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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Ils sont en "opération militaire spéciale", peut-être ?
  2. Oui, mais peut-être que dans 5 ans, dans 10 ans, un dirigeant malien voudra repartir sur une base de bonne volonté. Et à ce moment là, il faudra régler les factures impayées s'il y en a.
  3. Dans le pire des cas, on peut imaginer une situation où de nouveaux dirigeants sont à la tête des pays et veulent se réconcilier avec la CEDEAO ou les pays qui s'estiment lésés par une sortie si cavalière. Dans ce cas les deux parties en conflit peuvent volontairement soumettre l'affaire à la CIJ. Une seule partie peut également demander un avis consultatif à la CIJ (comme Maurice à propos des Chagos). Il faudrait voir s'il n'y a pas inscrit noir sur blanc dans le traité de la CEDEAO si une juridiction est prévue en cas de litige et si c'est la CIJ, ou si les couples de pays n'ont pas quelque part un traité d'amitié bilatéral qui rend la CIJ compétente (cas du traité d'amitié USA-Nicaragua).
  4. La Cour Internationale de Justice de La Haye. Mais peut-être que les dirigeants des pays préféreront résoudre le litige à l'amiable.
  5. Oui mais à ce moment là, ce n'est même pas la peine d'annoncer quoi que ce soit. Tu agis au mépris et en violation des obligations du traité de la CEDEAO. Les gens s'apercevront à ce moment là que tu en as fait un chiffon de papier. Pourquoi annoncer à l'avance ? Si ce n'est pour agiter une menace qui a toutes les chances de ne pas être mise à exécution, car tu sais très bien que tu t'exposes à des rétorsions (et à payer des dommages et intérêts, le jour où un juge sera en situation de juger l'affaire).
  6. Je situe le pic en mars 2014, parce que perdre deux provinces, la Crimée et une bonne partie du Donbass, c'est pas flamboyant comme manifestation de souveraineté.
  7. Attention de ne pas tomber dans le piège. Cet "effet immédiat" est juridiquement nul, je cite RFI : Il faut quand même rappeler que le Niger, le Burkina et le Mali sont toujours membres de la Cédéao parce que les textes sont clairs : il y a un délai de retrait.
  8. D'ailleurs, pour être juste, je pense aussi que la souveraineté russe est en déclin, depuis 2022 : elle se met sur une trajectoire de vassalisation par rapport à la Chine. Je ne suis pas tellement la région, mais cela ne m'étonnerait pas que Moscou ait perdu de l'influence en Asie centrale post-soviétique au profit de Pékin. Et la Russie cesse de faire la pluie et le beau temps au Caucase, comme le prouve la prise du Karabakh par l'Azerbaïdjan (chose qui réjouit un commentateur "pro-Ukraine" avec tous les guillemets nécessaires comme Taras Kuzio : https://www.eurasiareview.com/29092023-russias-loss-and-azerbaijans-victory-is-in-the-wests-interest-oped/ ).
  9. Souvent, les pays pays s'affirment face au monde en organisant des Jeux Olympiques. Jeux Olympiques de Tokyo en 1964 où le Japon montre qu'il a remonté la pente et bien plus, et tourné la page de la seconde guerre mondiale. Jeux Olympiques de Séoul de 1988, où la Corée montre qu'elle est un "dragon" qui appartient pleinement au monde riche et développé, avec un début de démocratisation prometteur. Jeux Olympiques de Pékin de 2008, représentaient le couronnement de la nouvelle trajectoire capitaliste du pays initiée par Deng Xiao Ping et son ouverture au monde par l'entrée dans l'OMC (en 2001), devenant une puissance industrielle et commerciale incontournables. Eh bien pour l'Ukraine ça n'a pas été des jeux olympiques - et je souhaite qu'il y ait un jour des jeux olympiques de Kiev - ça a été l'organisation de l'euro 2012 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnat_d'Europe_de_football_2012 L'Ukraine atteint le sommet de son rayonnement face au monde, durant la présidence Yanoukovitch, après avoir été sélectionnée par l'UEFA en 2007, sous Youchtchenko. CQFD.
  10. https://blog.juspoliticum.com/2023/12/18/le-financement-des-fondations-politiques-en-allemagnes-au-regard-du-droit-constitutionnel-le-defi-consistant-a-concilier-la-libre-concurrence-des-partis-avec-la-protection-de-lordre-constit/ Outre les partis et leurs organisations satellites, les fondations politiques jouent un rôle primordial pour promouvoir l’éducation politique et démocratique en Allemagne. Au vu des conséquences possibles des subventions accordées à ces organisations sur l’égalité des chances entre les partis, la Cour constitutionnelle fédérale a exigé, dans un important arrêt de février 2023, une loi spécifique les réglementant. Le législateur a répondu à cette exigence dès la fin de l’année budgétaire. Son objectif principal est d’assurer que les organisations rejetant l’ordre constitutionnel soient privées de ces fonds importants. En Allemagne, les fondations politiques sont affiliées aux partis politiques représentés aux parlements. C’est le cas, au niveau fédéral, des fondations Konrad-Adenauer (proche de la CDU), Friedrich-Ebert (proche de la SPD), Heinrich-Böll (proche de Bündnis 90/Die Grünen), Friedrich-Naumann für die Freiheit (proche du FDP), Rosa-Luxemburg (proche de Die Linke), ou encore de la fondation Hanns-Seidel (proche de la CSU). Si les questions de droit constitutionnel liées au financement des fondations ont ainsi déjà été abordées par le passé, elles font l’objet d’une nouvelle attention depuis la reconnaissance, en 2018, par le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) (tenant de la droite radicale en Allemagne), de sa proximité avec la fondation Desiderius-Erasmus (Desiderius-Erasmus-Stiftung – désormais DES). Jusqu’alors, la pratique de financement prévoyait qu’une fondation proche d’un parti était subventionnée si le parti proche d’elle était représenté deux fois de suite par un groupe parlementaire au Bundestag. À l’inverse, même après deux succès consécutifs de l’AfD, la fondation a été privée des subventions sur le fondement d’une simple note budgétaire qui précisait que l’adhésion et l’engagement en faveur de l’ordre fondamental libéral et démocratique constituaient une condition nécessaire à l’obtention d’un financement. Reste à voir si la DES, proche de l’AfD, recevra des fonds du budget fédéral à partir de la prochaine période de législature.
  11. Ce sont d'autres questions que je ne pense pas avoir abordées ce soir. Je me borne à proposer que la souveraineté est une qualité dont la dose est variable. Je pense que la souveraineté de l'Ukraine a atteint son niveau maximal durant les présidences Youchtchenko et Yanoukovitch, et que depuis elle décroit. Oui c'est la faute de la Russie, puisque dans un monde idéal où la Russie n'existerait pas, où il y aurait une mer entre la Pologne et la Chine, le problème ne se poserait pas. Mais les pays qui ont soutenu l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN (le Royaume-Uni, la Pologne, etc... et les Etats-Unis bien sûr, mais pas la France ni l'Allemagne : souvenons nous du sommet de Bucarest de 2008) n'ont pas aidé l'Ukraine à être plus souveraine.
  12. Sergueï Choïgou, le ministre de la défense, est un citoyen de la République de Touva.
  13. Les pays souverains, en fait ça n'existe pas. L'idée de 193 États souverains à l'ONU ayant tous les mêmes droits, la même dose de souveraineté, c'est au mieux un idéal vers lequel on veut tendre, et cela devient un mythe si l'on croit ou fait croire que c'est déjà arrivé. En Europe il y a en fait 2 États souverains, la France et la Russie, et le reste est sous parapluie nucléaire américain, donc inféodé à l'Amérique suivant un rapport de force qui n'est pas le même suivant qu'on est un pays riche comme l'Allemagne ou la Norvège, ou un pays pauvre comme la Hongrie ou la Roumanie. Et pour parler de "nier sans vergogne", toi tu nies sans vergogne que la Russie reconnaît une identité et un sentiment national propre à ses Républiques autonomes (la Kalmoukie et tutti quanti...), donc même une Russie qui aurait complètement annexé l'Ukraine, lui reconnaîtrait son sentiment national, comme naguère le faisait l'URSS.
  14. Qu'appelle-t-on au juste être pro-ukrainien ? Est-ce vouloir que ce pays s'épuise dans une guerre d'attrition et une émigration qui vide le pays de sa population et qui va propulser le PIB vers des abîmes ? Est-ce "se battre jusqu'au dernier ukrainien" ?
  15. https://newrepublic.com/article/178484/senate-republicans-ukraine-collision-course (26 janvier 2024) Le sénateur de l'Ohio J.D. Vance, autrefois un modéré anti-Trump [...] s'est réincarné lors de la campagne de 2022 en un fléau ultra-MAGA pour les libéraux, les professeurs d'université et les établissements d'enseignement d'élite (il est diplômé en droit de Yale). "Même si vous soutenez le financement de l'Ukraine à des fins de défense nationale, ce qui n'est évidemment pas mon cas, je pense que cela suggère qu'elle devient effectivement un client de l'aide sociale si nous finançons ses retraités", a déclaré M. Vance, qui est considéré comme un choix possible de M. Trump pour la vice-présidence. En décembre, la ministre ukrainienne de la politique sociale, Oksana Zholnovych, a déclaré que 500 000 fonctionnaires, 1,4 million d'enseignants et 10 millions de retraités pourraient subir des retards de paiement si l'aide humanitaire étrangère n'était pas approuvée rapidement. "Nous sommes dans un dilemme", aurait déclaré M. McConnell à la conférence du GOP du Sénat lors de la réunion, car M. Trump s'oppose à tout effort bipartisan sur la politique d'immigration au sein du Congrès, préférant utiliser les migrants comme un sujet de campagne. Le sénateur Josh Hawley, républicain du Missouri et allié de Trump, a déclaré qu'il s'opposerait probablement à l'aide à l'Ukraine, exprimant des doutes sur le fait que le Pentagone puisse comptabiliser les dépenses militaires proposées par Biden, tout en citant un rapport du GAO du mois dernier qui a constaté que le département de la Défense ne peut pas assurer la traçabilité de 63 % de ses 4 000 milliards de dollars de dépenses en 2023. "Nous devons demander à nos alliés européens de l'OTAN de prendre la tête de la défense de l'Europe", a déclaré M. Hawley, critiquant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord depuis plus d'une décennie, lorsque le président Barack Obama s'est plaint de l'inégalité du "partage du fardeau" entre les nations alliées. Dan Sullivan, un républicain de l'Alaska, [...] a déclaré à The New Republic qu'il soutenait l'envoi d'une aide militaire à l'Ukraine, "mais un soutien budgétaire, voire une aide économique [...] cela peut venir des pays européens riches". Le sénateur Rand Paul n'est pas d'accord. "Je refuse d'envoyer plus d'argent à l'Ukraine", a déclaré mercredi le républicain du Kentucky. "Je trouve insultant que nous payions pour leurs retraités et leurs fonctionnaires. Nous payons pour les prêts et les subventions accordés aux petites entreprises en Ukraine. Je trouve cela insensé. Nous devons en fait emprunter l'argent pour le leur envoyer", a-t-il ajouté. M. Paul, comme M. Scott et la plupart de leurs collègues du GOP, a voté en faveur des réductions d'impôts accordées par M. Trump en 2017 aux Américains fortunés, qui ont creusé le déficit fédéral de plusieurs milliards. Le sénateur Ron Johnson, un républicain du Wisconsin et allié de Trump, a jeté un nouveau bâton dans la roue de l'effort de financement de l'Ukraine jeudi en exigeant que le paquet soit financé par des coupes dans les initiatives de M. Biden en matière d'énergie verte. Pendant ce temps, les sénateurs républicains qui soutiennent le financement intégral de la demande de M. Biden concernant l'Ukraine voient leur voix de plus en plus noyée dans ce qui a été en grande partie un débat à huis clos sur l'aide à l'étranger. "Il ne faut pas que les gens meurent de faim, sinon ils ne pourront pas poursuivre leurs activités", a déclaré mercredi matin le sénateur Mitt Romney, républicain de l'Utah et ancien candidat républicain à l'élection présidentielle, interrogé sur le financement du filet de sécurité sociale ukrainien. De l'autre côté de l'allée politique, les démocrates du Sénat se sont rangés derrière le chef de la majorité, Chuck Schumer, pour soutenir le financement intégral de l'Ukraine. On ne peut pas faire la guerre si l'on ne peut pas nourrir les familles des soldats et éduquer leurs enfants à la maison", a déclaré Chris Murphy, du Connecticut, avant d'ajouter : "Il est donc impossible de soutenir l'Ukraine sans aider l'économie du pays et l'infrastructure des services sociaux à rester à flot". https://thehill.com/homenews/senate/4429211-romney-trump-border-bill-biden/ (25 janvier 2024) "Je pense que la frontière est une question très importante pour Donald Trump", a déclaré M. Romney. "Et le fait qu'il communique aux sénateurs républicains et aux membres du Congrès qu'il ne veut pas que nous résolvions le problème de la frontière parce qu'il veut en rejeter la responsabilité sur M. Biden est vraiment consternant." Mais la réalité est que nous avons une crise à la frontière, que le peuple américain souffre de ce qui se passe à la frontière, et que quelqu'un qui se présente à la présidence devrait essayer de résoudre le problème au lieu de dire : "Hé, sauvez ce problème. Ne le résolvez pas. Laissez-moi m'attribuer le mérite de le résoudre plus tard"", a poursuivi M. Romney. Une source a déclaré mercredi à The Hill que les républicains du Sénat qui soutiennent le projet de loi pensent que les concessions obtenues des démocrates seraient des "victoires énormes", mais qu'il devient clair que Trump s'oppose au paquet, ce qui pourrait empêcher son adoption à la Chambre des représentants contrôlée par le GOP. La source sénatoriale au fait des discussions internes au sein du GOP a déclaré à The Hill mercredi : "Les gens de Trump veulent tuer le projet et faire campagne sur la question".
  16. https://blog.juspoliticum.com/2024/01/02/un-regard-critique-sur-le-projet-de-revision-constitutionnelle-en-vue-dinstituer-un-premierat-en-italie-par-anna-maria-lecis-cocco-ortu/ (2 janvier 2024) Un regard critique sur le projet de révision constitutionnelle La présentation du projet de loi constitutionnelle portant sur l’introduction de l’élection directe du Président du conseil vient d’ouvrir en Italie le chantier de la réforme du régime politique. Présentée comme la recette pour assurer la stabilité et l’efficacité gouvernementales et pour réconcilier les électeurs avec leurs gouvernants, cette réforme apparait pourtant problématique et dangereuse.
  17. Voir (entre autres) : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/page/879/#comment-1693120 http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/page/879/#comment-1693130 http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/page/880/#comment-1693866
  18. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/londres-rompt-ses-negociations-commerciales-avec-ottawa-20240126 En échange d’importations sans quota de cheddar ou de stilton britannique, les Canadiens espéraient pouvoir exporter au Royaume-Uni du bœuf élevé aux hormones. L’interruption des pourparlers est «un soulagement pour les fermiers» anglais, s’est félicitée la présidente du syndicat National Farmers Union, Minette Batters.
  19. https://theintercept.com/2024/01/25/burkina-faso-civilian-drone-strikes-hrw/ Des frappes de drones au Burkina Faso ont tué des dizaines de civils Human Rights Watch a interrogé des témoins de l'attaque, qui s'est produite le jour du marché hebdomadaire près de la limite nord du village de Bouro. Les survivants ont déclaré que des membres du JNIM, qui contrôle Bouro et la région environnante, étaient arrivés sur le marché bondé juste avant l'attaque. "Le marché était rempli de civils lorsque le drone a frappé", a déclaré un homme de 25 ans à HRW, précisant que les gens venaient de "toute la région" pour acheter et vendre des animaux. HRW a obtenu une liste de 28 personnes tuées dans l'attaque, compilée par des survivants et confirmée par deux autorités locales, mais des témoins ont déclaré que le nombre de morts était bien plus élevé. "Il y avait des centaines de personnes sur le marché au moment de l'attaque", a déclaré un homme de 45 ans. "Nous avons compté 70 morts, mais nous n'en avons identifié que 28. Les autres corps étaient méconnaissables". L'ambassade du Burkina Faso à Washington n'a pas répondu aux demandes répétées de The Intercept de s'entretenir avec l'attaché de défense ou d'autres responsables. L'armée burkinabè a mené ces frappes à l'aide de drones Bayraktar TB2 de fabrication turque, qu'elle a acquis en 2022. La Turquie n'est pas la seule à soutenir l'armée burkinabè. Les États-Unis aident le Burkina Faso à lutter contre le terrorisme depuis les années 2000, en lui fournissant des fonds, des armes, des équipements et des conseillers américains, ainsi qu'en déployant des commandos pour des missions de combat discrètes. Toutefois, depuis lors, la violence des militants islamistes est montée en flèche. Pour l'ensemble de l'Afrique, le département d'État n'a dénombré que 23 victimes d'attentats terroristes en 2002 et 2003. Le Burkina Faso, à lui seul, a enregistré 6 130 décès dus à des attaques terroristes entre juillet 2022 et juillet 2023, selon le Centre d'études stratégiques pour l'Afrique du ministère de la défense, une institution de recherche du Pentagone. À la suite de coups d'État militaires, la loi américaine interdit généralement aux pays de recevoir une aide militaire, mais les États-Unis ont continué à fournir une formation aux forces burkinabè, selon le général Michael Langley, le chef du Commandement pour l'Afrique, ou AFRICOM. L'année dernière, par exemple, les forces burkinabè ont participé à Flintlock 2023, un exercice annuel parrainé par le Commandement des opérations spéciales des États-Unis en Afrique. (Plusieurs participants à Flintlock ont renversé le gouvernement, y compris le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a mené l'un des coups d'État de 2022). L'aide américaine s'est poursuivie en dépit d'une documentation abondante sur les atrocités commises par le gouvernement burkinabé et de la "loi Leahy", qui interdit aux États-Unis de financer des forces de sécurité étrangères impliquées dans des violations flagrantes des droits de l'homme. Un peu plus d'un mois avant que [Michael Langley, chef de l'AFRICOM] ne parle aux membres de la commission des forces armées de la Chambre des représentants de la poursuite du soutien américain au Burkina Faso, des soldats burkinabè, accompagnés de miliciens, ont arrêté 16 hommes dans le village d'Ekeou, dont au moins neuf ont été retrouvés exécutés, selon Human Rights Watch. En avril 2023, moins d'un mois après l'aveu de Langley, les militaires burkinabè ont massacré au moins 156 civils, dont 45 enfants, dans le village de Karma. Et des milices soutenues par l'État auraient tué au moins 70 civils dans le village de Zaongo en novembre dernier.
  20. Le CEMA Suédois a peut-être intérêt à faire diversion : - D'autre part c'est pas nouveau que les Suédois sont invités à faire des stocks de nourriture :
  21. https://www.nytimes.com/2024/01/26/opinion/polycrisis-doom-extinction-humanity.html Le drame "R.U.R." [1], écrit en 1920 par le dramaturge tchèque Karel Capek, imagine un avenir dans lequel des robots artificiellement intelligents anéantissent l'humanité. Dans une scène qui effraierait les prophètes de malheur de la Silicon Valley, un personnage de la pièce observe : "Ils ont cessé d'être des machines. Ils sont déjà conscients de leur supériorité, et ils nous détestent comme ils détestent tout ce qui est humain." [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/R._U._R.
  22. https://medicalxpress.com/news/2024-01-schools-surveillance-tech-students-vaping.html (26 janvier 2024) Les écoles utilisent la technologie de surveillance pour attraper les élèves qui vapotent Les écoles du pays ont investi des millions de dollars dans la technologie de surveillance, y compris les fonds fédéraux d'aide d'urgence COVID-19 destinés à aider les écoles à faire face à la pandémie et à aider les élèves à reprendre leurs études. Le matériel de marketing indique que les capteurs, qui coûtent plus de 1 000 dollars chacun, peuvent aider à lutter contre le virus en contrôlant la qualité de l'air. Les e-cigarettes ont envahi les collèges et les lycées. Ces dispositifs peuvent diffuser de la vapeur contenant des concentrations plus élevées de nicotine que les cigarettes de tabac. Des millions de mineurs s'adonnent au vapotage malgré les efforts déployés pour limiter les ventes aux jeunes en portant l'âge légal à 21 ans et en interdisant les produits aromatisés préférés des adolescents. Certains districts associent les capteurs à des caméras de surveillance. Lorsqu'elles sont activées par un capteur de vapotage, ces caméras peuvent filmer tous les élèves qui sortent des toilettes.
  23. https://www.theguardian.com/world/2024/jan/18/us-supply-weapons-israel-alleged-abuses-human-rights Les fonctionnaires du département d'État ont en effet pu contourner la loi américaine censée empêcher la complicité des États-Unis dans les violations des droits de l'homme commises par des unités militaires étrangères - la loi Leahy, datant des années 1990 et nommée d'après Patrick Leahy, sénateur du Vermont aujourd'hui à la retraite - parce que, selon d'anciens fonctionnaires, des politiques internes extraordinaires ont été mises en place au sein du département d'État, qui font preuve d'une extrême déférence à l'égard du gouvernement israélien. Aucune disposition spéciale de ce type n'existe pour les autres alliés des États-Unis. L'absence d'application de la loi Leahy en Israël semble particulièrement troublante pour son homonyme. Dans une déclaration au Guardian, l'ancien sénateur du Vermont a expliqué que l'objectif de la loi Leahy était de protéger les États-Unis de toute culpabilité pour les violations flagrantes des droits de l'homme commises par les forces de sécurité étrangères bénéficiant de l'aide américaine et de décourager les violations futures. "Mais la loi n'a pas été appliquée de manière cohérente, et ce que nous avons vu en Cisjordanie et à Gaza en est un exemple frappant. Pendant de nombreuses années, j'ai exhorté les administrations américaines successives à appliquer la loi dans ces régions, mais cela n'a pas été fait", a déclaré M. Leahy. Pour les défenseurs de la loi Leahy, comme M. Rieser, l'absence de responsabilité dans l'assassinat de Shireen Abu Akleh, l'éminente journaliste d'Al Jazeera, est particulièrement choquante et a fait l'objet de critiques de la part de démocrates de haut rang au Capitole. "Si les États-Unis avaient été disposés à appliquer la loi Leahy en Israël, les forces de défense israéliennes auraient sans doute été plus enclines à demander des comptes à leurs soldats, ce qui aurait contribué à prévenir les meurtres de civils comme Shireen Abu Akleh et bien d'autres, et ce que nous voyons aujourd'hui", a déclaré M. Rieser. Mme Abu Akleh a été tuée par une balle qui l'a touchée à l'arrière de la tête alors qu'elle couvrait une opération israélienne dans la ville de Jénine, en Cisjordanie. Une enquête de CNN a révélé qu'il n'y avait pas de combat actif ou de militants palestiniens à proximité d'Abu Akleh dans les instants qui ont précédé sa mort, et des images obtenues par la chaîne ont corroboré des témoignages suggérant que les forces israéliennes avaient pris la journaliste pour cible. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont présenté leurs excuses pour ce meurtre l'année dernière, mais le bureau de l'avocat général militaire en Israël a déclaré dans un communiqué qu'il n'avait pas l'intention d'engager des poursuites pénales ou des poursuites contre les soldats impliqués. Lorsque la loi Leahy a été adoptée pour la première fois en 1997, elle a été conçue en pensant à l'Amérique centrale et à la Colombie. Les États-Unis fournissaient des centaines de millions de dollars d'aide militaire pour lutter contre les narcotrafiquants et les insurgés, mais les groupes de défense des droits de l'homme faisaient état de graves violations des droits de l'homme commises par les unités militaires et policières colombiennes. Dans une lettre de mai 2018 adressée par Leahy au secrétaire d'État de l'époque, Mike Pompeo, qui servait dans l'administration Trump, Leahy a demandé un examen de la loi Leahy sur la mort par balle d'une centaine de manifestants palestiniens de Gaza qui avaient été tués depuis mars de la même année. "Si des informations crédibles existent pour déclencher la loi Leahy concernant toute unité israélienne et que le gouvernement d'Israël ne prend pas de mesures efficaces pour traduire les individus responsables en justice, cette unité n'est plus éligible à l'aide américaine", a écrit Leahy.
  24. Pourquoi "revirement à 180°" ? N'est-il pas passé d'une situation où la Slovaquie offrait gratuitement des armes à l'Ukraine en puisant dans les stocks de l'armée slovaque, à une situation où elle vend des armes à l'Ukraine ? D'une situation où c'est les Slovaques qui paient à une situation où c'est les Ukrainiens qui paient ces armes ? https://spravy.pravda.sk/domace/clanok/687769-vojenska-pomoc-ukrajine-koniec-robert-kalinak-robert-fico-nova-vlada-zastavila/ (8 novembre 2023) Le gouvernement ne veut même plus envoyer une balle en Ukraine. Fico : les livraisons d'armes et de munitions provenant des entrepôts de l'État sont terminées Plus rien ne sera exporté des entrepôts de l'armée slovaque vers l'Ukraine. Mercredi, le gouvernement de Robert Fico a mis fin au 14e paquet d'aide militaire à l'Ukraine voisine. Le Premier ministre a annoncé le résultat de la réunion du gouvernement sur un banc dans le parc derrière le bureau du gouvernement, en compagnie du ministre de la défense Robert Kaliňák. "C'est avec une grande joie que je déclare que l'ensemble du gouvernement, c'est-à-dire tous les partis qui y sont représentés, a décidé à l'unanimité de refuser d'envoyer ces armes et munitions à l'Ukraine", a annoncé le chef du Smer, qui avait soutenu l'aide militaire à l'Ukraine lors du sommet de Bruxelles à la fin du mois d'octobre. Avec la décision de mercredi, le gouvernement a clairement indiqué qu'il donnerait la priorité à l'aide humanitaire et civile et que "tout envoi d'armes et de munitions provenant d'entrepôts publics de l'armée à l'Ukraine est terminé". Aucun commentaire n'a été fait dans la vidéo sur la question de savoir si la Slovaquie poursuivra la vente d'équipement en cours.
  25. https://www.theguardian.com/world/2024/jan/25/denmark-admits-role-nato-airstrikes-libya-killed-civilians-2011 Le Danemark admet son rôle dans des frappes aériennes de l'OTAN en Libye qui ont tué 14 civils en 2011 Des documents publiés au titre de la liberté d'information montrent que l'armée de l'air danoise avait conclu en privé, dès 2012, que deux attaques de F-16 étaient liées aux rapports sur les victimes civiles compilés par les Nations unies, les médias et les groupes de défense des droits de l'homme. D'autres frappes aériennes de l'OTAN, n'impliquant pas le Danemark, ont été liées à des décès de civils, notamment un bombardement à Majer le 8 août 2011, où une enquête de l'ONU a conclu qu'un premier bombardement avait tué 16 civils - et qu'après l'arrivée des sauveteurs, une nouvelle attaque avait tué 18 autres personnes. Jusqu'à présent, aucun pays n'a accepté d'établir un lien entre son armée de l'air et un bombardement particulier, protégeant ainsi ses activités sous l'égide de l'OTAN. Par conséquent, les familles des victimes n'ont pas eu la possibilité de demander réparation devant les tribunaux de ces pays. Un homme, Khaled al-Hamedi, dont la femme et les deux enfants ont été tués lors de la frappe à Surman, a tenté de porter plainte contre l'OTAN, mais sa démarche a échoué lorsque la cour d'appel belge a conclu en 2017 que l'alliance militaire bénéficiait d'une immunité de poursuites. La frappe visait un grand complexe familial appartenant au père de Hamedi, une figure importante du régime de Kadhafi ayant des liens avec la famille du dirigeant libyen. Le jeune Hamedi a décrit le site comme étant résidentiel, alors que l'OTAN a déclaré qu'il s'agissait d'un nœud de commandement et de contrôle. Après avoir reçu les documents, il a déclaré qu'il discuterait avec son avocat de la possibilité de déposer une plainte contre l'armée danoise. Les bombardements aériens sont au cœur de la guerre moderne, utilisés à plusieurs reprises par l'Occident contre l'État islamique en Syrie et en Irak, par la Russie en Syrie et en Ukraine et, de manière plus intensive, par Israël à Gaza. Cependant, les armées, y compris celles de l'Ouest, ont souvent été réticentes à admettre que des civils avaient été tués ou blessés. Le Royaume-Uni affirme qu'un seul civil a été tué au cours d'une campagne de neuf ans de bombardements de cibles de l'EI en Irak et en Syrie, au cours de laquelle 4 324 missiles ou autres armes ont été lancés, un bilan presque parfait que les experts ont remis en question.
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