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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://nationalinterest.org/feature/biden’s-opportunity-peace-eurasia-199344 (15 janvier 2022) L'administration Biden devrait également proposer de reconnaître une sphère d'influence russe sur toutes les anciennes républiques soviétiques (à l'exception de l'Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie), peut-être en plus de la Serbie, de l'Iran, de l'Irak, de la Syrie et de la Libye, en échange de la reconnaissance par la Russie d'une sphère d'influence américaine sur l'hémisphère occidental, l'Europe occidentale et le Japon. Les deux parties accepteraient de s'abstenir d'envoyer leurs forces militaires, d'établir des bases militaires ou de fournir une assistance militaire à tout pays situé dans la sphère d'influence de l'autre partie, ce qui permettrait de couper le soutien russe aux régimes anti-américains dans l'hémisphère occidental, notamment à Cuba, au Venezuela et au Nicaragua, et d'assurer le retrait de tout le personnel militaire et des conseillers russes de ces pays. L'Europe de l'Est resterait en dehors des sphères d'influence américaine et russe, les deux grandes puissances acceptant de ne pas y déployer de troupes. Un tel accord pourrait servir à garantir la paix entre les deux superpuissances nucléaires pour de nombreuses années à venir. Si la Russie devait quitter l'OCS et cesser toute coopération militaro-technique avec la Chine, les États-Unis pourraient alors accepter de quitter l'OTAN, de retirer toutes leurs troupes et de fermer leurs bases militaires en Europe. Dans le même temps, les États-Unis devraient signer un pacte de non-agression et un accord sur les sphères d'influence avec la Chine, dans lequel les États-Unis reconnaîtraient une sphère d'influence chinoise sur la Mongolie, la Corée du Nord, Taïwan et la mer de Chine méridionale, ainsi que peut-être sur certaines parties de l'Asie du Sud-Est, de l'Asie du Sud et de l'Afrique australe, en échange de la reconnaissance par la Chine de la même sphère d'influence américaine que celle que la Russie aurait accepté de reconnaître. Même si ces accords de paix globaux avec la Russie et la Chine ne seraient pas sans difficultés, ils offriraient une occasion sans précédent pour Biden d'assurer son héritage présidentiel en tant que président transformateur de la paix tout en servant à sauvegarder les intérêts vitaux de la sécurité nationale des États-Unis. En outre, il recevrait probablement le prix Nobel de la paix pour avoir créé les conditions nécessaires à une paix durable entre les superpuissances qui pourrait très bien durer un demi-siècle ou plus, ce dont les générations futures lui seraient profondément reconnaissantes.
  2. https://patrickarmstrong.ca/2022/01/19/russia-ukraine-et-al-what-next/ Le mème de propagande actuel à Washington est que la Russie va "envahir l'Ukraine" et l'absorber. Ce ne sera pas le cas : L'Ukraine est un gâchis délabré, appauvri, désindustrialisé, divisé, corrompu et en décomposition ; Moscou ne veut pas assumer la responsabilité de l'ensemble. Moscou sait parfaitement que si ses troupes seront bien accueillies dans de nombreuses parties de l'Ukraine, elles ne le seront pas dans d'autres. En effet, à Moscou, on doit souhaiter que Staline ait rendu la Galicie à la Pologne plutôt que de la donner à la RSS d'Ukraine après la guerre et de laisser Varsovie avec le problème. Cela n'exclut toutefois pas l'absorption éventuelle de la majeure partie de la Novorossiya in ultimo. La deuxième illusion de Washington est que si Moscou "envahissait l'Ukraine", elle commencerait aussi loin que possible de Kiev et enverrait char après char sur une route afin que les PAW fournies par les Etats-Unis puissent leur faire payer un lourd tribut. Ce n'est absolument pas ce que Moscou ferait, comme l'explique Scott Ritter. Moscou utiliserait des armes à distance pour détruire les positions des troupes ukrainiennes, les ressources C3I, les zones de rassemblement, les positions d'artillerie, les dépôts de munitions, les aérodromes, les ports, etc. À son choix. Tout serait terminé assez rapidement et les Javelins ne seraient jamais sortis de leur boîte. Mais c'est l'option extrême, comme l'explique Ritter. Malheureusement, les Blinken, Sullivan, Farkas, Nulands et autres qui semblent diriger la politique américaine ne comprennent rien de tout cela. Ils restent convaincus que les États-Unis sont une puissance puissante, que la Russie est faible et en perte de vitesse, que la position de Poutine est chancelante, que les sanctions mordent, que l'économie russe est faible et ainsi de suite. Et qu'ils comprennent la guerre moderne. Tout ce qui s'est passé ces vingt dernières années contredit leur point de vue, mais ils s'y tiennent néanmoins. Prenez, par exemple, Wendy Sherman qui était la principale négociatrice américaine à Genève ce mois-ci. Regardez sa biographie sur Wikipedia. Travailleuse sociale, collectrice de fonds pour des candidats du parti démocrate, directrice de campagne politique, Fanny Mae, nommée par Clinton au département d'État, négociatrice avec l'Iran et la Corée du Nord. Y a-t-il quoi que ce soit dans ce dossier qui indique une quelconque connaissance ou compréhension de la Russie ou de la guerre moderne ? (Ou des compétences en matière de négociations, d'ailleurs ?) Et pourtant, c'est elle qui est sur le devant de la scène. Jake Sullivan : avocat, préparateur de débats, conseiller politique, idem.
  3. Ce texte du CSIS fait partie des articles critiqués par https://www.fpri.org/article/2022/01/moscows-compellence-strategy/ Il est en lien hypertexte sous les mots "occupy territory" dans la phrase suivante : Un certain nombre d'articles récents ont suggéré que les coûts d'une invasion potentielle sont trop élevés, ou que l'objectif d'une opération militaire russe en Ukraine serait d'occuper un territoire (occupy territory). Une meilleure explication des actions actuelles de Moscou est qu'elles font partie d'une campagne de contrainte (compellence). Si Moscou ne parvient pas à convaincre les États-Unis d'accéder à certaines de ses demandes et à forcer l'Ukraine à faire des concessions, elle pourrait considérer la force militaire comme son dernier recours pour modifier ce qu'elle considère comme un statu quo inacceptable.
  4. @loki https://clio-texte.clionautes.org/les-causes-de-la-premiere-guerre-mondiale-les-tensions-internationales.html « La France n’est pas encore prête pour le combat. L’Angleterre est aux prises avec des difficultés intérieures et coloniales. La Russie redoute la guerre, parce qu’elle craint la révolution intérieure. Allons-nous attendre que nos adversaires soient prêts ou devons-nous profiter du moment favorable pour provoquer la décision ? Voilà la question lourde de sens qu’il s’agit de trancher. Cela ne veut pas dire que nous devons provoquer la guerre ; mais là où se manifeste un conflit d’intérêts (…) nous ne devrions pas reculer, mais le faire dépendre de la guerre et la commencer par une offensive résolue; peu importe le prétexte, car il ne s’agit pas de cela, mais de tout notre avenir, qui est en jeu. » Extrait traduit d’un article paru dans le journal allemand Die Post , le 24 février 1914 - -
  5. Quelques propositions diplomatiques : https://www.politico.com/news/magazine/2022/01/10/how-to-get-what-we-want-from-putin-526859 Moratoire sur l'adhésion à l'OTAN : Formaliser ce délai par un moratoire déclaré sur l'adhésion de l'Ukraine, ou de tout autre ancien État soviétique, pour une période définie de, disons, 20 ou 25 ans, serait encore plus attrayant pour la Russie, même si certains alliés de l'OTAN pourraient rechigner. Les conditions exactes exigeraient des négociations difficiles et prolongées, ainsi que beaucoup d'imagination et de doigté dans le choix des mots. La Russie pourrait insister sur l'interdiction de toute coopération en matière de sécurité entre un ancien État soviétique et un membre de l'OTAN qui semble être une préparation à l'adhésion - exercices militaires conjoints et coopération militaro-technique étendue, par exemple. Les membres de l'OTAN, pour leur part, seraient peu enclins à accepter de telles interdictions, car ils veulent s'assurer qu'un pays comme l'Ukraine dispose des capacités nécessaires pour se défendre. Néanmoins, il pourrait y avoir un terrain d'entente suffisant pour élaborer les paramètres acceptables d'un moratoire. Autodétermination des peuples et échange de la Crimée contre le Kosovo : La tâche initiale consisterait pour l'Occident et la Russie à définir les conditions requises pour que les actes d'autodétermination soient considérés comme légitimes en Europe. Au minimum, ces conditions devraient inclure un vote supervisé par la communauté internationale et certifié comme libre et équitable, afin de vérifier la volonté de la population locale, ainsi qu'un ensemble d'accords techniques entre la région séparatiste et l'État dont elle cherche à se séparer. Le Kosovo et la Crimée sont peut-être les conflits les plus importants et les plus lourds de conséquences, et ces procédures pourraient être appliquées de manière pro-forma pour valider ce que la plupart des observateurs considèrent comme la réalité, à savoir que le Kosovo restera indépendant de la Serbie et que l'Ukraine ne reprendra pas la Crimée.
  6. Les provinces séparatistes sont déjà de facto annexées. Ce que peut faire Moscou au Donbas, c'est participer ouvertement aux combats pour renforcer militairement les séparatistes : https://www.fpri.org/article/2022/01/moscows-compellence-strategy/ Si Moscou a des objectifs plus limités, comme dissuader toute future frappe ukrainienne de TB2 ou d'artillerie dans le Donbas, elle pourrait les atteindre avec moins de force. Il pourrait s'agir d'abattre les drones TB2 s'ils volent près du Donbas ou de cibler leurs aérodromes avec des munitions à longue portée. La Russie pourrait également déclarer une zone d'exclusion aérienne ou annoncer que l'armée russe répondrait à toute nouvelle frappe d'artillerie ukrainienne dans le Donbas par une réponse ouverte de l'armée russe. Ces mesures sont trop limitées pour obliger Kiev à faire des concessions politiques majeures, mais elles pourraient modifier les actions de l'Ukraine dans le Donbas. Le problème de ces options plus limitées est qu'elles ne résoudraient probablement pas le principal problème de la Russie : une Ukraine hostile qui renforce ses capacités de dissuasion conventionnelles. Une option plus agressive est donc plus probable. Autrement dit : Le comportement de la Russie suggère qu'elle pense que le coût de l'inaction serait plus important que celui d'une escalade militaire significative en Ukraine. C'est le même raisonnement qui aurait poussé l'Allemagne à attaquer la Russie en 1914 : plus le temps passe et plus l'avantage de l'armée allemande sur l'armée russe ira en se réduisant : donc plus l'Allemagne attaque tôt, plus elle a de chances de gagner. C'est l'ombre du futur sur le présent.
  7. L'AUKUS est épinglé dans la prestigieuse revue Foreign Affairs comme une atteinte au régime de non prolifération nucléaire : https://www.foreignaffairs.com/articles/world/2022-01-13/nonproliferation-regime-breaking Il est peu probable que l'Australie détourne cet uranium pour fabriquer des bombes, mais cela crée un dangereux précédent.
  8. @Jésus Pourquoi est-ce que cela poserait un problème de bombarder l'Ukraine de l'Ouest ? Tant que les bombes ne tombent pas sur le territoire polonais, il n'y a pas de déclenchement possible de l'article V du traité de l'Atlantique Nord. Est-ce que cela ne pourrait pas être utile à la Russie de démoraliser les Ukrainiens de l'Ouest, ceux qui sont les plus hostiles à la Russie, tout en épargnant le plus possible les Ukrainiens de l'Est les plus russophiles (ce qui est probablement compliqué, je veux bien le croire) ? Tout en sachant qu'en général les bombardements ont plutôt un effet de mobilisation que de démoralisation : - - Par contre au niveau de l'acceptabilité par la population russe, moscovite ou pétersbourgeoise, il est probablement préférable de ne pas bombarder la nation soeur ukrainienne : https://www.fpri.org/article/2022/01/moscows-compellence-strategy/ Le sondage le plus récent du centre indépendant Levada indique que la moitié des Russes accusent les États-Unis ou l'OTAN d'être responsables de la crise, mais seulement quatre pour cent accusent la Russie. L'approbation intérieure n'est probablement pas un frein pour Poutine s'il décide d'escalader contre l'armée ukrainienne. Toutefois, cela pourrait changer si les forces russes endommagent des villes ukrainiennes comme Poltava et Kharkiv ou font des victimes civiles. C'est une autre raison pour laquelle un raid punitif limité visant l'armée ukrainienne est une option plus intéressante. Mais les "banderistes" de l'Ouest ?
  9. @vince24 Il y a des gens qui disent que Poutine ne fera rien avant la fin des jeux olympiques d'hiver, pour ne pas froisser le camarade Jinping : https://www.fpri.org/article/2022/01/moscows-compellence-strategy/ Toutefois, cela pourrait ne pas se produire immédiatement. La variante COVID-19 Omicron se répand actuellement en Russie, et les Jeux olympiques doivent commencer en Chine dans deux semaines. La guerre Russie-Géorgie de 2008 s'est déroulée pendant les précédents Jeux olympiques organisés en Chine, et Moscou veut probablement éviter d'attirer à nouveau l'attention de Pékin. Les manœuvres conjointes à venir avec la Biélorussie doit se terminer le 20 février, le même jour que la cérémonie de clôture des Jeux olympiques. En outre, des équipements sont encore en route depuis le district militaire oriental et la Russie n'a pas encore engagé la plupart de ses forces aéroportées près de l'Ukraine. Toutefois, une fois que les équipements seront arrivés de l'Extrême-Orient russe, Moscou devra probablement décider de recourir à la force au cours des prochains mois, compte tenu des coûts de préparation.
  10. https://www.welt.de/vermischtes/article236329483/Corona-Niederlaendische-Museen-oeffnen-aus-Protest-als-Friseursalons.html (19 janvier 2022) Aux Pays-Bas, les centres de fitness, les coiffeurs et les sex-shops peuvent rouvrir depuis samedi - mais les musées et les salles de concert restent fermés. En signe de protestation, 70 établissements ont ouvert mercredi pour couper les cheveux et faire de l'exercice. Des dizaines de musées et de salles de concert aux Pays-Bas se sont transformés mercredi en salons de coiffure et en salles de sport pour protester contre les mesures Corona du gouvernement.
  11. Un crime contre l'humanité... fictif : https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Fer-à-cheval Le journal de TF1 du 20 avril 1999 affirme que les Serbes ont tué « de 100 000 à 500 000 personnes » et le Daily Mirror rapporte que les Serbes incinèrent leurs victimes dans des « fourneaux, du genre de ceux utilisés à Auschwitz » Le faux est révélé le 10 janvier 2000 par l'hebdomadaire Der Spiegel1. Le 8 février 2001, la chaîne allemande ARD diffusa un documentaire intitulé « Au commencement fut le mensonge », qui mit en cause la crédibilité des témoins cités dans le document, tentant ainsi de démontrer qu'il n'y avait jamais eu de « plan Fer-à-cheval » et qu'il s'agissait d'un faux (campagne d'« intoxication ») du gouvernement allemand16. L'émission diffusa également une prise de position compromettante du porte-parole britannique de l'OTAN, Jamie Shea, à ce sujet : « Non seulement le ministre Scharping, mais aussi le chancelier Schröder et le ministre Fischer furent un exemple grandiose de leaders politiques qui ne s'alignent pas sur l'opinion publique mais savent la modeler. En dépit de fâcheux dommages collatéraux et malgré la durée des bombardements, ils ont su maintenir le cap. Si nous avions perdu le soutien de l'opinion publique allemande, nous aurions aussi perdu celui des pays partenaires. » En mars 2000, l'ancien général de brigade de la Bundeswehr, Heinz Loquai, 61 ans, qui était en poste à cette époque à l'OSCE à Vienne, exprime dans un livre ses « doutes sur l’existence d’un tel document ». Rudolf Scharping doit alors admettre qu’il ne dispose pas d'une copie du « plan » original1. Loquai affirme que ce « plan Fer à cheval » n'a jamais existé : il aurait été fabriqué au ministère allemand de la Défense, pour justifier a posteriori l'engagement allemand. Les journalistes Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin qualifient pour leur part le plan Fer à cheval d'« archétype des fake news diffusées par les armées occidentales, repris par tous les grands journaux européens ».
  12. @NoxxMos Gorbatchev n'avait plus de pouvoir. C'est Yeltsine qui a pris la décision : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dislocation_de_l'URSS#Effondrement_:_août_–_décembre_1991 À la fin du mois de septembre, Gorbatchev n’avait plus le pouvoir d’influencer les événements en dehors de Moscou. Même là-bas, il était mis au défi par Eltsine, qui avait commencé à prendre en charge ce qui restait du gouvernement soviétique, y compris le Kremlin. Le 8 décembre, les dirigeants de la Russie, de l'Ukraine et de la Biélorussie se réunirent en secret à Belavejskaïa Pouchtcha, dans l'ouest de la Biélorussie, et signèrent les accords de Belaveja, proclamant la disparition de l'Union soviétique et annonçant la formation de la Communauté d'États indépendants (CEI) comme une association plus lâche à prendre sa place. https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_Minsk Ces actes de dissolution de l'Union soviétique ont été considérés comme illégales par ce qui restait du gouvernement fédéral soviétique. Mikhaïl Gorbatchev considère que le sort de l'Union multinationale ne peut pas être déterminé par la volonté des dirigeants de trois républiques. Pour lui, la question doit être tranchée par des moyens constitutionnels impliquant la participation de tous les États souverains et en tenant compte de la volonté de tous leurs citoyens. L'affirmation selon laquelle les normes juridiques de l'Union cesseraient d'être en vigueur est pour Gorbatchev illégale et dangereuse ; elle ne peut qu'aggraver le chaos et l'anarchie dans la société. il considère que la précipitation avec laquelle le document a été publié est également très préoccupante. Il n'a pas été discuté par les populations ni par les Soviets suprêmes des républiques au nom desquelles il a été signé. Pire encore, il est apparu au moment où le projet de traité pour une Union d'États souverains, rédigé par le Conseil d'État de l'URSS, était discuté par les parlements des républiques.
  13. 11 janvier 2022 - Vice-Amiral Loïc Finaz, ex-directeur de l’Ecole de guerre.
  14. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/myths-stir-trouble-south-china-sea (23 décembre 2021) Comme l'ont appris les viticulteurs et les mineurs australiens, la Chine n'a pas besoin de la puissance navale pour contrôler ses flux commerciaux. Pour les pays autres que la Chine, le contrôle de la mer de Chine méridionale n'est pas aussi important qu'on le prétend généralement. Définies au sens large, ces eaux comprennent un certain nombre de routes maritimes utilisées par de nombreux pays et communément décrites comme "vitales", telles que le détroit de Malacca. Mais une description plus précise serait "pratique". Le détroit de Malacca est le chemin le plus court et le moins cher entre les océans Indien et Pacifique, mais il existe de nombreuses autres routes. Dans le pire des cas, si des alternatives évidentes comme le détroit de la Sonde étaient bloquées, il y a toujours l'option de l'océan Austral. L'expérience montre que la fermeture de routes maritimes "vitales", bien que gênante, n'a qu'un impact marginal sur les économies nationales et mondiales. L'accident maritime qui a fermé le canal de Suez en mars était d'une importance insignifiante par rapport aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement créées par la pandémie de Covid-19. Et au vingtième siècle, lorsque le canal était une route plus importante, il a été fermé pendant des années en raison des guerres israélo-arabes.
  15. https://www.liberation.fr/international/nusantara-la-nouvelle-capitale-de-lindonesie-sinstalle-a-borneo-20220118_MKV7FSW3YJAQBKQNQIFA5TCJ2E/ Le Parlement indonésien a voté un transfert de capitale pour fuir la pollution et les inondations que subit Jakarta. Un déménagement estimé à 33 milliards de dollars.
  16. https://www.lopinion.fr/international/mali-wagner-une-societe-pas-toujours-bien-vue-en-russie (16 janvier 2022) Selon les informations de l’Opinion, la communauté française du renseignement évalue la présence de Wagner au Mali « entre 350 et 400 hommes ». http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/01/14/la-suede-confirme-qu-elle-quittera-takuba-cette-annee-22720.html Les militaires suédois quitteront cette année la force Takuba. "La question qui se pose est celle de savoir ce que nous allons faire avec la Minusma" (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali), a-t-elle ajouté. La Suède déploie des Casques bleus au Mali depuis 2013. A noter que la force de la Minusma a été commandé jusqu'à récemment par le général suédois Dennis Gyllensporre. https://www.france24.com/fr/afrique/20220117-france-mali-les-accords-de-défense-dans-le-collimateur-de-la-junte Dans un entretien diffusé dimanche 16 janvier à la télévision malienne, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a ouvertement critiqué ce traité : "Nous voulons relire les accords déséquilibrés qui font de nous un État qui ne peut même pas survoler son territoire sans l’accord de la France." Le 12 janvier, Bamako a dénoncé une "violation" de son espace aérien par un avion militaire français ayant effectué la liaison entre Abidjan et Bamako, fustigeant une "manœuvre frauduleuse". L’armée française a pour sa part affirmé n’avoir reçu aucune information quant à d'éventuelles restrictions de vols et fait valoir les accords de défense liant les deux pays.
  17. https://www.n-tv.de/wissen/Vierte-Impfung-reicht-nicht-gegen-Omikron-article23065393.html (17 janvier 2022) On observe également des contaminations chez les personnes vaccinées quatre fois, a déclaré la professeure Gili Regev de l'hôpital Schiba près de Tel Aviv. Deux semaines après une quatrième dose de la préparation de Biontech et Pfizer, on observe certes une "belle augmentation" des anticorps. Leur nombre serait même légèrement supérieur à celui observé après la troisième vaccination. "Mais pour Omikron, cette belle valeur n'est pas suffisante". Regev a souligné qu'il s'agissait de résultats intermédiaires de l'étude, elle n'a donc pas voulu donner de chiffres plus précis.
  18. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220114-l-éthiopie-dénonce-les-prises-de-position-du-directeur-de-l-oms-sur-le-conflit-au-tigré Addis-Abeba demande à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’ouvrir d’une enquête contre son directeur, l’Éthiopien Tedros Gebreyesus. Elle l’accuse de menacer « l’intégrité » de l’OMS, et de parti pris pour le TPLF. https://www.ouest-france.fr/monde/ethiopie/ethiopie-au-tigre-sous-blocus-la-menace-des-frappes-de-drones-2dd97c9c-754a-11ec-8736-7cc403bf01d8 (15 janvier 2022) Sur le plan militaire, la ligne de front est revenue à son point de départ. Les Tigréens qui, à la surprise générale étaient parvenus en décembre à avancer à moins de 250 km de la capitale Addis-Abeba, ont été repoussés dans les frontières du Tigré.
  19. https://www.thelocal.dk/20220111/danish-military-intelligence-head-held-over-leaks/ Puis, en décembre 2021, il [Lars Findsen, voir ci-dessus mon message du 1er septembre 2020] a été arrêté et accusé d'avoir divulgué des informations "hautement confidentielles". Les charges exactes et la nature des fuites n'ont pas été rendues publiques. Selon les médias, des informations confidentielles ont été divulguées aux médias danois et plusieurs journalistes ont été interrogés au cours de l'enquête.
  20. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-russie-demantele-le-groupe-de-hackeurs-revil-sur-demande-americaine-20220114 La Russie a annoncé vendredi 14 janvier avoir démantelé le groupe de hackeurs REvil, considéré comme le groupe de cybercriminels le plus redoutable en manière de rançongiciels, sur demande des États-Unis, qui se sont félicités de cette coopération en pleine crise sur l'Ukraine.
  21. @kmltt La question n'est-elle pas de savoir si l'augmentation des exportations de gaz permettra de compenser ?
  22. https://www.lefigaro.fr/vox/monde/italie-silvio-berlusconi-peut-il-vraiment-devenir-president-de-la-republique-20220114 Aussi, en Italie, le président de la République est élu pour sept ans par vote secret des parlementaires et des représentants des conseils régionaux, à la majorité des deux tiers, et si celle-ci n'est pas atteinte en trois tours, à la majorité absolue par la suite. Il ne siège pas au Conseil des ministres. Mais il préside le Conseil de la magistrature, le Conseil suprême de défense, nomme les ministres sur proposition du président du Conseil et peut dissoudre les Chambres. Mais, surtout, à partir des années 1990, avec l'écroulement des grands partis traditionnels, la Démocratie chrétienne et ses alliés, et les métamorphoses successives du Parti communiste italien, qui fut le plus puissant de l'Europe occidentale, la fonction présidentielle a pris de plus en plus d'importance. Certains observateurs en viennent à dire que progressivement l'Italie est devenue un régime presque semi-présidentiel. Si Draghi était élu président de la République, le pays tomberait dans l'instabilité, estiment le Financial Times et The Economist. Cette hypothèse est-elle crédible ?
  23. https://deadline.com/2021/11/dont-look-up-adam-mckay-leonardo-dicaprio-jennifer-lawrence-meryl-streep-timothee-chalamet-climate-change-alarm-comet-hurtling-to-earth-1234875045/ L'un des personnages les plus difficiles de ce film est le milliardaire de la technologie Peter Isherwell, uniquement parce que, une fois de plus, les vrais milliardaires de la technologie sont si extrêmes et bizarres. Dans le cas de super-vilains aussi flagrants que Mark Zuckerberg, il était vraiment difficile de les mettre en scène sans que cela ressemble à une bande dessinée DC des années 1960. McKAY : Aucun être humain n'est censé avoir autant de pouvoir et d'argent. Ces individus qui valent autant que de nombreux petits pays et certains pays de taille moyenne, et qui dirigent ces énormes sociétés qui ont envahi notre culture et notre gouvernement... Je ne sais pas si je me comporterais beaucoup mieux si vous me donniez 80 milliards de dollars. Je pense que cela vous transforme immédiatement en une personne folle, et chaque fois que je vois quelqu'un qui vaut ces milliards et ces milliards qui n'est pas une personne folle, je suis stupéfait. Ils me rappellent les rois du 14e, 15e et 16e siècle, ces mégalomanes consanguins qui prétendent être Dieu. Alors, oui, ils sont un désastre, chacun est un échec ambulant emblématique de l'incapacité de notre société à fonctionner correctement. Leur course à l'espace est embarrassante. Ils ressemblent à des enfants géants. Honnêtement, j'ai de la compassion pour chaque personne, et je ne suis pas sûr que quiconque pourrait gérer ce genre de richesse et de pouvoir. Mais je ne peux vraiment pas dire assez de mal d'eux.
  24. http://cahierslibres.fr/2021/12/dont-look-up-politiques-pire/ Et dans le comportement de la Présidente des Etats-Unis (étonnante Meryl Streep), beaucoup ont vu une version féminine de Donald Trump… Mais attention, ce n’est pas le message d’Adam McKay. La Présidente Orlean n’est pas trumpiste, elle est vraisemblablement démocrate (elle pose en photo dans les bras de Bill Clinton), elle ressemble à Hillary Clinton et surtout le réalisateur a dit vouloir faire une synthèse des derniers Présidents de notre époque : “ Lors des répétitions, j’avais demandé à Meryl de jouer un mélange des différents présidents qui se sont succédé. Elle devait avoir l’absence de qualifications de George Bush, le vide drapé dans un beau costume de Ronald Reagan, la duplicité du vendeur de bagnoles de Bill Clinton, les qualités d’orateur que Barack Obama a mises au service du grand capital et le narcissisme aveugle de Trump… Un cocktail explosif.” Ce rappel est essentiel, non pour diluer la responsabilité gravissime du trumpisme dans la société actuelle, mais pour éviter un grave écueil : si le problème est Trump, alors maintenant que Trump est parti il n’y a plus de problème. Non, en réalité la situation est bien plus grave, même nos gentils gouvernements anti-Trump ne sont pas à la hauteur du défi climatique… Et tout le monde en prend pour son grade, pas seulement les politiques mais aussi les médias, présentés comme frivoles, et surtout les GAFA et le New Space qui se prennent pour des dieux en nous promettant des utopies très lucratives.
  25. https://www.politico.com/news/magazine/2022/01/12/russia-ukraine-putin-war-526967 Selon un sondage du centre indépendant Levada publié le mois dernier, près de 40 % des Russes considèrent la guerre comme probable ou certaine. Presque le même nombre, 38 %, considère qu'une guerre entre les deux pays est improbable, et 15 % excluent complètement cette possibilité. Selon les données de Levada, la majorité des Russes ne veulent pas que le Donbass fasse partie de la Russie, préférant l'indépendance pour l'est russophone de l'Ukraine. Mais ils soutiennent aussi généralement la ligne de Poutine sur leur identité et leur héritage communs avec l'Ukraine. Selon le sondage Levada du mois dernier, les Russes ont des attitudes majoritairement positives envers le peuple ukrainien et des attitudes négatives envers le gouvernement ukrainien. "Les gens disent souvent que l'Ukraine est simplement coincée entre le leadership de la Russie et le leadership de l'Occident. Les dirigeants ukrainiens se voient refuser l'indépendance à la fois par les dirigeants russes et par l'opinion publique russe", m'a dit M. Volkov [président du Centre Levada]. Selon le sondage de M. Volkov, la moitié des Russes pensent que les États-Unis et les autres pays de l'OTAN sont les instigateurs des tensions accrues dans l'est de l'Ukraine, tandis que 16 % accusent l'Ukraine et seulement 4 % la Russie. En d'autres termes, la seule chose qui pourrait amener les Russes à se rallier à cette guerre potentielle est qu'ils croient que l'OTAN, et non la Russie, est l'agresseur. "La logique veut que si l'OTAN nous entraîne dans une guerre, nous devons répondre de la même manière, afin de protéger la population russophone des républiques populaires de Donetsk et de Louhansk", a déclaré M. Volkov, en référence aux petits États non reconnus de l'est de l'Ukraine, proclamés par les séparatistes pro-russes. Jusqu'à présent, selon M. Volkov, les Russes accusent surtout l'OTAN et les États-Unis d'être responsables du conflit avec leurs anciens compatriotes soviétiques. Mais M. Volkov estime qu'il reste à voir s'ils s'uniront derrière Poutine pour le Donbas comme ils l'ont fait pour la Crimée. "Il me semble qu'il n'y aura pas de rassemblement autour du drapeau comme cela s'est produit après la Crimée", a déclaré M. Volkov. "Les gens sont fatigués du conflit ukrainien, et fatigués des tensions internationales". Par ailleurs, il est remarquable que le si sage Politico.com ose écrire des choses aussi subversives que : En 1954, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev a transféré la péninsule de Crimée d'une juridiction soviétique à une autre - de la République socialiste soviétique russe à la République socialiste soviétique ukrainienne. Comme il s'agissait de deux républiques soviétiques, le transfert semblait inoffensif. Mais après l'effondrement de l'URSS, de nombreux Russes ont été attristés de voir que la Crimée faisait désormais partie d'un autre pays ; ils s'étaient habitués à considérer la Crimée comme une partie inséparable de la Russie, l'un des rares endroits chauds dans une masse continentale par ailleurs hivernale. Aussi, lorsque Poutine a occupé et annexé la Crimée, la plupart ont acquiescé.
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