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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. En ce qui concerne le "contrôle" de Trump, ça dépend ce qu'on entend par là : un pion qui fait ce qu'on lui dit ? Il est beaucoup trop impulsif et fier pour ça. quelqu'un capable de reprendre à la volée un talking point bien placé, quelque fumeux qu'il soit, ou encore de donner à fond dans le biais de confirmation ? A 300%. quelqu'un capable de passer outre la résistance d'une administration réticente à ses foucades ? Pas vraiment s'il est seul. Alors : pion des russes comme au 1 ? Non, mais le 2 peut palier au 1, il suffit de bien flairer l'humeur du bonhomme et de l'opinion, toutes choses parfaitement au point en Russie ; il suffit d'un canal de diffusion des mauvaises idées, et ces canaux ne manquaient pas sous son premier mandat, il n'y a aucune raison qu'ils défaillent. L'administration réticente du 3 est ce que l'Heritage foundation entend faire disparaître dès les premières semaines du second mandat, s'il est à nouveau élu. Très possible au moins, hélas.
  2. Poutine vient d'être interrogé sur cette affaire, par le Tucker Carlson et a répondu autre chose : l'histoire soit-disant, le fait que l'Ukraine ça n'existe pas vraiment, les Mongols, la Russie qui aurrait des privilèges particuliers, toutes sortes de récits fumeux auxquels le gourou croît peut-être lui-même à force de les réagencer mais... il a fallu attendre plus de 30mn pour que le terme OTAN soit prononcé, et il a fallu insister ! Peut-être est-il déjà passé à une séquence de comm' (et d'action) où l'Otan n'existe plus.
  3. Au risque d'être d'accord avec @gustave (), je dirais bien que l'essentiel est d'abord de s'intéresser au conventionnel (sous ses différentes formes) plus qu'au nucléaire, parce que les plans de pépère Vlad ne vont pas relever de l'attaque frontale, mais d'une démarche hybride mêlant la prise d'un petit bout de balte, d'un gros bout d'Ukraine, de ce qu'il peut ailleurs, et d'un placement de tous les pions possibles au sein des structures de pouvoir (états, médias, industries...) pour gagner sans combattre. Ca veut dire également se mobiliser du point de vue diplomatie vis à vis des voisins, pourtour méditerranéen en tête. Et @herciv a raison de parler de l'industrie.
  4. Et les talibans ont respecté leur part de l'accord : ils n'ont pas attaqué les troupes ou ressortissants américains.
  5. Le premier point est de voir où en est la Politique à ce moment là mais, dans l'hypothèse où un accord immédiat pour "aller de l'avant" était trouvé, au moins au sein d'un groupe pionnier, il faudrait je pense poser les basiques : qui commande ? Et partant, qui est habilité => besoin très vite de s'entendre sur une méthode commune d'habilitation, ce qui implique une forme de contre-espionnage commun... gestion des identitiés chiffre(s), mots de passe, clés... comm's Et ensuite on peut construire, en commençant par une structure de liaison et des états-majors, une mise en commun de certains centres logistiques, en reprenant des procédures OTAN, etc.. Il faut aussi bousculer les pouvoirs politiques pour mettre en place dare-dare une autorité politique de supervision de tout ça, fut-ce sur une base ah hoc. En parallèle, on peut lancer des manœuvres de rapprochement communes entre "grandes unités" de certains pays, pour renforcer la cohésion aux échelons plus bas. Pour identifier ce qui fonctionnerait encore 15 jours ou 6 mois après la sortie brutale des USA de l'OTAN (qu'on parle de systèmes dotés d'éléments éphémères ou de matériels à entretenir), il faudrait en être et ça n'est pas mon cas.
  6. Ca signifie qu'en cas de victoire, ses soutiens et lui-même prévoient de faire d'abord sauter tous les contre-poids institutionnels, à commencer par la clé de voute : castration du Department of Justice, et mise sous tutelle présidentielle du FBI. Partant de là, le reste tombe si l'exécutif en a la volonté, et ils l'auront, à grand coup de pardons présidentiels, de chantages et de saturation médiatique.
  7. Je te vois répéter depuis tout à l'heure que Trump "est intervenu en Syrie" : de quoi parles-tu ? Ses généraux et services de renseignement l'ont dissuadé de partir, et mis à part ça, quoi ? Tu comptes l'opération Hamilton, ponctuelle, sous commandement français, comme une "intervention de Trump" ?
  8. Le programme ne dérive plus et recrute, y compris des femmes, c'est bien ça ? (j'suis un peur dur de la feuille)
  9. Retrait qui s'est fait dans les termes exacts que Trump avait lui-même négociés, autant se le rappeler.
  10. C'est tellement mignon de présenter les choses comme ça... Euh ben... ce n'est pas moi qui "présente les choses comme ça" : c'est l'Donald qui l'annonce ! Project 2025 est le nom de l'organisation mise en place pour préparer tout ça, par la très peu francophile Heritage Foudation. La portion concernant le DoJ est le chapitre 17 de la policy prévue Première mesure concrète énoncée après un monceaux de récriminations : mise sous tutelle du FBI directement par le Président ; le reste à l'avenant (démantèlement des médias publics "qui ne sont pas assez regardés par les conservateurs", etc...), nomination par le politique des hauts-fonctionnaires pour court-circuiter le processus de validation par le Sénat, et ainsi de suite. Tiens : un article de PBS sur le sujet, donc, datant d'août dernier. C'est la raison pour laquelle je pense qu'un second mandat Trump pourrait être beaucoup plus sportif que le premier. Comme d'habitude tu me tutoie légitimement, je soupçonne que le vous s'adresse à quelqu'un d'autre tant je ne vois pas en quoi ce que tu racontes au-dessus me concernerait : à qui adresses-tu cette diatribe ?
  11. Il y en a eu plusieurs d'autres signées ces dernières semaines : sait-on ce qu'elles contiennent ?
  12. L'URSS avait eu le projet d'envahir l'Ouest. Et, à la télé russe actuelle, les propos velléitaires à l'endroit de l'Ouest, de portions de l'UE en tout cas, sont quotidiens. Peut-être doit-on considérer désormais qu'ils sont en partie sérieux, qu'il ne s'agit pas d'une simple rigolade provocatrice ? Ils sont bien trop constants.
  13. Ce qui a été dit hier soir, c'est que le voyage aurait lieu à une date non-annoncée à l'avance. Noel peut interpréter ça négativement mais, à ce stade, la sécurité personnelle du PR peut ne plus être considérée comme garantie lors de ce genre de déplacements. La visite du Président du seul membre de l'UE doté de l'arme nucléaire, ferme soutien de l'Ukraine quoi qu'on en dise, et dont la situation politique est incertaine, pourrait être "mal interprétée" par le Kremlin. Ce dernier pourrait considérer qu'une élection présidentielle anticipée en France lui serait favorable. Envisageons le pire : la sécurité autour de ce genre de visite doit désormais être des plus stricte.
  14. Il a essayé mais, à l'époque, n'avait ni la majorité pour ça, ni l'emprise suffisante sur l'appareil d'état. Son emprise sur le parti Républicain et sur l'opinion est désormais telle qu'elle lui permettrait, en cas de succès électoral, d'acquérir la seconde par le biais de la première. Ses projets ouvertement annoncés en casde victoire en fin d'année consistent d'abord à purger en profondeur les administrations fédérales, à un niveau inédit (de mémoire : plus de 50.000 cadres contre une trentaine de mille lors des alternances précédentes) en commençant par ravager les rangs du Ministère de la Justice pour le tenir entièrement à sa main et ainsi se débarrasser des verrous législatifs qui ont limité sa latitude d'action lors de son premier mandat. C'est un programme à visées dictatoriales : Orban à l'échelle des USA, hargneux, impulsif, instinctif, avec un QI d'huître et une revanche à prendre, on-ne-sait sur qui exactement ; sur les "emmerdeurs" dira-t-on.
  15. Je suis assez d'accord*, et l'idéal serait de ne pas le faire sous la bannière OTAN mais dans un cadre européen (et avec les anglais). Outre maintes difficultés institutionnelles et pratiques (états-majors, commandement, infrastructures afférentes... et pour partie politiques bien sûr), cette approche présenterait le grand avantage d'un double signal politique : vis à vis des USA : pas en opposition avec eux, mais pour couper court à la rhétorique isolationniste si "brillamment" maniée par Trump hier soir ; "payer", mais pas de la manière dont le gros Donald l'imagine. vis à vis de la Russie, pour casser son illusion d'une Europe-pion strictement inféodée aux USA et la forcer à reconsidérer la manière dont elle mène ses affaires européennes sans l'Europe depuis 20 ans. * Je préconisais déjà une approche dont j'ignorais alors qu'elle s'appelle celle du "piéton imprudent" avant le 22 février 2022, donc je me permets.
  16. Et ce matin, c'est Donald qui reçoit le trophée du pochtron ! Samedi, M. Trump a affirmé qu'au cours d'une réunion non précisée de l'OTAN, il avait dit à un autre chef d'État que les États-Unis, sous sa direction, ne défendraient pas les pays "délinquants". L'un des présidents d'un grand pays s'est levé et a dit : "Eh bien, monsieur, si nous ne payons pas et que nous sommes attaqués par la Russie, nous protégerez-vous ?". Trump a déclaré, ajoutant : "J'ai dit : "Vous n'avez pas payé, vous êtes en retard de paiement ?"" "Non, je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais à faire ce qu'ils veulent. Vous devez payer. Vous devez payer vos factures. Le porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates, interrogé sur les commentaires de M. Trump, a déclaré : "Encourager les invasions de nos alliés les plus proches par des régimes meurtriers est épouvantable et déséquilibré - et cela met en danger la sécurité nationale américaine, la stabilité mondiale et notre économie à la maison." Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Concours suivant (en Europe) : grand trophée du sourd !
  17. Ocasio-Cortez est brillante, ce qui ne semble pas être le cas de Harris. Par contre elle est, je crois, assez clivante, "à gauche" ; à ce titre, je soupçonne qu'on devrait pouvoir lui reprocher certaines positions passées.
  18. Boule75

    Le F-35

    Ca dépend : du degré de nouveauté de la nouvelle architecture de la quantité de code compilé (et programmé avec les pieds) qui doit s'exécuter directement sur cette nouvelle architecture... ... et donc du niveau de virtualisation utilisé dans l'hébergement de tout ça. Pour illustrer : en passant d'une génération à l'autre de processeurs x86 pour faire tourner des hyperviseurs, qui eux même hébergent des machines virtuelles, qui elles-même hébergent des programmes divers et variés, dont du Kubernetes, tu as : dans le meilleurs des cas : rien à faire, tout continue à marcher. éventuellement, déverminer les pilotes, le noyau et éventuellement adapter la couche des hyperviseurs aux nouveautés de la nouvelle génération de micro-processeurs (et de leur architecture d'accueil). Ce n'est pas forcément drôle mais tous les hébergeurs du monde font ça régulièrement. le pire survient lorsque : on travaille sur des trucs exotiques, s'il faut commencer par réadapter le compilateur et tout reprendre... Ca excite ma curiosité depuis longtemps. si on change en profondeur certains aspects de l'architecture de virtualisation, par exemple en introduisant des coprocesseurs accédés directement pour chiffrer le réseau, le stockage, que sais-je... et qu'ils ne sont pas au point, que ça oblige à refaire toute l'intégration. si on a programmé avec les pieds depuis le début (appel de routines bas niveau dans du code de haut niveau... c'est possible en C)
  19. Meuh non ! D'après le récit russe actuel, Staline non plus n'avait pas d'autre choix que de s'allier avec Hitler parce que... parce que, quoi ! Une histoire de moustache sûrement.
  20. Et pendant ce temps là, on a Poutine qui déclare que si la Pologne s'est faite attaquer en 1939 c'est de sa faute, qu'Hitler n'avait pas le choix... On est bien ! S'ils n'étaient pas tous à l'Ouest, on pourrait se croire cernés.
  21. Et faut-il également interdire à Trump de présenter ? Ce n'est pas non plus le couteau le plus affûté du tiroir, il ne parvient même plus à lire ses prompteurs et passe son temps à ne pas savoir faire des phrases. Les Démocrates pourraient profiter d'un retrait de Biden si son remplaçant était de bonne stature et solide (car il subirait immédiatement des attaques les plus basses possibles). Qui pourrait ternir ? Bernie est vieux aussi.
  22. Toujours bien garder à l'esprit que nous n'avons là que des chiffres officiels russes. Je suis toujours aussi surpris de les voir pris sans réserves. Le besoin de causer sans doute (et je ne parle pas de toi). Je ne serai pas surpris quand ça arrivera : la Russie est tout autant l'idiote utile de la Chine que Trump est celui de la Russie. En outre, on est bien côté russe sur une fuite en avant, depuis le 1er mars 2022 en fait : un peu plus, un peu moins... "au stade où l'on en est, on peut bien emprunter à la Chine." Oui, mais le pouvoir russe achète désormais à la Chine et à la Corée du Nord, tout plein de choses (beaucoup de transactions masquées évidemment, par peur de sanctions).
  23. C'est un travestissement. La séquence va comme suit : les Républicains sont majoritaires, de peu, aux élections de mi-mandat. Quelque vingt d'entre eux sont des pro-Trump durs. Le speaker doit être élu, McCarthy se représente. McCarthy insulte littéralement les Démocrates à la télé à la veille du vote (pas des vrais américains, jure de ne jamais voter une loi qu'ils voteraient aussi, etc...(de mémoire)). Ceux qui envisageaient de voter pour lui ou de s'abstenir ne l'acceptent pas. Tous les démocrates votent contre McCarthy (comme c'est étonnant !) ; les pro-Trump s'allient à eux et font tomber McCarthy. Les Républicains se concertent : plutôt que de chercher un candidat de consensus ou acceptable pour certains démocrates, ils persistent totalement dans l'opposition frontale et décident de se rendre à la vingtaine d'extrémistes dans leurs rangs ; c'est un pro-Trump qui est élu, hyper-minoritaire en fait.
  24. Peux-tu juste faire l'effort de cliquer sur le lien fourni ? C'est de la donnée officielle US (FRED, un outil remarquable de la Federal Reserve de Saint Louis), une courbe sur des décennies, depuis 1945. C'est bien beau de causer beaucoup, mais en l'occurrence il s'agit de données publiques, facilement accessibles. Entre 2,5 et 3,6%, il y a quelques centaines de milliards de $. En % du PIB US, ces 3,6% de dépenses militaires en 2022 et 2023 sont un point bas.
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