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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/2214 (15 juin 2025) Philippe Meyer : Après des heurts à Los Angeles sur fond d’expulsions d’immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l’avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l’ICE, l’agence chargée de l’immigration. Officiellement, il s’agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. Le choix de cibler la Californie n’a rien d’anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l’administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s’apparente à une déclaration de guerre à l’égard de tous les Californiens », a dénoncé l’ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles. Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s’est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l’eau : aucun domaine n’échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l’arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l’État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l’accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s’est accéléré. Seule ou alliée à d’autres États, la Californie a déjà déposé plus d’une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l’accès du DOGE (le département de l’Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l’augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l’escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l’État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d’Asie. Sur le sujet central de l’immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l’administration Trump, les élus de l’État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l’Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l’administration Trump, qui accuse la Californie d’entraver sa politique migratoire. Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s’opposer la politique du président Républicain, tandis que la présidente Démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée. Richard Werly : Je suis rentré des États-Unis il y a trois semaines, mais je n’étais pas en Californie, mais dans le Colorado, où j’ai fait un reportage sur les pratiques des services de l’immigration — ou plutôt, ce qu’on devrait appeler aujourd’hui les services anti-immigration — qu’on désigne là-bas sous l’acronyme ICE. Je crois qu’il faut commencer par un rappel : Trump fait ce qu’il a promis. Il avait annoncé qu’il mobiliserait la Garde nationale dès qu’il le jugerait nécessaire, et il le fait. Il avait dit qu’il utiliserait l’armée à l’intérieur du territoire si besoin, et il le fait avec les Marines. Et cela, juste à la veille de sa parade militaire, qui a eu lieu samedi, officiellement en l’honneur du 250ème anniversaire de la création de l’armée américaine, mais officieusement, cela tombait le jour de son anniversaire, le 14 juin. Tout cela était annoncé. Et il faut le souligner, car pour l’électorat MAGA, c’est un élément crucial : Trump tient ses promesses. On reproche souvent aux politiciens de ne pas les tenir, et lui les tient, coûte que coûte. C’est sa logique constante : imposer par la force. Troisièmement, la Californie est le bouc émissaire idéal pour Trump. D’abord, c’est un État puissant — donc un rival politique de poids. Ensuite, Gavin Newsom, son gouverneur Démocrate, semblait affaibli au début de la séquence, notamment à cause des incendies, pour lesquels il avait été très critiqué — tout comme la maire de Los Angeles. Trump a sans doute misé sur un échec de Newsom, mais il s’est trompé : celui-ci a plutôt bien géré la situation. Lionel Zinsou : Ce qui me frappe, c’est que le président Trump est devenu, en 100 jours, le président le plus impopulaire des États-Unis après une investiture. Donc, oui, il est constant et il fait ce qu’il dit — mais il y a tout de même des déceptions dans son électorat. Il est aujourd’hui plutôt minoritaire dans l’opinion. Trump est devenu impopulaire à une vitesse sidérante, mais il conserve une fidélité absolue de 90% au sein du Parti républicain. Ce sont les autres forces politiques qui se sont désolidarisées. Par exemple, quand vous vous promenez autour de la Maison-Blanche, vous êtes dans un quartier extraordinairement huppé. Et à 500 mètres de là, vous entrez dans une zone de non-droit, où règne une peur réelle. On cite encore le jour où Barack Obama est allé, à seulement quelques centaines de mètres de la Maison-Blanche, manger un burger. C’était perçu comme un acte de bravoure. Imaginez Emmanuel Macron allant du Faubourg Saint-Honoré à la rue Royale en se disant : « j’ai pris un risque ». C’est un peu ça, l’ambiance actuelle aux États-Unis. Antoine Foucher : Je pense toujours à cette formule dans le Dictionnaire amoureux de la géopolitique d’Hubert Védrine, à propos de Donald Trump : « impensable, donc impensé ». Il faut penser ce qui paraît impensable — ici, une guerre civile aux États-Unis. Richard Werly : Je ne peux que vous recommander la lecture de Blick, dans lequel je publie actuellement une série de reportages réalisés en Virginie-Occidentale, État très rural, très blanc, historiquement minier, est aujourd’hui qualifié de « rouge rubis », autrement dit, intégralement acquis à la cause trumpiste. Cet État donne une image très nette de l’électorat MAGA, qui continue de croire en un président qui lui a redonné un sentiment de fierté, et surtout le sentiment d’être à nouveau entendu. C’est exactement la thèse développée par J.D. Vance, aujourd’hui vice-président, dans son livre Hillbilly Elegy : la force de la droite dure américaine, c’est d’avoir fait entendre une population que tout le monde croyait exclue de la sphère politique.
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a un parallèle saisissant entre le résumé par Tucker Carlson de l'idéologie de Ted Cruz : "En tant que chrétien, si je crois en Jésus, je suis obligé de soutenir l'État moderne d'Israel", qui est une forme de théocratie, et l'idéologie du pouvoir iranien, où Khamenei s'est fait nommer "imam", qui le place au même niveau que Mahomet dans l'islam, donc au même niveau que Jésus dans le Christianisme. Autement dit, pour Ted Cruz, Netanyahou est "l'imam caché". Enfin, pas si caché que ça. https://www.thebulwark.com/p/what-happens-after-khamenei-dies Après que le Mouvement vert de 2009 a confronté la République islamique à son plus grand défi politique depuis 1979, Khamenei a adopté le préfixe « imam » - un terme réservé par la coutume chiite aux douze descendants masculins de Mahomet. Khomeini avait utilisé ce titre en Iran et, en réponse à la crise de 2009, Khamenei s'est arrogé le même titre honorifique pour garantir et consolider son autorité politique. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://unherd.com/2025/06/irans-rebels-have-lost-their-nerve/?us=1 (20 juin 2025) Reza Pahlavi, le fils en exil du dernier shah d'Iran, que ses détracteurs appellent « Quart Pahlavi » en l'honneur d'une pièce de monnaie de valeur intermédiaire portant le nom de la dynastie de son père, a appelé sans succès à un soulèvement de masse contre le régime. Le prince héritier autoproclamé a fait mauvaise impression lorsqu'il a été interviewé par Laura Kuenssberg de la BBC dimanche dernier. "Tout ce qui affaiblit le régime, a-t-il déclaré, est positif. Visiblement choquée, Laura Kuenssberg lui a demandé : « Êtes-vous en train de dire que le fait qu'Israël bombarde votre pays, que des civils soient tués en Iran, est une chose positive ? » L'ironie est que, à court terme du moins, la guerre a rendu les Iraniens moins enclins à renverser leurs dirigeants, et non pas plus. Il y a quelques semaines à peine, le pays bouillonnait d'agitation politique, les chauffeurs routiers entamant une grève nationale et les Iraniens protestant contre les échecs du gouvernement, tels que les pénuries d'eau, la pollution et la pénurie de gaz naturel dont le pays est si généreusement pourvu. Depuis deux ans, le régime n'a pas été en mesure d'obliger les millions de femmes qui ont abandonné le hijab lors des manifestations « Femme, vie, liberté » de 2022-2023 à remettre leur foulard. Les effets dévastateurs des sanctions sur l'économie et l'attente de la disparition imminente de Khamenei ont conduit de nombreuses personnes à croire qu'un changement de régime se produirait de manière organique et sans stimulus extérieur. De nombreux Iraniens, s'ils doivent choisir entre Khamenei et Netanyahou, opteront - avec le cœur le plus lourd - pour le premier. Les États européens et autres doivent relancer la diplomatie sans tarder, en commençant par la réunion prévue entre les ministres des affaires étrangères britannique, français et allemand, d'une part, et le ministre des affaires étrangères iranien, d'autre part, à Genève vendredi. Cette rencontre doit aller au-delà d'une récapitulation polie de l'exigence de Trump d'une « reddition inconditionnelle » et jeter les bases d'un processus diplomatique revitalisé visant à permettre à l'Iran un enrichissement de l'uranium strictement contrôlé et un allègement des sanctions. Si cela ne se produit pas et que Khamenei choisit de se battre, non seulement les 92 millions d'Iraniens souffriront de manière injustifiée, mais leur pays rayonnera d'instabilité régionale et mondiale pour des années à venir. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://responsiblestatecraft.org/israel-iran-war-2672402953/ (20 juin 2025) Paul Pillar ( https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_R._Pillar ) Israël attire les États-Unis dans un piège La question nucléaire n'a jamais été la principale motivation de l'attaque contre l'Iran. Nous emboitons le pas de Netanyahou à nos risques et périls. S'associer à l'agression israélienne contre l'Iran nuirait aux intérêts américains et à la sécurité internationale, au lieu de les faire progresser. Cela ne devrait pas être surprenant, étant donné que le soutien aux intérêts américains et à la sécurité internationale n'est pas ce qui a conduit Israël à déclencher la guerre. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou affirme que le programme nucléaire iranien constitue une menace pour l'Amérique et pas seulement pour Israël, mais la question nucléaire n'était pas la principale motivation de l'attaque israélienne, comme le montre la liste des cibles qui va bien au-delà de tout ce qui est lié au programme nucléaire iranien. Les principales motivations d'Israël pour cette guerre sont propres à Israël et ne sont pas partagées par les États-Unis, notamment le sabotage de la diplomatie américaine avec l'Iran. Une autre motivation israélienne est de détourner l'attention non seulement des États-Unis, mais aussi du reste du monde, de ce qu'Israël fait subir aux Palestiniens. Depuis le début de l'offensive israélienne contre l'Iran, certains des homicides les plus flagrants ont été perpétrés contre des habitants de la bande de Gaza qui cherchaient de l'aide alimentaire et qui souffraient de la famine. Les déclarations publiques du président Donald Trump sur la guerre d'Israël sont passées rapidement d'un détachement apparent à un soutien enthousiaste, allant même jusqu'à l'utilisation de la première personne « nous » lorsqu'il revendique la supériorité aérienne sur l'Iran. Comme l'observe Charlie Stevenson, de l'université Johns Hopkins, M. Trump est manifestement en proie au FOMO (fear of missing out) et cherche à s'attribuer le mérite d'avoir mis fin à une prétendue menace nucléaire iranienne. En signant l'accord de Vienne (JCPOA) en 2015 et en adhérant à ses conditions jusqu'à ce que Trump désavoue l'accord trois ans plus tard, l'Iran a démontré non seulement qu'une guerre n'était pas nécessaire, mais aussi qu'une interdiction de tout enrichissement d'uranium ne l'était pas non plus. Le JCPOA a fermé toutes les voies possibles vers une arme nucléaire iranienne grâce à des restrictions soigneusement négociées et à une surveillance internationale renforcée. Il est impossible de concilier ce bilan diplomatique avec l'idée que l'Iran est déterminé à se doter d'une arme nucléaire quoi qu'il arrive. L'attaque israélienne a déjà fait dérailler les pourparlers en vue d'un nouvel accord nucléaire - réalisant ainsi l'un des objectifs de Netanyahou - et une intervention militaire américaine pourrait tuer indéfiniment les perspectives de futures négociations. Les États-Unis et les autres puissances extérieures seront beaucoup moins en mesure de suivre ce que fait l'Iran sur le front nucléaire que ce n'était le cas dans le cadre des procédures d'inspection intrusives du JCPOA. L'implication de l'armée américaine dans l'offensive israélienne risque fort de devenir une guerre sans fin. Trump peut croire qu'il peut faire un « one-and-done », tel que le largage d'engins de destruction de bunkers sur Fordow et déclarer ensuite que la mission est accomplie, mais il est peu probable que cela marque la fin du combat des États-Unis contre l'Iran. La probable dispersion par l'Iran d'installations et de matériaux nucléaires, éventuellement à la suite d'une décision iranienne de construire une bombe clandestinement, signifiera une mission prolongée de recherche et de destruction. Trump subira des pressions pour rester impliqué, de la part d'Israël et de forces intérieures sceptiques quant à savoir s'il a résolu le problème nucléaire iranien après tout. Quant à l'éventualité d'un changement de régime, il faut tout d'abord se rappeler que le bilan des États-Unis en matière de changement de régime au Moyen-Orient est misérable (Irak) (Libye). On peut ajouter à la liste l'Iran lui-même, où un coup d'État soutenu par les États-Unis en 1953 a laissé l'Iran aux mains du shah Reza Pahlavi. Le régime du shah s'est finalement avéré aussi faible que dur, ce qui a conduit à la révolution de 1979 qui a amené au pouvoir la République islamique qui gouverne l'Iran aujourd'hui. Les chances que la guerre actuelle en Iran, avec ou sans l'implication des États-Unis, précipite un changement de régime favorable sont faibles. L'assaut israélien a suscité l'effet habituel de ralliement autour du drapeau. Les voix de l'opposition en Iran font la distinction entre la nation iranienne et le régime, la solidarité au nom de la première prenant immédiatement le pas sur le mécontentement à l'égard du second. Si un changement politique significatif devait se produire en réponse à la guerre, il serait au moins aussi susceptible de renforcer les partisans de la ligne dure du régime que d'aller dans la direction opposée. L'hypothèse d'une dictature militaire, dirigée par des officiers de la Garde révolutionnaire mécontents de ce qu'ils perçoivent comme une trop grande mollesse de la part du régime actuel et peut-être favorables au développement d'une force de dissuasion nucléaire, est envisageable. La guerre n'est pas une circonstance dans laquelle un élément modéré attendant dans les coulisses peut créer une Suisse-sur-le-Golfe. Le gouvernement israélien se satisferait probablement d'une situation de chaos et de faiblesse de type libyen. L'une des dernières choses que le gouvernement Netanyahou souhaite voir émerger en Iran est une démocratie stable et modérée entretenant de bonnes relations avec les États-Unis. Une telle évolution bouleverserait une pièce maîtresse de la politique étrangère israélienne - l'Iran comme bête noire sur laquelle Israël attire constamment l'attention du monde, au détriment de ce qu'il fait lui-même, et qu'il peut rendre responsable des maux du Moyen-Orient. Tout comme le président russe Vladimir Poutine a évoqué l'invasion américaine de l'Irak pour repousser les critiques internationales concernant ses propres actes d'agression contre l'Ukraine, la participation des États-Unis à une nouvelle guerre offensive renforcerait ses munitions rhétoriques et réduirait les inhibitions de la Russie, de la Chine ou d'autres puissances animées d'un esprit d'agression. Les États-Unis deviendraient un partenaire de négociation encore moins digne de confiance qu'auparavant, car de nombreux observateurs parviendraient, à tort ou à raison, à la même conclusion que celle à laquelle de nombreux Iraniens sont sans aucun doute parvenus, à savoir que l'apparente recherche par l'administration Trump d'un accord nucléaire négocié était une couverture pour une attaque armée. Le soft power américain subirait un autre coup, en raison de l'association toujours plus étroite des États-Unis dans les esprits du monde entier, non seulement avec l'agression contre l'Iran, mais aussi avec les autres comportements destructeurs de l'État voyou qui est son client. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il s'agit du référendum d'indépendance de l'Ukraine du 1er décembre 1991, lequel fait référence à l'acte de déclaration de l'indépendance de l'Ukraine du 24 août 1991, lequel fait ultimement référence à la Déclaration de Souveraineté Étatique de l'Ukraine du 16 juillet 1990 : https://static.rada.gov.ua/site/postanova_eng/Declaration_of_State_Sovereignty_of_Ukraine_rev1.htm La RSS d'Ukraine déclare solennellement son intention de devenir un État neutre en permanence, qui ne participe pas à des blocs militaires et adhère à trois principes de liberté nucléaire : ne pas accepter, ne pas produire et ne pas acheter d'armes nucléaires. -
[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://peterbeinart.substack.com/p/why-israel-attacked-iranand-why-its Peter Beinart, 15 juin 2025 02:59 Pour moi tout ceci est juste un exemple de la manière dont la politique israélienne fonctionne à l'heure actuelle : vous avez le marteau de la force militaire, donc tous les problèmes vous paraissent être des clous. 04:10 Le Chicago Council of Global Affairs a trouvé cette année qu’Israël était moins populaire [aux États-Unis] que dans n'importe quel sondage que le Chicago Council of Global Affairs ait jamais fait depuis qu'il a commencé à en faire dans les années 1970. Ce n'est pas juste chez les Démocrates. (...) Parmi les Républicains âgés de moins de 50 ans, 50% ont une opinion défavorable d'Israël. 04:35 Même dans des pays comme l'Allemagne qui pour des raisons historiques évidentes ont été plus sympathiques à l'égard d'Israël, on constate que l'opinion publique change très nettement dans un sens défavorable à Israël. 04:56 Donc pour cette victoire militaire, vous approfondissez votre problème stratégique, à la fois en Europe et aux États-Unis. L'Europe dont Israël est très dépendant économiquement, et les États-Unis, dont Israël est très dépendant militairement. -
[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.stern.de/politik/deutschland/-drecksarbeit---dieter-hallervorden-zeigt-friedrich-merz-an-35828168.html (20 juin 2025) Dieter Hallervorden et une vingtaine d'autres personnes ont déposé une plainte pénale contre le chancelier Friedrich Merz. Il s'agit de la déclaration controversée de ce dernier sur le "sale boulot". Les déclarations controversées du chancelier Friedrich Merz (CDU) sur l'attaque israélienne contre l'Iran ont donné lieu à une plainte pénale. La plainte a été déposée auprès du procureur général et du parquet de Berlin, a déclaré l'ancien député de Die Linke au Bundestag, Diether Dehm, à l'agence de presse DPA. Il y a environ 20 signataires, dont l'artiste de cabaret Dieter Hallervorden. Lors d'une interview sur la chaîne de télévision allemande ZDF, Merz avait utilisé le terme de « sale boulot » en référence à la guerre d'Israël contre l'Iran. La présentatrice Diana Zimmermann avait utilisé ce terme dans sa question, et Merz l'a repris : "Madame Zimmermann, je vous suis reconnaissant d'avoir utilisé le terme de sale boulot. C'est le sale boulot qu'Israël fait pour nous tous. Nous sommes également concernés par ce régime. Ce régime des mollahs a semé la mort et la destruction dans le monde". Merz s'est rendu passible de poursuites judiciaires, même s'il n'a pas tenu ces propos en Allemagne, mais en marge du sommet du G7 au Canada, a argumenté Dehm. Le chancelier a notamment enfreint l'article 26 de la Loi fondamentale. Selon cet article, les actes susceptibles de perturber la coexistence pacifique des peuples sont anticonstitutionnels. "Si un chef de gouvernement allemand, dans sa fonction de modèle, se croit autorisé à enfreindre aussi ouvertement et publiquement l'article 26, davantage de personnes en Allemagne pourraient se sentir encouragées à l'avenir à propager des guerres d'agression", peut-on lire dans la plainte. Hallervorden avait écrit sur sa chaîne Instagram après les propos de Friedrich Merz sur le « sale boulot » : « »Encore quelqu'un qui devrait être immédiatement traduit en justice !" ( Le magazine stern a rapporté). Le parquet fédéral de Karlsruhe ne s'est pas exprimé à ce sujet et le parquet de Berlin n'a pas encore pu confirmer la réception. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieter_Hallervorden -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/les-artistes-iraniens-entre-guerre-et-dictature-8560204 (20 juin 2025) Quatre artistes iraniens exilés Mehran Tamadon, documentariste. Sepideh Farsi, cinéaste Sorour Kasmaï, romancière, traductrice, éditrice Mina Kavani, comédienne et autrice Sepideh Farsi : « Moi, j’ai perdu la trace de ma mère depuis trois jours : elle a 82 ans et elle est seule. C’est un exemple, mais comme ma mère, il y en a beaucoup d’autres. Les grands-parents d’une amie, à Téhéran — pardon — n’arrivent pas à sortir. Moi, ma mère n’est pas à Téhéran, heureusement, mais toutes les villes sont atteintes, et les gens souffrent. J’étais en train de voir la liste des… enfin, il y a des nouveaux-nés, des artistes, des gens. Les noms qui sortent, ce n’est pas ceux des militaires. Il y a eu, effectivement, une vingtaine de têtes du régime. Les autres, sur les plus de 600 morts, ce sont des civils. Et le pays est à feu et à sang. Donc on est déchirés. » -
La technologie contre la démocratie ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/19/chatgpt-cerveau-etude-mit/ L’alarmante étude du MIT sur les effets de l’IA L’étude de leur activité cérébrale montre que, sur le plan neuronal, linguistique et comportemental, les utilisateurs de ChatGPT sous-performent systématiquement par rapport aux personnes qui n’utilisent pas le chatbot pour les mêmes tâches. 83,3 % des utilisateurs de ChatGPT soumis au test de l’étude sont incapables de citer des passages d’essais qu’ils avaient rédigés quelques minutes auparavant. Dans cette expérimentation, 55 % de la « charge cognitive » nécessaire pour rédiger un essai sans aucune assistance diminue avec l’utilisation d’un LLM provoquant une atrophie cérébrale. Dans le temps, écrire avec ChatGPT ferait accumuler une « dette cognitive » rendant difficile un retour à une activité cérébrale normale pour les tâches effectuées sans LLM. Les résultats de l’étude sont sans appel : la « connectivité cérébrale » diminue systématiquement en fonction du soutien externe. Quant au groupe travaillant avec ChatGPT, il voit son amplitude cognitive totale réduite de près de 55 %. La divergence comportementale la plus constante et la plus significative entre les groupes a été observée dans la capacité à citer de tête son propre essai. Les utilisateurs de LLM obtiennent dans ce domaine des résultats nettement inférieurs : 83 % des participants déclarent avoir des difficultés à citer leur essai après la première session — et aucun ne fournit une seule citation correcte de son propre travail. L’étude met notamment en avant le fait que la réduction de l’activité cognitive chez les utilisateurs de LLM « reflète probablement un contournement des processus d’encodage profond de la mémoire, les participants lisant, sélectionnant et transcrivant les suggestions générées par l’outil sans les intégrer dans les réseaux de mémoire épisodique ». Le recours répété à des systèmes externes tels que les LLM remplacerait des processus cognitifs exigeants nécessaires à la pensée indépendante par des processus purement intégratifs. La dette cognitive reporterait donc l’effort mental à court terme mais entraînerait des coûts à long terme comme une diminution de l’esprit critique, une vulnérabilité accrue à la manipulation et une baisse de la créativité. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.aljazeera.com/video/newsfeed/2025/6/19/putin-says-israel-assures-safety-at-russian-built-iranian-nuclear-site Poutine déclare qu'Israël garantit la sécurité du site nucléaire iranien construit par la Russie Le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu'Israël avait donné des garanties quant à la sécurité de son personnel sur le site nucléaire iranien de Bushehr, construit par la Russie. La Russie et l'Iran travaillent sur ce projet commun depuis trois décennies. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.themoscowtimes.com/2025/06/19/russian-mfa-warns-us-against-military-intervention-in-iran-a89506 Malgré les liens entre Moscou et Téhéran, M. Poutine a déclaré que l'Iran n'avait pas demandé d'assistance militaire à la Russie depuis le début des attaques israéliennes. « Nos amis iraniens ne nous ont rien demandé à ce sujet », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue tard dans la nuit à Saint-Pétersbourg. Il a ajouté qu'un traité signé avec l'Iran en janvier ne fonctionnait pas comme un pacte de défense mutuelle et n'exigeait pas des deux parties qu'elles fournissent une aide militaire. Interrogé sur ce que ferait la Russie si le président iranien Khamenei était assassiné, M. Poutine a répondu : "Je ne veux même pas discuter d'une telle éventualité". -
[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.nytimes.com/2025/06/18/opinion/iran-war-israel-trump.html Éditorial Une attaque américaine non provoquée contre l'Iran - qui pourrait impliquer des bombes massives connues sous le nom de « bunker busters » - ne serait pas une action de police ou une opération militaire spéciale. Il s'agirait d'une guerre. La décision de la déclarer n'appartient ni à M. Netanyahu ni à M. Trump. En vertu de la Constitution, seul le Congrès dispose de ce pouvoir. Lorsque les législateurs ont adopté la résolution sur les pouvoirs de guerre en 1973, ils ont limité l'autorité du président à mener des opérations militaires, en prévoyant une exception pour répondre à une attaque étrangère. Il ne s'agit pas d'une telle circonstance. L'Iran n'a pas attaqué les États-Unis. Le Congrès, les représentants élus du peuple américain, a largement le temps de débattre de cette décision et de rendre son jugement. Cette approche a une longue histoire. Un jour seulement après l'attaque de Pearl Harbor par le Japon, en 1941, les deux chambres du Congrès ont déclaré la guerre. Même avec la guerre du Viêt Nam, le président Lyndon Johnson a persuadé les législateurs d'adopter la résolution sur le golfe du Tonkin en 1964. Plus récemment, le Congrès a autorisé le recours à la force en Irak en 1991 et en 2002. Il l'a également fait en 2001, avant la guerre en Afghanistan. Les membres du Congrès des deux partis ont souvent défendu à juste titre leur pouvoir dans ce domaine. En 2013, le sénateur Ted Cruz du Texas a déclaré à ABC News que le président Barack Obama n'avait pas le pouvoir d'ordonner une attaque militaire contre la Syrie sans l'approbation du Congrès. « Ce serait contraire à la Constitution », a déclaré M. Cruz. -
https://www.lepoint.fr/monde/zohran-mamdani-le-socialiste-propalestinien-qui-secoue-la-course-a-la-mairie-new-york-04-06-2025-2591205_24.php Ce socialiste propalestinien qui secoue la course à la mairie de New York À 33 ans, Zohran Mamdani fait trembler l’ancien gouverneur Andrew Cuomo dans la primaire démocrate. Tout les oppose, notamment le conflit à Gaza. Il est jeune, il maîtrise les codes TikTok et Instagram, et il promet de lutter contre la vie chère en taxant les millionnaires. Quasi inconnu en début d'année quand il s'est lancé dans la course à la mairie de New York, Zohran Mamdani, 33 ans, séduit aujourd'hui une armée de volontaires et de petits donateurs. Élu à l'Assemblée de l'État, celui qui se présente comme un « socialiste démocrate » – comme Bernie Sanders – continue de grimper dans les sondages, au point d'inquiéter Andrew Cuomo. L'ancien gouverneur reste cependant favori. Il est né en 1991 en Ouganda de parents indiens. Sa mère, la célèbre réalisatrice Mira Nair, a décroché une caméra d'or au Festival de Cannes en 1988 et un Lion d'or à la Mostra de Venise en 2001 ; son père, Mahmood Mamdani, chercheur spécialiste du postcolonialisme, a enseigné les sciences politiques à Columbia. Celui qui a soutenu le mouvement « Defund the police » propose de créer à New York un département de la Sécurité communautaire, avec « des programmes de santé mentale » et « le déploiement de travailleurs sociaux dédiés dans 100 stations de métro ». Pour financer ses promesses, il compte augmenter les impôts sur les sociétés et pour les New-Yorkais gagnant plus de 1 million de dollars par an. Un sondage d'Emerson College réalisé fin mai le place en seconde position, à 22,7 % d'intentions de vote, derrière Andrew Cuomo (35,1 %). Zohran Mamdani bénéficie d'un meilleur report des voix, et la simulation de l'étude se termine par une victoire de Cuomo par 54,4 % contre 45,6 % au socialiste. Un écart inférieur à 9 points qui suggère que rien n'est joué, surtout avec deux débats à venir et un système qui favorise les surprises. https://en.wikipedia.org/wiki/2025_New_York_City_Democratic_mayoral_primary
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co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/changement-climatique-un-dizaine-d-indicateurs-dans-le-rouge-alertent-des-scientifiques-de-reference-20250619 Changement climatique: une dizaine d'indicateurs dans le rouge Ce constat, publié dans la revue Earth System Science Data, est le fruit du travail de chercheurs provenant de 17 pays «Le dépassement du seuil de 1,5°C est désormais inéluctable», juge l'un des auteurs, Pierre Friedlingstein, du CNRS. «J'ai tendance à être une personne optimiste», affirme l'auteur principal de l'étude, Piers Forster, de l'université de Leeds. «Mais si on regarde la publication de cette année, tout va dans la mauvaise direction.» Les auteurs ont inclus cette année deux nouveaux indicateurs, dont l'un concerne la montée du niveau de la mer, qui se dilate sous l'effet du réchauffement et reçoit des volumes d'eau douce avec la fonte des glaces. Le rythme a plus que doublé avec une hausse de quelque 26 mm entre 2019 et 2024, alors que la moyenne était de moins de 2 mm par an depuis le début du XXe siècle. Au total, le niveau des océans est monté de 22,8 cm depuis le début du siècle dernier.- 2 315 réponses
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[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a un espoir avec Tucker Carlson. C'est déjà lui qui a empêché Trump d'attaquer l'Iran en 2019 : https://en.wikipedia.org/wiki/Tucker_Carlson En 2004, il renonce à son soutien initial à la guerre d'Irak[50][51] et se montre depuis lors sceptique à l'égard des interventions étrangères des États-Unis[48][52]. Il aurait influencé certaines des décisions de Trump en tant que président, notamment l'annulation d'une frappe militaire contre l'Iran en 2019. -
[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y avait une sorte de contraste avec une autre partie de l'article que je n'ai pas traduite, qui allègue que Khamenei a assassiné Rafsanjani, donc que la marionnette, ou la créature s'est retournée contre Frankenstein. -
[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Si une phrase ou un paragraphe n'est pas assez important pour que tu passes du temps à la lire - cette phrase sur les prétendus "copeaux de machine à laver" tu ne l'as pas lue, car si tu l'avais lue, tu te serais aperçu que ça ne veut rien dire - ou à la traduire, alors élague-là ! Cela ne rendra ton message que plus précis et plus percutant. Parce que si ces phrases et paragraphes ne sont pas assez important pour toi, alors vraisemblablement cela ne vaut pas la peine non plus que nous, tes lecteurs sur le forum, passions du temps à les lire. Donc en élaguant tu nous fais gagner du temps à tous, et tu t'épargnes du travail. -
[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://asiatimes.com/2025/06/regime-change-wouldnt-likely-bring-democracy-to-iran/# (18 juin 2025) Un regime change n'apporterait vraisemblablement pas la démocratie en Iran Le Corps des gardiens de la révolution islamique est l'institution politique la plus susceptible de prendre le contrôle si l'élite cléricale est écartée. Le groupe le plus puissant du pays est l'élite religieuse, dirigée par le chef suprême. La deuxième faction la plus puissante est le Corps des gardiens de la révolution islamique. Formé à l'origine comme une sorte de garde personnelle pour le chef suprême, le CGRI dispose aujourd'hui d'une force de frappe qui rivalise avec celle de l'armée régulière. Le CGRI est extrêmement dur politiquement. L'influence du CGRI à l'intérieur du pays a parfois dépassé celle des présidents, exerçant une pression significative sur leurs politiques. La garde ne soutient chaleureusement que les présidents en phase avec la doctrine révolutionnaire islamique. Outre son contrôle sur le matériel militaire et son influence politique, la garde est également liée à l'économie iranienne. Le CGRI est fortement enrichi par le statu quo, certains le décrivant comme une institution « kleptocratique ». Les fonctionnaires du CGRI se voient souvent attribuer des contrats d'État et seraient impliqués dans la gestion de l'« économie noire » utilisée pour échapper aux sanctions. Compte tenu de tous ces éléments, le CGRI serait l'institution politique la plus susceptible de prendre le contrôle de l'Iran si l'élite cléricale était écartée du pouvoir. https://www.thebulwark.com/p/what-happens-after-khamenei-dies (14 septembre 2022) La fonction que les médias de langue anglaise désignent régulièrement comme le « chef suprême » de l'Iran - en réalité simplement « chef » en persan - est analogue à celle d'un César romain, un dictateur perpétuel. Le système dans son ensemble s'apparente à une monarchie non héréditaire. Le mécanisme constitutionnel de succession implique des réunions secrètes entre les clercs âgés de l'assemblée, qui discutent de la personne à élire jusqu'à ce qu'ils trouvent un compromis qui satisfasse les factions concurrentes. Il y a des similitudes avec les conclaves qui sélectionnent les nouveaux papes. Après la mort de Khomeini, Ali-Akbar Hashemi Rafsanjani, le président du Parlement iranien, est devenu le dirigeant le plus puissant du pays, non pas en raison de sa fonction, mais en raison de son rôle de premier plan dans la révolution, de sa relation avec le défunt Khomeini et de sa richesse. On ne sait pas exactement pourquoi il a choisi de ne pas succéder lui-même à Khomeini, mais le résultat est qu'il a fait campagne pour Khamenei - un bouffon connu et une personne flexible - en le légitimant en racontant (probablement en inventant) l'histoire selon laquelle Khomeini l'avait préféré. Son règne a produit des gagnants et des perdants évidents, et les leçons ne seront pas perdues pour ceux qui choisiront son successeur. Le gagnant incontestable est le CGRI, qui a vu son pouvoir, sa richesse, son prestige et son influence croître sous le règne de Khamenei. Les perdants sont le clergé, qui est aujourd'hui communément vilipendé en Iran, en plus d'avoir perdu son influence politique et financière au sein du régime, et le mouvement réformateur, qui était autrefois une force politique quelque peu sincère, et que Khamenei avait en grande partie tué au début des années 2000. Scénario 1 : le fils de Khamenei, Mojtaba Khamenei, sera désigné comme successeur de son père. Il bénéficie de l'appui des deux plus importants représentants du pouvoir iranien, le séminaire de Qom et le CGRI, et le séminaire a fait savoir qu'il avait l'intention de soutenir sa candidature. Scénario 2 : Le CGRI s'opposera probablement à Mojtaba en réaction au séminaire, auquel cas il pourrait apporter son soutien à Ebrahim Raisi, l'autre homme pressenti pour succéder à l'ancien Khamenei. L'élection de Raisi est la deuxième issue possible. Scénario 3 : un triumvirat. Mon plus grand espoir est que la nouvelle de la mort de Khamenei circule dans les rues de Téhéran et d'une centaine d'autres villes au milieu des manifestations et que, par une alchimie politique et historique, elle crée l'occasion d'une révolution libérale. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ledevoir.com/monde/892246/malgre-chaise-vide-trump-g7-est-reussi-selon-emmanuel-macron? Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, a quant à lui passé une très mauvaise journée lundi. En chemin vers le Canada, non seulement il a suivi l’évolution d’une importante attaque meurtrière de drones et de missiles sur Kiev, mais il a aussi appris que son entretien avec le président Trump serait annulé. https://www.ledevoir.com/monde/891994/pays-g7-reaffirment-droit-israel-defendre-sommet-poursuit-trump Le départ de M. Trump a par ailleurs annulé de fait la rencontre bilatérale prévue ce mardi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il pourrait aussi modifier les plans du Premier ministre britannique Keir Starmer: il avait prévu d’annoncer mardi avec ses partenaires du G7 de nouvelles sanctions économiques contre Moscou pour « brider la machine de guerre » de Vladimir Poutine, selon un communiqué publié lundi soir par le gouvernement britannique. Donald Trump avait exprimé dès lundi son scepticisme face à toute nouvelle mesure contre Moscou: « Les sanctions, ce n’est pas si simple », avait-il lancé, qualifiant aussi d’« erreur » la décision d’expulser la Russie de ce qui était alors le G8, après l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014. Alors que des bombardements russes ont fait au moins 14 morts dans la nuit de lundi à mardi à Kiev, la présidence ukrainienne a regretté mardi l’absence de « réaction adéquate du monde civilisé ». -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4159237-20250618-guerre-ukraine-senat-francais-secoue-bilan-frappes-russes-kiev-alourdit Le forum économique de Saint-Pétersbourg, autrefois surnommé le « Davos russe », s’est ouvert mercredi avec la présence peu nombreuse des Occidentaux et celle, à l’inverse, remarquée des représentants du « Sud global », dans l’ombre du conflit en Ukraine. Ce 28e forum intervient en plein rapprochement impulsé par Donald Trump entre Washington et Moscou, sans que celui-ci ait permis pour l’instant une levée des lourdes restrictions mises en place par les Etats-Unis contre la Russie en représailles à l’attaque contre son voisin ukrainien. Seule une délégation d’hommes d’affaires américains de second plan est présente. Symbole du rapprochement accéléré entre la Russie et les pays du « Sud global », qualifiés d' « amicaux » dans la rhétorique du Kremlin, le Bahreïn est cette année le principal invité. Des représentants des Talibans, de Chine, du Vietnam, de l’Arabie saoudite ou encore du Burkina Faso et de la Centrafrique sont également présents. Victoire diplomatique très médiatisée par la Russie, le président indonésien Prabowo Subianto doit aussi faire une apparition, après avoir décliné l’invitation des pays du G7 à leur sommet au Canada. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Ukraine a fait partie de la Russie pendant des siècles. Elle n'a jamais fait partie de la France. Même Napoléon ne l'a pas envahie. La Russie un État héritier de la Rous de Kiev. Pas la France. - https://fr.wikipedia.org/wiki/Rus'_de_Kiev La Rusʹ de Kiev est la plus ancienne entité politique commune à l'histoire des trois États slaves orientaux modernes : Biélorussie, Russie et Ukraine. Et on n'a pas les mêmes valeurs : Je rappelle l'intervention d'Arno Klarsfeld : En France, on célèbre certes en Napoléon un héros hostile à l'Angleterre qui est un pays voisin avec la gare d'Austerlitz ou la statue de Napoléon à Montereau-fault-Yonne. Mais les Anglais nous le rendent bien avec la gare Waterloo. Et puis cela fait plus de deux siècles et l'eau a coulé sous les ponts. Mais on n'a pas à ma connaissance d'Avenue Maréchal Pétain, ou de Place Pierre Laval. Donc c'est quand même assez bizarre ce que font les Ukrainiens. -
[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Il aurait été préférable de la relire au lieu de nous fournir du brut de traducteur automatique mal dégrossi. Ici, "chip" ne se traduit pas par "copeau" mais par "puce informatique". -
[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://en.wikipedia.org/wiki/Mike_Waltz Le 3 mai 2025, il a été rapporté que Waltz et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avaient discuté en mars 2025 d'une éventuelle frappe sur l'Iran. Ces discussions ont eu lieu à l'insu de Trump, avant une visite d'État de Netanyahu. Trump aurait été irrité par le fait que Waltz tentait d'orienter la politique américaine dans une direction avec laquelle il n'était pas à l'aise, et les réunions ont peut-être contribué au renvoi de Walz[91][92]. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/uk-news/2025/jun/17/reviews-show-tories-wasted-billions-of-pounds-on-hs2-transport-secretary-to-say Le HS2 sera retardé d'au moins deux ans, annonce le ministre Le ministre des transports accusera également les conservateurs d'avoir gaspillé des milliards dans un projet mal géré. https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/jun/13/labour-hs2-money-rachel-reeves-spending-review Le gouvernement travailliste avait la possibilité de mettre un terme définitif à la construction du HS2. Au lieu de cela, il jette encore plus d'argent dans le gouffre. Mme Reeves veut maintenant construire une ligne ferroviaire de Birmingham à Euston à un prix qui représente plus du double des 39 milliards de livres sterling qu'elle veut dépenser au cours de la même décennie, de 2025 à 2035, pour le logement social. Au cours de cette législature, les 25,3 milliards de livres supplémentaires que Mme Reeves dépensera pour le HS2 sont nettement plus élevés que les dépenses consacrées aux prisons et aux nouvelles salles de classe. Ainsi, d'ici les prochaines élections, le HS2 aura reçu 25,3 milliards de livres, tandis que deux chemins de fer est-ouest, dans les Midlands et le Nord, auront reçu 6 milliards de livres à eux deux et le pauvre Pays de Galles seulement 300 millions de livres. Ces projets ont été mentionnés, mais pourquoi pas le HS2 ? Peut-être parce que Mme Reeves en a honte ? Elle sait que le HS2 profitera principalement aux trajets domicile-travail vers Londres. Londres remporte toujours les éléphants blancs. Dans un premier temps, le HS2 a été construit pour être rapide - ce qui nécessitait des tunnels et des voies larges - puis sa vitesse a été réduite, mais pas son coût. Ensuite, on a dit qu'il s'agissait d'une question de capacité et non de vitesse, mais cela n'a pas semblé réduire le coût. Enfin, il est passé de 11 à 7 quais à Euston. Ce train était vraiment stupide. Le projet a rapidement perdu tout partisan sérieux en dehors des accros aux chemins de fer et des supporters politiques. En 2021, après que Rishi Sunak, en tant que chancelier, a annulé la branche vers Leeds, l'autorité gouvernementale chargée des projets d'infrastructure a attribué à HS2 une « note rouge », ce qui signifie en clair que « la réalisation du projet semble irréalisable ». La commission des comptes publics des Communes a déclaré que « l'optimisation des ressources était menacée ». En 2023, M. Sunak, en tant que premier ministre, a annulé le deuxième tronçon nord, jusqu'à Manchester. Le projet a ainsi perdu toute valeur de « nivellement par le haut » [revitalisation économique des régions nord]. Les procès-verbaux les plus à se faire dresser les cheveux sur la tête que je connaisse sont ceux de l'enquête de la commission des comptes publics sur le HS2 en décembre dernier. On se croirait dans une république bananière. L'énième directeur général de la société, Mark Wild, n'était en poste que depuis 17 jours et devait percevoir un salaire similaire à celui de son prédécesseur, soit 650 000 livres sterling. Quarante-trois membres du personnel de HS2 ont été identifiés comme gagnant plus de 150 000 livres par an. Entre-temps, des lanceurs d'alerte ont allégué que les prévisions de coûts étaient manipulées afin de garantir le financement. L'un d'entre eux a reçu la semaine dernière une indemnité de plus de 300 000 livres sterling après avoir été exclu de deux postes à la suite de ses lancements d'alertes. Le dernier fiasco concerne le financement du terminus du HS2. Il est prévu que ce soit Old Oak Common à Acton, dont la construction devrait être achevée entre 2029 et 2033. L'extension supposée jusqu'à Euston n'est désormais envisagée qu'en 2038, ce qui, en termes d'investissements publics, est proche de jamais. Les travaux à Euston ont été interrompus, laissant 400 familles expulsées de leurs maisons et 25 hectares de terre. Cette zone se trouve dans la circonscription de M. Starmer. Le transport ferroviaire n'ayant toujours pas retrouvé son niveau d'avant-pandémie, Euston n'a pas besoin d'un nouveau train, mais d'un homme politique avec du cran. Tout Whitehall sait désormais qu'HS2 n'a aucun sens. Dans des moments comme celui-ci, le parlement est sans espoir. La plupart des députés ont, à un moment ou à un autre, voté en faveur de ses différentes erreurs et détestent changer d'avis. HS2 est la guerre d'Irak des dépenses du Trésor. -
Programme spatial japonais
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Chronos dans Engins spatiaux, Espace...
C'est "grid" (grille), pas "grind". En français "ailettes en grilles" ou "panneaux cellulaires". https://fr.wikipedia.org/wiki/Panneaux_cellulaires