages lignes d’arbre Mes commentaires ; Le creux des arbres doivent être parfaitement étanche vis-à-vis de tout entrée d’eau de mer accidentelle , pour cette raison je ne m’explique pas pourquoi l’eau est passée par là ; sauf grosse casse LA c’est incompréhensible ! En revanche je comprends très bien que des fuites aient pu avoir lieu au niveau des passages de cloison des lignes d’arbre et c’est bien ce que je craignais. Pour mémoire une ligne d’arbre traverse un certain nombre de cloisons ; cloison étambot et CPE ou WTB , à chaque passage il existe un dispositif d’étanchéité particulier ; - à la cloison étambot ou au tube étambot, point immergé donc en permanence en contact avec l’eau de mer on a soit un presse étoupe avec des tresses qu’il faut souquer de temps et temps, soit un joint tournant à face d’étanchéité radiale . La ligne d’arbre en rotation il faut obligatoirement un jeu fonctionnel ( sinon çà chauffe) donc on admet un taux de fuite aux tunnels à surveiller . A signaler que cette boite d’étanchéité est conçue pour tenir aux chocs mili - aux CPE, on a des boites d’étanchéité qui fonctionnent à sec durant la vie navire ; là aussi faut un jeu fonctionnel pour éviter que çà fume . Cependant en cas de noyade d’un compartiment , on doit pouvoir contenir l’envahissement à ce niveau qui dépend de la techno utilisée ; si tresses on resserre le presse étoupe , si joint à lèvre gonflable on active l’air comprimé , certain passage de cloison ont des garnitures qui se resserrent automatiquement avec la pression hydrostatique du compartiment envahi. Dans tous les cas ces organes d’étanchéité doivent être visités contrôlé lors périodes d’entretien , sont aussi important voire plus que des vannes de coque. Si en l’état, beaucoup de monde doivent serrer les fesses ; constructeur, concepteur ( mauvais design ? en tout cas ENORME pression sur Navantia ) , faut quand même comprendre qu’en terme de vulnérabilité le concept ligne d’arbre constitue un point faible . Mon petit doigt me dit que cette affaire ne va pas laissait froid architectes et divers responsables des flottes en service de par le monde et que des consignes de contrôles et questions doivent pleuvoir ici et là , parce que hein …………….. https://www.slideserve.com/benita/idriftsetting-fn-klasse-fregatt-utfordringer
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