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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Oh really ? Non je t'assure, onapalapreuve. D'ailleurs, honni soit qui mal y pense, car le premier qui dégaine se fera détruire par les services fédéraux. Comey ou Bolton en savent quelque chose. Mais chut, ce ne sont pas des preuves, et un agent à la botte de Poutine aurait surement fait différemment. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/26/l-inculpation-de-james-comey-ancien-directeur-du-fbi-marque-le-debut-des-vengeances-judiciaires-de-donald-trump_6642977_3210.html
  2. Mais est-ce seulement aujourd'hui un goulot d'étranglement ? Même l'Ukraine qui est limitée sur plein de choses en matière d'armements, ne semble pas pâtir d'une pénurie d'acide nitrique pour sa production d'explo. Ou l'Europe par extension, si on achète la théorie comme quoi l'Ukraine est très aidée sur la question. Donc les chiffres de taille de production valent ce qu'ils valent, personne ne dit que nous sommes à risque sur ces précurseurs. Parce que la matière n'est pas rare, des alternatives existent et l'essentiel est ailleurs. D'ailleurs, le PDG d'Eurenco ne dit pas autre chose, et semble plus soulagé (et a posteriori, était plus inquiet) d'avoir trouvé des alternatives souveraines sur la cellulose que l'acide nitrique. Et oui, il a comparé la simplicité (relative) de son activité à la fabrication de pâtes, et minimise les enjeux chimiques, maitrisés depuis plus d'un siècle et avec peu de progrès. https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20240520/etran.html M. Étienne Blanc. - En matière de recherche, vous utilisez des systèmes dont vous indiquez qu'ils ne sont pas complexes avec des produits de base connus. Quelle est votre stratégie de recherche pour développer l'efficience de votre production ? [...] Nous mettons désormais l'accent plutôt sur les nouveaux modes de production que sur les molécules. Historiquement, nous cherchions à proposer la molécule du futur à nos clients étatiques. Or depuis la création de la dynamite par Nobel, on a gagné que très peu en efficacité sur les explosifs. Ce qui fait la différence c'est donc la manière de produire. Il s'agit de produire en série avec des produits standardisés. C'est ce que nous faisons à Bergerac avec de nouveaux systèmes. Pour faire simple : nous fabriquons des pâtes, nous les découpons et nous les mettons en forme comme chez Barilla, sauf que ce ne sont pas des pâtes, ce sont des poudres. Toute une partie de notre métier est proche d'une industrie agroalimentaire, l'autre partie est de la chimie. Par exemple, si on mélange dix fois plus vite on gagne dix fois la capacité et nous n'avons donc pas besoin d'investir.
  3. "Il reste quelques actions d'accélération sur les intrants - acide nitrique concentré et cellulose - pour fabriquer la nitrocellulose qui sert de base à l'ensemble de nos poudres propulsives." Oui à l'origine, l'acide nitrique a d'abord été obtenu par les anciens à partir des différents nitrates naturels, en particulier à la fin du 19e siècle . Or depuis, on sait en produire par synthèse chimique, notamment à partir de l'air en four électrique, par le procédé Birkeland et Eyde ou par le procédé Haber-Bosch. Autrement dit, le jour où ça deviendra urgent (aka on ne comptera pas les brouzoufs pour fabriquer des explo comme on le fait depuis les années 90), on sait très bien synthétiser les précurseurs à partir d'ammoniac ou tout simplement d'air ambiant.
  4. VVP lui rappelle de temps à autre la nature des dossiers sur l'establishment et tout d'un coup, le POTUS ne parle plus de Tomahawk ni de soutien à une offensive ukr. Mieux, il radote les vieilles antiennes que Moscou n'arrive pas à renouveler: c'est lui l'homme fort du Monde, Kiev a failli tomber, on ne donnera pas nos super armes car elles sont vraiment trop méchantes. Illustration: "Poutine a dit non, alors c'est non". Voilà l'étendue misérable du jeu américain face à Moscou...
  5. Pendant ce temps là, les services FR bossent. Ossetchkin, fondateur de gulagu.net, a échappé à une nouvelle tentative d'assassinat vers Biarritz.
  6. D'ailleurs illustration de la grande souplesse pragmatique d'Al Charaa: une visite à Poutine, dans la plus pure realpolitik, avec surement une proposition de normalisation en échange d'Assad. De l'importance de ne pas trop en faire sur la longueur des barbes à domicile, à peine de laisser une occasion historique de récupérer notre mise diplomatique avec notre opposition historique à Assad.
  7. La Syrie est en voie de stabilisation, et si beaucoup reste à faire, beaucoup de fantasmes lus ici, semblent avoir fait long feu. Minorité (!!) des religieux salafistes dans les mosquées et les instituts religieux, contrôle des jihadistes étrangers en voie d'assimilation, protection des quartiers chrétiens, retour encouragé au courant traditionaliste modéré plutôt que salafiste, https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/12/syrie-la-paix-a-l-epreuve-d-un-sunnisme-triomphant-et-vengeur_6645871_3210.html Extraits A l’époque, il se démarquait déjà d’Al-Qaida, du wahhabisme et du confessionnalisme. Jamais, il n’a menacé l’Occident ou l’Amérique. Et il a éliminé l’EI de la province d’Idlib sans recourir au soutien des Occidentaux. » Alors qu’il dirigeait le Front Al-Nosra, un groupe djihadiste rattaché à Al-Qaida et considéré à l’époque comme l’une des principales forces rebelles en Syrie, Abou Mohammed Al-Joulani avait confié à Ahmad Zeidan qu’il ne se dévoilait pas complètement auprès de ses hommes, afin de les guider progressivement vers la modération. Il réussit à les convaincre de rompre avec Al-Qaida et le djihad international, en 2016, pour se consacrer, au sein de HTC, à la gestion de l’enclave rebelle d’Idlib, envisagée comme une étape vers la construction d’un projet national visant à remplacer le régime d’Al-Assad. Pour cela, HTC imposa son hégémonie aux autres factions rebelles, en 2019, et, l’année suivante, engagea une confrontation directe avec Al-Qaida, l’EI et leurs affiliés. Pour Ahmad Zeidan, il est certain qu’aujourd’hui encore ses hommes – y compris les chefs de brigade influents et les anciens du Front Al-Nosra – le suivent dans ce projet pour l’Etat syrien. « Sa vraie force est qu’il leur a apporté la victoire en renversant le régime : une fois cet objectif atteint, ils ont oublié les autres considérations, observe le conseiller. C’est une question de pouvoir : que veulent-ils d’autre ? »
  8. Tout le monde dépend d'un extérieur dans ce conflit. La Russie n'en serait clairement pas là sans le soutien Chinois (son électronique, ses machines outils et sa fibre), NK (ses soldats, ses ouvriers détachés, ses millions de munitions et de roquettes au standard PaVa) et Iranien (drones). Alors certes Moscou paie mieux que Kiev, mais la menace Européenne vis à vis du partenaire Nord-Co ou chinois n'est clairement pas de même nature (euphémisme) que la menace russe sur le "partenaire" européen... qui est donc un peu plus qu'un soutien, et aussi un peu concerné par le belligérant principal, voir franchement l'une de ses cibles. En définitive, nous sommes bien plus dépendants de Kiev et de ses sacrifices que ce qu'on veut bien admettre. Et pas l'inverse.
  9. Des blindés ont a nouveau été engagés en "nombre", mais tenus en échec vers Dobropillia, où l'Ukraine améliore ses positions. Idem vers Prokrovsk, tenu par la 93e méca.
  10. Bien que décriées au début de la démarche, les études du Kiel institute présentent le mérite de la constance dans le temps et donc celui de donner le sens d'une évolution. Où l'on constate sans surprise que la prise de pouvoir de l'administration Trump coïncide avec une baisse très significative de l'aide américaine (pour ne pas dire en totalité), compensée toutefois par l'UE. Tout le sketch autour des Tomahawk ou des JASSM restent pour l'instant de l'ordre du show, alors que les interruptions sont elles bien matérialisées.
  11. Pas mal d'information intéressantes dans cet article, notamment: - une production journalière estimée à 170 unités - un drone sur deux serait un leurre pour épuiser la DA ukrainienne, ce qui expliquerait les différences entre les volumes annoncés durant les attaques et les ""faibles"" dégâts au sol - Pas mal de détails sur Sky Fortress, l'infrastructure ukrainienne pour détecter et suivre les attaques de drones (et pas que). https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/05/guerre-en-ukraine-le-drone-geran-instrument-russe-d-une-strategie-d-imposition-des-couts_6644551_3210.html
  12. Les institutions financières internationales (FMI et banque mondiale) estiment l'endettement russe à 20% de son PIB. 80% de cette dette est détenue par des acteurs russes (institutions et particuliers) et le reste par des acteurs étrangers. Et il n'est pas impossible que sur cette part détenue par des étrangers, une large majorité de ces emprunts ait été accordé avant guerre. En d'autre terme, la Russie est faiblement endettée, mais n'a pas encore démontré sa capacité à lever des capitaux sur les marchés étrangers. C'est le seul test qui compte réellement, car les institutions (fonds souverains) et grandes entreprises entreprises russes ont déjà été mises manu militari à contribution pour financer la guerre et leurs réserves s'épuisent. https://factuel.afp.com/doc.afp.com.43PV3ZQ
  13. L'essentiel est ailleurs, pas dans le système d'armes, mais dans la volonté politique qui a été mise derrière pour passer de quelques centaines de milliers d'obus avant guerre par an, à 2 millions désormais. En deux ans. Beaucoup ne comprenaient pas ici ou faisaient mine de ne pas comprendre, en se retranchant derrière de faux enjeux techniques, que notre incapacité (relative) d'un point de vue industriel découle d'abord et surtout d'une absence de volonté politique. Ce qui a été fait pour les obus, pourra être fait sur les drones, et peut être même plus vite, maintenant que beaucoup de tabous sont tombés (pas forcément aux yeux des français, mais pour d'autres pays assurément) : - le soutien militaire à l'Ukraine qui n'est pas l'escalade mortifère promise par Moscou, - l'UE qui subventionne des industries alors que c'est le temple de la libre concurrence, - l'organisation de commandes groupées entre états, - l'immixtion toujours sensible de l'UE dans les prérogatives régaliennes des états... et qui parfois est nécessaire pour secouer le cocotier. Les jalons sont placés pour une politique plus volontariste et réactive sur l'acquisition des systèmes d'armes manquant à l'Union, et on commence à le voir en matière de LAD. C'est surtout çà qu'il faut retenir du plan Breton, qui avait été si décrié à "l'époque", soit il y a à peine deux ans.
  14. J'ai totalement inversé rouble / dollars sur ce graphique ! C'est bien une hausse en effet. Est-ce suffisant pour imputer la baisse des flux en roubles à sa hausse face au dollar ? Je l'ignore, surtout que la parité du rouble reste artificiellement contrôlée tant par les sanctions occidentales que par le contrôle exercé par l'état russe sur les sorties de capitaux. Si on voulait y aller franco façon gros bouton rouge Trumpien ou Satan II-la-fin-de-l'Europe sur Rossiya 1, on aurait un reportage par semaine sur les SNLE et le M51. Par comparaison, l'attribution d'actions téléguidées par Moscou une fois qu'on tient les graffeurs Moldaves en garde à vue, ou le bon client des 9 têtes de porcs, balancé par son boucher, ça reste franchement de la belle retenue. Qu'y avait il à bord de réellement incriminant pour les caméras ? Ou que seuls les initiés soient susceptibles de reconnaître ? Je serais bien plus prudent que "pas de son pas d'image = y'avait rien à voir".
  15. "Une incrémentation d'escalade n'a pas forcément d'objectif purement militaire (encore une fois il faut sortir de ce schéma de pensée purement Otanien) même si ca peut avoir un intérêt dans le cadre dual Pour moi, la campagne anti structures énergétiques s'inscrit dans ce mouvement. Effet purement militaire probablement limité sur la frange avancée du champ de bataille, probablement nul, effet sur les capacités militaires intégrées en arrière du champ de bataille, probablement non nul, effet militaire sur la profondeur, clairement non nul (déploiement de DA pour défendre les infrastructures par ex), effet politique non nul (mais à réfléchir sur le moyen - long terme pas au rythme des opérations militaires : stratégiquement l'Ukraine va avoir ses infra énergétiques ravagées pour au moins 10 ans ce qui va avoir des conséquences politiques à terme)" Signé Akhilleus, décembre 2022, m'expliquant l'intérêt civil et politique pour les russes de leur campagne contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Mais en 2025 quand c'est au tour de l'Ukraine, alors là ça devient historiquement impertinent, car aussi inutile pour abraser l'appareil politique russe qu'enrichissant pour les civils. Est-ce qu'on m'aurait pris pour un jambon ? On va pas commenter les tréfonds rageux d'internet, alimentés par des bots, Dieu merci la charte nous en préserve. Quant aux media, ils ont rapporté le contexte: contrôle, navire suspecté d'appartenir à la Russie, levée de doute en cours de vérification. Et quand il a fallu dire qu'il n'y avait pas poursuite, ben ça a été dit pareillement. L'essentiel du message envoyé à Moscou est ailleurs et non judiciaire: vous jouez aux cons ou voulez le faire, nous aussi on peut. C'est tout à fait le genre de la maison France, qui n'aime pas trop régler de façon tapageuse les problèmes qui nécessitent de la diplomatie, des discussions discrètes et parfois des rappels stratégiques. Le coté cow-boy camera, et mise en scène du procureur, c'est pour les ricains. Tu ne connais véritablement pas ce domaine. Une investigation sérieuse, ça ne se chie pas en quelques jours. Et si le journaliste est embarqué avec la MN pour un article plus rapide à sortir, ce n'est plus de l'investigation. Engager ou non des poursuites, c'est tout sauf automatique. Et la comparaison avec les yachts et autres biens saisis ne tient pas: contrairement à ces derniers, ces navires fantômes ne sont pas identifiés comme appartenant à des oligarques sous sanction, ni ne font partie du périmètre des actifs gelés. Les sanctions portent sur l'assurance de ces navires et le débarquement dans les ports européens. Franchement non, et pour une raison assez simple: le caractère hautement aléatoire de la judiciarisation du dossier. A moins d'avoir surpris une grossière erreur qui eut été surprenante de la part du GRU, il était hautement improbable de trouver un système d'armes au complet à bord de ces navires. La situation la plus probable, c'est que les commandos de marine soient possiblement tombés sur des rampes de lancement, des parties de stations de guidage, des antennes, des éléments qui, pris individuellement, sont peu incriminants. A supposer que le GRU ait oublié de les balancer par dessus bord. S'agissant de navires poubelles, la préfecture maritime aurait beaucoup plus de chance sur des poursuites pour des enfreintes à des règlements environnementaux ou sécuritaires, que pour transport de matériels militaires non déclarés. Pourtant si le boulon unique d'un geran ou autre a été retrouvé à bord, la signature est parlante pour du renseignement, mais insuffisante pour une action en justice, avec nos textes en l'état, insuffisamment taillés pour parer à des actions hybride juste sous le seuil. C'est toute la difficulté: le déni est très facile, l'accusation ardue devant un tribunal de qualité européenne. Ce genre de comparaison, c'est la négation même de la complexité de la situation en cours. Le dealer est un Etat, nucléaire, et mène le conflit le plus meurtrier du continent depuis la 2e GM. Je ne vois même pas le début d'une comparaison possible avec l'abruti de la cité contrôlé par la BAC. Du coup les drones aperçus à plusieurs reprises en Europe, les multiples câbles sous-marin sectionnés, les navires sous sanction qui font courir d'énormes risques environnementaux, tout çà c'est la résultante d'une hallucination collective ?
  16. La Russie a une balance commerciale excédentaire, mais tu as oublié d'intégrer celle des services. De mémoire, la balance commerciale russe est autour de 120 milliards, excédentaire. A ne pas confondre avec la balance des paiements, beaucoup plus représentative des capacités d'autofinancement d'un pays, a fortiori quand les principales voies d'accès aux marchés des capitaux lui sont coupées: une cinquantaine de milliards "seulement" en 2023. https://www.imf.org/external/datamapper/BCA@WEO/RUS?zoom=RUS&highlight=RUS Votre graphique indique une baisse du rouble contre le dollar très cher.... Ce qui devrait justement jouer à la hausse sur la valeur encaissée, si présentée en roubles. Donc malgré cette présentation conservant le bénéfice de l'affaiblissement du rouble, le graphique indique une baisse.
  17. Et donc ? L'état n'aurait pas respecté ses propres procédures dans cette affaire ?
  18. C'est plus compliqué que çà, et il faut raisonner de façon consolidée. La Russie est de facto coupée des marchés financiers, sa monnaie est peu convertible et n'inspire que très peu confiance. En un mot, elle ne peut pas se financer significativement à l'international, comme d'autres pays le font. Dès lors, ses moyens de financement sont très limités, et sont de deux ordres: le commerce internationale et les entrées de devises, la planche à billet (fusil à un coup, court terme). Exportations de la Russie en 2023 en USD https://oec.world/en/profile/country/rus#yearly-trade La Russie est une station service. Si la station pète, ça menace sévèrement la rentabilité à long terme du projet. Que les fonds patiemment accumulés par le fond souverain soient redescendus vers des régions plus pauvres, c'est un pis-aller car ça ne constitue pas une manne de financement durable pour l'état fédéral. C'est au contraire une dépense, dont l'état fédéral ne peut espérer récupérer en retour qu'une fraction en taxes diverses, impôts et droits sur héritage. Or les attaques ukrainiennes sur les raffineries abrasent des outils de production qui sont: 1. très couteux, 2. souvent sourcés en composants critiques occidentaux, soumis à sanction 3. constituent des cibles à haute valeur ajoutée, fixes, difficilement défendable, avec d'immense effets d'échelle. La Russie, c'est environ 900 à 1000 navires fantômes exportateurs de pétrole et produits pétroliers. Ces cibles sont mobiles, situées dans les eaux internationales, facilement renouvelables ou acquérables, difficiles à localiser, armés par du personnel étranger, sous pavillon étranger (à la Russie). Par comparaison, ce petit millier de navires exporte seulement une fraction de la production des "seulement" 30 raffineries du pays. Qui sont elles immobiles, hautement inflammables, difficilement défendables, à portée de l'Ukraine, couteuses à maintenir ou reconstruire, situées en Russie à des emplacements connus. Les capacités exports (infra portuaires, pipelines, navires, stations de pompages) sont facilement substituables ou reconstructibles, avec un haut degré d'autonomie pour la Russie. Pas les raffineries. C'est aussi simple que çà. Outre la diminution des revenus, la reconstruction est un coût caché. Un contrôle d'identité et une fouille par les autorités compétentes n'a pas à se justifier. Accusé par ? Pour le reste, rien n'a été rendu public. S'il restait des hélices de drone ou du matériel de guidage, ça se traite entre les chancelleries, à l'échelon politique, diplomatique voir militaire. La garde à vue du capitaine, c'est pas vraiment le sujet. Que veux-tu... le grand public découvre que l'état a dans ses attributions le contrôle de navires suspect. Je suis bien d'accord que ça devrait arriver 10 ou 50 fois plus souvent, en particulier sur ce millier de navires poubelles qui passent régulièrement dans nos eaux ou au large de nos côtes, avec 10 fois moins de ramdam. Je crois qu'ils ont fait leur boulot assez sereinement. Ce qui se dit à Paris est le cadet des soucis des gens en mer. Inutile de monter çà en épingle. L'hystérie, ce sont tes mots. Disons plus simplement que l'état français n'avait encore pas procédé à un tel contrôle sur un navire de la flotte fantôme russe. A notre connaissance. Le reste, le contenu de ce qui a été trouvé sur place, on en sait rien. Le navire n'a pas été retenu, ça ne veut pas dire qu'il n'y avait rien d'intéressant à bord. Ca veut dire que l'état via la préfecture maritime n'a pas pu ou souhaité judiciariser.
  19. Autant les unités de production ou de transport d'électricité, c'est très limite et ça peut être considéré comme des frappes contre les civils, en Ukraine comme en Russie: c'est très lié à la nature non stockable de l'électricité, et à son emploi dans un large panel d'infrastructures critiques pour les civils (hôpitaux, chaîne du froid etc..). Autant les raffineries faut pas pousser: c'est une machine à cash pour Moscou, et ces liquidités surnuméraires sont immédiatement réinvesties dans l'outil militaire. Que les raffineries soient détruites en Russie, et ça n'empêchera pas Moscou d'accéder et d'utiliser du pétrole. A la tête d'une des premières flottes de pétroliers au monde, il lui faudra simplement importer des produits raffinés (ça se fait très bien à ce qui parait) et ça diminuera d'autant les financements alloués au conflit. Dans l'immédiat et même à long terme, ça ne met pas en danger les civils, sauf si Moscou refuse de leur accorder la priorité. Auquel cas, c'est un choix politique assumé. L'analogie n'a pas son équivalent pour l'électricité, surtout pour des pays aussi grand que la Russie ou l'Ukraine, et relativement peu connectés à de puissants réseaux voisins. Il y a eu rapprochement des volumes de bombes et de feu donné par Akhilleus pour tous le conflit (donc mélangeant ligne de front et frappes en profondeur) pour ensuite déduire dans une moyenne ignorant les écarts types propres à chaque territoire, que les volumes de pertes civiles seraient finalement "peu" élevées pour les volumes de feux. Sauf que c'est assez fallacieux de prendre le gros du volume de feux tirés dans les campagnes (désertées) du Donbass, de Zaporizhia et autres Kharkiv par paquets de FAB, pour le rapprocher des pertes civiles plutôt caractéristiques des grands cenetres urbains, et ceux-là, uniquement visés par un flux plus limité de munitions à plus longue portée. Il faudrait plutôt ramener les pertes civiles de Kiev, Dnipro, Karkhiv ou Melitopol avec une typologie de munitions à majoritairement à longue portée. Pour les comparaisons avec d'autres conflits, en retenir qui ont employé des munitions de précision dans des volumes importants et conçus dans les années 90 (donc merci mais les SCUD à papa de GW1, pas vraiment une comparaison qui tienne la route avec un Kalibr ou un Kh-101).
  20. Mes excuses à lui, le post du camarade MIC_A commençait par la Biélorussie et je ne l'avais pas déployé au sein du paragraphe de réponse du camarade Akhilleus, pour en voir la partie en gras (personnellement, j'édite les passage auxquels je souhaite répondre pour qu'ils restent visibles malgré la réduction de fenêtre de citation). Effectivement, rien à redire sur le caractère russe des habitants de Kaliningrad: c'est indiscutable, et n'ont pas l'envie ou la possibilité de s'en plaindre.
  21. Le troisième point camarade.... indissociable du second et du premier. Ce n'est pas la même chose de devoir envoyer des MdC à plusieurs millions de dollars sur la capital (forcément en quantités "limitées") versus des FAB de la guerre froide, larguées par dizaines de milliers dans la campagne du Donbass ou la province de Kharkiv. La seule fois où les russes ont eu la supériorité aérienne sur une agglomération à forte densité de population, les gens ont disparu par dizaines de milliers, les corps ont été incinérés.
  22. Comme dans le Donbass non ? Avec ce genre d'arguments, on n'a pas fini de discuter qui est plus chinois qu'un taïwanais, qui est plus nord-coréen qu'un sud coréen... Et le délai de prescription ? Et la transitivité des nationalités entre un empire finissant et une nation qui lui succède, en partie... Si c'était si simple que l'origine russoviétique des Biélorusses, le rattachement aurait déjà eu lieu. D'ailleurs, on relèvera que le cadre légal (un traité conclu sans consultation des peuples, mais à la rigueur passons) existe, puisque le traité de l’Union de la Russie et de la Biélorussie (Soiouz Rossii i Bielorousii) doit amener les deux pays à une fusion au sein d’une fédération unique russo-biélorusse. On peut se demander pourquoi une telle évidence n'est toujours pas mise en oeuvre... Beaucoup plus proche de nous, il y a eu un an de manifestation en 2020 suite aux élections truquées ayant reconduit Loukachenko au pouvoir. 30 000 arrestations plus tard dans un pays de 9 millions d'habitants, la contestation est étouffée, mais on ne peut pas dire que ça respire la bonne camaraderie avec la Russie. Loukachenko a du concéder une révision constitutionnelle en 2022, pour lâcher un peu de lest.
  23. Il faudrait ajouter à cela : - Les diversités de densité entre les zones visées en Irak et celles visées en Ukraine. Mon petit doigt me dit que c'est assez peu comparable, et bien plus dense en Irak qu'en Ukraine - Que nous avons une interrogation majeure concernant Marioupol, la seule zone bombardée avec supériorité aérienne russe. Les disparus civils se comptent en dizaines de milliers. - Les russes n'ont pas tout loisir de se balader au dessus des villes ukrainiennes Remarquons au passage qu'il existe une catégorie de bâtiments encore jamais visés, attestant de l'efficacité (quand ils veulent) de la précision des vecteurs russes: les ambassades à Kiev. Or depuis le temps que la capital est bombardée, il est étonnant de constater qu'aucun débris n'ait encore détruit un emplacement de ce genre...
  24. Du coup, est-ce qu'on peut trancher la question de savoir, qui de l'Ukraine ou de la Russie, refuse de rencontrer l'autre partie pour mettre à fin à la guerre ? Quand même JD Vance te dément, il ne te reste guère que l'oncle Xi ou Kim pour plaider ta cause.
  25. Et pendant ce temps là, sur Rossiya 1, on est assez fier de présenter l'usage qui est fait de l'innocence des gamins, avec de nouveaux programmes scolaires et de nouveaux instituteurs. Surement une réponse nécessaire face à l'avancée des pays de l'OTAN sur leur frontière...
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